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  • Une famille aurait été contrainte de payer la désinfection d'une piscine pour port de burkini

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    © Jason Reed Source: Reuters
    Une femme en burkini entourée d'enfants dans une piscine (image d'illustration)
     

    Une famille a saisi le Collectif contre l'islamophobie en France après, selon elle, s'être vu confisquer une caution pour la location d'une résidence privée avec piscine... dans laquelle le propriétaire accuse la mère de s'être baignée en burkini.

    La caution de 490 euros, déposée par un couple et ses trois enfants pour la location d'une résidence privée de vacances à La Ciotat (Bouches-du-Rhône), aurait été encaissée afin, selon le propriétaire, de... désinfecter la piscine privée de la copropriété, après que la mère s'y soit baignée en burkini. C'est en tout cas ce qu'a rapporté, dans une publication sur son site datée du 2 août, le Collectif contre l'islamophobie en France (CCIF), une association de lutte contre les discriminations à l'encontre des musulmans, qu'a saisie la famille en question. 

    Le propriétaire veut lui faire payer les frais de désinfection de la piscine car elle s'est baignée avec son burkini http://www.islamophobie.net/articles/2017/08/02/le-proprietaire-veut-lui-faire-payer-les-frais-de-desinfection-de-la-piscine-car-elle-se-baigne-en-burkini/ 

     

    Selon le CCIF, la mère de famille a pu se baigner le premier le jour de ses vacances en burkini, avec ses enfants, sans problème. Le second jour, en revanche, la famille aurait été contrainte par un gardien de sortir de l'eau. «Le propriétaire aurait reçu un appel du syndicat de copropriété lui disant qu’une femme voilée était entrée dans la piscine avec ses vêtements et qu’on était venu me voir pour sortir et que j’avais refusée. Je suis restée bouche bée, car personne ne m’avait interpellée ou dit quoique ce soit», confie la mère de famille.

    La famille aurait ensuite été contactée par le propriétaire, qui aurait demandé à ce que la mère de famille ne se rende plus dans la piscine. Il aurait également informé le couple qu'il devrait s’acquitter de frais de vidange et de nettoyage de la piscine, ainsi que de dédommagement, arguant que le bassin avait été mis hors service pendant deux jours à cause du comportement de la mère. Le propriétaire aurait, par conséquent, encaissé la caution de 490 euros de la famille en attendant d'être dédommagé. 

    De son côté, la mère de famille s'est défendue de s'être baignée habillée, rapportant au CCIF avoir porté un burkini, un habit de bain islamique recouvrant entièrement le corps et le cheveux, fabriqué dans une matière synthétique comparable à celle utilisée pour la confection des maillots de bain. 

    «J’ai été déçue, choquée, meurtrie, par le fait qu’on puisse être aussi hypocrite et méchant à cause d’un voile burkini, en sachant que ma tenue était une tenue de bain», s'est désolée la femme, citée par le CCIF. La couple affirme par ailleurs que le bassin n'a pas été fermé au public et que la piscine est restée opérationnelle. Il n'aurait en outre pas reçu de facture pour la «désinfection» de la piscine. 

    Cette affaire n'est bien sûr pas sans rappeler la polémique ayant fait les choux gras de la presse l'été dernier, au sujet des arrêtés municipaux interdisant le port du burkini sur les plages françaises – saga médiatique s'étant achevée par la décision du Conseil constitutionnel de casser ces arrêtés. La controverse a connu un semblant de renouveau, en ce début d'été, avec le vote par le conseil municipal de Lorette (Loire) d'un arrêté restreignant le port du voile et du burkini sur le site d'un bassin communal.

    Lire aussi : Algérie : contre les pressions en ligne, des militantes féministes appellent à se baigner en maillot

    RT

  • «C'est pas le moment où tu gagnes le plus» : les confidences salariales de Macron aux enfants

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    Emmanuel Macron lors de la visite de la base de loisirs le 3 août
     

    En visite à la base de loisirs des Boucles de Seine, dans les Yvelines, le président a tenu à expliquer aux enfants présents qui le pressaient de questions un détail important sur ses revenus. Une déclaration pouvant surprendre, mais véridique.

