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Blog - Page 1235

  • "Ce qui doit être dit", poème de Günter Grass traduit en français

     
     
    Vendredi, 06 Avril 2012
     
     
     

    Au soir de sa vie, l’écrivain

    allemand et prix Nobel de

     littérature provoque une

     grande polémique en

    dénonçant le «silence

     unanime» en Occident

     sur le danger que fait peser Israël sur la paix dans le monde.

    Poème de Günter Grass


    Günter Grass (Dantzig 1927), écrivain, artiste et intellectuel

    allemand, prix Nobel de littérature en 1999, se trouve ces

     jours-ci au centre d’une controverse qui agite le monde

     politique et littéraire en Europe et aux Etats-Unis,

    à l’occasion de la publication le 4 avril 2012

    par quatre quotidiens internationaux ‘‘Süddeutsche Zeitung’’,

     ‘‘El País’’, La Repubblica’’ et ‘‘The New York Times’’ d’un

     poème en prose, intitulé «Ce qui doit être dit».

    Dans ce texte l’auteur du ‘‘Tambour’’ accuse l’Etat d’Israël

     de constituer une menace sérieuse pour la paix dans le

    monde. Ecrit dans le style pamphlétaire, mariant à la fois

     le phrasé techniquement politique au souffle poétique

     qui vise à susciter l’émotion plutôt que de déclencher

     des polémiques. Grass a choisi curieusement de

    s’exprimer grâce à un poème pour briser l’omerta

    généralisée – selon lui justifiée par la crainte de se

    voir taxé d’antisémitisme – qui entoure le soutien

     inconditionnel de l’Allemagne fédérale à l’Etat

    hébreu comme forme d’expiation de ses fautes passées.

    Le poème écrit au soir de sa vie, avec, comme il le dit

     «l’ultime encre», n’ajoute véritablement rien à la

    qualité de son œuvre monumentale, mais il demeure

     toutefois un témoignage édifiant sur les entraves

    à la liberté d’expression y compris dans les pays les plus

     démocratiques.

    «Ce qui doit être dit» peut être lu aussi comme un

    testament à forte imprégnation morale, au sens où le

    choix de poétiser à partir de l’indicible stigmate que

     chaque Allemand porte en lui-même, peut être considéré

     comme une mise en garde contre les risques qu’une

    culpabilisation qui ne prend pas en compte équitablement

     les droits d’autrui à la vie, peut engendrer des nouvelles

     tragédies et contribuer à la perpétration des nouveaux crimes.

    Kapitalis offre en exclusivité à ses lecteurs

     cette traduction française :

    Traduit par A. B. S.

    Ce qui doit être dit

    Pourquoi dois-je garder si longtemps le silence

    Sur ce qui est manifeste et auquel on a eu recours

    Dans des jeux de guerre, au terme de laquelle, nous survivants

    finissons comme des notes de bas de page.

    Sur ce prétendu droit d’attaque préventive

    Qui pourrait anéantir le peuple iranien,

    Soumis et conduit à la joie organisée

    par un fanfaron,

    Parce qu’on soupçonne dans sa juridiction

    La fabrication d’une bombe atomique

    Mais, pourquoi m’abstiendrais-je de citer

    Cet autre pays où

    Depuis des années – bien que tenu secret –

    On possède l’arme nucléaire développée,

    En dehors de tout contrôle, puisque

    inaccessible à toute inspection?

    Le silence unanime sur cette question

    Auquel obéit mon propre silence

    Je le ressens comme un mensonge pesant.

    Et contrainte qui menace aussitôt de frapper

    quiconque refuse de s’y plier;

    De l’habituel verdict d’«Antisémitisme»

    Maintenant, parce que mon pays,

    Accablé et réprouvé maintes et maintes fois

    Pour des crimes spécifiques

    Sans aucun équivalent,

    A nouveau et par routine, bien que

    D’office considéré comme réparation,

    Va livrer à Israël un autre sous-marin capable

    de lancer des missiles destructeurs

    sur l’endroit où personne n’a prouvée

    L’existence d’une seule bombe,

    Même si on voulait fournir comme preuve la crainte…

    Je dis ce qui doit être dit

    Pourquoi m’être-tu trop longtemps?

