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  • Laurent Fabius et sa compagne assistent au dépeçage d'une tête de veau


    Une tête de veau dépecée à l'aube pour Laurent Fabius et sa compagne par leparisien

     

    De bon matin (5 heures), Laurent FABIUS, Ministre des Affaires étrangères s’est rendu au Marché International de Rungis. Avec sa compagne, Marie-France Marchand-Baylet, ce dernier a pu assister au dépeçage d’une tête de veau. Chaque jours, 800 têtes sont ainsi préparées sur les tables du Marché de Rungis. Bon appétit !

  • Attentat déjoué: les terroristes présumés visaient une base militaire près de Perpignan

    http://www.leparisien.fr/faits-divers/attentat-dejoue-les-terroristes-presumes-visaient-une-base-militaire-pres-de-perpignan-16-07-2015-4948711.php

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  • Plage française interdite au public pour cause de famille royale saoudienne

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    Vous vous apprêtez à aller bronzer sous le soleil de Vallauris, sur la côte d'Azur ? Vous rêvez de vous allonger sur le sable chaud de la plage de la Mirandole ? Pas de bol : elle sera interdite au public pour un temps pour le moment encore indéterminé.

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           En cause, l’arrivée, à quelques encablures, d’une famille royale prenant ses quartiers d’été dans sa luxueuse propriété. En effet, les Saoudiens – férus de mixité sociale – ont commencé d’ériger des clôtures sur la plage publique sans attendre « la fin des discussions en cours entre la France et les autorités saoudiennes concernant les conditions de sécurisation » de son séjour.

    Le sous-préfet Philippe Castanet, soucieux de faire les choses dans les règles de l’art – puisque « aucun arrêté préfectoral n’interdit l’accès à cette plage publique » – a cependant « demandé au propriétaire d’interrompre ces travaux entrepris prématurément » afin de déterminer comment « la sécurité aux alentours de la villa sera assurée ». Autrement dit, là où il n’y avait pas d’arrêté, il va le décréter. Et tant pis pour les vacanciers…

    Qui plus est, monsieur Castanet ne respecte pas la loi, l’attribution d’une « plage privée » devant correspondre à des critères bien définis. La famille saoudienne exploite-t-elle un établissement touristique proposant des activités balnéaires ? Garantira-t-elle aux promeneurs l’accès libre à la mer, sachant que la seule possibilité se trouve être un tunnel, pour lequel le sous-préfet a « fait intervenir la police pour empêcher qu’une grille soit scellée » ? La SNCF – propriétaire de ce tunnel et non prévenue des travaux – va-t-elle donner son accord ? Un suspense insoutenable quand on apprend que, finalement, en dépit des libertés que s’est octroyées la famille saoudienne, « la plage publique devrait être totalement interdite au public le temps du séjour de la famille royale ». Laquelle sera bien protégée. Reste à se mettre d’accord sur le type de sécurité. Des vigiles privés, des policiers ? Des privés rémunérés par la famille royale ? En voilà, une bonne idée !

    En période de « terrorisme fondamentaliste » dont « la menace a atteint un niveau qui n’a pas d’équivalent dans notre histoire récente », comme le soulignait récemment François Hollande, précisant même que « les premières victimes sont les musulmans », en protéger la famille royale saoudienne est, en effet, tout à fait « normal »

     
    BOULEVARD VOLTAIRE
  • France : les 4 terroristes arrêtés voulaient décapiter un officier de l’armée

     

    Le « principal instigateur » du projet d’attentat avait été repéré pour son « activisme sur les réseaux sociaux » et ses « velléités de départ en Syrie », selon Bernard Cazeneuve, qui s’est exprimé depuis le ministère de l’Intérieur.

    Selon une source policière citée par le site du Monde, le projet d’attentat consistait à filmer, en janvier prochain, la décapitation d’un gradé d’une base militaire et diffuser la vidéo. « Un des quatre suspects est lui-même un ancien militaire, réformé en 2013″, précise le site.

    Les quatre suspects ont été placés, lundi, en garde à vue dans les locaux de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI). « Cette semaine, nous avons prévenu des actes terroristes qui auraient pu être produits », avait annoncé François Hollande, plus tôt dans la journée.

  • Moules et frites aux Lecques

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    IMG_1527.JPG Moules frites 15 07 15.JPG

    Photos EB - Les Lecques (Var) 15 juillet 2015

  • Grèce. Les députés grecs votent en faveur de l'accord européen...

    http://www.leparisien.fr/economie/en-direct-grece-a-quelques-heures-de-la-session-parlementaire-syriza-se-disloque-15-07-2015-4946455.php

     

     

  • Jeroen Dijsselbloem: "Je n'ai aucune pitié pour le gouvernement grec"

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    15/07/15 à 16:09 - Mise à jour à 16:12

    Source : Trends-Tendances

    Selon le président de l'Eurogroupe Jeroen Dijsselbloem, le gouvernement grec a mis la compréhension des partenaires européens à rude épreuve.

     

           

    Dans une interview pour la télévision nationale hollandaise - dans l'émission Nieuwsuur - le président réélu de l'Eurogroupe revient sur les négociations mouvementées avec le gouvernement grec au cours de ces derniers jours.