    Alors qu'il rendait visite en compagnie de Valérie Pécresse à des enfants ne pouvant pas partir en vacances dans un centre de loisirs des Yvelines (Ile-de-France) le 3 août, le président s'est laissé aller à quelques confidences sur son niveau de vie, devant la caméra de BFMTV.

     

    Alors qu'un enfant lui demandait si sa maison était grande, le président a amorcé un propos sur les revenus présidentiels : «Tu sais, quand tu es président de la République, c'est pas le moment où tu gagnes le plus d'argent...»

    Une déclaration n'ayant semble-t-il que peu captivé l'intérêt des enfants, qui se sont empressés de couper la parole au chef d'Etat pour revenir au sujet de la maison, puis dévier la conversation sur... l'absence de première dame au côté d'Emmanuel macron. «Elle prépare le repas», a déclaré avec aplomb l'un d'entre eux, ce qui a provoqué l’hilarité générale. 

    Le salaire présidentiel, que Nicolas Sarkozy avait fortement augmenté avant que son successeur François Hollande ne le diminue, s'élève aujourd'hui à 12 696 euros net par mois. Une somme qui peut paraître très confortable à beaucoup de Français, mais qui est tout de même nettement inférieure à celle que gagnait Emmanuel Macron en tant qu'associé gérant à la banque Rothschild. Son salaire y avoisinait en effet les 400 000 euros annuels, soit un salaire d'environ 33 000 euros par mois.

  • Paris : à 14 ans, il balance des bouteilles d’acide sur la terrasse d’un restaurant

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    >Île-de-France & Oise>Paris|Céline Carez|03 août 2017, 23h13 | MAJ : 03 août 2017, 23h31|32

    Trois bouteilles d'acide ont été lancées sur la terrasse de La Belle Armée. Une autre a été lancée sur le trottoir.

    Google Street View
     
     
    Céline Carez
     
    ParisacideTerrasserestaurant
     

    Inconnus des services de police, l'adolescent et son père ont été placés en garde à vue mercredi soir.

    Qui est cet adolescent de 14 ans qui, de sa chambre, place de L’Etoile (XVIe), a confectionné secrètement des bombes artisanales avec des bouteilles en plastique, de l’acide et du papier aluminium ? Qui est cet enfant qui les a ensuite balancé au-dessus d’une terrasse de restaurant ? Les policiers du commissariat du XVIe arrondissement se penchent sur la question...
     

    Mercredi soir, un enfant de 14 ans et son père, inconnus des services de police, ont été interpellés et placés en garde à vue.  
     

    Quatre bouteilles lancées


    A 21 heures, à la terrasse de La Belle Armée, avenue de la Grande Armée (XVIe), à l’angle de la place de l’Etoile, bruissante de clients, trois bouteilles en plastique, de 1.5 litres chacune, ont été jetées de la fenêtre d’un immeuble. Une quatrième sur la rue. L’impact au sol a provoqué une « forte détonation et des projections de liquide ». Heureusement, les «bombes » n’ont fait aucun blessé. Le laboratoire central de la préfecture de police s’est déplacé, a constaté les engins, notamment « des bouts d’aluminium déchirés » et a confirmé qu’il s’agissait d’acide.


    L’adolescent avait été repéré jetant les bouteilles, de la fenêtre de son appartement au 3e étage. Les témoins ont fourni son signalement. Les policiers ont mis en place un dispositif de surveillance. Un peu plus tard, ils ont vu un adolescent, qui correspondait au descriptif, sortir de chez lui, rue de Presbourg, juste à l’angle, en compagnie de son père. Son immeuble avait une double entrée. Aux enquêteurs, il a d’abord fourni des explications «vaseuses » avant d’avouer que c’était lui qui avait balancé les engins explosifs. Il avait « appris à les confectionner sur Internet ».

    Le Parisien

  • Des figurants payés pour «faire le show» lors de la convention de LREM ? Une militante l'affirme

    https://francais.rt.com/france/41653-figurants-auraient-ete-payes-pour-faire-show-convention-lrem-juillet

    Lire et écouter! C'est un scandale!

     

     

  • L’administration Trump va enquêter et poursuivre les universités coupables de discrimination anti-blanche

     
    POSTED BY LA RÉDACTION ON 2ND AOÛT 2017 
    7 VIEWS

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    BREIZATAO – POLITIKEREZH (02/08/2017) L’administration Trump prévoit d’utiliser les ressources de la division des droits civiques du ministère de la Justice pour enquêter et poursuivre des universités qui auraient pu discriminer des candidats blancs dans le cadre de leurs politiques de « discrimination positive ».

