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  • Le consul français à Gaza et sa femme ont été blessés dans un raid israélien

    Dans la bande de Gaza, un raid aérien israélien mené dans la nuit de dimanche à lundi a tué un agent de la police navale du Hamas et en a blessé sept autres, selon les autorités du territoire. Un poste de la police navale a été détruit dans le raid, d'après les mêmes sources.

    L'armée israélienne a indiqué avoir visé un «site d'activité terroriste» non spécifié après que des militants de la bande de Gaza eurent tiré une roquette dans le sud d'Israël. Personne n'a été blessé dans l'attaque à la roquette survenue dimanche soir.

    Mais le consul français à Gaza et sa femme ont été blessés dans le raid israélien, a déclaré tard lundi soir un porte-parole du consulat de France à Jérusalem.

    Le porte-parole, qui s'exprimait sous le couvert de l'anonymat conformément au protocole de la diplomatie française, a indiqué que le consul franco-palestinien Majdi Jameel Yassin Shaquour et sa femme étaient chez eux quand une explosion survenue à proximité a fait trembler les murs de leur maison. Une deuxième explosion a ensuite fait voler en éclats les vitres de la résidence et M. Shaquour et sa femme ont été blessés.

     
    La jeune femme enceinte de deux mois aurait perdu son  bébé.

    14/11/11
       
     
     

     

  • Sarkozy assure Netanyahu de son amitié après sa gaffe du G20

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    Ils s'entendent comme larrons en foire !

    (Cliquez sur la photo)

    JERUSALEM (Reuters) - Nicolas Sarkozy a écrit au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu pour lui redire son amitié malgré leurs divergences de vues sur le Proche-Orient, ont rapporté lundi des responsables israéliens.

    "Vous avez mon amitié et nos vues différentes sur les problèmes du Proche-Orient ou les interprétations que font les médias n'y changeront rien", écrit le président français dans un message de condoléances au dirigeant israélien qui vient de perdre son beau-père.

    Mardi dernier, la presse française a rapporté que Nicolas Sarkozy avait traité le Premier ministre israélien de "menteur" lors d'un entretien le 3 novembre avec Barack Obama, juste avant le sommet du G20 à Cannes.

    Ces propos, tenus lors d'une conversation à huis clos, avaient été entendus de façon fortuite par des journalistes qui avaient décidé de ne pas les rapporter en raison de leur caractère privé. Mais ils ont ensuite été diffusés par le site d'information "Arrêt sur images".

    "Je ne peux plus le voir, c'est un menteur", a dit le président français à propos de Benjamin Netanyahu. "Tu en as marre de lui mais moi je dois traiter avec lui encore plus souvent que toi, tous les jours", a répondu Barack Obama, selon la traduction française de ses propos.

    Allyn Fisher-Ilan, Guy Kerivel pour le service français

    Yahoo!Actualités - 14/11/11

  • L'assaut des militaires du régime sioniste contre les prisonniers libérés

     IRIB- Les militaires du régime sioniste ont pris l'assaut les maisons des prisonniers palestiniens libérés, en Cisjordanie.

    Selon les sources d'informations palestiniennes, un grand nombre de forces israéliennes ont pris d'assaut, hier soir, à Qalqilia, les maisons de prisonniers palestiniens qui ont été libérés, après l'accord d'échange de prisonniers avec Israël.

    Selon ce rapport, lors de cette attaque, les militaires sionistes ont demandé aux anciens prisonniers de se présenter aux Services de renseignement du régime sioniste, pour être soumis à un nouvel interrogatoire.

     D'autre part, les forces israéliennes en attaquant, aujourd'hui, tôt, dans la matinée, la ville de Naplouse et d'al Khalil, ont arrêté huit Palestiniens. Les personnes appréhendées ont été transférées dans des centres sécuritaires, pour être, de nouveau, interrogées.

    IRIB - 14/11/11 

  • Gustave Doré (1832-1883)

     

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    Jésus quittant le prétoire -1867-1872  (Cliquez sur le tableau pour l'agrandir)

    Jésus après sa condamnation par les autorités religieuses juives, et notamment par le grand prêtre Caïphe, est amené là où le préteur romain rendait ses arrêts. Sous la pression populaire, Ponce Pilate gracie Barrabas au détriment de Jésus, puis se lave symboliquement les mains pour ne pas porter la faute de cette condamnation.

    Dans la composition de Gustave Doré, se tiennent en arrière-plan Pilate et Hérode qui n’ont pas réussi à sauver Jésus, alors que Caïphe, Annas et Alexandre, placés à droite, se réjouissent en haut des marches de sa condamnation.
    Judas est quand à lui placé dans la foule à gauche et se retournant, présente un visage peu avenant. A droite, parmi des soldats romains, on distingue Marie-Madeleine qui s’effondre aux pieds de la Vierge, vêtue traditionnellement de bleu et blanc.
    Placé parfaitement au centre du tableau, le Christ déjà blessé par la couronne d’épines, se dirige vers la croix qu’il va être condamné à porter juqu’au mont Golgotha. Vêtu de blanc, le personnage semble irradier d’une lumière surnaturelle l’ensemble de cette scène, et est le seul parmi la multitude de personnages à tourner son regard vers le spectateur.

    Le tableau connut une histoire mouvementée et fut acquis en 1988 par la ville de Strasbourg. Sa restauration s’étala de 1998 à 2003.

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    La tentation du Christ au désert - (Cliquez sur la gravure)

    Nouveau Testament

    Matthieu

    Mt 4:1-

     

    Alors Jésus fut emmené au désert par l'Esprit, pour être tenté par le diable.

    Mt 4:2- Il jeûna durant quarante jours et quarante nuits, après quoi il eut faim.
    Mt 4:3- Et, s'approchant, le tentateur lui dit : " Si tu es Fils de Dieu, dis que ces pierres deviennent des pains. "
    Mt 4:4- Mais il répondit : " Il est écrit : Ce n'est pas de pain seul que vivra l'homme, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu "
    Mt 4:5- Alors le diable le prend avec lui dans la Ville Sainte, et il le plaça sur le pinacle du Temple
    Mt 4:6- et lui dit : " Si tu es Fils de Dieu, jette-toi en bas ; car il est écrit : Il donnera pour toi des ordres à ses anges, et sur leurs mains ils te porteront, de peur que tu ne heurtes du pied quelque pierre. "
    Mt 4:7- Jésus lui dit : " Il est encore écrit : Tu ne tenteras pas le Seigneur, ton Dieu. "
    Mt 4:8- De nouveau le diable le prend avec lui sur une très haute montagne, lui montre tous les royaumes du monde avec leur gloire
    Mt 4:9- et lui dit : " Tout cela, je te le donnerai, si, te prosternant, tu me rends hommage. "
    Mt 4:10- Alors Jésus lui dit : " Retire-toi, Satan ! Car il est écrit : C'est le Seigneur ton Dieu que tu adoreras, et à Lui seul tu rendras un culte.
  • La Serbie doit supporter la submersion migratoire pour entrer dans l'Union européenne

    13/11/11 – 19h00
    BELGRADE (NOVOpress) –
    La Serbie subit depuis deux ans une submersion migratoire sans précédent. Le nombre de demandeurs d’asile a été multiplié par 35 depuis 2008 et compte désormais 2 700 demandeurs d’asile (selon le ministère de l’Intérieur, en 2008, ils étaient 77, en 2009, 275, en 2010, 522 ) ! Evidemment les deux seuls centres d’accueil des réfugiés sont débordés face à cet afflux massif d’immigrés en provenance d’Afghanistan, du Pakistan ou d’Afrique. D’ailleurs, un rassemblement a été organisé à proximité de l’un des centres d’accueil, dimanche dernier, réunissant environ 2.000 personnes à Banja Koviljača afin de protester contre cet afflux sans précédent de demandeurs d’asile et de réfugiés clandestins. (voir vidéo ci-dessus)

     Car depuis plusieurs semaines les habitants de cette paisible ville ont peur, le 27 octobre dernier, une ressortissante britannique, de passage en Serbie, a porté plainte après avoir été victime d’un viol collectif de la part de cinq afghans. Un seul de ces agresseurs présumés, un Afghan de 25 ans a été arrêté et identifié. Les 4 autres sont pour l’instant recherchés.

    Selon Miroslava Jelačić, de l’ONG Grupa 484, rapporté par le Courrier des Balkans, “les immigrés clandestins venus d’Afghanistan ou du Pakistan passent par la Turquie, la Grèce et la Macédoine. Leur voyage est organisé par des mafias régionales qui travaillent à la manière d’une chaîne, d’un pays à l’autre. Certains ne font que transiter par la Serbie, espérant rejoindre la zone Schengen, d’autres souhaitent s’y installer. Peu importe la manière dont ils sont entrés dans le pays. Ce qui compte, une fois sur le territoire, c’est de régulariser leur situation”.

