fusillé le 11 mars 1963 au Fort d’Ivry,
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fusillé le 11 mars 1963 au Fort d’Ivry,
Ancien officier du renseignement français, Alain Rodier est un spécialiste du terrorisme et de la criminalité organisée. Avec ou sans la France, la guerre menée au Mali contre le terrorisme sera nécessairement longue.
TF1 News. François Hollande a déclaré vouloir "détruire les terroristes". Est-ce un objectif réalisable à court terme ?
Alain Rodier. Non. Il ne faut pas rêver. Il y a des déclarations politiques. La réalité est souvent différente. Une guerre est courte quand elle ne dure pas plus de trois mois. Elle est longue dès lors qu'elle se compte en trimestres. On sait quand l'opération militaire a commencé. On ne sait en revanche absolument pas quand elle va se terminer. Pour la simple raison qu'on ne maîtrise pas l'ennemi auquel on fait face. Une fois que les trois villes du Nord (Gao, Kidal, Tombouctou) auront été libérées, il faudra faire en sorte que l'adversaire qui est infiltré partout ailleurs n'ait pas un pouvoir de nuire trop grand. Nous sommes en face de beaucoup d'inconnues.
Alain Rodier. Ils sont très fluides, très mobiles, avec leurs véhicules légers. Ils bénéficient de caches au Nord-Mali, dans lesquelles ils peuvent se réapprovisionner en carburant. Ce problème, qui est essentiel, n'est pas assez mis en avant. Si les forces françaises parviennent à bombarder ces caches, elles porteront un grand coup à l'ennemi. Les combattants qui composent les différents groupes armés ne sont pas très nombreux. Entre 3000 et 6000 hommes d'après les estimations. Mais ce petit nombre les sert quand il s'agit de s'évanouir dans la nature. Pour échapper aux frappes aériennes, qui constituent pour eux la plus grande menace, ils ont tendance à se mélanger à la population. Une des grandes craintes de l'état major français est un raid de l'ennemi sur Bamako. Quatre ou cinq hommes qui s'infiltreraient jusqu'à la capitale malienne pour y commettre un attentat. Ca ne serait pas étonnant.
Alain Rodier. Non. Il y a trop de différences avec le théâtre afghan. Le nombre de combattants engagés n'est pas le même. Les distances sont différentes. Et contrairement à l'Afghanistan où certaines populations sont favorables aux talibans, les populations maliennes ne sont absolument pas favorables à Aqmi. Le risque principal qui guette la France reste néanmoins l'enlisement. L'offensive des terroristes vers le sud a été bloquée, c'était la première partie de la mission. Il reste maintenant à libérer le nord du Mali. Mais le mot libération est un grand mot. En réalité, cela consiste à terme à reprendre les trois localités (Gao, Kidal, Tombouctou) et ensuite à les tenir. Les troupes africaines qui prendront le relais de la France pourront s'atteler à cette tâche là qui n'est pas très compliquée. Mais pour ce qui est des centaines de kilomètres de désert qui entourent les trois villes, personne ne les tiendra. Les trois villes devront ensuite être réapprovisionnées. Or tenir des milliers de kilomètres de routes est quasiment impossible. Il faudrait escorter les convois. Mais cela n'empêchera pas les embuscades.
Alain Rodier. Oui, elle va durer plusieurs années. Mais pas forcément avec la France. La libération des trois villes du nord, la formation des forces maliennes - de manière à ce qu'elles puissent tenir ces trois villes - et la remise en selle d'un gouvernement digne de ce nom à Bamako paraissent un objectif réalisable à partir duquel la France pourra se mettre en retrait.
L’historien Reynald Secher a projeté de réaliser un documentaire historique et télévisé sur la Virée de Galerne. Cette virée, c’est celle que les vendéens, après la défaite de Cholet, vont entreprendre sur la rive droite de la Loire, en terre chouanne. Du 18 octobre au 23 décembre 1793, après avoir franchi le fleuve, ils vont poursuivre leur campagne jusqu’à Granville, avant de regagner la Loire. Ils seront massacrés avant de la franchir, au Mans d’abord, puis à Savenay, ainsi qu’en témoigne d’ailleurs un protagoniste de l’époque, le général républicain Westermann :
« Il n’y a plus de Vendée, elle est morte sous notre sabre libre avec ses femmes et ses enfants. Je viens de l’enterrer dans les marais et dans les bois de Savenay. Suivant les ordres que vous m’avez donnés, j’ai écrasé les enfants sous les pieds des chevaux, massacré les femmes qui, au moins pour celles-là, n’enfanteront plus de brigands. Je n’ai pas un prisonnier à me reprocher. J’ai tout exterminé… »
Le documentaire construit à partir du récit d’un témoin de cette marche tragique s’articule autour d’interventions d’historiens et de responsables d’associations qui entretiennent la mémoire de ces événements.
