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Blog - Page 1205

  • Carcassonne - Des fidèles caillassés pendant la messe à Saint-Joseph

     

    YANNICK BONNEFOY
    27/05/2012, 09 h 11 | Mis à jour le 27/05/2012, 09 h 40

     

    Les paroissiens, dont beaucoup sont des personnes âgées, ont été fortement choqués par le geste peu respectueux de ces jeunes d’origine maghrébine.
    Les paroissiens, dont beaucoup sont des personnes âgées, ont été fortement choqués par le geste "peu respectueux" de ces jeunes d’origine maghrébine. (JULIEN FITTE)

    Hier, à 18 h 20, alors que l’abbé Roger Barthès commençait à célébrer la messe, quatre jeunes, âgés de 14 à 18 ans, ont fait irruption dans l’église Saint-Joseph, avant de lancer des poignées de cailloux sur les 150 fidèles présents à l’office. Aussitôt, des hommes se sont lancés aux trousses des jeunes trublions, mais en vain. Ils sont parvenus à s’évanouir dans la nature, en se dirigeant vers la cité La Conte.

    Interrompue par cet imprévu regrettable, la messe a finalement pu se poursuivre jusqu’à son terme. Si personne n’a été blessé et que rien n’a été cassé au sein de cette église, sise le long de l’avenue Jean-Moulin, les paroissiens, dont beaucoup sont des personnes âgées, ont été fortement choqués par le geste de ces jeunes d’origine maghrébine. L’un des paroissiens s’est d’ailleurs rendu au commissariat, hier soir, pour y faire une main courante et apporter l’un des cailloux jetés...

    Cette affaire rappelle étrangement le caillassage dont avaient été victimes les fidèles de la paroisse de Saint-Jacques, dans le quartier du Viguier, le 2 novembre 2010. Ce jour-là, une statue de la vierge avait été légèrement endommagée. On se souvient également qu’une messe de réconciliation avait été célébrée par Monseigneur Planet, évêque de Carcassonne et Narbonne, quelques jours après, en présence de l’imam du Viguier, Mohamed Hanou...

    Midi Libre - 27/05/12

  • Marine Le Pen apporte son soutien à Eric Zemmour

    Posté par le 27 mai 2012

     

    Communiqué de Marine Le Pen, Présidente du Front National

    Si l’information se confirme, le débarquement d’Eric Zemmour de la station de radio RTL constituerait une grave atteinte au pluralisme des opinions dans les médias.

    Avec quelques autres, Eric Zemmour dénote dans un milieu médiatique français déjà très monolithique du point des expressions et des idées, et déjà très déconnecté des aspirations de nos compatriotes.

    Par ses prises de position, il représente une forme de quasi-dissidence vis-à-vis des élites autoproclamées du PAF et des éditorialistes alignés sur une bien-pensance convenue. Pour cette raison, il entre souvent en résonance avec les Français.

    Sa présence est donc indispensable à un débat public riche et varié.

  • Un bébé oublié dans une crèche fermée. Une simple distraction de la puéricultrice...

     

    Stéphane Sellami | Publié le 27.05.2012, 07h43

    COURBEVOIE (HAUTS-DE-SEINE), HIER. Jeudi soir, un père qui venait récupérer son fils de 1 an a eu la surprise de trouver la crèche portes closes.

    COURBEVOIE (HAUTS-DE-SEINE), HIER. Jeudi soir, un père qui venait récupérer son fils de 1 an a eu la surprise de trouver la crèche portes closes.
    | (LP/YANN FOREIX.)

     

    Un jeune couple vient de vivre une mésaventure peu commune. Leur enfant, âgé de 1 an, a été oublié dans les locaux d’une crèche de Courbevoie par le personnel de l’établissement. Le père a dû faire appel à la police pour pouvoir récupérer son bambin, retrouvé tranquillement endormi dans le dortoir…

    Tout commence le 24 mai, vers 19h10.
     
    Un père de famille se présente à l’entrée de la crèche des Galopins, située rue Donatello à Courbevoie. Mais l’homme constate d’emblée que les portes sont fermées. L’accueil des tout-petits ferme à 19 heures. Très inquiet, le père tente aussitôt de joindre par téléphone le bureau de la direction de cette structure privée, subventionnée par la ville, mais personne ne répond. Il contacte alors la police municipale pour comprendre ce qui se passe. Rapidement sur place, les agents municipaux décident de forcer une fenêtre de la crèche pour vérifier si l’enfant s’y trouve toujours. Après quelques minutes passées à fouiller les lieux, le père et les policiers découvrent le petit garçon en train de dormir tranquillement dans le dortoir dédié aux plus petits. « A part cet enfant, les lieux étaient complètement vide. Il n’y avait plus aucun adulte, confie une source proche de l’affaire. Ce bébé a tout simplement été oublié par les puéricultrices de cette crèche. »