    Dijsselbloem parle sans ambages au sujet du partenaire de négociation grec: "La Grèce a mis la bonne volonté des partenaires européens à l'épreuve". Il avoue être atterré par les "belles mais fausses promesses" du Premier ministre Tsipras à la population grecque.

    "Vous ne pouvez pas promettre des choses que vous ne pouvez pas réaliser. C'est pourquoi je n'ai pas de pitié pour le gouvernement grec, mais bien pour le peuple grec", explique-t-il.

    "Incompréhension et déception"

    L'indignation de Dijsselbloem a principalement à voir avec le référendum que Tsipras a mis sur pied de manière inattendue, de sorte que la confiance mutuelle avait disparu: Tsipras a décidé, alors que les négociations étaient encore en cours, d'organiser un référendum. Avec un conseil de vote négatif. Une action qui a suscité énormément d'incompréhension et de déception. Le conseil de voter 'non' était un conseil malhonnête."

    Dijsselbloem, qui en dehors de sa fonction de président de l'Eurogroupe est également le ministre des Finances hollandais, prend note des critiques virulentes à propos de l'accord avec la Grèce, mais ne voit pas d'alternative.

    "Ces réformes sont nécessaires pour que l'économie grecque soit à nouveau sur les rails", ajoute Dijsselbloem, qui montre cependant de la compréhension pour la tâche difficile qui attend le gouvernement grec afin d'obtenir l'approbation de l'accord.

    Mais il n'est pas question de compassion pour le gouvernement Tsipras: "La société grecque se portera beaucoup mieux lorsque ces réformes seront mises en oeuvre."

  • Soirées des 13 et 14 juillet: 603 gardes à vue et 721 voitures brûlées

    http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2015/07/15/97001-20150715FILWWW00371-soirees-des-13-et-14-juillet-603-gardes-a-vue-et-721-voitures-brulees.php

    Un bilan noir

  • " Des actes terroristes déjoués" annonce Hollande sans plus de précisions

    François Hollande a déclaré mercredi en marge d'un déplacement à Marseille que «des actes terroristes» avaient été déjoués, sans vouloir donner plus de précisions. Bernard Cazeneuve communiquera jeudi sur le sujet.

    En déplacement mercredi à Marseille, François Hollande, interrogé sur la sécurité des sites sensibles après les explosions d'origine criminelle de deux cuves du complexe pétrochimique du groupe LyondellBasell LYB.N à Berre-l'Étang (Bouches-du-Rhône), dans la nuit de lundi à mardi dernier, a assuré que «cette semaine, nous avons également prévenu des actes terroristes qui auraient pu être produits». Sans vouloir donner plus de précisions, il a indiqué que le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, communiquera jeudi sur le sujet. Le 14 juillet, lors de son interview télévisée, le chef de l'État avait souligné que «toutes les semaines, nous arrêtons, empêchons, prévenons des actes terroristes». Selon une source proche du dossier citée par l'AFP, quatre personnes qui avaient au moins un projet d'attentat, ont récemment été interpellées. De «profil islamiste», ils visaient notamment une cible en province.

    À propos des explosions sur le site pétrochimique de Berre-l'Étang, dont le caractère terroriste n'est pour l'instant pas avéré, François Hollande a promis que l'État ferait «tout pour connaître les circonstances de ce qui s'est produit» et que «les auteurs seraient pourchassés, retrouvés et condamnés».

    Mercredi après-midi, Bernard Cazeneuve, devant l'Assemblée nationale, a assuré que les premiers éléments de l'enquête «montrent qu'il s'agit d'un acte criminel, dont la motivation n'est pas établie». Dominique Moyal, la procureure de la république d'Aix-en-Provence, en charge de l'enquête, est plus prudente: «Nous travaillons sur toutes les pistes, mais la piste accidentelle semble devoir être abandonnée. Il s'agit plutôt d'un acte volontaire», a-t-elle indiqué, en précisant que la piste terroriste était une de celles étudiées, mais que, pour l'heure, «aucun élément ne permet de la conforter». Aucune revendication n'a été exprimée.

    Un film a permis de montrer que les deux explosions ont eu lieu à trois minutes d'intervalle. «Il est exclu que la deuxième explosion ait été provoquée par propagation. Il s'agit donc d'un acte volontaire», a-t-elle précisé. Il a été trouvé à proximité de la première cuve incendiée un dispositif de mise à feu, non loin du grillage de clôture. En outre, les investigations ont permis de découvrir «un dispositif qui pourrait s'apparenter à un système de mise à feu» installé sur le couvercle d'une troisième cuve qui n'est pas à proximité immédiate des deux premières.

