Lampedusa ? Non, Vallemaggia. Le district de Vallemaggia est un district du canton du Tessin en Suisse. Le canton du Tessin, situé à la frontière italo-suisse, connaît un fort afflux de clandestins depuis plusieurs semaines.
FDS
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Lampedusa ? Non, Vallemaggia. Le district de Vallemaggia est un district du canton du Tessin en Suisse. Le canton du Tessin, situé à la frontière italo-suisse, connaît un fort afflux de clandestins depuis plusieurs semaines.
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17/07/2015 – FRANCE (NOVOpress)
Les trois islamoracailles arrêtées dans le cadre de l’attentat déjoué sont déférées au parquet pour préparation d’actes de terrorisme. L’un d’eux avait reçu pour instruction d’un djihadiste de l’EI de « frapper sur place en France ».
Le procureur de la République de Paris a ouvert vendredi une information judiciaire à l’encontre des trois personnes suspectées d’avoir préparé un attentat contre une base militaire, apprend-on d’un communiqué diffusé par le procureur de la République de Paris, François Molins.
Ismaël K., âgé de 17 ans, aurait reçu pour instruction de « frapper » en France quand il s’était retrouvé dans l’impossibilité de partir en Syrie pour y mener le djihad. Il apparaît comme le leader du groupe.
Djebril A.,, 23 ans, l’ancien marin réformé, a confirmé de son côté avoir suggéré de s’attaquer à une cible qu’il connaissait pour y avoir été affecté comme guetteur sémaphorique : le sémaphore de Bear.
Antoine F. a de son côté confirmé le projet de la bande de partir en Syrie, avant de se rabattre sur une action en France. Ils projetaient de s’introduire dans le sémaphore de Bear, de tuer les militaires présents et de décapiter le responsable du site, tout en filmant l’ensemble de la scène. Il s’était récemment converti à l’islam.
Rappelons qu’un quatrième suspect a été relâché du fait de son jeune âge.
L’enquête est encore en cours, comme l’explique le communiqué du procureur de la République
L’exploitation — qui se poursuit — des supports informatiques et de téléphonie saisis en perquisition chez les mis en cause a d‘ores et déjà permis de révéler des échanges avec la SYRIE, la présence de documents sur la confection d’engins explosifs ou encore des éléments de propagande de DAECH (guide de « bonne conduite » du djihadiste sur le maniement des armes, vidéos d’exactions meurtrières).
La divulgation de ces informations démontre plusieurs points :
• l’EI adapte bien à la France sa méthode de terrorisme « low cost », téléguidant des résidents, plus difficiles à repérer et surtout plus facilement remplaçables que des terroristes « professionnels ». Autant pour les multiples « déséquilibrés » et autres « loups solitaires » que médias et autorités nous servent à chaque nouvelle attaque islamoterroriste...
• Au passage, relevons la contradiction entre le discours officiel sur « l’autoradicalisation » véhiculé par le communiqué (« Djebril A., Antoine F. et Ismaël K. ont tous trois en commun — au-delà de leur jeune âge — de n’avoir jamais été condamnés, d’avoir un niveau baccalauréat et de s’être fortement radicalisés, en particulier par le visionnage de vidéos de l’EI. ») et la réalité des faits, elle aussi présente dans le communiqué : « Il apparaît en particulier un contact entre Ismaël K. et un individu actuellement en Syrie dans les rangs de l’EI qui, face à l’impossibilité d’Ismaël K. de quitter la FRANCE, lui disait de “frapper sur place en FRANCE”, ».
• le phénomène de radicalisation touche aussi bien les personnes de culture musulmane que les convertis récents.
• La divulgation de cette affaire par Hollande et Cazeneuve à des fins de communication politicienne relève bien de l’amateurisme le plus complet, si ce n’est de la parfaite irresponsabilité.
Il est facile de comprendre à la lecture du communiqué que les trois islamoracailles arrêtées ne sont que de menu fretin que les services se « gardaient sous le coude » afin de remonter des filières de recrutement de djihadistes en France. L’exposition publique de cette affaire réduit évidemment ces efforts à néant. Il ne faudra pas se plaindre quand d’autres attentats perpétrés par quelques « loups solitaires » chassant en meute ne seront pas « déjoués ».
