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  • Afghanistan - Les Américains refusent de détruire les plantations de pavot

     

    Moscou est surprise par le refus des Etats-Unis de détruire les plantations de pavot en Afghanistan, a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov lors du forum international « Objectifs du Millénaire pour le développement en Europe orientale et en Asie centrale ».

    « Je voudrais attirer l’attention sur une question qui reste irrésolue depuis plusieurs années : la nécessité de lutter contre la drogue afghane à toutes les étapes de sa fabrication, en commençant par la destruction des plantations. Il nous est difficile de comprendre pourquoi nos partenaires américains ne veulent pas que la Force internationale d’assistance à la sécurité en Afghanistan s’en charge », a déclaré le chef de la diplomatie russe.

    Selon lui, la Russie ne comprend pas pourquoi les Etats-Unis jugent nécessaire d’inclure la destruction des plantations de coca dans sa stratégie de lutte contre la drogue en Colombie et dans d’autres pays d’Amérique latine, mais mettent en doute l’efficacité de cette mesure en Afghanistan.

    L’Afghanistan est le premier producteur de drogues au monde, fournissant plus de 80 % du volume mondial d’opiacés. Selon le Service russe pour le contrôle des stupéfiants, le pays produit près de 150 milliards de doses d’héroïne et 30 milliards de doses de haschisch par an.

    Selon le même Service, la drogue tue en Russie quelque 30.000-40.000 personnes. En outre, la Russie arrive en tête des pays où la consommation d’héroïne est la plus élevée, absorbant 21 % de la production mondiale.

    Source : RIA Novosti

    NPI

  • A Nogent, il est interdit de fouiller les poubelles

    Plus question pour les plus pauvres de chercher à se nourrir avec les restes jetés par les restaurants ou les commerces de Nogent-sur-Marne (Val-de-Marne). Le maire (UMP) de la ville vient de prendre un arrêté interdisant le glanage* dans les poubelles de toute la commune.

    Déjà, en août, le maire (UMP) de La Madeleine, dans le Nord, avait pris ce type d’arrêté.

     

    Il l’avait même fait traduire en roumain et en bulgare, provoquant la polémique dans la région. Le maire de Nogent, lui, est déjà coutumier de l’arrêté antimendicité, qu’il reprend chaque année pour « préserver son centre-ville ».

    Dans ce nouveau texte, intitulé « mesures relatives à la salubrité publique », l’édile interdit cette fois la fouille dans les poubelles, mais aussi les crachats, le fait d’uriner ou encore de souiller la voie publique de quelque manière que ce soit. « Ça devient dramatique, on trouve de tout sur les trottoirs, s’insurge Jacques J.P. Martin, le maire de Nogent. Ça pose des problèmes sanitaires, d’esthétique urbaine et de sécurité. On ne peut laisser saccager notre commune, ville touristique, en permanence. Depuis six mois, ça a augmenté, donc je réglemente. »

    Dès à présent, quiconque sera aperçu par la police municipale en train de fouiller dans les poubelles pourra faire l’objet d’une amende de première catégorie, c’est-à-dire au maximum de 38 €. « Voire d’être conduit au commissariat si ça recommence, insiste Jacques J.P. Martin. Que ceux qui sont obligés d’en arriver là s’adressent plutôt au centre communal d’action sociale ou aux associations. L’accompagnement social existe à Nogent ! »

    Une habitante : « C’est déjà terrible de se dire qu’ils n’ont que cette solution pour manger, alors les priver de ça, ça m’écœure »

    Dans la commune, les principaux concernés comprennent. « Les poubelles de mon restaurant sont renversées et fouillées chaque semaine, ça donne beaucoup de travail aux balayeurs de la ville », assure Mathieu Randet, restaurateur. « C’est mauvais pour l’image de la ville, pour son standing », confirme Jérôme, agent immobilier. Les habitants du centre-ville, eux, pensent aux plus pauvres. « C’est déjà terrible de se dire qu’ils n’ont que cette solution pour manger, alors les priver de ça, ça m’écœure », souffle Corinne, en promenant son chien.

    La décision du maire a en tout cas choqué les conseillers municipaux d’opposition, qui n’ont pas pu débattre de la question. « Nous avons été surpris par une telle décision, mais elle est dans la droite ligne de l’arrêté antimendicité pris tous les ans, juge Michel Gilles, conseiller DVD. C’est vrai qu’il faut maintenir la propreté des trottoirs, mais ils sont bien plus salis par les déjections canines! » « C’est de l’affichage politique, sans aucune marque d’humanisme », estime Marc Arazi, lui aussi conseiller d’opposition. Et William Geib, élu PS, d’ironiser : « Et pourquoi pas plus simplement un arrêté antipauvres à Nogent? »

    * Le glanage est une pratique ancestrale. Au Moyen Age, après la récolte, des indigents envahissaient les champs pour grappiller les restes non ramassés de la récolte. Aujourd’hui, il s’agit de personnes qui se servent lors des fins de marchés ou directement dans les poubelles.

