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  • Une exposition à vomir, aux frais du contribuable

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    Un collectif d'auteurs internationaux a organisé une exposition de dessins représentant des scènes de pédophilie, de pédopornographie, de zoophilie et j'en oublie.

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    Personne n’en parle, mais dans le sud de la France, dans une grande ville, un « crime » a été commis.

    À ce jour, personne n’a été inquiété, ni mis en garde à vue, ni perquisitionné…

    Pourtant, la nature de ce crime est de la plus haute gravité, dépasse l’entendement.

    Un crime sans l’implication de la mafia, ni réseau de drogue. Pourtant, c’est un crime odieux.

    Mais, enfin, me direz-vous, de quoi s’agit-il, quelle est cette chose si affreuse dont personne ne parle ?

    Et je vous vois, vous, assis derrière votre écran, vous interroger parce que vous n’en avez eu connaissance ni à la télé, ni à la radio, parce que tout « antimédia » que vous êtes, vous êtes aussi victimes – comme moi, du reste – d’un système qui vous dicte vos pensées, décide de ce qui doit être rendu public ou non… Votre réaction est systémique, et je ne vous en veux pas.

    Mais ce n’est pas parce que la sphère médiatique se tait que le crime n’existe pas, bien au contraire.

    Cette omerta est volontaire.

    La Région PACA socialiste, la ville de Marseille, le conseil départemental des Bouches-du-Rhône ainsi que l’Union européenne sont heureux de vous faire part de leur soutien (financier) au collectif « Le Dernier Cri/Vomir des yeux ».

    Ce collectif d’auteurs internationaux a organisé une exposition de dessins représentant des scènes de pédophilie, de pédopornographie, de zoophilie et j’en oublie, car des vomissements m’ont arrêtée lorsque je suis tombée sur le dessin d’un enfant se faisant sodomiser par un animal sur l’autel d’une église…

    Cela s’est passé à la Friche, du 13 juin au 23 août, dans le quartier de la Belle de Mai, fameux quartier populaire et culturel de la cité phocéenne où petits et grands circulent librement et gratuitement toute l’année par milliers. Par dizaine de milliers.

    Loin de moi l’envie de vouloir faire la promotion de ces deux dessinateurs désaxés (qui d’ailleurs ne méritent même pas d’être cités). Je souhaite, au contraire, attirer l’attention sur cette volonté d’annihiler toute notion morale. « À force de tout voir, on finit par tout supporter. À force de tout supporter, on finit par tout tolérer. À force de tout tolérer, on finit par tout accepter. À force de tout accepter, on finit par tout approuver », disait saint Augustin.

    L’anéantissement de la capacité à distinguer le bien du mal, voilà ce qui s’opère sous nos yeux et par nos yeux. Ne vous méprenez pas, il n’est aucunement question, ici, de liberté d’expression mais bien de perversion volontaire et organisée. Il est question, ici, de détruire la conscience morale de l’homme, de détruire l’essence même de l’homme qui est sa capacité à raisonner, afin de le rendre servile. Car une fois asservi, l’homme n’est plus qu’un roseau qui fléchit au gré du vent, et ne pense plus. Lobotomisé, le système peut donc en faire ce qu’il veut. Mission accomplie, et vous n’y avez vu que du feu.

    Aujourd’hui des dessins, demain des photos, au cinéma et pourquoi pas à l’école. Enfin, ils vous demanderont peut-être de louer vos enfants (évidemment, ce sera taxé) et vos animaux de compagnie, puisque c’est pareil.

    Ne levez pas les yeux au ciel car vous savez pertinemment qu’il y a 20 ans, une telle exposition n’aurait jamais pu voir le jour dans un lieu tel que la Friche, qui a pignon sur rue.

    « Vomir des yeux », s’appellait cette exposition. À vomir, oui.

     
    BOULEVARD VOLTAIRE
  • Gitans : L’État impotent (Présent 8429)

     

     

    31/08/2015 – FRANCE (NOVOpress)

    Des dizaines de kilomètres de bouchons en ces journées de retour de vacances classées rouge par Bison futé, des dizaines de milliers de familles nordistes, belges, néerlandaises et britanniques bloquées dans leur voiture vingt heures durant en pleine campagne sans eau ni nourriture, la chaussée de l’autoroute A 1, l’une des plus fréquentées d’Europe, durablement dégradée par des incendies de pneus, de palettes et d’arbres tronçonnés pour alimenter la flamme — bonjour, la sacro-sainte défense de l’environnement ! Et l’État français ridiculisé et humilié.
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    Quatre jours après la fusillade qui, dans leur camp de Roye (Somme), a fait quatre morts, dont un gendarme tentant d’intervenir (Présent du 27 août), une soixantaine de Gitans ont défié la puissance publique en exigeant que le fils d’une des victimes, actuellement incarcéré à la maison d’arrêt d’Amiens, puisse assister aux funérailles de son père. Autorisation refusée par le juge d’application des peines vu la dangerosité de l’individu, mais accordée (ainsi qu’à un autre membre du clan, également taulard) par la cour d’appel d’Amiens complice d’une préfète dont la seule ambition était de « calmer le jeu ».

    On ne s’étonnera donc pas si, le gouvernement ainsi déculotté, prédominait à Roye « l’impression désagréable que des gens du voyage dictent leur loi » (cf. Le Courrier picard), d’autant que, dans la localité même, rapporte le quotidien, les nomades « tiennent des ronds-points avec des battes de base-ball à la main et provoquent les gendarmes », qui avaient consigne de tout subir en silence.

