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  • Les Bulgares dénoncent l'impunité dont jouissent les Roms

    04/10/2011 – 14h15
    SOFIA (NOVOpress) – Le ras-le-bol de la population bulgare à quelques semaines d’échéances électorales majeures ne cesse d’enfler et pourrait s’inviter dans la campagne présidentielle. En cause, la cohabitation problématique des Bulgares avec la communauté rom, marquée par de fortes tensions. Des Bulgares qui n’hésitent pas à signifier leur mécontentement en défilant massivement dans les principales villes du pays. Faisant suite à la manifestation des militants du parti populiste Ataka dans la capitale, ce sont en effet plusieurs milliers de jeunes qui se sont rassemblés dimanche à Plovdiv, deuxième ville de Bulgarie. Avec pour mot d’ordre la lutte contre le laxisme gouvernemental généralisé envers les agissements délictueux des Roms.

    Ces récriminations surviennent suite au décès d’un jeune Bulgare renversé par un minibus transportant des Roms et notamment les petits-fils de celui que l’on nomme le « Roi Kiro », patriarche local des Roms du village de Katounitsa. Cette mort suspecte aux yeux des Bulgares de Katounitsa a mis le feu aux poudres déclenchant une vendetta à l’encontre du patriarche (vidéo ci-dessous). Mais ce sont surtout les délits commis par le « Roi Kiro » qui exaspèrent la population Bulgare. Kiril Rachkov, de son vrai nom, est en effet impliqué dans la production illégale d’alcool et dans des réseaux de proxénétisme et de mendiants qui inondent de nombreux pays européens.

    Depuis, les manifestations de solidarité avec les habitants de Katounitsa essaiment quotidiennement dans toute la Bulgarie, où sont scandés des slogans dénonçant l’impunité des Roms. Une impunité qui exacerbe les tensions déjà vives au sein d’une population bulgare affrontant les affres de la crise et des inégalités socioéconomiques, en plus de la délinquance rom. Une criminalité qui n’est pas prête d’être endiguée, comme le reconnaît Antonina Jeliazkova, directrice du Centre international d’études des minorités : « Chez les Roms, on en est déjà à la troisième ou quatrième génération sans éducation et sans aucune chance sur le marché du travail, et la criminalité grimpe en flèche ». Même si l’antienne de l’absence d’éducation est évoquée, la criminalité des Roms reste problématique au sein de l’Union Européenne quoi qu’en dise la très xénophile Mme Reding, vice-présidente de la Commission européenne et commissaire européen chargé de la Justice, des Droits fondamentaux et de la Citoyenneté.

    De leur côté, les élites politiques, grands responsables de la situation, ne prennent pas la mesure du véritable sentiment de ras-le-bol des Bulgares et préfèrent se cacher derrière les habituels salamalecs envers la communauté rom. Le président Parvanov a même annoncé le financement colossal d’un programme d’intégration des Roms, soit plus de 700.000 personnes, par l’Union européenne.

    Un programme évidemment financé par les deniers des populations européennes exsangues de par une situation économique délétère et l’incompétence chronique de leurs dirigeants politiques.

    [cc] Novopress.info, 2011, Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d'origine [http:/

     

  • Le procès d'Houria Bouteldja, enjeu politique important

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    (Cliquez sur la photo)

    04/09/2011 – 17h30
    TOULOUSE (NOVOpress) –
    Le 12 octobre prochain aura lieu le procès d’Houria Bouteldja à Toulouse. Cette salariée de l’Institut du monde arabe est poursuivie par l’Agrif (dirigée par Bernard Antony), suite à ses propos proprement racistes sur les « souchiens ».

    Comme par hasard, Houria Bouteldja bénéficie du soutien de l’extrême gauche. Ainsi, l’hebdomadaire Politis diffuse une pétition en sa faveur.

    Pour soutenir l’action de l’Agrif et amplifier ainsi le combat contre toute forme de racisme anti-blanc, le Bloc Identitaire, l’association France-Solidarités, Riposte laïque et Résistance Républicaine organiseront une conférence de presse commune à Toulouse le 12 octobre.

    Or, comme l’indique notre confrère Nouvelles de France, l’Agrif, par la voix de Bernard Antony, ne semble pas apprécier ce concours. Dans un communiqué hallucinant, l’Agrif s’insurge contre « un inadmissible procédé de récupération par l’association Bloc Identitaire » (sic).