    Alerté, le parquet des mineurs du tribunal de Nanterre a ouvert une . La puéricultrice chargée de la surveillance du bambin oublié a été placée en garde à vue dans les locaux de la brigade territoriale de protection de la famille (BTPF). « Elle a été entendue par les policiers avant d’expliquer qu’elle avait totalement oublié cet enfant avant de quitter les lieux, poursuit la même source. Cette femme n’est pas une nouvelle arrivante dans cette crèche. Des vérifications sont toujours en . » Selon nos informations, les parents du petit garçon, qui souhaitaient, dans un premier temps, déposer plainte sont finalement revenus sur leur décision. « Au regard des faits, cette affaire a été traitée en priorité par la et la police, relate un proche du dossier. Mais si l’hypothèse d’un simple oubli se confirme, aucune infraction pénale ne pourra être retenue contre cette puéricultrice quelque peu distraite. »


     

    Le Parisien - 27/05/12 

  • BONNE FÊTE DE PENTECÔTE A TOUS !

    Dimanche 27 mai, cinquante jours après Pâques, les chrétiens célèbrent la Pentecôte. Après Pâques et Noël, il s’agit de la troisième fête la plus solennelle du calendrier chrétien. Elle fait mémoire du don de l’ aux premiers disciples et à l’Eglise universelle.

    (Cliquez sur l'image pour la voir en totalité)

    Infocatho.be

  • La Pentecôte

    Actes des Apôtres

    Ac 2:1- Le jour de la Pentecôte étant arrivé, ils se trouvaient tous ensemble dans un même lieu,
    Ac 2:2- quand, tout à coup, vint du ciel un bruit tel que celui d'un violent coup de vent, qui remplit toute la maison où ils se tenaient.
    Ac 2:3- Ils virent apparaître des langues qu'on eût dites de feu ; elles se partageaient, et il s'en posa une sur chacun d'eux.
    Ac 2:4- Tous furent alors remplis de l'Esprit Saint et commencèrent à parler en d'autres langues, selon que l'Esprit leur donnait de s'exprimer.
    Ac 2:5- Or il y avait, demeurant à Jérusalem, des hommes dévots de toutes les nations qui sont sous le ciel.
    Ac 2:6- Au bruit qui se produisit, la multitude se rassembla et fut confondue : chacun les entendait parler en son propre idiome.
    Ac 2:7- Ils étaient stupéfaits, et, tout étonnés, ils disaient : " Ces hommes qui parlent, ne sont-ils pas tous Galiléens ?
  • Les diocèses de France en fête pour la Pentecôte

    Affiche du diocèse de Rennes pour son rassemblement de la pentecôte.
    Affiche du diocèse de Rennes pour son rassemblement de la pentecôte.

     

    Affiche du diocèse de Rennes pour son rassemblement de la Pentecôte

    (Cliquez sur l'affiche pour l'agrandir)

    la-Croix.com - 25/05/12

     

    NdB: Ahurissant ! Jésus footballeur!

     

     

  • Günther Grass fustige l'Europe qui cloue la Grèce au pilori

    26/05/2012

    Grèce : Günter Grass fustige l'Europe




        Le prix Nobel de littérature allemand, Günter Grass, fustige l'Europe qui cloue au pilori, selon lui, la Grèce, en pleine crise de l'euro, dans un poème publié vendredi sur le site du quotidien Süddeutsche Zeitung.
    Dans ce poème, intitulé "La honte de l'Europe", qui paraît samedi dans l'édition papier du journal allemand, Günter Grass met en garde l'UE : "tu vas dépérir privée d'esprit sans le pays qui t'a conçue, toi l'Europe".
    "Cloué nu au pilori, car criblé de dettes, un pays souffre", s'emporte l'écrivain allemand de 84 ans, dans ce texte de douze strophes composées de deux vers chacune.
     
    IRIB
     
    ALTERINFO.NET - 26/05/12

     

     

     
  • Chine - A trois ans, il traverse la ville avec sa minimoto pour retrouver sa mère

    Lundi dernier, un garçonnet âgé d'à peine trois ans a échappé à la surveillance de son grand-père dans la ville de Wenzhou pour retrouver sa mère. Il a donc avec son jouet minimoto emprunté les avenues de la ville avant d'être heureusement arrêté par un policier.

     

    Le Progrès - 26/05/12

  • Marseille - Roms: l'impossible cohabitation

     

    Publié le samedi 26 mai 2012 à 19H02

     

    La tension monte à Château-Gombert, où les habitants sont excédés par un campement installé en plein champ

    Jeudi soir, la candidate UMP aux législatives Nora Preciozi a visité le campement avec les riverains.

    Jeudi soir, la candidate UMP aux législatives Nora Préziosi a visité le campement avec les riverains.

