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  • Pour les minorités ethniques et religieuses, l'Irak, c'était mieux avant...

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    Dans son terrible livre Ces chrétiens qu’on assassine, René Guitton intitule le chapitre qu’il consacre à l’Irak « Silence, on tue ». Rendant compte d’un séjour récent dans ce pays, il y relate ce cri du cœur d’un catholique chaldéen de Mossoul : « On peut tout dire de Saddam Hussein, mais il était notre protecteur, et, tant qu’il était au pouvoir, nous avions la certitude de continuer à vivre dans ce pays. Nous étions alors heureux ! Nul n’aurait osé s’en prendre à nos biens et à nos églises. » Et René Guitton de conclure : « Pour de nombreux chrétiens, le règne de Saddam Hussein passe désormais pour avoir été une sorte d’âge d’or mythique, dont ils regrettent la disparition. »

    La formulation est exacte mais elle est incomplète : en effet, en Irak, ce ne sont pas seulement les chrétiens, mais toutes les minorités - religieuses ou ethniques, et Dieu sais si le pays en compte, des mandéens aux shabaks , en passant par les yézides, les yarsans,les Turkmènes, les Circassiens, etc. – qui regrettent les années 1968 à 2003 où le parti Baath était au pouvoir.

    Cela s’explique fort bien quand on sait que, dès son arrivée au pouvoir, le parti de Saddam Hussein avait fait voter une constitution qui dans son article 3 garantissait « les droits légitimes de toutes les minorités au sein de l’unité irakienne » et dans son article 19 précisait que « tous les citoyens sont égaux devant la loi, sans distinction de sexe, de religion, de langue, de race ou d’appartenance sociale. »

    De ce fait, les religions non musulmanes officiellement reconnues avaient le droit appréciable d’ester en justice et de gérer librement leurs biens. Mieux encore, certaines d’entre elles étaient aussi considérées comme des « nationalités » et bénéficiaient donc d’avantages qui leur permettaient de préserver leur culture et leur langue.

    Les chrétiens, tout particulièrement fidèles au régime, aimaient alors à rappeler que le parti Baath avait été fondé par un des leurs, le syrien Michel Aflak, et ils étaient fiers que l’interlocuteur privilégié de tous les grands de la planète, Tarek Aziz, soit lui aussi un membre de leur confession.

    La chute de Saddam Hussein, suite à l’intervention de l’US Army en 2003, « s’est traduite, écrit René Guitton, par une aggravation sans précédent de la situation des minorités ». Le Conseil intérimaire de gouvernement, hâtivement formé en mars 2003, ne comptait aucun de leurs représentants dans ses rangs et la nouvelle constitution du 24 octobre 2005, rédigée sous la supervision de conseiller venus de Washington, stipulait dans son article 2 : « On ne peut approuver aucune loi qui soit en contradiction avec les lois de l’islam. » Cela constituait un gigantesque recul par rapport à la constitution de 1973 et revenait, en clair, à légaliser la charia comme fondement de la législation irakienne. Monseigneur Louis Sako, archevêque chaldéen de Kirkouk, eut beau relever que cette constitution « rétablit la charia, donne aux femmes un statut mineur, rend impossible toute conversion de l’islam vers une autre religion et relègue les chrétiens au rang de minorité ethnique. » Les représenstant de la coalition occidentale, alors tout puissants à Bagdad, ne daignèrent pas, bien sûr, l’entendre.

    N’y aurait-il eu que cela, la situation aurait encore pu être considérée comme acceptable. Mais il s’y ajouta très vite les attentats, les enlèvements, les meurtres, du à une volonté avouée de certains courants musulmans d’éliminer des infidèles et, aux frontières du Kurdistan, toutes les manifestations incontestables d’une véritable épuration ethnique.

    Presque chaque jour des chrétiens de diverses obédiences, des yézides, des shabaks ou des mandéens sont assassinés. Si les chrétiens ont l’immense désavantage de partager, même si ce n’est que de très loin, la foi des « croisés », comme sont nommé les envahisseurs de 2003 et les actuels occupants, tous sont considérés comme des kefirs, des infidèles, contre qui la guerre sainte est licite. Or ceux qui la mènent ne sont pas des nationalistes, ni même souvent des irakiens, mais des réseaux wahhabites liés à l’Arabie Saoudite et financés par les revenus du pétroles. D’où leur impunité quasi totale car leurs commanditaires et leurs mentors sont des alliés fidèles des USA et de l’Occident…

    Quand à l’épuration ethnique, l’ONG Human Rights Watch, a relevé dans son rapport On vulnerable ground (En terrain vulnérable) du 10 novembre 2009, que le conflit entre les autorités régionales semi-autonomes du Kurdistan et le gouvernement central de Bagdad pour le contrôle du gouvernorat de Ninive, de son importante capitale Mossoul et de ses richesse pétrolières, était lourd de conséquences pour les minorités locales qui sont les « les premières victimes du conflit ». Cela car, moins aptes à se défendre et ne bénéficiant pas du soutien du gouvernement de Bagdad, elles subissent de fortes pressions de la part des milices kurdes pour qu’elles abandonnent leurs terres afin de modifier la composition ethnique des zones territoriales contestées. Des attentats réguliers sont la cause de nombreux départ. Ainsi la campagne systématique de meurtres et de violences ciblés qui fit, à la fin de l’année 2008, quarante morts parmi les chrétiens de Mossoul, provoqua l’exil de plus de 12.000 d'entre eux vers les camps de réfugiés de Jordanie.

    Or, là encore, le gouvernement kurde est un allié fidèle des USA et de l’Occident, ce qui de nouveau fait que ceux qui pourraient mettre le hola préfèrent détourner le regard plutôt que d’agir.

