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  • Angers: sa femme meurt dans la rue, sans le secours des adjointes de sécurité

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    Le docteur Héry dans la rue Chevreul

    Deux adjointes de sécurité ont été entendues par la police pour n'avoir pas porté assistance à une personne de 78 ans, dans une rue d'Angers. Elles auraient « mal analysé » la situation, explique-t-on à la mairie.

    Il ne sait pas encore s'il va porter plainte, cet ancien médecin de 80 ans. « Je suis assez triste comme cela... » Lundi, peu avant 13 h, son épouse est morte dans ses bras, rue Chevreul, dans le centre-ville d'Angers, sous les yeux de deux adjointes de sécurité voie publique (ASVP), qui n'ont pas réagi.

     André Héry, l'époux de la victime, revoit la scène. « Je me suis arrêté près de chez moi, cinq minutes, pour descendre trois valises. Ma femme était fatiguée ; nous revenions d'un long voyage. J'étais sur un emplacement interdit... » Deux fonctionnaires municipales assermentées, en uniforme, arrivent à sa hauteur et lui demandent de bouger sa voiture sans attendre. Il la déplace de cinq mètres. Son épouse, Jacqueline, descend. Elle trébuche et s'écroule au milieu de la rue.

    Les agents municipaux se sont-ils empressés de lui porter secours ? Nullement, affirment plusieurs témoins, choqués par la scène. « Elles ont regardé sans rien faire », s'indigne Éric Mottu, restaurateur à Angers. Version confirmée par Grégory, un Angevin d'une trentaine d'années qui passait par là : « C'est moi qui ai appelé les pompiers ! Elles répétaient au mari que ce n'était pas leur faute, tandis que le pauvre homme tentait de ranimer sa femme... » Il ajoute : « Le temps que j'aille chercher une couverture, les " pervenches " avaient disparu ! »

    « Elles pensaient que c'était un malaise »

    Jacqueline Héry est décédée des suites de sa chute. Le témoin Grégory s'est aussitôt rendu au commissariat de police nationale pour faire une déposition. Une enquête interne a eu lieu au sein de la police municipale pour tenter de comprendre ce qui s'est passé.

    Explication de l'élu municipal chargé de la sécurité, Jean-Pierre Chauvelon : « Le mari a dit qu'il était médecin. Que pouvaient faire nos agents qui ne sont pas équipés de radio et ne pouvaient donc pas donner l'alerte ? » Embarrassé par cette affaire, l'élu glisse cependant : « Elles ont été entendues par la police. Elles auraient mal analysé la situation, pensant que c'était un simple malaise, et préoccupées par leur mission d'après... »

    Le Dr Héry ne demande pas de sanction. « C'est juste que je ne comprends pas comment on peut faire preuve d'aussi peu d'humanité... »

    Ouest-France - 30/09/10

  • Gollnisch, l'homme qui veut battre Marine Le Pen, d'après France-Soir

    Propos recueillis par Noémie Taylor et Dominique de Montvalon pour France Soir

    Gollnisch a très mal pris que Jean-Marie Le Pen, au risque de faire du FN une affaire de famille, ait choisi sa fille Marine pour lui succéder à la tête du parti. Son pari : il va la battre, il va les battre. « C’est du 50-50 », affirme-t-il. Bras droit historique de Jean-Marie Le Pen – dont il était le directeur de cabinet lors de la présidentielle de 2002 –, l’universitaire Bruno Gollnisch, 60 ans, a épousé une femme d’origine japonaise, et ils ont trois enfants : l’une des filles est avocate, l’autre rêve de devenir « businesswoman » et le garçon est officier de marine.

    France-Soir. A l’opposé du clan Le Pen, vous avez toujours été très discret sur votre vie privée…

    Bruno Gollnisch. Je n’ai rien à cacher mais, c’est vrai, j’ai toujours voulu protéger ma femme et mes enfants. S’il y a une chose dont j’ai horreur, c’est bien, comme on dit, de la « pipolisation ». Pour moi, c’est très simple : c’est le degré zéro de la politique. Cela me vaut, chez certains, une réputation de « monstre ». Mais, vous savez, même les monstres ont parfois un peu d’humanité (éclat de rire) !

    F.-S. Au Front national, vous le Lyonnais, vous apparaissez comme le provincial de la bande…

    B. G. D’abord, je ne suis pas lyonnais mais alsacien. Ensuite, je ne suis pas « le » provincial, comme vous dites : je me considère comme un « petit » provincial. Mais, pardonnez-moi, cela me donne une sacrée force morale ! J’ajoute que, depuis peu, j’ai mis en vente ma maison des monts du Lyonnais…

    F.-S. Vous déménagez ?

    B. G. Oui. Je vais m’installer dans les Yvelines. Que voulez-vous ? Je me recentre. Il le faut, puisque j’ai bien l’intention de devenir demain président du Front national. Et tant pis si, à cause de cela, je vais être obligé de me séparer de ma chère bergerie !

    « Une militante m’a envoyé un chèque de 4.000 € ! »

    F.-S. Face à Marine Le Pen, vous apparaissez pourtant comme un simple outsider. Sérieusement, croyez-vous à vos chances ?

    B. G. Je passe, je le sais, pour l’éternel second. En plus, je serais ravi de ce statut. Eh bien, il va y avoir des surprises ! Je veux gagner, je vais gagner car j’ai un réel ancrage au sein du Front national. D’ailleurs, c’est très simple, si je ne l’avais pas eu, je n’aurais pas tenté l’aventure.

