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  • Scandale "islamophobe" en Suède: une contrôleuse demande son billet à un voyageur musulman

    09/11/11 – 08h00
    STOCKHOLM (NOVOpress) -
    La dernière abomination islamophobe a eu lieu en Suède et a bouleversé les musulmans dans toute l’Europe. Des sites comme « Islamophobia Watch »  et « Islam in Europe. The premier source for news about the Muslim community in Europe »  s’en sont immédiatement fait l’écho, sous le titre terrifiant « Un musulman jeté hors d’un train pour avoir prié ».

    Figurez-vous qu’un « pieux musulman » qui retournait en train de Stockholm jusqu’à Flen (dans la banlieue de la capitale suédoise), où il réside, « a eu besoin d’accomplir certaines de ses prières quotidiennes. Pour ne pas déranger ses compagnons de voyage, il s’est rendu dans un compartiment calme et isolé, comme il l’avait déjà fait plusieurs fois dans le passé ».

    C’est alors que l’horreur a commencé. Comme l’a raconté notre dévot au site d’information suédois Nyheter24, « J’ai commencé à prier mais la contrôleuse est arrivée et m’a poussé trois fois dans le dos. Elle a failli me culbuter. Puis elle m’a dit : “Montrez-moi votre billet !” ». Le musulman a refusé de montrer son titre de transport « car il estimait qu’il ne pouvait pas interrompre ses prières une fois qu’il les avait commencées ».

    On l’a alors averti qu’il aurait à descendre du train à la station suivante et, comme il refusait, les contrôleurs ont appelé la police. Le musulman a finalement dû retourner à Stockholm et « pour ne pas être contraint d’errer dans les rues de la capitale, il s’est rendu dans une mosquée où il a passé la nuit ».

    Le musulman s’est plaint auprès du service clientèle des Chemins de fer suédois, qui lui ont envoyé en dédommagement un bon de transport de 1.000 couronnes (environ 100 euros). Il n’entend pourtant pas en rester là et a dénoncé les Chemins de fer à l’équivalent suédois de la Halde, les Diskrimineringsombudsmannen, une agence gouvernementale qui emploie 90 personnes pour lutter contre toutes les formes de discrimination.

    La ville de Flen comprend une importante communauté musulmane, qui a récemment pu transformer en mosquée une ancienne église chrétienne (pentecôtiste), les pentecôtistes ayant voulu ainsi « montrer leur amour chrétien vis-à-vis des musulmans ». Une vidéo en arabe montre la transformation et souligne, sur fond de prière du muezzin, la disparition de la croix qui ornait auparavant la façade.

  • Paris exige des sanctions "dures" contre l'Iran, d'une ampleur sans précédent

    Le chef de la diplomatie Alain Juppé plaide pour une saisine du Conseil de sécurité de l'ONU au sujet de l'Iran, au lendemain de la publication d'un rapport inquiétant sur son programme nucléaire.

    Pour éviter que la région bascule dans une confrontation armée après la publication d'un rapport alarmant de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) sur le programme nucléaire iranien, la communauté internationale n'a de cesse de durcir sa position à l'égard de Téhéran. En France, le ministre des Affaires étrangères considère qu'une saisine du Conseil de sécurité de l'ONU «s'impose».

    «Nous sommes décidés à réagir» face à cette situation «inacceptable», a dit mercredi le chef de la diplomatie, en précisant que «la France est prête avec ceux qui le voudront à aller beaucoup plus loin dans des sanctions (…) pour faire plier l'Iran». «La France considère qu'il faut franchir un palier dans le renforcement de la pression diplomatique sur l'Iran», a-t-il insisté dans un communiqué, se disant prêt à adopter «des sanctions dures (...), d'une ampleur sans précédent». Objectif de Paris : empêcher Téhéran «de continuer à se procurer des ressources lui permettant de poursuivre ses activités en violation de toutes les règles internationales».

    «Nous pouvons aller encore beaucoup plus loin»

    Depuis 2007, l'ONU a déjà infligé à l'Iran quatre séries de sanctions économiques et financières. Les Occidentaux, Américains en tête, ont en outre pris des mesures bien plus sévères que celles décidées par les Nations unies. Est-il encore possible d'aller plus loin ? «Sur les plans économiques, technologiques, industriels, nous pouvons aller encore beaucoup plus loin sans recourir à une solution de force», a assuré mercredi le ministre de la Défense Gérard Longuet. Selon lui, il faut «mobiliser les grands pays et en particulier convaincre Chine et Russie qui font cavaliers seuls qu'il est absolument indispensable de faire pression sur l'Iran pour que ce pays ne suive pas dans la voie de la dissémination nucléaire», ce qui «serait une catastrophe» pour l'humanité. Le ministre a jouté que la voie de frappes militaires préventives, envisagée par Israël, n'est pas souhaitable : «La réponse est dans le bord des sanctions internationales».