    Le ministère de la Justice recherche des avocats afin de travailler sur un nouveau projet visant à enquêter et potentiellement poursuivre certains cas impliquant « une discrimination intentionnelle basée sur l’appartenance raciale lors des admissions dans les lycées et universités », selon un document paru dans la presse américaine.

    Opposants et soutiens du projet s’accordent sur le fait que ce projet vise les programmes d’admission qui donnent aux noirs et hispaniques des passe-droits vis-à-vis des autres groupes raciaux réalisant pourtant de meilleures performances lors des tests d’entrée. Une discrimination visant la population blanche mais aussi, plus marginalement, les Asiatiques.

    (Source : CBS)

  • Syrie : Donald Trump a ordonné à la CIA de cesser de soutenir les « rebelles modérés » après avoir vu une vidéo où ils décapitent un enfant

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    POSTED BY LA RÉDACTION ON 1ST AOÛT 2017 
    19 VIEWS

     

     

    BREIZATAO – ETREBROADEL (01/08/2017) On en sait un peu plus sur les raisons qui ont convaincu le Président Donald Trump de mettre un terme au programme de la CIA en Syrie visant au renversement de Bachar al-Assad.

    The Weekly Standard (source) :

     

    Plus tôt cette année, le Président Donald Trump a visionné une vidéo troublante de rebelles syriens décapitant un enfant dans la ville d’Alep. Cela a causé un malaise dans la presse puisque ces combattants appartiennent au mouvement « Nour al-Din al-Zenki », un groupe qui a été soutenu par la CIA dans le cadre dans son programme de soutien aux rebelles syriens.

    Et :

     

    La vidéo est glaçante. Cinq hommes barbus sourient alors qu’ils entourent un garçon à l’arrière d’un pick-up. L’un d’entre eux tient la tête du garçon par les cheveux tandis qu’un autre lui gifle le visage en se moquant de lui. Puis, l’un des hommes utilise un couteau pour couper la tête du garçon et la brandit comme un trophée. Cette scène rappelle les vidéos de l’Etat Islamique, sauf qu’il ne s’agissait pas de l’oeuvre des hommes d’Abou Bakr al-Bagdadi. Les meurtriers sont censés être les « bons » : nos alliés.

    Puis :

     

    Trump voulait savoir pourquoi les États-Unis avaient soutenu Zenki si ses hommes sont des extrémistes. Le problème a été discuté en long et en large avec d’importants cadres du renseignement et aucune réponse satisfaisante n’a été donnée, selon des personnes familières des conversations. Après avoir appris d’autres détails encore plus inquiétants de la guerre secrète des USA en Syrie – dont le soutien apporté par les USA à des rebelles ayant combattu avec des extrémistes, dont la branche armée d’Al Qaeda dans ce pays – le président a décidé de mettre un terme au programme du même mouvement.

    Le président américain a pu, grâce à des intermédiaires, avoir accès à des images que la CIA aurait aimé ne pas voir diffusées auprès de son nouveau commandant en chef. Comme nous l’avons dit par le passé, le gouvernement français – Jean-Yves Le Drian notamment (voir ici et ici) – a de la même façon soutenu les djihadistes en Syrie afin de partitionner le pays et y faire transiter le gaz du Qatar.

    Cette politique globale, reposant sur l’alliance des néo-conservateurs occidentaux et des islamistes, est combattue frontalement par Donald Trump. Une politique qui lui vaut une violente opposition de la part des intérêts occultes impliqués.

  • FOLHUMOUR

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  • Éditorial : «Les dieux ont soif»

    Par Etienne de Montety

    Les envoyés du roi de Siam, en 1686, ne furent pas reçus à la cour de Louis XIV avec plus de faste. Suspense savamment entretenu, mise en scène des enjeux, bref, trompettes et tambours, la dramaturgie qui accompagne depuis plusieurs jours l'arrivée à Paris du footballeur Neymar Junior est celle qu'on réserve d'ordinaire à la visite d'un grand chef d'État. Vladimir Poutine a eu droit aux honneurs de Versailles, Donald Trump à un défilé militaire sur les Champs-Élysées. Au nom du sport, de ses pompes et de ses œuvres, le transfuge de Barcelone va être reçu sous les ovations d'un stade en liesse. Notre époque a fait des footballeurs des demi-dieux - instituant un culte en leur honneur et leur réservant les offrandes dues à leur rang.