En cette année anniversaire de la Contre-Révolution, le souvenir de cette geste vendéenne, épopée hors du commun qui finira en tragédie, sera l’occasion de revenir sur l’extermination délibérée, planifiée et légiférée dont seront ensuite victimes les vendéens du sud de la Loire, alors même qu’ils ne représentaient plus aucun danger pour la république. Un ressort idéologique à cette extermination de masse : la volonté de bâtir un homme nouveau. Des événements sur lesquels nous aurons l’occasion de revenir au cours de cette année…
Contre-info.com
BAMAKO (Reuters) - De violents échanges de tirs sur une base militaire de Bamako ont opposé vendredi l'armée malienne à des mutins issus d'une unité de parachutistes fidèles à l'ancien président Amadou Toumani Touré, déposé en mars 2012 par un coup d'Etat d'officiers subalternes.
Cet incident survient alors que l'armée malienne, avec l'aide des forces françaises et africaines, tente de reconquérir l'intégralité du nord du Mali tombé à la suite du putsch de mars 2012 entre les mains de rebelles touaregs puis d'islamistes armés.
Pris de panique, les habitants du quartier de Djicoroni-Para ont fui lorsque les premiers coups de feu ont retenti en provenance de la caserne militaire des parachutistes, située sur les rives du Niger, dans l'ouest de la capitale malienne.
Des unités de l'armée malienne appuyées par des blindés ont encerclé la caserne, d'où s'élevait de la fumée.
Cette fusillade a fait au moins un mort, selon les médias officiels.
Après plusieurs heures de combat, le calme est finalement revenu.
D'après des officiers maliens, des "bérets rouges" fidèles à Amadou Toumani Touré avaient reçu l'ordre de rejoindre d'autres unités pour combattre les islamistes armés dans le nord du pays. Les parachutistes ont exigé d'être déployés ensemble au sein d'un même régiment et c'est pour cette raison qu'ils ont affronté la police militaire.
"UNE HONTE"
Ces combats entre militaires maliens ont suscité la colère de nombreux habitants de Bamako, qui savouraient jusque-là dans la fierté et le soulagement les rapides progrès accomplis par les forces françaises et africaines face aux islamistes armés dans le nord du pays.
"Je ne comprends pas comment, au moment où les forces françaises et africaines sont ici pour mener notre guerre à notre place (...), des soldats maliens, au lieu d'aller combattre au front, se battent pour une querelle stupide", dit Assa, une habitante de l'ouest de Bamako, en fuyant la fusillade.
"C'est une véritable honte. Ça me donne envie de renoncer à ma nationalité malienne", a-t-elle ajouté.
Depuis le coup d'Etat de mars 2012, l'unité d'élite des "bérets rouges" a été marginalisée et certains de ses membres ont été arrêtés après une tentative de contre-coup d'Etat en mai.
Les combats entre ces parachutistes et les forces du capitaine Amadou Sanogo, le chef des putschistes, avaient alors duré plusieurs jours et fait au moins 27 morts.
"Le chef d'état-major avait pris des mesures disciplinaires contre certains parachutistes et certains d'entre eux n'étaient pas contents de la décision alors ils se sont levés ce matin et ont commencé à tirer", a dit un responsable du ministère malien de la Défense à Reuters.
Des membres des familles des parachutistes ont aussi affronté la police militaire vendredi à jets de pierres.
Tiemoko Diallo et Adama Diarra, Jean-Stéphane Brosse, Tangi Salaün et Bertrand Boucey pour le service français.
Yahoo!Actu - 08/02/13
Marilyn était payée entre 2,53 et 4,65 euros de l'heure. Un salaire misérable. Mais la décision qui a été rendue aujourd'hui par les prud'hommes de Paris va révolutionner son quotidien. La détenue demandait en effet à bénéficier des règles du droit du travail pour un emploi exercé en prison. Marilyn Moureau, 36 ans, détenue ayant travaillé pour la plateforme téléphonique MKT Societal, demandait notamment que soit reconnue comme licenciement la fin de sa collaboration avec l'entreprise.