    Interrogé par Nouvelles de France, Philippe Vardon précise : « Nous avons été surpris du communiqué de Bernard Antony car chacun est sur son terrain d’action : la justice pour l’Agrif, la rue et les réseaux Internet pour le Bloc. Quand nous avons lancé une mobilisation contre les paroles du groupe de rap Sniper, l’AGRIF est venue ensuite. Nous n’avons alors pas crié à la récup’… »

    [cc] Novopress.info, 2011, Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d'origine [http://fr.novopress.info/]

  • L'histoire de Babu l'Indien, héros du métro, poussé sous les rails par une racaille qui court toujours

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    Il n’aura pas la médaille du Mérite. Pas de Légion d’honneur. Ni de rue à son nom. Rajinder Singh avait 33 ans. Il était Indien. Jeudi dernier, vers 20h30, celui que ses proches surnomment affectueusement Babu rentre du travail. Sur la ligne 7 du métro parisien, il aperçoit une femme en train de se faire voler son iPhone par un passager.











     

     

  • La guerre des oliviers en Palestine occupée: 2009... Les colons accusent les villageois de détruire eux-mêmes leurs arbres !

    Proche-Orient . Les agriculteurs du village palestinien de Burin accusent les colons de nouveaux raids destructeurs sur leurs terres.

    Par DELPHINE MATTHIEUSSENT Envoyée spéciale à Burin (Cisjordanie)

     

    Quelques jours avant le début de la récolte des olives, les arbres gisent à terre, leurs branches chargées de fruits presque mûrs, dans un champs situé en contrebas de Yitzhar, une colonie juive ultra-orthodoxe réputée comme l’une des plus extrémistes de Cisjordanie. «Ils ont massacré mes oliviers», se lamente Abed el-Muhmayn Asus, qui habite Burin, village palestinien proche de Yitzhar, en montrant ses arbres amputés - certains vieux de plusieurs décennies.

    La semaine dernière, près d’une centaine de ses oliviers ont été détruits par les colons de Yitzhar, dont les toits sont visibles sur la ligne de crête qui surplombe son champ. C’est la quatrième fois qu’ils s’en prennent à ses arbres. Parmi l’enchevêtrement de branches brisées, des troncs calcinés et des boutures d’arbres témoignent des destructions précédentes. «Cette fois-ci, c’est la pire de toutes. Ils ont tailladé sauvagement les troncs verticalement pour qu’il n’y ait aucune chance que je puisse sauver les arbres», explique Abed. Il y a le manque à gagner - 20 000 shekels (3 650 euros) - liés à la vente des olives, mais aussi le dommage de la destruction des arbres, «inestimable», précise l’agriculteur : «Chaque olivier vaut plusieurs milliers de dollars. Leur destruction me ramène plus de dix ans en arrière.»

    La récolte des olives, traditionnellement festive dans les Territoires, est, depuis la deuxième Intifada, l’occasion d’incidents avec les colons qui tentent d’intimider les agriculteurs. Cette année, les Palestiniens disent s’attendre au pire en raison des pressions des Etats-Unis, réclamant un gel total de la colonisation, ce qui a exacerbé l’hostilité des Israéliens implantés en Cisjordanie.

    La situation est particulièrement tendue autour de Yitzhar, qui est régulièrement le théâtre d’affrontements entre colons, Palestiniens et forces de sécurité israéliennes. Quatre avant-postes de la colonie sont sur la liste des implantations illégales que le gouvernement israélien a promis à Washington de démanteler.

    Les habitants de Yitzhar, qui accusent les Palestiniens de tenter de brûler leurs champs et leurs maisons, assurent ne pas avoir entendu parler de l’affaire. «Je ne suis au courant d’aucun incident de ce genre mais si ces oliviers ont effectivement été détruits, cela ne m’étonnerait pas que cela soit l’œuvre des Palestiniens eux-mêmes ou d’anarchistes [militants des organisations internationales de défense des droits des Palestiniens, ndlr], qui se livrent souvent à ce genre de provocation», estime le porte-parole de l’implantation, Yigal Amitaï.

    Il y a un mois environ, explique Mohammed Zaban, plus gros propriétaire terrien de Burin, 200 de ses oliviers ont été aspergés d’insecticides, rendant incomestibles les olives. «Cela fait plusieurs années qu’ils s’en prennent à nos arbres, mais depuis quelques mois, tous les moyens sont bons : ils déracinent, brûlent, lacèrent, utilisent des insecticides», explique Mohammed. Et d’ajouter : «La pression des Etats-Unis ne fait que renforcer l’agressivité des colons à notre égard et sur le terrain, rien ne change, Israël continue d’investir des millions dans les colonies.»

    En raison des heurts incessants, les Palestiniens ne peuvent accéder à leurs terres proches de Yitzhar qu’en se coordonnant au préalable avec les autorités israéliennes, qu’ils accusent de complaisance à l’égard des colons. «Quand j’ai rapporté ce qui s’est passé, l’officier israélien responsable m’a demandé pourquoi j’étais en colère, que ce genre d’incident arrive tout le temps», relate Abed. Puis, désabusé : «Je n’ai pas porté plainte, ça ne sert à rien. Et ce qui est sûr, c’est que ça ne me rendra pas mes oliviers.»