    Bien sûr le jeu à la brésilienne de Neymar, le joga bonito, est pour les amateurs une promesse de plaisir et de bonnes soirées en perspective. Pour les dirigeants du PSG, l'arrivée du prodige constitue un argument pour attirer au stade les passionnés, mais aussi pour vendre leur gamme de produits dérivés. Le petit prince est aussi une marque.

    Mais les sommes engagées ont quelque chose de macroéconomique. C'est d'ailleurs un pays souverain, le Qatar, qui met la main à la poche pour permettre de contourner les règles en vigueur dans le football européen (au nom du «fair-play», il est interdit à un club de dépenser plus qu'il ne gagne). 222 millions pour s'acquitter de la clause compensatoire, 300 millions d'impôts récoltés par l'État, à l'évocation de ces chiffres autour de Neymar, on croirait entendre un ministre parler réforme économique. 30 millions pour son seul salaire net annuel: la planète foot a quitté l'orbite de la Terre et ses contingences: toute peine mérite rétribution, juste rétribution: ni misérable ni excessive.

    Les dieux ont soif. Mais à ce point? La société du spectacle nécessite-t-elle vraiment autant d'argent pour le seul divertissement des hommes? Notre époque, qui aime à se nourrir de gigantisme, notion qui lui tient lieu de valeur - combien? -, devrait mieux s'interroger sur le sens profond de cet événement - pourquoi? et après? - afin de revenir, si elle le peut encore, à la mesure.

  • Trump et les sanctions anti-russes

    https://www.egaliteetreconciliation.fr/Trump-reproche-au-Congres-l-etat-des-relations-russo-americaines-47003.html

  • Guillaume FAYE sur l'invasion islamique

    vidéo mise en ligne le 26 novembre 2015  - plus que jamais d'actualité!

    (merci à Dirk)

  • Le dernier missile nord-coréen a frôlé un avion d'Air France

    http://www.leparisien.fr/international/le-dernier-missile-nord-coreen-a-frole-un-avion-air-france-03-08-2017-7172919.php

  • Je suis de droite - Editorial par Denis Tillinac

    Editorialiste
    ÉDITORIAL
    Photo
    DENIS TILLINAC
     
     

    Je suis de droite

    Par Denis Tillinac / Samedi 29 juillet 2017 à 08:022
     
    Chapô

     

    Edito. Parce que c’est là et pas à gauche que j’ai retrouvé le sens de la transcendance, de l’héritage, de l’honneur. Tout ce que mes parents avaient tâché de m’inculquer.

     

    Body

    Lorsque j’avais 20 ans, j’apprenais l’amour, je jouais au rugby, je lisais des livres et la nuit, je refaisais le monde dans des bistrots enfumés à souhait avec des copains anars, cocos, trotskistes, maoïstes, situationnistes. Beaucoup d’“ismes” à l’époque, presque tous à gauche de la gauche : le romantisme révolutionnaire marxiste, additionné de freudisme surréalisant, faisait la loi dans les facs. La dénonciation rituelle des “fachos” tournait à vide ; le monde universitaire était gaucho aux environs de Mai 68, comme il était aristotélicien et thomiste au Moyen Âge. Nous lisions tous Foucault, Baudrillard, Morin, Lacan, Althusser, Deleuze, Derrida, Guattari, Barthes, Debord, Marcuse. Ces maîtres à penser ne rendaient aucun écho à mes états d’âme. Je n’étais pas gaucho. Pourtant, je détestais autant que les autres la société de consommation, les arrogances du fric et les séquelles de “l’ordre bourgeois”, formule en vigueur dans les amphis. Mon catholicisme, mon patriotisme, mon pastoralisme, mon rimbaldisme rasaient les murs. Je n’étais pas gaucho, mais j’enviais Régis Debray qui avait eu le courage de mettre un fusil au bout de ses idées pour aller crapahuter dans un maquis chez les “Picaros”.

