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GAELLE MANN - Page 950

  • Le porte-avions Charles de Gaulle s'apprête à partir pour la Syrie

    http://lejournaldusiecle.com/2013/08/27/le-porte-avions-charles-de-gaulle-sapprete-a-partir-pour-la-syrie/

     

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  • Le ministre syrien des Affaires étrangères : "Damas se défendra avec des moyens surprenants en cas d’attaque"

     

    Le ministre syrien des Affaires étrangères, Walid Mouallem, a prévenu mardi que son pays se défendrait en cas de frappe militaire occidentale, et disposait de moyens de défense qui surprendraient le monde.

    "Nous avons deux options : soit nous rendre, soit nous défendre avec les moyens dont nous disposons. La seconde est la meilleure : nous nous défendrons", a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse à Damas.

    "S’en prendre à la Syrie n’est pas une mince affaire. Nous avons des moyens de défense qui vont surprendre les autres", a-t-il ajouté sans plus de précisions, en allusion aux États-Unis et à ses alliés.

    Alors que se précise une frappe occidentale contre le régime en réaction à des attaques chimiques présumées, le chef de la diplomatie syrienne a fustigé ceux qui veulent attaquer son pays sans apporter, selon lui, la moindre preuve sur le recours de telles armes.

    "Nous entendons les tambours de la guerre autour de nous. S’ils veulent mener une agression contre la Syrie, je pense qu’utiliser l’alibi des armes chimiques n’est pas exact du tout. Je les mets au défi de montrer ce qu’ils ont comme preuves", a-t-il souligné.

    Selon lui, les informations relayées par l’administration américaine sur l’utilisation d’armes chimiques sont mensongères.

    "S’ils pensent que la frappe militaire qu’ils planifient va influencer l’effort de guerre de l’armée syrienne, je peux vous assurer que ce ne sera pas le cas. Ils fabulent et font croire cela à l’opinion publique. S’ils ont une preuve contre la Syrie, qu’ils la montrent à leur peuple", a jouté M. Mouallem.

    "Les forces armées syriennes ne peuvent pas détruire les traces d’armes chimiques car celles-ci se trouvent dans des régions sous contrôle des groupes armés", a ajouté le ministre en référence aux rebelles.

    L’armée syrienne qui mène une vaste offensive dans la région de Damas pour en déloger les rebelles, avait mené de violents bombardements le 21 août sur les régions de la Ghouta orientale (est de Damas) et Mouadamiyat al-Cham (sud-ouest). L’opposition puis les pays occidentaux l’ont accusée d’avoir eu recours à des armes chimiques qui ont tué des centaines de personnes.

    Il s’est dit par ailleurs sûr que la Russie, le plus puissant allié de Damas depuis le début du conflit, ne lâchera pas le régime.

    "Je peux vous assurer que la Russie n’a pas abandonné la Syrie. Nos relations continueront dans tous les domaines et nous remercions la Russie pour son soutien, qui sert à la fois la défense de la Syrie et sa propre défense", a-t-il dit, ajoutant que la Russie fait partie de notre résistance.

    Le ministre a prévenu qu’une telle attaque n’affecterait pas la campagne militaire menée par Damas contre les rebelles, depuis deux ans, notamment dans la Ghouta orientale.

    "S’ils pensent pouvoir ainsi empêcher la victoire de nos forces armées, ils se trompent", a-t-il souligné. "La bataille de la Ghouta est préventive. Ils (les rebelles) planifiaient d’entrer à Damas et nous faisons face à un grand nombre d’entre eux. Elle permet de rassurer les habitants de Damas que notre effort militaire vise à les protéger".

    Pour lui, "une intervention militaire internationale ne servirait que les intérêts d’Israël et d’al-Qaïda. L’effort de guerre mené par les États-Unis et leurs alliés servira les intérêts d’Israël et en deuxième lieu, le Front al-Nosra, groupe armé combattant avec les rebelles syriens et qui a prêté allégeance à Al-Qaïda", a-t-il estimé.

    E&R

  • Un adjoint du maire de Bollène sacrifie sa liberté de conscience

    Posté le 27 août 2013 à 18h59 | Lien permanent 
     

     

    Communiqué de Marie-Claude Bompard :

    "J'ai reçu, vendredi dernier, à ma demande, deux jeunes femmes qui souhaitaient célébrer leur « mariage », le 10 septembre prochain, à Bollène. Cette demande est régulière au regard de la loi Taubira. Elle me pose, cependant, en ma qualité d'officier d'Etat civil, un douloureux problème de conscience. C'est ce que j'ai expliqué à mes interlocutrices.