    Photos Guillaume Ruoppolo

    Le feu couve dans la garrigue, à deux pas du village de Château-Gombert (13e). Et l'incendie de violence qui menace d'embraser tout un quartier, les pompiers seraient bien incapables de le maîtriser…... Jeudi soir, c'est la police, arrivée de justesse, qui a étouffé l'étincelle, lorsqu'une échauffourée a opposé le président de la Ligue des Droits de l'Homme à des habitants (lire ci-dessous). Des riverains excédés, à bout de nerfs, et surtout livrés à eux-mêmes, abandonnés à leur détresse, comme c'est le cas chaque fois qu'un camp de Roms vient s'installer dans le paysage…...

    Cette fois, c'est en pleine nature, derrière le technopôle, que des familles tziganes ont déposé leurs cabanes, leurs ferrailles et leurs monticules de déchets. Comme téléporté du moyen-âge, cet îlot de misère fait face depuis janvier dernier à trois résidences proprettes (Athena, Étoile, les jardins d'Olympe). Une centaine de logements flambant neufs, "où on se saigne aux quatre veines pour s'offrir un peu de tranquillité", expliquent ces riverains. Jeudi soir, ils sont descendus en nombre devant les grilles de leurs résidences sécurisées, pour débattre de la situation qui empoisonne leur quotidien depuis six mois. Poubelles continuellement déversées, départs de feu, mètres cubes "volés" au point d'eau qui alimente les communs. Inévitablement, c'est aussi aux Roms que l'on pense quand un garage est cambriolé, quand un vélo disparaît.

    "On n'ose plus promener le chien ou laisser les enfants jouer dehors"

    "Tous les matins, je pars travailler avec la boule au ventre en ayant peur de ce que je vais retrouver le soir", soupire un locataire. "On n'ose plus promener le chien ou laisser les enfants jouer dehors", dit une maman. Sa voisine raconte que son petit dernier a été refusé à l'école maternelle en janvier. "On m'a dit qu'il n'y avait plus de place. Pourtant, 4 enfants roms ont bien été inscrits au même moment". Un sentiment d'injustice qui, plus que tout, révolte les habitants. "Les Roms ont droit à tout, ils roulent sans être jamais contrôlés dans des voitures pas assurées. L'eau leur a été branchée, ils ont tiré un câble électrique en toute illégalité. Des sanitaires ont même été installés par les associations, les mêmes qui nous font la leçon, en nous accusant de racisme et d'intolérance !"

    Il y a quelques jours, de nouvelles familles expulsées d'Aix sont venues investir un terrain voisin. "Chaque jour, ils sont plus nombreux. Jusqu'à quand cela va durer ?", s'inquiètent les riverains. Officiellement, jusqu'au 22 juillet prochain, a répondu la justice. Saisi d'une demande d'expulsion par Marseille-Aménagement, propriétaire du terrain occupé, le juge des référés a accordé 4 mois de délai. "C'est scandaleux, car ces ressortissants ne peuvent pas séjourner plus de 3 mois sur le territoire français. De plus l'expulsion, nominative , ne porte que sur 5 ou 6 personnes", souligne Gérard Chenoz, vice-président UMP de la communauté urbaine, en visite jeudi dans le quartier. À ses côtés, Nora Preziosi, candidate UMP aux législatives, a promis de faire bouger les lignes. Avant elle, sa rivale socialiste Sylvie Andrieux avait elle aussi rencontré les riverains. Dans ce secteur où le Front National a fait un carton à la Présidentielle, les Roms sont devenus un thème majeur de campagne.


    Lettre aux préfets

    "Je tiens à attirer votre attention sur une situation qui me paraît présenter les germes d'un prochain et grave trouble à l'ordre public", a écrit Nora Préziosi au Préfet de région et au Préfet de police, suite à sa visite du campement. La candidate UMP aux législatives dans la 3e circonscription sollicite une audience des conseils syndicaux des copropriétés concernées, "afin d'envisager des solutions urgentes" . Par ailleurs, un nouveau référé d'expulsion va être introduit par Marseille-Aménagement.

    La visite de la candidate, qui est allée jeudi soir au devant des riverains mais a également rencontré des familles roms, avec lesquelles une discussion s'est engagée, n'est pas du goût du Front de Gauche, qui lui reproche d'avoir "mis le feu aux poudres". "Les milices UMP ne passeront pas dans les quartiers nord" clame le parti de Jean-Luc Mélenchon dans un communiqué, qui attribue les incidents de jeudi soir, à une "milice de quartier", rappelant "les pires moments de l'histoire". Et si la politique, c'était l'art de souffler sur les braises ?...

    La Provence

  • Chassé-croisé à Hénin-Beaumont

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    Hier, et Jean-Luc Mélenchon ont réussi la prouesse de faire campagne pour les législatives sur le même sans jamais se croiser. Sur les 219 km2 et les 25 communes que compte cette 11e circonscription du Pas-de-Calais, les patrons du et du Front de gauche avaient choisi la même artère d’Hénin-Beaumont, hier matin, presque au même moment.