  • Accord avec le Hamas pour la libération de Shalit contre un millier de prisonniers palestiniens - Sarkozy et Hollande se réjouissent

    Lire l'article: http://www.20minutes.fr/monde/804068-accord-liberation-gilad-shalit-netanyahou-confirme-sarkozy-rejouit

    12/10/11

  • Un chasseur meurt empalé par un cerf dans les Ardennes

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    Alors que le gibier a l'habitude de fuir en avant, le cerf a fait volte-face et s'est rué sur son poursuivant, ce qui est exceptionnel


    SEDAN Un chasseur est mort empalé mardi après avoir été chargé par le cerf qu'il traquait lors d'une partie de chasse dans les Ardennes belges, a-t-on appris de sources concordantes, confirmant une information du journal l'Union/L'Ardennais. Cet accident rarissime a eu lieu dans la commune belge d'Alle-sur-Semois, à quelques kilomètres de la frontière franco-belge.
    La victime, un agriculteur à la retraite de 67 ans, est décédée à l'hôpital Manchester de Charleville-Mézières en début d'après-midi, selon des proches et le maire de la commune de Saint-Menges, près de Sedan dans les Ardennes, dont il est originaire.

    Le chasseur a reçu dans l'oeil un andouiller, une extrémité du bois du cerf, qui a percé sa boîte crânienne, une blessure qui s'est révélée mortelle.
    Au moment de l'accident, la victime empruntait une coulée, chemin formé dans la forêt par le passage des animaux, en faisant du bruit afin de faire sortir le gibier de la forêt pour qu'il puisse être tiré par d'autres chasseurs postés en lisière ou dans une clairière.

    Mais, alors que le gibier a l'habitude de fuir en avant, le cerf a fait volte-face et s'est rué sur son poursuivant, ce qui est exceptionnel, selon des chasseurs de la région.

    DH Be - 11/10/11

  • Les chrétiens d'Orient s'érigent en rempart...

      La guerre contre la Syrie, planifiée par les États-Unis, la France et le Royaume-Uni pour la mi-novembre 2011, a été stoppée in extremis par les veto russe et chinois au Conseil de sécurité.

     Selon Nicolas Sarkozy, qui en avait informé le patriarche maronite lors d’une entrevue houleuse à l’Élysée le 5 septembre, le plan prévoit l’expulsion par les Occidentaux des chrétiens d’Orient. Dans ce contexte, une campagne de presse est conduite en Europe pour accuser les chrétiens d’Orient de collusion avec les dictatures.

    Mère Agnès-Mariam de la Croix, higoumène du monastère de Saint Jacques le Mutilé à Qâra (Syrie) répond à cette propagande de guerre.

    par Thierry Meyssan

    Lire la suite:

    http://www.voltairenet.org/Les-chretiens-d-Orient-s-erigent

    Réseau Voltaire | Damas (Syrie) | 7 octobre 2011

  • A onze ans, il sauve la vie de son père, électrocuté

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    (Cliquez sur la photo)

    Si Jérôme Gouninet peut raconter sa mésaventure, survenue sur les bords du Rhône, le 7 septembre dernier, c’est grâce à Jérémy, son fils de 11 ans. Sans lui, la journée de pêche se serait résumée à un tragique fait divers : “Un pêcheur meurt électrocuté en touchant une ligne électrique avec sa canne en carbone”.

    L’élève de CM2, discret et réservé, a fait preuve ce jour-là d’un sang-froid incroyable pour son âge, comme le raconte son papa, ému.

    “Ce mercredi-là, nous étions allés pêcher avec Jérémy dans les étangs qui bordent le canal du Rhône, près du barrage de Motz, à la limite entre la Savoie, la Haute-Savoie et l’Ain. Je connais bien le coin, ça fait 10 ans que je pêche là-bas, raconte Jérôme Gouninet. Dans le premier étang, on n’attrapait rien. Alors on a décidé de changer d’endroit…”

    Pour gagner du temps, Jérôme ne replie pas la grande canne de 7 m qu’utilise son fils. “Elle était trop grande pour lui, alors je l’ai prise et je lui ai demandé de prendre les boîtes. On est descendu vers l’étang, la canne était verticale. Elle a touché un fil électrique et j’ai senti un énorme choc. J’ai dit un juron et ensuite, c’est le trou noir…”

    La suite, c’est Jérémy qui la raconte : “J’ai entendu un grand bruit et j’ai vu papa par terre. Il ne bougeait plus. J’ai couru vers lui, je pensais qu’il était tombé ou qu’il avait été mordu par un serpent. Il y en a plein là-bas. Je l’ai retourné, il était tout violet avec la langue qui sortait. Sa tête était pleine de sang. J’ai essayé de le réveiller mais je n’y suis pas arrivé. Alors j’ai hurlé “au secours”…

    Aucun pêcheur ou promeneur n’entend ses appels. Jérémy est seul. Mais il garde son calme.