    Parce que je croyais que mon origine

    Marquée d’un stigmate indélébile,

    m’interdisait d’attribuer ce fait, tout à fait évident.

    Au pays d’Israël, auquel je suis lié

    Et désire le rester,

    Pourquoi ne le dis-je que maintenant,

    Vieillissant et avec mon encre ultime;

    Israël puissance atomique menace

    La paix déjà fragile dans le monde?

    Parce qu’il faut dire

    ce qui doit être dit maintenant, car demain il sera trop tard,

    Pourquoi – déjà suffisamment incriminés comme Allemands –

    Prendrons-nous le risque de devenir complices d’un crime

    Annoncé, où notre part de culpabilité

    Ne pourra disparaître

    Par aucune des excuses habituelles?

    J’avoue: je ne me tairai plus

    Parce que j’en ai assez

    De l’hypocrisie de l’Occident et on peut espérer

    que beaucoup se libèrent aussi de leur silence, et exigent

    de l’auteur de cette menace avérée qu’il renonce

    A l’usage de la force, et insistent

    Pour que ces deux pays acceptent

    Le contrôle permanent et sans entraves

    Par une instance internationale

    De la puissance atomique israélienne

    et des installations nucléaires iraniennes.

    Alors seulement, nous pourrions aider tout le monde, Israéliens et Palestiniens,

    Et tous les êtres humains qui dans cette région

    Habitée par la folie

    Vivent côte-à-côte dans l’inimité

    A se détester réciproquement,

    Et nous aider enfin nous-mêmes aussi.

    Traduit par Abdelatif Ben Salem

     

    Courtesy by

    Süddeutsche Zeitung,

    El País

    La Repubblica

    The New York Time

    Et Miguel Sáenz traducteur espagnol de l’œuvre de Günter Grass.

  • Marine Le Pen: "Il faut dire non aux ennemis de la nation ! "

    LYON (Reuters) - Marine Le Pen s'est livrée samedi à une attaque en règle contre les marchés financiers et l'euro, qu'elle a qualifié de "monnaie du fascisme doré", et s'est présentée comme la seule candidate anti-système de l'élection présidentielle.

    A quinze jours du scrutin, la candidate du Front national a estimé que le résultat du scrutin "n'est pas écrit" en dépit de l'avance des candidats UMP et PS dans les sondages et a lancé un appel contre l'abstention.

    "Cette élection ne sert pas à rien. Cette élection peut permettre de tout changer (...) Pas une voix ne doit manquer. Je vous l'annonce, le 22 avril, nous ferons le plein", a-t-elle dit lors d'un meeting à Lyon, devant plus de 3.000 sympathisants.

    Se présentant comme "l'exception française" de la campagne, Marine Le Pen a estimé que la gauche et la droite avaient favorisé l'émergence au cours des trois dernières décennies en France d'une élite "oligarchique".

    Dans un discours très offensif, elle a estimé que "les clefs de la maison France" avaient été remises aux banques et aux marchés et que tous les autres candidats portaient "dans le dos la marque des banques qui les sponsorisent".

    "Depuis 1973, nous avons payé 1.400 milliards d'euros d'intérêt sur 1.700 milliards de dettes. Ceci s'est effectué avec la complicité de toutes les familles représentées dans cette élection", a-t-elle scandé.

    Devant une assistance survoltée, elle a également lancé une charge contre la banque d'affaires américaine Goldman Sachs qui, selon elle, "suscite partout de véritables coups d'Etat".

    "Goldman Sachs place ses hommes à la tête des pays de la zone euro, Goldman Sachs place son homme à la tête de la Banque centrale européenne (BCE) et cela ne choque pas les belles âmes qui nous dirigent", a-t-elle affirmé.

    Le président de la BCE, Mario Draghi, qui a succédé à Jean-Claude Trichet en novembre, a été vice-président de Goldman Sachs entre 2002 et 2005.

