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Blog - Page 1096

  • Pour mémoire

    Le 23 novembre 1943, l'aviation anglaise déverse 2.300 tonnes de bombes incendiaires sur la population civile de Berlin. Un crime de guerre, pour le moins, qui ne sera jamais jugé puisque ce ne sont jamais les vaincus qui jugent les vainqueurs... Les seize raids de terreur sur Berlin dans les jours qui précédèrent et suivirent cette date firent des dizaines de milliers de morts civils et des centaines de milliers de sans-abris.
    Rappelons que les Américains ne furent pas en reste dans le cynisme, puisque c'est le 8 août 1945 que fut créé le Tribunal de Nuremberg pour juger les crimes des nazis: le 8 août, soit 2 jours après Hiroshima, 300.000 morts dont 75.000 sur le coup, et la veille de Nagasaki, 240.000 morts dont 70.000 sur le coup.
     Un parallèle historique, en effet, intéressant...

  • Tarn - Graulhet. Un cercle intriguant sur les terres de la Métairie-Haute

      

    Le rond est parfaitement visible de la route entre Graulhet et Cabanès. /Photo DDMG.D. - Tous droits réservés. Copie interdite.
    Le rond est parfaitement visible de la route entre Graulhet et Cabanès. /Photo DDMG.D. ()

    Le rond est parfaitement visible de la route entre Graulhet et Cabanès. /Photo DDMG.D.

    «Depuis 40 ans que je suis ici et 27 que je travaille cette terre, c'est bien la première fois que je vois ça» Et ça, pour Serge Fontobre, c'est un rond parfait, comme tracé au compas, d'une dizaine de mètres de diamètre qu'il a vu dessiné en clair sur la terre sombre, dans son champ de la Métairie Haute, juste après avoir labouré ce jeudi. Un champ où cet été, l'agriculteur a récolté du blé et qui n'a pas reçu d'amendement ni de chaulage depuis longtemps. «Les anciens sont venus, les voisins, personne ne peut donner d'explication à ce phénomène. En plus, en approchant on sent une odeur nauséabonde.» L'agriculteur va faire un prélèvement en début de semaine pour le faire analyser. «Je ne veux pas rester sans savoir ! Et si quelqu'un a une explication, qu'il m'appelle». G.D

    Tél : 05 63 34 61 27 / 09 67 15 61 27

    La Dépêche du Midi

  • EN DIRECT - UMP: Copé écarte un référendum sur le vote, Sarkozy "atterré"

    Lire: http://www.leparisien.fr/politique/ump-cope-les-conditions-ne-sont-pas-reunies-pour-un-referendum-28-11-2012-2362487.php

    + 3 VIDEOS

     

    NdB: Le lamentable feuilleton continue alors que la France s'enfonce dans le chômage et la pauvreté! 

  • Un député hongrois exige de recenser les Juifs dangereux 27/11/2012

     

    Un député hongrois exige de recenser les Juifs dangereux



        Márton Gyöngyösi, un dirigeant du parti nationaliste Jobbik, a appelé le gouvernement à recenser les Juifs au gouvernement et au parlement représentant un certain risque pour la sécurité nationale.

    Il a lié le nombre de Juifs au parlement et au gouvernement à la position pro-israélienne des autorités hongroises lors du récent conflit dans la bande de Gaza. Le lendemain, Márton Gyöngyösi a expliqué qu'il n'avait parlé que des personnes d'origine juive ayant la citoyenneté d'Israël et de Hongrie.   

    http://french.ruvr.ru/2012_11_27/96084950/ http://french.ruvr.ru/2012_11_27/96084950/    

     ALTERINFO.NET


     

  • Le directeur de la rédaction du "Monde" est décédé

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    Erik Izraelewicz, directeur de la rédaction du quotidien du soir, est décédé mardi des suites d'un malaise cardiaque. Le journaliste avait 58 ans.