    “Après l’avoir nettoyé, parce qu’il y avait du sang et des cailloux, j’ai essayé de lui faire du bouche-à-bouche en lui pinçant le nez. J’avais vu ça dans un film. Et j’ai essayé de lui mettre des claques pour le réveiller. Comme ça marchait pas, j’ai fouillé pour prendre son téléphone et j’ai appelé tata Fabienne.”

    Et les miracles continuent. Le téléphone qui ne passe jamais ici fonctionne, et “tata”, injoignable d’habitude, répond.

    Heureusement, parce que “tata Fabienne”, est infirmière sapeur-pompier et formatrice premiers secours. Au bout du fil, elle rassure Jérémy, lui pose des questions sur l’état de son père. C’est elle qui va prévenir les secours.

    Huit minutes après être tombé foudroyé, Jérôme refait surface, difficilement. “J’avais l’impression qu’un rouleau compresseur m’était passé dessus. Jérémy m’a passé le téléphone, c’était ma sœur, je ne comprenais pas pourquoi.”

    Son esprit embrumé s’éclaircit. Il comprend ce qui lui est arrivé : “J’ai dit “j’ai touché une ligne électrique”.”

    Jérémy aide son père à se relever et ils rejoignent ensuite leur voiture ; “J’avais 300 m à faire pour arriver au barrage. C’était très long !”

    Une fois près du barrage, tout le monde se précipite autour du père et son garçon : “Ils ont été supers, efficaces et gentils. Ils ont tous donné un bout de leur casse-croûte à Jérémy en attendant les pompiers et le Smur.”

    L’accident a encore resserré les liens entre le fils et le père. Jérôme Gouninet est la preuve bien vivante que des gestes de premiers secours peuvent sauver des vies. Même lorsqu’ils sont pratiqués par un enfant de 11 ans.

    Le Dauphiné libéré - 07/10/11

  • Les larmes du dépit

  • Isle-sur-Marne - 60 ans de mariage: noces de diamant pour Gaston et Gisèle

    M. et Mme Mann, domiciliés à Isle-sur-Marne, ont fêté samedi dernier leurs noces de diamant. Ils étaient entourés de leurs enfants, petits-enfants, arrière-petits-enfants et amis.
    Gaston a épousé Gisèle le 18 septembre 1951 à Arzillières-Neuville. Ils ont eu quatre enfants.

     Agriculteurs à Isle-sur-Marne, ils ont pris leur retraite après 45 années de labeur. Dès lors, le couple se consacre à l'embellissement de leur propriété avec des fleurs. Il a d'ailleurs décroché le prix d'honneur du département de la Marne dans sa catégorie. Gaston Mann a également été maire d'Isle-sur-Marne de 1995 à 2002.

    L'Union/L'Ardennais - 07/10/11

     

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  • Montebourg fait monter la pression dans une "lettre ouverte"

    PARIS (Reuters) - Arnaud Montebourg, arbitre du duel entre François Hollande et Martine Aubry pour l'investiture socialiste à la présidentielle de 2012, a accentué mardi dans une "lettre ouverte" sa pression sur les finalistes, dont la rivalité tourne à l'aigre.

    Selon un sondage Opinionway pour Le Figaro, diffusé mardi, François Hollande gagnerait la primaire socialiste avec 54% (-4 points) des intentions de vote chez les sympathisants de gauche pour le second tour, contre 46% pour Martine Aubry (+4 points).

    Arnaud Montebourg, arrivé en troisième position du premier tour de la primaire dimanche avec 17,2% des voix, continue d'entretenir le suspense sur le soutien éventuel qu'il pourrait apporter à l'un ou l'autre des "impétrants" pour le deuxième tour du scrutin, le 16 octobre prochain.

    Le chantre de la "démondialisation" conditionne une consigne de vote à la prise en compte par François Hollande (39,2% au premier tour) et Martine Aubry (30,7%) de ses thèmes.

    Dans une lettre ouverte, il demande aux deux finalistes de se prononcer point par point sur son programme.

    Il cite notamment "des mesures pour la mise sous tutelle publique des banques, sans frais pour les contribuables", la possibilité d'utiliser les bénéfices des banques profitables pour renflouer les banques en difficulté et "une procédure pénale pour réprimer l'évasion fiscale".

    Il leur demande de dire comment ils se rallieront à ses thèses sur la "démondialisation" sous la forme d'un "protectionnisme européen".

    Le débat télévisé qui opposera mercredi soir le député de Corrèze et la maire de Lille détermina également sa décision.

    "Je ferai certainement un choix", a dit Arnaud Montebourg mardi sur Europe 1, prolongeant le suspense au lendemain d'une intervention sur France 2 dans laquelle il précisait réserver sa décision - dont il n'est pas exclu qu'elle soit un "non-choix".

    L'équation est délicate pour l'imprévisible élu, qui juge que François Hollande et Martine Aubry sont "les deux faces d'une même pièce".