17/07/2015 – MONDE (NOVOpress)
Publiée sur YouTube le 14 juillet, une vidéo tournée en caméra cachée par des militants pro-Vie du Center for Medical Progress (CMP), dans laquelle une responsable du planning familial américain se vante de fournir à la demande des organes de fœtus issus d’avortements tardifs n’en finit pas de susciter l’indignation outre-Atlantique. Et pour cause : les pratiques révélées par le Dr Deborah Nucatola, du Planned Parenthood Federation of America (PPFA), relèvent de l’abomination la plus totale.
Les Drs Frankenstein du PPFA
Dans cet enregistrement réalisé en juillet 2014 par deux militants du CMP se faisant passer pour des représentants d’une société biotechnologique, le Dr Nucatola, directrice principale des services médicaux au PPFA depuis 2009, décrit en effet tranquillou, autour d’un bon repas, la manière dont ceux-ci revendent des « pièces » de fœtus avortés. Elle raconte notamment qu’elle participe à « une petite discussion informelle au début de chaque journée » pour savoir quelles parties du corps de fœtus les consommateurs demandent, ainsi que pour savoir quelles patientes ce jour-là avorteront des bébés à partir desquels seront récoltés les organes. Puis les avorteurs du PPFA adaptent la procédure de l’avortement pour s’assurer qu’ils ne détruisent pas les organes demandés. Ainsi, explique-t-elle, « nous sommes devenus très bons pour attraper les cœurs, les poumons, les foies, parce que nous savons, et nous essayons de ne pas écraser ces parties du corps ».
Elle avoue avoir recours à la méthode d’avortement par naissance partielle interdite par la loi depuis 2003 et qui constitue un crime fédéral passible de deux ans de prison et une amende de 250 000 dollars, mais, explique-t-elle, que l’on peut contourner parce que « les lois sont sujettes à interprétation ». Puis en vient au prix des organes (« entre 30 et 100 $ » par « spécimen »). Un commerce qui constitue un crime fédéral punissable de 10 ans de prison et d’un demi-million de dollars d’amende.
« Un modèle d’entreprise inhumaine »
Des révélations monstrueuses qui ont provoqué un tollé aux États-Unis, où les associations pro-Vie, soutenues par les Républicains, demandent à ce qu’une enquête du Congrès soit immédiatement menée pour faire la lumière sur ces atrocités et que cesse le financement fédéral du PPFA. « Cette vidéo, s’est ainsi indigné le Dr Charmaine Yoest, président des “Américains Unis pour la Vie”, fournit une preuve de la réalité choquante du modèle d’entreprise inhumain et macabre du PPFA ».
De son côté, le gouverneur républicain de Louisiane, Bobby Jindal, rappelant que « cette vidéo d’un officiel du planning familial parlant d’un système de trafic de parties de corps humains est choquante et horrible », a annoncé l’ouverture d’une enquête immédiate à l’encontre du PPFA et demandé au FBI d’assister le Département de la santé et des hôpitaux pour enquêter sur les activités criminelles reprochées à cette organisation ».
Franck Delétraz
17 Juil. 2015, 16h46 | MAJ : 17 Juil. 2015, 17h34
Sens dessus dessous. C'est dans cet état que Sam Boulter, patron du Railway Club de Honeybourne dans le Worcestershire, en Grande-Bretagne, a retrouvé son club privé, dimanche matin.
Des bouteilles cassées partout, le contenu de la caisse éparpillé au sol, les tireuses à bières ouvertes.
.. Il a d'abord cru à un acte de vandalisme. Jusqu'à ce que le coupable finisse par se montrer : un petit écureuil chancelant caché derrière un paquet de chips ouvert.
Dans une interview à la BBC, Sam Boulter raconte son étonnante rencontre : «Lorsque j'ai ouvert la porte, l’endroit était complètement saccagé. J’ai d’abord pensé qu’on nous avait cambriolés, mais j’ai réalisé que je venais de déverrouiller la porte. Il y avait des bouteilles et de l’argent partout. Je n’avais jamais vu un écureuil ivre auparavant. Il avait l’air imbibé et un peu fatigué, il avait visiblement cavalé sur les étagères et sur le bar, réussissant à déclencher les tireuses à bière. Il a dû s’accrocher à une poignée et a dû en boire un peu.»