    À l'unisson de Paris, l'Union européenne a exprimé mercredi de «sérieuses préoccupations», tout en se montrant moins précis sur les réponses à apporter. L'UE va travailler avec ses partenaires pour élaborer une «réaction adéquate» à la publication de ce rapport, a déclaré Maja Kocijancic, porte-parole de la chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton et négociatrice du groupe des Six (États-Unis, Russie, Chine, France, Royaume-Uni, Allemagne) sur ce dossier. Dès mardi, les États-Unis ont de leur côté prévenu qu'ils allaient augmenter la pression sur l'Iran et peut-être réclamer de nouvelles sanctions. «Nous pensons qu'il y a un grand éventail d'actions que nous pouvons entreprendre», a affirmé un responsable sous le couvert de l'anonymat.

    LIRE AUSSI :

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    Le Figaro - 09/11/11

  • L'assassin (présumé) d'Océane est passé aux aveux

    Le jeune homme de 25 ans, placé en garde à vue mardi soir après s'être spontanément présenté à la gendarmerie dans le cadre du meurtre de la petite Océane à Bellegarde, est passé aux aveux, selon le procureur de la République de Nîmes.
    Il a avoué avant même que les résultats des tests ADN soient connus, a précisé Robert Gelli dans le cadre d'une conférence de presse.

    En fin d'après-midi, on avait appris que les tests ADN avaient parlé et des traces génétiques du suspect avaient été retrouvées sur les vêtements de la petite fille de 8 ans. Les analyses ADN avaient été commandées par le parquet de Nîmes (Gard) après les déclarations ambigües du jeune homme. Sans s'accuser du meurtre, ce dernier s'était présenté spontanément mardi soir vers 22h30 à la gendarmerie. En apprenant que des prélèvements ADN avaient été effectués pour démasquer le meurtrier, le jeune homme s'est présenté en demandant à «ce qu'on fasse des prélèvements sur lui pour vérifier» s'il n'était pas l'auteur des faits, arguant qu'il était «trop ivre pour s'en rappeler».

    Il aurait croisé la fillette «par hasard»

    Suite aux résultats ADN et aux aveux du suspect, le procureur de Nîmes a tenu une conférence de presse mercredi soir en présence des enquêteurs.

    «Il ne souvenait plus de ce qu'il avait fait du samedi 17 heures au dimanche 9 heures où il s'était réveillé dans sa voiture, a expliqué le procureur. Il aurait absorbé une grande quantité d'alcool dans l'après-midi ainsi que de la drogue, ce qui reste toutefois à vérifier», a-t-il précisé. «Le gardé à vue est passé aux aveux juste avant le résultat des tests ADN, a confirmé Robert Gelli. Il aurait rencontré la fillette par hasard qu'il aurait invitée à monter dans sa voiture», a-t-il ajouté. 
     
    «Sa responsabilité dans cette affaire apparaît d'ores et déjà pleine et entière tant en fonction des résultats ADN que de part ses déclarations», a estimé le haut-magistrat devant la presse, ajoutant que l'homme allait être déféré et qu'une information judiciaire allait être ouverte jeudi. La qualification du crime n'a pour le moment pas été décidée. Le procureur a également insisté pour dire qu'il «reste des choses à expliquer, notamment sur le déroulement des faits». Pour toutes ces raisons, la garde à vue du principal suspect sera prolongée mercredi soir de 24 heures. Les enquêteurs veulent notamment obtenir des précisions de la part du suspect sur son véhicule et sur la localisation du couteau utilisé.

    Un marginal connu pour des problèmes de drogue

    Cet homme de 25 ans et père d'un enfant a été décrit par les habitants du village comme «un homme marginal et sans emploi», connu «pour des problèmes de drogue et d'alcool et non de violence». Ce dernier s'était apparemment disputé avec sa compagne depuis une semaine.

    Asphyxiée, le corps lardé de quatre coups de couteau et victime d'attouchements, Océane avait été retrouvée morte le dimanche au bout d'une vigne du village situé non loin de la Camargue. Le jour des faits, la tempête et des pluies diluviennes sévissaient dans la région. Une marche blanche a été organisée mercredi après-midi dans les rues de Bellegarde à la veille des obsèques de la petite fille.
    Le Parisien - 09/11/11

  • Cannes: Sarkozy a tenu des propos insultants contre Papandreou

    09/11/11 – 16h00
    PARIS (NOVOpress)
    — C’est le journal « le Parisien » qui le révèle : Nicolas Sarkozy aurait gravement manqué de respect au Premier ministre grec en le qualifiant de “fou” et de “dépressif“.

