En mai 2012, témoin d’une rixe, je suis intervenu pour protéger une jeune femme de 19 ans sévèrement touchée au visage. Mon intervention, que j’assume, fut légitime et proportionnée. Au-delà de toute surprise, cette intervention me vaut aujourd’hui une condamnation à de la prison avec sursis, rien que ça ! J’ai naturellement formé un pourvoi en cassation.
Ce jugement rendu est à l’image de la Justice Taubira : partisan, immoral et écœurant.
Alors que la Justice est toujours plus laxiste avec la racaille qui pourrit la vie des français, elle décide par idéologie de condamner un citoyen, sans histoire ni passif, qui a défendu une jeune femme lâchement et lourdement frappée au visage.
Je rappelle que la victime de l’agression a témoigné en ma faveur à l’audience.
Je rappelle que la loi m’obligeait à intervenir pour protéger la victime : « non assistance à personne en danger », article 223-6 du Code pénal, plus sévèrement réprimée que les faits pour lesquels j’étais poursuivi.
Je rappelle enfin que ma qualité de victime d’agression a été établie. Ainsi, grands seigneurs, les juges m’ont accordé 500€ pour le préjudice moral…
Mais voilà, au regard du jugement, j’aurai dû laisser faire, passer mon chemin.
Le système judiciaire est devenu fou. D’ailleurs, lucides, 77% des français considèrent que la justice fonctionne mal en France.
Les faits leur donnent raison :
D’un côté, on critique les français qui avaient fermé les yeux devant l’agression de la jeune femme dans les transports Lillois, de l’autre on condamne ceux qui interviennent. Je pense à l’affaire connue d’Arnaud Gonnet, qui a tout mon soutien, condamné à de la prison avec sursis pour avoir stoppé l’agression sexuelle d’une de ses collègues.
D’un côté, on relaxe un « humoriste » qui insulte une élue de la République de « conne », de l’autre on condamne Henri Guaino pour avoir critiqué des juges.
D’un côté, on laisse libres des milliers de multirécidivistes de faits de violences ou de trafics de stupéfiants, de l’autre on condamne à de la prison ferme Nicolas Bernad-Buss, militant de « La Manif Pour Tous », pour avoir refusé des prélèvements d’empreintes digitales et photographiques en protestation de son arrestation arbitraire.
D’un côté, la justice est incapable de protéger les petits commerçants des braqueurs multirécidivistes, de l’autre elle condamne régulièrement les commerçants obligés de se défendre par eux-mêmes.
Nous pourrions poursuivre indéfiniment cette liste.
Me concernant, d’un côté on me condamne, de l’autre on ne prend pas la peine de poursuivre l’agresseur de la jeune femme.
Vous lisez bien, la plainte de la jeune femme victime de l’agression n’a jamais été instruite devant les tribunaux !
Au passage, l’un des protagonistes est militant actif du Front de Gauche et de la CGT, leur avocate n’était autre qu’une porte-parole du FDG et avocate de Jean-Luc Mélenchon. D’ailleurs, sans aucun lien avec l’affaire, cette dernière a rappelé aux juges, dans ses conclusions, mon combat politique contre le tout Halal et mon soutien assumé à Éric Zemmour en 2010.
Quand on pense au « murs des cons », au Syndicat de la Magistrature et au fait que la balance de la justice penche incontestablement à gauche, chacun est libre d’en tirer les conclusions qu’il voudra.
Fut un temps, personne n’aurait voulu me condamner pour avoir neutralisé un homme frappant une femme. Mais ce temps est révolu. Aujourd’hui, le citoyen français intègre est coupable. Coupable de quoi ? On ne sait pas. Le délinquant est victime. Victime de quoi ? On ne sait pas, mais cela permet de justifier l’injustifiable.
Certains parlent du suicide français. Il s’agit en réalité d’un meurtre. Meurtre aussi lent qu’inexorable. Ce meurtre menant la France au déclin est opéré par complicité de pans entiers de la société. De ce meurtre français, certains juges en sont les principaux bourreaux. Ils sont coupables et bientôt, espérons-le, l’Histoire les jugera sévèrement à leur tour.
Face à cette forfaiture, je suis fier de mon acte. Je suis fier d’avoir défendu cette jeune Bryarde. J’ai la conscience tranquille. Si c’était à refaire, malgré les conséquences que je subis ce jour, je le referais. Mon éducation, ma droiture et mon honneur font qu’il m’est impossible de détourner le regard d’une agression au seul prétexte que la justice gauchisante pourrait me condamner pour cela. Oui, si c’était à refaire, je le referais.
Pour le jeune homme que je suis, cette condamnation par la justice Taubira est une distinction d’honneur.
De manière moins égocentrée, elle est un énième révélateur de la décadence de notre temps où les valeurs morales de l’honnête homme sont renversées, niées et détruites par le système soixante-huitard, par l’anti-France.
Quant à vous, que feriez-vous face à une agression ? Interrogez votre cœur, posez-vous la question en vérité.
Heureusement, il est encore des français pour se lever face aux violences, notamment dans une frange de la jeunesse de France, je la crois de plus en plus conséquente, qui ne courbe plus l’échine. Ni devant la violence inouïe de la société, ni devant ces juges de la honte.
Je tiens à remercier ici ma famille, mes proches, mes amis et tous ceux qui m’ont soutenu. Je remercie également la victime qui a témoigné en ma faveur et sur qui je sais pouvoir compter. Je remercie enfin les milliers de Bryards qui ont choisi de me soutenir, qui savent ma probité et approuvent mon intervention.
En partie grâces à eux, je reste debout dans l’injustice.
« Les peuples ne peuvent se passer d’honneur. Nous paierons cher d’avoir cru en nous plutôt qu’en lui. » Georges Bernanos.
NOVOpress