    Ayant obtenu pleine satisfaction, les Gitans levèrent finalement leurs barrages samedi vers onze heures (mais la circulation n’en fut pas rétablie pour autant, vu l’état désastreux de l’A 1). Sans être l’objet de la moindre sanction.

    Mais haro sur les Identitaires !

    Une demi-heure plus tôt, Génération Identitaire avait lancé à Arras, en référence à l’attentat avorté du Thalys, une opération spectaculaire, mais sans inconvénient pour quiconque : montés sur le toit de la gare, une dizaine de ses militants y brandissaient une gigantesque banderole : « Expulsons les islamistes ». Délogés deux heures plus tard par les pompiers, ils étaient aussitôt embarqués par la police et mis en garde à vue prolongée très avant dans la soirée. Scrogneugneu ! Le terrible M. Cazeneuve démontrait qu’il en avait. Il est vrai que, selon les médias, un quidam complaisamment interrogé devant la gare d’Arras avait vu dans la banderole le… « retour du pétainisme » ! Ce qui justifiera procès et condamnations, au nom des « valeurs républicaines » bien sûr.

    Les mots manquent pour exprimer sa rage, son dégoût, sa révolte devant un État aussi volontairement avili.

    Camille Galic

  • Valls : fermeté… dans le laxisme face à l’immigration massive

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    31/08/2015 – POLITIQUE (NOVOpress)
    L’œil sombre, le ton martial et la chemise trempée, Valls a martelé durant l’université d’été du PS sa volonté de rester ferme… dans les bons sentiments face à l’immigration massive.

    « Volontarisme », « constance » ont été les leitmotivs de Manuel Valls, dans son rôle bien rôdé de matamore à la petite semaine, tentant de séduire les militants PS, notamment son aile gauche et les jeunes socialistes qui l’avaient hué la veille.
    Il a ainsi souhaité affirmer « toute la responsabilité » du gouvernement face à la problématique de l’afflux des clandestins versant sa petite larme sur la découverte de « ces corps entassés, ces destins brisés » dans des camions clandestins qui s’échouent dans l’espace Schengen, le Premier ministre a assuré : « Notre devoir est de trouver des réponses durables, fondées sur des valeurs. Humanité, responsabilité. Car nous sommes viscéralement attachés au droit d’asile. Chaque demande doit être examinée. »

    Pas un mot bien naturellement sur la responsabilité réelle du gouvernement, celle d’avoir permis, encouragé, ces vagues migratoires, dans le droit fil de la politique de Bruxelles. Pas un mot non plus sur le respect du droit et de nos lois, bafoué par ceux-là mêmes qui sont chargés de son application et qui favorisent au contraire par leur laxisme les fauteurs de troubles, clandestins violents de Calais, Roms assassins ou perturbateurs…

    En déplacement aujourd’hui à Calais, Valls devrait réitérer dans la même veine, fermeté de façade et inaction coupable. Accompagné du ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, celui-là même qui encourage les clandestins de Calais à postuler à l’asile en France plutôt que de tenter de passer en Angleterre, et de deux commissaires européens (le vice-président de la Commission, Frans Timmermans, et le commissaire chargé des Questions migratoires, Dimitris Avramopoulos), promoteurs du Grand Replacement au niveau européen, il doit visiter le centre d’accueil Jules Ferry, qui jouxte « la jungle » où vivent des milliers d’hommes et de femmes tentant de rejoindre l’Angleterre.

    Interrogée ce lundi matin sur France Info, Natacha Bouchart, maire (LR) de Calais, dit attendre une aide financière dans la foulée de cette visite. Selon elle, «pour aménager la nouvelle jungle et la transformer en camp de réfugiés avec des installations permettant de passer l’hiver, il faut environ 10 millions d’euros».

    NdB: Il trempe sa chemise de sueur, mais c'est nous, les Français, qu'il fait "suer" - si je peux me permettre cette trivialité.

     

     

  • Terrorisme : Un 11-septembre français? L’alarme des services de renseignement

     

     

    Source : RT en français
    La France va-t-elle connaître une attaque comparable à celle qui a vu l’effondrement du World Trade Center ? C’est l’inquiétude des services de renseignement français qui avertissent sur une possible recrudescence de la violence terroriste.

    L’information a de quoi inquiéter. Selon une source des services français qui s’est confiée de façon anonyme au journal britannique The Telegraph, lequel reprend aussi en partie un article du Canard enchaîné, la France risque de connaître des troubles terroristes croissants.

     

    Outre un attentat spectaculaire et meurtrier sur le mode du 11 septembre américain, plusieurs sources anonymes envisagent également la possibilité qu’un avion de ligne civil puisse être abattu par un missile.

     

    Après la tentative terroriste sur le train Thalys reliant Amsterdam à Paris et toute une série d’attaques terroristes et de tentatives d’assassinat qui ont eu lieu cette année en France, le président François Hollande avait solennellement mis en garde : « Nous devons nous préparer à d’autres assauts et nous sommes toujours exposés » avait-il ainsi martelé.

    Loup solitaire ou terrorisme de l’intérieur ?