Elle obtient à ce titre différentes indemnités devant le conseil des prud'hommes de Paris et la société est déclarée "employeur dans des conditions particulières", une première pour le travail en prison, selon les avocats de la requérante.
Normalement, il n'existe pas de lien juridique entre l'entreprise et le détenu qui est uniquement dépendant de l'administration pénitentiaire. Il n'existe pas non plus de contrat de travail, mais un "acte d'engagement" entre le détenu et la prison qui fixe le cadre de sa mission. Ce faisant, les règles du droit au travail ne s'appliquent pas (smic, congés payés, assurance chômage, indemnité en cas d'arrêt maladie ou accident du travail).
Or Marilyn Moureau a obtenu des prud'hommes le paiement d'un préavis de licenciement (521,10 euros), des congés payés afférents (52,10 euros), ainsi que des indemnités pour "inobservation de la procédure de licenciement" (521,03 euros). Elle obtient également plus de 3 000 euros de dommages et intérêts, 2 358 euros de rappel de salaire et les congés payés correspondants.
Cette détenue avait été employée comme téléopératrice par MKT Societal entre l'été 2010 et avril 2011 alors qu'elle était en détention provisoire à la maison d'arrêt de Versailles. Son rôle était de "vendre des freebox et de la fibre optique", selon un de ses avocats Julien Riffaud. Elle avait ensuite été "déclassée" pour avoir passé des appels personnels pendant son temps de travail. "Si on devait licencier toutes les personnes qui passent des coups de téléphone sur leur lieu de travail, il n'y aurait plus beaucoup de salariés en France", s'était amusé l'avocat de Marilyn.
"C'est un grand jour pour tous les détenus en France et j'appelle les pouvoirs publics à s'emparer très rapidement de cette question du travail en prison", a réagi Me Fabien Arakélian, l'un de ses avocats, à l'issue du prononcé de la décision. "Le droit du travail rentre en prison", a-t-il ajouté. Reste à savoir si cette décision fera jurisprudence.
Le Point.fr - 08/02/13
Le chien Tonik est appelé à une certaine célébrité depuis que le site américain Petfinder, dédié à l'adoption d'animaux, a diffusé des photos de lui pour le faire adopter. Issu d’un croisement entre un Shih Tzu et un caniche, le chien présente un visage très humain.
Les photos de Tonik sont en effet troublantes d'"humanité". Le chien abandonné a été trouvé par l’association « Homeward Bound Animal Welfare Group » de Mishawaka, une ville de l’Indiana (Etats-Unis). Il a ensuite été transporté dans un refuge du Kentucky.
Selon les membres du centre cités par le Daily Mail, c’est « un très gentil mâle qui essaye de comprendre les choses et de rendre les gens heureux ».
(Petfinder)
Le centre décrit le croisé Shih Tzu/caniche comme un animal gentil avec les autres chiens, ne présentant pas de danger. Il préconise cependant de le tenir écarté des enfants en raison de son comportement parfois imprévisible
Après avoir été recueilli par le refuge, le chien Tonik a reçu de nombreux soins et cherche une famille qui voudra bien débourser la somme de 250 dollars pour l’adopter. La particularité physique du chien pourrait attirer plus d’un acheteur.
DirectMatin.fr
« Maison Kim : dictateur de père en fils depuis 1945 »… C’est le calicot qu’on pourrait apposer sur l’infortunée partie septentrionale de la Corée où une implacable dictature communiste et athée écrase la population depuis soixante-huit ans… Et pourtant au début du XXe siècle, Pyongyang, l’actuelle capitale de la Corée du Nord, était qualifiée de « Jérusalem de l’Orient » : on y comptait plus de 3 000 lieux de culte chrétiens. Un siècle plus tard, il n’en reste rien sauf une ou deux “vitrines” que le régime entretient à l’usage des rares visiteurs étrangers. Dans ce pays à l’opacité sans pareille, on ne peut qu’estimer le nombre des chrétiens qui croupissent dans des camps de travail ou de concentration : des dizaines de milliers, sur un nombre de total de chrétiens estimé entre 100 et 400 000 ! La Corée du Nord est, assurément, le pays le plus antichrétien au monde. L’organisation Christian Aid Mission affirme que l’actuel dictateur, le rondouillard Kim Jong-un, mène une politique de répression contre les chrétiens encore pire que celles de son père Kim Jong-il et de son grand-père Kim Il-sung : « La population de la Corée du Nord estime que Kim Jong-un rend la vie des chrétiens encore plus difficile que sous son père ou son grand-père ». Il existe pourtant de nombreuses “églises” en Corée du Nord, mais elles sont contraintes de vivre dans la plus totale clandestinité…
Source : Mission Network News
Observatoire de la christianohobie
Reçu d'un lecteur parisien très impliqué :
"Pour vérifier la véracité des nombreuses informations diffusées par mail, je me suis rendu personnellement au Chesnay dans la salle où sont dépouillées les pétitions qui arrivent de toute la France et ai recueilli des informations vérifiées auprès des responsables du dépouillement..