    Il en est revenu. Ils en sont tous revenus et somme toute, Aron avait eu raison contre Sartre. Reste que l’hystérie consumériste, surarmée par les médias lourds, fabrique en série des prédateurs férocement matérialistes. Les gauchos avaient raison de la dénoncer. Tort de s’y employer avec un outillage où manquaient les ressorts exigibles pour une quête idéale : le sens de la transcendance, de la pureté, de l’héritage, de l’honneur. Tout ce que mes parents et les prêtres avaient tâché de m’inculquer.

    Voilà pourquoi, à 20 ans, je me suis retrouvé “à droite” par allergie à la philosophie des “déconstructeurs”. À leur esthétique aussi, je n’aimais ni leurs postures ni leurs slogans. Déjà, je pressentais que le gaucho tournerait fatalement au bobo égocentré, comme un mauvais vin tourne au vinaigre. Un fond de lucidité m’avertissait qu’à tout prendre il valait mieux être gouverné par les énarques glaciaux de Pompidou ou de Giscard que par des émules de Robespierre, de Lénine et de leur postérité sinistre. La lecture de Chateaubriand, de Tocqueville et de Taine m’immunisait contre les venins du millénarisme marxiste. C’est-à-dire du socialisme, si l’on redonne à ce mot son vrai sens : une société où la personne est intégralement prise en charge par la communauté et formatée à cette fin depuis le berceau jusqu’à l’Ehpad.

    Et je comptais, je compte toujours, Mussolini et Hitler parmi les copromoteurs de cet enfer rationnel. D’ailleurs les ultras de l’extrême droite ressemblaient comme des jumeaux aux “stals”, à ceci près qu’ils maquillaient en nostalgies passéistes leurs fantasmes éradicateurs.

    Ma “droite” n’a pas d’accroche avec quelque idéologie que ce soit. Elle est conservatrice par instinct de survie. Elle invoque la nécessité de prendre en compte la fécondité de la mémoire, la fluidité du réel, les ambiguïtés de la conscience, ainsi que nos rêves d’harmonie, nos soifs d’émerveillement, nos aspirations à l’éternité. Je suis “de droite” par amour de la liberté, convaincu qu’on ne doit jamais investir nos quêtes d’absolu dans la sphère politique. Elles relèvent de la mystique, ou de la poétique. La politique, c’est plus modeste, plus contingent, ça consiste juste à gouverner un peuple en évitant que ses équilibres mentaux soient trop chambardés, sa fierté trop meurtrie et en protégeant les humbles des rapacités en tous genres. Trop de plumes délicates (Aragon, Brasillach, Éluard, Drieu, etc.) se sont dévoyées jusqu’à la pire servilité pour avoir voulu assujettir la réalité à leur délire épurateur.

    Je suis “de droite” avec beaucoup de guillemets, par horreur de tous les idéologues qui toujours enténèbrent les âmes en érigeant des barbelés.

    Valeurs actuelles

  • Un métro à Abidjan plutôt que des chars en France ! C’est Macron

     

    Journaliste

    Ancien directeur des rédactions de l’Agence Gamma

     
     
     
     

    Vendredi, lorsque le général Pierre de Villiers, la plus haute autorité militaire française, sera dans le bureau de celui qui s’affirme comme le chef de tout, il aura beau jeu de s’offusquer d’une nouvelle révélée hier par l’agence financière Ecofin. 

Comment, en effet, ne pas se rebeller, comment ne pas s’offusquer, comment admettre de pouvoir offrir à un pays, même si celui-ci est le meilleur et le plus fidèles de nos amis, la somme fabuleuse de deux milliards d’euros alors que le chef-président vient de réduire de 850 millions d’euros le budget des armées. Une taille budgétaire qui rendra impossible le remplacement, voire même la mise à niveau des matériels militaires qui, sur les terrains africains, se dégradent immanquablement.

     

    Mais la France sait être généreuse pour les autres. Sans doute pour se faire pardonner de son colonialisme d’antan dont on tait l’évidence même qu’il a sorti de la misère et de bien d’autres fléaux les pays où il a sévi et où il a bâti toutes les infrastructures actuelles. Mais cela est une autre histoire. 