    Libération - 6 octobre 2009

  • Cisjordanie - La guerre des oliviers ne connaît pas de trêve: déjà en 2000...

    A Harès, l'armée arrache les arbres. Les enfants, à terrain découvert, sont la cible des colons.

    Par SCHWARTZBROD Alexandra

     

    Harès envoyée spéciale

    De la route, on ne voit que des cailloux, des cactus, des ordures, des fers à béton qui trouent le ciel. Et des oliviers. Des dizaines d'oliviers cul par-dessus tête, racines en l'air, fruits écrasés. Zaher fait doucement glisser sa main sur une branche. «L'agriculteur met 70 ans à faire pousser ses arbres... En une seconde, il ne les retrouve plus.» Il y a trois semaines, les soldats israéliens sont venus arracher les arbres qui entouraient le village palestinien de Harès, au milieu de la Cisjordanie. Zaher sourit: «Il paraît que c'est un arbre terroriste!» Les oliviers poussaient à la sortie du village, le long d'une route empruntée par les colons. «Ils disent que c'est pour protéger les mouvements des colons, pour avoir un angle de vue plus large», raconte un habitant. Une simple «précaution». Pour que les Palestiniens ne se cachent pas pour lancer des pierres sur les voitures des colons.

    Provocations. Le problème, c'est que l'angle de vue ainsi dégagé a donné des idées. Vendredi, des colons auraient organisé une descente sur Harès. Ils se seraient postés là où leur route asphaltée croise le chemin principal du village. «J'étais là, je regardais, et tout à coup, je vois quatre ou cinq gosses qui tombent», raconte Zaher. «Il y en avait un, accroché à ce poteau, la jambe explosée par une balle. Un autre, plus âgé, a voulu monter dans une voiture; un sniper lui a tiré dans les couilles, il n'en a plus.» Les jeunes avaient-ils lancé des pierres? Zaher hausse les épaules: «Chaque fois qu'il y a des militaires et des colons, ils essaient de provoquer les enfants et de les faire venir. Dès qu'ils s'approchent, ils leur tirent dessus.» Dans les champs ou les chemins d'alentour, traînent des balles caoutchoutées et des éclats de grenades lacrymogènes.

    Alertée, une pacifiste israélienne, Neta Golan, affiliée au mouvement Gush Shalom, s'est installée dans le village il y a trois jours. Pour témoigner. «Les soldats ont tué un enfant ici, la semaine dernière. Je n'étais pas là quand les colons ont tiré mais je les ai vus manifester à l'entrée du village, provoquant les gosses... Nous allons organiser une présence permanente. Jusqu'à ce que la violence israélienne s'arrête.» Interrogé, le secrétaire de la colonie Revava, située à quelques centaines de mètres, se défend: «Nous, on est très religieux, comment voulez-vous qu'on aille tirer un vendredi soir, jour de sabbat?» Selon les villageois, leurs agresseurs venaient d'Ariel, à plusieurs kilomètres, où seule une petite minorité de colons est religieuse. Quant à la police, elle est formelle: «Dès que nous avons entendu parler de ces agissements, nous avons ouvert une enquête.»

    Désespoir. Pilant net sur la route, une femme colon hurle en direction d'un journaliste qui discute avec un soldat et un villageois: «Vous êtes à vomir! Ils nous tuent et vous les soutenez!» «Les gens ici sont désespérés, explique Zaher. Ils perdent espoir dans le reste du monde qui parle, qui parle... mais ne fait rien.» Hier, d'autres pacifistes israéliens ont rejoint Neta Golan à Harès. Pour aider à replanter les oliviers.

    Libération - 17 novembre 2000

  • Comment Goldman Sachs dirige le monde


    La banque : comment Goldman Sachs dirige le monde par Super_Resistence

    Julien Arnaud reçoit le correspondant du Monde à Londres, Marc Roche, pour la parution de son dernier ouvrage : « La Banque : comment Goldman Sachs dirige le monde »

    Contre-info.com - 04/10/11

  • Un Serbe assassiné et son fils blessé au Kosovo : l'heure des pogroms anti-chrétiens a-t-elle sonné ?

    03/09/11 – 23h00
    KOSOVSKA MITROVICA (NOVOpress) –
    Dans la nuit de samedi à dimanche, Aleksandar Putnik âgé de 51 ans a été assassiné et son fils Dobrica de 23 ans a été blessé au Kosovo.