    C’est au cours d’une conversation avec son homologue américain Barack Obama, lors du sommet du G20 à Cannes, que le président Français aurait tenu ces propos insultants à l’encontre du Premier ministre grec, coupable aux yeux de Nicolas Sarkozy d’avoir osé envisager de consulter son peuple par la voix d’un référendum.

    La discussion entre les deux chefs d’État était censée être privée mais elle a été entendue par plusieurs journalistes, notamment français. La presse avait déjà révélé que le président français avait qualifié de “menteur” le Premier ministre israélien Netanyahou.

    Décidément le président français ne semble guère avoir d’estime pour nombre de ses homologues…

    [cc] Novopress.info, 2011, Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d'origine

  • Meurtre d'Océane: un marginal de 25 ans confondu par son ADN

    Rebondissement inattendu dans l'affaire du meurtre d'Océane, 8 ans, à Bellegarde (Gard).

    Alors que le précédent suspect, un voisin de 73 ans, a été relâché car son ADN ne correspondait pas à celui trouvé sur la fillette, un jeune homme de 25 ans s'est présenté de lui-même aux enquêteurs, mardi à 22 h 30, et leur a demandé d'analyser son ADN. Et mercredi après-midi, selon une information d'Europe 1, on apprend que l'ADN de ce nouveau suspect est bien celui retrouvé sur le corps de la fillette.

    Trou noir

    Ce jeune homme affirme ne plus se souvenir de ce qu'il a fait samedi soir, le soir même de la disparition d'Océane. "Il a eu un trou noir" et était ivre, précise le procureur de la République. Mais le "jeune homme ne s'accuse pas du meurtre", précise-t-il. Il est en outre toxicomane, alcoolique et au chômage, et est déjà connu pour des faits de violence, indique Le Figaro.

    Il a déclaré s'être présenté après avoir entendu que le premier suspect, déjà connu de la justice pour une agression sexuelle en 1999, avait subi des tests ADN.

    Océane a disparu samedi soir alors qu'elle se rendait chez une amie, et a été retrouvée dimanche matin près d'une vigne. L'autopsie a révélé un attouchement sexuel, quatre coups de couteau et une asphyxie.

    Mercredi à 14 h 30, les habitants de Bellegarde ont marché silencieusement en mémoire d'Océane, dont les obsèques sont prévues jeudi.

    LE POST - 09/11/11

  • William TURNER (1775-1851)

    turner_g.jpg bateau sur l'océan.jpg

    Navire sur l'océan giorgio_morning.jpg

    San Giorgio Maggiore, au petit matin

    (Cliquez sur les tableaux pour les agrandir)

  • François Baroin déclenche une bronca à l'Assemblée en disant aux socialistes qu'ils avaient pris le pouvoir "par effraction"


    Incident lors de la séance des questions au... par LCP

    08/11/11

  • "Aller à l'abattoir, ce n'est pas dans l'esprit de l'Aïd el Kébir... "

    mardi 08.11.2011, 05:11- PAR FABIEN BIDAUD

     Houari, avec sa femme et une de ses filles, offre chaque année des morceaux à son entourage. PHOTOS SAMI BELLOUMI Houari, avec sa femme et une de ses filles, offre chaque année des morceaux à son entourage. PHOTOS SAMI BELLOUMI

    Dimanche, ils ont sacrifié les moutons avec leur famille. À la maison, comme d'habitude. Inconcevable, pour Houari (1) et les siens d'aller les faire tuer à l'abattoir, quand bien même il se situe à quelques centaines de mètres du foyer. Ce n'est pas dans l'esprit de la fête...

     

    Dimanche, ils étaient une quinzaine autour de la table familiale pour célébrer le « Noël » des musulmans : l'Aïd el Kébir. Comme chaque année, Houari a tué plusieurs agneaux préparés spécialement pour la fête, qu'il est allé chercher près de Cambrai (âgés d'au moins six mois, et dans un état « correct », c'est-à-dire en bonne santé, qui ne boitent pas, avec la queue et non émasculés, etc.). « Il y a quelques années, j'en tuais une dizaine. Mais avec mes problèmes de santé, j'ai dû ralentir. J'en ai fait que cinq, cette fois », précise-t-il.