    "MÉPRIS ET CONDESCENDANCE"

    Ses inimitiés personnelles et politiques avec les deux candidats sont autant d'entraves à une possible entente.

    En 2007, lors de la campagne présidentielle, Ségolène Royal avait suspendu temporairement Arnaud Montebourg de ses fonctions de porte-parole après qu'il eut déclaré : "Le principal défaut de Ségolène Royal, c'est son compagnon".

    En l'occurrence François Hollande, qui avait rejeté son concept de "VIe république" lors du congrès du PS de 2005.

    A Martine Aubry, avec laquelle les points de convergence sont plus manifestes - il l'avait soutenue au congrès de Reims de 2008 -, il reproche les dérives de l'affaire Guérini.

    Auteur d'un rapport sur la question, il a critiqué les atermoiements de la direction du PS face à la gestion "mafieuse" de la fédération socialiste des Bouches-du-Rhône par Jean-Noël Guérini, mis en examen début septembre.

    Dans une interview publiée mardi dans Libération, Arnaud Montebourg est sans indulgence avec les duellistes qui, dit-il, ont eu à son égard "des marques de mépris et de condescendance".

    François Lamy, soutien de Martine Aubry, a souhaité qu'Arnaud Montebourg "fasse attention sur le ton".

    "Il faut qu'il reste respectueux et qu'il n'oublie pas que les deux premiers ont 70% des voix", a dit à des journalistes le bras droit de la maire de Lille.

    Les deux finalistes lui ont répondu mardi par médias interposés en affirmant leur indépendance et leur "cohérence", tout en consentant des ouvertures vers son électorat.

    "POTS DE CONFITURE"

    "Je ne défends que ce à quoi je crois, et donc je ne changerai pas", a prévenu la maire de Lille sur France 2 tout en relevant des points communs avec Arnaud Montebourg sur les banques, la "République nouvelle" et l'industrie européenne.

    François Hollande s'est pour sa part refusé à tout "zigzag" idéologique tout en rappelant sa volonté de rassemblement.

    "Je ne courrai pas pour faire toutes les chansons à tous ceux qui demandent un peu plus", a-t-il souligné.

    Un ton plus incisif qu'à l'habitude pour le député de Corrèze. "Je ne me ferai donner aucune leçon, de qui que ce soit", a-t-il dit.

    En visite sur un marché parisien, a dénoncé implicitement "les manoeuvres obliques" de Martine Aubry et affirmé qu'il était "pour une gauche solide et sincère".

    Prié de dire s'il n'était pas lassé des attaques du camp de Martine Aubry, qui l'accuse d'incarner une "gauche molle", il a répondu : "Je ne sais pas, parce que ce n'est jamais frontal, ce n'est jamais direct. C'est toujours insidieux. Moi, je n'aime pas les manoeuvres obliques."

    Le camp d'en face n'est pas en reste, ce qui augure d'un débat plus acide mercredi soir sur France 3 après les trois confrontations policées d'avant-premier tour.

    François Hollande peut se prévaloir pour l'heure des soutiens de Manuel Valls, qui a obtenu plus de 5% des suffrages au premier tour, et de Jean-Michel Baylet, président du Parti radical de gauche (0,60%).

    Ségolène Royal, grande perdante du premier tour avec quelque 7% des voix, fera connaître son choix d'ici mercredi soir.

    Avec Elizabeth Pineau, édité par Yves Clarisse

    Yahoo!Actualités - 11/10/11

  • Aide à la Grèce: l'euro suspendu au vote slovaque

    La coalition au pouvoir n'est pas sûre d'obtenir le feu vert de son parlement, cet après midi, pour aider la Grèce.

    Après le vote du Parlement Maltais - qui a adopté à l'unanimité dans la nuit de lundi à mardi l'accord du 21 juillet dernier sur l'aide à la Grèce -, l'Europe a désormais les yeux rivés sur la Slovaquie. Le Parlement slovaque a entamé ce matin ses débats qui devraient aboutir à un vote en début d'après midi. L'incertitude est très forte sur l'issue du scrutin : le parti Liberté et Solidarité (SaS) membre de la coalition au pouvoir menace en effet de voter contre, ce qui ferait basculer la victoire du côté du «non» à l'aide à la Grèce.

    En début de matinée, le premier ministre Iveta Radicova a reconnu qu'il n'existait toujours pas d'accord en faveur d'un vote positif. Le gouvernement pourrait être contraint, pour obtenir un vote favorable, de proposer en échange l'organisation d'élections anticipées. C'est à dire se saborder.

    La Slovaquie est le dernier état devant ratifier l'accord du 21 juillet, lequel doit être adopté à l'unanimité des dix-sept pays membres de la zone euro pour entrer en vigueur. En cas de vote défavorable, dans quelques heures, le choc pourrait donc être rude sur les marchés financiers . Seul motif d'espoir, le système parlementaire slovaque permet en cas de vote négatif du parlement d'en solliciter un second, qui pourrait intervenir en fin de semaine et offrir une ultime chance aux négociations.