Le secrétaire du club privé avait déjà repéré l'animal la veille. Il l’avait chassé et l’avait vu sauter par-dessus le bar. « J’ai pensé qu’il était sorti, mais apparemment il était toujours là. »
Des habitants d'une localité de la région de Trévise (nord de l'Italie) ont mis le feu à des matelas pour tenter d'empêcher l'installation dans une résidence d'une centaine d'immigrés envoyés par la préfecture, ont rapporté les médias italiens.
A Quinto, l'arrivée de 101 immigrés accueillis par la région, et qui doivent être hébergés dans des appartements vides, a déchaîné la colère de quelques habitants qui ont fait irruption dans un des logements où avaient été amassés des lits de camps, des matelas, des téléviseurs pour les nouveaux arrivants. Ils les ont sortis dehors et y ont mis le feu. Ils ont ensuite installé des tentes en affirmant, selon le Corriere della Sera: "nous ne rentrerons pas dans nos maisons tant qu'ils ne seront pas partis, c'est une invasion". Luca Zaia, gouverneur de la région de Vénétie, membre de la Ligue du Nord (droite anti-européenne aux accents xénophobes), interrogé sur une télévision italienne, a abondé dans le sens des protestataires: "Ils sont en train d'africaniser la Vénétie. C'est une déclaration de guerre pour ceux qui ne savent pas ce que signifie placer les (immigrés) aux côtés de familles avec de petits enfants. Il faut ériger un camp de tentes". Le préfet de Trévise, Maria Augusta Marrosu, a mis de son côté les points sur les i: "ils resteront car ils n'ont pas le choix". L'Italie héberge plus de 80.000 migrants, notamment Erythréens et Syriens, ayant traversé la Méditerranée. Les capacités d'accueil du pays ont atteint leurs limites. Le ministère de l'Intérieur a établi un plan de répartition entre régions pour leur accueil. Mais les structures ne sont souvent pas en place et les populations se sont pas prêtes à les accueillir, surtout dans le nord. Les ministres européens des Affaires intérieures doivent approuver lundi un mécanisme d'urgence pour relocaliser dans les pays européens des migrants débarqués en Italie et en Grèce, de sorte à soulager ces pays face à l'afflux massif de demandeurs d'asile.
Une famille de la région parisienne passe habituellement ses vacances d’été à Montchauvet dans le Calvados. Mais cette année, ce ne sera pas possible : la maison est occupée par des squatteurs. La famille a porté plainte mais la loi n’est pas de leur coté et ils n’ont pas le droit de pénétrer à l’intérieur sous peine d’être accusés de… « violation de domicile » .
NDF
Robert Ménard, « l’affaire de la crèche de Béziers » revient sur le devant de la scène. La justice qui vous avait donné une première fois raison en référé vient à nouveau de débouter la Ligue des droits de l’homme, sur le fond, cette fois. C’est une grande victoire pour vous ?
Oui, une grande victoire, mais aussi une joie immense, et d’autant plus forte que nous redoutions un jugement défavorable. En effet, le rapporteur public avait donné raison à la Ligue des droits de l’homme et, très généralement, le tribunal suit ses recommandations.
Les motivations du jugement sont particulièrement réjouissantes. D’abord, le tribunal admet qu’il n’est pas nécessaire de justifier d’une tradition locale pour mettre en place une crèche. Ensuite, il reconnaît que son installation en mairie, à partir du moment où elle s’inscrit dans un camp culturel, ne contrevient pas à l’article 28 de la loi de 1905. Le tribunal affirme aussi que la commune avait parfaitement le droit d’acheter des santons, qu’il ne s’agissait nullement du financement d’un projet cultuel. Bref, sur l’essentiel, le tribunal nous a suivi ou, plutôt, a refusé de suivre une argumentation sectaire qui tient davantage de la bigoterie laïque que de la défense de la laïcité.
En tout état de cause, et même si la Ligue des droits de l’homme se pourvoit en appel, il y aura une crèche en mairie de Béziers à Noël 2015. Du reste, si le jugement nous avait été défavorable, nous aurions trouvé le moyen légal d’en installer une…
C’est, si je ne me trompe pas, la cinquième fois que la Ligue des droits de l’homme fait chou blanc avec vous…
Oui, la Ligue ne se lasse pas de recevoir des fessées judiciaires. Elle a, à ce jour, outre le jugement dont nous venons de parler, perdu quatre référés. Nous menons donc 5 à zéro. De façon générale, la Ligue tente de faire annuler toutes nos décisions, que ce soit sur le conditionnement des aides sociales facultatives, l’interdiction des mineurs déambulant la nuit sans leurs parents, etc.