    Cette cuve, comme les deux autres, est remplie de liquide inflammable. «Il semble que ce système a produit des dommages sur le couvercle sans mettre le feu», a-t-elle ajouté, estimant que les dispositifs de mise à feu relevaient plutôt d'«amateurs». Des démineurs de la sécurité civile, appelés en renfort, étudient actuellement comment récupérer le système de mise à feu découvert sur la troisième cuve. Pour l'heure, la procureure estime prématuré de faire un lien avec le vol, le 7 juillet, d'explosifs et de détonateurs sur un site militaire à une trentaine de kilomètres de là. Une inspection générale du site de 700 hectares et de la clôture de 18 kilomètres a été effectuée, et il n'a été constaté que «quelques points de faiblesse dans la clôture, mais rien qui démontre un passage». «Pas d'ouverture découpée», a signalé le colonel Frédéric Boudier, qui dirige le groupement de gendarmerie des Bouches-du-Rhône.

    LE FIGARO

  • Les véritables origines de la Révolution française

    http://breizatao.com/2014/07/28/judaisme-bancaire-oligarchies-et-reseaux-occultes-les-origines-veritables-de-la-revolution-dite-francaise-partie-1/

    (merci à Dirk)

  • Crise grecque: la vidéo qu’il faut absolument voir!

     

    Cette vidéo-interview ne dure que trente minutes, que sont réellement que trente minutes sur toute une vie sachant que cela peut vous apporter beaucoup au niveau connaissances sur la situation actuelle? Car cette interview est un condensé assez exceptionnel en faits et en dénonciations sur ce qu’il se passe, sur les réalités de notre système économique, et sur les pouvoir en place. La seule solution, espérer bien fort un effondrement du pouvoir de ces ennemis de la planète (et je ne peux minimiser un tel propos), qui n’ont qu’un seul but: la possession de celle-ci pour étendre un pouvoir sans bornes.

    Au cours de cette interview, Valérie Bugault, docteur en droit, spécialiste des questions européennes, explose et expose ce que les médias ne vous dirons jamais ouvertement, et bien évidement, chaque propos, chaque mot ainsi que chaque virgule peut être analysé, peu de chances que vous trouviez une faille pour démontrer le contraire, ce sont des faits, et uniquement des faits vérifiables.

    http://lesmoutonsenrages.fr/2015/07/12/crise-grecque-la-video-quil-faut-absolument-voir/#more-84090

    (merci à Dirk)

  • Brest: une jeune fille de 16 ans violemment agressée par deux jeunes

    http://www.fdesouche.com/627703-brest-29-la-grogne-monte-apres-lagression-gratuite-dune-jeune-fille-2

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    NdB: Agression gratuite: pour le plaisir de tabasser une Blanche?

  • Six-Fours (83) : une automobiliste rouée de coups de poing par deux jeunes

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    9h24

    Une banale altercation entre une automobiliste et deux piétons qui ont traversé sans prévenir, hors passage protégé, a dégénéré en violente agression, ce jeudi sur la corniche du Rayolet, à Six-Fours.

     

    Vers 15h15, après un coup de frein brusque, Karine Castellano, 41 ans, qui circulait en direction de Six-Fours, a garé son véhicule sur le bas-côté de la route et, sous le coup de l’émotion, a sermonné les deux jeunes gens, un garçon et une fille âgée de 17-18 ans qu’elle a failli renverser.

    Coups de poing violents au visage

    Le ton est monté, les insultes ont fusé et l’automobiliste a été prise à partie par la jeune fille et son compagnon. «Elle lui a attrapé les cheveux alors qu’elle tentait de se protéger et l’a frappée de plusieurs coups de poing violents au visage, tandis que le jeune homme la tapait dans le dos», raconte Corinne Castellano, la mère de la victime, qui a lancé dimanche un appel à témoin sur les réseaux sociaux pour retrouver les agresseurs.

    C’est l’arrivée d’agents de surveillance de la voie publique qui ont mis fin à la rixe. Ces derniers ont prévenu la police municipale de Six-Fours qui a procédé aux constatations et laissé libre les protagonistes de ce déchaînement de violence.

    Traumatismes faciaux

    D’abord hospitalisée à l’hôpital George-Sand de La Seyne, puis transférée dans la nuit à l’hôpital Sainte-Musse, à Toulon, Karine Castellano a déposé une plainte.

    La victime à qui un arrêt de travail de 15 jours a été délivré souffre de plusieurs traumatismes au visage. «Elle a eu la trachée comprimée, son sinus et son plancher orbital ont été fracturés. Elle a failli perdre un œil!», dénonce Corinne Castellano. (…)

    Source

     

     

  • Nuit du 13 au 14 juillet 2015: les voitures ont flambé, nombreux débordements de la racaille

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    http://www.fdesouche.com/627575-nuit-de-13-au-14-juillet-2015-compilations-de-debordements

  • Bouches-du-Rhône : 2 explosions sur un site pétrochimique à Berre l’Etang (Màj : « Piste criminelle »)

     

    20h28

    Une information judiciaire a été ouverte par le parquet d’Aix-en-Provence. L’origine de cette orientation de l’enquête vient du fait que les deux cuves – une d’essence et une, plus conséquente et hautement inflammable, d’hydrocarbures (45.000 mètres cubes), ont pris feu « alors qu’elles étaient à 500 mètres à peine l’une de l’autre« .

     

    Incendie sur un site pétrochimique: la thèse d’un « acte malveillant » privilégiée.