    Le mot de la fin, on peut le laisser à Yacoub, ce chrétien qui livre son témoignage à René Guitton dans Ces chrétiens qu’on assassine : « Bientôt l’Irak sera vidé de ses habitants chrétiens. Et le grand responsable en sera George Bush qui se prétendait bon chrétien. Ce que les musulmans ne sont pas parvenus à faire en des centaines d’années, éradiquer le christianisme d’Irak, lui est en train d’y parvenir. » Il convient juste d’étendre son propos à toutes les minorités d’Irak, celles-ci connaissent le martyre et sont en voie de disparition (il ne reste par exemple plus que 5000 mandéens sur leur terre ancestrale alors qu’ils étaient dix fois plus nombreux en 2003) par la faute d’un seul homme : celui qui déclencha l’apocalypse sur le berceau de l’humanité afin de tenter d’y imposer son projet de « remodelage du Grand Moyen Orient ».
    Lionel Placet
     
    1 - René Guitton, Ces chrétiens qu’on assassine, Flammarion, 2009.
    2 – Les mandéens sont des gnostiques se revendiquant de Jean le Baptiste et considérant Jésus comme un faux prophète.
    3 - Les yarsans ou Ahl-e Haqq sont une secte chiite hétérodoxe dont les membres sont tous d’ethnie kurde.
    5 – Parfois nommés « les adorateurs du Diable » les yézides vénèrent Malek Taous, l’ange-paon, que certains musulmans et chrétiens considèrent comme un démon.
    5 – Les shabaks pratiquent une religion syncrétiste contenant des éléments de culte musulmans, païens et chrétiens.
     

    VOXNR - 21/09/10

  • La souffrance et la gloire

    Philippe Croizon, amputé des quatre membres, a réussi l’exploit de traverser la Manche à la nage. Durant deux ans, a-t-il affirmé, il en a « chié », il en a « bavé ». Chapeau bas ! Pour réussir un tel exploit, il faut non seulement une force de caractère hors du commun, mais aussi une bonne dose d’amour vital.

    Les médias n’ont pas manqué de saluer, comme il se doit, ce tour de force. Que notre homme soit un « accidenté de la vie » n’y est sans doute pas pour rien, nos journalistes étant friands de sensationnel, d’histoires édifiantes, d’apitoiements bien humides et de sourires faussement et pieusement attendris. La papelardise inonde les antennes.

    Seulement, nos Tartuffes ne manquent pas de rappeler que le mercredi 22 septembre aura lieu la journée contre la souffrance à l’école. Cette dernière est, voyez-vous, devenue un enfer. En effet, on est censé y travailler ! Résoudre des équations, rédiger des phrases correctes, comprendre un document historique, simplement se tenir comme il faut, tout cela, qui était apparemment admis comme allant de soi depuis des siècles, voire des millénaires, est devenu la grosse pierre que portent nos malheureux Sisyphes à la tête plus ou moins blonde. Chaque jour, pour une grande partie d’entre eux, est devenu la répétition du bagne. Un Cayenne scolaire, scandale pour les uns, réjouissance pour les responsables (il faut des responsables à l’enfer !), les profs, sans aucun doute, poussés par leur sadisme atavique (lisez saint Augustin !).

    Bref, nos enfants en « chient », ils en « bavent » ! Les pauvres… Voyez-vous, quand ils sortiront du système, ils trouveront enfin la paix du corps, de l’âme, la béatitude dans le travail. Ils occuperont facilement un emploi, sans chercher, un job peinard, avec un patron tout gentil, bien doux, et avec des objectifs bien humains. Et puis, dans les familles, ça baigne toujours, sans compter les camaros, qui sont à tous coups sympas ; et les gens, dans la rue, dans les quartiers, les cités, sont d’ailleurs prêts à se sacrifier pour tous. La fraternité, vous dis-je. Il n’y a donc que l’école, cet antre obscur, ce cul de basse fosse, ce cloaque humiliant, l’un des cercles dantesques où patauge une partie de son existence la pauvre humanité déchue, qui détonne en ce bas monde.

    Heureusement pour elle intervient le preux pédagogue, le génial gentil animateur, qui va vous transformer tout ça en parc d’attraction, en scolasland, en force de la joie ! Les maths, le français, les langues deviendront des prétextes à orgasmes, des pièges à extases, des pourvoyeurs de trips, à y revenir sans cesse, sous peine de manque. On interdira même les élèves de faire du rab. On mettra des gardiens pour leur en condamner l’entrée, tellement ils voudront retrouver leurs sucreries.

    A force de vider l’enseignement de sa substance, d’alléger les tâches, d’amoindrir les exigences, de rapetisser les intelligences, on y arrivera bien. L’effort étant banni en ces lieux, le plaisir y régnera. Ou l’ennui, à coup sûr. Mais nul n’y traversera aucun fleuve, aucun bras de mer, et la vue de l’Océan rendra mal à l’aise, au lieu de susciter l’envie du grand large.
    Claude Bourrinet
     
     
    VOXNR - 21/09/10

  • 3 - Qui est-ce?

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  • Une profanation tous les deux jours en France

    Les cimetières et lieux de culte catholiques demeurent les plus visés. 

    Croix renversées et souillées de symboles nazis au sanctuaire dédié à la Vierge Marie à Saint-Loup (Jura), tombes et chapelle vandalisée au cimetière d'Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais), statues arrachées dans l'église Saint-Géry de Valenciennes (Nord), lustres réduits en miettes et chemin de croix incendié à Saint-Pierre de Pouan-les-Vallées (Aube), classé et datant du XIIIe siècle… Dans l'indifférence, la France est le théâtre d'une profanation tous les deux jours. Selon une note de la direction générale de la gendarmerie nationale, que s'est procurée Le Figaro, pas moins de 184 dégradations de sépultures ont été recensées l'année dernière, soit à peine dix-neuf de moins qu'en 2008.