    Selon la source citée par The Telegraph, les autorités françaises craignent également des troubles internes dans certains quartiers périphériques français. L’armée française aurait même élaboré des plans d’urgence pour la « réappropriation du territoire national ». Ce terme désigne la possibilité pour l’armée de prendre contrôle de ces quartiers dans le cas où la population deviendrait hostile aux forces de l’ordre. (Sic.)
    Ces zones sont décrites comme des endroits où les armes sont relativement faciles à se procurer. Là, terrorisme et banditisme se mêleraient, sur fond de trafic d’armes lourdes et de drogue.

    Les tentations de radicalisation islamiste de certains Français sont également mises en relief : « L’idée que les attaques comme celle contre le train sont le fait de personnes agissant pour leur propre compte n’est pas crédible. Nous avons affaire à des réseaux très organisés de militants islamistes qui ont lancé une campagne violente et sont déterminés à l’intensifier », explique ainsi l’agent des services de renseignement français.

    Les autorités françaises ont réagi à cette série d’attaques par des dispositifs variés. D’abord, le gouvernement a appelé à la prudence et la vigilance des citoyens pour contrer cette menace. Le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve a annoncé la mise en place d’un système coordonné qui permettra des contrôles plus systématiques dans les aéroports et dans les transports publics. Cette mesure de sécurité devrait être étendue à l’Europe, après la réunion des ministres européens des Transports.

    Cependant, pas sûr que cela suffise, puisque l’agent, décidément très alarmiste, voire pessimiste, avertit : « La vérité est que nous avons déjà tout essayé. Mais nous avons atteint les limites de ce que nous sommes capables de faire, tant d’un point de vue législatif et organisationnel que d’un point de vue financier ».

     

  • Le Grand remplacement, un fantasme ? vraiment ?

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    31/08/2015 – SOCIÉTÉ (NOVOpress)
    Ce n’est pas comme si les preuves manquaient, mais il va devenir difficile face à leur accumulation, même aux plus rétifs, de nier l’évidence… 

  • Auschwitz : ces douches qui font polémique

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    31/08/15 à 14:54 - Mise à jour à 14:54

    Source : Knack

    La vague de chaleur en Pologne a poussé le musée de Auschwitz-Birkenau à installer des douches qui vaporisent de l'eau aux entrées afin de rafraîchir les visiteurs annonce le Süddeutche Zeitung.

     

    © Capture d'écran Twitter

    Il fait très chaud en Pologne. La température monte régulièrement jusqu'à 36°. Pour rafraîchir les visiteurs, le musée de Auschwitz-Birkenau a installé des douches qui vaporisent de l'eau aux entrées. Une idée qui loin de faire des émules a plutôt choqué les visiteurs au vu du passé du site. En effet, les nazis y ont exterminé des millions de gens, notamment en utilisant des chambres à gaz camouflées en douches.

    Des visiteurs choqués

    Ces installations auraient surtout suscité l'émoi auprès des visiteurs plus âgés. Au Jerusalem Post, Meyer Bolka,un visiteur, a dit que c'était de très mauvais goût. L'administration du musée a pour sa part fait savoir qu'elle ne cherchait nullement à blesser qui que ce soit et que cette initiative n'avait pour but que de rendre la visite plus supportable durant les journées les plus chaudes de l'année.

    (NSK)

  • Marseille : Fleur Pellerin était-elle au courant de l’exposition pédophile et zoophile ? (MàJ)

    http://www.fdesouche.com/640069-marseille-une-exposition-dart-contemporain-sur-la-pedophilie-et-zoophile-soutenue-par-la-ville

    Je n'avais jamais  vu des tableaux aussi ignobles qui donnent envie de vomir.

    Cette exposition est absolument abjecte et  blasphématoire.  Mais subventionnée largement par la Région PACA et la Ville de Marseille!

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  • Blocage de l’A1, le symbole d’un pouvoir délétère et complaisant

             

     

              
                           
    Si une cinquantaine de personnes peuvent bloquer une autoroute et des milliers d'automobilistes plus d'une nuit entière alors que gendarmes et CRS qui leur font face restent statiques l'arme aux pieds, c'est que celles-ci savent que leurs agissements resteront impunis.

       

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    Depuis vendredi soir, une cinquantaine de gens du voyage ont bloqué l’A1 pour contraindre les autorités à accepter que le fils d’une des victimes de la fusillade, actuellement incarcéré à la maison d’arrêt d’Amiens pour vol et voie de fait, puisse assister, sous escorte policière, aux funérailles de son père.

    « Vers 21 h 30, les automobilistes ont dû s’arrêter sur l’autoroute avant Roye. Parmi ceux-ci, beaucoup de touristes étrangers rentrant chez eux. Belges, Britanniques et Hollandais ont été immobilisés toute une nuit dans leur véhicule en ce week-end de retour de vacances », communiquait le gestionnaire d’autoroute. Il y avait encore samedi matin plus de 2 kilomètres de bouchon et des familles entières avaient passé la nuit à tourner dans les villages alentour suite aux déviations mises en place.

    « L’autoroute A1 restera fermée dans les deux sens entre la sortie n° 12 de Roye et l’échangeur A1/A29, ceci toute la journée de samedi. Les incendies de ballots de paille, de pneus et d’arbres ont rendu la chaussée impraticable », expliquait le groupe SANEF, dans un ultime communiqué.