    11/10/11

  • Libye: la résistance des partisans de Kadhafi jugée "surprenante" à l'OTAN

    BRUXELLES (AP) — La résistance affichée par les partisans de Moammar Kadhafi face aux forces révolutionnaires est "surprenante" dans la mesure où les combattants ne peuvent espérer renverser la situation sur le terrain, a estimé mardi le colonel Roland Lavoie, porte-parole de l'OTAN.

    Ces commentaires semblaient destinés à faire pression sur les hommes acquis à la cause de l'ancien dirigeant afin qu'ils déposent les armes et entament des discussions avec les ex-rebelles désormais à la tête du pays, en grande partie grâce à la puissance de feu de l'Alliance atlantique.

    Dans certaines villes comme Syrte, les loyalistes sont toujours engagés dans des affrontements avec les troupes du Conseil national de transition (CNT, mis en place par les opposants à Kadhafi) même s'ils se retrouvent désormais dans l'impossibilité d'être réapprovisionnés après la chute de secteurs clés du centre-ville aux mains d'unités des nouvelles autorités, a observé le colonel Lavoie. La résistance qu'affichent les combattants fidèles à Kadhafi est ainsi "surprenante", tant sur le plan "militaire" que d'un point de vue "politique", a-t-il jugé.

    L'OTAN a précisé qu'elle mettra un terme à sa campagne de frappes aériennes en cours depuis sept mois, après avoir acquis la certitude que les partisans de Kadhafi ne représentent plus une menace significative pour la population civile. Mais pour l'heure, les raids aériens se poursuivent, visant principalement des cibles à Syrte, la ville natale de Kadhafi, et à Bani Walid, où les combattants loyalistes conservent le contrôle.

    11/10/11

     

  • Marine Le Pen écrit à Laurence Parisot

     

    Lettre ouverte de Marine Le Pen à Laurence Parisot, Présidente du MEDEF

    Madame la Présidente,

    J’ai lu avec intérêt le livre que vous m’avez fait l’honneur de me consacrer, et dont vous faites activement la promotion dans les médias depuis quelques semaines.

    Ainsi que j’ai déjà eu l’occasion de le dire, je considère que votre livre contient un nombre impressionnant d’erreurs, de mensonges et même plusieurs énormités. D’une manière générale, il est représentatif d’un mode de pensée qui me paraît totalement erroné.

    J’aimerais aussi faire comprendre pourquoi la patronne des patrons ressent le besoin de consacrer tant de temps et d’énergie à combattre ma candidature, alors que notre pays et nos entreprises sont frappés par une crise économique sans précédent, qui nécessiterait un investissement permanent de votre part.

    Enfin, je pense que vous incarnez un modèle économique en parfaite opposition avec le mien.
    Pour ces différentes raisons, et parce que je n’ai jamais eu l’occasion de discuter directement avec vous sur les plateaux de radio et de télévision, je vous propose un débat public.

    Je ne doute pas que vous accueillerez favorablement cet appel, qui répond à l’exigence démocratique à laquelle nous sommes toutes les deux attachées.

    Je vous prie d’agréer, Madame la Présidente, l’expression de ma considération distinguée.

    Marine Le Pen

    NPI

  • LECONTE DE LISLE (1818-1894)

    Silence ! Je revois l'innocence du monde.
    J'entends chanter encor aux vents harmonieux
    Les bois épanouis sous la gloire des cieux;
    La force et la beauté de la terre féconde
    En un rêve sublime habitent dans mes yeux.

    Le soir tranquille unit aux soupirs des colombes,
    Dans le brouillard doré qui baigne les halliers,
    Le doux rugissement des lions familiers;
    Le terrestre jardin sourit, vierge de tombes,
    Aux anges endormis à l'ombre des palmiers.

    L'inépuisable joie émane de la vie;
    L'embrassement profond de la terre et du ciel
    Emplit d'un même amour le coeur universel;
    Et la femme, à jamais vénérée et ravie,
    Multiplie en un long baiser l'homme immortel.

    .................................

       Eden ! ô le plus cher et le plus doux des songes,
    Toi vers qui j'ai poussé d'inutiles sanglots !

     

     

    Extrait de QUAÏN - Poèmes Barbares (1862)

     

  • 1571-2011: l'anniversaire de la victoire de Lépante célébré à Nice

    09/10/2011

    NICE (NOVOpress) — 440 ans après la victoire de l’Europe chrétienne coalisée face aux Ottomans lors de la bataille de Lépante, les identitaires niçois ont organisé deux rendez-vous célébrant cet événement ayant eu à l’époque un retentissement tel que le pape décida de faire du 7 octobre la fête de Notre-Dame du Rosaire.