    Face au mécontentement de la population serbe, le gouvernement n’a aucune envie de réagir, bien au contraire. Afin de complaire à l’Union Européenne, l’adjointe du Défenseur des citoyens, Tamara Lukšić Orlandić a annoncé que la Serbie devait être prête à accueillir un nombre accru de demandeurs dans les mois qui suivent. « En tant que pays qui prétend obtenir l’adhésion à l’Union européenne, nous devons respecter les standards européens et assurer les conditions de logement pour les demandeurs d’asile, en consacrant une attention toute particulière aux mineurs. »








  • L'oligarchie au pouvoir, par Yvan Blot

    Article reproduit avec l’aimable autorisation de la Fondation Polémia.

    Sous une apparence de démocratie, le pouvoir réel est en fait oligarchique, c’est-à-dire dans les mains d’un petit groupe d’individus. Ce pouvoir vacille : les pôles de résistance de la société civile s’affirment de jour en jour. En dernier ressort, seule la démocratie directe pourra délivrer les Français de l’oligarchie. Telle est la triple thèse d’Yvan Blot dans cet ouvrage roboratif que nous fait découvrir Henri Dubost avec beaucoup d’élégance.

     

    Polémia

    Défiance du peuple, défiance envers le peuple

    « L’oligarchie au pouvoir » de Yvan Blot

    Si, selon Aristote, l’aristocratie (gouvernement des meilleurs pour le bien commun) dérive nécessairement en oligarchie (gouvernement de quelques-uns pour leur bien personnel), force est de constater que la démocratie (idéalement « gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple », selon la formule d’Abraham Lincoln) est paradoxalement également sujette aux mêmes dérives oligarchiques.

    En France, mais aussi dans de nombreux pays occidentaux, on constate une méfiance croissante du peuple à l’encontre du système politique et des instruments de contrôle de l’opinion publique, médias et instituts de sondages. Il y a dix ans, les Français accordaient la note de 4,7 sur 10 à leur système politique ; elle n’est plus que de 3,7 sur 10 dans l’enquête de Bréchon et Tchernia de 2009, relève Yvan Blot. Si 73% des Français ont une image positive de l’armée et de la police, en revanche le parlement, bien qu’élu, ne recueille que 45% de bonnes opinions et les politiques ,18% ! Quant aux médias, 68% de nos concitoyens les considèrent comme « peu ou pas indépendants ». Des scores obtenus, il faut le remarquer, avant la nauséabonde saga Strauss-Kahn, le scandale Karachi ou encore les révélations des pléthoriques mises en examen tant dans les rangs du PS que de l’UMP. Le parfum de pourriture avancée qui flotte sur le monde politico-médiatique ne peut que déciller chaque jour un peu plus les Français sur les soi-disant vertus du Système…

    Les représentants élus par le peuple ne contrôlent pas le gouvernement

    Les candidats qui se présentent devant les électeurs sont désignés à l’avance par les partis, et sont donc choisis pour leur parfaite docilité. Ainsi, souligne Yvan Blot, « ceux qui pourraient contrôler sérieusement le gouvernement (la majorité), ne le souhaitent pas (par discipline de parti), alors que ceux qui voudraient contrôler le gouvernement (l’opposition), ne le peuvent pas, parce qu’ils sont minoritaires ». Certes, « des membres de la classe politique peuvent perdre les élections, mais ils sont remplacés par des équivalents dont la politique n’est jamais très différente de celle de leurs prédécesseurs ». En France, d’aucuns appellent ce système l’UMPS… D’autre part, « le pouvoir législatif est largement dans les mains de l’exécutif qui a l’initiative réelle des lois et qui les faits rédiger dans les ministères. Beaucoup de députés et sénateurs investissent peu sur ce travail de juristes qui parfois les dépasse et qui est peu compatible avec le travail électoral de terrain pour se faire réélire. Ils se bornent alors à signer les rapports préparés pour eux par les fonctionnaires des assemblées ». Un deuxième plafond de verre vers le ciel serein de la démocratie est ainsi constitué par l’administration (la technostructure) caste de hauts fonctionnaires non élus mais qui, de fait, concentrent entre leurs mains la réalité du pouvoir, ceci en parfaite adéquation avec l’idée d’Auguste Comte selon laquelle la souveraineté des experts doit remplacée la souveraineté du peuple. Il faut adjoindre à ce constat le fait que près des trois-quarts des lois votées par les parlementaires ne sont que des implémentations dans le droit français de directives de Bruxelles. Pour Yvan Blot, sous le nom de démocratie dite représentative, nous vivons donc sous la coupe réglée des oligarchies : l’administration civile (les technocrates), les médias (qu’Yvan Blot nomment joliment les « prescripteurs d’opinion »), les dirigeants de syndicats, les groupes de pression culturels et cultuels, etc., qui forment des réseaux en interaction puissante, laissant le citoyen totalement désarmé.

    Le Gestell

    Yvan Blot fonde son analyse de l’oligarchie en référence constante au Gestell heideggerien, qu’on peut définir comme une vision du monde exclusivement matérialiste, utilitariste, techniciste. L’homme idéal selon le Gestell n’a pas de racines (ni famille, ni race, ni nation, ni culture, ni spiritualité, ni religion), n’a pas de passé (un culte mémoriel totalement virtualisé et instrumentalisé dans le sens d’une repentance mortifère lui en tient lieu), n’a pas d’idéal (pur producteur/consommateur interchangeable), n’a pas de personnalité (en lieu et place, un ego hypertrophié par la publicité). Nietzsche en a prophétisé l’avènement dans son Zarathoustra, sous de nom de dernier homme.

    Technique, masse, argent et ego sont les quatre idoles du Gestell dont le masque le plus pernicieux est l’égalitarisme : « Pas de berger, un seul troupeau ! », disait Nietzsche. « Tout historien sait qu’avant la guerre, il y avait bien plus de liberté de parole en France, souligne Yvan Blot. Il suffit par exemple de lire les débats à l’assemblée nationale avant guerre et maintenant. Les discours sont devenus de plus en plus techniques, convenus et plats ». Constat également alarmant sur l’extension du domaine de la barbarie : depuis 1968, soit en quelque 35 années, le nombre de crimes et délits est passé en France de 1,5 million à 4,5 millions… Quant à l’art contemporain (qu’il serait plus adéquat d’appeler art financier), il est la manifestation la plus écœurante de la transformation d’un monde classique, enraciné, en un im-monde post moderniste, cosmopolite. Dans son ouvrage Le siècle juif, Youri Slezkine oppose d’ailleurs le monde mercurien des nomades et de l’astuce (la diaspora) au monde apollinien des guerriers et du sens de l’honneur militaire. « Obscurcissement du monde, fuite des dieux, destruction de la terre, grégarisation de l’homme, suspicion haineuse envers tout ce qui est créateur et libre », tel est le bilan du Gestell selon Heidegger.

    Les justifications idéologiques de l’oligarchie

    Selon Yvan Blot, Le Gestell repose sur quatre piliers idéologiques : le progrès, l‘égalitarisme, le droit-de-l’hommisme, la gouvernance démocratique. Ces masques, qui se veulent séducteurs envers le peuple, mais qui constituent en fait de véritables poisons totalitaires, sont autant d’autojustifications du Gestell. Yvan Blot rappelle fort opportunément que Staline parlait volontiers de droits de l’homme et que l’URSS a voté la Charte universelle des droits de l’homme de 1948, alors même que le régime bolchevique menait une politique intérieure fondée sur une effroyable terreur. « Derrière le progrès, il y a l’utilitarisme du Gestell qui détruit les racines, fait de l’homme une matière première privée de patrie. Derrière l’égalité, il y a la destruction des libertés, l’oppression, et la diffusion d’un esprit de haine qui déchire le tissu social. Derrière les droits de l’homme, il y a la volonté de légitimer tous les caprices de l’ego, quitte à menacer l’ordre public et l’Etat de droit lui-même. Derrière la gouvernance démocratique, il y a l’oligarchie et la volonté d’empêcher le peuple de participer vraiment au débat public, sous prétexte d’étouffer le “populisme” », observe Yvan Blot. Ces oripeaux idéologiques du Gestell se retrouvent d’ailleurs aussi bien à gauche qu’à « droite » : il existe une « droite » mondialiste, utilitariste, politiquement correcte, hostile à la famille et à la nation qui, comme la gauche, est totalement à la botte du Gestell.