    Selon plusieurs sources concordantes, il s’agirait d’un « acte malveillant ». Vers 3 heures du matin, deux explosions ont retenti sur ce site situé près de l’étang de Berre et de l’aéroport de Marseille-Marignane. « Deux cuves, distantes de 500 mètres l’une de l’autre et remplies de produits chimiques, sont touchées », a expliqué une source proche de l’enquête. (…)

    Source


    Un incendie s’est déclenché mardi dans une raffinerie LyonDellBasell située à Berre l’Etang, dans les Bouches-du-Rhône. Un gros panache de fumée noire s’élève au-dessus de la raffinerie, visible à plus de 30 kilomètres, jusqu’à Marseille. « Aucun blessé n’est à déplorer », selon la préfecture. 110 sapeurs-pompiers et une cinquantaine de véhicules sont mobilisés sur les lieux du sinistre. Le plan Orsec a été déclenché.

    Que s’est-il passé ? Vers 3 heures du matin, deux explosions ont retenti sur ce site pétrochimique situé près de l’étang de Berre et de l’aéroport de Marseille-Marignane, pour une raison encore inconnue.

    « Deux cuves, distantes de 500 mètres l’une de l’autre et remplies de produits chimiques, sont touchées », a expliqué une source proche de l’enquête.

    Quel risque en matière de pollution ? Le premier bac de stockage, d’une contenance de 11.000 mètres cubes, contient de l’essence, mais l’incendie qui l’a touché est sous contrôle, selon les pompiers. Plus inquiétant, un deuxième incendie a pris dans un autre bac bien plus grand (48.000 mètres cubes) qui contient du naphta, un mélange d’hydrocarbures qui sert notamment à fabriquer des plastiques. Ce bac était toujours en feu mardi matin, avec à la clé un risque d’effondrement et de pollution de l’étang de Berre. (…)

  • Marseille : un homme poignardé dans le métro par une adolescente de 12 ans

     

    Un homme de 57 ans qui se trouvait le métro, à Marseille, a été blessé à l'arme blanche par une adolescente d'à peine 12 ans. La victime l'avait sermonnée ainsi que deux autres jeunes, âgés de 11 et 15 ans, parce qu'ils étaient en train de vandaliser une vitre. Des observations que le trio n'a pas supportées. Les trois jeunes ont été interpellés.

    14 Juil. 2015, 15h33 | MAJ : 14 Juil. 2015, 17h24

     
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    ILLUSTRATION. Un homme de 57 ans qui se trouvait le métro, à Marseille, a été blessé à l'arme blanche par une adolescente d'à peine 12 ans. La victime l'avait sermonnée ainsi que deux autres jeunes, âgés de 11 et 15 ans, parce qu'ils étaient en train de vandaliser une vitre.
    Wikipédia

    Vendredi, vers 19 heures, un homme de 57 ans a été blessé à l'arme blanche par une adolescente d'à peine 12 ans dans une station de métro à Marseille parce qu'il a eu le courage de la remettre à sa place. L'homme, dont le pronostic vital n'était pas engagé a été pris en charge par les pompiers, selon La Provence.

     
     

    Il est ressorti dimanche de l'hôpital. La jeune adolescente et ses deux complices ont été appréhendés.

    Cette jeune adolescente, accompagnée d'une autre jeune fille de 15 ans et d'un garçonnet de 11 ans, était en train de vandaliser une vitre du métro en gravant son nom dessus lorsque la victime, Michel, est intervenu. Ce dernier leur a fait une leçon de morale mais au lieu de les calmer, les observations n'ont fait qu'exacerber la tension. Les trois jeunes, dont l'un d'eux fumait un joint, se sont en effet rebellés avec force et ont insulté Michel tandis que le métro arrivait à la station Castellane. Sentant que la situation lui échappait, Michel est alors sorti de la rame. Mais c'est à ce moment-là que l'adolescente de 12 ans l'a agressé à l'arme blanche, le touchant au thorax et à l'abdomen. Les trois jeunes agresseurs se sont ensuite immédiatement enfuis, laissant derrière eux la victime.

    C'est  grâce à la diffusion de leur portrait par les enquêteurs de la sûreté départementale que leur arrestation a pu se faire. Dimanche à 14h40, la plus âgée, 15 ans, a été interpellée et placée en garde à vue à la sortie de son domicile, révélant dans la foulée le nom de ses deux complices, dont l'auteur des deux coups de couteau. Tous deux seront arrêtés une heure plus tard.

    Présentée lundi à un juge pour enfants, l'ado de 15 ans a été placée sous contrôle judiciaire et les deux plus jeunes seront pris en charge par la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ). L'adolescente qui a porté les coups est poursuivie pour «violences avec arme, en réunion et dans un transport en commun» mais elle ne risque qu'une simple admonestation assortie de mesures éducatives.

    LE PARISIEN

  • 14 juillet. François Hollande se voit en président "audacieux"

    http://www.leparisien.fr/politique/14-juillet-suivez-l-intervention-de-francois-hollande-en-direct-14-07-2015-4943607.php

    VIDEOS, INFOGRAPHIE

  • François Hollande antisioniste ! ?