    1571-2011: l'anniversaire de la victoire de Lépante célébré à Nice

    Vendredi 7 octobre, ce sont 70 militants qui se sont rassemblés Place Sasserno, à l’angle des rues de Lépante et Provana de Leyni (du nom du héros niçois commandant la flotte envoyée par la maison de Savoie à la bataille de Lépante). Prenant la parole devant une banderole Niçois souviens-toi : Lépante 1571 victoire de l’Europe chrétienne Philippe Vardon – président de Nissa Rebela et membre du Bureau Politique du Bloc Identitaire – en a appelé au dépassement des égoïsmes nationaux et à l’unité européenne, comme surent le faire les marins-soldats de Lépante. Symbole de cette solidarité européenne face aux défis actuels, des messages de soutien et d’amitié de la direction du mouvement España 2000 et du député européen de la Lega Nord Mario Borghezio ont été lus aux participants. Philippe Vardon concluait son intervention par un vibrant appel à l’offensive : “Face à l’islamisation, nous, fiers Niçois et Européens, sommes plus que jamais la seule opposition ! Non pas parce que nous sommes le dernier rempart, prêt à céder, mais parce que nous sommes déjà la première ligne de la résistance, de la contre-attaque. Nous sommes ces bateaux en train de s’équiper dans les ports d’Europe pour partir à Lépante !”

    Conférence de présentation du nouvel ouvrage des éditions IDées "1571 – Lépante"

    Conférence de présentation du nouvel ouvrage des éditions IDées "1571 – Lépante"

    Le lendemain, c’est au foyer identitaire niçois Lou Bastioun qu’était organisée une conférence de présentation du nouvel ouvrage des éditions IDées (le second après “Éléments pour une CONTRE-CULTURE identitaire” paru le 1er septembre) “1571 – Lépante“. Jean-David Cattin, Benoît Loeuillet et Philippe Vardon étaient présents pour évoquer la bataille et présenter le livre (dans lequel on peut aussi retrouver les signatures de Guillaume Luyt, Mario Borghezio et Frédéric Pichon) en avant-première. Celui-ci sera disponible sous peu dans tous les lieux alternatifs identitaires et sur le net.

    Signalons qu’une équipe de l’émission Dimanche + (Canal +) a suivi les militants identitaires tout au long de cette fin de semaine chargée, ainsi que sur un tractage de marché le samedi matin. Les images devraient être diffusées dans un reportage en décembre.

    [cc] Novopress.info, 2011, Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d'origine

  • Mayotte en situation insurrectionnelle, par Bernard Lugan

     

    Communiqué de Bernard Lugan

    Depuis plusieurs jours, l’île de Mayotte que des politiciens irresponsables ont, par misérable calcul électoral, et sans avoir préalablement consulté le peuple français, transformé en département, vit un véritable climat insurrectionnel.

    Pour mémoire, ce Lampedusa d’outre-mer ne produit rien et l’immense majorité de sa population est au chômage ou vit des prestations généreusement versées par la France ; à 60 % ses habitants ne parlent que le swahili ou le malgache, les musulmans polygames y sont majoritaires et sur 200.000 habitants, l’on compte au moins 60.000 immigrés clandestins. Quant à la maternité de Mamoudzou elle met au monde chaque année 7.000 jeunes compatriotes, dont 80 % nés de mères immigrées originaires de toute l’Afrique orientale et jusqu’à la cuvette du Congo [1].

    Pour donner une apparence de légalité à cette départementalisation, les politiciens irresponsables qui nous gouvernent ont organisé un simulacre de référendum concernant les seuls habitants de Mayotte, à l’exclusion des Français métropolitains qui, pourtant, vont de leurs deniers, assurer le suivi de l’opération… Cette seule population appelée à voter n’allant pas refuser les avantages sociaux promis par le nouveau statut de l’île, ce fut donc à 95 % qu’elle plébiscita la départementalisation, synonyme pour elle de RSA et d’alignement sur les prestations de l’assistanat servies en Métropole.

    Cette manne tardant à être concrétisée, nos « chers » nouveaux compatriotes ont entrepris de détruire avec méthode les équipements ultra modernes payés par les Français hexagonaux. A la date de rédaction de ce texte, l’île est ainsi en situation quasi insurrectionnelle. Une fois de plus impuissant et dépassé par les événements, le gouvernement français va, à quelques mois d’un scrutin dans lequel il joue sa survie, acheter la paix sociale en acceptant les exigences des Mahorais qui seront soldées par les impôts des autres Français.

    Face à ce véritable diktat qu’est la départementalisation de Mayotte, le plus incroyable est que, juridiquement, il n’existe plus aucun moyen de revenir en arrière, c’est-à-dire au statut antérieur qui permettait de maintenir cette île de l’océan indien dans l’ensemble français mais sans avoir à subir les conséquences dramatiques de cette surréaliste départementalisation.
    _________

    [1] Voir à ce sujet les nombreux articles et dossiers consacrés par l’Afrique Réelle à cette question.