    Le drame s’est produit non loin de l’enclave Orahovac dans le sud de la province serbe à majorité albano-musulmane. Cette zone est connue pour être l’une des plus dangereuses de la région. En seulement douze ans ce sont 69 Serbes qui ont été abattus, pour une population chrétienne d’environ mille personnes…

    La tragédie s’est déroulée devant un restaurant où la famille avait l’habitude de se rendre. C’est à la sortie de celui-ci qu’un Albanais a fait feu au fusil de chasse sur Aleksandar Putnik, le blessant mortellement. Son fils s’est alors précipité sur lui pour le secourir. En vain. Le courageux garçon a reçu des balles dans l’épaule et le bras sans pouvoir sauver son père. Ensanglanté le jeune homme a réussi à prendre la fuite en voiture pour rejoindre l’hôpital de Prizren où ses jours ne seraient plus en danger.

    Le ministre serbe pour le Kosovo et la Métochie, Goran Bogdanovic, a expliqué l’inquiétude que provoquait cette tragédie chez tous les Serbes du Kosovo. Il exige une plus grande implication des forces internationales dans la protection des populations serbes vivant au sud du Kosovo. Il a également demandé à ce que le fils blessé soit transféré à l’hôpital de Kosovoska Mitrovica, en zone serbe, pour des raisons de sécurité. L’hôpital de Prizren est en effet situé en pleine zone musulmane.

    Le ministre a également rappelé que suite aux nombreuses attaques antiserbes de ces derniers mois, aucune interpellation n’avait été enregistrée.

    L’heure des pogroms antichrétiens serait-elle revenue au Kosovo ?

    Si cette situation vous révolte, vous pouvez soutenir l’ONG « Solidarité Kosovo » qui vient en aide à ces populations martyrisées depuis l’année 2004 et signer la pétition en ligne ici.

    Photo : L’enclave d’Orahovac, janvier 2011.

    [cc] Novopress.info, 2011, Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d'origine Kosovo-500x250.jpg

  • Libye - Moussa Ibrahim, porte-parole de Kadhadi, a annoncé la stratégie de "Noun Mim" contre l'OTAN et le CNT

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    http://www.alterinfo.net/Discours-du-Dr-Moussa-Ibrahim-sur-Arrai-TV-01-10-2011_a64451.html

    ALTERINFO. ORG - 03/10/11

    NdB: Désinformation: il y a quelques jours, les médias avaient annoncé la capture de Moussa Ibrahim par les rebelles du CNT...

  • PJ de Lyon: Michel Neyret a été écroué

    PARIS (Reuters) - Le numéro deux de la police judiciaire de Lyon, Michel Neyret, a été mis en examen et écroué lundi pour "corruption, trafic d'influence, association de malfaiteurs et trafic de stupéfiants", ont annoncé ses avocats.

    Le commissaire divisionnaire est également poursuivi pour "violation du secret professionnel et détournement de biens", des charges notifiées par deux juges d'instruction lors d'une audition après quatre jours de garde à vue à l'Inspection générale des services, la "police des polices".

    Un juge des libertés a ensuite suivi les réquisitions du parquet en le plaçant en détention provisoire, une mesure rarissime pour un policier. Ses avocats ont annoncé qu'ils feraient appel dès mardi devant la chambre de l'instruction.

    Avocats comme parquet se refusent à préciser le lieu de détention. Ordinairement pour des personnalités, il s'agit du quartier dit des "VIP" de la maison d'arrêt parisienne de la Santé.

    Selon ses avocats, le commissaire Neyret admet certains faits qui lui sont reprochés, comme l'utilisation de drogue pour rémunérer des indicateurs et ce qu'ils appellent un "péché d'amitié" avec certaines personnes. Mais il explique qu'il a agi dans le cadre de son métier de policier.

    "Un grand serviteur de la République part en maison d'arrêt, un homme de terrain, un homme qui s'est battu pour éradiquer la grande délinquance, la criminalité, un homme qui part dans les Bastille de la République", a déploré l'un de ses avocats Gabriel Versini.

    "Il vous dit qu'il n'a pas voulu déshonorer la police. A tout jamais il restera un policier (...) Il a en lui une volonté réelle de démontrer à l'autorité judiciaire qu'il n'est pas cet homme corrompu que certains délinquants de haut rang ont voulu stigmatiser", a-t-il ajouté.

    CINQ AUTRES POLICIERS TOUJOURS EN GARDE À VUE

    Cinq autres policiers - le chef de la Brigade de recherches et d'intervention (BRI, "anti-gang") de Lyon, deux dirigeants de l'antenne de police de Grenoble et deux membres de la brigade des stupéfiants, arrêtés jeudi et les jours suivants - devaient être déférés devant un juge d'instruction mardi ou mercredi, selon une source judiciaire.