    « Là où règne le péril, croît également ce qui sauve ! »

    Mais selon Yvan Blot, le Gestell, en tant qu’il nie l’essence de l’homme, ne peut que s’effondrer. La préférence pour l’immédiat, la déresponsabilisation des individus, la réification de l’humain et de la vie, le choix systématique de l’hédonisme et de l’esthétisme contre l’éthique, aboutissent à un effondrement civilisationnel, ainsi que l’ont montré Hans Herman Hoppe dans son ouvrage Democracy, the God that failed, et Jean-François Mattéi dans La barbarie intérieure. Entre autre dans le domaine de la démographie, la dictature du Gestell aura en Europe des conséquences catastrophiques dans les vingt prochaines années, souligne Yvan Blot, ceci en accord avec le démographe Yves-Marie Laulan pour lequel « la démographie scande l’histoire ».

     L’éviction des Serbes du Kosovo, qui nous rappelle d’ailleurs que l’histoire est tragique, est l’illustration la plus récente de ce principe. Pour Yvan Blot, un des contrepoisons au Gestell est l’ « autonomie de la pensée existentielle ».

    En termes plus triviaux : on ne peut mentir tout le temps à tout le monde… Yvan Blot prend entre autre l’exemple politiquement incorrect de l’immigration. Le bombardement systématique du slogan « L’immigration est une chance pour la France », avec statistiques et études enchanteresses à l’appui, après avoir pendant trente ans sidéré les foules et empêché toute prise de conscience du phénomène de substitution de population, finira par être perçu comme un insupportable mensonge par ceux-là même qu’il était censé normaliser.

    Tout comme les citoyens de l’URSS ont fini par constater, malgré l’omniprésence de la propagande du régime, le gouffre béant entre l’idéologie et le réel. Pour Yvan Blot, cette Aléthéia (dévoilement en grec) « ne dépend pas de la volonté des hommes mais de changements internes à l’être du destin (ce que les Grecs appelaient Moira) ».

     Incontestablement, entre autre avec Internet, la parole s’est libérée, dans le peuple en général et parmi les jeunes tout particulièrement. L’Aléthéia semble donc irréversible. Ce qui est vrai des victimes de l’insécurité et de l’immigration l’est aussi de celles de la spoliation fiscale et patrimoniale. Yvan Blot insiste également sur ceux qu’ils nomment les « héros », les éveilleurs de peuples qui savent cultiver les vertus guerrières et le désintéressement, ainsi que sur le rôle du catholicisme, mais un catholicisme qui aurait naturellement retrouvé sa dimension combattante. Celui par exemple du pape saint Pie V dont les appels à la lutte contre l’islam aboutirent à la magnifique victoire de Lépante sur le Turc en 1571. Et Yvan Blot fait également sien le profond aphorisme du poète Hölderling : « Là où règne le péril, croît également ce qui sauve ! »

    Les contrepoisons politiques : enracinement national et démocratie directe

    « Vouloir séparer les notions idées de nation et de démocratie est un leurre » affirme Yvan Blot, remarquant avec Heidegger qu’il s’agit de mettre l’identité (qui rassemble) avant l’égalité (qui disperse. Lorsque les Athéniens se réunissaient sur l’agora pour décider de la chose commune, ils le faisaient au nom de leur famille et de leur lignée, non pas simples expressions de contrats comme le voudrait le Gestell, mais liens transcendants entre individus. Seule l’appartenance nationale est garante d’une cohésion sans laquelle il ne saurait y avoir de démocratie. Or « il n’y a pas de nation sans volonté politique de ses citoyens d’en faire partie ». D‘où le puissant levier de cohésion nationale qu’est la démocratie directe, laquelle est fondée sur deux outils essentiels : le référendum veto et l’initiative populaire. Le premier consiste à permettre au peuple d’annuler une loi votée par le parlement. La seconde est une pétition pour soumettre à référendum un projet de loi voulu par les citoyens signataires sur un sujet que le gouvernement ou le parlement ignorent ou ont peur d’aborder. En Suisse, une initiative populaire a abouti à un référendum anti-minarets, largement remporté par son initiateur, l’Union Démocratique du Centre, premier parti de la Confédération, et de très loin, en nombre d’électeurs. Les adversaires de la démocratie directe allèguent la non-maturité ou le manque d’ « expertise » des citoyens. Or des études universitaires très poussées, tant en Suisse qu’aux Etats-Unis, ont montré que les décisions du peuple, quand on consent à lui donner directement la parole, sont toujours modérées et raisonnables.

    « En France, conclut Yvan Blot, il faudra sans doute une crise grave pour que l’oligarchie politique se résolve à introduire la démocratie directe ». Au vu des derniers événements, entre autre crise de l’euro et crise de l’endettement des Etats, nous n’en sommes plus très loin…

    Henri Dubost

    - Yvan Blot, L’oligarchie au pouvoir, Editions Economica, 2011, 144 pages

    Yvan Blot, ancien élève de l’ENA, docteur ès-sciences économiques, ancien député du Pas-de-Calais et ancien député européen. Créateur de l’association « Agir pour la démocratie directe » qui demande que l’on applique l’intégralité des articles 6 et 14 de la Déclaration es Droits de l’Homme et du Citoyen, qui autorise le peuple à voter directement par référendums les lois et les impôts.
    Source : Polémia – 10/11/2011

    [cc] Novopress.info, 2011, Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d'origine

  • Le patriarche de l'Eglise orthodoxe russe Cyrille en visite à Damas

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    (Cliquez sur la photo)

    14/11/2001 – 15h15
    DAMAS (via Info Syrie) - Au lendemain du putsch diplomatique de la Ligue arabe, Bachar al-Assad recevait, dimanche 13 novembre, le chef de l’Eglise orthodoxe russe, le patriarche Cyrille. L’occasion pour le président syrien de rendre une nouvelle fois hommage « au peuple et aux autorités russes qui se sont placées aux côtés du peuple syrien ». Le patriarche orthodoxe a quant à lui salué la Syrie, « un modèle de cohésion islamo-chrétienne ». Cyrille a aussi exprimé l’espoir de « voir le peuple syrien surmonter la crise qui secoue le pays », pays dont il espère qu’il demeurera « un pays d’amour et de paix ».

    L’ « amour » et la « paix », on en en est encore loin en Syrie. Mais l’amitié, en revanche, entre Moscou et Damas, demeure, et le patriarche de Moscou et de toute la Russie va dans le même sens, à cet égard, que le président Dimitri Medvedev et le ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.

    Autres signe de l’inflexibilité de la position russe sur ce dossier, cette déclaration d’un haut responsable du secteur russe de l’armement à l’agence Interfax, selon laquelle la Russie va continuer d’honorer ses contrats de livraison d’armes à la Syrie. Et ce ne devraient pas être les seuls échanges entre les deux nations, dans l’avenir. La Russie, très consciente du jeu joué par l’axe Euro-américain, axe dont la Ligue arabe est devenue une sorte de « délégué régional », ne devrait pas se laisser intimider par cette dernière péripétie de l’offensive généralisée de la coalition atlantiste contre les nations non alignées sur sa politique.

    Guy Delorme,
    pour Info Syrie

    Crédit photo : Info Syrie
    Novopress Info - 14/11/11

     

  • Me Douglas Wigdor: " Tout cela ne fait que renforcer ce que nous savions déjà"

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    (Cliquez sur la photo)

    Il ne perd pas une miette de la nouvelle affaire Dominique Strauss-Kahn. Douglas Wigdor, l’un des deux avocats américains de Nafissatou Diallo, la femme de chambre de l’hôtel Sofitel de New York qui maintient avoir été sexuellement agressée par DSK en mai, suit avec « une attention toute particulière » l’affaire de proxénétisme dite de l’hôtel Carlton à Lille (Nord).

    L’ex- patron du FMI, qui a été blanchi fin août par le procureur de New York Cyrus Vance des charges qui pesaient contre lui dans le dossier du Sofitel — faute de preuves suffisantes — reste sous le coup d’une procédure au civil lancée par les avocats de Nafissatou Diallo. Douglas Wigdor se confie au « Parisien » - « Aujourd’hui en France ».

    Quel regard portez-vous sur cette affaire de proxénétisme international dans laquelle le nom de Dominique Strauss-Kahn apparaît à maintes reprises ?
    DOUGLAS WIGDOR. Nous suivons très régulièrement les développements de cette affaire et notre correspondant français, Me Thibault de Montbrial, nous informe quotidiennement de ce qui se passe. Cette affaire du Carlton ne fait que renforcer ce que nous savions déjà devoir être la vérité. A savoir que Dominique Strauss-Kahn considère véritablement les femmes comme des objets et qu’il a de nombreuses explications à fournir : pas seulement sur ce qui s’est passé au Sofitel ce jour-là, mais aussi sur les lettres, les courriels et les rencontres avec tant de femmes dans le monde entier.