    Je leur ai donc affirmé que j'étais moi-même dans l'impossibilité de procéder à cette cérémonie, et qu'il m'est également impossible de déléguer mon pouvoir et ma responsabilité à un conseiller municipal.

    Je leur ai réaffirmé mon attachement au mariage, union d'un homme et d'une femme, qui a pour première finalité l'accueil et l'éducation d'enfants, dont la conception relève, naturellement de l'altérité sexuelle des époux.

    Avec la loi Taubira, les maires réfractaires sont aujourd'hui sous la menace de sanctions lourdes, disproportionnées et illégitimes. Pourtant, la liberté de conscience est garantie par notre Constitution. Ce n'est d'ailleurs pas pour rien que François Hollande avait déclaré « il y a toujours la liberté de conscience », lors du congrès des maires, à l'automne 2012, porte de Versailles. C'est en ce sens que j'ai écrit, ce matin, à Manuel Valls, ministre de l'intérieur.

    Aujourd'hui, le respect de mon droit constitutionnel est bafoué. Depuis samedi dernier, les pressions se succèdent : pression médiatique, pression politique (notamment de la part du parti au pouvoir), pression administrative, pression judiciaire, puisque j'ai appris qu'une enquête préliminaire avait été ouverte, à la demande de la Chancellerie. Des gendarmes se sont d'ailleurs présentés en mairie de Bollène cette après-midi, exigeant une copie du dossier de mariage.

    Ne pouvant m'opposer à l'application de la loi sur le territoire de ma commune, j'ai, par ailleurs, demandé à monsieur le Préfet de Vaucluse, en tant que représentant de l'Etat, de procéder lui-même à cette cérémonie ou de désigner une personne de son choix, comme le prévoit l'article L2122-34 du Code Général des Collectivités Territoriales.

    Cette proposition a été refusée, montrant ainsi que l'Etat préfère que les cérémonies n'aient pas lieu, afin de mieux traîner les maires réfractaires devant les tribunaux ! Outre la destruction du mariage et de la famille, un des objectifs de la loi Taubira est clairement d'écarter les maires libres, réfractaires au Système. Nous en avons un exemple flagrant aujourd'hui, à Bollène.

    En ce qui concerne les demanderesses, c'est un de mes adjoints, lui-même opposé à la loi, qui, à son initiative et pour m'éviter des sanctions, s'est porté volontaire et qui accepte de procéder à cette cérémonie. Je ne peux m'opposer à cette initiative, je n'en délègue pas pour autant mon pouvoir, puisque pour marier, un adjoint n'a nullement besoin d'une délégation spéciale du maire, puisqu'il la détient depuis sa prise de fonction.

    Pour ma part, et avec les nombreuses personnes qui m'ont soutenue, avec de nombreux élus, je continuerai à prendre une part active aux actions organisées afin que la liberté de conscience soit reconnue et mise en œuvre."

    Michel Janva

    Le Salon Beige

  • Réaction de Marine Le Pen au discours de François Hollande. Syrie: Hollande choisit les islamistes - 27/08/13

    Communiqué de Presse de Marine Le Pen, Présidente du Front National

    François Hollande a indiqué sa détermination à engager la France dans une intervention militaire américaine en Syrie qui s’avère désormais plus que probable, et imminente.

    C’est une décision précipitée, fondée sur des supputations (« Tout porte à croire » que c’est le régime qui a commis cet acte, selon ses propres termes) alors que la lumière n’a pas encore été faite sur les attaques chimiques commises en Syrie. Il y a quelques semaines, Carla Del Ponte, membre de la commission d’enquête de l’ONU sur la Syrie, indiquait elle-même que les rebelles utilisaient de telles armes.
    L’expérience du passé aurait pourtant dû le faire réfléchir : chacun se souvient des manipulations américaines au sujet des armes de destruction massive en Irak qui en réalité n’existaient pas.