Au 5 Février, 295 000 pétitions avaient été vérifiées et validées. La date limite pour le retour des pétitions a été fixées au 12 Février prochain (cachet de la poste faisant foi). Il reste donc une petite semaine pour convaincre que se trompent ceux qui imaginent qu'il est trop tard ou que cela ne sert à rien.
Le rythme d'arrivée des pétitions est compris actuellement entre 30 000 et 50 000 par jour. Le seuil de 500 000 peut être atteint. Il serait dommage que les défaitistes fassent qu'il manque 10 000 signatures. Plus de 100 bénévoles se relaient de 9 h à 23 h pour ouvrir le courrier, le trier, le vérifier et le classer. La ruche est impressionnante. Les pétitions doivent être remplies complétement et acheminées par voie postale ( mails ou télécopies ne peuvent être pris en compte)
Au 6 Février, 350 000 pétitions avaient été vérifiées et validées. La date limite pour le retour des pétitions a été fixées au 12 Février prochain (cachet de la poste faisant foi). Il reste donc une petite semaine pour convaincre que se trompent ceux qui imaginent qu'il est trop tard ou que cela ne sert à rien.
Ce qui est faux : La Poste ne fait aucune rétention de courrier et les postiers qui apportent chaque jour des centaines de kg de lettres sont très désapointés que l'on puisse imaginer qu'ils se préteraient à une telle manœuvre.Les mails qui circulent à ce sujet sont des hoax et il ne faut pas les rediffuser."
On apprend que ce soir, 7 février, les 400 000 ont été atteintes... Il en faut encore. Vous avez tous un voisin, un ami ou un membre de votre famille qui n'a pas signé ! Cliquez ici.
Le Salon Beige
NdB: j'ai posté aujourd'hui la pétition contre le "mariage pour tous". Faites comme moi, si vous ne l'avez déjà fait!
VIDEO: http://lci.tf1.fr/politique/video-mariage-gay-le-clash-entre-douillet-et-taubira-7815303.html
Le 11 janvier 2013, la France déclenche une intervention militaire au Mali, pays africain où près de la moitié de la population vit avec moins de 1,25 dollars par jour. Les raisons que Paris invoque pour justifier cette opération reprennent en fait la rhétorique de la « guerre au terrorisme », chère à l’administration de Bush Jr. Le 17 janvier, le député indépendant Laurent Louis dénonce devant le Parlement belge les véritables objectifs de l’intervention. Seul député belge à s’opposer au soutien de la Belgique à l’opération française, Laurent Louis rappelle aussi que les pays occidentaux – y compris la France – ont soutenu en Libye et soutiennent toujours, en Syrie, les djihadistes que Paris affirme vouloir combattre aujourd’hui au Mali.
Explication de vote du député indépendant Laurent Louis au Parlement belge, 17 janvier 2013
Merci, Monsieur le Président,
Messieurs les ministres,
Chers collègues,
La Belgique est bien le pays du surréalisme. Ce matin, on apprend dans la presse que l’armée belge est incapable de lutter contre les quelques militaires extrémistes aux convictions islamistes radicales qui existent en son propre sein et qu’il est impossible de les licencier faute de moyens juridiques suffisants. Et, par contre, dans un même temps, nous décidons d’aider la France dans sa lutte contre « le terrorisme » en lui apportant une aide logistique pour son opération au Mali. Que ne ferions-nous pas pour lutter contre le terrorisme… en dehors de nos frontières !
J’espère juste que nous aurons bien veillé à ne pas envoyer, pour cette opération antiterroriste au Mali ces fameux soldats belges islamistes. Je le dis sous la forme de l’humour, mais ce qui se passe actuellement dans le monde ne me fait pas rire du tout. Ça ne me fait pas rire car, sans aucun doute, les dirigeants de nos pays occidentaux sont en train de prendre les peuples pour des imbéciles avec l’aide et le soutien de la presse, qui n’est plus aujourd’hui qu’un organe de propagande des pouvoirs en place.