    Au cours de vos investigations, avez-vous découvert que DSK participait à des parties fines aux Etats-Unis avec des prostituées venues de France ?
    Je ne peux rien révéler à propos de notre enquête qui se poursuit. Mais je confirme que nous sommes en contact avec bon nombre d’autres femmes qui nous ont raconté leurs rapports sexuels avec cet homme. Nous utiliserons d’ailleurs ces preuves pertinentes au cours de la procédure civile qui ne manquera pas de tenir DSK comptable et responsable de ce qu’il a fait subir à Mme Diallo.

    Nafissatou Diallo est-elle au courant de ce rebondissement ?
    Mme Diallo est parfaitement informée de ce qui se passe en France. Elle aurait souhaité, en revanche, que le procureur de New York prenne un peu plus de temps pour rassembler ce que nous appelons dans notre système judiciaire des preuves antérieures d’agression, plutôt que de renoncer aux charges de la mise en examen. Si seulement le procureur avait patienté quelques semaines de plus, nous aurions aujourd’hui bien plus de preuves pour conforter et soutenir ce que Mme Diallo a toujours répété. A savoir que M. Strauss-Kahn l’a bien agressée sexuellement.

    Que devient-elle ?
    Elle tente de remettre de l’ordre dans sa vie. Elle vit toujours à New York avec sa fille. Elle est toujours profondément traumatisée et souffre toujours de son épaule, conséquence de l’assaut brutal de son agresseur. Elle n’a pas repris son travail pour l’instant, un métier qu’elle aimait, et ses collègues de travail lui manquent beaucoup. Elle attend avec impatience ce jour où elle va redevenir une femme de chambre. Une certitude, elle ne pardonnera jamais à M. Strauss-Kahn pour ce qu’il lui a fait et y pense chaque jour. Elle a toujours considéré que cet homme, qu’elle ne connaissait pas avant, était une bête brutale. Et nous savons aujourd’hui qu’elle n’est pas sa seule victime.

    Qu’attendez-vous de la procédure civile ?
    Mme Diallo regrette que la procédure criminelle n’ait pas tenu M. Strauss-Kahn responsable de ses actes, mais nous sommes confiants dans le procès au civil. Elle témoignera avec sincérité et attend que ses avocats puissent interroger M. Strauss-Kahn à propos de ce qu’il lui a fait subir et des infamies qu’il a commises.

    Quelles sont les prochaines étapes ?
    Les procès civils sont particulièrement longs aux Etats-Unis. Nous nous sommes déjà opposés à la tentative des avocats de M. Strauss-Kahn de faire annuler cette procédure au prétexte qu’il bénéficierait d’une prétendue immunité diplomatique. C’est juste une stratégie pour gagner du temps. Nous espérons que, dès l’année prochaine, Kenneth Thompson et moi-même pourrons l’interroger. Nous attendons ce jour avec une grande impatience. Nous y mettrons toute notre énergie pour le rendre responsable de ce qu’il a fait à une femme vulnérable et innocente.

    Le Parisien - 14/11/11

     

     

  • Breivik ne plaide pas coupable pour la tuerie en Norvège

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    OSLO (Reuters) - Anders Behring Breivik a reconnu lundi la responsabilité du massacre commis le 22 juillet en Norvège tout en refusant de plaider coupable pour son attentat à Oslo et la tuerie sur l'île d'Utoya, lors de sa première comparution en public devant la justice norvégienne.

    "Je suis un commandant militaire du mouvement de résistance norvégien et des Templiers de Norvège. En ce qui concerne la compétence (de ce tribunal), je la récuse car vous tenez votre mandat d'organisations soutenant une idéologie de haine (et) parce qu'il soutient le multiculturalisme", a-t-il dit à la cour, réunie à deux rues de distance seulement de l'attentat à la bombe commis cet été à Oslo.

    Après l'explosion de cette voiture piégée, Anders Behring Breivik s'est rendu sur l'île d'Utoya, où se déroulait l'université d'été des jeunes travaillistes norvégiens. Là, il a froidement abattu 69 personnes.

    Au total, ses deux attaques ont fait 77 morts et ébranlé une société norvégienne réputée pour son ouverture et sa tolérance.

    "Je reconnais les faits mais je ne plaide pas coupable", a ajouté Anders Behring Breivik.

    Cette audience, la quatrième pour l'accusé depuis son arrestation, a pour la première fois permis aux médias, aux survivants du double attentat et aux proches des victimes de l'entendre s'exprimer publiquement.

    A l'extérieur du tribunal, des manifestants ont déployé une banderole sur laquelle on pouvait lire: "Pas de tribune pour les fascistes".

    Anders Behring Breivik a souhaité s'adresser aux survivants et aux familles des victimes mais la cour a rejeté sa requête.

    "COMPLÈTEMENT FOU"

    "Il m'a pris pour cible sur l'île d'Utoya. Je ne l'avais pas vu depuis", a réagi après l'audience Bjorn Ihle, 20 ans. "C'est bien de le voir impuissant, ce qu'il n'était pas alors (...) Il a semblé nerveux et affaibli. C'était une expérience différente de la fois où je l'ai vu à Utoya."

    La plupart des victimes sur l'île d'Utoya étaient des adolescents ou de jeunes adultes. Certains ont été tués à bout portant ou alors qu'ils tentaient de fuir à la nage.

    Daniel Vister, autre rescapé de la tuerie, a lui aussi trouvé Anders Behring Breivik affaibli. Il considère que ses propos devant le tribunal prouvent sa folie.

    "Je pense que ce qu'il a dit montre qu'il est complètement fou. Il ne vit pas sur la même planète que nous. Je ne pensais pas qu'il ressemblerait à ça (...) Il était très grand alors et maintenant il semble tellement fragile", a dit ce rescapé.

    Sans surprise, le tribunal a décidé son maintien en détention à l'issue de cette audience, obligatoire pour maintenir un suspect en prison dans l'attente d'un procès. Ce procès pourrait avoir lieu au cours du premier semestre 2012.

    Environ 120 personnes ont pu pénétrer dans la salle du tribunal tandis que plusieurs centaines d'autres se sont serrées dans des pièces équipées de liaisons vidéo.

    Dans un manifeste diffusé sur internet avant ses attaques, Anders Behring Breivik a écrit que son arrestation marquerait le début de "la phase de propagande" de son opération destinée à déclencher une guerre pour défendre l'Europe contre une suprématie musulmane.

    Bertrand Boucey pour le service français, édité par Jean-Stéphane Brosse

    Yahoo!Actualités - 14/11/11

  • Le Grand Rabbbin de France et le Front National. Une condamnation à revoir?

     

     Libres propos d’Arnold Lagémi

    M. Gilles Bernhein, Grand Rabbin de France, a estimé, il y a quelques mois, devoir jeter l’anathème sur le Front National.

    Nous l’invitions à s’expliquer sur une attitude qui interpelle, non seulement les Juifs de l’hexagone mais l’ensemble des Juifs Européens.
    L’indifférence, sinon le mépris fut notre réponse, pendant que les manifestations antisémites et les craintes sécuritaires singularisent, de plus en plus, le quotidien communautaire.

    Le Grand Rabbin de France n’ignore pas que l’entrée de la Palestine raciste et antisémite à l’UNESCO n’est pas qu’un camouflet à Israël. Elle est d’abord et surtout une sévère humiliation pour tous les Juifs et les hommes d’honneur, quelle que soit la nation dont ils se réclament. Elle confirme la place que nos gouvernants entendent accorder à nos ennemis.

    Face aux périls montants, le Grand Rabbin de France ne peut perdurer dans un silence équivoque alors que le Front National est, dans le paysage politique français, la seule formation qui prend en compte cette inquiétude.
    Durant la Shoah, le silence de nos maîtres a été payé au prix le plus tragique.

    Lire la suite

    Nations Presse info - 14/11/11

    NdB: Faut-il en rire ou en pleurer?

     

  • Marine Le Pen: la rencontre du troisième type...

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    La presse française a beaucoup glosé sur le voyage américain de Marine Le Pen et de son parfum d’amateurisme. Une rencontre à l’arraché avec un candidat du Tea Party, un déjeuner raté à l’ONU avec des ambassadeurs qui ont préféré s’abstenir de s’y rendre, mais sauvé in extremis par l’apparition de l’ambassadeur d’Israël dans l’encadrement de la porte.

    Autant le passage éclair de l’ambassadeur israélien, Ron Prosor, au déjeuner offert par la présidente du Front national aux ambassadeurs francophones de l’ONU a été commenté, autant la rencontre d’un “king maker” de l’American Israel Public Affairs Committee (AIPAC), selon l’expression du journaliste du Monde qui révèle cette rencontre “discrète” ou plutôt à huis-clos n’a suscité l’intérêt de la presse.