    Depuis 2005, un lieu sacré est violé tous les deux jours. «Les faits perpétrés dans les cimetières sont pour l'essentiel des dégradations de stèles, d'ornementations et des inscriptions» , note le rapport, qui précise que les profanations recensées par les gendarmes - qui couvrent 95 % du territoire - touchent «très majoritairement des tombes chrétiennes ou des églises ». Dans les campagnes et en zones périurbaines, quelque 122 cimetières communaux et 34 lieux de culte catholique et 18 monuments aux morts ont été visés en 2009. Pas moins de cinq violations de tombeaux, dont deux exhumations ont été à déplorer. «Les départements du Bas-Rhin (11 faits), la Somme (9 faits), l'Ille-et-Vilaine (7 faits) et enfin la Gironde, le Gard et les Vosges (6 faits) concentrent le plus grand nombre de profanations», précise le document, qui détaille ainsi une série de périodes à risques. Ainsi, les profanateurs passent plus volontiers à l'action le 30 avril qui est à la fois l'anniversaire d'Adolf Hitler et de la fondation de l'Église de Satan aux États-Unis. Des pics sont aussi observés le 31 octobre, fêtes d'Halloween et jour de l'An sataniste, mais aussi lors des dates des solstices et d'équinoxes. Plus globalement, 50 % des actes de vandalisme se produisent le week-end et sans témoin, ce qui rend les investigations difficiles. L'année dernière, les gendarmes ont cependant réussi à résoudre une cinquantaine d'affaires et à confondre 106 profanateurs présumés. En décryptant leur profil, la note de la DGGN révèle que 83 % d'entre eux sont des mineurs et que 79 % sont de sexe masculin. Certains n'ont reculé devant aucune limite, allant jusqu'à improviser le 18 juillet dernier un rodéo à scooter dans la nef moyenâgeuse de l'église d'Échillais, près de La Rochelle, où un Christ en croix du XVIIe siècle gisait au milieu du chœur, démantibulé.

     

    Un site créé en juin 2005 

     

    Le nombre des actes de vandalisme visant les lieux de culte a atteint une telle cote d'alerte qu'un site entier en recense l'étourdissante litanie. Il est animé par le comité Indignations, créé en juin 2005 au lendemain d'une parodie de mariage homosexuel dans la cathédrale Notre-Dame de Paris. Le simulacre, ressenti comme «blessant» par les fidèles, avait été à l'origine d'une pétition recueillant 27.000 signatures. « D'une manière générale, les investigations ne permettent toujours pas de déterminer les motivations réelles des auteurs, concèdent les gendarmes. En effet, les éléments de preuves découverts engendrent parfois des confusions (exemple, des croix gammées accompagnant des tags satanistes).» «Les personnes interpellées indiquent la plupart du temps avoir agi sans motivation idéologique, par jeu, défi, mimétisme ou désœuvrement» , estime le rapport, qui rappelle que huit profanations sont imputables à des «individus isolés souffrant de troubles psychiatriques». Si deux faits sont imputables à des «adorateurs du démon», qualifiés de « minoritaires », les analystes du Bureau des affaires criminelles (BAC) notent que « sur la totalité des faits recensés en 2009, la commission d'actes à caractère sataniste (croix brisées ou renversées) est supposée dans de nombreux cas ». Enfin, la présence d'alcool est un «facteur important de passage à l'acte particulièrement chez les adolescents et les jeunes adultes ».

    Le Figaro - 22/09/10

  • Elle tue son bébé à coups de ciseaux: seulement 5 ans de prison!

    Une femme de 29 ans qui avait tué d'une vingtaine de coups de ciseaux son nouveau-né, après avoir caché sa grossesse à son mari, a été condamnée aujourd'hui à cinq ans de prison par la cour d'assises du Loiret. Sophie Abraham devra également faire l'objet d'un suivi socio-judiciaire pendant 10 ans. L'avocate générale Françoise Rémery avait requis quatre ans de prison et 15 ans de suivi.

    La jeune femme avait porté une vingtaine de coups de ciseaux à son nouveau-né, à travers un sac plastique, peu après son accouchement dans des toilettes le 13 novembre 2006 à Orléans. "Je vous laisse imaginer le martyre et la souffrance de ce petit être qui n'a vécu que quelques minutes", a souligné la magistrate.  L'avocate générale a écarté tout déni de grossesse de la part de la jeune femme. "Elle était consciente de la réalité de sa grossesse, de ses mensonges, de son désir de se débarrasser de l'enfant", a-t-elle fait valoir.

    Le défenseur de l'accusée, Me Bruno Césaréo, a pour sa part plaidé la maladie de sa cliente, hospitalisée dans un établissement psychiatrique depuis plusieurs mois, ce qui avait retardé son procès. "On ne comprend rien à ce dossier si on voit Sophie Abraham comme un monstre", a-t-il plaidé devant les jurés. "C'est un être qui souffre, envahi par le doute et par ce vide énorme à combler". "Réincarcérer Sophie Abraham c'est retarder le processus de guérison, c'est refuser de soigner et préférer punir", a-t-il ajouté. La jeune femme, qui comparaissait libre, n'a fait que quatre mois de détention provisoire.

    Le Figaro - 22/09/10

  • Il gifle son professeur en plein cours... Il mettait ses pieds sur la table...

    Un enseignant a été blessé mardi après avoir été frappé par un élève de 14 ans à Vitry-sur-Seine.

    Il n’a pas supporté la remarque de son professeur et l’a frappé. Un adolescent âgé de 14 ans et scolarisé dans le collège Jean-Perrin à Vitry-sur-Seine, dans le Val-de-Marne, s’en est pris violemment à l’un des enseignants. L’information a été dévoilée par le journal Le Parisien.

    Le professeur de mathématiques, âgé de 31 ans, a été frappé, en plein cours, de trois gifles et d'un coup de genou, après avoir été insulté, par un élève à qui il reprochait de parler en classe et de mettre ses pieds sur la table.