     

    F.-S. C’est une vraie « aventure » effectivement, puisque Jean-Marie Le Pen soutient à fond sa fille…

    B. G. Il m’a surpris. N’y a-t-il pas là, de sa part, un signe de nervosité ? Car, il y a six ans déjà, il avait été le premier à m’encourager, à me soutenir, à présenter ma candidature a priori comme la plus légitime.

    F.-S. Alors, que s’est-il passé ?

    B. G. Demandez-le lui ! Ce que je sais, c’est que la succession quasi monarchique qui se prépare ne plaît pas à tout le monde. Beaucoup de gens me disent qu’ils sont choqués. Il y a même une militante hyper-lepéniste qui, à cause de cela, m’a envoyé l’autre jour un chèque de 4.000 € !

    F.-S. En voulez-vous à Jean-Marie Le Pen ?

    B. G. Pas une seconde ! Mais j’aurais préféré qu’il conserve sa position d’arbitre.

    F.-S. Quelles sont, à vos yeux, les qualités de Jean-Marie Le Pen ?

    B. G. Il est opiniâtre, intuitif, cultivé, et quel tribun !

    F.-S. Et les qualités de sa fille Marine ?

    B. G. Elle est assez pugnace, elle est intelligente.

    F.-S. Et vous, quelles qualités vous attribuez-vous par rapport à Marine Le Pen ?

    B. G. Mes convictions sont mieux enracinées. Je suis moins pragmatique qu’elle. J’ai une doctrine sans être un doctrinaire.

    « Je connais la chanson. Je suis le représentant des vieux cons ! »

    F.-S. Si vous deviez estimer vos chances d’accéder en janvier à la tête du FN…

    B. G. C’est du 50-50. Je vous rappelle que je suis arrivé en tête des scrutins dans les trois derniers congrès du parti. Évidemment, ce qui risque de peser beaucoup dans la balance, c’est mon déficit médiatique : il n’y en a que pour Marine Le Pen. En 2002, j’étais le directeur de campagne du candidat Le Pen ; dès le lendemain du scrutin, le robinet s’est tari. C’est comme si je n’existais plus. Aujourd’hui, le malheureux Gollnisch boxe avec une jambe attachée au ring et un bras bloqué dans le dos !

    F.-S. Et si vous perdiez ?

    B. G. Je n’en suis pas à envisager une hypothétique défaite ! Cela dit, j’ai noté que Marine Le Pen a proposé à la cantonade de m’attribuer, si elle gagne, le fauteuil de vice-président, et de n’en attribuer qu’un. C’est très généreux de sa part (éclat de rire).

    F.-S. Quel est l’état de vos relations avec Marine Le Pen ?

    B. G. La plupart du temps, correctes. Ce n’est pas parce que nous sommes concurrents que nous sommes ennemis. Même s’il a pu y avoir, de temps en temps, entre nous de petits accrochages.

    F.-S. Vous passez pour le « dur » du FN tandis qu’elle incarnerait une image plus moderne…

    B. G. Je connais la chanson : je suis le représentant des vieux cons, des fachos, des extrémistes, des révisionnistes, des ringards, des bornés. Et il y aurait, en face de moi, une jeune femme moderne et bien de son temps. L’émergence de Marine s’est faite, c’est vrai, sur le thème de la modernisation, de la déringardisation, de la dédiabolisation. Elle veut donner du parti, me dit-on, une image plus respectable. Mais, dans les faits, ça veut dire quoi ? Je vous réponds : ça ne repose strictement sur rien. Tout cela a fait flop. C’est simplement un genre qu’elle se donne. Un exemple : l’immigration. Marine, je vous le garantis, est capable de tenir des propos bien plus à droite que moi !

    « Je n’exclus pas une réélection de Sarkozy »

    F.-S. Quelle est, au sein du FN, votre « valeur ajoutée » ?

    B. G. Je crois en une vraie modernité enracinée dans la tradition. Je défends une conception charnelle de la France. En 2007, lors de la campagne de Jean-Marie Le Pen, Marine avait plaidé pour une France débarrassée de toutes ses spécificités : ethniques, spirituelles, culturelles… Je pense exactement l’inverse.

    F.-S. Marine Le Pen, dit-on, n’exclut pas – à long terme – une forme de rapprochement, un jour, avec la droite…

    B. G. Mon objectif à moi, c’est de réunir la grande famille nationale. Y compris en ralliant à nous la droite sociale, voire la gauche patriotique. Je pense à un certain nombre de gens qui n’ont jamais été au FN mais qu’il est tout à fait envisageable d’y faire venir : Philippe de Villiers, Christine Boutin…

    F.-S. Et les alliances ?

    B. G. Je ne suis ni pour ni contre. Il faut simplement trouver des partenaires prêts à les assumer, et qui acceptent de mettre en application une partie au moins de notre programme.

    F.-S. Vous classez-vous à l’extrême droite ?

    B. G. Pas du tout ! Je fais partie de la droite nationale, je ne suis extrémiste en rien. C’est la société qui, depuis quarante ans, depuis que j’étais à la fac de Nanterre, jeune étudiant en droit, l’anti-Cohn-Bendit, s’est « gauchisée » !

    F.-S. Serez-vous, si vous êtes élu, candidat à la présidentielle ?

    B. G. Je n’exclus rien. Mais, à l’heure actuelle, moi, je ne mélange pas les deux choses.

    F.-S. Comment jugez-vous l’état du pays ?

    B. G. Nous sommes en 1788.

    F.-S. Si François Fillon quitte Matignon, qui imaginez-vous à sa place ?

    B. G. En tout cas pas Borloo, qui, en 1968 à Janson-de-Sailly, occupait la loge du concierge ! Quant à Fillon, s’il saute, il sortira par le haut, cas rarissime sous la Ve République !

    F.-S. Croyez-vous à la réélection de Nicolas Sarkozy en 2012 ?