    Même le Front national qui avait salué avec un enthousiasme peut être trop bruyant justement la rencontre de M. Prosor et de Mme Le Pen reste muet sur cet étonnant entretien avec ce membre important du lobby juif américain.

    William J. Diamond est toujours selon le journaliste du Monde “un homme d’influence particulièrement influent” qui sert “d’intermédiaire entre personnalités politiques et l’AIPAC.”

    Après coup, on peut se demander, si la rencontre de Ron Prosor et de Mme Le Pen était le fruit d’un “malentendu” comme l’a déclaré la porte parole de la délégation israélienne ou bien si M. Prosor s’y est rendu en éclaireur pour William J. Diamond ?

    Au menu de la conversation, selon le compagnon de Mme Le Pen, Louis Aliot qui s’est confié au Monde “Islam, révolutions arabes, immigration”. “M. Aliot,” ajoute le journaliste du Monde “veut croire que cette rencontre “aura une influence sur la communauté juive de France. William Diamond a des relais en France, qui ne sont pas ceux du CRIF”. Ce qui pourrait servir la stratégie de Marine Le Pen pour séduire des juifs français : contourner le CRIF – dont le président Richard Prasquier a une ligne très ferme vis-à-vis du FN – pour passer directement par les réseaux de la droite et de l’extrême droite israélienne.” Louis Aliot avance même que “l’objectif du voyage américain”, “n’était pas pour avoir une stature internationale. Elle l’a déjà. Il s’agissait de travailler des réseaux” …
    Un aveu, qui s’il ne masque pas totalement l’échec de ce voyage ou alors, dans ce cas, pourquoi faire le siège du bureau du candidat du Tea Party, éclaire d’un autre jour le visage de Marine Le Pen. Alors qu’en France, Marine Le Pen n’a de cesse de dénoncer l’influence néfaste des lobby et du communautarisme, pour “contourner” le CRIF, la patronne du Front national serait prête à “travailler” avec des réseaux étrangers. Des réseaux, qui depuis des décennies, qu’il pleuve ou qu’il vente, mènent les États-Unis et ses présidents par le bout du nez, qui plus est !

    Décidément, le Front national sous la gouvernance de Marine Le Pen est riche en surprises…les militants de la première heure devraient apprécier ce qui pour les mauvais esprits peut s’apparenter à un “abandon de souveraineté” consenti…

    Marine Le Pen a raison, le Front national est bien devenu un parti comme les autres !
    source: Le Nouveau NH

    Altermedia  Info - 14/11/11

  • BHL: "Bachar al-Assad est le prochain sur la liste"

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    Le philosophe estime que le départ du dirigeant syrien est une question de temps. Il tresse des lauriers à Sarkozy sur la Libye mais précise qu’il votera pour la gauche en 2012.

    Doit-on redouter l’instauration d’un pouvoir islamiste en Libye?
    BERNARD-HENRI LÉVY.
    Pour l’instant, il n’y a pas de gouvernement à Tripoli, juste un Premier ministre.

     

    Donc, arrêtons de fantasmer. Je connais un peu mieux ce pays, désormais, que les pisse-vinaigre parisiens qui croient que les révolutions se font en un jour : à l’heure où nous parlons, les partisans de la charia ou du retour de la polygamie sont une minorité.

    Pourtant, le mot charia a été utilisé par le président du Conseil national de transition (CNT), Moustapha Abdeljalil…
    Je connais bien cet homme. Il est, avec , l’un des personnages principaux de mon livre. Mais je vous signale juste un détail : s’il a conduit la guerre de libération, s’il est le président de l’autorité de transition, cette autorité n’a, comme son nom l’indique, pas vocation à légiférer sur ce que sera la Libye de demain. Et croyez-moi : il y a, dans ce pays, des hommes et surtout des femmes qui n’ont pas sacrifié tout ce qu’ils ont sacrifié pour passer de la dictature de Kadhafi à une dictature islamiste.

    Allez-vous continuer à vous impliquer en Libye?
    Oui, bien sûr. Il y a quelques jours, mon ami Hugues Dewavrin est venu me proposer l’idée de créer, à Tripoli ou à Benghazi, l’équivalent du centre André-Malraux qui a été ouvert à Sarajevo après la guerre de Bosnie. Un centre qui défendrait les valeurs de la francophonie mais qui porterait aussi les couleurs de la démocratie. C’est simple. C’est concret. Si j’ai l’occasion de rencontrer à nouveau, dans les semaines qui viennent, le président de la République, je lui en parlerai sûrement.

    Dans votre livre, vous évoquez vos rencontres régulières avec Sarkozy tout au long de ce conflit.
    Oui. Il y a eu, entre nous deux, une interlocution bizarre, dont je ne suis pas sûr qu’il y ait tellement de précédents. Les principes en étaient simples. On ne parlait de rien d’autre que de la Libye. On savait qu’on cesserait ce rapport après la Libye. Et puis il y avait, de ma part comme, je crois, de la sienne aussi, un parti pris, sur ce dossier libyen toujours, de transparence et de loyauté.

    Vous brossez le portrait d’un président pugnace, jamais découragé.
    Que vouliez-vous que je fasse? Que je m’oblige à dire le contraire? Que je fasse coller la vérité à mes préjugés? Non. Je l’ai dépeint tel qu’il était. Cet homme, dans cette circonstance, forçait le respect — que cela plaise ou non, c’est ainsi. J’ajoute que se jouait là quelque chose qui dépassait infiniment et sa personne et la mienne et celle des donneurs de leçons : l’Islam et l’Occident, le judaïsme et l’islam, la guerre à l’intérieur de l’islam. C’étaient des rendez-vous majeurs. Qu’on le veuille ou non, il a été au rendez-vous.

    Beaucoup d’efforts ont été consentis pour la Libye. En Syrie, la communauté internationale est moins mobilisée. Pourquoi?

    Vous avez raison. C’est un scandale. Et je rêve, en effet, d’un autre Sarkozy, ou de Sarkozy lui-même, faisant pour la Syrie martyre ce qui a été fait pour la Libye. Est-ce que le même homme peut faire deux fois la même chose? Est-ce que le Conseil de sécurité peut être l’objet, une deuxième fois, du même kriegspiel diplomatique incroyable? Hélas, je n’en suis pas sûr. Mais que la communauté internationale ait un devoir de protection vis-à-vis des Syriens, c’est certain. Tous les jours, je reçois des appels de démocrates syriens, d’officiers déserteurs, d’exilés, qui appellent au secours. A tous, ici, je dis : patience; il y a une jurisprudence Kadhafi, maintenant; d’une manière ou d’une autre, Bachar al-Assad est le prochain sur la liste…

    Après l’aventure libyenne, qu’est-ce qui vous empêche de soutenir Sarkozy pour 2012?
    Le fait que je suis de gauche, que j’ai toujours voté pour la gauche, que la gauche est ma famille.

    Vous avez soutenu Aubry pendant la primaire PS. Vous n’avez pas d’affinités avec Hollande?
    Je ne le connais pas. Mais on ne fait pas de politique avec des sentiments ni même avec des « affinités ».

    A-t-il la trempe d’un chef de guerre comme Sarkozy?
    Très difficile à dire. Si vous voulez que je réponde sans langue de bois, je dirai même : probablement pas. Et c’est d’ailleurs bien ce qu’il dit quand il nous annonce, lui-même, qu’il sera un président « normal ». Et après? Qu’à la suite d’un président dont je montre qu’il a « le sens de l’histoire tragique » arrive un président plus apaisant, pourquoi pas?

    Les plans d’austérité se succèdent en Europe. explique qu’il faudra dix ans d’efforts pour assainir la situation. Cela vous inquiète?

    Ce qui m’inquiète, c’est que les efforts soient « réservés » à ceux qui n’y sont pour rien. Prenez la Grèce. Pourquoi ne fait-on pas payer les banquiers qui ont truqué les comptes de la Grèce? Les dirigeants grecs qui ont maquillé leurs bilans? Les décideurs européens qui ont fermé les yeux sur ces traficotages? Pareil pour ceux qui, pendant des années, ont pratiqué la politique de l’autruche face au gonflement cataclysmique des fameuses dettes souveraines…

    Que vous inspirent les dernières révélations sur DSK?
    Je suis scandalisé par le voyeurisme et l’obscénité de la presse. Scandalisé par cette atmosphère de chasse à l’homme. Scandalisé par la façon qu’on a, maintenant, de vouloir fabriquer un monstre. Et puis, franchement! DSK n’est plus, que je sache, candidat à la présidence de la République. Alors, en quoi ses SMS nous regardent-ils? Et au nom de quoi nous autorisons-nous à aller fouiller dans sa vie privée et celle de sa femme?