    « Une fête de partage »

    Pas à l'abattoir de Douai, qui se situe pourtant à quelques centaines de mètres seulement de son domicile. Mais dans son garage, comme d'habitude. Ce n'est pas parce que Houari fut un temps boucher. Simplement parce que « aller à l'abattoir, ce n'est pas dans l'esprit de l'Aïd el Kébir ». Une fête où l'on invite les enfants, les petits-enfants, éventuellement le voisinage... « Ce ne serait pas possible d'attendre une partie de la journée à l'abattoir pour récupérer les moutons, avec tout le monde à la maison... » À Douai, les particuliers qui avaient apporté leur bête le matin, pouvaient les récupérer dimanche à partir de 14 h. « Les enfants assistent au sacrifice, ils prennent des photos... » « Ils ne peuvent pas ne pas voir le sacrifice du mouton, renchérit sa femme. Il faut qu'ils puissent voir comment cela se déroule pour le reproduire par la suite. » Rien de morbide là-dedans.

    Au contraire, « l'Aïd est une fête de partage. Moi je découpe toujours le mouton en trois parties : une pour nous, une pour les voisins et une pour ceux qui n'ont pas la possibilité de le faire ». Soit parce qu'ils n'en ont pas les moyens (au moment de l'Aïd, un agneau coûte environ 170 E), ou parce qu'ils sont célibataires, âgés, en mauvaise santé... Selon Houari, pratiquement tous les musulmans de son quartier célèbrent l'Aïd de cette manière.

    (1) La pratique de l'abattage « à la maison » étant interdite, nous utilisons un prénom d'emprunt.

    La Voix du Nord - 08/11/11

  • Des colons blessent une vieille femme palestinienne à coups de pierre

    Le 31 octobre, un groupe de colons juifs a attaqué une vieille palestinienne alors qu'elle cueillait ses olives à Mukhmas, un village au sud-est de Ramallah. La vieille femme de 80 ans a été blessée à la tête et transportée à l'hôpital pour y être soignée.

    Des colons blessent une vieille dame palestinienne à coups de pierres


    Les attaques des colons ont nettement augmenté depuis le début d'octobre et le lancement de la récolte des olives, une période très importante pour la communauté palestinienne.
     

    Source : Wafa

    Traduction : MR pour ISM

     
    Wafa
     
    ALTER INFO - 08/11/11
  • "Hiver chrétien" en Egypte: l'eurodéputé FPÖ Franz Obermayr soutient les Coptes

    08/11/2011 – 14h30
    VIENNE (NOVOpress) — Le 25 octobre dernier, des Coptes de toute l’Europe s’étaient réunis devant le Parlement européen à Strasbourg pour une manifestation, afin d’attirer l’attention de l’Union Européenne sur la dramatique situation des chrétiens d’Égypte et les persécutions dont ils sont victimes.

    Après un rassemblement public, les Coptes européens ont présenté un manifeste au président du Parlement de l’UE, Jerzy Buzek, dans lequel ils ont demandé un engagement accru de l’UE pour la sécurité des chrétiens égyptiens.

    L'eurodéputé Franz Obermayr (FPÖ)

    L'eurodéputé Franz Obermayr (FPÖ) se distingue pour son engagement public en faveur des chrétiens d'orient. Crédits photo : europa.eu

    Ils ont pu compter notamment sur le soutien du député européen Franz Obermayr (Autriche, FPÖ). “Il est intolérable quand à la frontière de l’Europe les chrétiens soient massacrés, que l’UE détourne le regard. Ce n’est pas un cas isolé, mais un état permanent qui a atteint son paroxysme depuis la révolution de janvier dernier. L’UE a suffisamment d’opportunités pour exercer des pressions en matière de politique étrangère, nous devons enfin avoir le courage d’exploiter ces opportunités” a-t-il déclaré.

    Entre autres choses, Obermayr a exigé la suspension de l’aide de l’UE à l’Égypte s’il n’est pas mis un terme aux violences contre les chrétiens. Le “printemps arabe”, si populaire en Europe, est bien en train de se transformer en “hiver chrétien”. Reste à savoir si les européens sont encore en mesure de soutenir les chrétiens d’Orient, ou non.

    [cc] Novopress.info, 2011, Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d'origine

  • L'Aïd: l'imam de Saint-Brieuc verrait bien les abattoirs ouvrir le dimanche

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    (Cliquez sur les photos)

    08/11/2011 – 18h00
    SAINT-BRIEUC (NOVOpress Breizh) – Cette année l’Aïd al Adha, l’une des fêtes musulmanes les plus importantes, tombait un dimanche. Un jour où les abattoirs sont fermés. Une situation que déplore, dans un entretien accordé au Télégramme, Taïcha Ben Taleb, l’imam de Saint-Brieuc.