     

    "Si Israël accédait à l’arme nucléaire, ce serait un risque pour la planète tout entière"

    Le président français est-il ignorant, menteur... ou antisioniste ? Il est permis de se poser la question depuis son interview post-défilé du 14 juillet aux micros de TF1 et France 2.

    À propos du dossier iranien, François Hollande a déclaré que l’accord trouvé cette nuit était « très important », et qu’il permettait notamment d’empêcher « la prolifération nucléaire », expression barbare que le chef d’État a pris le soin d’expliquer :

    « Ça veut dire quoi la prolifération nucléaire ? Ça voulait dire que l’Iran puisse accéder à l’arme nucléaire. Si l’Iran accédait à l’arme nucléaire, l’Arabie Saoudite, euh... Israël, d’autres pays voudraient également accéder à l’arme nucléaire, et ce serait un risque pour la planète tout entière. »

    Une déclaration qui, prise au premier degré, signifierait la propulsion brutale de la politique étrangère française dans la stratosphère de l’antisionisme.

    Pourtant, sauf s’il a très mal lu ses fiches, le Président est loin d’ignorer qu’Israël possède déjà plusieurs centaines de bombes atomiques. C’est en tout cas ce qu’affirment un ancien ingénieur du site de Dimona, Mordechaï Vanunu, mais aussi le prix Nobel de la Paix et ancien président des États-Unis Jimmy Carter, ou encore l’ancien secrétaire à la Défense des États-Unis Robert Gates, ou bien encore feu l’écrivain allemand Günter Grass...

    Cet état des forces au Proche-Orient étant bien connu de toutes les chancelleries, François Hollande a-t-il une nouvelle fois menti aux Français pour leur faire croire que le danger au Proche-Orient vient d’Iran, ou bien fait preuve d’une ignorance crasse, l’emmenant à son corps défendant dans les limbes d’un antisionisme carabiné ?

    NdB: Bien sûr qu'il ment !

  • Réaction de Marine Le Pen à l’entretien accordé par le président de la République

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    Communiqués / 14 juillet 2015 / Étiquettes : /  

    François Hollande a continué en ce 14 juillet de mentir aux Français, en niant le caractère souvent gravissime de la situation dans plusieurs domaines. En cela, il s’est de nouveau montré totalement absent, laissant cette impression terrible qu’il n’a aucune vision politique, que le pays n’est pas gouverné, et qu’il a totalement renoncé face aux maux qui rongent la France.

    Sur le dossier grec d’abord, il n’a pas voulu admettre les lourdes conséquences que l’accord trouvé fait peser sur la dette française, et donc sur le contribuable, ni le caractère désormais totalitaire du fonctionnement de l’Union européenne.

    D’évidence, il n’est pas guidé par l’intérêt national, faisant d’ailleurs l’aveu terrible en ce jour de fête nationale, que l’intérêt des Français passe après « l’intérêt européen ».

    De manière dogmatique, il refuse le débat pourtant essentiel, et désormais posé avec beaucoup de force dans de nombreux pays européens, de l’euro, cette monnaie qu’il veut absolument maintenir. Dans son discours, aucune raison valable ne justifie le maintien de cette monnaie malgré ses conséquences en termes de croissance, d’emploi et de démocratie.

    Sur le plan sécuritaire, il n’arrive toujours pas à nommer le mal qui frappe notre pays, à savoir le terrorisme islamiste. L’islamisme est manifestement un phénomène qu’il veut cacher aux Français. La menace directe qu’il représente n’est pas combattue, et nous apprenons aujourd’hui qu’elle n’est pas près de l’être. Aucune mesure nouvelle n’a été annoncée sur ce dossier pourtant au cœur des préoccupations de nos concitoyens. François Hollande semble se satisfaire de l’inaction de l’Etat alors même que les attentats se multiplient et que le renseignement souffre de moyens nettement insuffisants. Beaucoup de Français se sentiront encore plus inquiets après cet aveu d’immobilisme.

    En matière d’identité, il nie l’augmentation inquiétante du communautarisme, et n’a pas un mot concernant l’immigration massive qui continue pourtant d’affaiblir considérablement la Nation.

    L’absence de croissance, la hausse du chômage ne semblent pas non plus l’inquiéter. Là aussi, il s’adresse un satisfecit, et ne prend aucunement la mesure de l’affaissement que connaît notre pays. Il n’a aucune réflexion sur l’échec total de la politique économique menée dans notre pays depuis 30 ans et continue de ressasser sa confiance dans les quelques mesurettes qu’il a prises depuis son arrivée.

    Il n’y a donc rien à attendre de François Hollande, toujours embourbé dans la continuité d’une politique UMPS totalement impuissante, inféodé à des intérêts qui ne sont pas ceux du peuple français. Seuls les patriotes pourront radicalement changer la donne en opérant des ruptures essentielles dans l’action publique, tant en économie qu’en matière de protection des Français.

  • "L'Europe a désormais une néo-colonie sur la mer Egée"

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    C'est lors de ce deuxième et maussade dimanche de juillet qu'a été fixée une grande partie de l'avenir européen. L'establishment allemand a gagné.