Un peu partout dans le monde, les interventions militaires et les déstabilisations de régimes deviennent de plus en plus fréquentes. La guerre préventive est devenue la règle et aujourd’hui, au nom de la démocratie ou de la lutte contre le terrorisme, nos Etats s’octroient le droit de violer la souveraineté des pays indépendants et de renverser des dirigeants légitimes.
Il y a eu l’Irak et l’Afghanistan, séquelles du mensonge américain. Sont venues ensuite la Tunisie, l’Egypte, la Libye où, grâce à vos décisions, notre pays a participé en première ligne à des crimes contre l’humanité pour renverser, à chaque fois, des régimes progressistes et modérés et pour les remplacer par des régimes islamistes dont – et c’est quand même bizarre ! – la première volonté fut d’imposer la sharia.
Il en est de même actuellement en Syrie, où la Belgique finance honteusement l’armement des rebelles islamistes qui tentent de renverser Bachar al-Assad. Ainsi, en pleine crise économique, alors que de plus en plus de Belges ont des difficultés pour se loger, se nourrir, se chauffer ou se soigner… eh oui, j’entends déjà le sale populiste que je suis… et bien, le ministre des Affaires Etrangères, il a décidé d’offrir aux rebelles syriens 9 millions d’euros. Bien sûr, on tentera de nous faire croire que cet argent servira à des fins humanitaires… un mensonge de plus !
Et, comme vous le voyez, depuis des mois notre pays ne fait que participer à la mise en place de régimes islamistes dans le nord de l’Afrique et au Moyen-Orient. Alors, quand on vient prétendre partir en guerre pour lutter contre le terrorisme au Mali… et bien, j’ai bien envie de rire.
C’est faux ! Sous les apparences de bonnes actions, nous n’intervenons que pour défendre des intérêts financiers, dans une totale logique néocolonialiste.
Il n’est véritablement pas cohérent de partir aider la France au Mali, au nom de la lutte contre le terrorisme islamiste, lorsqu’au même moment on soutient en Syrie le renversement de Bachar al-Assad par des rebelles islamistes qui souhaitent imposer la sharia, comme c’est déjà le cas en Tunisie ou en Libye. Il faut vraiment arrêter de nous mentir et de prendre les gens pour des imbéciles.
Le temps est, au contraire, venu pour dire la vérité. En armant les rebelles islamistes, comme les occidentaux ont auparavant armé Oussama ben Laden, cet ami des Américains, avant qu’ils ne se retournent contre lui, les pays occidentaux en profitent pour implanter dans « les nouveaux pays », comme on dit, des bases militaires, tout en favorisant leurs entreprises nationales. Tout est donc stratégique.
En Irak, nos alliés Américains ont mis la main sur les richesses pétrolières du pays. En Afghanistan, ce fut sur l’opium et la drogue, toujours très utiles pour se faire beaucoup d’argent assez rapidement. En Libye, en Tunisie, en Egypte ou encore en Syrie, le but fut – et est encore actuellement – de renverser des pouvoirs modérés pour les remplacer par des pouvoirs islamistes, qui très rapidement deviendront gênants et que nous attaquerons sans vergogne sous prétexte de lutter – à ce moment-là encore – contre le terrorisme ou de protéger Israël. Et donc, les prochaines cibles sont déjà connues. Dans quelques mois, je prends le pari que nos regards se tourneront vers l’Algérie et, finalement, vers l’Iran.
Faire la guerre pour libérer des peuples d’un agresseur extérieur, c’est noble. Mais faire la guerre pour défendre les intérêts des Etats-Unis, faire la guerre pour défendre les intérêts de grosses sociétés comme Areva, faire la guerre pour mettre la main sur des mines d’or, ça n’a rien de noble et cela fait de nos pays des pays agresseurs et voyous.
Personne n’ose parler mais, qu’à cela ne tienne, je ne me tairai pas. Et tant pis si ma lutte doit me faire passer pour un ennemi de ce système qui bafoue les droits de l’homme au nom des intérêts financiers et géostratégiques et néocolonialistes.
Bafouer ce régime et le dénoncer, c’est un devoir et une fierté pour moi. Et, sincèrement, je m’excuse pour le vocabulaire populaire utilisé, j’emmerde tous les soi-disant bien-pensants, qu’ils soient de gauche ou de droite ou du centre, qui sont aujourd’hui aux basques de nos pouvoirs corrompus et qui se plairont à me tourner en ridicule.