    Si les forces de l’ordre sont présentes, elles ont ordre de ne pas intervenir. La préfecture attendant 10 h 00, heure à laquelle la cour d’appel d’Amiens doit statuer sur la demande du fils incarcéré. Rappelons que ces actions surviennent à proximité d’un camp de gens du voyage où un homme âgé de 73 ans, membre de cette communauté, sous l’empire de l’alcool avait fait feu, tuant trois membres d’une même famille : une jeune femme de 19 ans, sa fille de neuf mois et son beau-père. Un gendarme de 44 ans qui tentait de l’arrêter avait, lui aussi, été abattu.

    Je le dis avec force : une telle situation est intolérable et m’inspire trois remarques.

    Si une cinquantaine de personnes peuvent bloquer une autoroute et des milliers d’automobilistes plus d’une nuit entière alors que gendarmes et CRS qui leur font face restent statiques l’arme aux pieds, c’est que celles-ci savent que leurs agissements resteront impunis. D’ailleurs, la justice comme le gouvernement ont cédé par peur de déplaire à cette « catégorie juridique ».

    Pourquoi avoir deux poids deux mesures ? Car lorsqu’il s’est agi de la Manif pour tous ou, comme souvent, pour les manifestations d’agriculteurs, l’intervention, souvent en force, est programmée rapidement et les ministres sortant de leurs palais s’étranglent de colère en éructant sur le respect de l’ordre républicain.

    Enfin le malaise des forces de l’ordre est aujourd’hui tangible. Ayant pu dialoguer avec des gendarmes, je sais que leur ras-le-bol est considérable. Certes, ils obéissent encore, mais que l’État se méfie de la colère des « légions »… Surtout quand ces même « légions » apprennent que 7.603 membres des forces de l’ordre ont été blessés en opération l’an dernier, soit près de 20 par jour. Ceci alors que les suicides dans cette catégorie professionnelle ont augmenté de plus de 30 % et qu’injures et insultes à leur encontre se multiplient chaque jour.

    En conclusion, cette action violente prouve que l’ordre n’est plus assuré correctement dans ce pays. Elle démontre, comme je l’ai souvent écrit ici, qu’une agitation peut se transformer en un déchaînement sans que le pouvoir s’entremette. Si le prétexte peut être insignifiant, l’explosion occasionnée reste le symbole de l’écroulement des fondamentaux d’une société devenue malade. L’État, dans cette société, fait plus cas des minorités ethniques que d’une majorité qui subit de plein fouet les flux migratoires et la crise sociale et économique. Prenez garde, messieurs les politiques, le peuple silencieux ne le restera pas toujours.

     
    BOULEVARD VOLTAIRE
  • Pour le Père François Euvé s.j., l’invasion migratoire arabo-musulmane doit être préférée à la défense de la famille traditionnelle

     

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    Dans Le Point, le Père François Euvé s.j., directeur de la revue Études, déclare :

    On ne peut pas mettre sur le même plan l’option du Parti socialiste sur le mariage pour tous, par exemple, et les positions du FN sur la question de l’immigration, à mon sens.

    Avec des chrétiens pareils, la France va devenir gay ou musulmane. Pour le bien de la France, n’écoutons pas le Père François Euvé s.j. (que nous invitons à mettre un col romain et à se faire appeler « Père », l’enfouissement des années 70, c’est fini…).

    NDF - 28 08 15

  • Migration: "La Hongrie ne respecte pas les valeurs communes de l'Europe"

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    30/08/15 à 14:33 - Mise à jour à 14:38

    Source : Belga

    Le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a jugé dimanche "scandaleuse" l'attitude de certains pays de l'est de l'Europe face à la crise des réfugiés, à commencer par la Hongrie.

     

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    © Reuters

    Dans une interview aux médias Europe 1, i-Télé, et Le Monde, Fabius a notamment estimé que la Hongrie ne "respecte pas les valeurs communes de l'Europe" en posant des grillages à sa frontière face à l'afflux de migrants désireux d'atteindre l'Europe de l'ouest. Il faut "bien sûr" que la Hongrie démantèle ce mur et que l'Union européenne ait "une discussion sérieuse et sévère" avec les dirigeants hongrois, a-t-il affirmé.

    "Quand je vois un certain nombre de pays d'Europe qui n'acceptent pas les contingents (de répartition des exilés, NDLR), je trouve ça scandaleux", a-t-il également déclaré, en précisant que ces pays se trouvent "dans l'est de l'Europe". "L'Allemagne a un comportement très courageux, la France est à ses côtés, mais il faut que l'ensemble de l'Europe prenne ses responsabilités".

    Le gouvernement hongrois a présenté vendredi un projet de loi prévoyant de renforcer les sanctions contre le passage illégal de ses frontières, dont une peine de trois ans de prison pour toute personne interceptée en train de franchir la barrière à sa frontière avec la Serbie.

    175 kilomètres de barbelés, une palissade 4 mètres de haut

    Entretemps, la Hongrie a achevé la pose de la clôture de fils de fer barbelés destinée à empêcher l'entrée des milliers de migrants qui se pressent à sa frontière avec la Serbie, a annoncé samedi le ministère de la Défense.

    "La première partie de la clôture frontalière a été achevée deux jours avant la date-limite du 31 août", a indiqué le ministère dans un communiqué. La clôture constituée de trois spirales superposées de fils de fer barbelés et qui a été posée sur les 175 km de la frontière avec la Serbie n'empêche cependant pas des migrants de la traverser en rampant sous les barbelés.