    L’Aïd al-Adha (« la fête du sacrifice « ), appelé aussi Aïd al-Kabïr (« la grande fête ») commémore la soumission d’Abraham à Dieu, symbolisée par l’épisode où il acceptait d’égorger son fils sur l’ordre de Dieu, celui-ci envoyant au dernier moment un mouton par l’entremise de l’archange Gabriel pour remplacer l’enfant comme offrande sacrificielle. En souvenir de cet épisode, les familles musulmanes sacrifient un animal, le plus souvent un mouton ou un bélier, en l’égorgeant, couché sur le flanc gauche et la tête tournée vers La Mecque, après la prière et le sermon de l’Aïd.

    L’abattage privé étant interdit en France, ce sont les abattoirs qui procèdent à cette opération. « Le gros souci, c’est que l’abattoir de Quintin, avec lequel la population musulmane travaille tout au long de l’année, n’a pas souhaité ouvrir le dimanche. Je comprends parfaitement que les salariés se reposent le dimanche, le problème c’est que nous n’avons pas eu le choix et que nous n’avions pas d’autres solutions » reconnait l’imam, qui admet implicitement que des abattages sauvages ont été pratiqués par la communauté musulmane, malgré l’interdiction rappelée par la préfecture.

    Manifestement, la loi républicaine a ses limites : celles imposées par la Charia. Les consommateurs de viande provenant d’un abattage clandestin sont passibles de peines d’amendes d’un montant maximum de 1 500 euros et de 3 000 euros en cas de récidive, mais il est peu probable que le parquet de Saint-Brieuc décide d’engager des poursuites.

    « J’espère que l’on va travailler dès maintenant avec la préfecture pour trouver une solution pour 2012. Plusieurs choses peuvent être imaginées : on peut se tourner vers un autre abattoir. Certains fidèles ont également dit que la préfecture aurait dû obliger l’abattoir à ouvrir le dimanche » conclut Taïcha Ben Taleb, qui, tout en affirmant « comprendre » ( ?) que les salariés soient attachés au repos dominical, verrait bien l’Etat se soumettre à l’Islam en imposant l’ouverture des abattoirs le dimanche pour cause d’Aïd. Sans doute ce qu’on appelle une conception « républicaine » de l’Islam. Qui ne s’embarrasse pas du principe de laïcité.

    [cc] Novopress.info, 2011, Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d'origine

  • Guerre des mots entre l'Iran et Israël : jusqu'à quand...

     

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    Les deux pays se menacent mutuellement, sur fond de programme nucléaire iranien.

    Tout est parti du rapport de l'Agence internationale pour l'énergie atomique (AIEA). Ce document, qui doit être remis mardi, renforcerait les soupçons sur les ambitions militaires du programme nucléaire iranien.

    Téhéran a beau démentir farouchement chercher à se doter de l'arme atomique, depuis une semaine, la presse israélienne s'inquiète. Et assure que le gouvernement israélien envisage des frappes préventives contre les installations nucléaires iraniennes. Des rumeurs renforcées par le président israélien Shimon Peres, qui a expliqué lundi que la possibilité d'une attaque était "plus proche que l'option diplomatique".

    Israël et les Etats-Unis menacés

    En réaction, le chef d'Etat major des forces iraniennes, Hassan Firouzabadi, a prévenu que Téhéran "punira" Israël en cas d'attaque. Mais pas seulement : "les Etats-Unis savent que toute attaque du régime sioniste contre l'Iran leur causera aussi de sérieux dommages", a-t-il affirmé.

    Le président Mahmoud Ahmadinejad a aussi accusé Israël d'essayer "d'obtenir un soutien international pour une opération militaire destinée à supprimer" l'influence de l'Iran dans la région. Mais "l'Iran ne leur permettra pas d'agir", a-t-il ajouté.

    "Un jeu de bluff"

    Doit-on s'inquiéter d'une éventuelle guerre entre les deux Etats ? Pas vraiment, si l'on en croit Thierry Coville, chercheur à l'IRIS. "C'est plutôt un jeu de bluff", estime ce spécialiste de l'Iran, interrogé par Europe1.fr. "Ce n'est pas nouveau, cela fait des années que ces deux pays émettent ce genre de menaces. C'est une guerre de la communication".

    Pour préciser sa pensée, Thierry Coville explique qu'il s'agit toujours du même scénario : "Israël dit qu'il envisage d'attaquer l'Iran et les Occidentaux répondent de ne pas s'inquiéter, qu'ils vont sanctionner Téhéran davantage".

    Ehud Barak a d'ailleurs décidé mardi de calmer le jeu, minimisant les risques d'une intervention militaire israélienne. "La guerre n'est pas une partie de plaisir, nous ne voulons pas d'une guerre", a déclaré le ministre de la Défense. Avant d'ajouter qu'aucune décision n'avait été prise sur "une quelconque opération".