J’emmerde nos dirigeants qui jouent avec leurs bombes comme des gamins dans une cour de récréation. J’emmerde ceux qui prétendent être des démocrates alors qu’ils ne sont que des criminels de bas étage.
Je n’ai pas beaucoup de respect non plus pour les journalistes qui ont le culot de faire passer les opposants pour des débiles mentaux, alors qu’au fond ils savent très bien que ces opposants ont parfaitement raison.
Je méprise enfin au plus haut point ceux qui se prennent pour les rois du monde et qui nous dictent leur loi car, moi, je suis du côté de la vérité, du côté de la justice, du côté de ces victimes innocentes du « pognon-à-tout-prix ».
Et c’est pour cette raison que j’ai décidé de m’opposer clairement à cette résolution qui envoie notre pays soutenir la France dans son opération néocolonialiste.
Depuis le début de l’opération française, le mensonge est organisé.
On nous dit que la France ne fait que répondre à l’appel au secours d’un président malien. On en oublierait presque que ce président n’a aucune… mais aucune légitimité ! et qu’il a été mis en place pour assurer la transition, suite au coup d’Etat de mars 2012. Qui a soutenu ce coup d’Etat ? Qui en est à la base ? Pour qui travaille ce « président de transition » ? Voilà le premier mensonge.
Le président français François Hollande ose prétendre mener cette guerre pour lutter contre les djihadistes qui menacent… oh ! ils menacent, rendez-vous compte ! le territoire français et européen ! Mais, quel vilain mensonge ! En reprenant cet argument officiel, tout en profitant pour effrayer la population en augmentant le niveau de la menace terroriste, en mettant en œuvre le plan Vigipirate, nos dirigeants et les medias font preuve d’un culot inimaginable.
Comment peut-on oser sortir un tel argument alors que la France et la Belgique n’ont pas hésité à armer et soutenir les djihadistes en Libye et que ces même pays continuent actuellement à soutenir ces djihadistes en Syrie ? Ce prétexte ne sert qu’à cacher les desseins stratégiques et économiques.
Nos pays n’ont même plus peur de l’incohérence car tout est fait pour la cacher. Mais l’incohérence est pourtant bien présente. Ce n’est pas demain que vous verrez un Malien venir commettre un attentat en Europe. Non. A moins qu’on en crée un subitement, pour mieux justifier encore cette opération militaire en Afrique. On a bien créé le 11 septembre pour justifier l’invasion, l’arrestation arbitraire, la torture et le massacre de populations innocentes. Alors, créer un terrorisme malien… bon, ça ne doit pas être trop compliqué pour nos dirigeants sanguinaires.
Un autre argument utilisé pour justifier ces derniers mois les opérations militaires c’est la protection des droits de l’homme. Ah ! Cet argument est encore utilisé aujourd’hui pour justifier la guerre au Mali. Mais oui ! Nous devons agir car sinon les méchants islamistes radicaux vont imposer la sharia au Mali, lapider les femmes et couper les mains des voyous. Oh, c’est vrai que l’intention, elle est noble… noble et salvatrice, c’est sûr. Mais, pourquoi, alors ? Pourquoi, bon dieu, nos pays ont-ils alors participé à l’accession au pouvoir – en Tunisie, en Libye – d’islamistes qui ont décidé d’appliquer cette sharia dans ces pays qui étaient, il n’y a pas si longtemps de cela encore, « modernes et progressistes » ? Je vous invite à demander aux jeunes Tunisiens qui sont à la base de la révolution en Tunisie s’ils sont heureux de leur situation actuelle. Tout cela c’est de l’hypocrisie.
L’objectif de cette guerre au Mali est très clair. Et puisqu’on n’en parle pas, je vais en parler.
L’objectif c’est de lutter contra la Chine et permettre à notre allié américain de maintenir sa présence en Afrique et au Moyen-Orient. C’est cela que visent ces opérations néocolonialistes ! Et vous verrez, quand l’opération sera terminée, la France conservera, bien entendu, des bases militaires au Mali. Ces bases serviront aussi aux Américains et, en même temps, parce que cela se passe toujours comme ça, des sociétés occidentales mettront la main sur des contrats juteux qui priveront, de nouveau, les pays recolonisés de leurs richesses et de leurs matières premières.