    Parallèlement, deux membres présumés du "milieu" lyonnais sont également inquiétés pour la nature de leurs liens présumés avec les policiers. L'un a été écroué durant le week-end et l'autre devait être présenté dans la journée aux juges.

    Un débat judiciaire semble ouvert sur la nature exacte des faits reprochés à Michel Neyret et ses proches.

    Le policier, en poste depuis deux décennies à Lyon, parle de méthodes professionnelles, mais on évoque des pratiques différentes, plus proches de la corruption pure et simple et du profit personnel.

    L'épouse de Michel Neyret, directrice d'un grand hôtel, avait déjà été mise en examen samedi mais laissée libre sous contrôle judiciaire.

    Michel Neyret serait confondu, selon l'accusation, par des écoutes téléphoniques menées initialement dans l'enquête sur un trafic international de stupéfiants où il est apparu fin 2010 et début 2011 dans des conversations avec des truands.

    Une nouvelle information judiciaire ouverte en mai sur cet aspect spécifique du dossier a permis de nouvelles écoutes téléphoniques qui seraient encore plus accablantes pour le policier lyonnais.

    Elles laissent penser qu'il avait pour "pratique régulière" de puiser dans des stocks de cannabis saisis durant des enquêtes.

    Il est question aussi de sommes offertes par des membres présumés du "milieu" lyonnais, notamment de 30.000 euros pour des séjours à Marrakech (Maroc), et de prêt de voitures de luxe.

    Ce dossier, de loin le plus grave dans la police depuis une quinzaine d'années en France, et qui touche de plus une figure respectée de la hiérarchie policière, très en vue dans les médias, a provoqué un choc dans l'exécutif.

    Le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, a parlé dimanche de "terrible séisme pour la police nationale". Il envisage des sanctions administratives.

    Depuis quelques années, les policiers doivent en principe déclarer leurs indicateurs ainsi que les rémunérations qui leur sont accordées.

    Edité par Jean-Philippe Lefief2011-10-03T195128Z_01_APAE7921J5U00_RTROPTP_2_OFRTP-FRANCE-NEYRET-INCARCERATION-20111003.jpg - Yahoo!QActualités - 03/10/11

     

     

     

  • Montbéliard - Un adolescent de 17 ans violé, torturé et filmé par quatre jeunes "gens du voyage"

    « Viols, actes de torture et de barbarie, vol en réunion, séquestration, menaces ou intimidation sur la victime pour l’empêcher de porter plainte, enregistrement et diffusion d’images pédo-pornographiques. »

    Les infractions, égrenées par le vice-procureur, Lionel Pascal, laissent deviner le caractère particulièrement sordide de l’affaire qui a été évoquée hier au pôle de l’instruction de Montbéliard.

    Les faits se sont produits durant la nuit du 17 au 18 septembre dernier, à Sevenans (90). Aux alentours de 21 h 30, ce samedi soir, un adolescent de 17 ans a été invité à rejoindre un majeur de 19 ans, dans une cabane située près d’un campement gitan.

    À l’arrivée de l’adolescent se trouvaient également la petite amie du majeur, âgée de 17 ans, ainsi que deux copains de 16 et 17 ans.

    Les quatre jeunes, appartenant à la communauté des gens du voyage, ont obligé leur victime à se déshabiller totalement, pour lui dérober ses habits, ses bijoux et son téléphone portable.

    S’en est suivie une nuit de souffrances et de brimades durant laquelle, à plusieurs reprises, l’adolescent a été frappé par des coups de pied et de poing et contraint à pratiquer une fellation sur l’un des mineurs, puis les mêmes faits sur plusieurs chiens du campement.

    Il semble que depuis plusieurs mois, le jeune homme était devenu le souffre-douleur des quatre individus et subissait humiliations et avilissements en silence. Ce n’est que le lendemain, vers 9 h ou 10 h, que ses bourreaux présumés ont consenti à le laisser partir.

    Les faits, particulièrement dégradants et graves, ont été portés tout à fait par hasard à la connaissance des forces de l'ordre.

    À cause d’un vol de téléphone

    Les divers viols ont été filmés par les agresseurs présumés. Le dimanche matin, le majeur de 19 ans a convié deux jeunes mineures à visionner la vidéo, en compagnie de la victime.

    L’une des filles, qui s’était fait voler son téléphone à cette occasion, s’est ensuite rendue à la gendarmerie pour signaler le vol. C’est ainsi qu’elle a été amenée à s’expliquer sur le contexte dans lequel son portable lui avait été dérobé.

    Aussitôt, la gendarmerie a pris très au sérieux ces déclarations et remonté la piste des agresseurs présumés, retrouvant le lieu où se sont déroulés les crimes.