    Ciblant Nicolas Sarkozy, Marine Le Pen a avancé que le président-candidat avait augmenté de 30% son patrimoine et ironisé sur son Airbus A330 présidentiel, acquis durant son mandat pour un montant estimé à 176 millions d'euros.

    LE "JOUJOU" DU "SARKO ONE"

    "Oh, il a beau jeu de sortir de son chapeau une taxation contre les exilés fiscaux. Elle rapportera à l'Etat le coût de son Sarko One, son joujou de mégalo!", a attaqué la chef de file du FN.

    Devancée dans plusieurs sondages par Jean-Luc Mélenchon, qui lui dispute la troisième position, Marine Le Pen a tenté à Lyon de reprendre l'ascendant sur son concurrent.

    Qualifiant le candidat du Front de gauche "d'idiot triplement utile" au socialiste François Hollande comme à Nicolas Sarkozy, elle a estimé être la seule porte-parole des oubliés et des classes populaires.

    "Je suis résolument du côté de ceux qu'on oublie", a-t-elle dit en égrenant ses mesures pour mettre fin à la "folle dérive de la France".

    Elle ainsi promis d'interdire les parachutes dorés, un impôt sur le revenu plus juste et la fin de la mesure permettant d'exclure les oeuvres d'art de l'Impôt de solidarité sur la fortune (ISF).

    Marine Le Pen a également dénoncé les ententes entre les grands groupes "qui volent 30% du pouvoir d'achat", notamment pour les endives, les yaourts et la nourriture pour chiens et chats. "Ceux qui sont responsables de cette escroquerie iront en prison", a-t-elle dit.

    La dirigeante du FN n'a pas épargné la grande distribution, "la tyrannie des puissants sur les petits producteurs et les paysans" et a dit vouloir "rendre les centres-villes au commerce indépendant."

    Elle a donc proposé d'interdire l'installation de grandes surfaces dans les centres des villes de moins de 30.000 habitants.

    "En 20 ans, 250.000 (commerces) et 600.000 emplois directs ont été détruits sans compter les emplois indirects liés à l'existence du commerce indépendant. Aujourd'hui, 20.000 communes en France ne comptent plus un seul commerce. Est-ce acceptable ?", a-t-elle lancé.

    "Que l'Union européenne aille au diable !", a-t-elle ensuite lancé en appelant "le peuple français à voter pour lui-même" et à "dire non aux ennemis de la nation".

    Edité par Matthias Blamont

    Yahoo!Actu - 07/04/12

  • L'euro est une catastrophe selon le président tchèque

    06/04/2012

    L'euro est une catastrophe, selon le président tchèque


    L'adoption de la monnaie européenne a été une erreur, a déclaré le président tchèque Vaclav Klaus lors d'une interview à la chaîne de télévision France 24 qui sera diffusée vendredi.

    "L'euro, c'est une catastrophe. J'espère qu'en France, les gens comprennent que l'euro est une catastrophe. C'était un projet erroné", a insisté M.Klaus, connu pour ses positions eurosceptiques.

    Le président tchèque a également félicité son gouvernement de ne pas avoir adhéré au Pacte de stabilité.

    "Pour nous, c'est simplement inacceptable. L'idée de transférer à Bruxelles la responsabilité du budget national, de ne pas pouvoir le fixer dans notre pays et de laisser faire cela aux technocrates et aux bureaucrates (de Bruxelles) est pour nous inacceptable", a insisté le président.

    Prague et Londres ont refusé d'adhérer au Pacte de stabilité, approuvé par 25 pays membres de l'Union européenne réunis le 30 janvier dernier à Bruxelles.
     

    http://fr.rian.ru/world/20120406/194203150.html http://fr.rian.ru/world/20120406/194203150.html    

     

     Alterinfo.net

     


     

  • L'UMP aussi se met aux horaires de piscine adaptés

     

    Publié le 06.04.2012, 21h02 | Mise à jour : 07.04.2012, 00h18

    Le maire UMP d'Aix-les-Bains (Savoie), Dominique Dord, par ailleurs trésorier du parti présidentiel, applique dans sa commune des horaires adaptés dans sa piscine, les mêmes que ceux décriés par Nicolas sarkozy à Lille (Nord), la ville de martine Aubry.