    Pour vous, la France va mieux ou plus mal qu’il y a cinq ans?
    Mieux. A cause de cette histoire libyenne. C’est très important l’image de soi que peut avoir un peuple. Il y a des gens qui, comme les fripouilles du Front national, sont fiers d’être français quand on jette un immigré dehors. Et puis il y a ceux qui sont fiers d’être français quand on fait l’inverse et qu’on aide un peuple arabe à se libérer. Eh bien, c’est ce que nous venons de faire. Nous, c’est-à-dire une coalition glorieuse et improbable où il y avait Sarkozy; la chef de l’opposition de l’époque, ; des militaires valeureux ; des reporters de guerre et de journalistes. C’est ça la France quand elle se hisse au-dessus d’elle-même, à hauteur de ses vraies valeurs.

    Le Parisien - 14/11/11


  • Un soldat français tué en Afghanistan

    Alors que la France vient d'entamer une première vague de départ de ses soldats d'Afghanistan, un légionnaire du 2e régiment étranger du génie a trouvé la mort lundi matin, lors d'une opération de protection d'un convoi logistique au profit de l'armée nationale afghane, dans la province de la Kapisa (nord-est).

     

     
    «C'est avec une très grande tristesse que le président de la République a appris la mort ce matin en Afghanistan d'un légionnaire du 2e régiment étranger de génie de Saint-Christol (Vaucluse). Celui-ci a été mortellement touché par un tir insurgé», écrit l'Elysée.
    C'est le «76e soldat français décédé dans ce pays depuis la fin 2001», précise encore la présidence de la République. Lors de cette même mission, un autre militaire français a été blessé par des tirs.
    Le chef de l'Etat «présente à sa famille et à ses proches ses plus sincères condoléances et s'associe à leur douleur», poursuit le communiqué.

    Le Parisien - 14/11/11

  • Test

    test

  • Pacte 2012 pour la Justice : j'ai signé le Pacte

    Un grand merci d'avoir signé
    le Pacte 2012 pour la Justice

     

    Ce Pacte sera présenté aux principaux candidats à l´élection présidentielle dès que nous aurons réuni suffisamment de signatures pour faire masse.

    Merci de votre action pour une Justice qui protège enfin les citoyens et les victimes.

    Vous pouvez nous aider à relayer cette mobilisation et faire en sorte qu´un maximum de Français signe le Pacte.

    Pour cela, envoyez-le d'urgence à tout votre carnet d'adresse en copiant l'adresse de la vidéo : http://pacte2012.fr/video.html.

    C'est extrêmement important. Nous comptons sur vous pour le faire dès maintenant.

    12/11/11

  • L'argent n'a pas de patrie...

    « L’argent n’a pas de patrie; les financiers n’ont pas de patriotisme et n’ont pas de décence; leur unique objectif est le gain. » (Napoléon)

    Par Denissto – La troïka financière européenne  vient d’accoucher de son énième rustine sans aller au cœur du problème : quand interdirez-vous les marchés financiers de spéculer sur les dettes souveraines ? Quand assumerez-vous quatre décennies de mensonges, toutes classes politiques confondues ? Heureusement, le Gvain de Cannes nous a offert de grand moment de vacuité. Obama prétendant à la palme y est allé de son petit compliment acerbe sur le physique de Mr Sarkozy ! Heureusement, c’est en off qu’il nous ont offert le meilleur, outre l’acrimonie de notre président, il est tout de même curieux que le président des Etats-Unis soit l’obligé de Mr Netanyahou tout les jours au téléphone !

    Mr Obama eut été un peu plus avisé de s’expliquer  sur les rapports incestueux de la banque Goldman Sachs avec l’establishment américain, de son rôle dans la pantomime grecque, et dans la crise mondiale……pour faire court !

     

    Il eut été tout autant heureux que les belligérants du G Vain expliquent au monde que les agences de notation décident dorénavant des politiques économiques de l’Occident, qu’elles n’exigent que de  la rigueur pour les peuples, et du profit pour quelques autres. La crainte de nos gouvernants vis à vis de ces agences n’a d’ailleurs d’égale que le laxisme dont ils ont fait preuve quant à leurs responsabilités dans les faillites en cascade de ces dernières années. Combien de ruines sont dues à leurs notations triple A sur les montagnes de déchets financiers  toxiques que les plans de rigueur de toute la planète n’arriveront pas à éponger ?

    http://www.marc-aragon.net/article-agences-de-notation-44952440.html

    La palme du cynisme devrait être décernée au président de la plus grande blanchisserie mondial, J C Juncker, qui, désabusé, constatait qu’on ne pouvait faire le bonheur des Grecs malgré eux !

    Les pompiers pyromanes

    Nos gouvernants ont tendu la sébille à tous les marchands d’esclaves que la terre peut porter, après avoir pendant 20 ans détruit la classe ouvrière, les professions libérales et les paysans de l’Occident au profit d’une mondialisation libéralisée de la pire espèce qu’il soit ! Le comble de l’ironie veut que ce soit vers les Chinois, grand pourvoyeur de chômage en Occident, destructeur du savoir-faire occidental au profit du merde in china que l’on se tourne pour en faire les pseudo sauveur d’une Europe en agonie… avec quelques joyeusetés (exigences) que les escronomistes éviteront de commenter, histoire de ne pas gêner un illusoire rebond des marchés financiers !

    -ils apporteraient PEUT-ÊTRE 100 milliards au FESF, si… les garanties étaient assurées principalement par l’Allemagne et accessoirement la France. Bonjour l’avenir en cas de défaillances d’autres Etats !

    -Si les gouvernements européens s’engageaient dans plus de rigueur.

    -Si ces aides se faisaient en coordinations avec le FMI. Quand on connaît cet organisme et son œuvre depuis sa création ! Ceux qui ont la mémoire courte ont sans doute oublié que Mr Harry Dexter White, confondu comme espion communiste au service du régime stalinien alors qu’il exerçait  au sein même du gouvernement américain, fut remercié en étant intronisé au sein du FMI et fut également le penseur et fondateur du nouvel ordre économique mondial, imposé au monde depuis 1945 (1).

    Décidément, capitalisme et communisme ressemblent de plus en plus aux deux faces d’une même farce ! Deux penseurs modernes tels Soljenitsyne et Israël Shamir se sont penchés sur l’épineuse question de ce curieux nouvel ordre mondial. A chacun de se faire une opinion :

    http://bouddhanar-2.blogspot.com/2010/06/les-protocoles-de-lanonyme-par-israel.html

    Une chose est dorénavant perceptible pour ne pas dire indiscutable aux yeux des plus ignorants : ce sont les financiers internationaux qui font les lois, le suffrage universel est une immense foutaise ! Nos gouvernants pourront autant qu’ils veulent imprimer de l’argent, inventer des dettes, ils ne feront qu’alourdir le joug des banquiers. Ce n’est pas une nouveauté. Napoléon 1er l’avait déjà fort bien exprimé il y a deux siècles :

    »Lorsqu’un gouvernement est dépendant des banquiers pour l’argent, ce sont ces derniers, et non les dirigeants du gouvernement qui contrôlent la situation, puisque la main qui donne est au dessus de la main qui reçoit. [...] L’argent n’a pas de patrie; les financiers n’ont pas de patriotisme et n’ont pas de décence; leur unique objectif est le gain. » (Napoléon Bonaparte – 1769/1821, Empereur Français)

    Tous les présidents américains et d’autres qui essayèrent de se mettre en travers de ce pouvoir  sont passés de vie à trépas : John Fitzgerald Kennedy, pour n’en citer qu’un :

    http://alarecherchedelaverite.blogspot.com/2008/10/jfk-la-suite-de-lenqute.html

    http://denissto.eu/forumv3/viewtopic.php?f=8&t=3224&start=0

    Le problème de la dette grecque est une peccadille à côté de celles qui arrivent, Italie en tête. La financiarisation de l’Occident depuis plus de 20 ans a phagocyté toutes ses forces vives, au nom de la mondialisation. C’est à une Europe moribonde que l’on demande des plans d’austérité pour les pauvres et des rendements financiers pour une minorité. Ils sortent d’où ces milliards du FESF ? Combien de dettes supplémentaires Mr Sarkozy va t-il rajouter sur le dos de son peuple qu’il ne voit même pas mourir de faim ? On peut feindre de l’ignorer, mais ce sont des cohortes de moribonds qui font la queue en Occident pour mendier leur pain quotidien ; alors que l’Europe a coupé avec une incroyable indécence son programme d’aide alimentaire. Aux USA, ce sont plus de 45 millions d’habitants qui en dépendent :

    http://www.momagri.org/FR/temoignages/Aux-Etats-Unis-le-programme-d-aide-alimentaire-durement-frappe-alors-que-le-chomage-reste-eleve_979.html