    C'est une information LCI, également rapportée par de nombreux médias, dans la soirée. Erik Izraelewicz est décédé mardi des suites d'un malaise cardiaque au siège du quotidien Le Monde, dont il dirigeait la rédaction.

    Il avait été hospitalisé mardi en fin d'après-midi après avoir été victime d'un malaise au siège du journal le Monde, dans le XIIIe arrondissement de Paris, avait indiqué le président du directoire du groupe Le Monde, Louis Dreyfus. Mais les secours ne sont pas parvenus à le réanimer.

    Le journaliste de 58 ans était également vice-président du conseil de surveillance des hebdomadaires Télérama et Courrier international. Avant de prendre les rênes du Monde, Erik Izraelewicz avait fait toute sa carrière dans les rubriques économiques et dirigé les rédactions des deux quotidiens économiques français, Les Echos d'abord, La Tribune ensuite. Ce natif de Strasbourg au brillant parcours académique (HEC, Centre de Formation des Journalistes, docteur en économie) avait commencé sa carrière à l'Expansion avant de participer à la création, en 1985, de la Tribune.

    A partir de 1986, il a passé près de 15 ans au Monde, où il a notamment dirigé le service économique et occupé les postes de correspondant à New York et de rédacteur en chef. De 2000 à 2008, il a exercé des postes à responsabilité au sein du journal Les Echos, qu'il a quitté pour revenir à La Tribune en tant que directeur, après son opposition au rachat du journal par Bernard Arnaud (LVMH).

    TF1 News - 27.11.12

     

  • Lyon: la justice refuse de récuser un juge au nom juif

     

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    Le juge Lévy en 2000

    La démarche avait suscité la réprobation de nombreux magistrats. Un avocat qui réclamait la récusation du juge Albert Lévy du fait de son patronyme à consonance juive a vu sa demande rejetée, mardi 27 novembre, par le premier président de la cour d'appel de Lyon. L'avocat Alexis Dubruel avait saisi la justice car il soupçonnait le juge Lévy de partialité.

    Alexis Dubruel avait déposé sa requête le 31 octobre sur la base de l'article 668 du Code de procédure pénal, qui permet de récuser un juge s'il est suspecté de partialité. Il avait fait valoir, dans une affaire familiale tout à fait banale, que le père de la prévenue était également juif, et se prénommait Moïse, rapporte Libération.

    Le parquet ouvre une procédure contre l'avocat

    Alain Jakubowicz, avocat d'Albert Lévy, mais également président de la Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme, s'est félicité de la décision du tribunal. "Cette affaire dépasse le cas d'Albert Lévy et atteint les fondements même de l'institution, a-t-il dit. Ces attaques ignobles contre Albert Lévy sont la pire chose qu'on puisse dire à l'encontre d'un magistrat." Albert Lévy, 61 ans, a déjà fait l'objet dans le passé d'attaques antisémites, venant en particulier de l'extrême droite.

    Alain Jakubowicz a estimé que la démarche de son confrère était une dérive dangereuse. "Demain, on pourrait ainsi récuser un juge pour ses orientations sexuelles, pour ses appartenances politiques, parce qu'il est noir, blanc, chrétien, ou franc-maçon... C'est absolument effroyable", a-t-il dit. Le parquet général va ouvrir une procédure disciplinaire contre Alexis Dubruel, tandis que l'ordre des avocats de Lyon a annoncé la saisine du conseil de discipline.

    Le Syndicat de la magistrature a estimé dans un communiqué que la démarche était "juridiquement délirante", "humainement inacceptable" et qu'elle tendait à promouvoir une "conception fondamentalement viciée et dangereuse du devoir d'impartialité qui s'impose à tout magistrat".

    Francetv info avec Reuters

     

     

  • Repentance - La police norvégienne demande pardon aux Juifs pour les déportations

     

    La police norvégienne a demandé pardon lundi pour son rôle dans les arrestations et la déportation de juifs pendant la Seconde Guerre mondiale, des excuses jugées tardives mais néanmoins bien accueillies par la communauté juive.