Cet acharnement s’inscrit dans une volonté de harcèlement. La Ligue n’est que le bras (faiblement) armé sur le plan judiciaire d’un mouvement plus large rassemblant des partis et des syndicats de gauche. Rassemblés récemment dans le Var, ils en ont fait l’aveu public : déposer systématiquement des plaintes ou des recours contre les municipalités FN ou, comme dans le cas de Béziers, soutenues par le FN.
Il s’agit d’une instrumentalisation de la justice qui, d’une certaine manière, rejoint la volonté de la gauche de criminaliser les propos ou les actes de tous ceux qui ne pensent pas comme elle.
Mais, pour vos adversaires, le principal n’est-il pas d’avoir remporté la première manche médiatique, la deuxième manche – judiciaire, la plus importante pourtant – ne faisant l’objet d’aucun écho, ou presque, dans la presse ?
Je ne suis pas certain que nos adversaires aient gagné même cette première manche. À chaque fois, ils ont attaqué sur des sujets où, désormais, la majorité des Français est en accord avec nous. Au fond, la gauche n’est plus que sur la défensive. La réactionnaire, c’est elle. La conservatrice, qui essaye de conserver les « acquis » de Mai 68, c’est elle. Elle a peur de la révolution qui vient. La gauche vit dans le cauchemar de la parole libérée, de l’action libératrice, du retour de la vitalité et de la volonté. Alors, dans ce contexte qui apparaîtra ô combien historique aux historiens de l’avenir, qu’importe la Ligue des droits de l’homme, plus que centenaire, qu’importent les petites machinations médiatiques !
Propos recueillis par Gabrielle Cluzel
BOULEVARD VOLTAIRE
Pour Marc Mézard, physicien et directeur de l’École normale supérieure, il faut changer de perspective et envisager favorablement les arrivées massives de clandestins. Extraits de sa tribune intitulée : « Non, les migrants ne sont pas un fardeau ! »
Il y a un mois, le FN était parvenu à constituer un groupe au Parlement Européen, après une année de négociations. Pour constituer un groupe au Parlement Européen, il faut en effet rassembler 25 députés issus d’au moins un quart des Etats membres (soit 7 pays).
Outre les cinq alliés initiaux (FN français, Vlaams Belang belge, PVV néerlandais, Lega Nord italienne, FPÖ autrichien), le groupe ENL (Europe des Nations et des Libertés) était parvenu à aggréger deux députés polonais du KNP (après que ceux-ci aient exclu leur encombrant leader Korwin-Mikke) et une députée du UKIP en froid avec Nigel Farage.
Ce groupe restait néanmoins fragile, puisque la défection d’un seul pays était susceptible de le faire tomber. Le ralliement de Laurenţiu REBEGA, député roumain (jusqu’alors membre du groupe socialiste) permet au groupe ENL de compter désormais huit nationalités, et donc de pouvoir s’inscrire dans la durée de la mandature 2014-2019.
Source : Alsace-actu
NDF
Voir absolument la vidéo pour les fresques qu'on a découvertes!
Depuis hier, des odeurs fortes et persistantes de gaz sont ressenties par la population, qui se plaint d’irritations oculaires, du nez, de la gorge et de maux de tête. Ces plaintes concernent le nord-est de l’étang de Berre, de Berre-l’Etang à Aix-en-Provence.
Une augmentation importante des niveaux d’hydrocarbures dans l’atmosphère (benzène, toluène, xylène) a également été mesurée à partir de 5 heures ce matin sur la station permanente de Berre-l’Etang.
Selon une information de LyondellBasell à Berre, les cuves endommagées dans l’incendie de mardi, qui contiennent des hydrocarbures, ne sont pas encore totalement vidées malgré les efforts des équipes sur place.