Alors, soyons bien clairs, les premiers bénéficiaires de cette opération militaire ce seront les patrons et les actionnaires du géant français Areva, qui tente depuis des années d’obtenir l’exploitation d’une mine d’uranium a Faléa, une commune de 17 000 habitants située à 350 kilomètres de Bamako. Et, je ne sais pas pourquoi, mais mon petit doigt me dit qu’il ne faudra pas longtemps pour que Areva puisse enfin exploiter cette mine. Je ne sais pas… c’est une impression que j’ai…
Il est donc hors de question que je participe à cette colonisation minière, cette colonisation des temps modernes. Et, pour ceux qui doutent de mes arguments, je les invite sincèrement à se renseigner sur les richesses du Mali.
Le Mali est un grand producteur d’or. Mais, depuis peu, il a été désigné… depuis peu, hein… comme étant un pays qui offre un environnement de classe mondiale… de classe mondiale… pour l’exploitation d’uranium. Mais, comme c’est bizarre ! Un pas de plus vers une guerre contre l’Iran ! C’est une évidence !
Pour toutes ces raisons, et afin de ne pas tomber dans le piège du mensonge que l’on nous tend, j’ai décidé de ne pas soutenir cette intervention au Mali et je voterai donc contre.
Et ce faisant, je fais preuve de cohérence puisque je n’ai jamais soutenu par le passé nos interventions criminelles en Libye ou en Syrie, me profilant de la sorte comme le seul parlementaire de ce pays à défendre la non ingérence et la lutte contre les intérêts obscurs.
Je pense vraiment qu’il est grand temps de mettre un terme à notre participation à l’ONU ou à l’OTAN et de sortir de l’Union Européenne si cette Europe, au lieu d’être un gage de paix, devient une arme d’attaque et déstabilisation de pays souverains aux mains d’intérêts financiers et non plus humanistes.
Enfin, je ne peux qu’encourager notre gouvernement à rappeler au président Hollande les obligations qui résultent de la Convention de Genève en matière de respect des prisonniers de guerre. J’ai, en effet, été outré d’entendre à la télévision, de la bouche du président français, que son intention était de « détruire », je dis bien « détruire », les terroristes islamistes. Alors, je ne voudrais pas que la qualification utilisée pour nommer des opposants au régime malien… c’est toujours pratique aujourd’hui de parler de « terroristes islamistes »… soit utilisée pour contourner les obligations de tout Etat démocratique en matière de respect des droits des prisonniers de guerre. Nous attendons un tel respect de la patrie des droits de l’homme.
Enfin, et pour terminer, permettez-moi de souligner la légèreté avec laquelle nous décidons de partir en guerre.
Tout d’abord, le gouvernement agit, sans la moindre autorisation du Parlement. Il paraît qu’il en a le droit. Il envoie du matériel et des hommes au Mali. Le Parlement réagit par la suite. Et, quand il réagit, comme aujourd’hui, eh bien… cette institution n’est composée que d’un tiers de ses membres… encore beaucoup moins si l’on parle des élus membres francophones. C’est donc une légèreté coupable qui ne m’étonne pas vraiment venant d’un Parlement de toutous soumis aux dictats des partis politiques.
Je vous remercie.
E&R
Après avoir occupé les fonctions de député, maire de Carbon-Blanc, conseiller régional d’Aquitaine et président du Conseil régional, Philippe Madrelle (à gauche sur la photo en Une) est toujours président du Conseil général et sénateur de Gironde !
Comme tous les socialistes, ce dernier est hostile à la préférence nationale. Paradoxalement, il est un grand artisan de la préférence familiale.
Après avoir fait entrer son fils à la mairie de Carbon-Blanc, puis au Conseil régional d’Aquitaine, Nicolas Madrelle a été recruté il y a quelques mois au sein du cabinet de son père ! Pour se justifier, le potentat socialiste répond : « Quand un fils de plombier succède à son père, on ne dit rien ». Quelle haute idée du mandat électif !
Mais la dimension familiale du conseil général ne s’arrête pas là. Jacqueline Madrelle, attachée parlementaire de Philippe Madrelle, n’est autre que son épouse. Comme le révèle le journal Sud-Ouest : « Nicolas Madrelle n’était pas totalement en terrain inconnu dans les locaux du Département. Il a pu prendre un café avec sa demi-sœur, également employée. Ou, dans un autre service, avec la sœur de Jacqueline, elle aussi salariée du Conseil général ». Bien entendu, personne au sein de cette instance ne dénonce ce phénomène, puisque « au moins 6 des 15 vice-présidents du Conseil général ont un ou plusieurs enfants salariés dans la même collectivité » !