    Une palissade de quatre mètres de haut, dont la construction par l'armée hongroise a d'ores et déjà commencé, selon le ministère de la Défense, doit compléter le dispositif. Le projet porté par le Premier ministre populiste Viktor Orban, entériné à une large majorité par le parlement hongrois le 6 juin, requerra plusieurs mois de travaux avant d'être réalisé dans son intégralité. La construction de cette clôture antimigrants, similaire à celles déjà érigées par la Grèce, la Bulgarie et l'Espagne aux frontières extérieures de l'Union européenne, a été contestée par la Serbie, un pays qui aspire à entrer dans l'Union européenne.

    Les postes-frontières resteront cependant ouverts. Ces deux dernières années, la Hongrie est devenue l'un des principaux pays de transit au sein de l'Union européenne pour des migrants tentant de rejoindre l'Autriche ou l'Allemagne. La plupart viennent d'Irak, d'Afghanistan, de Syrie et du Kosovo. Rien que cette semaine, quelque 10.000 d'entre eux ont franchi la frontière entre la Hongrie et la Serbie. Un millier de membres de la police des frontières y sont actuellement déployés côté hongrois et 2.000 autres doivent y être opérationnels à partir du 1er septembre, a annoncé le gouvernement à Budapest.

    NdB: Les murs de béton de 8m de haut érigés en Israël doivent-ils être détruits ? Il est vrai que l'Etat hébreu ne fait pas partie de l'UE...

  • Camion de clandestins découvert en Autriche: les 3 enfants déshydratés ont fui l'hôpital

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    30/08/15 à 16:39 - Mise à jour à 19:12

    Source : Belga

    Trois enfants syriens et leurs familles ont disparu de l'hôpital autrichien dans lequel ils étaient soignés pour une déshydratation sévère.

     

    Un migrant intercepté à la frontière entre l'Autriche et la Hongrie lit les instructions du camp de fortune qui le recueille. © REUTERS

    Ils faisaient partie du groupe de migrants découverts dans un camion intercepté vendredi matin en Autriche près de Braunau am Inn, non loin de la frontière allemande. L'information, divulguée dimanche par la BBC, provient de la police autrichienne.

    L'état de santé des trois petits enfants, deux fillettes et un garçon entre 1 et 5 ans, était pourtant encore qualifié d'"extrêmement mauvais" samedi. Le camion avec 26 migrants à bord, venant de Syrie, du Bangladesh et d'Afghanistan, était conduit par un chauffeur roumain qui avait refusé de s'arrêter pour un contrôle de routine. La police l'a donc poursuivi, pour finalement intercepter le camion près de la frontière allemande et découvrir "26 étrangers en situation illégale" à son bord, dont trois enfants nécessitant une hospitalisation. Les autorités autrichiennes pensent que les enfants et leur famille ont fui l'hôpital pour tenter de traverser la frontière vers l'Allemagne, peut-être par crainte d'être ramenés en Hongrie.

  • Charte des langues régionales : que cache cet enfumage ?

     

    Sous prétexte de défendre les ”langues régionales” (breton, occitan, corse, alsacien, basque, créole, etc.) dans un but, en apparence, de préserver l’identité et l’enracinement de nos provinces, on prépare des dispositions législatives assez tordues. L’objectif cynique de la gauche au pouvoir n’est évidemment pas de préserver nos identités régionales françaises et européennes, mais de faire reculer la langue française au profit, notamment, de l’arabe et des langues extra-européennes, assimilés à des ”langues minoritaires”.  Décryptage.

      

    Une embrouille juridique

    Le Conseil des ministres a adopté en catimini le 31 juillet 2015  un projet de loi constitutionnelle autorisant la ratification de la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires, en ces termes : « La République peut ratifier la charte européenne des langues régionales et minoritaires adoptée, à Strasbourg, le 5 novembre 1992 ». Le mot important ici est ”minoritaire” et non pas ” régional”.  ”Minoritaire” en novlangue signifie ”immigré”.

    En 1999, le Conseil  constitutionnel avait déclaré que cette Charte européenne des langues régionales était contraire à la Constitution ; parce qu’elle contrevenait au principe d’égalité en prévoyant des droits spécifiques pour des « groupes de locuteurs de langues minoritaires » à l’intérieur de« territoires », en leur octroyant le droit d’employer leur langue autre que le français « dans la vie publique », c’est-à-dire auprès des « autorités administratives et services publics ». Le Conseil constitutionnel soulignait que cette Charte européenne des langues régionales « porte atteinte aux principes constitutionnels d’indivisibilité de la République, d’égalité devant la loi et d’unicité du peuple français ». Le gouvernement socialiste n’en a rien à faire et passe outre.  Démocratie…

    Le Conseil d’État, le 30 juillet 2015, a lui aussi avisé que la Charte des langues régionales n’était pas conforme aux principe constitutionnels. Elle ouvre, selon lui, la porte aux revendications particularistes et risque de miner « le pacte social ». On va donc réviser la Constitution, par une ”loi constitutionnelle” pour passer par dessus l’avis du Conseil d’État et le jugement du Conseil constitutionnel ! 

    Il faut noter que les défenseurs comme les adversaires de cette Charte des langues régionales se combattent en se réclamant tous les deux des mêmes principes d’égalité et de non-discrimination ! Cette histoire des langues régionales est donc un embrouillaminis idéologique de plus.