Compte tenu de la situation météorologique, très chaude et ensoleillée, ces émissions supplémentaires de Composés Organiques Volatils pourraient induire un pic d’ozone plus intense que celui d’ores et déjà prévu aujourd’hui et demain sur les Bouches-du-Rhône et les départements limitrophes. Hier, le 15 juillet, un épisode particulièrement intense a déjà été observé sur Aix-en-Provence (4 heures supérieures au seuil d’alerte européen – 240 µg/m3 – max horaire : 257 µg/m3).
Air PACA a mis en place depuis ce matin un dispositif accru de surveillance de ces polluants dans l’atmosphère, en complément du dispositif permanent présent dans le secteur. Ce dispositif sera maintenu autant que nécessaire.
LA PROVENCE
Les deux policiers et le bébé qu'ils ont sauvé
Il faut que le fœtus soit intact, ses organes non abîmés par l'avorteur. Il y a des techniques requises pour cela.
Un degré de plus franchi dans l'ignoble!
Pas d'images violentes. Juste un entretien en caméra cachée avec une avorteuse "spécialisée" dans ce trafic...
16/07/2015 – FRANCE (NOVOpress)
Tandis que la France s’enfonce dans « l’insécurité » délinquante et/ou terroriste, le gouvernement se vante de déjouer des attentats… enfumage !
Audacieux. C’est ainsi que Hollande se qualifie et il a raison. Il en faut de l’audace pour oser une telle rhétorique fumeuse. Alors que pour le 14 juillet, on a battu des records en termes de violence, que des explosifs ont été dérobés sur un site militaire, qu’ils ont peut-être servi pour « l’acte malveillant » dont a été l’objet un site pétrochimique, voilà que l’on nous annonce en grande pompe qu’un attentat a été « déjoué » et que donc le gouvernement maîtrise la situation sécuritaire.
Pour Ségolène Royal, le président a voulu communiquer car
Il a estimé qu’à un moment il était important de montrer que les Français étaient protégés
Ah, ça on se sent protégés ! Tout est parfait, pensent nos « gouvernants », du moins sur le plan de la communication politicienne. Parce que sur le plan de l’efficacité anti-terroriste, c’est zéro pointé ! Jugez plutôt :
Quatre hommes âgés de 16 à 23 ans, dont un ancien militaire de la marine, ont donc été arrêtés lundi matin par la DGSI. « Ils projetaient de commettre une action terroriste contre des installations militaires françaises » a expliqué le ministre Bernard Cazeneuve lors d’une conférence de presse organisée à la hâte, quelques heures après une première annonce en ce sens de François Hollande.
Je félicite nos services de renseignement pour ce nouveau coup porté au terrorisme. Rien n’empêchera les Français de vivre comme ils l’entendent, debout et libres
Se rengorge Cazeneuve. Pas un mot direct du pensionnaire de la place Beauvau sur les motivations de nos quatre apprentis terroristes, repérés grâce à leur activité sur les réseaux sociaux.
Ils projetaient de décapiter un militaire gradé et de filmer leur crime, selon une source proche du dossier. Mais PADAMALGAM ! Si ça se trouve, cela n’a rien à voir avec le mode opératoire habituel des sicaires de l’État Islamique (Daesh), déjà fortuitement copié par Yassin Salhi à Saint-Quentin-Fallavier. Tout juste quelques statistiques sur les filières jihadistes permettent-elles de faire le lien avec nos quatre « jeunes » qui affichaient sur Facebook leur volonté de partir en Syrie aux côtés de l’État Islamique (Daesh).
Notons au passage que selon les sources proches du dossier, l’attentat en était au stade de la conception, ne devant intervenir qu’en décembre, mais les médias parlent bien « d’attentat déjoué » et non de « projet d’attentat ». De plus, le leader de ce groupe était repéré dès le mois d’octobre 2014 et sous le coup d’une enquête ouverte dès le 23 juin par la section antiterroriste du parquet de Paris pour « association de malfaiteurs en vue de préparer des actes de terrorisme. » Bref, on les avait sous le coude, ils ont été sortis opportunément.
Opportunément ? Voire. les services de police et de renseignements sont en coulisse furieux que l’on se serve de leur travail pour de la communication politicienne, alors que la règle d’or en la matière est le silence.
• Silence pour ne pas éventer les progrès d’une enquête qui se poursuit.
• Silence pour ne pas servir la soupe aux terroristes -tous les détails donnés montrent notre vulnérabilité face à des gamins de moins de 20 ans qui veulent couper des têtes, l’effet sur la population est presque le même qu’un attentat effectivement réalisé : peur et sidération.