Alors la France de Macron, succédant à la générosité d’un Hollande, a décidé d’accorder un appui financier de 2,125 milliards d’euros à la belle Côte d’Ivoire. C’est un Premier ministre ivoirien aux anges qui l’a annoncé à l’issue d’une mission française qui s’est achevée le 13 juillet. M. Amadou Gon Coulibaly a précisé que c’est le chantier du métro d’Abidjan qui sera privilégié, puisque 1,4 milliard d’euros lui seront affectés. On ne s’étonnera pas que les sociétés qui bénéficieront de cette manne, à hauteur de 58 %, sont Bouygues et Keolis, filiale de la SNCF. Le reste étant attribué à deux sociétés coréennes.



     

    Un métro contre des chars, des avions, des soldes, voilà ce dont est capable le chef qui, en même temps, blâme son pays qui se trouve être le nôtre pour les responsabilités dans la rafle du Vel’ d’Hiv’, et pour ses actes de barbarie dans la guerre d’Algérie. 

Emmanuel Macron se moque, une fois de plus, de ses électeurs, de ceux qui lui ont confié les clefs en or de l’Élysée. Pierre de Villiers, vendredi, ira rejoindre son frère Philippe au Puy du Fou pour y méditer sur le fait du prince.

    BV

  • Un missile nord-coréen passe près d'un vol Air France Tokyo-Paris

     


    Le vol reliait Tokyo à Paris. / Photo archives DDM

    Un vol Air France "menacé" par un missile nord-coréen ? C'est en tout cas ce que laisse entendre CNN. Comme le rappelle la chaîne américaine, la Corée du Nord a testé un missile intercontinental balistique vendredi dernier, capable visiblement d'atteindre les côtes américaines.

    Une escalade supplémentaire dans les relations entre la dictature nord-coréenne et les Etats-Unis, déjà exécrables depuis l'élection de Donald Trump. Sauf que ces essais de missiles - il y en a eu plusieurs ces dernières semaines - représentent une menace encore plus immédiate, à savoir une collision avec un avion en plein vol.

    Pour en revenir à ce vendredi 28 juillet, CNN affirme donc que le missile tiré est passé à 100-110 kilomètres du vol Air France 293 Tokyo-Paris. En termes aéronautiques, la menace est réelle. Pire, deux lignes aériennes passent à 16 km de l'endroit où le missile s'est écrasé.

    Sans verser dans le catastrophisme, on ne peut éviter de penser au vol de la Malaysian Airlines MH17, abattu par un missile au-dessus de l'Ukraine, il y a tout juste trois ans, avec près de 300 passagers à bord. La compagnie française s’est montrée rassurante : « Les zones de test de missile de la Corée du Nord n’interfèrent en rien » avec ses plans de vols. « Air France analyse constamment les dangers potentiels dans ses zones de vols ».

  • Texto polémique sur Simone Veil : plusieurs politiques demandent la démission de Sibeth Ndiaye

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    © PHILIPPE LOPEZ
    Sibeth Ndiaye
     

    Le SMS polémique qu'aurait envoyé Sibeth Ndiaye à un journaliste afin de confirmer la mort de Simone Veil n'est pas passé auprès de certains élus de l'opposition, qui ont demandé à cette proche d'Emmanuel Macron de démissionner.

    Des Républicains (LR) au Front national (FN) en passant par Debout la France (DLF), le SMS concernant le décès de Simone Veil attribué à la chargée de communication avec les journalistes de l'Elysée Sibeth Ndiaye, a causé l'indignation de plusieurs personnalités politiques.

    Nadine Morano, ancienne ministre et députée européenne LR, a interpellé le président de la République sur le sort de cette proche d'Emmanuel Macron. «Si cette information est vraie, la maintiendrez-vous en poste à l'Elysée ?», l'a-t-elle interrogé sur Twitter.

    Quelle honte @EmmanuelMacron Si cette information est vraie, la maintiendrez-vous en poste à l'Elysée ? .http://bit.ly/2uXiTc6 

    Photo published for “Yes, la meuf est dead” : le SMS polémique de Sibeth Ndiaye

    “Yes, la meuf est dead” : le SMS polémique de Sibeth Ndiaye

    “Yes, la meuf est dead.” C’est le SMS envoyé par Sibeth Ndiaye, en charge des relations avec la presse à l’Elysée, à un journaliste qui lui demandait si Simone Veil était bien décédée. Le Canard...

    valeursactuelles.com
     


    «Si Sibeth Ndiaye a tenu ces propos sur Simone Veil, elle doit s'excuser auprès de la famille et des Français ou démissionner», a également commenté Daniel Fasquelle, député LR du Pas-de-Calais. 