    "L'Iran fait un bon méchant"

    Toutefois, Israël a demandé à la communauté internationale d'imposer des sanctions "très sévères et paralysantes" à l'Iran. "Si les Etats-Unis n'entament pas des démarches en vue de telles sanctions sévères contre l'Iran, cela signifie que les Américains et l'Occident s'accommodent d'un Iran nucléaire", a affirmé Avigdor Lieberman, ministre israélien des Affaires étrangères.

    "L'Iran est pratique, il fait un bon méchant", analyse le chercheur Thierry Coville. Il permet de faire oublier les problèmes économiques et sociaux en Israël, la déception d'Obama sur la question palestinienne… Mais les Iraniens n'ont attaqué personne depuis 300 ans", rappelle-t-il.

    Avant de s'interroger sur l'efficacité des sanctions occidentales qui, selon lui, rendraient le régime plus radical et renforcerait "le sentiment national" des Iraniens.

    Qui plus est, "il y a un énorme paradoxe entre pleurer des larmes de crocodiles sur la population iranienne victime de la répression, et imposer des sanctions qui la touchent de plein fouet."

    Europe1 - 08/11/11

  • La peine capitale pour les assassins d'enfants !

     

    Communiqué du Front National du Gard

    Océane, petite bellegardaise de 8 ans, a été tuée de 4 coups de couteau ce week-end, enlevée dans son enfance et son insouciance par un désaxé de plus, simplement parce qu’elle passait par là.

    Cet acte d’horreur insupportable et impardonnable pose une nouvelle fois la question du retour de la peine de mort pour les assassins d’enfants.

    Parce que notre société ne doit plus accepter que la peine de mort n’existe que pour les innocents, parce que risquer une peine de ce type dissuadera la plupart des criminels en puissance de passer à l’acte, parce qu’avec cette mesure toute récidive serait définitivement écartée : Marine Le Pen est la seule femme politique à avoir promis d’organiser un référendum sur ce sujet une fois élue présidente de la République.

    Le Front National du Gard adresse ses condoléances émues et révoltées, et s’associe à la douleur des parents, des amis, des proches et des voisins d’Océane.

     

  • Meurtre d'Océane: le principal suspect libéré dans la soirée

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    La petite rue de Bellegarde où vivait Océane - (Cliquez sur la photo)

    L'homme de 73 ans placé en garde à vue dimanche soir dans l'affaire du meurtre de la petite Océane n'y est peut-être pour rien. Les analyses ADN pratiquée sur la dépouille de la petite fille ont en effet indiqué que l'ADN retrouvé n'est pas celui du suspect. L'information, révélée par M6, a été confirmée au Parisien.fr

    Conséquence immédiate : la garde à vue du septuagénaire «connu de la justice pour des faits d'agression à caractère sexuel» sur de petits garçons va cesser.

    Il sera libéré dans la soirée, a annoncé le Procureur de la République à Nîmes, Robert Gelli. «La seule certitude que nous avons est que l'ADN de la personne en garde à vue ne correspond pas au profil de l'ADN retrouvé».

    Après sa sortie de prison en 2003, ce retraité qui réside à Bellegarde depuis cette date et à proximité du domicile de la petite victime, avait fait jusqu'en 2006 l'objet d'un suivi judiciaire sans incident et n'avait ensuite jamais été mis en cause dans une autre affaire.

    L'autopsie d'Océane, lundi, a révélé qu'elle avait subi des attouchements sexuels avant d'être étouffée. La fillette a également été poignardée à quatre reprises, mais les coups de couteau, trois profonds dont un dans le coeur et un coup superficiel, ont peut-être été portés post-mortem.

    Le Parisien  - 08/11/11

  • Antoine WATTEAU (1684-1721)

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    Pèlerinage à l'île de Cythère (1717)

    (Cliquez sur le tableau pour l'agrandir)

  • LIVRES PROPOS - Par P.-L. Moudenc

    Toujours vert, le courant érotique

     

       Dût-elle contrister les tartuffes, les pères la pudeur et les tristes croisés de l’Ordre moral prompts à brandir l’anathème à tort et à travers (ils prolifèrent, y compris là où on ne les attendrait pas), cette chronique s’intéressera à la littérature érotique. Laquelle remonte, eût dit Vialatte, à la plus haute Antiquité. Elle est de tous les temps et de tous les pays. Elle a produit quelques chefs-d’œuvre éclatants – à côté, il est vrai, de livres affligeants. Ou ennuyeux, comme le sont, à mon goût, la plupart des livres de Sade, tenus par beaucoup comme des références. Mais c’est le lot de tous les genres : le pire y côtoie le meilleur. A chacun de faire son tri. 