     

    © Belga - KENZO TRIBOUILLARD

    Ce lundi, les cercles financiers de Francfort exprimaient leur grande satisfaction. "Les décisions du plus long sommet de l'UE de toute la crise de la dette dans la zone euro sont nettement marquées de l'empreinte allemande. Il semble qu'Angela Merkel ait clairement remporté une victoire", écrivait ce lundi matin le journal boursier allemand Handelsblatt - même s'il ajoute cependant que "le problème grec est loin d'être résolu".

    La double tactique a fonctionné

    La double tactique a fonctionné. D'un côté, on a envoyé le rottweiler : le ministre allemand des Finances Wolfgang Schaüble a menacé de d'éjecter sans ménagement la Grèce de la zone euro (le fameux Grexit). Et, de l'autre, la Kanzlerin Angela Merkel a pu utiliser cette menace pour mettre l'économie grecque sous tutelle allemande et ainsi assujettir le nouveau gouvernement grec à un diktat colonial.

    L'Etat de droit grec cesse de facto d'exister

    Berlin a contraint Athènes à renoncer à ses derniers restes d'autodétermination. Chaque mesure que prend la Grèce doit d'abord être soumise à la Commission européenne, à la Banque centrale européenne et au FMI. Et seulement ensuite à son propre Parlement et à sa propre population. C'est littéralement stipulé dans le dictat européen : "Le gouvernement [grec] doit consulter et obtenir l'accord des Institutions [la Troïka, NdlR] sur tout projet de loi dans certains domaines importants (...) avant de le soumettre au Parlement [grec] ou à une consultation publique."

    Cela signifie non seulement que la Grèce est obligée d'appliquer des mesures qui ont été rejetées par une grande majorité de Grecs dans le référendum, mais que toute politique autonome est dorénavant interdite sans l'approbation de l'Allemagne. Pas une seule loi ne peut être votée sans le cachet de Francfort. Plus encore : toutes les mesures prises ces cinq derniers mois par le nouveau gouvernement grec, jusqu'à et y compris la réouverture de la chaîne publique ERT, sont effacées d'un seul coup. L'Etat de droit grec cesse donc de facto d'exister.

    L'Union européenne a désormais une néo-colonie sur la mer Egée

    En outre, le petit pays sur la mer Egée doit vendre tout ce qui peut être intéressant pour les grandes multinationales du continent et d'ailleurs. Son eau, son électricité, ses ports, son infrastructure, ses chemins de fer..., tout doit être mis à l'encan, un panonceau "A vendre" autour du cou, dans une grande braderie de privatisations. Cela devrait rapporter 50 milliards d'euros, un montant insensé qui signifie que la Grèce devra probablement aussi vendre quelques îles. En outre, l'argent ne peut pas être utilisé pour investir ; une moitié est destinée à payer les créanciers étrangers, l'autre, pour recapitaliser les banques. Obliger à vendre ce qui est intéressant à des groupes aux capitaux étrangers et liquider ce qui est en concurrence avec ces mêmes groupes, c'est de la politique coloniale. La Grèce devient ainsi une sorte de néo-colonie dans la zone euro. C'est un nouveau statut dans une Union européenne qui nous a autrefois été vendue comme un projet de paix, de progrès et de solidarité.

    Au lieu d'une monnaie de l'intégration, l'euro devient une monnaie de chantage et d'exclusion

    L'euro devient de plus en plus un instrument de l'hégémonie allemande en Europe. Grâce à sa politique de dumping salarial, mise sur pied par le gouvernement rouge-vert Schröder-Fischer en 2001, les entreprises allemandes d'exportation ont pu écraser la concurrence sur le continent. A cela s'est combinée la politique de subsides de l'Union Européenne, qui a fait en sorte que des pays comme la Grèce, le Portugal et l'Espagne ont pu importer pendant des années des produits allemands "bon marché". Résultat : ces pays ont été pris en tenailles. Entre 2002 et 2010, les plus importants flux de capitaux sont allés d'Athènes, Lisbonne et Madrid vers Berlin, Amsterdam et Bruxelles. Lorsqu'il s'est ensuite avéré que les comptes grecs avaient été falsifiés, avec l'aide de Goldman Sachs, la Troïka a débarqué à Athènes en mai 2010. Les deux premiers Memoranda of Understanding qui ont été imposés à la Grèce comme un boulet à sa cheville ont encore davantage saigné le pays. Et l'argent des grands créanciers a été sauvé par une crise humanitaire en Grèce. C'est ce que je développais fin 2011 dans mon livre Comment osent-ils ?.

    Ce week-end, l'Allemagne est encore allée une étape plus loin. Le troisième mémorandum est issu du même moule que les deux précédents : il approfondira encore la récession, protégera encore davantage le capital des créanciers et, de temps en temps, jettera une aumône humanitaire aux plus grands miséreux. Ce qui est nouveau, c'est que, cette fois, les rênes de ce troisième mémorandum sont, plus que jamais, tenues de manière directe par Berlin. Au lieu d'une monnaie de l'intégration, l'euro devient aujourd'hui une monnaie de chantage politique et d'exclusion. Sous la menace d'éjecter des pays de leur propre union monétaire, l'establishment allemand réalise, au beau milieu de cette crise, son projet d'une Union européenne fédérale autoritaire. Seul celui qui est d'accord avec Berlin peut en faire partie, et celui qui veut mener une autre politique se voit montrer la porte.