    "Yes, la meuf est dead" : si S Ndiaye a tenu ces propos sur S Veil, elle doit s'excuser auprès de la famille et des français ou démissionner

     


    Le député de l'Essonne et président de DLF Nicolas Dupont-Aignan a ironisé sur les propos attribués à Sibeth Ndiaye et a demandé à ce que «"la meuf soit fired", rapidement». 

     

    «Indignité et vulgarité : Sibeth Ndiaye doit bien sûr démissionner», a de même prôné le vice-président du FN Florian Philippot. 

     

    RT

     
  • Pour une droite qui ne s’excuse plus d’être de droite

     

     
     

    « Nous avons commis la plus belle escroquerie du siècle : nous avons fait croire aux Français que nous étions de droite », a un jour concédé feu Charles Pasqua, comme un écho cinglant à la formule énoncée quelques décennies plus tôt par l’académicien Maurice Druon selon laquelle la droite ne serait qu’une autre gauche.

    La droite a perdu la bataille des idées

    Dix années après sa dernière victoire à une élection présidentielle et alors qu’elle s’apprête à figurer dans l’opposition pour au moins une décennie, la droite, lestée d’une partie de ses « constructifs » macronisés, a pourtant une occasion unique de résoudre la question de son identité idéologique et de ses frontières sur l’échiquier politique.

    A lire aussi: Et voilà pourquoi votre droite est muette

    Le constat, aujourd’hui implacable, est simple : depuis sa conversion au « néo-gaullisme », objet politique hybride, étanche à l’europhilie et au libéralisme déniant toute responsabilité à un État accusé de tous les maux, la droite a perdu la bataille des idées. Non par manque de convictions, mais par paresse intellectuelle, préférant se fourvoyer dans l’économisme au risque de se couper des classes populaires. Une aubaine pour un Front national dédiabolisé à l’aube des années 2010 et qui est aujourd’hui devenu le premier parti des ouvriers (43%) et des chômeurs (36%).

    Sortir du chromosome chiraquien!

    On peut reprocher beaucoup de choses à Nicolas Sarkozy et notamment l’ouverture à gauche qu’il pratiqua entre 2007 et 2010 au mépris de sa base électorale. Il n’empêche. Le mal de la droite, que Péguy avait relevé dès le début du siècle dernier comme « la peur de ne pas paraître suffisamment à gauche », était ancré dans son ADN depuis que la chiraquie constituait sa double hélice chromosomique. Un chromosome séquencé autour du progressisme et de la soumission à l’Europe fédérale dont la droite tente aujourd’hui de réduire la métastase, consciente que la patiente, la France silencieuse, a désormais besoin d’un traitement plus rationnel en cohérence avec les carences dont elle souffre, au premier chef la détresse civilisationnelle.

    Wauquiez et la droite conservatrice

    Comme le relève très justement Élisabeth Lévy dans le dernier numéro de Causeur, un des premiers remèdes consisterait d’abord à « élaborer une réponse politique à ce besoin d’enracinement dont Simone Weil disait qu’il est l’un des plus profonds de l’homme ». Cette réponse politique justement, elle semble aujourd’hui s’incarner autour d’une droite conservatrice, prétendument minoritaire au sein des Républicains, mais qui depuis la Manif pour tous et le succès de François Fillon à la primaire, est en mesure de redessiner les contours d’un mouvement capable de couvrir un large spectre électoral.

    Héraut de ce courant, Laurent Wauquiez incarne aujourd’hui une synthèse auprès d’un électorat qui refuse un européisme béat de convenance et la promotion d’un progressisme qui efface toute dimension collective de la société au profit d’un individualisme forcené.

    …héritière du gaullisme

    Taxée d’identitaire pour mieux la caricaturer, cette droite se veut pourtant l’héritière du bonaparto-gaullisme, volontairement conservatrice sur les valeurs sociétales et profondément attachée au cadre de l’État-nation comme colonne vertébrale d’une société cherchant une forte cohésion nationale, dans une période où la perte de repères annihile tout sentiment d’appartenance.