     


    « J’ai oublié mon sèche-cheveux, je suis de très méchante humeur! » lâche Marine Le Pen, dès son arrivée à sa permanence. Les mèches inhabituellement ondulées, la patronne du FN fume une cigarette pour se détendre. On lui dit qu’elle pourrait croiser Mélenchon sur le marché. « Ah bon? feint-elle de s’étonner. Sa présence ne change rien à mon organisation. Et que croyez-vous qu’il va me faire? Me sauter à la gorge? Me mordre le mollet? »

    Bien décidée à montrer qu’elle est ici chez elle, Le Pen s’engage au milieu des étals de la cité minière pendant plus d’une heure. « Je peux vous faire la bise? » lui demande un habitant, sous le charme. « Bravo! On est fier de vous », l’encense Freddy, plus loin.  Les rares attaques la laissent de marbre. A son passage, Tarek donne pourtant de la voix. « Melon marocain! Goûtez mes ananas d’Algérie ! » insiste le commerçant.

    La candidate écologiste regrette « le marché people »

    Plus loin, un stand du Front de gauche attend la candidate de pied ferme. Pas de clash pour autant, mais elle en profite pour clamer que « Mélenchon ne veut pas dévoiler sa déclaration d’impôts sur le revenu et celle de son patrimoine ». Mais son ennemi persifle en toute mauvaise foi, lorsqu’il évoque la « chambre de bonne » que louerait la frontiste à Hénin, alors qu’il s’agit d’un appartement.

    A l’autre bout du marché, une petite troupe bardée de tracts à l’effigie de Jean-Luc Mélenchon s’impatiente. Le patron est en retard. Censé arriver à 10h15, après une visite d’usine, Mélenchon fait finalement son apparition à 10h48. L’eurodéputé a pris le temps de boire un café au local du PCF, à deux pas de là. Il entame sa tournée trois minutes pile poil après que sa rivale a quitté le marché. « Pas de volonté de l’éviter », jure pourtant son entourage.

    Dans son uniforme de candidat (costume sombre et cravate rouge), Mélenchon s’extasie devant la troupe des Mélenchanteurs, la bande musicale dépêchée sur place pour assurer la claque. Affable, il s’approche d’un stand pour saluer les commerçants, qui l’accueillent chaleureusement. « Heureusement que t’es là », s’enflamme un chaland. « Touche-moi pas », assène un autre, refusant de lui serrer la main. Mélenchon lui empoigne le bras. « J’espère vous l’avoir refilée, la maladie du rouge », cingle le candidat. Son visage se ferme. « Y’en a qui sont contents, d’autres non. Elle et moi, on clive », minimise-t-il, avant de reprendre ses piques. « Je suis plus d’ici qu’elle! Tous les coins d’ici, je les ai appris dans des livres quand j’avais 20 ans! Le mouvement ouvrier est né ici », assure-t-il. Plus loin, une candidate écologiste observe la scène, esseulée. « Les habitants sont dépossédés de leur campagne, regrette Marine Tondelier. C’est devenu le marché people! »

     


    Le Parisien

     

  • Législatives Paris - Notre équipe violemment agressée lors d'un collage

    Posté par le 26 mai 2012

     

    Communiqué de François Vial, candidat du Rassemblement Bleu Marine pour la 6e circonscription de Paris

    La France est un pays libre. La France est une République. La France est une démocratie. Pourtant, par la grâce d’une hystérie mauvaise distillée par quelques hommes politiques et éditorialistes irresponsables, le respect de la liberté d’opinion et d’expression ne concerne que l’entre soi des garants de la pensée unique.

    La nuit du 25 au 26 mai, nourrie de cette haine autorisée, une bande a agressé physiquement notre équipe de colleurs, qui apposait des affiches sur ses panneaux officiels du XXe arrondissement.

    Aux cris de « Bande de bâtards ! Vous collez Front National ici ! Fils de pute, on est chez nous ! », six individus sont arrivés au pas de course dans notre dos, visiblement décidés à casser du frontiste… Par chance, seuls Jean et moi-même avons eu à subir des coups – de poings, de pieds et de genoux.

    L’arrivée providentielle d’une voiture de police nous a permis de quitter les lieux, sans quoi nous aurions pu finir lynchés sur ce morceau de trottoir.

    Cette inadmissible agression a bien évidemment fait l’objet d’une plainte pour violences volontaires en réunion.

    Les signes de soutien ou paroles de réconfort des autres candidats de la circonscription – dont Cécile Duflot ? Nous les attendons toujours…

  • Montauban - Leur fils a été tué par Merah, l'armée refuse de verser son capital-décès

    Posté par le 26 mai 2012

     

    Montauban. La famille du caporal-chef tué par Mohamed Merah, a écrit au président. Père de la victime, Albert Chennouf-Meyer, s’est vu refuser avec sa femme le versement du capital-décès de son fils.

    L’armée a refusé le versement du capital-décès au motif qu’en dépit d’une évidente situation modeste, les parents d’Abel Chennouf avaient des revenus jugés supérieurs au plafond prévu par la législation, écrivent les avocats de la famille dans une lettre envoyée le 23 mai au président de la République.