    L’homme assistait en tant que tuteur à un cours donné par un enseignant stagiaire. "La description des faits laisse penser à un acte très violent mais l'enseignant n'a été que très légèrement blessé", a précisé la source policière.

    L’équipe enseignante est sous le choc et a fait valoir son droit de retrait : l’établissement n’a pas ouvert ses portes de toute la journée de mercredi. Le professeur qui a été tabassé a déposé plainte. Il a obtenu un jour d'interruption temporaire de travail.

    Le collégien auteur des coups doit prochainement être entendu par la brigade des mineurs.

    Europe 1 - 22/09/10

  • Polémique sur l'exécution d'une femme en Virginie - Le président iranien réagit

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    Teresa Lewis, une femme blanche de 41 ans, sera exécutée jeudi en Virginie, pour avoir commandité les meurtres de son mari et du fils de celui-ci. Les abolitionnistes dénoncent un cas d'école en montrant l'injustice de la peine de mort.

    Aux Etats-Unis, où 60 condamnées patientent dans le couloir de la mort, contre 3 200 condamnés chez les hommes, l'exécution d'une femme est un fait rare.

    Seules 11 femmes ont été exécutées depuis le rétablissement de la peine capitale en 1976, pour 1 215 hommes.

     

    Empocher les assurances-vie

    Teresa Lewis a avoué avoir laissé ouverte, en octobre 2002, la porte de la caravane où elle vivait pour que deux complices, âgés de 19 et 22 ans, y pénétrent avant de tuer par balle son mari et le fils de celui-ci, un militaire âgé de 25 ans. L'objectif était d'empocher les assurances-vie des deux hommes.

    Teresa Lewis avait rencontré ses acolytes au supermarché, l'un d'eux étant devenu son amant, et elle avait encouragé sa fille de 16 ans à entamer une relation avec le plus jeune. Tous trois ont plaidé coupable du double meurtre. Les deux auteurs ont été condamnés à la prison à vie mais Teresa Lewis - qui avait renoncé à un procès en bonne et due forme - a été considérée par son juge comme l'instigatrice des meurtres, «la tête du serpent» selon ses termes, et envoyée à la mort.

    Les soutiens de cette mère de famille et grand-mère n'ont eu de cesse depuis de rappeler qu'avec un QI de 72, elle se situait à la frange de la débilité mentale, la rendant incapable de concevoir un tel plan.

    Son amant a avoué mais s'est suicidé

    Son amant, en revanche, qui voulait devenir tueur à gage, était doué d'une intelligence au-dessus de la moyenne et a avoué dans une lettre adressée en 2003 à une amie avoir pensé les meurtres. Elle était «exactement ce que je recherchais, une salope qui s'était mariée pour l'argent à qui j'allais faire facilement tourner la tête», avait-il écrit. L'homme s'est depuis suicidé en prison

    «La question n'est pas que Teresa Lewis est une femme et qu'elle devrait être traitée différemment, mais il serait extrêmement injuste que celle qui parmi les trois est la moins dangereuse pour la société, qui n'est pas davantage coupable que les autres et dont l'état mental appelle à la clémence, soit la seule à mourir pour ce crime», explique Richard Dieter, directeur du Centre d'information sur la peine de mort.

    La Cour suprême a rigoureusement interdit en 2002 l'exécution de condamnés présentant un retard mental. Mais le gouverneur conservateur de Virginie, Bob McDonnell, a de nouveau refusé mardi d'accorder sa grâce et le dernier recours de la condamnée a été rejeté également dans la journée par la Cour suprême des Etats-Unis.

    Le président iranien réagit

    Teresa Lewis «veut vivre mais elle est en paix avec elle-même, elle dit que quoi qu'il arrive, elle sera gagnante», a assuré son avocat James Racop.

    L'Etat de Virginie, le plus actif en terme d'exécutions aux Etats-Unis après le Texas depuis 30 ans, n'a pas mis à mort de femme depuis près d'un siècle. En 1912, Virginia Christian, une jeune Noire de 17 ans, était morte sur la chaise électrique.

    Le cas de Teresa Lewis a fait réagir le président iranien Mahmoud Ahmadinejad, qui a dénoncé lundi le «silence des médias» sur cette affaire, par contraste avec celle de l'Iranienne Sakineh Mohammadi-Ashtiani.

     Le cas de cette femme, condamnée à la lapidation dans une affaire mêlant adultères et participation au meurtre de son mari par l'un de ses amants, a soulevé une forte émotion en Europe et aux Etats-Unis.

    Le Parisien - 11/00/10

     

  • Flottille pour Gaza: il existe des preuves pour "appuyer" des poursuites contre Israël

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    Le commando israélien à l'abordage le 31 mai 2010

     Des "preuves claires" existent permettant d'"appuyer des poursuites" contre Israël en relation avec l'abordage fin mai d'une flottille en route pour Gaza, a estimé la mission d'enquête du Conseil des droits de l'homme de l'ONU dans un rapport publié mercredi.

    "Il y a des preuves claires permettant d'appuyer des poursuites pour les crimes suivants: homicide intentionnel, torture ou traitements inhumains, fait de causer intentionnellement de grandes souffrances ou des blessures graves", écrivent les experts dans le rapport.

    "Les auteurs des crimes les plus graves ayant été masqués ne peuvent pas être identifiés sans l'assistance des autorités israéliennes", soulignent-ils.

    Ils demandent ainsi au gouvernement d'Israël de coopérer pour permettre leur "identification en vue de poursuivre les coupables".

    Le Conseil des droits de l'homme a voté le 2 juin une résolution approuvant la mise en place d'une mission internationale indépendante destinée à examiner "les graves attaques menées par les forces israéliennes contre le convoi humanitaire de bateaux" le 31 mai, qui ont fait neuf morts parmi les passagers turcs et soulevé une vague de réprobations internationales.