    Un nouvel assujettissement économique et politique

    Qu'il ne s'agisse pas seulement d'un assujettissement économique mais également politique, voilà qui est devenu une évidence avec le nouvel ultimatum signifié à Athènes par Angela Merkel. La Grèce a trois jours pour faire passer toute une nouvelle série de lois par le Parlement. Obligé, d'ici mercredi. Que ce soit démocratiquement faisable ou souhaitable ne fait rien à l'affaire. Que ce soit ou non sensé au plan économique, encore moins. D'ici mercredi, le gouvernement grec doit instaurer des taux plus élevés de TVA, même si cela signifie une diminution supplémentaire du pouvoir d'achat et encore un approfondissement de la récession. D'ici mercredi, la Grèce doit également faire passer un nouvelle réforme des pensions, mesure qui portera également atteinte au pouvoir d'achat et ralentira encore davantage l'économie. Ces deux mesures antisociales doivent être coulées en lois pour le milieu de cette semaine, sans quoi l'Union européenne laissera la Grèce faire faillite. En outre, selon le diktat européen, tant les conventions collectives de travail que le droit de grève doivent être rigoureusement limités, histoire d'avoir des garanties suffisantes que les salariés grecs ne s'opposent pas à ce Traité de Versailles.

    "La démocratie et la solidarité selon Charles Michel"

    Montez la TVA à 23 %. Supprimez le taux de TVA de 12% pour l'Horeca. Instaurez une taxe sur les revenus de loyers. Mettez fin à la concertation collective sur les salaires, abolissez l'index. Je paraphrase ici quelque peu l'éditorial du journaliste Rob Heirbaut. "Si la Belgique était dans la même situation que la Grèce, ceci pourrait être la liste de mesures que devraient approuver le gouvernement et le Parlement. Et à exécuter dans les 48 heures, s'il-vous-plaît. Sinon, c'est la sortie de la zone euro" écrit Heirbaut. Ce n'est pas tout. Il faut aussi que la RTBF/VRT, les ports d'Anvers, de Gand et de Zeebrugge, la SNCB et les différentes compagnies des eaux soient transférés à un fonds privé qui vendra ces biens publics. Pour finir : toutes ces mesures doivent d'abord être soumises à la Commission européenne et au FMI. Ce n'est qu'ensuite qu'elles pourront être présentées au Parlement et à l'opinion publique. Sur Twitter, notre Premier ministre Charles Michel qualifie cette sorte de mesures d' "engagement clair pour la solidarité avec la Grèce".

    Présenter un diktat qui étrangle une nation souveraine et rend dorénavant impossible toute solidarité européenne comme "un engagement clair pour la solidarité", il faut oser. C'est encore plus gros que tout ce que Guy Verhofstadt a lancé mercredi dernier au Parlement européen au nom de Sofina et GDF Suez sur les nécessaires privatisations - celles qu'il pourra ensuite décrocher avec ses holdings. Comme le déclare aujourd'hui l'ancien économiste en chef de la Banque mondiale Joseph Stiglitz : "Vous ne pouvez pas gérer une zone euro sans un minimum de solidarité. Cette crise sape complètement la vision commune et la solidarité européenne. C'est un désastre."

    Avec quel mandat Michel marche-t-il au pas derrière Merkel ?

    Ce que notre Premier ministre qualifie, réjoui, de "solidarité", est appelé par le prix Nobel d'économie Paul Krugman un "pur esprit de vengeance". Pour lui, les efforts demandés à Athènes "dépassent la sévérité, ils recèlent un esprit de vengeance, la destruction totale de la souveraineté nationale et effacent tout espoir de soulagement. C'est vraisemblablement conçu comme une offre que la Grèce ne peut pas accepter. C'est une grotesque trahison de tout ce que prétend être le projet européen", s'indigne Krugman ce lundi dans le New York Times. En effet. Et il est frappant d'observer comment les Finlandais, les Néerlandais, les Autrichiens et les Belges marchent au pas derrière Merkel. Avec quel mandat Van Overtveldt court-il en fait derrière Schäuble ? Et avec quel mandat Charles Michel court-il en fait derrière Merkel ? En tout cas, pas en mon nom.

    Avec le meurtre de la Grèce souveraine, Berlin envoie un signal clair

    Avec le meurtre de la Grèce souveraine, Berlin envoie un signal clair : il n'y aura pas d'autre politique possible dans l'Union européenne que la politique d'austérité que nous dessinons. C'est dans la ligne des différentes réformes que la zone euro a déjà décidées depuis 2011 : le Two-Pack, le Six-Pack, le système du semestre européen et le Pacte de stabilité. Des réformes qui attribuent toujours plus de pouvoir aux Institutions européennes, et qui sont soutenues par la quasi-totalité des groupes politiques traditionnels européens. Il est temps que tous les groupes européens y réfléchissent à nouveau au lieu de verser des larmes de crocodile. Car ce week-end, Merkel a signifié haut et clair que l'Allemagne était au sommet de la nouvelle pyramide autoritaire, et qu'elle comptait bien y rester un bon moment.