    B. G. Il n’a pas de doctrine, il est globalement assez faible, son gouvernement n’a plus prise sur rien ou presque, mais l’homme a une indiscutable vivacité. Tout peut arriver certes, mais je n’exclus pas sa réélection.

    NPI - 30/09/10

  • Le virus informatique Stuxnex conçu par Israël et les Etats-Unis

    Le virus informatique Stuxnet, qui sévit en Iran, contient une référence au Livre d'Esther, récit de l'Ancien Testament dans lequel les juifs déjouent un complot perse visant à les détruire, signe possible d'une implication israélienne, affirme jeudi le New York Times.

    Un fichier contenu dans le code du virus est baptisé "Myrtus", une allusion au mot Esther en hébreu. Il peut s'agir selon le New York Times d'une signature israélienne ou d'un leurre destiné à brouiller les pistes.

    Les experts en sécurité informatique estiment que Stuxnet peut avoir été conçu pour cibler les site nucléaires iraniens, les principaux suspects cités étant Israël et les Etats-Unis.

    Téhéran a affirmé cette semaine que le virus était en train de muter, provoquant des dégâts dans les réseaux informatiques du pays, mais a démenti que la centrale nucléaire de Bushehr, la plus importante du pays, ait été touchée.

    Stuxnet s'attaque à un logiciel de l'Allemand Siemens employé pour le pilotage industriel des entreprises.

    Le virus, dont personne n'a revendiqué la paternité, a aussi touché l'Inde, l'Indonésie, le Pakistan et la Chine.

    Le New York Times souligne qu'il n'y a pas de consensus parmi les experts sur l'origine de Stuxnet, mais "qu'il y a de nombreuses raisons de soupçonner une implication d'Israël".

    Selon le quotidien, c'est un consultant en sécurité informatique allemand, Ralph Langner, qui a le premier relevé la référence au Livre d'Esther.

    Mais Shai Blitzblau, responsable d'un groupe israélien de sécurité informatique, a assuré de son côté au quotidien, qu'il était "convaincu qu'Israël n'a rien à voir avec Stuxnet".

    AFP. 30/09/10

     

  • La déchéance de nationalité votée par l'Assemblée: une plaisanterie à visée électorale

    VIDEO http://www.2424actu.fr/actualite-politique/decheance-de-nationalite-une-citoyennete-a-deux-vitesses-1476274

    L'Assemblée nationale a voté jeudi, à une courte majorité (75 voix contre 57), l'extension de la déchéance de nationalité visant les Français naturalisés depuis moins de dix ans condamnés pour meurtre d'agents dépositaires de l'autorité publique, une mesure réclamée par Nicolas Sarkozy.

    AFP. 30/09/10

  • Entretien au site Tribuna de Europa

    Christian Bouchet, on est face actuellement à une série de soubressauts liés à la succession de Jean-Marie Le Pen à la tête du Front national. Comment jugez vous la situation du parti actuellement ? Croyez vous qu'il existe un risque de scission ?

    Pour résumer les choses au maximum, je dirais que l’on assiste actuellement, au sein du Front national et dans cette période d’avant congrès, à la mise en concurrence de deux conceptions de la politique. Autour de Marine Le Pen, se rassemblent ceux qui regardent vers l’avenir et qui pensent que le Front national peut devenir un grand parti national populaire, alors que ceux qui regardent vers le passé et qui n’ont comme rêve que d’unifier les droites extrêmes se reconnaissent dans Bruno Gollnisch…

    Marine Le Pen est unanimement donnée gagnante et future présidente du FN. À mon sens, il convient cependant de rester prudent, car rien n’est encore totalement joué et il ne faut pas sous estimer les manœuvres de dernière minute, les adhésions massives tardives, etc. Le système a tout intérêt à ce que ce soit Bruno Gollnisch qui emporte cette élection interne, car il sait que sa capacité de nuisance en terme électoral est nulle ou presque, donc on peut craindre qu’il lui apporte son aide d’une manière ou d’une autre.

    Quant au risque d’une scission après le congrès de janvier 2010, je n’y crois guère. Le risque que Bruno Gollnisch quitte le Front national est nul, par contre quelques départs à la marge en direction de groupuscules folkloriques, confessionnels ou réactionnaires, sont prévisibles chez ses partisans les plus jeunes.

    Ces dernières années, dans la même période où il a reculé électoralement, le FN a connu des scissions qui ont donné naissance à la Nouvelle Droite Populaire et au Parti de la France… Est-ce que leur existence est préjudiciable au FN et pensez-vous que la possibilité d'une réunification soit envisageable ?

    Les dissidences qu’a connues le Front national depuis quelques années sont dues moins à ses déboires électoraux qu’à des manœuvres de la droite du système pour le diviser et l’affaiblir en prévision des élections européennes et régionales.

    Pour arriver à cela, certains réseaux d’influence ont su jouer sur les jalousie, sur les ambitions, sur les croyances religieuses…

    Cela s’est fait plus ou moins discrètement mais n’a pas échappé aux journalistes des grands médias qui ont fait ressortir eux même comment certains groupuscules – dont le meilleur exemple est le Bloc identitaire avec ses pseudopodes Ligue du Sud et Ligue du Midi – n’avaient comme unique fonction en présentant des listes aux dernières régionales que de prendre quelques pourcents au FN et ainsi de lui faire perdre des sièges. D’ou l’apparition du néologisme « extrême droite sarkocompatible » pour désigner ceux qui se sont prêtés à cette manœuvre.

    Alors, sachant cela, il ne faut pas rêver, la possibilité que les cadres de ces groupes dissidents puissent réintégrer le FN est à court ou moyen terme est nulle.