    C’est une décision qui inféode une nouvelle fois gravement la France aux Etats-Unis. Manifestement, François Hollande a choisi d’obéir aux injonctions américaines d’intervenir en Syrie, et de continuer à saper l’indépendance de notre pays, comme Nicolas Sarkozy l’avait fait lui aussi en choisissant d’intervenir en Libye. On est loin du refus salutaire de la France, en 2003, de s’engager auprès des Américains en Irak. On est loin d’une diplomatie forte et autonome, respectueuse du droit international.

    Mais c’est surtout une décision qui sera très lourde de conséquences dramatiques.
    D’abord parce qu’il s’agit, en attaquant le régime syrien, de soutenir des rebelles islamistes ; François Hollande a d’ailleurs annoncé son intention de les armer davantage. Là encore, l’expérience du passé ne semble servir à rien : Nicolas Sarkozy avait commis la même erreur en Libye, en contribuant à mettre au pouvoir les rebelles islamistes, avec les conséquences terribles que l’on sait aujourd’hui. La charia, la persécution des chrétiens de Syrie, voici ce qui attend ce pays si les Etats-Unis et la France interviennent. Il y a par ailleurs une contradiction majeure avec l’objectif poursuivi au Mali, qui était justement d’empêcher la prise de pouvoir par les islamistes : on arme ainsi d’un côté ceux-là même qu’on combat de l’autre.
    Ensuite, en frappant la Syrie, les Etats-Unis et la France risquent de mettre le doigt dans un terrible engrenage, la région étant une véritable poudrière, et la Russie, tout comme la Chine, faisant montre d’une véritable hostilité à toute intervention. Tout laisse penser que cette décision entraînera une escalade dans la violence.

    Décidemment François Hollande en tous domaines commet toutes les erreurs.

  • Gare aux ides de septembre

    Communiqué de Presse de Jean-Marie Le Pen, Président d’Honneur du Front National

    Il est aujourd’hui clair pour tout le monde que la contestation armée contre le gouvernement syrien a été suscitée, alimentée, organisée par les Américains, les Israéliens et les dictatures monarchiques arabes.

    Ce sont des commandos entraînés par ces puissances étrangères qui se lancent à l’assaut de Damas.

    Les réactions occidentales sont consternantes :

    La France, la Grande-Bretagne, les USA, comme en Lybie, veulent éliminer le gouvernement en place.

    Fabius et Hollande se disent certains que la contre-offensive d’Assad est un crime contre l’humanité, comme d’ailleurs les grands humanistes que furent les auteurs d’Hiroshima et de Nagasaki.

    A l’abri dans leurs bistrots parisiens, Kouchner et Levy veulent qu’on fasse la guerre à Assad.

    On croit rêver quand on sait que le gouvernement français est incapable d’assurer la sécurité des citoyens à Marseille devenue Chicago sur mer.

  • La position du Ministre de Affaires étrangères russe sur la Syrie

     

    Сергей Лавров пресс-конференция
     

    Par La Voix de la Russie | Les hostilités que les États-Unis, la Grande-Bretagne et la France ont l’intention d'entamer contredisent les principes du droit international et les bilans du sommet à Loch-Earn en juin de cette année, a déclaré le chef du Ministère des Affaires étrangères de Russie Sergueï Lavrov. Les pays occidentaux n'ont pas de preuves de l'utilisation par les pouvoirs de la Syrie de l'arme chimique, a-t-il souligné lors d'une rencontre avec les journalistes russes et occidentaux à Moscou.

     Lors de leur dernier sommet en Irlande du Nord, les pays-membres du G8 se sont mis d'accord sur le fait que n'importe quelle information sur l'utilisation d'arme chimique devait être vérifiée, et les résultats présentés au Conseil de sécurité de l'ONU. C'est pourquoi les déclarations de Washington, de Paris et de Londres selon lesquelles l'OTAN pouvait commencer les hostilités en Syrie sans l’approbation du Conseil de sécurité de l'ONU contredisent les principes du droit international, a déclaré le chef de la diplomatie russe.

     « Les membres du sommet du G8 qui renoncent à cet accord, au fond, tentent de s'octroyer le rôle de juges d'instruction et du Conseil de Sécurité ».