    Ces excuses coïncident avec le 70e anniversaire de la déportation de 532 juifs norvégiens ou réfugiés en Norvège le 26 novembre 1942 à bord du cargo SS Donau.

    « Je tiens à demander pardon au nom de la police norvégienne et de ceux qui étaient chargés de la déportation des juifs norvégiens vers les camps de concentration », a déclaré le tout nouveau directeur de la police, Odd Reidar Humlegaard, au journal Dagsavisen.

    Selon le Centre norvégien sur l’Holocauste, les grandes rafles de juifs de 1942 ont toutes été exécutées par des personnels exclusivement norvégiens sur instruction du régime collaborationniste de Vidkun Quisling, exécuté en 1945.

    Lire la suite de l’article sur fr.ejpress.org

    E&R

  • Action des Identitaires berlinois : « Les victimes sont allemandes, les auteurs des faits, étrangers »

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    27/11/2012 — 14h00
    BERLIN (via le site de Lionel Baland) — Les Identitaires locaux ont rendu hommage à 5 victimes de la violence qui ne disposent pas de « lobby » pour les défendre. Ces dernières ont été victimes d’agression conduisant au coma, de viol ou ont été simplement écrasées. Les Identitaires ont cherché l’endroit où les faits se sont déroulés et les ont marqués à l’aide d’une craie.

     

    Une vidéo en allemand  intitulée : « Victimes allemandes, auteurs des faits étrangers » a été mise en ligne (ci-dessus)

    Novopress

  • Italie: plus de 5000 personnes dans les rues de Rome pour la marche de Casapound

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    26/11/12 – 20h00
    ROME (NOVOpress)
    – Ils étaient entre 5.000 (selon la police) et 10.000 (selon les organisateurs) à défiler samedi dans les rues de la capitale italienne à l’appel du mouvement politique et social Casapound Italia. C’est ainsi qu’un véritable fleuve de drapeaux tricolores et de bannières rouge et noir frappées de la tortue symbole de Casapound s’est répandu dans la ville éternelle pour dénoncer le gouvernement Monti et le pouvoir des marchés et de la finance internationale.

    Cette participation massive représente un indéniable succès pour le mouvement de la droite radicale, confronté depuis plusieurs semaines à une véritable harcèlement politico-médiatique visant à faire interdire sa manifestation nationale.

     

    Malgré les provocations des « antifascistes » et le changement de lieu de départ et de parcours imposé à la dernière minute par les autorités policières, Casapound Italie a pu faire entendre sa voix et réaliser une démonstration de force à l’entame de la campagne pour les élections régionales et municipales.

    C’est au milieu des fumigènes et des acclamations que Gianlucca Iannone a conclu cette grande journée de mobilisation contre l’usure et pour la défense de l’Etat social. « Contrairement aux gauchistes, nous n’avons pas besoin de brûler la voiture d’un père de famille, ni de briser la devanture d’un commerçant ou de détruire le scooter d’un étudiant pour faire la démonstration de notre opposition radicale au gouvernement des banques et de l’usure que dirige Mario Monti. Nous avons été les premières à dénoncer sa politique et nous sommes encore aujourd’hui dans la rue pour lui faire comprendre qu’il y a encore des Italiens qui ne résignent pas à la disparition de la souveraineté de leur pays. Mais nous sommes une force tranquille, nous ne sommes pas des provocateurs ni les idiots utiles du système qui jouent aux révolutionnaires, et c’est nous, par notre engagement quotidien, qui ferons plier la banque et les fossoyeurs de la patrie », a notamment déclaré le président de Casapound Italia.

     

    Crédit photo Une : DR

    [cc] Novopress.info, 2012. Les dépêches de Novopress sont libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d'origine. La licence creative commons ne s'applique pas aux articles repris depuis d'autres sites [http://fr.novopress.info/]

     

  • Ignoble! Avraham Yehoshua : Gaza est un ennemi, privons-le de nourriture et d'électricité!