    AFP. 22/09/10

     

  • Obama dévoile sa stratégie contre la pauvreté mondiale, l'ONU mobilise 40 milliards de dollars

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    Ces 40 milliards de dollars seront apportés par des gouvernements, des philanthropes et des groupes du secteur privé, un programme salué par les ONG.

    "Nous savons ce qui marche pour sauver la vie des femmes et des enfants, et nous savons que les femmes et les enfants sont un élément crucial pour atteindre les objectifs du millénaire pour le développement (OMD)", a déclaré le secrétaire général, au dernier jour du sommet de l'ONU sur ce sujet à New York.

    Ban Ki-moon a estimé que cette stratégie globale sauverait 16 millions de vies d'ici 2015.

    Diminuer la mortalité des femmes pendant la grossesse et au cours des naissances ainsi que les morts prématurées d'enfants de moins de cinq ans sont les deux objectifs qui progressent le plus lentement, parmi les huit OMD fondamentaux fixés en 2000 et dont la date-butoir est 2015.

    Selon l'ONU, dépenser pour les femmes et les enfants réduit la pauvreté, stimule la croissance économique, outre le fait qu'il s'agit d'un droit de l'homme fondamental.

    Des pays comme l'Afghanistan et la Zambie -- mais aussi l'Australie, la Grande-Bretagne, la Chine, la France, l'Allemagne, l'Inde, le Japon, la Russie et les Etats-Unis -- participent à cette initiative.

    Les fondations des hommes les plus riches du monde, Bill Gates (Etats-Unis) et Carlos Slim (Mexique), des ONG comme Amnesty International et des multinationales comme The Body Shop, LG Electronics et Pfizer font aussi partie des donateurs.

    Pour la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton, investir dans la santé des femmes et des enfants "mérite d'être en tête de notre ordre du jour en matière de développement".

    L'ONU précise dans un communiqué que l'initiative permettra de sauver plus de 15 millions d'enfants de moins de cinq ans entre 2011 et 2015, d'éviter 33 millions de grossesses non désirées et d'empêcher que 740.000 femmes meurent de complications liées à la grossesse et à la naissance.

    De son côté, M. Obama devait s'adresser devant le sommet dans l'après-midi mercredi et, selon les médias américains, annoncer une nouvelle politique américaine d'aide au développement.

    Cette politique consiste à sélectionner de façon plus rigoureuse un groupe de pays cibles pour les aider à devenir pendant la prochaine génération des économies émergentes, souligne le Washington Post dans son édition de mercredi.

    "Ce que nous voudrions faire est de nous concentrer sur un ensemble de pays et de régions et d'essayer de nous assurer que toutes nos ressources pour le développement sont destinées à ces pays de façon à maximiser la croissance économique", a souligné un responsable de haut rang, sous couvert d'anonymat.

    La nouvelle approche présente l'aide comme une pièce centrale des stratégies américaines de sécurité et économique, souligne le quotidien.

    Mais les Etats-Unis cherchent une nouvelle cohérence dans leur aide au développement qui est actuellement entre les mains de deux douzaines de départements fédéraux et d'agences.

    M. Obama, qui s'est engagé à associer plus étroitement les Etats-Unis aux huit OMD, dont le principal vise à réduire la pauvreté de moitié d'ici 2015, pouvait s'attendre à recevoir un bon accueil lors de son discours à l'ONU.

    AFP. 22/09/10

  • Trois Français enlevés après l'attaque de leur bateau au large du Nigeria

    VIDEO  http://www.2424actu.fr/actualite-internationale/pirates-a-l-assaut-d-un-bateau-francais-1440098

    AFP. 22/09/10

  • ONU: un curieux "incident" de traduction pour le discours d'Ahmadinejad

    Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a prononcé mardi un discours à l'ONU, dont la traduction n'était pas simultanée. Il s'est interrompu momentanément pour critiquer le travail des interprètes.
     
    Au deuxième jour du sommet sur les objectifs du millénaire pour le développement (OMD), les interprètes ont prétendu qu'ils lisaient un texte qui leur avait été donné à l'avance mais sans savoir s'il correspondait aux propos de M. Ahmadinejad en farsi.
     
    L'assemblée était à moitié vide, mais les délégations occidentales n'ont pas boycotté le discours comme elles l'avaient fait les années précédentes lors des sessions annuelles de l'Assemblée générale de l'ONU.
     
    Dans ce texte, qui a été distribué, M. Ahmadinejad, a prédit la fin prochaine du capitalisme et de "l'hégémonisme". 
      
     
    "Le capitalisme libéral et transnational a causé la souffrance d'innombrables femmes, hommes et enfants dans tant de pays", a précisé le président iranien.

    ALTER INFO - 22/09/10

  • Jacques Vassieux est mort

     Communiqué de Jean-Marie Le Pen, Président du Front National

    J’éprouve un grand chagrin à l’annonce de la mort de notre ami Jacques Vassieux.

    Jacques se battait depuis plus d’un an et demi contre le cancer avec un grand courage, tout en continuant jusqu’à la fin son combat militant.

    Adhérent depuis plus de 25 ans, il était membre du Comité Central, secrétaire départemental de Savoie et conseiller régional de Rhône Alpes. Je l’avais décoré, il y a déjà 15 ans, de la Flamme d’Honneur du Front National.

    Il y a trois semaines, malgré la douleur et la fatigue, il a tenu à être présent à notre Conseil national de Saint-Laurent-du-Var. Le Front National était, en effet, sa seconde famille. Il nous y a fait ses adieux.

    Pied noir et fier de l’être, patriote intransigeant au caractère entier, amoureux de la vie, sa chaleur et sa fidélité manqueront à chacun d’entre nous, notamment à moi pour qui l’attachement à Jacques était quasi-filial.