    Quelles sont les perspectives du FN actuellement ?

    Actuellement, selon les sondages les plus récents, si une élection présidentielle devait se tenir dimanche prochain, Marine Le Pen arriverait en troisième position, après Nicolas Sarkozy et le candidat socialiste.

    Certains analystes estiment qu’en 2012, il n’est pas impossible que, si le camp de la droite libérale se divise plus que de raison, l’on soit face à un cas de figure où l’on verrait Marine Le Pen figurer au second tour comme challenger du candidat socialiste.

    Comme en France les législatives suivent immédiatement les présidentielles, si Marine Le Pen est au second tour, on peut tabler sur un repositionnement électoral total du FN. Même si elle n’est qu’en troisième position, l’avenir électoral du FN devrait nettement s’améliorer.

    Cela dit, les élections auront lieu dans presque deux ans et beaucoup de choses peuvent changer d’ici là, pour le meilleur comme pour le pire, et je crois qu’il ne faut pas sous-estimer la capacité qu’à le système libéral à se défendre.

    Il existe des sensibilités qui se déclarent nationalistes tout en soutenant, de manière plus ou moins ouverte, une alliance avec les USA et l'État d'Israël. A vos yeux, est-ce une nouvelle tendance ou est-ce une gigantesque manipulation ?

    Il y a incontestablement, au niveau européen, chez certains courants sionistes de droite, étroitement liés à des réseaux transatlantiques libéraux et néo-conservateurs, une volonté de créer en Europe une droite populiste acceptable, en ce sens qu’elle ne contesterait pas le libéralisme, qu’elle accepterait le schéma du choc des civilisations et qu’elle considérerait l’entité sioniste comme une base avancée de la civilisation occidentale.

    On voit cela se mettre en place dans la plupart des pays, que ce soit avec le Vlaams Belang en Belgique, l’English Defense League en Grande Bretagne, le Bloc identitaire en France, Pro-Deutschland en Allemagne, Gert Wilders en Hollande, etc.

    Est-ce une manipulation comme vous le supposez ? Il y a sans doute un peu de cela, beaucoup de naïveté politique chez certains aussi et une bonne dose de vénalité chez les cadres qui chapeautent tout cela.

    En matière d'immigration, l'Espagne ressemble chaque jour un peu plus à la France. Pensez-vous que notre pays risque de connaître comme le vôtre des émeutes et de la criminalité du fait de jeunes issus de l'immigration ?

    Quels que soient les pays touchés, l’immigration de masse crée des problèmes récurrents. Donc soyez sans crainte, vous connaîtrez des situations identiques ou similaires à celles que nous connaissons en France.

    Le seul conseil politique que je peux vous donner sur ce point est de ne pas vous tromper d’ennemi et de bien désigner celui-ci à votre peuple. L’ennemi, ce n’est pas l’étranger, ce n’est pas celui qui est issu d’une autre race ou d’une autre religion, mais c’est celui qui fait venir les immigrés, qui organise pour son plus grand profit ces migrations. En France c’est le grand patronat qui grâce à la population immigrée a maintenu un taux de chômage important et brisé la combativité des syndicats, donc a pu maintenir les salaires bas et ses profits élevés. Tout me laisse à penser qu’il doit en être de même en Espagne…

    Après cela vous pouvez tirer le fil, montrer comment on est face à une nouvelle traite négrière et comment les partis de gauche et les groupuscules d’extrême gauche, par leurs actions en faveur de l’immigration, se font les alliés objectifs du capitalisme libéral le plus sordide.

    Et la crise… Est-il possible que dans les années à venir le système économique occidental explose ?

    Ce n’est pas totalement exclu et des situations à l’argentine ou à la grecque puissent toucher demain d’autres pays occidentaux.

    Si les États sont touchés les uns après les autres de manière pas trop rapprochée, cela sera sans doute gérable par le système mondial. C’est uniquement si une crise grave touche plusieurs pays majeurs en même temps que la situation peut devenir explosive car il ne sera alors plus possible de se contenter de colmater les fuites et de mettre des rustines.

    Sans vouloir prôner une politique du pire, si cela advenait, il se pourrait bien que ce soit assez favorable aux divers mouvement nationaux d’Europe, à condition qu’ils sachent faire le choix du peuple et non pas celui de la défense des nantis comme l’a fait récemment le Laos en Grèce.

    Croyez-vous que le centre des décisions du monde se déplace vers l'Orient ? La Chine et l'Inde sont-elles les superpuissances de demain ?

    Je crois que ceci s’est déjà en grand partie réalisé. Nous ne le percevons pas encore clairement mais le rôle mondial de la Chine, du Brésil, de l’Inde, voire de puissances plus secondaires comme la Turquie ou l’Iran, ne sont plus du tout les mêmes qu’il y a dix ans.

    Nous avons connu un monde bipolaire, puis un monde unipolaire, il va nous falloir nous habituer à vivre dans un monde multipolaire…

    Cela ne serait pas un mal si l’Europe avait une consistance géopolitique ou si certaines de nos vieilles nations d’Europe jouaient encore leur rôle international. Mais ce n’est nullement le cas. Alors comme les choses sont parties nous risquons bien après avoir été des dominants d’être demain des dominés.

    Vous avez toujours prôné un nationalisme-révolutionnaire européen. Est-ce que la nation européenne est pour vous une idée qui s'éloigne ou qui se rapproche ?

    Il me semble que l’Europe qui s’organise à Bruxelles nous éloigne chaque jour un peu plus de l’Europe à laquelle nous avons rêvé. J’ai espéré, durant une période, que le diable porterait pierre et qu’une Europe puissance pourrait naître de l’Union européenne.