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     27 novembre 2012

     

    L’écrivain israélien Avraham "Boolie"  Yehoshua, 75 ans, figure imposante de la gauche israélienne, est d’habitude un partisan affiché de la paix : ses prises de position abondent systématiquement dans le sens d’un apaisement des conflits. Dans le quotidien italien La Repubblica, auquel il accorde une interview, il adopte cependant une attitude tranchée par rapport à Gaza.

    Ainsi y déclare-t-il que « le temps est venu pour Israël d’admettre que Gaza est un ennemi. Et d’agir en conséquence : cesser de fournir de l’électricité et de faire passer de la nourriture. Déclarer officiellement que nous sommes en état de guerre et agir en conséquence« .

    Ton surprenant pour cette icône engagée du pacifisme, célèbre romancier israélien : pourtant résolument favorable aujourd’hui à une intervention armée contre Gaza, et à une privation d’électricité et de nourriture dont les civils seront évidemment les premières victimes…

    Contre-info.com

    Un nouvel Holodomor à Gaza?

  • Les "frères" de François Hollande

    Toute action politique tient ses principes d’une école de pensée et s’enracine dans une source idéologique. A quelle structure de pensée se rattache le président de la République, François Hollande ? La vidéo ci-dessus vous livre à ce sujet un éclairage déterminant. François Hollande, en auditeur attentif, prend des cours auprès d’une loge maçonnique : à l’école du grand maître, le président français est un élève assidu…

    Contre-info.com - 27/11/12

  • Angleterre: un mouton sauvé de la noyade par un kayakiste


    Un kayakiste sauve un mouton de la noyade par leParisienWeb

    A force de ténacité et de patience, la mission de sauvetage improvisée par un kayakiste a fini par réussir. Ce dernier, après moult tentatives est en effet parvenu il y a quelques jours à tirer d'une noyade certaine un mouton tombé dans la Trent, un fleuve situé au nord de l'Angleterre. Le kayakiste a montré le chemin à l'animal jusqu'à la berge, permettant à ce dernier complètement affolé de rejoindre ses congénères dans un champ, après plusieurs minutes dans l'eau.

    Ce kayakiste a une caméra fixée à son casque lors de ses entraînements.

     
  • Palestine: Paris votera "oui" pour un statut d'Etat observateur à l'ONU


    Palestine : Paris votera pour un statut d'Etat... par LeNouvelObservateur

     

  • PALESTINE

    "Ont-ils mérité de voir leurs enfants assassinés ? "

  • Syrie : Medvedev condamne la France

      

    Syrie : Medvedev condamne la France !
     
    IRIB- À la veille de sa visite en France, le premier ministre de Vladimir Poutine répond au Figaro et à l'Agence France-Presse.

    .....

    La France est le premier des grands pays à avoir reconnu comme légitime la nouvelle opposition syrienne et évoque la possibilité de livraisons d'armes. Qu'en pensez-vous?

    Medvedev : Cela est très contestable. La France est un grand pays souverain, mais je voudrais néanmoins rappeler des principes du droit international approuvés par l'ONU en 1970. Ces derniers stipulent qu'aucun gouvernement ne doit entreprendre d'actions visant à changer, par la force, un régime politique d'un autre pays. Le problème n'est pas de savoir s'il convient de soutenir le régime d'el-Assad ou l'opposition - pour sa part, la Russie adopte une position neutre. Nous condamnons le régime syrien pour le niveau de violence qu'il admet, et également l'opposition, car cette dernière verse aussi le sang, et finalement on a une guerre ci­vile. Du point de vue du droit international, il est inadmissible de soutenir une autre force politique lorsque celle-ci se retrouve être le principal adversaire du gouvernement légitime d'un pays. Il revient au seul peuple syrien et aux forces d'opposition de décider du destin d'el-Assad et de son régime, d'une manière légale, et pas par le biais de la livraison d'armes organisée par un autre pays. Nous n'aimerions pas que la Syrie se désintègre et qu'au Proche-Orient naisse un nouveau foyer de tension, exploité par des extrémistes religieux. La désintégration de la Syrie ne profitera ni à la Russie, ni à la France.