    Le maire UMP d'Aix-les-Bains (Savoie), Dominique Dord, par ailleurs trésorier du parti présidentiel, applique dans sa commune des horaires adaptés dans sa piscine, les mêmes que ceux décriés par Nicolas sarkozy à Lille (Nord), la ville de martine Aubry. | LP

          

     

    L' et en premier lieu son candidat à la présidentielle avait fait des horaires de la piscine de Lille (Nord), la ville administrée par , un de ses arguments de campagne. Le -candidat a reproché plusieurs fois en meeting et à la télévision à la première magistrate de la ville d'avoir aménagé «des heures séparées pour les femmes et pour les hommes».
     
    Une manière pour le parti présidentiel de dénoncer le communautarisme à travers ces horaires dont bénéficient en majorité des femmes de confession musulmane.

    Dans un meeting le 26 mars dans le Loiret, Nicolas Sarkozy avait alors dénoncé : «Ceux qui prônent les différences et le non-respect de l'égalité entre l'hommes et la femme, ceux-là n'ont pas leur place sur le territoire de la République française. Sur le territoire de la République française, nous voulons dans nos piscines municipales, désolé Madame Aubry, les mêmes horaires pour les hommes et pour les femmes».

    A la suite de ces nouvelles déclarations, la première secrétaire du Parti socialiste avait encore une fois expliqué les raisons de l'instauration de ces créneaux. «C'est Pierre Mauroy (NDLR : maire de Lille de 1973 à 2001) qui a autorisé un créneau pour des femmes atteintes d'obésité demandé par la présidente d'un centre social». «Je n'étais pas là à ce moment-là», a-t-elle souligné, avant de reconnaître que ces horaires avaient été maintenus jusqu'en 2008 «parce que c'était l'accord qui avait été passé». Plus tard dans l'interview, elle a indiqué qu'une partie de ces femmes étaient «d'origine maghrébine». Jeudi, François Bayrou, le candidat MoDem à la présidentielle avait défendu Martine Aubry.

    A Aix-les-Bains, des horaires aménagés pour une école juive

    L'UMP pourrait regretter d'en avoir fait un gimmick. L'Express.fr vient de découvrir qu'un élu UMP et pas des moindres en la personne du trésorier du parti de la majorité présidentielle, applique les mêmes aménagements d'horaires. Depuis 35 ans, à Aix-les-Bains, commune savoyarde dirigée par Dominique Dord, une école confessionnelle juive bénéficie d'un accès privilégié au centre nautique pour ses élèves pendant les horaires d'ouverture. «Un privilège qui n'est pas accordé aux élèves des autres écoles de la ville», assure l'Express.fr. Cerise sur le gâteau, les écoliers ont même droit à deux créneaux pour éviter que les filles et les garçons de cet établissement ne se croisent dans l'eau.

    En octobre dernier, dans une interview au Dauphiné le quotidien local, l'élu UMP avait reconnu que ces horaires en place depuis 35 ans puissent poser problème dans le contexte actuel.


    LeParisien.fr

  • Attentat de la rue Copernic: le Canada va extrader le principal suspect

    La décision n'a été annoncée que jeudi. Le ministre canadien de la Rob Nicholson a signé mercredi l'ordre d'extradition visant le canado-libanais Hassan Diab, soupçonné d'être impliqué dans l'attentat contre la synagogue de la rue Copernic, à , le 3 octobre 1980. Ce dernier, qui se dit innocent, risque en la prison à perpétuité.

     

    Il dispose encore d'un mois pour faire appel devant la cour fédérale canadienne. L'attaque avait fait quatre morts et une quarantaine de blessés.