     M. Lavrov a qualifié d'intimidation les actions des pays occidentaux à l’égard de la Syrie, et il a aussi fait remarquer que les événements se développaient selon le même scénario qu'en Irak et en Libye. Sergueï Lavrov ne doute pas que les troupes de Bachar Assad seront accusées d'attaque à l'arme chimique, bien que cette dernière ne soit pas avantageuse pour les pouvoirs syriens, « ni d'un point de vue politique, ni militaire ». Le chef de la diplomatie russe a fait remarquer que les photos de l'obus chimique éclaté dans la banlieue de Damas confirment la version sur l'implication des rebelles dans l'utilisation de substances toxiques.

     Et le courrier électronique intercepté témoigne de la livraison de produits chimiques aux rebelles depuis l'étranger. Des enregistrements vidéo de la zone contaminée suscitent aussi des questions, a considéré le Ministre.

     « On montre des images bouleversantes de douzaines d’enfants allongés. Surgit alors les questions suivantes : comment et pourquoi se sont-ils trouvés dans un même lieu en même temps ? Personne n'explique cela. Pourquoi les symptômes qu’on montre sur ces vidéos ne sont-ils pas tout à fait semblables aux symptômes qui se manifestent en cas d'empoisonnement par du gaz sarin ou par d'autres substances ? »

     Le Ministre des Affaires étrangères russe a aussi souligné que la Russie appelait tous les acteurs internationaux à ne pas répéter les erreurs du passé et à ne pas admettre une intervention militaire en Syrie.

     Sergueï Lavrov a également précisé avoir échangé la veille par téléphone avec son homologue américain. John Kerry a promis encore une fois d'étudier tous les documents sur l'utilisation de l'arme chimique et de communiquer la décision définitive au sujet de l’opération des États-Unis en Syrie.

     Interrogé sur la question de la réaction de la Russie en cas de frappes militaires sur la Syrie, le chef du ministère des Affaires étrangères a répondu que Moscou n’avait pas l’intention de faire la guerre avec qui que ce soit. De plus, le Ministre a déclaré qu'il espérait que « le bon sens prendrait le dessus » et que les pays de l'Ouest ne permettraient pas que se répète le scénario irakien ou libyen.    

  • Fabius, l'homme qui aime le sang

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    Contre-info.com

  • Thierry Meyssan sur les projets d'action militaire contre la Syrie


    Thierry Meyssan - " la guerre imminente contre... par zapataguevara

     

    Ecoutez Thierry Meyssan jusqu'à la fin

     Contre-info.com - 27/08/13

  • Drame de Marignane: "Cet homme a sous-estimé les personnes en face de lui"

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    Le ministre de l’Intérieur a qualifié son comportement d’héroïque. Pourtant, les policiers recommandent, dans ce type de situation, de rester à l’écart…

    Pour Valls et la ville de Marignane, meurtrie ce matin par la mort d’un citoyen, Jacques Blondel est un «héros». En déplacement ce vendredi à la préfecture de police, le ministre de l’Intérieur a rendu hommage au «courage» de cet homme de 61 ans, tué jeudi soir après avoir voulu arrêter deux braqueurs en fuite.

    Un comportement qualifié d’«héroïque» qui est pourtant en contradiction avec ce que les policiers répètent à longueur d’année aux citoyens à l’occasion des réunions de rencontre police-population. Réunir un maximum d’éléments concernant les individus, repérer leur direction de fuite, les tenues vestimentaires, appeler la police… Mais en aucun cas, intervenir.

    «Il y a un malaise»

    «Il a eu, certes, une attitude héroïque, reconnait Philippe Capon, secrétaire général du syndicat de police Unsa. Mais ce n’est pas un comportement à encourager. Car preuve est faite que c’est très dangereux. Cet homme a sous-estimé les personnes qu'il avait en face de lui.»

    En demandant à ce que la mort du retraité provoque «le réveil des esprits et des consciences face à cette violence», Manuel Valls a-t-il appelé les citoyens à se faire justice eux-mêmes? «Il y a un malaise. On doit rendre hommage à ce type. En même temps, ça donne l’image que la police ne peut pas protéger ses citoyens et qu’ils sont contraints de se défendre eux-mêmes», confesse un policier marseillais à 20 Minutes.

    «Il faut que les citoyens aident les policiers à faire leur travail»

    Le fait divers de Marignane va-t-il relancer le débat sur la participation des citoyens aux missions de police? Jean-Claude Delage, secrétaire général du syndicat de police Alliance, appelle à «davantage de civisme de la part de la population et [à] plus de solidarité». «Il faut une réaction citoyenne afin de ne pas se laisser submerger par la peur, assène-t-il. Où met-on les limites? Faut-il mettre en place des milices? Non, je n’y suis pas favorable. Il faut que les citoyens signalent à la police les faits de délinquance, aident les policiers à faire leur travail. Mais en même temps, il ne faut pas que la population sente que la police n’a plus de moyens. Sinon, elle s’organisera elle-même. Et ce sera dramatique», poursuit le syndicaliste.