    Les quatre bourreaux présumés ont été interpellés jeudi et présentés hier devant le parquet de Montbéliard. « Le majeur et sa petite amie minimisent la gravité des actes », précise le procureur. « Les deux mineurs sont également peu bavards. Dans ce dossier, il règne un climat de peur. »

    Une peur des représailles qui semble planer autant sur la victime par rapport à ses agresseurs présumés que sur les mineurs vis-à-vis du majeur.

    C’est sans doute ce climat oppressant qui a convaincu la victime de ne pas porter plainte.

    Mes Dari et Robin auront quant à eux la lourde tâche de défendre les quatre bourreaux présumés.

    Les quatre jeunes gens ont été mis en examen pour viol aggravé avec actes de barbarie et de torture.

    Isabelle PETITLAURENT

    L'Est Républicain - 01/10/11

  • Le sale chantage américain envers les Palestiniens

    Téhéran.Irna.03 Octobre 2011.

    International. Palestine.

    Les Etats-Unis ne reculent devant rien pour faire plier les Palestiniens, coupables de les avoir défiés en déposant au Conseil de sécurité de l’ONU la demande d’adhésion de leur État, comme l’indique cette décision de membres du Congrès US de bloquer une aide de 200 millions de dollars destinée aux Palestiniens.

    Voyant que leur menace d’user du droit de veto au Conseil de sécurité pour bloquer la reconnaissance d’un Etat palestinien n’a pas dissuadé Mahmoud Abbas de déposer la demande d’adhésion, les Etats-Unis passent à l’étape suivante en bloquant une aide économique aux Palestiniens de 200 millions de dollars.


    Ce sont des élus du Congrès, qui se sont chargés samedi de la sale besogne en bloquant cette aide.


    Une source parlementaire US n’a pas hésité à affirmer que ce blocage intervient après la demande d’adhésion d’un Etat de Palestine à l’ONU.


    La même source de souligner que les élus américains, à l’origine de cette action pitoyable, ont décidé de geler cette aide en guise de protestation contre la demande d’adhésion d’un Etat palestinien aux Nations unies.


    “L’aide sera bloquée jusqu’à ce que cette question soit résolue”, a-t-elle ajouté, confirmant au passage une information publiée par le journal britannique The Indépendant.


    Décidément, les défenseurs du régime israélien sont très nombreux aux Etats-Unis, notamment au sein des instances élues, où les places dépendent du soutien des lobbies israéliens à l’instar de la puissante AIPAC, qui constitue pratiquement un passage obligé pour les candidats aux fonctions électives américaines.


    Le président Obama a menacé d’utiliser son veto pour empêcher l’approbation de la demande à l’assemblée générale de l’ONU.


    Mohamed Ishteya, négociateur palestinien et membre du comité central du Fatah, a estimé qu’“il n’est pas raisonnable de négocier des positions politiques avec l’argent” suite à la demande des Palestiniens de reconnaissance d’un Etat palestinien à l’ONU.


    Mohamed Ishteya a néanmoins reconnu que “cette décision mettra nos liens avec les Etats-Unis dans une situation embarrassante” en tablant toutefois sur un soutien des pays arabes et musulmans qui ont promis de venir en aide aux Palestiniens si les Etats-Unis coupaient leur aide aux Palestiniens.

  • Pour Elisabeth Badinter, Marine Le Pen n'a pas le droit d'être laïque !

    "Je ne cautionne pas Marine Le Pen, je ne valide pas Marine Le Pen, je ne suis ni séduite ni attirée par Marine Le Pen, et je ne donne aucun brevet de laïcité à Marine Le Pen", proteste Élisabeth Badinter, qui n'est donc pas frontiste - et ceci ne devrait même pas être une info, mais pourtant si, en nos temps confus... Depuis plusieurs jours, la philosophe est au coeur d'une (petite et mauvaise) polémique - récupérée par la patronne du FN et ses relais sur le Web, vilipendée à gauche - pour une petite phrase teintée d'amertume au détour d'une interview donnée au Monde des religions.

     

    "En dehors de Marine Le Pen, plus personne ne défend la laïcité", a dit Élisabeth Badinter, et ces quelques mots d'une féministe de gauche allaient forcément faire scandale. "C'était ironique et c'était un regret, précise Élisabeth Badinter. Je me bats pour la laïcité depuis 1989, je refuse que des normes religieuses, quelles qu'elles soient, s'imposent à la société ; mais j'ai l'impression d'un combat perdu. Le mot est pratiquement devenu tabou, sauf chez quelques personnalités - Mélenchon, Valls... et, hélas, au Front national. C'est cette situation absurde que j'ai voulu dénoncer."