    Pourquoi la Russie ne cesse-t-elle pas ses livraisons d'armes au gouvernement syrien?

    Notre coopération militaire ne date pas d'hier et elle a toujours eu un caractère légal et ouvert. Nous n'avons jamais fourni à la Syrie des équipements contrevenant aux conventions internationales. Tous sont destinés à se défendre contre une agression extérieure. Nous devons par ailleurs remplir les obligations liées à nos contrats, car, en cas de cessation des livraisons, il y a un risque de sanctions internationales. Depuis que nous avons suspendu certaines livraisons d'armes à l'Iran, à la suite d'une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU, ce pays a fait valoir ses exigences et nous sommes entrés dans un conflit juridique avec eux…

    Les gouvernements occidentaux ont vivement critiqué l'arrestation en Russie des participants aux mouvements d'opposition. Le pouvoir n'a-t-il pas réagi trop brutalement?

    C'est une question d'appréciation. Je ne commenterai pas la manière dont réagissent les autorités européennes et ne montrerai pas du doigt tel ou tel. Je ne crois pas que la réaction d'un pouvoir est brutale lorsque l'ordre légal est violé. À l'étranger, n'importe quel manifestant levant la main sur un policier sera considéré comme un criminel et emprisonné. Les organisateurs des meetings doivent le comprendre. Je ne crois pas, contrairement à ce que vous pensez, que nous avons serré la vis. Les gouverneurs sont élus, plus de 25 partis ont pris part aux dernières élections régionales. Le pay­sage politique est différent, ce qui ne veut pas dire que la loi ne sera pas perfectionnée. Certes, notre société n'est pas la plus affûtée dans le maintien de l'ordre au cours des manifestations, mais le but de celles-ci n'est pas de provoquer des bagarres. Par ailleurs, notre loi sur les «agents de l'étranger» (qui impose aux ONG recevant des financements extérieurs de s'enregistrer comme telles, NDLR) est d'ordre technique et s'inspire des pratiques étrangères. Si l'on m'apporte des informations sur une ONG obligée de cesser son activité ou confrontée à des problèmes, cela constituera un argument essentiel. Mais ce n'est pas le cas.

    Bien que vous ayez appelé à la libération des Pussy Riot, celles-ci sont toujours en prison. Qu'est-ce qui empêche leur libération?

    Je n'ai pas appelé à leur libération. Étant juriste de formation, je suis toujours précis dans mes jugements. J'ai dit que je n'aimais pas du tout ce qu'ont fait ces filles, notamment d'un point de vue moral. Mais étant donné qu'elles ont passé un temps considérable en détention provisoire, elles ont déjà goûté à ce qu'est la prison et il me semble qu'une peine plus longue n'est pas nécessaire. Mais il s'agit de ma position personnelle, pas de celle du tribunal. Chez nous, comme chez vous, il existe une séparation des pouvoirs.

    Estimez-vous également que Mikhaïl Khodorkovski a passé trop de temps en prison?

    Cette question n'est pas très originale… N'importe quelle personne emprisonnée fait l'objet de pitié. Mais le tribunal a déterminé la punition en fonction de la loi et il faut respecter ce verdict. Une procédure d'appel a été engagée. Il existe également un droit de grâce mais que l'accusé n'a pas sollicité. La balle est donc dans son camp.

    Pouvez-vous décrire les émotions que vous avez ressenties en voyant les premières grandes manifestations il y a un an?

    J'ai compris que notre société était devenue différente, beaucoup plus active. Tout le monde doit respecter la loi, y compris ceux qui n'aiment pas la ligne du pouvoir, en même temps, ce dernier doit changer et être conforme au niveau de développement de la société civile. C'est pourquoi je pense avoir trouvé une bonne réponse en changeant plusieurs bases très importantes de notre société, notamment en simplifiant la procédure d'enregistrement des partis, ce qui nous rapprochera des pratiques européennes. Ainsi, une partie des gens qui n'étaient pas contents de notre construction politique se sont calmés.