    Selon cette Charte des langues ”régionales et minoritaires”, une personne face aux tribunaux ou à toute administration aura parfaitement le droit de ne plus employer le français mais ”sa” langue, régionale ou minoritaire. C’est une énorme blague. Chacun sait bien que 100% des Bretons, des Corses, des Alsaciens, des Basques, des Catalans, des Antillais, des Réunionnais, etc... parlent parfaitement le français et que 95% ne maîtrisent absolument pas leur ”langue régionale”. Et ceux qui la maîtrisent n’ont aucun intérêt à se compliquer la vie en exigeant de l’employer dans leurs rapports avec les administrations !

     

    En réalité, à part la langue bretonne, qui est un cas spécial, qui a été modernisée, qui est vivante, enseignée (Écoles Diwan) et résistante, tout comme le corse, les ”langues régionales ” de l’Hexagone sont des pièces de musée, des ”curiosités”, totalement hors de l’histoire, comme l’occitan, par exemple. C’est un constat historique. Quant à l’alsacien, ce n’est pas une langue propre, mais un dialecte alémanique en voie de marginalisation. On peut le regretter. Mais nul n’empêche les défenseurs de toutes ces petites langues ou dialectes de les enseigner, de les répandre, de les écrire. Mais pas de les employer devant les administrations !

    En fait, on détourne sciemment le but de la Charte européenne des langues régionales : cette dernière était destinée à des pays européens qui comportent effectivement, en plus de la langue nationale,  des langues  vivantes locales et assez pratiquées, mais ce n’est pas le cas de la France ! 

    Un plan dissimulé contre le français

    Cette ratification des langues régionales et minoritaires vise, à vrai dire, un tout autre but que de défendre les langues européennes minoritaires ”régionales” et enracinées. Il s’agit de permettre aux populations d’origine immigrée de se prévaloir de leur langue native et d’avoir le droit de ne plus employer le français. On ne nous fera pas croire qu’un Breton ou un Corse ou un Alsacien devant un tribunal, un guichet de la Sécu ou un formulaire administratif est handicapé par la pratique du français et préférerait sa langue ”régionale” que dans plus de 99% des cas il ne maîtrise pas ou ignore totalement.

    En revanche, il existe, depuis peu de temps, deux autres catégories de populations : 1) Des immigrés, souvent clandestins, qui ne maîtrisent pas le français. 2) D’autres, qui le maîtrisent, mais qui, par revendication et hostilité, n’attendent qu’une seule chose : l’instauration de l’arabe ou du turc (comme un ”droit”) dans la pratique officielle linguistique. On imagine les conséquences. Elles seront ingérables. Devant un tribunal ou une administration, une personne pourra exciper de sa ”langue minoritaire” pour ralentir ou entraver les procédures, en demandant des traducteurs, par exemple. Les islamisateurs de la France y trouvent leur compte.  

     L’objectif caché est de supprimer l’usage officiel du français énoncé par l’article 2 de la Constitution et qui s’inspire de l’édit de Villers-Cotterêts (1539) du Roi François 1er, instituant le français à la place du latin comme langue polico-administrative obligatoire. (1) Il s’agit d’une entreprise dissimulée de  défrancisation, de déseuropéanisation. Nos voisins et amis allemands, espagnols ou autres sont autant visés que nous.  L’arrivée massive, ces derniers mois, de vagues de migrants clandestins qui ne parlent pratiquement pas ou mal les langues européennes, augmente l’acuité du problème.

    Cette Charte des langues régionales ouvre donc la voie, la boîte de Pandore, à des revendications de locuteurs de langues  étrangères en France (et plus du tout ”régionales”) qui vont se réclamer du ”pourquoi pas nous ? ” C’est la porte ouverte (voulue ?) à des exigences de l’emploi de l’arabe, du turc ou de langues extra-européennes dans la vie quotidienne et dans les rapports avec l’administration. Les dernières mesures de Mme Vallaud- Belkacem en faveur de l’enseignement de l’arabe dans le  primaire et le secondaire vont dans le même sens. Il s’agit d’une entreprise de subversion. Le trotskisme n’est pas loin, ni l’islam…  

     Les organes du Conseil de l’Europe sont chargés du respect de la Charte des langues régionales. Comme en toutes matières, les institutions européennes non élues (mais nommées par leurs pairs), anti démocratiques, instances strictement partisanes et idéologiques, marquent des buts contre la véritable identité européenne et l’avis des peuples de notre Continent. 

    En revanche, face à la domination de la langue anglo-américaine dans les institutions européennes, le Conseil de l’Europe ou la Commission  ne font rien, elles ne promeuvent aucune ”charte” d’égalité des langues nationales. Nombre de documents ne sont même plus traduits dans les langues nationales et sont livrés en anglais.  Égalité ?

    La Charte des langues régionales est donc un enfumage, un stratagème idéologique, qui utilise la défense des identités régionales européennes pour promouvoir les langues et les cultures extra européennes, en particulier l’arabe et le turc. Il faut être idiot pour se laisser prendre à ce piège.

    (1) La grande erreur de la république jacobine a été d’interdire et d’opprimer les langues et parlers régionaux, notamment le breton. Elle a créé un clivage aberrant, un conflit idiot, par obsession centraliste, entre la langue politico-administrative et culturelle centrale, le français, et les langues régionales. Les archéologues ont démontré que les habitants de Pompéi parlaient et écrivaient en osque alors que le latin était la langue administrative et politique incontestée. L’osque n’était nullement interdit. Les habitants étaient parfaitement bilingues, voire trilingues puisque beaucoup parlaient grec.