    Surtout, elle semble aujourd’hui plus que jamais en phase avec la majorité des Français si l’on considère les scores cumulés de François Fillon, Nicolas Dupont-Aignan et Marine Le Pen avant le début des affaires (près de 60%).

    La piètre prestation de cette dernière lors du débat de l’entre-deux-tours – son « point de détail à elle » diront certains, – le départ de Marion Maréchal-Le Pen du giron familial, ainsi que les déboires consécutifs au débat sur la sortie de l’euro, ont fini de faire du FN, du moins pour un moment, l’unique réceptacle responsable des mécontents de l’UE et des tenants de « l’identité malheureuse ».

    Un espace inédit

    De fait, jamais depuis l’irruption du macronisme sur la scène politique, un espace aussi clairement façonné n’était apparu à cette droite qui ne se cache plus dès lors qu’il s’agit de réaffirmer ses valeurs conservatrices et de proposer une vision pragmatique de l’Union européenne.

    Car si les Français restent sceptiques à l’égard de Bruxelles, ils demeurent pour autant attachés à l’Europe. Mieux, selon un sondage Ipsos paru en octobre 2016, ils sont 55% à penser que « la France a un devoir particulier vis-à-vis de l’Europe ».

    Dès lors, ce devoir particulier ne serait-il pas justement d’affirmer la nécessité d’une Europe resserrée autour de quelques pays afin d’appliquer une réelle harmonisation fiscale et sociale ? De supprimer la Commission européenne afin de ne plus laisser l’initiative législative à une structure administrative non élue par le peuple ? De réformer le droit de la concurrence, qui ne protège plus nos entreprises, et l’espace Schengen, qui ne protège plus l’intégrité de notre territoire ?

    Assumer nos racines chrétiennes

    Ces mesures nécessitent un courage politique et une capacité de rassembler au-delà du simple cadre partisan. Très certainement futur président des Républicains, Laurent Wauquiez, qui dirige la région Auvergne-Rhône-Alpes avec une majorité hétéroclite allant du Modem au Parti Chrétien Démocrate, a compris que la droite ne l’emportait que lorsqu’elle renouait avec ses aspirations populaires pour redevenir une droite de raison.

    Une droite qui n’a pas peur d’affirmer que le peuple français doit « assumer ses racines chrétiennes sans rejeter les autres religions ». Une droite qui réfute l’idée que la France « passe son temps à s’excuser de son histoire », consciente que l’ambition collective de la nation française réside dans sa mémoire. Une droite qui conçoit l’Europe comme un espace de civilisation et non comme un vaste marché sans frontières. Bref, une droite qui, selon les termes de l’ex-maire de Puy-en-Velay cesse de « s’excuser d’être de droite ».

    Ce serait déjà une première étape pour la sortir du mutisme dans laquelle elle s’est engouffrée depuis de trop nombreuses années.

    C

  • Roubaix (59) : ils massacrent les animaux du jardin pédagogique

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    19h57

    Une dizaine d’animaux ont été massacrés et décapités dans la basse-cour du jardin éco-pédagogique Chlorophylle, un espace dédié aux enfants et à la découverte de la nature à Roubaix (Nord). Dans un premier temps, seules les têtes des animaux ont été retrouvées. Les policiers ont ensuite retrouvé les corps des animaux dans le coffre d’une voiture.

     

    Un homme a été placé en garde à vue, et une plainte doit être déposée dans les prochains jours.

    C’est un véritable massacre qu’ont découvert ce lundi les membres du jardin pédagogique de Chlorophylle, à Roubaix (Nord). Trois oies, un dindon, deux coqs et quatre poules qui vivaient dans ce jardin ont été décapités. Seules les têtes ont été retrouvées, rapporte La Voix du Nord.

    « C’est la troisième fois en six mois que nous sommes victimes de vols d’animaux. Les fois précédentes, nous n’avions aucune trace des animaux volés. Là, c’est un massacre, les bêtes ont été décapitées », rapportent les membres de l’association dans les colonnes du quotidien nordiste. Le vol a été une nouvelle fois commis durant le week-end, « pendant que les bénévoles ne sont pas là ».

    Mais le massacre ne restera peut-être pas impuni : vers 4 h 15 samedi, une patrouille de police qui circulait non loin du jardin pédagogique a interpellé une voiture avec à son bord trois occupants, rapporte La Voix du Nord.

    Ouest-France