Crédit photo en Une : J’aime la Rive Droite, via Flickr (cc). Crédit photo dans le texte : DR.
[cc] Novopress.info, 2013. Les dépêches de Novopress sont libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d'origine. La licence creative commons ne s'applique pas aux articles repris depuis d'autres sites [http://fr.novopress.info/]
Intervention de Marion Maréchal-Le Pen le 6 février, lors de la Grande commission parlementaire France-Russie : XVIIe session.
Un homme d'une trentaine d'années a été retrouvé mort mercredi, à genoux devant un autel dans une église de Clermont-Ferrand, avec un couteau dans la gorge.
C'est une paroissienne qui a découvert le corps mercredi matin dans l'église Sainte-Thérèse à Clermont-Ferrand, quasiment en position de prière. Il a été retrouvé à genoux devant l'autel, le buste en avant et face contre terre. Il avait un couteau planté dans la gorge.
Affolée, la paroissienne a tout d'abord averti les autorités ecclésiastiques. "Elle est venue prévenir un de mes collègues qui a prévenu les secours. Et donc ensuite les pompiers et le Samu sont arrivés, la personne était allongée et inconsciente", a indiqué à La Montagne Pascal Girard, curé de la paroisse Sainte-Anne de Montjuzet à Clermont-Ferrand.
Qui était cet homme ? Tout ce que l'on sait pour l'heure, d'après les informations révélées par le quotidien régional, c'est qu'il avait une trentaine d'années. Selon les premiers éléments de l'enquête policière, il pourrait s'agir d'un suicide, mais "toutes les hypothèses sont examinées", a-t-on précisé de source judiciaire, une autopsie devant être pratiquée dans la journée. Entre suicide et homicide, "c'est du cinquante-cinquante", confiait au quotidien une autre source proche de l'affaire, mercredi en milieu d'après-midi.
Lire: http://www.leparisien.fr/societe/les-accouchements-precoces-dans-le-monde-06-02-2013-2545365.php
Publié le lundi 04 février 2013 Le secteur Clément-Roassal connaît un nombre grandissant de braquages et d'actes de violence.Cyril Dodergny
Un couple d’octogénaires et leur fille ont été blessés dans leur appartement de la rue Roassal à Nice dans la nuit de samedi à dimanche. Quatre individus les ont séquestrés et volés
La scène aurait duré un quart d'heure, mais a dû leur paraître une éternité. Un couple d'octogénaires et leur fille de 55 ans ont été attaqués samedi soir, vers 21 heures, à leur domicile, au début de la rue Clément-Roassal, près de l'avenue Malausséna, au centre-ville de Nice.
Les victimes, alertées par le bruit, ont surpris quatre individus entrés par effraction dans un appartement inoccupé d'un immeuble d'apparence ordinaire.
Les cambrioleurs n'ont pas pris la fuite pour autant. Ils ont pénétré dans le logement du couple et de leur fille, les ont frappés, ligotés, avant de mettre sens dessus dessous l'appartement, à la recherche d'argent et d'objets de valeur.
Les victimes ont appelé elles-mêmes police secours, après s'être libérées de leurs liens.
« Insécurité grandissante »
L'enquête de flagrance a été confiée à la police judiciaire, qui a passé une partie de la nuit sur place à procéder à de minutieuses constatations. Impossible, dans un premier temps, de recueillir le témoignage du couple et de leur fille, a fortiori d'établir un préjudice.
Les victimes, en état de choc, ont été hospitalisées à l'hôpital Saint-Roch. Le mari souffrait d'une fracture. Sa fille aurait été également sérieusement brutalisée. Il a fallu attendre hier après-midi pour que les enquêteurs puissent procéder aux premières auditions.
Rue Roassal - une artère commerçante très fréquentée, notamment le samedi soir -, personne n'a rien vu, rien entendu. Seule une restauratrice a remarqué « une ambulance qui est restée pas mal de temps ».
Dimanche matin, à l'heure du marché, les habitants du quartier apprennent la nouvelle, consternés, mais pas forcément surpris. Angela, épicière, a été braqué en décembre : « Il a pointé une arme sur moi pour 20 e ! » Sa voisine, caviste, a été agressée par un voleur à scooter qui l'a traînée sur plusieurs mètres pour lui arracher sa recette. « Cette nuit encore, on a tenté d'entrer par effraction dans l'immeuble. »
« Il y a une insécurité grandissante ici », confirme Karima, la buraliste du quartier.
Nice-Matin