    « Les parents du caporal sont brisés, révoltés et ne savent que faire pour que leur colère soit entendue, une colère dirigée contre Mohamed Merah mais aussi contre les autorités de l’époque dont ils estiment qu’elles auraient pu empêcher le meurtre », ajoutent les avocates. M. Chennouf a déposé plainte, début mai, contre Nicolas Sarkozy et le directeur central du renseignement intérieur Bernard Squarcini, qu’il accuse de n’avoir pas empêché la mort de son fils, tué par Mohamed Merah le 15 mars à Montauban avec un camarade parachutiste. Le père de la victime s’interroge notamment sur les relations qu’entretenaient ou non Mohamed Merah et la DCRI

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  • Eric Zemmour débarqué de la matinale de RTL !

     

    Est-ce la goutte d’eau, l’incident de trop ? Le Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (Mrap) et SOS Racisme qui ont dénoncé hier les propos « racistes » et « machistes » tenus mercredi dernier sur RTL par le chroniqueur Eric Zemmour à l’encontre de la ministre de la Justice Christiane Taubira, apprendront, ici, que le chroniqueur de cette station ne sera plus à l’antenne de RTL, le matin, en septembre.

    Mercredi, dans sa chronique sur RTL, Eric Zemmour s’en était pris à Christiane Taubira, fustigeant sa volonté de faire voter rapidement une nouvelle loi réprimant le harcèlement sexuel et disant son intention de supprimer les tribunaux correctionnels pour mineurs.

    « En quelques jours, Taubira a choisi ses victimes, ses bourreaux. Les femmes, les jeunes des banlieues, sont dans le bon camp à protéger, les hommes blancs dans le mauvais », avait dit Eric Zemmour. « Les femmes votent majoritairement à gauche depuis 1981, et dans les banlieues, Hollande a réalisé des scores de dictateur africain », disait également le polémiste.

    Il a aussi reproché à la garde des Sceaux de se montrer « douce et compatissante, compréhensive », comme « une maman pour ses enfants, ces pauvres enfants qui volent, trafiquent, torturent, menacent, rackettent, violentent, tuent aussi parfois ».

    Dans un communiqué, le Mrap se dit « scandalisé par la chronique haineuse, raciste et misogyne » d’Eric Zemmour et dénonce son « délire misogyne et raciste ».

    Le Mrap « en appelle donc au Conseil Supérieur de l’audiovisuel pour que sa mission s’exerce contre une radio qui donne un tel espace à la haine raciste et misogyne ».

    Dans une tribune publiée vendredi par Le Monde, SOS Racisme juge qu’Eric Zemmour adopte un « positionnement digne de ce machisme grossier dont il ne se départ plus ». Il « espère qu’un jour les complexes d’Eric Zemmour se résoudront sur un divan plutôt que par l’expression radiophonique d’une haine quotidienne obligeamment permise par la sollicitude de RTL à l’endroit de ce personnage ».

    En février 2011, Eric Zemmour avait été condamné pour provocation à la discrimination raciale pour avoir notamment dit à la télévision « que la plupart des trafiquants sont noirs et arabes ».

     

    Soucieuse de repositionner sa ligne éditoriale, la direction de RTL n’avait pas attendu ce nouvel incident pour trancher le cas Zemmour. Voilà plusieurs semaines que la décision de suspendre la chronique matinale du journaliste avait été prise, l’intéressé étant jugé clivant et partisan. Mais pour que cette décision n’apparaisse pas comme une sanction politique, depuis l’élection de François Hollande à l’Elysée, à l’égard de celui dont les opinions droitières sont connues, il avait été décidé de lui proposer d’intervenir à l’antenne le week-end: une voie de garage que les dirigeants de RTL auront le plus grand mal à expliquer après ce dernier accroc survenu vendredi. 

    IMMEDIAS - Blog de Renaud Revel

  • La mondialiste Christine Lagarde sans concession pour les Grecs

    Par Olivia Derreumaux Mis à jour le 26/05/2012 à 17:43 | publié le 26/05/2012 à 17:26  

    La directrice générale du FMI estime que les Grecs ont trop profité de la situation.

    La directrice générale du FMI estime que les Grecs ont une part de responsabilité dans leur situation. Elle leur demande de payer leurs impôts et déclare être bien plus compatissante à l'égard des enfants d'Afrique.

    Intransigeante. Dans une interview au quotidien britannique The Guardian, Christine Lagarde estime que les Grecs ont une part de responsabilité dans la situation qui est la leur aujourd'hui. Évoquant les problèmes d'évasion fiscale, fléau de la péninsule hellénique, le directrice générale du Fonds monétaire international (FMI) estime que les Grecs, pour solutionner leurs problèmes, devraient «commencer par s'entraider collectivement» en «payant tous leurs impôts».