    L’amour et l’attention de son épouse, ainsi que la foi qu’il avait retrouvée ses derniers mois, l’ont aidé à supporter les tourments que lui causait la maladie.

    Que son épouse et leurs deux enfants reçoivent mes plus sincères et affectueuses condoléances et celles de ses camarades du Front National.

    NPI - 22/09/10

  • Irak: la difficile renaissance du Musée national, sept ans après son pillage

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    (Cliquez sur la photo)

    Sous Saddam Hussein, on y trouvait les plus belles collections au monde sur l'histoire du berceau de la civilisation. Mais, sept ans après l'invasion américaine, le Musée national irakien est encore loin d'avoir recouvré son lustre d'antan et ses trésors pillés. 

    Cette institution a officiellement rouvert en grande pompe en février 2009. Mais un an et demi plus tard, une étrange atmosphère règne dans les galeries vieillotes de l'imposant édifice en brique du centre de Bagdad. Car il est de nouveau fermé, cette fois pour cause de rénovation.

    "Nous devons réhabiliter les galeries, améliorer les mesures de sécurité, installer de nouveaux éclairages et de nouveaux systèmes d'air conditionné", énumère dans son bureau la directrice du musée, Amira Edan, la voix couverte par le ronflement d'un climatiseur d'un autre âge.

    Elle dit ignorer quand le grand public pourra de nouveau visiter les 24 salles de son établissement.

    La plus célèbre, celle qui exhibe les deux taureaux ailés de 38 tonnes et les fresques murales monumentales sur le règne de Sargon II (722-705 avant JC) issues de l'ancienne capitale assyrienne Dur-Sarrukin, est restée en l'état.

     Mais la plupart des autres galeries, plongées dans une demi-obscurité et une chaleur lourde, ne racontent plus Sumer, Babylone ou les Abbassides, car leurs oeuvres, vieilles pour certaines de 9.000 ans, ont fait place aux matériaux de construction.

    Ici, une statue oubliée du premier président irakien Abdelkarim Qassem (1914-1963) contemple des centaines de plaques de faux plafond encore empaquetées. Là, des ouvriers en pause grillent une cigarette assis sur des piédestaux.

    C'est un chaos d'un autre genre qui s'était abattu sur ces galeries en avril 2003 quand, quelques jours après la chute de Saddam Hussein, 15.000 pièces avaient été dérobées sous les yeux des forces américaines, s'ajoutant aux dizaines de milliers d'autres pillées depuis des décennies sur les 12.000 sites archéologiques officiellement répertoriés.

    Depuis 2003, le gouvernement annonce régulièrement le retour au pays d'antiquités récupérées aux quatre coins du monde après de longues odyssées.

    Le 7 septembre, le ministère des Affaires étrangères a ainsi reçu 500 pièces, dont plusieurs centaines de tablettes couvertes de caractères cunéiformes miraculeusement sauvées des ruines du World Trade Center après le 11 septembre 2001.

    "Nous avons récupéré plus de 5.000 objets provenant des collections du musée", indique Mme Edan. Ce maigre butin s'explique selon elle par "un manque de moyens humains et financiers".

    Le musée a beau compter une centaine d'employés, seuls trois "enquêteurs" pistent sur de vieux ordinateurs dans un bureau du premier étage la trace des objets volés, en épluchant sur internet les listes des collections privées et des ventes aux enchères du monde entier.

    "Quand nous repérons un objet d'Irak, nous avertissons la branche irakienne d'Interpol, qui alerte la police du pays concerné", explique leur responsable, Abbas Khoudeïr.

    Les procédures en justice sont ensuite longues, et le dossier de preuves doit être très solide.

    Mme Edan cite le cas de 21 tablettes et d'un collier confisqués en 2004 par les autorités espagnoles. Après une longue procédure, un juge espagnol a décidé en 2009 que ces objets devaient rester à Madrid, regrette-t-elle.

    AFP. 22/09/10

     

     

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  • USA: l'abolition du tabou homosexuel dans l'armée en panne au Sénat

    Le Sénat américain a rejeté mardi pour une durée indéfinie l'examen de l'abrogation de la loi qui impose aux soldats américains homosexuels de cacher leur orientation sexuelle, décevant ainsi la Maison Blanche qui soutient cette proposition.

    Les élus se sont prononcés par 56 voix contre 43, soit 4 voix de moins que nécessaire pour permettre l'ouverture formelle des débats sur une vaste loi de finance pour le Pentagone, qui comprend notamment des dispositions pour l'abrogation de la loi "Don't ask, don't tell" (ne rien demander, ne rien dire) adoptée en 1993.

    Les sénateurs républicains ont fait bloc pour s'opposer à cette loi, à l'exception de Lisa Murkowski qui était absente.

    "Nous sommes déçus de ne pas pouvoir faire avancer ce texte, mais nous allons continuer à essayer de le faire", a déclaré le porte-parole de la Maison Blanche, Robert Gibbs, lors de son point de presse.

    Outre la proposition d'abrogation de "Don't ask, don't tell", les sénateurs, en refusant d'ouvrir les débats, ont également mis de côté une loi d'immigration, dite DREAM act, qui aurait permis à de jeunes immigrés d'être régularisés et intégrés après un passage par les universités américaines.

    Le sénateur républicain John McCain, qui a mené l'opposition à l'abrogation de "Don't ask don't tell", a accusé peu avant le vote la majorité démocrate de vouloir "galvaniser sa base" par ce vote, "dans le cas du DREAM Act, le vote hispanique. La popularité du président Obama chez les hispaniques a baissé de façon spectaculaire".

    "Et bien sûr, l'abrogation de "Don't ask don't tell" est un appel à la base gay et lesbienne", a-t-il dit à la presse.

    Les républicains réclament les conclusions d'une étude du Pentagone sur la façon de procéder à l'abrogation du tabou homosexuel avant tout vote sur la question.