    Berlin tord le bras à la France

    Merkel a une fois pour toutes clairement montré que c'était Berlin qui établissait les lignes directrices, et non Paris. Le Président français Hollande a, en dernière instance, encore essayé de soutenir la lourde série de concessions avec laquelle le gouvernement grec venait à la négociation, mais il s'est vu notifier ce week-end un "nein" très net de la chancelière. L'Allemagne a tordu le bras à la France, et personne ne sait quelles conséquences la scission de l'axe franco-allemand aura dans l'avenir. Il est en tout cas certain que cette épreuve de force a conféré un nouveau souffle au nationalisme français, et que la position du Front National s'en trouvera probablement renforcée.

    "Ce week-end, les oppositions dans l'Eurogroupe sont remontées à la surface, avec les pays qui plaidaient pour un Grexit et les pays qui voulaient un accord, a déclaré l'ancien ministre grec des Finances Varoufakis. Mais tous ces pays ont toujours été unanimes sur un aspect : leur refus de négocier vraiment." En d'autres termes : dans cette Europe de la concurrence et des inégalités, il n'y a pas de marge pour la négociation. Seuls valent la langue de la guerre économique et les rapports de force financiers.

    " Bis zum Grunde rasieren" (raser jusqu'au sol) toute forme de rébellion

    Il est impossible de juger de la Grèce sans examiner les rapports de force globaux. Chaque période a son catalyseur. Dans l'entre-deux-guerres, c'est Madrid qui, en 1936, a été un catalyseur pour ce qui allait se dérouler en Europe dans la décennie suivante. Aujourd'hui, en 2015, Athènes et Berlin sont le catalyseur de ce qui nous attend dans la période à venir. L'Allemagne veut imposer une Europe d'austérité, de politique d'étranglement et de chantage et "bis zum Grunde rasieren" (raser jusqu'au sol) toute forme de rébellion. Encore une fois, la Grèce n'est pas en "négociation", mais bien dans une situation de guerre économique. Une guerre économique qui a fait fermer les banques, qui crée d'énormes dégâts économiques, qui rend tout approvisionnement impossible et met quasiment la production à l'arrêt. Les conséquences sont plus grandes que celles d'un embargo économique. Dans ce contexte de guerre économique, le dictat européen a été imposé aux Grecs après 17 heures de négociations.

    On donne la corde à Athènes, mais c'est aux Grecs de se pendre eux-mêmes

    Les Grecs ont reçu trois jours pour faire approuver d'impossibles diktats par leur Parlement, sans aucune garantie écrite d'une véritable réduction de la dette. Cela signifie que le nouveau gouvernement grec est obligé de renier son propre programme électoral, tout comme le résultat du référendum. La corde est donnée à Athènes, mais les Grecs ont la liberté de se pendre eux-mêmes. S'ils ne le font pas, l'Union européenne laisse tomber le pays en faillite, et la Grèce sera alors de toute façon éjectée de la zone euro. Le but de cette stratégie de pourrissement est d'encore amplifier les efforts de la Grèce, d'attiser la dissidence interne au sein de Syriza et de rendre possible une sorte de changement de régime : Syriza dépouillé de son propre programme, ou un gouvernement "d'union nationale" - sous la direction ou non de Tspiras- pour appliquer les diktats de la Troïka.

    Celui qui veut une Europe de l'égalité et de la solidarité doit rejeter ce diktat

    Les Grecs se sont battus, mais ils n'ont pas gagné. Ils ont probablement sous-estimé l'opposant : des meneurs de guerre économique qui, à aucun moment, n'ont été intéressés par un compromis et veulent seulement faire jouer le pouvoir des plus forts dans les rapports de force. Le seul avantage de la situation, c'est que les Grecs ont mis à nu le caractère criminel de ces meneurs de guerre économique. Peut-être aurait-il mieux valu élaborer soi-même un plan B, pour une sortie négociée de la Grèce de la zone euro. La marge que les hardliners allemands laissent à une autre politique à l'intérieur de la zone euro semble en effet être proche de zéro. Mais on ne change pas le cours de l'histoire avec des "probablement" et des "peut-être". Même si le Parlement grec accepte ce diktat, cette crise n'est absolument pas terminée pour autant. Il est certain que, dans toute l'Europe, nous aurons besoin d'un front fort pour nous opposer à la dictature économique et politique de la Troïka et de la Commission européenne.

    C'est aussi précisément cette situation qui, partout sur le continent, ouvrira tout grand la porte à un nouveau nationalisme et à des nouveaux courants d'extrême droite. Le diktat scandaleux imposé à Athènes est une politique anti-européenne. C'est la politique de la concurrence, de l'inégalité et du plus fort au plan financier. Celui qui veut une Europe d'égalité, de développement économique régional et de solidarité doit rejeter ce diktat. Une zone euro de diktats coloniaux ? Pas en mon nom.

    Peter MERTENS