    En fait, il n’en a rien été et à la place de l’Europe puissance on a un grand marché commun souple avec les multinationales, dur avec les peuples et de plus géopolitiquement impuissant par trop d’expansion et par trop de divisions.

    Quand nous avions une petite Europe, quand nous n’étions que neuf, voire douze, on pouvait avoir de l’espoir dans l’Union Européenne, dans le fait qu’elle deviennent une alternative. La « grande » Europe que nous connaissons maintenant, qui regroupe actuellement vingt-sept États et qui n’a pas fini de croître, est de moins en moins gouvernable et de plus en plus ouverte aux influences américaines. Ce n’est plus une construction géopolitique c’est simplement une construction économique.

    Dans le même temps qu’elle croît en taille, cette Europe se divise sur des bases qui ne sont plus nationales mais régionales voire ethniques. Bien sûr, défendre les identités locales est un engagement louable avec lequel nous sommes tous d’accord. Mais il y a aussi un risque d’hétérotélie, de dérives perverses, qui, au final, aboutit à favoriser la landerisation de l’Europe et son affaiblissement. Et, c’est, malheureusement, dans cette optique qu’agissent les divers groupes identitaires actifs au niveau européen.

    Leur l’Europe aux cent drapeaux c’est une Europe aux cent Kossovo…

    C’est une Europe où toute solidarité disparaît, où l’on arrive à des prises de position odieuses et grotesque comme celle de ce dirigeant identitaire breton qui déclarait récemment qu’en Bretagne, il ne voyait pas de différence entre un immigré français et un immigré africain !

    C’est aussi une Europe encore plus divisée qu’elle ne l’est actuellement, donc dont les composantes les plus faibles sont encore plus manipulables, et en définitive c’est une Europe totalement impuissante. Une Europe que l’on pourrait comparer à l’Allemagne d’après le traité de Westphalie, divisée en 350 États, qui pendant plus de 200 ans regarda l’Histoire être écrite par d’autres.

    Quand je vois que ceux qui prônent ce démembrement de notre pays et de l’Europe osent dans le même temps, au mépris de toute réalité géopolitique, faire campagne sur le thème de l’Europe puissance, je ne peux que m’interroger sur leur intelligence ou leur sincérité.

    Est-il encore possible de mobiliser les Français ou les Espagnols pour défendre leur identité ? Ou est-ce que l'américanisation des individus est telle que cette idée ne soulève plus d'écho ?

    La France est sans doute un des pays d’Europe où l’antiaméricanisme a été le plus constant et le plus partagé par une partie importante du monde politique de droite comme de gauche. C’est beaucoup moins vrai maintenant. Mais alors que l’antiaméricanisme du Parti communiste et des gaullistes a quasiment disparu il reste cependant fort chez ceux qui se reconnaissent dans le Front national et dans certaines de ses marges radicales.

    Cela fait que l’Américanisation de la France, bien que réelle, n’est ni totale ni très profonde. Donc des sursauts identitaires et patriotes sont envisageables.

    Les populations immigrées qui séjournent en France et qui, dès la deuxième génération, sont quasiment dépourvues de toutes racines identitaires sont incontestablement plus facilement américanisables que les Français de souche, et au final plus américanisées. D’ailleurs, le Département d’État l’a très bien compris et l’ambassade yankee à Paris mène de nombreuses actions de propagandes en direction des « élites » issues de l’immigration.

    Le péril auquel nous sommes confrontés, en France, est donc particulier : c’est l’américanisation par l’immigration.

    Vous avez assisté à toutes les Journées de la dissidence qui se sont déroulées à Madrid depuis 2006. Qu'en avez-vous pensé ?

    La variété, la richesse et la qualité de ces journées m’a toujours surpris et réjoui.

    En France, depuis que le GRECE a cessé d’organiser ses colloques, auxquels vos Journées de la dissidence ressemblent beaucoup, nous n’avons rien de similaire. Aucune organisation française de la mouvance nationaliste au sens large n’est capable comme vous de développer un front culturel en parallèle à un front politique.

    Avez-vous quelque chose à ajouter ?

    Je me contenterai seulement de proposer trois citations à la méditation de vos lecteurs… Charles Maurras : « En politique le désespoir est une bêtise absolue », Johann Wolfgang Goethe : « Au commencement était l’action », Guillaume d’Orange : « Où il y a une volonté, il y a un chemin ».

    Christian Bouchet
    VOXNR - 04/09/10

  • Bravo! Trois bonnes réponses!

    Il s'agissait de Jeanne Bécu, comtesse du Barry. Elle était née le 19 août 1743 à Vaucouleurs et fut guillotinée sous la Terreur le 8 décembre 1793.

    Elle a été la dernière favorite de Louis XV.

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Madame_du_Barry

    Ce portrait a été peint en 1781 par Elisabeth Vigée-Lebrun.

    Félicitations et merci à tous ceux qui ont joué!

     

     

     

     

  • La banque suisse UBS retire une publicité mentionnant Le Corbusier, accusé d'antisémitisme

    Le Corbusier - Charles Edouard Jeanneret 1961.jpg

    Charles-Edouard Jeanneret, dit Le Corbusier, en 1961

    Biographie http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Corbusier

    "L'intention de notre publicité est de communiquer un message à nos clients et nous voulons éviter que ce message soit affaibli par une controverse concernant Le Corbusier", a indiqué la porte-parole de la première banque helvétique dans une déclaration écrite transmise à l'AFP.

    "Pour cette raison, nous n'allons plus utiliser les images de Le Corbusier dans notre campagne publicitaire", a-t-elle ajouté.

    L'établissement zurichois, l'un des plus touchés dans le monde par la crise financière, a lancé fin août une importante campagne publicitaire internationale pour redorer son image et regagner la confiance de ses clients.