    Blog de Guillaume FAYE

    (merci à Dirk)

  • Blocage de l'A1 pendant 13 heures par des "gens du voyage" ! La droite demande des comptes à Valls

    http://www.leparisien.fr/politique/blocage-de-l-a1-les-reactions-des-politiques-29-08-2015-5045073.php

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    NdB: L'autorité de l'Etat est complètement bafouée par des "gens du voyage" !

  • Marion Maréchal-Le Pen invitée à une université catholique dans le Var

     Est-ce la fin d'un tabou ? Dans les années 80, la doctrine du FN était régulièrement condamnée par l'Eglise.

    (FRANCE 2)Francetv info

    Mis à jour le 30/08/2015 | 02:07 , publié le 29/08/2015 | 21:24

    Marion Maréchal-Le Pen ne veut pas que sa présence aux côtés des catholiques soit un événement alors elle ignore la presse. Pourtant sa participation à ces universités chrétiennes représente bien un tournant. C'est la première fois qu'une élue d'extrême droite est invitée par l'Église catholique. Une frontiste avec un évêché au pied du massif de la Sainte-Baume (Var), un tabou est levé. Les fidèles sont divisés. "Le Front national est le seul parti qui ose dire des vérités", commente l'une au micro de France 2. Dans le Var, 40% des électeurs ont voté FN aux dernières départementales. L'évêque du diocèse ne veut pas ignorer cette réalité.

    Évolution majeure

    "On doit accueillir ce vote. Ce n'est pas pour cela que nous allons cautionner les idées du Front national. Sur un certain nombre de points ça nous pose question", commente Monseigneur Dominique Rey.
    Les années 80, période ou l'épiscopat refusait tout dialogue avec le parti de Jean-Marie Le Pen, semblent désormais bien loin.

  • A Brachay le 29 août 2015

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  • Les socialauds préfèrent les islamistes aux Identitaires français

     

    Publié le 30 août 2015 - par

     

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    Génération Identitaire, qui s’est rendu célèbre en réussissant une formidable opération sur le toit de la mosquée de Poitiers, il y a bientôt trois ans, vient de monter une nouvelle opération. Sur le toit de la gare d’Arras, ils ont déployé une banderole, une heure durant, demandant l’expulsion des islamistes.

    Que croyez-vous qu’il arrivât ? Bien évidemment, dix d’entre eux furent arrêtés, dès que leur action prit fin, et furent amenés au poste. A l’heure où nous bouclons ce journal, ils sont toujours en garde à vue.

    Conclusion : dans la France de Hollande-Valls-Cazeneuve-Taubira, ceux qui réclament l’expulsion des islamistes sont davantage réprimés que les disciples de l’Etat islamiste.

    On le savait déjà, mais on en a une confirmation. En attendant, hommage à l’action exemplaire de vrais résistants à l’islamisation de notre pays.

    Martine Chapouton

    https://www.generation-identitaire.com/le-gouvernement-socialiste-nexpulse-pas-les-islamistes-mais-il-place-en-garde-a-vue-ceux-qui-le-reclament/

      

    RIPOSTE LAÏQUE

  • Le témoignage du Franco-américain qui s'est jeté sur le terroriste du Thalys

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    Mark Moogalian a arraché la kalachnikov de Ayoub El-Khazzani vendredi 21 août. Toujours hospitalisé, il livre son récit au Figaro.

     
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    Vendredi 21 août, dans le Thalys entre Amsterdam et Paris qui était la cible de Ayoub El-Khazzani, Mark Moogalian est l'un des passagers qui a permis d'éviter un carnage. Ce Franco-Américain de 51 ans s'est jeté sur l'homme qui sortait des toilettes et est parvenu à lui arracher sa kalachnikov. Mais son agresseur a alors tiré sur lui avec un pistolet Luger. La balle, entrée sous l'épaule gauche, est ressortie par le cou. Le professeur d'anglais, qui enseigne à Polytechnique, HEC et La Sorbonne, a été grièvement blessé. Hospitalisé depuis huit jours à Lille, Mark Moogalian, s'est confié au Figaro.

    LE FIGARO. - Pourquoi prenez-vous la décision d'intervenir quand vous apercevez, depuis votre siège au fond de la voiture 12, une scène étrange, de l'autre côté du sas?

    Mark Moogalian - Je lisais un article sur mon téléphone portable quand j'ai vu cet homme entrer dans les toilettes avec sa grosse valise à roulettes. J'ai trouvé cela bizarre, d'autant qu'il est resté longtemps. Puis je me suis levé quand j'ai vu, sans vraiment bien distinguer, qu'il se passait quelque chose, que deux hommes semblaient se battre, dont l'un portait quelque chose qui pouvait être une arme. Mon cerveau ne voulait pas «traiter» cette information mais en même temps je me disais «Cet homme va tuer tout le monde. Il faut faire quelque chose.»

    - Vous avez en même temps le réflexe de dire à votre femme de s'éloigner?

    - Je me suis retourné vers Isabelle qui, elle, «était encore assise et lui ai dit «Va-t'en. C'est du sérieux. Je voulais absolument la protéger. Elle a vu dans mon regard que je ne plaisantais pas. Et puis, je ne sais pas comment, j'ai réussi à arracher la Kalachnikov à l'homme.

    - Avez-vous échangé une parole, un regard avec lui?