    Plus d'accès aux services publics

    Depuis deux ans, le pays est régulièrement touché par de vastes mouvements de grève et de protestation contre les mesures d'austérité imposées par la «troïka» BCE/UE/FMI, afin de restaurer les finances publiques. Pour Christine Lagarde, les parents et citoyens qui se plaignent des conséquences des coupes budgétaires drastiques, notamment pour leurs enfants, vont trop loin. «Les parents sont responsables non? Donc les parents doivent payer leurs impôts», explique-t-elle, interrogée sur les difficultés quotidiennes rencontrées par les citoyens. Beaucoup d'entre eux se plaignent en effet de ne plus avoir accès aux services publics.

    «En ce qui concerne les Grecs, je pense aussi à tous ces gens qui essaient tout le temps d'échapper aux taxes», répond sans concession l'ancienne ministre française de l'Économie et des Finances. «Je pense plus à ces jeunes enfants dans un petit village du Niger qui vont deux heures par jour à l'école, partageant une chaise pour trois, et qui rêvent d'avoir une bonne éducation. Je pense à eux tout le temps. Car j'estime qu'ils ont encore plus besoin d'aide que les gens à Athènes», poursuit-elle.

    Leçon de civisme

    Par cette leçon de morale et de civisme, la dirigeante de l'institution internationale entend faire comprendre aux Grecs que le bon temps est passé et «que l'heure est venue de rembourser». Mais alors que les élections législatives du 6 mai ont abouti à une impasse politique, pas sûr que son auditoire accepte ce discours sans sourciller. Les derniers sondages montrent que le pays, qui s'apprête à voter de nouveau dans trois semaines, se montre encore indécis et que la probabilité d'un vote anti-austérité domine.

    D'ici là, le FMI fait donc monter la pression en plaçant le lutte contre la corruption et l'évasion fiscale au cœur de son discours. Fin 2011, un rapport d'experts grecs chiffrait à 13 milliards d'euros le coût annuel de la corruption dans le pays. Trois mois plus tard, le ministre de la santé avait alarmé ses concitoyens sur les fraudes aux aides sociales: 111 millions d'euros en 2011, rien que dans la santé. Et pour les retraites, le chiffre grimpe à 800 millions d'euros. Aucune raison donc, pour Christine Lagarde, de faire de cadeau. La dirigeante qui conclut que les termes du plan de rigueur imposé au pays en février dernier ne seront pas assouplis. Celui-ci, chiffré à 130 milliards d'euros, prévoit en contrepartie une baisse de 22 % du salaire minimum et de 40 % de celui des fonctionnaire, ainsi que l'embauche de nouveaux inspecteurs des impôts pour lutter contre la fraude fiscale (entre autres).

    Le Figaro - 26/05/12

  • "Vivre ensemble" - Mantes-la-Jolie : Un piéton se fait arracher le pied par un scooter fou

     

    Un scooter a percuté un piéton, vendredi soir, à Mantes-la-Jolie (Yvelines). Dans la violence du choc, la victime a eu le pied arraché. Le chauffard sur deux-roues et son passager ont pris la fuite. Le pronostic vital du piéton est engagé. Un appel à témoin est lancé.

     
    L'accident s'est déroulé rue Maurice Braunstein, à Mantes-la-Jolie
    L'accident s'est déroulé rue Maurice Braunstein, à Mantes-la-Jolie Google Maps

    L'accident, relayé par Le Parisien, implique un scooter et un piéton. Il s'est produit vendredi vers 21h30, rue Maurice Braunstein à Mantes-la-Jolie. L'engin roulait à haute vitesse sur le trottoir lorsqu'il a percuté un piéton. Sous la violence du choc, celui-ci a eu le pied arraché. Il a été immédiatement pris en charge par les secours, qui l'ont conduit à l'hôpital Georges-Pompidou, à Paris. Son pronostic vital est engagé.

    Les deux individus qui occupaient le deux-roues ont pris la fuite. Un appel à témoin a été lancé par le commissariat de Mantes-la-Jolie.

    Si vous avez été témoin de l'accident, vous pouvez contacter le 01.30.94.82.10.

    Actu France-Soir -26/05/12
  • Israël!: violences contre des immigrés africains à Tel Aviv

     

    NdB: Peut-on imaginer une telle manifestation à Paris sans que la Licra et le MRAP hurlent au racisme?

  • Résistance à l'immigration africaine en Israël...

     

    Emeutes raciales en Israël
     
     
     

    25/05/2012 – 18h45
    TEL-AVIV (NOVOpress via le Bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) –
    Brandissant des drapeaux israéliens (image de ce drapeau en Une) et scandant : « Expulsez les Soudanais !», des habitants d’un quartier pauvre de Tel‑Aviv s’en sont pris mercredi soir à des immigrés africains, pour la plupart originaires du Soudan et de l’Erythrée.

    Des poubelles ont été incendiées, des vitrines brisées et un automobiliste africain a été pris à partie par la foule, qui a brisé les vitres de sa voiture. Il y a eu plusieurs blessés et la police a interpellé une vingtaine de personnes.