    Le numéro deux de la majorité démocrate Richard Durbin a déploré l'issue du vote de mardi. "Ils sont d'accord pour risquer leurs vies pour les Américains, et nous disons non", a-t-il dit en parlant des militaires homosexuels écartés de l'armée.

    L'abrogation est également la position du chef d'état-major interarmées américain, l'amiral Michael Mullen. Ce dernier demande toutefois que l'étude du Pentagone soit terminée avant toute action législative.

    A l'époque de sa mise en place, ce texte avait été présenté comme le meilleur compromis possible pour cet épineux problème au sein de l'armée américaine. Mais depuis, la contestation a grandi et quelque 14.000 soldats ont été renvoyés de l'armée en raison de leur homosexualité, selon les associations de défense des droits civiques.

    Le vote devait constituer une première étape vers l'abrogation.

    Mardi, après le vote, la majorité à laissé la porte ouverte à une nouvelle tentative ultérieurement.

    Mais la proximité des élections parlementaires de mi-mandat qui se tiendront le 2 novembre laisse peu de place à un éventuel accord entre les deux partis, d'autant que deux démocrates, Mark Pryor et Blanche Lincoln, ont voté contre.

    De leur côté, les démocrates ont reçu récemment le soutien énergisant de la pop star Lady Gaga. L'icône gay, au sommet de sa popularité, a utilisé les réseaux sociaux Facebook et Twitter pour faire campagne pour l'abrogation de la loi, estimant que l'opposition républicaine et notamment le sénateur McCain menaient une "obstruction honteuse".

    AFP. 21/09/10

  • Les mères et la politique familiale, nouvelles victimes de la réforme des retraites

    Communiqué de Marine Le Pen, vice-présidente du Front National

    C’est le dogmatisme qui prévaut : il n’y aura pas d’exception à la nouvelle disposition prévoyant le recul à 67 ans de l’âge auquel on pourra faire valoir son droit à une retraite à taux plein. En jugeant non négociable cette disposition pour les mères de trois enfants et plus, le gouvernement de Nicolas Sarkozy ajoute de l’injustice à une réforme déjà très injuste, et porte un mauvais coup aux familles françaises. Les femmes dont la carrière professionnelle a été régulièrement interrompue pour élever des enfants seront lourdement pénalisées, faisant les frais d’une réforme qui ne permet même pas sur le fond d’assurer l’équilibre financier du système !

    Travailler jusqu’à 67 ans, voilà le sort que leur réserve un gouvernement sourd à toutes les demandes, si ce n’est à celles que lui murmurent à l’oreille les agences de notation et les marchés financiers.

    Plus fondamentalement, cette décision est un nouveau front ouvert contre notre politique nataliste, alors que le gouvernement vient déjà d’annoncer la fin de l’avantage fiscal accordé aux jeunes mariés. C’est absurde parce que le financement des retraites dépend à terme de l’état de la démographie française, dont on doit espérer qu’elle soit la plus vigoureuse possible. Il va aussi sans dire qu’un pays en bonne santé est un pays qui fait des enfants. Ce n’est manifestement pas la position d’un gouvernement qui, comme nul autre auparavant, attaque les familles.

    Marine Le Pen, vice-présidente du Front National, demande au gouvernement de revoir de fond en comble une réforme des retraites décidément très injuste et inefficace. Les mères ayant élevé au moins trois enfants doivent pouvoir partir plus tôt. Elles qui contribuent au dynamisme et à l’avenir de notre nation sont bien en droit de profiter d’un petit coup de pouce. Cette remise à plat de la réforme doit s’accompagner d’une grande politique familiale et nataliste, à même d’aider chaque Français à concilier une vie professionnelle épanouie et une vie familiale heureuse.

    NPI - 21/09/10

  • Ahmadinejad ne cède rien face aux menaces de l'ONU

    VIDEO http://www.2424actu.fr/actualite-internationale/le-president-iranien-ne-cede-pas-a-l-onu-1424369

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    "Les Etats-Unis n'ont jamais connu de guerre sérieuse et n'ont jamais été victorieux", a dit le chef de l'Etat iranien lors d'une rencontre avec des médias américains à l'occasion du sommet de l'ONU sur les objectifs du millénaire pour le développement.

    "Les Etats-Unis ne comprennent pas à quoi ressemble une guerre. Quand une guerre commence, elle ne connaît pas de limite", a-t-il ajouté.

    Les Etats-Unis accusent l'Iran de chercher à se doter de l'arme atomique sous le couvert de son programme nucléaire civil, ce que Téhéran ne cesse de démentir. Les Nations unies ont imposé quatre séries de sanctions contre l'Iran sur son programme nucléaire et les Etats-Unis ont appelé à une mise en oeuvre rapide et complète de ces mesures.

    Le président iranien a été interrogé sur le fait de savoir s'il pensait que ce serait un acte de guerre si les Etats-Unis permettaient à des avions de combat israéliens de survoler l'Irak pour bombarder des installations nucléaires iraniennes.

    Il a répondu : "Pensez-vous tout d'abord que quiconque attaquerait l'Iran?" "Je ne le pense vraiment pas. Le régime sioniste est une très petite entité sur la carte, au point même qu'elle n'apparaît pas comme un facteur réel dans notre équation", a-t-il affirmé.

    M. Ahmadinejad a indiqué que les Etats-Unis ne devaient pas s'ingérer dans les affaires de son pays, selon des propos rapportés par l'agence iranienne Fars.

    "Il est de l'intérêt du peuple américain de s'entendre avec l'Iran", a-t-il dit. "La première étape (pour le gouvernement américain) et de changer d'attitude. Tant que le gouvernement américain cherche à dominer le Moyen-Orient et l'Iran, le problème (entre Washington et Téhéran) ne sera pas résolu", a assuré M. Ahmadinejad.