    Si le diable gouvernait ce monde enflé de richesses, de technologies, de moyens illimités, il y a fort à parier qu’il obtiendrait les mêmes résultats. A suivre…

    _______________________________

    (1) Le FMI est né en juillet 1944 lors de la conférence de Bretton Woods afin d’essayer de garantir la stabilité du système monétaire international de l’après Seconde Guerre mondiale. L’objectif était d’empêcher les grandes économies mondiales de retomber dans la situation des années 1930, où les dévaluations de monnaies et les décisions de politique économique unilatérales avaient aggravé les tensions internationales. Le nouvel ordre économique proposé par le représentant américain Harry Dexter White  reposait sur trois règles : 1) Chaque État devait définir sa monnaie par rapport à l’or, ou au dollar américain lui-même convertible en or. Il en découlait pour chaque monnaie une parité officielle en or ou en dollar (système dit d’« étalon de change-or » ou « gold exchange standard »). La valeur des monnaies sur le marché des changes ne devait fluctuer que dans une marge de 1 % par rapport à leur parité officielle. Chaque État était chargé de défendre cette parité en veillant à équilibrer sa balance des paiements. 2) Le rôle du système monétaire international est donc de promouvoir l’orthodoxie monétaire afin de maintenir un contexte favorable à l’essor du commerce mondial, tout en accordant des prêts à certains pays en difficultés dans le contexte de la reconstruction d’après guerre. Le FMI est plus ou moins complémentaire des autres grandes institutions économiques créées à l’époque : la BIRD (Banque internationale pour le développement et la reconstruction, aussi appelée Banque mondiale) qui fut créée en même temps que le FMI, et le GATT (General Agreement on Tariffs and Trade) signé peu de temps après. 3) Lors des négociations de Bretton Woods, le représentant britannique, l’économiste John Maynard Keynes, souhaitait la création d’une institution bien plus importante, une véritable Banque centrale mondiale destinée à émettre une monnaie internationale, le « Bancor ». Cette proposition fut rejetée. Elle aurait signifié pour les États-Unis une perte de souveraineté vis-à-vis d’une institution internationale et les aurait empêchés de profiter de la position dominante du dollar américain à l’époque.

    LIESI

    Contre-info.com - 12/11/11

  • A la Une de la presse française: l'entrée de l'extrême droite dans le gouvernement grec

    Pour la première fois depuis la chute des colonels en 1974, l’extrême droite y fait son apparition via le parti Alerte populaire orthodoxe. Le Figaro a interrogé à ce sujet un écrivain grec. Lequel estime que, ce faisant, le nouveau Premier ministre Papadémos « joue avec le feu ».

    « L’extrême droite entre au gouvernement », relève également Le Parisien-Aujourd’hui en France. Le quotidien parle, lui, d’une « onde de choc » au sujet de l’entrée au gouvernement du parti Alerte populaire orthodoxe.

    Cette arrivée de l’extrême droite aux affaires est aussi, pour Libération, le « fait le plus marquant » de cette composition du gouvernement grec.

    Mais l’information n’est pas davantage commentée par la presse française ce samedi matin. Car hier, la Grèce était encore « en plein chaos politique et économique », s’alarmait du reste Le Monde daté de ce samedi. A l’heure où il mettait sous presse, le quotidien du soir en était resté au fait que les partis n’étaient pas parvenus à s’entendre sur la composition du gouvernement.

    De quoi navrer La Voix du Nord. Le quotidien nordiste regrette cette « défaite silencieuse de la politique en Europe ». La Voix du Nord constate qu’en Grèce comme en Italie, les chefs de gouvernement, le socialiste Georges Papandréou et le « joueur de mandoline » Silvio Berlusconi, sont remplacés par des techniciens, économistes-banquiers. « Des tristes, quoi », soupire le journal. «Dans le ton de l'époque (…) L'instant n'est pour ainsi dire plus à la démocratie mais à l'urgence, l'efficacité, aux coalitions de non-sens politique ». Et La Voix du Nord de conclure : « Cette reddition face à la finance pourrait faire passer les accords de Munich en 1938 pour une aimable partie de belote... ». Bigre !

    FN : dégâts de la Marine

    En France aussi, la montée de l’extrême droite préoccupe nos dirigeants. Selon Le Parisien-Aujourd’hui en France, le niveau atteint par la présidente du Front national Marine Le Pen a « de quoi inquiéter Nicolas Sarkozy ». Le journal se fait fort, en Une, d’expliquer à ses lecteurs « comment Sarkozy veut neutraliser le FN ».

    Après avoir rappelé les chiffres des plus récents sondages d’opinion, qui, à moins de six mois de l’élection présidentielle, placent Marine Le Pen dans la zone des 18 à 20 % d’intentions de vote, soit à un niveau plus élevé que ne l’était, à époque électorale comparable, celui de son père Jean-Marie Le Pen, lorsque ce dernier présidait le Front national, Le Parisien-Aujourd’hui en France résume la « stratégie de l’Elysée » pour capter le vote de cette formation politique dont l’électorat, titre le quotidien, est « à nouveau convoité par Sarkozy ».

    Le Parisien-Aujourd’hui en France note ainsi que mercredi dernier, la réunion de la « cellule riposte » de l’ancien ministre de l’intérieur Brice Hortefeux, fidèle de Nicolas Sarkozy, a presque été entièrement consacré au sujet suivant : « comment ramener au bercail les catégories populaires qui lorgnent vers le FN ».

    Résultat, l’UMP, le parti majoritaire, a élaboré une stratégie « en trois temps ». 1) Montrer que leurs inquiétudes ont été entendues. 2) Effrayer ces électeurs en montrant ce que serait la France de Hollande : un « enfer », selon l’UMP. Enfin 3) Dire à ces électeurs ce qu’ils veulent entendre, sur le besoin de protection, la lutte contre les fraudes ou les « profiteurs du haut et du bas ». Cette stratégie sera-t-elle payante ? « Non » , affirme un politologue dans les colonnes du Parisien-Aujourd’hui en France, le Chef de l’Etat « n’a pas intérêt à aller chercher le FN sur son terrain » car, dit-il, « les Français préfèrent l’original à la copie ».

    DSK : sic transit gloria mundi

    Dominique Strauss-Kahn de nouveau ce samedi matin dans la presse française, au sujet de l’affaire du Carlton de Lille. Après la découverte de textos embarrassants envoyés par l’ex-Directeur général du Fonds monétaire international à des tiers et dans lesquels il fait manifestement étalage de ses penchants à caractère sexuel, DSK renouvelle son intention d’être entendu par la justice. Justement, l’audition qu’il réclame « est prévue », croit savoir Le Parisien-Aujourd’hui en France, tandis que Libération est moins catégorique et livre l’information au conditionnel.

    Le Figaro, de son côté, illustre sa Une d’une photo d’Anne Sinclair, pour nous instruire du fait que l’épouse de DSK « réfléchirait à un nouvel avenir ». Anne Sinclair afficherait un « profond désarroi » depuis les révélations de l’affaire du Carlton de Lille, relate Le Figaro.

    Et le journal, qui consacre toute une page à ce sujet, lâche le mot de « séparation » du couple Strauss-Kahn, qui ne serait plus « tabou », selon le quotidien, qui croit savoir qu’Anne Sinclair aurait même demandé à son mari de « rembourser les frais engagés à New York » (la location de la maison du quartier chic de TriBeCa, la personnel de sécurité ou encore les honoraires avocats). Or, précise Le Figaro, la fortune personnelle de DSK se résume à « pas grand-chose ». Ainsi passe la gloire du monde..

    rfi - 12/11/11

  • Le village des nostalgiques de Mussolini

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    Benito Mussolini  (1883-1945)

    La crypte où repose l'ex-dictateur italien reçoit de 80.000 à 100.000 visiteurs par an.

    “Nous venons rendre hommage à cet homme pour ses idées, les plus européennes, les plus méditerranéennes et les plus originales” déclame Giulio Tam, un prêtre catholique traditionaliste.

    Voilà ce qui se passe à Predappio, trois fois par an, pour commémorer le jour de la naissance de Benito Mussolini (le 29 juillet 1883, dans une maison non loin du cimetière), sa mort (aux mains des partisans, le 28 avril 1945) et ce que l'on appelle la marche sur Rome, qui a mené son parti au pouvoir en octobre 1922.