    NPI

  • Jean-Marie Le Pen soutient Gaza et l'Iran

    Vidéo publiée le 30 juin 2010 par Sodoman13

  • La parole au peuple? Chiche !

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    Présenté depuis des semaines  par la grosse artillerie médiatique,  le premier tour des  primaires socialistes a été un incontestable succès pour le PS qui a réussi son pari de mobilisation du « peuple de gauche ». Réussite qui est  certes à relativiser : le patron de l’UMP,  Jean-François Copé,  a souligné pour se rassurer que les 2 338 000 électeurs Français  (ou qui seront en âge de voter pour la présidentielle) qui ont participé à ce scrutin,  ne représentent « que quatre Français sur 100 »; un  nombre de participants  également à mettre en perspective avec les 42 millions  de Français inscrits sur les listes électorales…

    Pour le reste, ce résultat n’est pas une réelle surprise pour Bruno Gollnisch, puisque les deux principales têtes  de gondole socialistes,   François Hollande  (environ 39%) et  Martine Aubry (environ 31%), très largement interchangeables aux yeux des Français,  raflent sept votes sur dix. Et ce,  sur un programme sensiblement similaire : non remise en cause des principaux  diktats bruxellois,  poursuite de l’immigration,  droit de vote des immigrés, mariage et adoption pour les couples homos, etc.,

    Si surprise il y a, elle  provient non des larmes de Ségolène Royal, non de DSK confirmant son vote en faveur de Mme Aubry  ou du (faible) score attendu de Manuel Valls,  mais  de celui  d’Arnaud Montebourg (environ 17%). Un succès du député PS de Saône-et-Loire qui s’est construit  sur un programme en profond décalage sur les questions européennes avec le discours ultra-dominant au sein de la très euromondialiste direction du PS.

    Nous verrons si ce chevalier blanc de la démondialisation, qui détient désormais largement les clés du scrutin,  donnera clairement des consignes de vote  au profit de M. Hollande ou de Mme Aubry, ou s’il préférera négocier plus discrètement son soutien pour « ne pas désespérer Billancourt »… Le Monde relevait justement que  ce score élevé de M. Montebourg « complique la tâche du futur leader de la gauche qui devra quoi qu’il pense réconcilier les deux gauches au risque de s’aliéner le centre. »

      A dire vrai, il est  évident que la  gauche  anti-européenne fédérée par Jean-Luc Mélenchon -cette « gauche radicale » que Le Monde oppose aujourd’hui à «  la gauche gestionnaire »…-  voire un   certain nombre de  nationaux et de souverainistes opposés à l’Europe des Banksters,  se sont également invités dans la primaire du PS pour  voter Montebourg. Hier soir, Marine Le Pen a  lancé sur France 2  un appel  aux «  hommes et (aux)  femmes de gauche qui rejettent les délocalisations, l’ultralibéralisme, le libre échange brutal, la concurrence déloyale, la ruine par les différents plans de renflouement européen, ceux-là, ce soir, seront orphelins et n’auront plus de candidat. »

    « Je crois très sincèrement que cette primaire (…) démontre qu’il y a un grand appétit démocratique chez les Français,  ils veulent qu’on leur demande leur avis » a relevé la candidate de l’opposition nationale, rappelant la nécessité de redonner la parole au peuple, notamment par le biais du referendum d’initiative populaire et le rétablissement de la proportionnelle.

     Un désir de démocratie directe qui traverse l’ensemble des peuples d’Europe. Nos amis autrichiens du  FPÖ  se sont prononcés ainsi  dernièrement en  sa faveur et pour la possibilité d’organiser jusqu’à quatre consultations référendaires par an.  Le Président du  FPÖ,  Heinz-Christian Strache,   a estimé qu’une consultation du peuple aurait pu notamment  empêcher l’extension  du « Fonds de sauvetage de l’euro »

    Blog de Bruno Gollnisch - 10/10/11

  • Carla Bruni: un périmètre de sécurité autour de la clinique...

    Après l'annonce de premières douleurs le 15 septembre, le blocage d'un étage entier de la clinique de la Muette à Paris le 28 septembre, puis celui de la rue de la clinique hier, la France entière a beau être suspendue au ventre de Carla Bruni-Sarkozy, cette dernière pourrait bien finir par accoucher dans l'indifférence totale, ou presque.

     Car cette attente commence à être lassante. On a beau être impatient de voir arriver le "premier bébé de France", qu'on nous avait annoncé pour n'importe quand à partir du 1er octobre, neuf mois, c'est long, presque autant pour nous que pour la future maman Carla Bruni.

     On saluera toutefois le tact du bébé de Nicolas Sarkozy et Carla Bruni-Sarkozy, qui a eu l'obligeance de ne pas arriver hier, en même temps que le premier tour des primaires socialistes. Ceci dit, le futur bébé pourrait aussi avoir pitié des policiers et des pauvres journalistes qui font le pied de grue devant la clinique.