    L'image de Le Corbusier, dont l'oeuvre est considérée comme étant une des bases de l'architecture moderne et dont l'effigie orne les billets de banque de 10 francs suisses depuis 1997, devait être utilisée dans ce cadre.

    Mais des révélations dans la presse suisse sur l'architecte, de son vrai nom Charles-Edouard Jeanneret, qui a été accusé d'antisémitisme et d'admirer le dictateur nazi Adolf Hitler, ont amené la banque à revoir sa campagne publicitaire.

    "Le Corbusier était un théoricien radical et un antisémite violent", a affirmé Pierre Frey, professeur d'histoire de l'architecture à l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne, cité par le journal Sonntagszeitung.

    L'architecte aurait, "sans coup férir, construit pour Hitler", a-t-il ajouté.

    Son homologue Stanislaus von Moss, ancien professeur d'histoire de l'art à l'université de Zurich, a quant à lui révélé que les chercheurs avaient décelé dans la correspondance prolifique de Le Corbusier, décédé en 1965, "des dérapages antisémites sans équivoque", selon le journal Tages-Anzeiger.

    AFP. 29/09/10

     

  • 16 - Qui est-ce?

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  • Le lapsus de Xavier Bertrand, une photo grotesque...

    Lapsus X Bertrand.JPG

    (Cliquez sur la photo)

    Cette photo a été prise le 9 janvier 2007 en compagnie d'Ophélie Winter, lors d'une campagne anti-tabac.  Xavier Bertrand fait un "test de souffle".

  • Besson avoue!

    Le ministre de l’Immigration et de l’Identité nationale Éric Besson a déclaré ce matin sur France Inter que le droit d’asile coûtait plus de 315 millions d’euros par an à la France.

    « Les Français doivent savoir que l’asile, c’est plus de la moitié du budget de mon ministère, sur 630 millions d’euros, l’asile, ça représente 315 millions d’euros sans même tenir compte de ce qu’on appelle l’aide médicale d’Etat », a déclaré le ministre.

    « La générosité française a un coût et la France est la plus généreuse en Europe, la première en Europe et la deuxième dans le monde après les Etats-Unis », s’est-il vanté.

    Éric Besson a aussi précisé le coût d’une reconduite à la frontière, « de l’ordre de 12.000 euros par personne ». « Pourquoi, parce que la France a le droit sur les citoyens en situation irrégulière le plus protecteur en Europe et que nous multiplions les garanties », a-t-il expliqué.

    NPI. 29/09/10

  • VIDEO Marine Le Pen répond à Elkabbach sur Europe 1

    http://www.dailymotion.com/video/xf006j_terrorisme-quot-il-faut-agir-en-amo_news

    NPI - 29/09/10

  • La précarité grandissante des personnes âgées inquiète de plus en plus les associations

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    "Notre inquiétude est toujours là", témoigne Jean-François Serres, secrétaire général des Petits frères des pauvres, à l'initiative de l'opération "Les fleurs de la fraternité" pour attirer l'attention sur la solitude et la pauvreté des personnes âgées.

    Le collectif Alerte, qui réunit des ONG et associations comme les Petits frères des pauvres, ATD Quart-Monde ou Emmaüs, s'était alarmé au printemps de la hausse du nombre de personnes âgées venant demander aide et nourriture dans les permanences.

    Près d'un million de personnes de plus de 65 ans vivent sous le seuil de pauvreté (950 euros en 2008).

    Certains professionnels évoquent même des personnes âgées obligées de chercher des petits boulots pour joindre les deux bouts.

    A l'approche de l'hiver, "rien n'a changé", constate Olivier Brès, président d'Alerte, qui rappelle régulièrement que le minimum vieillesse, 700 euros mensuels maximum touchés par 600.000 personnes, est inférieur au seuil de pauvreté (950 euros en 2008).

    "Les conditions sont réunies pour que l'on voie apparaître dans les années qui viennent un nombre vraiment plus important de situations dramatiques", ajoute M. Serres, constatant "la corrélation entre des situations d'isolement dont sont victimes les personnes âgées et leur précarisation".

    Selon une étude de la Fondation de France, les plus de 75 ans sont les plus touchés par la solitude : 15% d'entre eux n'ont aucun lien social ou familial.

    Pourtant, les personnes âgées ne sont pas les plus pauvres des Français : en 2008, le seuil de pauvreté des plus de 65 ans (10,3%) est même inférieur à celui de la population générale (13%), selon les derniers chiffres de l'Insee publiés mardi, assez stables par rapport à 2007.

    Mais pour Jean-François Serres, l'arbre cache la forêt.

    "Même s'il y a un nombre important de personnes âgées qui ont des situations correctes, on trouve des situations beaucoup plus dramatiques que celles que l'on pourrait imaginer en regardant les chiffres" de l'Insee, estime-t-il.

    Les Petits frères des pauvres observent en particulier une présence croissante d'hommes de 55-65 ans, qui "entrent dans une spirale descendante après avoir perdu leur emploi, leur logement", mais aussi de femmes de plus de 75 ans qui ont de toutes petites retraites.

    L'Insee confirme d'ailleurs ces fortes disparités.

    "Plus on est âgé, plus le taux de pauvreté augmente", explique Magda Tomasini, de l'Insee. Ainsi, si le taux de pauvreté baisse à partir de 55 ans (9,5% environ) --quand les enfants quittent la maison-- il remonte progressivement ensuite.

    Ce sont alors les femmes qui sont de loin les plus touchées: 15,1% des femmes de plus de 75 ans (13,4% en 2007) vivent avec moins de 950 euros par mois contre 8,8% des hommes (stable).