       La veine érotique, du reste, n’est pas univoque. Sans reprendre la tarte à la crème de la prétendue différence entre érotisme et pornographie (la frontière en est floue, variable selon les époques, sujette à appréciation subjective, bref, impossible à tracer sûrement), elle a inspiré aussi bien des ouvrages gaillards, réalistes, où l’on appelle un chat un chat, que des bibelots pleins de raffinement, d’une délicatesse infinie.

       Dans la première catégorie, certains fabliaux du Moyen Âge, paillards à souhait, des poèmes de Ronsard et de Théophile Gautier, Les Onze mille Verges d’Apolllinaire, sans oublier Aragon. Et encore le roman Baise-moi de Virginie Despentes, pour citer au hasard, à grandes enjambées à travers les siècles.

        Dans la seconde, on pourrait situer l’Histoire d’O de Pauline Réage alias Dominique Aury, les textes d’André Hardellet, de Georges Bataille ou d’André Pieyre de Mandiargues, à la perfection glacée, dans la parentèle des libertins du XVIIIème siècle, Crébillon fils, le Diderot des Bijoux indiscrets, Restif de La Bretonne. Lesquels procédaient eux-mêmes d’Epicure et de Pétrone via Théophile de Viau et Saint-Évremond.

       Rien d’exhaustif là-dedans, bien entendu, et si tant est que l’on puisse dresser une typologie. Juste quelques repères le long d’une voie prolifique, singulièrement chez nous.

       Il serait en outre bien difficile d’établir entre ces deux espèces une quelconque hiérarchie. Qui oserait prétendre que la paillardise d’un Rabelais ne vaut pas, pour ce qui est de la qualité littéraire, les périphrases de Choderlos de Laclos ? D’autant qu’ici encore, la distinction entre plusieurs catégories manque parfois de pertinence.

       En ce domaine comme en d’autres, le seul critère qui vaille, c’est la vulgarité. Rédhibitoire, bien sûr. Je tiens que l’on peut tout dire pourvu que ce soit avec grâce. La Fontaine a écrit des Contes qui, à l’inverse des Fables, ne sont pas à placer sous les yeux des enfants. Mais quel délice et quelle finesse !

       Heureux temps que ceux où la suggestion jouait pleinement son rôle. Notre époque barbare l’ignore – et sans doute l’image, en particulier le cinéma et la télévision omniprésente, qui ose désormais tout montrer, l’a-t-elle définitivement condamnée.

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       Cela se traduit, de façon inévitable, dans la littérature. Dans sa Métamorphose du sentiment érotique (1), Jean-Jacques Pauvert, à qui l’on doit une volumineuse Anthologie historique des lectures érotiques comptant pas moins de cinq gros tomes, preuve que la matière n’a jamais fait défaut, soutient cette opinion. Il écrit : « L’érotisme n’existe plus qu’émietté, dilué tous les jours un peu plus dans les innombrables divertissements monnayés qui submergent aujourd’hui les sociétés humaines. »

       Tels sont les méfaits de la culture de masse et de la déliquescence où sont tombées les anciennes morales. L’absence d’interdits, de secrets, ôtant tout piment, incite les auteurs contemporains à une surenchère dans l’étalage souvent sordide. On se dispensera de citer des noms.

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       Subsistent toutefois, bien que fort rares, quelques écrivains que l’on pourrait qualifier, pour sacrifier à l’usage, « de second rayon », mais qui ont assez de finesse (et de talent) pour ne pas se vautrer dans la chiennerie ambiante. 

       Parmi eux, Eric Holder. Son œuvre, variée, compte plusieurs recueils de nouvelles dont la délicatesse a été à maintes reprises saluée par la critique. Son dernier en date, Embrasez-moi (2), sacrifie à la veine érotique. Sans abdiquer ni la poésie diffuse qui vient nimber ses textes, ni son ironie, ni la tendresse qu’il éprouve pour ses personnages.

       Il s’en explique dans l’avant-propos : « Cette partie de la littérature, la plus charnue, la plus charmante, je regrettais de ne pouvoir lui rendre hommage. J’éprouvais une sorte de dette envers elle, qui m’a bercé, nourri, et une sorte de lâcheté à ne pouvoir l’honorer. J’ai la chance de pouvoir m’acquitter de l’une en abandonnant le manteau de l’autre. »

       Sept nouvelles, donc, certaines inspirées, à l’évidence, par des expériences vécues – celle du potache dans Francis, Boulouris, et probablement Marie sans chemise – d’autres issues de l’imagination de l’auteur. Elles ne sont pas moins réussies.