    Closer - 10/10/11

  • Egypte: l'armée tire à balles réelles sur les Chrétiens

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    (Cliquez sur la photo)

    Dans la petite salle de la morgue, l’air est suffocant. Douze corps sont allongés, épaules contre épaules. L’un a le crâne défoncé, les yeux exorbités. « Tantawi assassin (1) ! », hurlent les hommes et femmes qui se pressent pour voir et embrasser les « martyrs ». 

    Sur l’une des tables, Mina Daniel, un jeune homme aux longs cheveux noirs, baigne dans une mare de sang. Blogueur et militant socialiste, il a participé à toutes les batailles de la révolution de janvier. Son ami Khaled El Said, leader musulman de la Coalition des jeunes de la révolution, est hébété.

    Autour de lui, la foule est hystérique : les femmes lèvent les bras au ciel en pleurant, les hommes aux tee-shirts tachés du sang des blessés scandent des slogans hostiles à l’armée. « Est-ce que l’on n’est pas égyptien ? Est-ce que l’on n’est pas des humains ? », s’exclame Romani Samir, un bijoutier de 30 ans. « Ils ne veulent plus de chrétiens en Égypte ! Que n’importe quel pays nous offre l’asile et nous partirons ! »

    Un prêtre copte note minutieusement les noms des défunts. Au moins 24 victimes des violences de la veille avaient été identifiées lundi 10 octobre, parmi lesquels des soldats. Certains ont été tués par balles, d’autres écrasés par des véhicules de l’armée. « Cela rappelle les pires moments de la révolution, lorsque les manifestants de Tahrir étaient directement attaqués par la police », commente Mohsen Isaaq, 27 ans, qui était dans la marche. Il y a eu par ailleurs au moins 328 blessés.

    Une manifestation pacifique

    Il s’agissait, au départ, d’une manifestation pacifique pour réclamer que l’église du village de Merinab, en Haute-Égypte, en partie brûlée la semaine dernière, soit reconstruite et que les responsables de l’attaque contre l’édifice soient arrêtés et jugés. 

    Depuis plusieurs semaines, ce village proche d’Assouan est agité par une querelle : un groupe d’habitants musulmans – salafistes, selon certains –, affirme que l’édifice est en fait une « salle commune » et que les coptes ne disposent pas du permis nécessaire pour construire les dômes qu’ils veulent ajouter. 

    Le prêtre local assure au contraire que le lieu est enregistré comme église depuis plus de quatre-vingts ans. La manifestation de dimanche se saisissait de cette dernière attaque contre les coptes pour réclamer une loi unifiée sur la construction des lieux de culte en Égypte.

    « Nous sommes partis de Choubra (quartier du nord du Caire) vers 16 heures. Il y avait environ 10 000 personnes. En arrivant dans le secteur d’Oulali, le cortège a été attaqué à coups de pierre par des habitants ou des “baltaguis” » (hommes de main du régime), raconte Bishoï Tamry, un activiste de l’Union des jeunes de Maspero, un groupe de défense du droit des coptes. 

    « Le calme est revenu et nous avons pu repartir. Arrivés devant l’hôtel Ramses Hilton, nous nous sommes retrouvés face à un cordon de soldats. Ils ont tiré en l’air pour disperser la foule », continue-t-il.

    Les soldats ont tiré à balles réelles sur la foule

    Sherif Azer, un militant des droits de l’homme, précise : « Il y avait une forte tension entre les soldats et les manifestants, qui scandaient des slogans contre le Conseil suprême des forces armées (Scaf). On m’a dit qu’il y avait eu des accrochages individuels entre soldats et manifestants, avant que la situation ne dérape. » Des coups de feu sont échangés dans la confusion.

    « La télévision d’État a tout de suite choisi sa version : les coptes sont arrivés armés et ont tiré les premiers sur les soldats qui n’ont fait que se défendre », fulmine Bola Abdu. Il semble clair que des groupes de « baltaguis », des hommes de main payés pour provoquer des violences, ont attaqué les coptes présents.

    La réaction de l’armée a été plus violente que jamais : après les tirs de sommations et les habituelles bastonnades, des véhicules blindés ont zigzagué au milieu des manifestants affolés, fauchant plusieurs personnes. Les soldats ont tiré à balles réelles sur la foule, au hasard.

    « L’armée a voulu montrer qu’elle pouvait utiliser la violence contre les manifestants avant les élections. Comme pour prévenir qu’aller manifester maintenant, c’est risquer sa vie, avance Sherif Azer. Il est plus facile de s’en prendre aux coptes, parce qu’ils savent que la population sera moins solidaire. » 

    Beaucoup redoutent que les événements ne provoquent des affrontements entre coptes et musulmans dans tout le pays, notamment en Haute-Égypte où les chrétiens sont proportionnellement plus nombreux.

    (1) Le maréchal Tantawi dirige le Conseil suprême des forces armées, au pouvoir depuis la chute de Hosni Moubarak, le 11 février dernier.

      NINA HUBINET, au Caire

    Source La Croix - 10/10/11