    Ils sont venus le mois dernier en car, de Turin à Palerme, en pèlerinage jusqu'à la tombe de l'ancien dictateur fasciste, qui reçoit entre 80.000 et 100.000 visiteurs par an.

    “C'est comme aller à la basilique Saint-Pierre pour les chrétiens, sauf qu'ici certains portent un fez”, indique Gianni, un Turinois. Il parle du chapeau de feutre noir en forme de cône tronqué devenu un élément de l'uniforme des chemises noires fascistes, porté ici par quelques jeunes gens tirés à quatre épingles.

    D'autres sont venus en témoignage d'une époque où, croient-ils, l'Italie, contrairement à aujourd'hui, jouait un rôle important dans le monde.

    L'Italie a besoin d'un changement significatif, nous sommes aux mains de politiciens qui sont indignes d'avoir été élus, affirme Enrico Cozzani, propriétaire d'une entreprise de sécurité à Lucques. Nous sommes la risée de l'Europe.”

    Après l'assassinat de Mussolini, la décision est prise de dissimuler sa tombe pour éviter que ses partisans en fassent un mémorial.

    Après son exécution, le 29 avril 1945, à Milan, son cadavre est accroché à un croc de boucher, puis il est enterré dans une tombe anonyme d'un cimetière voisin. Un an plus tard, des loyalistes néofascistes déterrent sa dépouille et le cachent dans un couvent en Lombardie jusqu'en 1957, lorsque les restes sont rendus à la veuve de Mussolini, qui les enterre dans la crypte familiale à Predappio.

    En vérité, les efforts des autorités italiennes pour cacher le lieu de sa sépulture se sont retournés contre elles, son emplacement suscitant rapidement d'intenses spéculations. “Un cadavre qui n'est nulle part est partout”, affirme Sergio Luzzatto, historien à l'université de Turin, auteur d'Il Corpo del Duce, ouvrage sur les vicissitudes du cadavre.

    Un musée des souvenirs du Duce a été ouvert en 2001 par Domenico Morosini, un homme d'affaires lombard, dans une ancienne villégiature de Mussolini.

    Entre 2 000 et 3 000 visiteurs s'y rendent tous les ans et il pourrait en attirer plus, mais son fondateur a du mal à le promouvoir. Les panneaux de signalisation qui indiquent le musée “sont en permanence renversés par les gauchistes”, dit-il.

    Giorgio Frassineti, maire de centre gauche de Predappio, préférerait éviter ce tourisme.

    “Nous refusons une vision de Predappio réservé aux rares fidèles, à ceux qui assistent aux commémorations, mais aussi celle de l'extrême gauche qui voudrait effacer son histoire, explique-t-il. Ils empêchent un autre type de tourisme.”

    Le Figaro - 10/11/11

     

  • Un mensonge de plus: le passage de l'euro au franc prendrait techniquement des années (si l'on en croit certains médias)

     

    Analyse de Bruno Lemaire, professeur émérite à HEC, conseiller auprès de Marine Le Pen

    Tous les moyens, y compris les pires contre-vérités, semblent sont bons pour nier l’évidence et s’opposer au bon sens le plus élémentaire.

    Ainsi, lorsque Marine Le Pen déclare que le passage éventuel de l’euro au franc ne présente aucune difficulté technique, et qu’il suffirait de quelques mois pour cela, un article, non signé -paru dans Le Parisien ce jour- soutient que c’est un mensonge, et s’appuie pour cela sur une information qui viendrait directement de la Banque de France.

    De fait, comme le rappelle fort justement un autre souverainiste, Nicolas Dupont Aignan, dans son livre L’Arnaque du siècle, et comme nous l’avions nous même évoqué dans un billet dans Nations Presse Infos, il ne faudrait que quelques semaines pour disposer d’un montant suffisant de billets et de pièces ‘marqués’ « Francs », si telle était la volonté du peuple français souverain.

    Pendant une période de transition, qui durerait effectivement quelques mois – dont il faut minimiser l’importance et la durée du fait que 95 % des échanges se font uniquement par transferts ou virements de compte à compte, en utilisant donc uniquement des « euros scripturaux », lesquels, du jour au lendemain, peuvent être des « francs scripturaux » – le recyclage des euros existants peut fort bien s’effectuer.

    Pour les pièces, ill suffirait pour cela de valider celles d’entre elles dont l’une des faces représente l’arbre de la liberté français. Pour les billets, c’est encore plus simple : nombre d’entre eux sont recyclés et passent par la banque de France avant de regarnir les automates ou les guichets des banques commerciales : il suffirait de les marquer d’un tampon indélébile, d’une surcharge « franc 2012 » pour que la conversion euro-franc soit effective. Cela permettrait d’attendre sans problème de liquidité particulier les billets nouveaux, dont la fabrication, elle, peut effectivement être plus longue.

    Tout ceci montre que si la décision de passer de l’euro au franc doit être prise un jour, ce ne seront sûrement pas des problèmes techniques qui rendraient spécialement délicat ce passage, mais bien la mauvaise volonté des marchés financiers ou des tenants de l’euro à tout prix, qui n’hésitent pas et n’hésiteront pas à sortir les arguments les plus mensongers pour effrayer nos concitoyens, et essayer de les dissuader d’exercer leur bon sens et leur véritable pouvoir, celui de voter pour celle qui défend avec ardeur et passion cette souveraineté déjà tellement amputée par les divers traités européens et les manigances des conseils européens qui se succèdent à un rythme effréné pour nous amener vers toujours plus de fédéralisme et toujours moins de démocratie.

    NPI

  • Le Souvenir Chouan de Bretagne commémore les noyades de Nantes

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    (Cliquez sur la photo)

    12/11/2011 – 12h00
    NANTES (NOVOpress Breizh) – Pendant la Terreur, la ville de Nantes était devenue une vaste prison et un champ d’expérimentation pour l’élimination systématique des opposants à la politique conduite par Robespierre et ses amis de la Convention. Des milliers de personnes, hommes, femmes et enfants y perdirent la vie, fusillées, noyées ou victimes de mauvais traitements. Ces événements – que la municipalité de J.M. Ayrault préfère ignorer, consacrant l’essentiel de ses investissements mémoriels à développer la culpabilisation des Nantais, en particulier avec le très coûteux « Mémorial de l’esclavage »* – seront commémorés par l’association du
    Souvenir Chouan de Bretagne le 20 novembre prochain.

    « Quel torrent révolutionnaire que la Loire ! » s’extasiait devant la Convention le représentant en mission Jean-Baptiste Carrier. Pendant cent jours, ce « technicien cyclothymique de l’extermination » (Yves Durand), porta à son paroxysme la terreur révolutionnaire dans la cité des Ducs. Cet amateur de belles cérémonies civiques en l’honneur de la Déclaration des Droits de l’Homme sera responsable de la mort de plusieurs milliers de prisonniers retenus dans les geôles nantaises, auxquels il faut ajouter 2000 à 5000 victimes mortes par noyade en Basse-Loire.

    J.B. Carrier (lithographie de F.-S. Delpech d'après le portrait de J.-B. Belliard)

    Dans un ouvrage qui fait autorité (Carrier et la Terreur nantaise, Perrin 1987), l’historien J.J. Brégeon rappelle qu’il y eut plusieurs formes d’extermination. La première, qui fut l’œuvre des commissions militaires, comblèrent de fusillés les carrières de Gigant ; la seconde, par l’épidémie qui fit périr des milliers de détenus dans l’Entrepôt des Tabacs ; la dernière enfin par la noyade et le massacre sans jugement. « On commença par les prêtres réfractaires pour finir par les enfants », rappelle le professeur Yves Durand dans la préface de l’ouvrage précité.

    Reprenant la thèse qu’il a développée dans son dernier ouvrage, Reynald Secher a magistralement traité cet aspect de l’histoire des Guerres de Vendée lors de la conférence qu’il a donnée mardi dernier à Nantes devant une salle comble.

    L’association du Souvenir Chouan de Bretagne, qui agit depuis de nombreuses années contre le « mémoricide » – il suffit de voir la présentation qui est faite de cette période au Musée de l’histoire de Nantes (un « détail manifestement exagéré ») pour s’en convaincre – honore chaque année la mémoire des victimes de ce terrorisme d’Etat.

    Cette année le rassemblement aura lieu à Nantes le dimanche 20 novembre. Le programme est disponible sur le site du Souvenir Chouan de Bretagne.

     

    * L’inauguration du Mémorial de l’Abolition de l’esclavage, prévue le 1er décembre prochain, va encore être repoussée à une date indéterminée en raison de diverses malfaçons. Ce monument de la repentance – le seul en Europe – voulu par J.M. Ayrault pour complaire à sa clientèle aura coûté 6,9 millions d’euros. Un modèle de gabegie .

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