    "Cela correspond aux générations les plus anciennes de femmes qui n'ont pas cotisé assez et ont de petites retraites", explique encore Mme Tomasini, et "certaines veuves ne vivent qu'avec la pension de réversion de leur mari".

    AFP. 29/09/10

  • Budget 2011: austérité, rigueur et hausse d'impôts! Merci, Sarkozy!

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    Luc Chatel

    Le gouvernement a présenté mercredi un budget 2011 d'austérité pour engager la France dans un effort sans précédent de réduction de ses déficits record, au prix de coupes dans les dépenses publiques mais aussi de hausses d'impôts.

    Elevé avant la crise, le déficit public (Etat, Sécurité sociale, collectivités locales) de la France a explosé avec la récession et est attendu au niveau sans précédent de 7,7% du produit intérieur brut (PIB) cette année.

    "Nous allons entreprendre une réduction historique", a affirmé mercredi le ministre du Budget, François Baroin, qui a présenté le projet de loi de finances (PLF) en Conseil des ministres. Objectif "intangible": réduire le déficit à 6% en 2011, un effort "jamais réalisé depuis 50 ans".

    Sous la pression de Bruxelles et des marchés, Paris entend ensuite le ramener en 2013 à 3% du PIB, plafond fixé par les traités européens, puis 2% en 2014.

    La présentation du budget a coïncidé mercredi avec de nouvelles propositions de la Commission européenne pour renforcer la discipline budgétaire, comprenant la possibilité d'amendes pour les pays de la zone euro trop dépensiers ou qui ne réduisent pas leur dette assez vite.

    Or la dette publique française devrait encore grimper, de 82,9% en 2010 à 86,2% en 2011. Un pic historique de 87,4% est attendu en 2012, avant un reflux.

    Pour redresser ses finances publiques, le gouvernement table sur la fin des mesures de relance et la reprise de l'activité. Il espère une croissance de 2% l'an prochain (après 1,5% en 2010), puis 2,5% par an à partir de 2012.

    L'exécutif a préparé les esprits, par petites touches, à la rigueur, terme honni que seul le Premier ministre, François Fillon, a assumé publiquement.

    En 2011, 7 milliards d'économies sont attendues grâce à la baisse des dépenses, qui s'élèveront au total à 286 milliards d'euros contre 319 cette année.

    Les dépenses de fonctionnement et d'intervention seront rognées de 5%. Les collectivités locales subiront pendant trois ans le gel des dotations de l'Etat. Le non remplacement d'un départ à la retraite sur deux dans la fonction publique continuera, avec à la clé 31.638 postes supprimés en 2011.

    Côté recettes, le gouvernement attend un total net de 271 milliards d'euros. La réduction des niches fiscales et sociales, ces exonérations qui amputent chaque année les finances publiques de 115 milliards d'euros, devrait rapporter 9,4 milliards l'an prochain et 2,1 milliards de plus en 2012.

    Le gouvernement a également annoncé mercredi un nouveau coup de rabot de 3 milliards par an en 2013 et 2014, sans préciser sur quelles niches.

    "Il n'y a pas d'augmentation d'impôts", a soutenu François Baroin mercredi après une audition à l'Assemblée. "Les niches fiscales, c'est une dépense de l'Etat", a-t-il fait valoir. Mais pour ceux qui bénéficiaient de ces avantages, la mesure équivaut à des hausses d'impôts.

    Avant même sa présentation officielle, la première secrétaire du PS, Martine Aubry, a dénoncé "un budget qui augmente les impôts, donc un vrai plan de rigueur".

    Le taux des prélèvements obligatoires, que Nicolas Sarkozy avait promis de réduire de quatre points, grimpera de façon continue sur les années à venir avec un pic de 43,9% en 2014, correspondant à son niveau de 2007.

    En 2011, les hausses d'impôts ciblées concerneront notamment les complémentaires santé, la facture des "box" internet, l'immobilier ou les mesures en faveur du développement durable, avec un effort assumé, selon Bercy, à 60% par les entreprises, 40% par les ménages.

    "C'est un budget responsable et ambitieux que nous mettons en place", a estimé la ministre de l'Economie, Christine Lagarde.

    Ségolène Royal (PS) a de son côté dénoncé un projet de budget "à la fois injuste, insuffisant, et anti-écologique".

    AFP. 29/09/10

     

     

     

     

     

  • Bravo! C'était...

    le grand sculpteur néo-classique allemand Arno Breker (1900-1991) ! 

    Pour l'instant, je n'ai pour bonne réponse que celle d'Abad, à qui je dis bravo!

    Et merci d'avoir participé!

     

     

     

     

  • Un grand bravo...

    à ceux qui ont répondu juste!

    12 - Claude Galien (vers 130- 201 ou 216 après J.-C.)

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Galien

    14 - Joseph Arthur de Gobineau (dit le comte de Gobineau) - 1816-1882

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph_Arthur_de_Gobineau#.C5.92uvre_litt.C3.A9raire

    Et merci à tous ceux qui ont participé à Qui est-ce! 

     

  • 15 - Qui est-ce?

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  • Ils ne savaient pas qu'ils étaient juifs!

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    Capture d'écran CNN - (Cliquez sur la photo)

    Au milieu des années 90, Pawel et Ola, un couple de skinheads de Varsovie, découvrent qu'ils sont juifs. Plus de dix ans après, ils ont totalement embrassé cette nouvelle religion. CNN les a rencontrés et rapporte les étapes qu'ils ont traversées.