       Chacune comporte, il va sans dire, des scènes osées, narrées avec un réalisme imperturbable. Toutefois, et c’est ce qui fait le prix de ces récits, l’humour n’en est jamais totalement absent, non plus qu’une certaine « distanciation », comme disait Brecht à propos de théâtre. Quant aux héroïnes, toutes désirables à quelque titre, ou émouvantes, ou pitoyables, elles sont dotées de personnalités assez différentes pour attacher le lecteur.

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       De Robert Giraud, La Table Ronde avait publié l’an dernier L’Argot de bistrot. Voici, du même, un nouveau dictionnaire, L’Argot d’Eros (3). La démonstration, souvent désopilante, que le vocabulaire de l’amour, d’une variété infinie, ne cesse de s’enrichir depuis le Moyen-Âge, son évolution empruntant aux mœurs et aux langages des générations successives.

       Truculents ou insolites, tendres ou coquins, imagés, suggestifs, les mots et expressions de l’amour se nourrissent de tous les domaines, s’expriment dans tous les registres. Le raffiné y fait bon ménage avec le trivial, la langue verte des voyous avec les métaphores des poètes.

       Pour illustrer ses définitions, Giraud, en bon lexicographe, fait appel à des citations tirées des œuvres les plus diverses, empruntées à de multiples genres et à des auteurs de toutes les époques, avec une prédilection, toutefois, pour la période contemporaine. Alphonse Boudard y voisine avec Auguste Le Breton et Albert Simonin, ce qui n’a rien d’insolite, mais aussi avec Verlaine, Béroalde de Verville, Voltaire, Henry Miller, Roland Dorgelès, André Vers, Steve Masson, pour n’en relever que quelques-uns parmi les plus cités.

       Non moins savoureux, certains couplets de chansons, certains passages d’ouvrages laissés par des auteurs dont la renommée n’a pas dépassé leur époque. A feuilleter au hasard ce dictionnaire, on mesure combien le lexique érotique a imprégné (certains diront contaminé) le langage de bien d’autres domaines. Cette promenade n’est certes pas à recommander aux âmes innocentes. Mais si elle s’adresse au lecteur averti ou, tout simplement, prêt à s’esbaudir hors des sentiers académiques, elle a de quoi le laisser pantois par l’inventivité et, souvent, l’humour qu’elle recèle.

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       Pour finir, un roman qui n’a rien d’érotique, mais qu’on ne saurait passer sous silence tant son auteur se multiplie dans les media : Pour mémoire (4), de Mazarine Pingeot.

       Qu’une agrégation de philosophie ne confère pas, ipso facto, un talent de romancier, madame Pingeot en apporte la preuve. Une fois de plus. En dépit de tous les éloges complaisants suscités, dans les milieux branchés, par ses précédentes tentatives.

       Disons-le tout net : rien de plus convenu, de plus artificiel, de plus mal écrit, en un mot, de plus ennuyeux, que cette pochade. L’histoire d’un garçon de sept ans obnubilé par la Shoah découverte à la télévision. Au point d’en perdre le sommeil. De devenir un adolescent anorexique. D’échouer en hôpital psychiatrique. Autodétruit par son désir de rédemption. D’identification aux victimes. Par un questionnement incessant sur l’impossibilité du bonheur. Sur la condition humaine et ses limites. Essence et non-existence. « Fornications de mouches », eût jugé, non sans raison, Céline, qui usait d’un terme plus cru.

       Une succession de sujets de bac. De dissertations au cours desquelles la « romancière » s’adresse à son héros, à la deuxième personne. C’est chic mais pas très neuf. La Modification de Butor date de 1957 et le Nouveau roman fait figure de vieille lune.

       Passe encore sur de telles affèteries. Outre que le sujet exploite jusqu’à la nausée un thème rebattu, outre que le personnage central, transparent,  demeure d’un bout à l’autre une construction de l’esprit qu’aucun détail réaliste ne rend vivant ni même plausible, plus affligeante encore est la platitude du style. Les amphigouris. Le comique involontaire.

       «  Le bonheur te fit mal, déchirait quelque chose d’encore vierge à l’intérieur, ton hymen saignait. » C’est sans doute que, dira-t-on, prise par son récit, l’auteur s’assimile à son jeune héros. Ou qu’il s’agit d’une métaphore particulièrement hardie. Soit. On lui conseille toutefois de revoir ses connaissances en anatomie masculine.

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    1- Métamorphose du sentiment érotique. Editions Jean-Claude Lattès, 350 pages, 20 €.

    2 – Embrasez-moi. Editions Le Dilettante, 223 pages, 17 €.

    3 – L’Argot d’Eros. Editions de La Table Ronde, coll. « la petite vermillon », 489 pages, 10 €.

    4 - Pour mémoire. Editions Julliard, 85 pages, 14 €.