    Quelle a été la réaction du gouvernement ?

    Aussi incroyable que cela puisse paraître, le ministre de l’Intérieur, Eli Yishai, dirigeant du parti ultrareligieux Shas, a apporté son soutien aux émeutiers ! Pour le ministre, les chiffres de la police montrent clairement que l’immigration en provenance du Soudan et de l’Erythrée est source de criminalité. « Je ne me permettrais pas de juger quelqu’un dont la fille a été violée. Je ne me permettrais pas de juger une jeune femme qui ne peut pas rentrer chez elle à pied sans être importunée », a déclaré le ministre de l’Intérieur. Avant d’ajouter : « En aucune circonstance je ne me permettrais de juger des gens qu’on attaque et qu’on fait souffrir, et auxquels l’Etat vient ensuite demander : « Pourquoi vous comportez‑vous ainsi envers les étrangers ?»».

    La société israélienne s’est réveillée hier matin avec la gueule de bois

    L’arrivée massive d’Africains en Israël fait actuellement débat. Environ 60.000 Africains sont entrés illégalement en Israël ces dernières années, via l’Egypte. Un afflux qui inquiète certains Israéliens, tandis que d’autres, qui rappellent le sort subi par les Juifs d’Europe pendant la Seconde guerre mondiale, jugent que l’Etat hébreu se doit d’accueillir les étrangers.

    Le ministre de l’Intérieur -comme bon nombre d’Israéliens- craint une submersion démographique. « Il faudrait, au nom de la démocratie, au nom du respect des résolutions de l’Onu, que l’Etat d’Israël, en tant qu’Etat juif, accepte de se suicider ?», s’est emporté le ministre de l’Intérieur israélien. Un responsable de la police a précisé que les incidents de mercredi soir n’étaient pas les premiers de ce type ce mois‑ci à Tel‑Aviv.

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  • Bettencourt: les enquêteurs cernent Nicolas Sarkozy dont le nom apparaît désormais dans la procédure instruite à Bordeaux

    LE MONDE |23.05.2012 à 14h01 • Mis à jour le23.05.2012 à 14h01

    Par Gérard Davet et Fabrice Lhomme

     

    Eric Woerth, le 7 mai à Paris, au lendemain de la défaite de Nicolas Sarkozy à la présidentielle.

     

    Les enquêteurs chargés de l'affaire Bettencourt cernent Nicolas Sarkozy. Le nom de l'ex-président apparaît désormais dans la procédure, instruite à Bordeaux par le juge Jean-Michel Gentil, visant les délits d'"abus de faiblesse" et d'"abus de confiance" commis au préjudice de la milliardaire. Selon les procès-verbaux dont Le Monde a pris connaissance, le magistrat semble tenir pour acquis que M. Sarkozy a bénéficié, lors de sa campagne présidentielle de 2007, d'argent en espèces du couple Bettencourt. Et ce par le biais de Patrice de Maistre, ex-gestionnaire de fortune des Bettencourt, et Eric Woerth, ex-trésorier de l'UMP. Les deux hommes sont mis en examen - le premier étant toujours en détention provisoire.

    Le juge Gentil s'est d'abord attelé à tracer l'argent liquide. Le 17 janvier 2007, 50 000 euros sont retirés de l'un des comptes Bettencourt par la comptable Claire Thibout, sur l'injonction de M. de Maistre. Celui-ci réclame initialement 150 000 euros, mais la comptable refuse de sortir une telle somme car ce montant excède son autorisation de sortie d'espèces à la banque. Le magistrat s'est procuré l'extrait de compte qui donne crédit aux assertions de Mme Thibout. Interrogée le 14 septembre 2011 par le juge Gentil, celle-ci a réitéré que la demande de M. de Maistre était claire : c'était, selon les propos que lui aurait tenus le gestionnaire de fortune, "pour donner à Eric Woerth".

    ENVELOPPE KRAFT

    Le lendemain, 18 janvier, un rendez-vous est pris avec Mme Bettencourt pour lui remettre les fonds. Mme Thibout, dans son agenda, note : "Pour donner enveloppe qui donnera à Patrice." Les agendas de Mme Bettencourt et de M. de Maistre confirment la tenue de ce rendez-vous. L'enveloppe kraft contenant des liasses de vingt billets change donc de mains, pour atterrir dans celles de M. de Maistre. Le lendemain, soit le 19 janvier, celui-ci rencontre M. Woerth, qu'il connaît depuis 2006, et dont il s'apprête à engager l'épouse, Florence Woerth. Le tête-à-tête se déroule dans un café, près du QG de campagne, rue d'Enghien, à Paris. Question du juge à M.Woerth, lors de son interrogatoire du 9 février: "Vous souvenez-vous de la station de métro ?". "Non, a répondu l'ancien ministre du travail, je ne m'en souviens pas." Remarque perfide du magistrat : "Vous ne vous souvenez pas de la station de métro que vous avez emprunté tous les matins..."