    Les exemples de citoyens qui organisent eux-mêmes leur propre sécurité sont suivis de près par les autorités. Comme les commerçants, notamment les bijoutiers, qui réclament le droit de détenir des armes à feu dans leurs boutiques pour se défendre en cas de braquage. «De moins en moins de nouvelles autorisations sont accordées par les préfets. La tendance est plutôt au désarmement. Le plus souvent, il s’agit de renouvellements», analyse une source judiciaire.

    *William Molinié

    20minutes.fr

  • Washington juge "indéniable" l'usage d'armes chimiques par Damas

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    Le Secrétaire d'état américain John Kerry

     

    par Paul Eckert

    WASHINGTON (Reuters) - John Kerry a durci le ton lundi à propos de la Syrie en affirmant que les preuves du recours à l'arme chimique étaient désormais "incontestables" et en accusant le régime de Damas de chercher à étouffer l'affaire.

    Le secrétaire d'Etat américain a ainsi dit que le président Barack Obama "croit que ceux qui utilisent l'arme la plus atroce au monde contre la population la plus vulnérable de la planète doivent rendre des comptes de leurs actes".

    John Kerry a ajouté: "Sur instruction du président Obama, j'ai consacré de longues heures ces derniers jours à téléphoner à mes homologues étrangers. L'administration américaine a engagé des consultations actives avec les membres du Congrès et nous poursuivrons ces contacts dans les jours qui viennent.

    "Le président Obama est lui aussi en contact étroit avec les dirigeants de nos principaux pays alliés et il prendre une décision circonstanciée sur la manière de répondre à ce recours à l'aveugle d'armes chimiques".

    Les propos du secrétaire d'Etat, les plus sévères d'un responsable américain depuis l'attaque présumée du 21 août aux gaz innervants dans la plaine de la Goutha orientale, à la périphérie de Damas, font suite à la première visite sur le site visé par les experts en armes chimiques dépêchés par les Nations unies dans la capitale syrienne.

    "Ce que nous avons vu la semaine dernière en Syrie devrait heurter la conscience du monde", a déclaré John Kerry à la presse. "Que je me fasse bien comprendre: le massacre à l'aveugle de civils, le meurtre de femmes, d'enfants et de badauds innocents par des armes chimiques constituent une obscénité morale".

    "CRIME LÂCHE"

    Il a accusé le gouvernement du président Bachar al Assad de se comporter comme quelqu'un qui a quelque chose à cacher en empêchant pendant plusieurs jours la visite des experts des Nations unies sur les lieux de l'attaque ainsi qu'en pilonnant le secteur.

    "Notre sens de l'humanité la plus essentielle est choqué non seulement par ce crime lâche mais aussi par la tentative cynique de l'étouffer", a-t-il poursuivi.

    Les informations à notre disposition, y compris les vidéos et les témoignages venus du terrain, montrent qu'un arsenal de type chimique a été utilisé en Syrie, a dit le chef de la diplomatie américaine, qui a ajouté: "C'est indéniable".

    De son côté, le porte-parole de la Maison blanche, Jay Carney, a déclaré que les preuves du recours à l'arme chimique en Syrie étaient incontestables.

    Il a dit qu'"il existe très peu de doute dans notre esprit" que le gouvernement de Damas porte la responsabilité de l'utilisation de ce type d'arsenal. le porte-parole de la présidence a précisé que Barack Obama n'avait pas encore pris de décision sur la manière de répondre à cette action.

    Une porte-parole du département d'Etat, Marie Harf, a expliqué de son côté que l'administration Obama n'avait pas encore fixé de calendrier de réponse à l'utilisation de l'arme chimique en Syrie. "Les gens sentent qu'il existe un certain degré d'urgence (...) mais aucun calendrier (n'a été arrêté"), a-t-elle dit aux journalistes.

    Dans ses propos, John Kerry n'est pas allé jusqu'à imputer explicitement la responsabilité de l'attaque au gouvernement syrien mais il l'a laissé entendre avec force en déclarant que personne d'autre ne pouvait être derrière cet acte.