     

    Mais l'ironie passe mal à l'écrit, et Élisabeth Badinter est entrée dans un mauvais buzz. Voulant faire honte à son camp, elle a pris le risque de valider l'adversaire : ce Front national marinisé qui se repeint souverainiste et républicain et met en valeur ses prises sur la gauche laïque. Après les Bertrand Dutheil de La Rochère et Florian Philippot, transfuges chevènementistes, après les boutefeux antimusulmans de Riposte laïque, une Badinter ? Marine Le Pen n'a pas résisté, faisant applaudir la philosophe dans un colloque frontiste.

    "Marine Le Pen n'est pas laïque" (Elisabeth Badinter)

    D'où cette précision définitive d'Élisabeth Badinter : "Marine Le Pen n'est pas laïque. Elle a mis la main sur un mot, laïcité, mais elle reste étrangère au combat laïque. Sa laïcité à deux vitesses ne s'appliquerait qu'aux seuls musulmans. Elle veut supprimer totalement l'islam et les musulmans de l'espace public. En réalité, elle habille et maquille les obsessions et les ostracismes traditionnels du FN avec un mot républicain. Je ne suis pas dupe, et je n'ai rien à voir avec ça, ni avec les fachos de Riposte laïque !"

     

    Fin du soupçon et de la manip, espère-t-on, concernant Élisabeth Badinter. Mais cela ne règle pas deux débats plus sérieux. L'impasse actuelle du combat laïque, mis à mal par la "laïcité ouverte" chère à Nicolas Sarkozy, puis par le refus de la gauche de voter la loi contre le niqab, est désormais pollué par la communication frontiste.

    Source Le Point - 03/10/11



  • Ignoble ! La théorie du "gender" mise en application sur un enfant en Californie

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    (Cliquez sur la photo)

    Lire l'article +photos: http://www.contre-info.com/theorie-du-gender-jusquou-va-t-on-aller

    Contre-info.com - 03/10/11

  • Vigneux - Le BNVCA condamne l'agression antisémite commise par un groupe de jeunes filles

    Le BNVCA condamne l'agression antisémite commise par des groupes de jeunes filles décrites comme maghrébines, qui ont insulté,battu, blessé des membres de la communuauté juive de Vigneux à la sortie de la synagogue le 1/10/11.

    Le Bureau National de Vigilance Contre l'Antisémitisme condamne l'agression antisémite commise à Vigneux le 1/10/11 vers 13h par un groupe de jeunes filles décrites comme d'origine maghrébine, qui ont insulté et frappé des membres de la communauté juive qui sortaient paisiblement,de la synagogue ,en ce jour de Shabbat au lendemain du Jour de l'An Juif, et identifiables du fait que les hommes avaient la tête couverte d'une kippa.

     Selon les victimes ,qui ont déposé plainte ce jour 2/10/11 au commissariat de police de Vigneux,alors qu'ils passaient près de la Cité de la Croix Blanche ,les filles maghrébines les ont invectivés,"VOILA LA RACE MAUDITE DE FEUJ ...SALE FEUJ; JE NIQUE LES JUIFS...ENCULES DE FEUJ ", il s'en est suivi une altercation violente,au cours de laquelle les membres de la communauté juive ont été blessés:le jeune S. Nathan 22 ans ,(60j d'ITT), le bras cassé conduit à l'hôpital où il doit être opéré. Une jeune fille de 18 ans a aussi été blessée, souffre d'ecchymoses ,ainsi que leur père, atteint à l'oeil.. L'intervention de la police a conduit à l'interpellation des filles auteurs de l'agression, dès le 1/10/11,mais selon des témoins,elles auraient dû être relâchées sous la pression de groupes d'individus assiégeant le commissariat de police.

    Les victimes et témoins ont fait état de la haine hystérique qui se dégageait de leurs agresseurs. Le BNVCA exprime son soutien aux victimes, et ses voeux de rétablissement aux blessés. Le BNVCA demande à la police de tout mettre en oeuvre pour interpeller les agresseurs antijuifs,et les mettre à la disposition de la justice. Le BNVCA envisage de déposer plainte aux côtés des victimes. Le BNVCA considére que le comportement de ces filles et leurs complices est intolérable, inadmissible. La rue, la cité ne sont pas leur propriété. Leurs provocations , leur haine des juifs, sont inacceptables et doivent être sanctionnées sévèrement.

     Comme ses requérants, le BNVCA ne peut admettre que dans notre République les citoyens de confession juive doivent encore avoir recours à des mesures de sécurité et de protection,pour exercer leurs libertes publiques élémentaires, (d'aller et venir, se réunir, prier etc,) mises à mal par des individus qui ne respectent rien ni personne.

  • Le retrait de Borloo n'est pas forcément une aubaine pour Sarkozy

    PARIS (Reuters) - Le désistement de Jean-Louis Borloo de la course à la présidentielle n'est pas forcément une aubaine pour Nicolas Sarkozy, qui ne semble plus en mesure de susciter une dynamique gagnante de premier tour comme en 2007.