    Le gouvernement canadien, souvent très expéditif dans les affaires d'attentats, a pris son temps pour exécuter la décision autorisant l'extradition, adoptée le 6 juin 2011 par un tribunal canadien et dont le suspect avait déjà fait appel. Cet appel n'a pas encore fait l'objet d'une décision et le porte-parole du ministère a souligné qu'il ne souhaitait pas commenter une procédure en cours.

    Dix kilos d'explosifs fixés sur une moto

    En juin 2011, tout en autorisant l'extradition de Hassan Diab, le tribunal avait averti que le dossier présenté par la France était «faible». Le juge Robert Maranger, de la Cour supérieure de l'Ontario, avait estimé que la plupart des éléments présentés «ne seraient pas suffisants, pris dans leur ensemble ou individuellement, pour justifier un procès contre M. Diab en France». Le magistrat faisait référence à son appartenance supposée à l'époque à une organisation radicale, le Front Populaire de libération de la Palestine - Opérations Spéciales (FPLP - OS), et aux descriptions du suspect de l'attentat faites par des témoins. «Au mieux, avait-il écrit, ils créent un certain degré de suspicion concernant son implication dans l'attentat terroriste». Une expertise graphologique fournie par la France, comparant l'écriture de Hassan Diab avec celle d'une fiche d'hôtel remplie par l'auteur supposé de l'attentat, pourrait lier le Canado-Libanais à l'attentat.

    Il y a 31 ans, le 3 octobre 1980, une bombe constituée d'une dizaine de kilos de pentrite et fixée sur une moto avait explosé près de la synagogue de la rue Copernic. Selon les enquêteurs français, Hassan Diab a utilisé une fausse identité pour acheter la motocyclette ayant servi à l'attentat et aurait confectionné la bombe, avant de la placer dans la sacoche de la moto le jour des faits. Cette moto avait été achetée quelques jours plus tôt par un certain Alexandre Panadriyu, de nationalité chypriote.

    L'universitaire, arrêté dans la banlieue d'Ottawa en novembre 2008 à la demande de la justice française, avait été remis en liberté fin mars 2009, astraient notamment à porter un bracelet électronique. Né au Liban de parents palestiniens, ayant fait une partie de ses études aux Etats-Unis, il était arrivé au Canada en 1987, tout en gardant son passeport libanais. La France l'accuse «d'assassinats, de tentatives d'assassinats et de destruction de biens (...) par l'effet d'une substance explosive ou incendiaire commise en bande organisée», selon le dossier que Paris avait présenté aux autorités canadiennes.

    Le Parisien - 06/04/12

  • Douze oligarques russes en pèlerinage dans le désert israëlien

     

    Douze oligarques russes en pèlerinage dans le désert israélien
    22:21 06/04/2012
     
    MOSCOU, 6 avril - RIA Novosti
     

    Douze dirigeants de grandes sociétés privées russes ont traversé à pied la vallée d'Arava, situé dans le sud du désert du Néguev (Israël) à la recherche de leur identité juive , a annoncé vendredi par téléphone Iouri Kanner, président du Congrès juif de Russie (REK), qui avait lui aussi participé au voyage.

    Parmi les participants au voyage de trois jours figurent également Mikhaïl Friedman, propriétaire d'Alfa Group, Andreï Rappoport, président de l'école de commerce Skolkovo, Boris Belotserkovski, président du groupe Unicum, Boris Mints, copropriétaire de la société financière Otkrytie, Benni Briskin, directeur du REK et d'autres personnalités influentes.

    Les voyageurs et un guide local ont quitté la ville de Tsofar le 3 avril dernier. Ils ont parcouru une distance d'environ 20 km par jour et ont passé trois nuits sous tente. Des chameaux ont transporté la plus grande partie des bagages. C'était la première randonnée pédestre dans le désert pour tous les voyageurs, mais personne n'y a renoncé, a ajouté M.Kanner. Vendredi, ils assisteront à un seder (repas rituel juif) à Jérusalem.