    Il a enfin indiqué que les Etats-Unis disposaient d'informations supplémentaires à ce sujet qu'ils fourniraient dans les jours à venir.

    Avec Susan Cornwell et Tabassum Zakaria; Jean-Loup Fiévet pour le service français

    News Yahoo.com - 26/08/12

  • Marignane: une marche et de la colère - Le "réveil des esprits" ?

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    Marwan Rezgui, 18 ans

     

    Créé le 26-08-2013 à 22h06 -Mis à jour à 22h38
     

    Entre émotion et indignation, 2.000 à 3.000 personnes ont marché silencieusement en mémoire de Jacques Blondel. Reportage.

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    Marche blanche à Marignane en hommage à Jacques Blondel, le 26 août 2013. (PHOTOPQR/LA PROVENCE/VALLAURI Nicolas)

    Marche blanche à Marignane en hommage à Jacques Blondel, le 26 août 2013. (PHOTOPQR/LA PROVENCE/VALLAURI Nicolas)
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    Aucun slogan et pas le moindre discours. Les habitants de Marignane ont préféré le silence et la sobriété lundi 26 août pour rendre un dernier hommage à Jacques Blondel, décédé jeudi 22 août alors qu'il tentait de stopper deux malfaiteurs qui venaient de braquer un bureau de tabac.

    Peu avant 18 heures, un cortège de 2.000 à 3.000 personnes s’est rassemblé devant l'établissement, cible du vol qui a coûté la vie au sexagénaire. Habillés en blanc et encadrés par la police, les habitants ont défilé en silence avant d’entonner La Marseillaise. Ils ont choisi de se rendre jusqu’au lieu du drame pour y déposer une photo du défunt et une banderole sur laquelle était écrit : "Ton acte courageux t’a coûté la vie. Jacques merci pour tes valeurs. Marignane t’accompagne."

    "Marre des violences gratuites, de l’insécurité"

    Dans la foule, les visages, bien que bronzés, sont graves et inquiets. Nombreux sont ceux qui expriment leur "ras-le-bol" et leur "indignation". Pour Michel, un maçon de 48 ans, "c’est l’armée qu’il faudrait envoyer pour aider la police". "J’ai peur que mes enfants et mes petits-enfants finissent par se prendre un balle perdue", dit-il, avant d’expliquer que l’un de ses cousins est mort, l’année dernière, dans ce qui semble être un règlement de comptes. A quelques mètres, Christelle, 36 ans, est venue accompagnée de ses deux filles. Cette assistante maternelle, qui croisait souvent Jacques Blondel devant l’école, "ne se sent plus en sécurité" depuis qu’elle s’est fait agresser. "On en a marre des violences gratuites, de l’insécurité, on veut plus de policiers." "Il faut surtout faire quelque chose pour empêcher la circulation des armes. Si ces jeunes ne s'en étaient pas procurés, ils n'auraient pas pu tirer sur la victime", estime, de son côté, Serge, 55 ans, ferronnier.

    "C’est Chicago ici !"

    D’autres envisagent même de déménager. "Les médias ne parlent que du sud, je pense qu’il y a des régions plus calmes", imagine Vivette, 57 ans, puéricultrice. "C’est Chicago ici ! A 21h30, en plein été, on reste enfermés chez nous parce qu’on a peur de se faire agresser. On n’ose même pas laisser les fenêtres ouvertes." A proximité, un homme aux cheveux blancs s’agite et crie : "C’est la faute à la justice et aux magistrats." Certains acquiescent, dénoncent une justice "laxiste" et n’hésitent pas à réclamer le retour de la peine de mort et de la prison à vie.

    La foule s’agite, certains propos sont durs et discriminants. Un proche de la victime, ému, s’avance vers le sexagénaire et lui rappelle que "c’est une journée de recueillement pour un monsieur qui a accomplit un grand acte citoyen". "Je remercie tous les politiques qui ont décidé de ne pas intervenir, nous ne voulons pas de récupération politique", assure-t-il devant les caméras. Certains habitants sont du même avis. C’est le cas d’Isabelle, 49 ans, directrice d’une école primaire : "Il faut rester calme, digne et solidaire avec la famille et ne surtout pas politiser l’acte. Il doit y avoir un débat, mais ce n’est ni le jour, ni l’heure pour le commencer."