    "Les Etats-Unis ne doivent pas s'occuper des affaires de l'Iran et du Moyen-Orient", a-t-il martelé.

    Le président iranien a indiqué que son pays était prêt à reprendre les discussions sur son programme nucléaire.

    "Nous avons toujours été prêts pour les négociations. Aujourd'hui, nous pensons que les discussions pourraient commencer dans un avenir proche", a-t-il ajouté, à la veille d'une rencontre à New York des ministre du groupe 5+1, composé des cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU (Etats-Unis, Russie, Chine, France, Grande-Bretagne) et de l'Allemagne, qui suit le programme nucléaire iranien

    Devant le sommet, le président iranien a prononcé un discours en farsi qui n'a pas été traduit et dont il était impossible de connaître le contenu.

    Les interprètes de l'ONU ont souligné qu'elles lisaient un texte qui leur avait été donné à l'avance mais sans savoir s'il correspondait aux propos de M. Ahmadinejad. Dans ce texte, le président iranien prédit la fin prochaine du capitalisme et de "l'hégémonisme".

    AFP. 21/09/10

  • Lycéen parisien agressé dans le coma: un règlement de comptes entre dealers ?

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    Des jeunes gens devant le lycée Jean-Lurçat à Paris - (Cliquez sur la photo)

    Souleymane, élève de première au lycée professionnel Jean-Lurçat (XIIIème arrondissement), attendait son bus à la sortie des cours lorsqu'il avait été roué de coups et frappé avec des barres de fer par une dizaine de jeunes "vers 15H20", a précisé le 3e district de police judiciaire chargée de l'enquête.

    Dans un premier temps, des sources policières avaient estimé que l'altercation aurait été provoquée par le fait qu'il portait sur son sac la mention de son quartier d'origine, le XIVe arrondissement voisin.

    Mais il s'agirait en fait d'un règlement de comptes "lié à un trafic de drogue", avait expliqué à l'AFP une source proche de l'enquête. Le lycéen est d'ailleurs "connu des services police", avait-t-on appris de même source.

    Les enquêteurs sont à la recherche d'éléments pouvant identifier les auteurs de cette agression.

    Tout renseignement peut être communiqué 24h/24h à l'état-major de la police judiciaire de Paris au 01.45.44.31.82 ou sur la boîte email: pppj-drpjparis-contact@interieur.gouv.fr
     
    AFP. 21/09/10
     
     

     

     

  • Afghanistan: année noire pour l'OTAN - Une guerre maudite

    VIDEO  http://www.2424actu.fr/actualite-internationale/afghanistan-529-soldats-sont-morts-en-2010-1431570

    Neuf soldats étrangers ont été tués lorsqu'un hélicoptère s'est écrasé dans le sud de l'Afghanistan, selon le commandement de l'Otan. Les talibans ont revendiqué avoir abattu l'appareil dans la province de Zaboul, une région où les insurgés sont fortement implantés.

    Avec 529 morts depuis le 1er janvier, 2010 est déjà, en neuf mois à peine, l'année la plus meurtrière pour les forces internationales depuis la chute du régime des talibans fin 2001, chassés du pouvoir par une coalition militaire internationale emmenée par les Etats-Unis, selon un décompte de l'AFP basé sur celui du site internet indépendant icasualties.org.

    En moyenne, deux soldats meurent chaque jour en Afghanistan.

    L'année 2009, avec 521 morts, avait déjà été, de très loin, l'année la plus sanglante pour les troupes internationales, confrontées depuis trois ans à une intensification considérable de l'insurrection des talibans.

     La grande majorité des victimes dans les rangs des forces internationales, qui totalisent 2.097 morts en neuf ans, sont des soldats américains, qui composent aujourd'hui plus des deux tiers des quelque 150.000 hommes de la coalition présents en Afghanistan.

    De 60 morts en 2004, le bilan avait grimpé à 131 tués en 2005, puis 191 en 2006, 232 en 2007, 295 en 2008, avant de faire un bond à 521 en 2009.

    Le rythme vertigineux des pertes actuelles en Afghanistan est comparable aux pires mois de la guerre en Irak, entre avril et juin 2007. A l'époque, les Etats-Unis avaient également envoyé des renforts en Irak et mis en oeuvre une nouvelle stratégie de contre-insurrection.

    Pour l'Afghanistan, le Pentagone et l'Otan avaient prévenu qu'avec l'arrivée de troupes supplémentaires et l'intensification des opérations, le nombre de soldats tués augmenterait mécaniquement.

    Les civils sont bien sûr les premières victimes du conflit en Afghanistan, qui a fait des milliers de morts.

    Depuis un an au moins, les opinions publiques au sein de la quarantaine de pays qui composent l'Isaf, Etats-Unis en tête, sont devenues majoritairement hostile à l'envoi de leurs soldats dans ce qui apparaît de plus en plus comme un bourbier sanglant.

    Cela a conduit certains pays à retirer ou annoncer le retrait de leurs soldats.

    Le contingent néerlandais a ainsi ouvert la voie le 1er août dernier, premier des gros pays pourvoyeurs de troupes de la Force de l'Otan à quitter l'Afghanistan.

    Le contingent canadien partira en 2011 et les Britanniques ont les yeux rivés sur 2014. Le président américain Barack Obama a fixé à juillet 2011 le début du retrait des troupes américaines.

    L'objectif des forces de l'Otan, qui combattent une insurrection en plein développement sur pratiquement l'ensemble du pays, est de passer le relais aux forces afghanes de sécurité d'ici fin 2014.

    Une montée en puissance de l'armée et de la police afghanes constituent un défi pour le président afghan Hamid Karzaï, estiment les observateurs.

    Mais les observateurs et experts unanimes doutent fortement que les forces de sécurité afghanes soient en nombre suffisant et suffisamment formées pour prendre la relève à cette échéance.

    AFP. 21/09/10