• Silence pour ne pas faire de pub à de tels agissements et donner des idées à d’autres candidats djihadistes.
D’un autre côté, si on grossit -bêtement, donc- le trait de ce succès un poil virtuel, les faits avérés se voient minimisés : curieusement, l’attentat dont l’usine pétrochimique de LyondellBasell, près de l’étang de Berre a été l’objet était d’abord qualifié « d’acte malveillant », puis, du bout des lèvres, Cazeneuve admettait qu’il s’agissait d’un
acte criminel dont la motivation n’est pas établie.
Interrogée sur la thèse terroriste, la ministre de l’Écologie et de l’Énergie a répondu jeudi sur BFM TV et RMC :
Acte terroriste ? Ce n’est pas la piste qui est privilégiée aujourd’hui.
Ce n’était pas non plus la piste privilégiée au début de l’enquête sur l’affaire Merah, sur les attaques à la voiture bélier dans plusieurs villes de France en décembre ni même pour la décapitation de Hervé Cornara, victime de la décapitation de Saint-Quentin Fallavier…
C’est sûr, les enquêteurs ont raison de ne pas écarter pas l’hypothèse d’un acte de malveillance commis par un ex-salarié (muni d’explosifs…) ou celle d’un un groupuscule extrémiste écologiste (qui n’aurait pas commis “d’attentat”, mais juste une incivilité pour casser les pieds de Ségolène Royal ?).
Laissons la police faire son travail, mais il semble pour le moins étrange que quelques jours après le vol d’explosifs et de détonateurs sur une base militaire, deux cuves, l’un remplie d’essence et l’autre de naphta, un dérivé du pétrole, sautent. Une troisième était visée, les enquêteurs ayant retrouvé une « chaîne pyrotechnique » qui a mal fonctionné… à la différence des deux premières, dont les traces ont été clairement identifiées.
Pour les novices, une chaîne pyrotechnique, c’est un système d’allumage, un système de transfert du feu et finalement une charge explosive, selon Wikipedia. Une bombe, quoi. L’histoire ne dit pas pour le moment si ces éléments de cette chaîne sont identiques à ceux volés à Miramas, et serait-ce le cas, il est douteux que Cazeneuve vienne nous l’annoncer.
Douteux aussi qu’il vienne se pavaner avec les derniers chiffres cumulés des destructions occasionnées lors de la fête nationale (13 et 14 juillet) : on parle tout de même de 721 véhicules brûlés, dont 20 % rien que sur Paris et sa région et des 603 gardes à vue, triste bilan de ce 14 juillet, en augmentation de 23 % pour les incendies et 68 % pour les gardés à vue. Ce ne sont d’ailleurs pas que les voitures qui brûlent pour fêter la prise de la Bastille. Plusieurs bâtiments, dont une médiathèque et une « école de la deuxième chance » ont été incendiées à La Courneuve par des « jeunes », comprenez bien sûr des racailles, lesquels commettent, selon l’expression consacrée par les médias et les politiques, des « incivilités ».
Pour rappel, une incivilité, c’est quand on oublie de dire merci ou de tenir la porte à une dame. Quand on brûle une voiture ou une école, c’est du vandalisme, un délit grave caractérisé…
Tant que vous ne voyez pas que ça va mal, c’est que tout va bien. Quand vous voyez que ça va mal, chaussez vos lunettes roses. Les feux de voitures se transforment en « incivilités », les attentats en « actes malveillants » ou en « action d’un déséquilibré », et les sites Seveso qui en sont victimes sont en fait « extrêmement bien protégés ». (On frémit à l’idée qu’ils ne le fussent pas…)
D’ailleurs, notre gouvernement déjoue des attentats tous les jours. Les « Français sont protégés ». Vraiment ?
Et si on arrêtait de se payer de mots ?
Charles Dewotine
Crédit photo : Capture d’écran d’images de l’incendie sur le site pétrochimique de Berre, par lemonde.fr
Crédit photo : Damien Roué via Flickr (CC) = Vigipirate à Paris
Capture d’écran d’une vidéo de propagande djihadiste destinée à la France
NdB:
Audacieux! Hollande "récupère" le terrorisme islamiste "déjoué"!