    Curieusement, ce rendez-vous ne figure pas à l'agenda de M. Woerth, contrairement à celui de M. de Maistre qui a précisé que l'entrevue s'était déroulée de 8 h 30 à 9 h 30. Plus ennuyeux pour M. Woerth, l'agenda de Mme Thibout porte cette mention, à la date du 19 janvier 2007: "Patrice et trésorier, rue des Poissonniers (...) sécurité." "Lors de ce rendez-vous, interroge donc le magistrat, M. de Maistre vous a-t-il remis une somme de 50 000 euros en espèces ?" "Non, proteste M. Woerth, il ne m'a jamais remis d'argent (...). Nous avons parlé de la campagne qui commence..." Si le magistrat postule que l'enveloppe a bien, ce jour-là, été remise à M. Woerth, il manque 100 000 euros : Mme Thibout a assuré que M. de Maistre s'était débrouillé pour les trouver. Or, le 28 janvier 2007, M. de Maistre se rend à Genève, où il a rendez-vous le 30 janvier avec l'avocat René Merkt, qui gère les comptes non déclarés du couple Bettencourt. Interrogé, M. Merkt confirme la rencontre, et précise que M. de Maistre réclamait des fonds, par le biais d'un mécanisme de compensation, en insistant pour qu'ils soient livrés en main propre à Mme Bettencourt.

    Les 100 000 euros ont-ils été débloqués ce jour-là ? Toujours est-il que le 5 février 2007, un coursier débarque chez Mme Bettencourt, en présence de M. de Maistre, entre 17 h 15 et 17 h 45. Les enquêteurs ont établi que les fonds étaient toujours livrés ainsi. Deux jours plus tard, le 7 février 2007, M. de Maistre et M. Woerth se retrouvent de nouveau, le matin, toujours dans ce café discret. Juste après la rencontre, le trésorier de l'UMP file au QG, où se tient une réunion avec l'équipe financière.

    "Il voulait évoquer l'importance du rôle des PME dans l'économie française", se défend l'ex-ministre sur procès-verbal pour justifier ce rendez-vous avec M. de Maistre. L'explication ne convainc pas le magistrat qui relève notamment que l'agenda de M.Woerth mentionne ce jour-là deux réunions importantes censées se tenir aux mêmes horaires, mais au QG de campagne. Pourquoi, du coup, ne pas avoir organisé le rendez-vous au bureau ? Pour M. Woerth, le café, "c'est plus convivial". Il réfute la thèse du magistrat, convaincu que 100 000 euros lui ont été donnés ce jour-là. "Patrice de Maistre ne m'a jamais remis d'argent liquide", assure l'ex-ministre au juge.

    ARGENT DISCRÈTEMENT DÉBLOQUÉ

    Quoi qu'il en soit, le lendemain, 8 février 2007, l'étude Merkt à Genève reçoit un virement de 560 000 euros, sur un compte de Mme Bettencourt, la somme paraissant provenir d'un système de compensation. Le magistrat semble donc persuadé qu'une partie de l'argent ainsi discrètement débloqué est parvenu à M. Woerth, dans le but, de financer - illégalement - la campagne de M. Sarkozy.

    Via un procès-verbal daté du 27 février, le juge Gentil a donc décidé de verser à la procédure ouverte pour "abus de faiblesse" plusieurs témoignages d'anciens membres de la maisonnée Bettencourt. Il précise sa pensée: "Disons faire le lien avec plusieurs dépositions de témoins faisant état d'une visite de Nicolas Sarkozy au domicile de Liliane Bettencourt pendant la campagne présidentielle de 2007." Pour le magistrat, il s'agit de prouver que cet argent sorti en liquide de Suisse, a servi, in fine, à financer la campagne de M. Sarkozy. Il accumule donc les indices. Comme cette phrase extraite d'un cahier tenu par l'écrivain François-Marie Banier. A la date du 26 avril 2007, celui-ci mentionne que sa richissime confidente se plaint des exigences financières de Nicolas Sarkozy. Or, ce même 26 avril 2007, 400 000 euros, décaissés de Suisse, ont été apportés à M. et Mme Bettencourt.

    Pourquoi cette arrivée d'espèces, alors que le couple "n'avait pas de besoins pour financer son quotidien puisque tout lui était acheté", comme l'a expliqué Mme Thibout au juge ? Sur l'implication de M. Sarkozy, les dépositions des témoins apportent au magistrat des éléments nécessaires, à défaut d'être suffisants. Secrétaires ou chauffeurs, ils sont formels : M. Sarkozy a bien rendu visite à Mme Bettencourt durant la campagne électorale. Mais ces rencontres-là, le dictaphone du majordome Pascal Bonnefoy, dont les enregistrements pirates ont déclenché toute l'affaire, ne les a pas enregistrées...

    Lire aussi : "Anciens employés des Bettencourt, ils se souviennent des discrètes visites du candidat Sarkozy"

    Gérard Davet et Fabrice Lhomme