    Organisé à la veille de la Pâque juive, célébrée le 6 avril après le coucher du soleil, ce voyage à destination de Jérusalem rappelle l'ancienne tradition juive de se rendre en pèlerinage au Temple de Jérusalem.

    "Nous nous sentons toujours à la limite entre deux peuples - russe et israélien (…). En Russie, nous restons Juifs - et c'est maintenant une identité normale - et dans d'autres pays on nous traite souvent de Russes. Voilà pourquoi nous sommes allés dans le désert", a indiqué M.Kanner.

  • Les dix islamistes présumés arrêtés mercredi ont été remis en liberté

    PARIS (Reuters) - La garde à vue des six derniers islamistes présumés arrêtés mercredi lors d'un coup de filet en France sera levée vendredi soir sans qu'aucune charge ne soit retenue contre eux, a-t-on appris de source judiciaire.

    Quatre des dix personnes initialement interpellées avaient été déjà libérées jeudi.

    Seule de la documentation a été retrouvée au domicile des suspects et le parquet a estimé que les charges n'étaient pas suffisantes pour justifier des poursuites.

    Le principe de ce coup de filet a été contesté.

    C'est en effet le renseignement qui a sollicité le parquet de Paris pour ces interpellations sur le fondement de simples fiches établies du fait que les personnes concernées présentaient un risque théorique en raison d'un profil, de sympathies ou de voyages dans la zone pakistano-afghane.

    Le gouvernement a défendu le principe d'une action préventive après le meurtre de sept personnes à Toulouse et Montauban par un fanatique islamiste, Mohamed Merah.

    Plusieurs candidats à l'élection présidentielle ont critiqué des arrestations fortement médiatisées, motivées selon eux par des arrière-pensées électoralistes.

    Cette opération est intervenue après l'interpellation de 19 membres présumés du groupe salafiste Forsane Alizza le 30 mars.

    Treize d'entre eux ont été mis en examen pour "association de malfaiteurs en vue de commettre un acte de terrorisme, acquisition, détention et transports d'armes".

    Nicolas Bertin et Thierry Lévêque, édité par Yves Clarisse

    Le nouvel Observateur - 06/04/12

  • Nuit de violences à Athènes après le suicide d'un vieil homme

    Par  le 5 avr, 2012

    De violentes manifestations ont éclaté mercredi soir à Athènes, après le suicide dans la matinée d’un homme de 77 ans, Dimitris Christoulas, qui s’est tiré une balle dans la tête place Syntagma, à proximité du Parlement. Dans un message, il explique son geste désespéré par le fait qu’il ne supportait pas l’idée d’aller « chercher dans les ordures de quoi [se] nourrir ». Le gouvernement « a réduit à néant toute chance de survie pour ce qui me concerne, possibilité basée sur un salaire décent pour lequel j’ai côtisé (sans l’aide de l’État) pendant trente-cinq ans », continue-t-il, avant de prédire que « les jeunes qui n’ont pas d’avenir, un jour, prendront les armes » et traiteront les « traîtres à la nation » comme les Italiens ont traité Mussolini en 1945…

    Nouvelles de France

     

  • UOIF: pourquoi ne pas interdire le congrès islamiste du Bourget ?

     

    Il a fallu les tueries terroristes de Toulouse et Montauban pour qu’enfin la France mette un peu plus son nez dans le congrès annuel du Bourget, organisé du 6 au 9 avril par l’Union des organisations islamiques de France. Plus connue sous le sigle d’UOIF, cette structure intégriste, fondamentaliste, qui représente un pourcentage infime des musulmans de France, prend pourtant beaucoup de place dans notre pays.

    Elle prône un islam radical, politique, contre la mixité hommes-femmes, contre les relations entre musulmans et non musulmans. Et tient un double discours sur l’antisémitisme et le voile. Bref, l’UOIF, proche des thèses des Frères musulmans, est plus favorable à la charia qu’à la laïcité. Et dire qu’elle siège au très officiel Conseil français du culte musulman (CFCM), fondé par Nicolas Sarkozy, qu’elle forme des imams en France et qu’elle dirige des mosquées sur notre territoire…

    Sa réunion annuelle du Bourget, qui existe depuis 1988, est l’occasion pour elle de faire venir des prédicateurs du Proche Orient qui disent des horreurs sur l’Occident et notre pays. Il est heureux que le gouvernement ait décidé, cette année, de dissuader ou d’interdire la venue de six d’entre eux. Mais le sulfureux Tariq Ramadan sera malheureusement là.