    - Non, pas à ce moment-là. J'ai juste vu qu'il avait la peau mate. J'étais soulagé, je suis parti dans la voiture 12 pour m'éloigner de lui en criant «I've got the gun» (j'ai l'arme). J'étais content… mais pas très expérimenté car je n'ai pas pensé qu'il pouvait aussi avoir un pistolet. J'ai fait 4 ou 5 pas et j'ai ressenti une douleur épouvantable, un choc qui m'a poussé vers l'avant. Je me suis écroulé et j'ai lâché la kalachnikov.

    - Continuez-vous à voir ce qui se passe?

    - Un peu. J'étais entre deux rangées de sièges, un autre passager contre moi. Je sentais ma chemise se tremper de mon sang. J'ai essayé de regarder et j'ai vu Isabelle, quelques rangées plus loin. Nos regards se sont comme accrochés. Je lui ai dit «I'm hit (Je suis touché). C'est fini.». Je ne voyais que ses yeux. Dans le passé, depuis longtemps, j'ai toujours pensé: «Quand viendra l'heure de mourir, je veux le faire bien, pas dans la peur». Là, on y était. J'ai vu qu'Isabelle a failli se mettre à pleurer.

    - Pendant ce temps, les militaires américains s'élancent pour maîtriser Ayoub El-Khazzani. Comment réagissez-vous?

    - J'ai vu deux personnes qui, presque, sautaient en l'air pour intervenir. Cela m'a beaucoup plu de voir des gens se lancer là-dedans. Entre temps, l'homme avait récupéré la kalachnikov et je le voyais arriver vers moi. Je me suis dit: «Il va se tourner vers la gauche, me voir et me mettre une balle dans la tête». C'est très difficile à décrire. tout allait très vite en, en même temps, c'était comme dans un film au ralenti. J'ai fermé les yeux pour faire le mort.

    - Avez-vous pensé que vous alliez mourir?

    - La douleur de la blessure… C'était comme du feu partout dans mon corps. Je n'arrivais pas à garder la tête levée. J'ai commencé à faire une sorte de rêve. Je n'étais plus dans le train. Je voyais une maison en bois, peinte en blanc, comme celle de ma petite enfance. Et je voyais ma mère que j'ai perdue le 20 juin, il y a deux mois, avec ses lunettes des années soixante… mais une petite voix intérieure m'a dit «Tu es de plus en plus faible. Ouvre les yeux». Après Spencer Stone (l'un des militaires américains, secouriste) s'est occupé de moi. Il n'arrêtait pas de me parler pour que je reste conscient. il me disait: «Ah t'es de Virginie? Moi de Californie! Écoute, mec, t'es un héros. T'as sauvé plein de vies. Quand tout cela sera fini, on ira boire une bière ensemble». Je ne savais pas quoi répondre. Mon épouse me parlait beaucoup aussi. Je la voyais si belle. On venait de passer des journées merveilleuses à Amsterdam.

    - Pourquoi avez-vous eu envie de prendre la parole?

    - Pour raconter les choses comme elles se sont passées. D'après ce qu'on m'a dit, dans les premiers jours, on me décrivait comme un passager qui avait reçu une balle perdue. On ne parlait que des autres Américains. Isabelle a dit qu'il fallait que je dise comment cela s'était passé même si l'hôpital voulait me protéger des médias.

    - On a dit que ces réactions de courage pouvaient servir d'exemple, que, face à un terroriste, la passivité n'était pas la bonne solution. Qu'en pensez-vous?

    Il faut être attentif. C'est comme cela maintenant avec ces attentats. Toutes les mesures de sécurité sont bonnes aussi: caméras, portiques, agents en uniforme ou en civil. Même si cela coûte de l'argent. J'ai reçu plein de mails, de partout dans le monde, me remerciant.

    - Les gens s'identifient-ils davantage à vous qu'à des militaires bien entraînés?

    - Sans doute. C'est vrai, je suis un peu M. Tout le monde.

    - Vous avez eu des félicitations officielles. François Hollande vous a téléphoné. Des contacts avec les militaires américains?

    - Oui j'ai eu Spencer et les autres au téléphone. Je l'ai remercié. Il est modeste. Et même si on ne va pas boire une bière ensemble, il restera un lien. Même si on ne se revoit jamais. J'aimerais aussi avoir des nouvelles de Damien, le premier passager qui est intervenu, un jeune banquier français qui vit à Amsterdam, je crois. C'est le premier à s'être jeté sur l'homme. Il faut que tout le monde le sache. J'aimerais aussi qu'il me dise comment je m'y suis pris pour m'emparer de l'arme. J'ai besoin de savoir.

    - Vous ne prononcez jamais le mot de «terroriste» ou «El-Khazzani». Vous dites toujours «l'homme». Pourquoi?

    - Je ne sais pas. Le nom est un peu difficile à mémoriser. Mais vous avez raison, peut-être que je n'y arrive pas.

    - Votre état de santé s'améliore. Quand espérez-vous sortir de l'hôpital?

    - Peut-être dans une semaine. Ici, je suis entre de très bonnes mains. Je n'étais pas allé à l'hôpital depuis une opération des amygdales quand j'étais petit… Mais je suis inquiet pour mon bras et ma main gauches dont je n'ai pas retrouvé totalement l'usage. Peut-être un nerf a-t-il été atteint. Je joue de la guitare. C'est important de récupérer ma main.