    Vous avez plusieurs fois dénoncé Staline. Pourquoi son corps repose-t-il toujours sous les murs du Kremlin?

    Pour moi il ne fait aucun doute que, sous Staline, ont été tués et réprimés une masse considérable de gens, malgré les opinions contraires des partisans de l'idée communiste. La nostalgie des dictateurs défunts est une erreur très répandue dans l'humanité. Mais il ne faut pas oublier qu'une tombe est protégée par la loi. Si on décide de transférer celle de Staline, il faudra également penser aux autres tombes placées sous le Kremlin, à commencer par celle de Lénine. On ne peut pas dire: «Celui-là est mauvais, il faut l'enterrer ailleurs, et cet autre, il est pas mal, laissons-le là où il est!» Voilà une question éthique très compliquée. Par ailleurs, je ne souhaite pas qu'à cause de cela une partie de la société s'affronte à l'autre. Il y a vingt ans, le Parti communiste était au pouvoir, l'élite soviétique était issue des rangs du parti et une part importante de notre société continue de croire à la victoire de l'idée socialiste. N'importe quel pouvoir doit prendre cela en compte. Ce sont nos gens, nos citoyens…

    Est-il très confortable d'être le premier ministre de Vladimir Poutine?

    S'il y a une seule personne avec qui il est confortable de travailler, c'est bien Vladimir Poutine.

    Souhaitez-vous retourner au Kremlin?

    Si ma santé le permet et si nos gens me font confiance pour ce travail, il est évident que je n'exclus pas un tel retournement des événements. Il ne faut jamais dire jamais, d'autant plus que je me suis déjà baigné dans ce fleuve. Je peux m'y baigner une seconde fois…

  • Copé déclaré vainqueur à l'UPM par 952 voix d'avance

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    Veni, vidi, Copelovici...

    PARIS (Reuters) - La commission nationale des recours de l'UMP a confirmé lundi la victoire de Jean-François Copé sur son rival François Fillon par 952 voix d'écart et le vainqueur proclamé pour la seconde fois a appelé son concurrent à se rallier à ce verdict.

    Jean-François Copé, qui avait déjà été proclamé président lundi dernier par 98 voix d'écart, avait vu sa victoire contestée par l'ancien Premier ministre.

    "Le résultat est là", a dit le président proclamé lors d'une déclaration publique. "Chacun doit désormais respecter votre vote et les statuts de notre famille politique."

    La commission des recours a compté 86.911 voix pour Jean-François-Copé et 85.959 pour François Fillon, après avoir annulé les résultats contestés de Nouvelle-Calédonie et ceux des premier et troisième bureaux des Alpes-Maritimes, notamment.

    Les résultats de Mayotte et de Wallis-et-Futuna ont été réintégrés et certains résultats à Paris et Cannes rectifiés.

    François Fillon avait mis en cause l'impartialité de cette commission, présidée par un partisan de Jean-François Copé qui est parvenue à une décision unanime.

    Ce dernier a souligné que la commission des recours était la seule légitime et a invité François Fillon et ses partisans à accepter ces résultats en prenant leurs responsabilités.

    "Nous devons maintenant reconstruire. Le temps de la contestation interne est révolu", a ajouté Jean-François Copé, qui "n'imagine pas" que François Fillon mette maintenant à exécution sa menacer de contester les résultats en justice.

    Il a tendu la main à son rival : "Nous avons besoin de lui", a-t-il dit en proposant de l'associer, ainsi qu'à ses proches, à la direction du principal parti d'opposition.

    "Il n'y a plus un instant à perdre", a-t-il conclu en promettant une opposition frontale au gouvernement socialiste et en s'engageant à ne conclure "aucune alliance" avec le Front national.

    Chine Labbé, édité par Yves Clarisse Yves Clarisse

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  • Le Journal de Syrie 25 novembre 2012