    «La première chose à laquelle j'ai pensé, c'est qu'est-ce que j'allais bien pouvoir dire aux gens ?». Pawel se souvient encore avec émotion de ce jour où, sa femme et lui, skinheads depuis des années, ont découvert leurs origines : eux, les nationalistes, persuadés de la suprématie blanche, étaient en réalité... juifs. La chaîne américaine CNN a diffusé lundi soir un documentaire où elle raconte quelles étapes ces deux jeunes ont traversé dans leur quête de leur identité : étonnement, colère, refus, et enfin...acceptation.

    La révélation éclate à Varsovie au milieu des années 1990. Pawel, à peine la vingtaine, est marié à son amour de jeunesse, Ola. Ensemble, ils partagent les mêmes convictions : la Pologne doit appartenir aux «vrais Polonais». Exit donc les Noirs, les Arabes, les Juifs, ou toute autre «race» qui viendrait perturber cette suprématie. Depuis plusieurs années, ils sont engagés dans le mouvement skinhead. Pawel, régulièrement, «tabasse» avec ses amis, tous issus du même milieu.

    Mais Ola, un jour, se remémore une conversation qu'elle a eue avec sa mère alors qu'elle était enfant. Sa mère lui parle de ses racines, prononce le mot «juive». Mais Olga, qui n'a que 13 ans, ne prête guère attention à ces propos. «Cela ne m'intéressait pas, cela m'est sorti de la tête», se souvient-elle dans le documentaire que lui a consacré CNN.

     

    «Je détestais la personne que je voyais dans la glace»

     

    Pourtant, ce jour-là, elle s'en souvient. Inquiète, elle décide de se rendre à l'Institut d'histoire juive de Varsovie, qui compte plus de dix siècles d'archives. Et rapidement, elle trouve des réponses à ces questions : elle est juive. Lui vient alors l'idée de remonter les origines de son époux. Et là encore, même constat : tout comme elle, Pawel est juif.

    «Je ne savais pas comment lui dire. Je l'aimais, qu'il soit punk ou skinhead, qu'il frappe des gens ou non. A l'époque, ce mouvement était très actif en Pologne», se souvient Ola. Une fois de retour à la maison, Ola raconte tout à Pawel, qui s'empresse de se rendre chez ses parents qui lui confirment qu'il a bien des origines juives. Le secret familial est dévoilé.

    «C'est difficile de décrire ce que j'ai ressenti quand j'ai découvert que j'étais juif, raconte Pawel. J'étais en colère, triste, effrayé, incertain... Je ne pouvais pas me regarder dans une glace. J'y voyais un Juif. Je détestais la personne que je voyais».

    Pour en savoir plus, Pawel décide de rendre visite à Michael Schudrich, grand rabbin de Pologne. «Je lui ai dis 'écoutez, on me dit que je suis juif, j'ai ce document dans la main, mon père et ma mère m'ont dit des choses. Qui est ce Juif ? Qu'est-ce que cela signifie ? Aidez-moi, ou autrement, je vais devenir fou».

     

    Très engagés dans la communauté juive

     

    Au fil des années, le couple se lie d'amitié avec le rabbin, qu'il considère aujourd'hui comme un mentor, et embrassent leur nouvelle religion. Pawel, 33 ans désormais, revient sur son parcours : «Je ne dis pas que je n'ai pas de regrets. Je suis désolé pour les gens que j'ai pu tabasser. Mais je ne m'en veux pas. En revanche, ceux que j'ai blessé peuvent m'en vouloir».

    Aujourd'hui, Pawel et Ola sont des membres actifs de la communauté juive varsovite. Pawel suit une formation pour travailler dans un abattoir où la tradition casher est respectée. Ola, de son côté, travaille dans la cuisine d'une synagogue.

    «Le fait qu'ils aient été skinheads ne fait en fait qu'accroître le respect que j'éprouve pour eux, explique le rabbin Michael Schudrich. Ils ont compris que ce n'était pas le bon chemin, ils ont accepté, plutôt que de la fuir, l'idée de faire partie de ces gens qu'ils avaient l'habitude de détester», raconte-t-il. Avant de conclure : «Où ils en sont aujourd'hui n'a rien à voir à ce qu'ils étaient dix ans auparavant. L'être humain a cette capacité extraordinaire de pouvoir évoluer. Et parfois, pour devenir quelque chose d'encore meilleur».

    Le Figaro - 28/09/10

     

     

     

     

  • 14 - Qui est-ce?

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  • Et si la CPAM avait un excédent de 9 milliards d'euros?

    Savez-vous que les sommes suivantes, destinées à la Sécu, ne lui sont pas reversées :

    • Une partie des taxes sur le tabac : 7,8 Milliards
    • Une partie des taxes sur l’alcool : 3,5 milliards
    • Une partie des primes d’assurances automobiles : 1,6 milliards
    • La taxe sur les industries polluantes : 1,2 milliards
    • La part de TVA : 2 milliards
    • Retard de paiement à la Sécu pour les contrats aidés : 2,1 milliards
    • Retard de paiement par les entreprises : 1,9 milliards
    En faisant une bête addition, on arrive au chiffre de 20 milliards d’euros.
    Et si ces chiffres étaient bien issus du rapport de la Cour des comptes consultable sur le site de la Sécu ?

    Conclusion :

    Si chacune des institutions reverse ce qu’elles doivent chaque année, les prétendus 11 milliards de trou seraient aujourd’hui 9 milliards d’excédent ! ?

    A qui profite ce tour ?

    En premier chef, l’Etat qui voit ainsi un moyen d’introduire dans notre conscience un impôt justifié. Dans un deuxième temps, les mutuelles, et donc le monde des finances - encore lui.
     
    Qui va arrêter ce jeu de massacre ?
     
    Le vote semble être le seul moyen à notre disposition - du moins c’est ce que l’on veut nous faire penser - pour changer cela.
    AGORA VOX - 28/09/10