    Fériel Alouti - Le Nouvel Observateur

  • Florian Philippot sur LCI - 26/08/13

  • Marche blanche en hommage à Jacques Blondel, tué par un récidiviste.

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    Jacques Blondel en 2003

     

    C'est une ville toujours sous le coup de l'émotion qui se prépare à défiler en fin d'après-midi à Marignane. Les habitants de cette petite ville qui commencent à se masser aux alentours du tabac cambriolé jeudi dernier veulent rendre hommage à Jacques Blondel, ce retraité de 61 ans qui a payé de sa vie pour avoir voulu barrer la route à deux malfrats qui venaient de cambrioler un tabac et s'enfuyaient à scooter.

    «Il y a eu un braquage comme il y en a tant partout en France, et l'acte d'un homme qui, pour une fois, s'est levé. C'est ce fait exceptionnel que nous voulons saluer et honorer par cette marche blanche», commente Éric Le Disses, le maire divers droite de Marignane. «Cet homme était exemplaire, très engagé dans la vie de la cité. S'il avait arrêté les deux malfaiteurs, on dirait que c'est un héros, alors qu'on parle beaucoup d'agressions, dans le métro notamment, devant des témoins baissant la tête», poursuit l'élu.

    « Après la série de violence des derniers jours, c'est la goutte qui fait déborder le vase »

    Stéphane Ravier, secrétaire départemental du Front national

     

    Lundi matin, le maire a rendu visite, accompagné du préfet de police des Bouches-du-Rhône, au buraliste braqué jeudi et à la famille de la victime, sa veuve et ses deux fils.

    Devant le choc suscité par le drame, certaines voix se sont élevées pour réclamer vengeance. C'est pour éviter tout débordement et toute récupération que le maire a décidé que la commune organiserait et encadrerait la marche blanche en collaboration avec la police nationale.

    De nombreuses marques de soutien ont afflué depuis jeudi et 500 à 1000 personnes sont attendues. Le cortège se formera devant le tabac La Civette du Rampal, victime du cambriolage, puis se dirigera vers le parc de Perrussons, à l'endroit où les malfaiteurs ont tiré sur Jacques Blondel.

    Intervention de l'armée

    Sa veuve ne sera pas présente. Elle a prévenu qu'elle souhaitait que cette marche blanche ne serve pas «de prétexte pour une quelconque récupération politique, mais que ce soit un moment de recueillement», selon un proche. Les municipales se profilant, divers élus de gauche comme d'extrême droite ont en effet annoncé qu'ils seraient présents. Stéphane Ravier, le secrétaire départemental du Front national, a, lui, prévu de défiler. «Après la série de violence des derniers jours, c'est la goutte qui fait déborder le vase», estime l'élu frontiste selon lequel ce nouveau drame «confirme que les discours du ministre de l'Intérieur ne sont pris au sérieux par personne.»

    Dans cette ville longtemps dirigée par le FN, le maire, un ancien de l'UMP, candidat à sa réélection, appelle à l'intervention de l'armée, en France, pour investir les cités et lutter contre la délinquance. «Les politiques doivent faire quelque chose de fort», justifie-t-il.

    Un des voyous, Marouen Rezgui, âgé de 18 ans, a déjà été écroué et mis en examen pour «vol avec arme» et «meurtre ayant pour objet l'impunité de son auteur», ce qui peut lui valoir la réclusion criminelle à perpétuité.

    Ce jeune Marignanais originaire de la cité Parc Saint-Georges était déjà connu pour une douzaine de délits, principalement des vols, vols avec dégradation ou effractions. Au moment du drame, il exécutait une peine de quatre mois avec mise à l'épreuve. Il était suivi par la protection judiciaire de la jeunesse. Il avait répondu à la plupart des convocations, mais, selon le juge des enfants, sa personnalité se révélait «de plus en plus fuyante et hermétique à tout accompagnement social et éducatif». «Une révocation de sa mise à l'épreuve aurait très vraisemblablement été envisagée à l'automne», a indiqué le parquet. Le deuxième voyou ne devrait pas échapper à la police, qui dispose de nombreux témoignages et d'images de vidéosurveillance.

    Le Figaro - 26/09/13

     

  • Justice pour les prisonniers politiques

     N'oublions pas Esteban !