    L'Elysée et l'UMP, qui multipliaient pressions et menaces voilées pour dissuader le président du Parti radical de concourir en 2012, ne cachaient pas lundi leur soulagement et louaient ostensiblement l'esprit de responsabilité de l'ancien ministre, qu'ils pressent de rejoindre le camp présidentiel.

    Mais la stratégie du chef de l'Etat, qui compte élargir au maximum son assise au premier tour n'est pas un calcul gagnant, estime Gaël Sliman, directeur du pôle Opinion de BVA.

    "C'est une victoire à la Pyrrhus pour Nicolas Sarkozy parce que Jean-Louis Borloo représentait un vrai potentiel de voix au second tour", a-t-il déclaré à Reuters.

    Plusieurs membres de la majorité partagent ce jugement que l'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin a résumé d'un "tweet" alarmiste : "Des soucis de premier tour et des réserves de second en moins".

    L'ancien ministre de l'Ecologie était crédité d'environ 7% d'intentions de vote. Quand bien même - scénario hautement improbable - il referait cause commune avec l'UMP, la configuration électorale n'est pas favorable au chef de l'Etat.

    "Un test BVA fait au printemps montrait que sur les 12 points d'intentions de vote à redistribuer en cas d'absence au premier tour de Borloo, (Dominique de) Villepin et (Nicolas) Dupont-Aignan, Sarkozy n'en récupèrerait qu'un", rappelle Gaël Sliman. "Il y a peu de chances que cela ait changé".

    "SOUPAPE"

    Nicolas Sarkozy avait rassemblé sur son nom 31,18% des voix au premier tour de l'élection présidentielle de 2007 devant la socialiste Ségolène Royal (25,87%) et François Bayrou (18,57%).

    Réplique d'un haut responsable de l'UMP : "Les théories sur les réserves, je veux bien, mais regardez ce qui s'est passé avec Chirac, le premier tour n'a rien à voir avec le second".

    "Borloo prenait le risque de nous empêcher d'être au second tour. Une présidentielle, ce n'est pas de l'arithmétique, c'est une dynamique. J'aurais adoré que Borloo reste à l'UMP et porte son aile sociale", ajoute-t-il.

    Dominique Paillé, ex-porte-parole adjoint de l'UMP qui avait rejoint l'équipe de Jean-Louis Borloo, pense au contraire que le retrait de son champion "ne change pas la donne pour Nicolas Sarkozy".

    "Les 7% à 8% dont il était crédité devraient profiter à François Bayrou d'abord et à Marine Le Pen, puis aux écologistes et à Nicolas Sarkozy pour une petite partie", a-t-il dit à Reuters. "Les centristes qui ne voulaient pas voter Sarkozy ne le feront pas davantage maintenant".

    Gaël Sliman confirme que l'électorat de centre-droit manifeste "un blocage à voter Sarkozy au premier tour".

    "Il est idiot d'avoir enlevé cette soupape Borloo capable de ratisser une partie de ces voix au premier tour et d'en apporter à Sarkozy au second", affirme l'analyste de BVA.

    L'ESPACE SE LIBÈRE POUR BAYROU

    Un président sortant qui cristalliserait une hostilité profonde et durable de l'opinion à son égard. Nombreux sont les élus de la majorité qui s'en inquiètent désormais ouvertement depuis la défaite de la droite aux sénatoriales.

    François Bayrou le sait, qui ambitionne de fédérer les électeurs perdus de 2007, voire plus. Si gagnant il y a après la décision de Jean-Louis Borloo, c'est d'évidence le président du Mouvement Démocrate, à environ 7% dans les sondages.

    "Le lien entre Nicolas Sarkozy et les gens est rompu. La majorité est mal, la gauche, ça ne peut pas le faire, donc il y a un espace", résume-t-il d'un trait.

    L'entourage du dirigeant centriste ne boude pas sa satisfaction même s'il pronostiquait depuis des mois le renoncement de Jean-Louis Borloo, "qui n'est pas une surprise".

    "On garde notre cap, on continue notre bonhomme de chemin", dit-on d'un ton mesuré.

    Un proche de Jean-Louis Borloo enrage : "Notre entreprise a échoué, le candidat désigné par l'Elysée s'appelle Bayrou. C'est une erreur".

    Gaël Sliman complète : "La stratégie de Sarkozy de tout miser sur Bayrou est incompréhensible. Les 6 à 7% qui sont derrière Bayrou aujourd'hui ont comme point focal l'anti-sarkozysme et votent à 78-80% à gauche au second tour".

    Edité par Yves Clarisse

    Yahoo!Actualités - 03/10/11