    Deux questions : pourquoi le gouvernement n’interdit pas tout simplement, et définitivement, ce congrès islamiste du Bourget ? Il en a les moyens. Pourquoi ne surveille-t-il pas d’un peu plus près les activités de l’UOIF ? Il en a aussi les moyens puisqu’il les met en œuvre contre bien d’autres structures prétendument confessionnelles.

    06/04/12

     

  • Naufrage de l'Erika: la Cour de cassation pourrait "blanchir" Total

    Par lefigaro.fr Mis à jour le 06/04/2012 à 17:48     

    Le 12 décembre 1999, l'Erika avait fait naufrage au large de la Bretagne avec 37.000 tonnes de fioul à bord.

     

    L'avocat général a demandé l'annulation de toute la procédure judiciaire, estimant que la justice française n'était pas compétente dans cette affaire. La décision est attendue le 24 mai.

    C'est le procès de l'une des plus graves catastrophes écologiques que la France ait connu qui risque d'être balayé le 24 mai. La Cour de cassation devra alors se prononcer sur la procédure judiciaire qui a fait suite au naufrage, le 12 décembre 1999, du pétrolier Erika au large de la Bretagne. Or l'avocat général, qui représente l'État, préconise dans un document transmis récemment aux parties civiles et révélé par Ouest-France et Libération, «la cassation sans renvoi de l'arrêt» confirmé il y a deux ans par la cour d'appel.

    La Cour de cassation ne peut pas se prononcer sur le fond du dossier mais uniquement sur la procédure elle-même. Ici, l'argument de l'avocat général est simple: selon lui, la justice française était «incompétente» à statuer sur cette affaire car l'Erika, au moment du naufrage, était «un navire étranger se trouvant en zone économique exclusive», c'est à dire hors des eaux territoriales. Ce serait donc la loi de l'État du pavillon du navire, en l'occurrence Malte, qui s'appliquerait.

    Le «préjudice écologique» remis en cause

    Quatre responsables avaient été condamnés au plan pénal par la cour d'appel de Paris le 30 mars 2010. La société de classification Rina, l'armateur Giuseppe Savarese et le gestionnaire Antonio Pollara avaient respectivement écopé de 375.000 euros et deux fois 75.000 euros d'amendes. Contre Total, affréteur du pétrolier, les juges avaient retenu une imprudence dans la sélection du navire, qui a valu au groupe une amende de 375.000 euros. Pour le «préjudice écologique», reconnu pour la première fois par la justice, le montant des dommages et intérêts avait été fixé à 200,5 millions d'euros. C'est Total qui le premier s'est pourvu en cassation.

    Si la cour décide de suivre l'avis de l'avocat général, les condamnations seront annulées. Or au conseil régional des Pays de la Loire, on indiquait jeudi soir qu'un autre document crucial pour l'audience du 24 mai, le rapport préparatoire au débat contradictoire devant la cour, va dans le même sens que celui de l'avocat général. En outre, les conclusions du ministère public tendraient aussi à «balayer le préjudice écologique», une notion que précisément la procédure de l'Erika avait permis d'introduire en droit. «C'est une situation invraisemblable de retour à la case départ», s'alarme l'entourage du président du conseil régional, Jacques Auxiette.

    De son côté, l'ONG Greenpeace dit craindre «une catastrophe juridique après la catastrophe écologique». Dans un communiqué, l'organisation explique que ce jugement s'apparente à «mettre en place le mode d'emploi du parfait pollueur pour obtenir une immunité». Greenpeace parle d'une «jurisprudence très grave» et propose une réforme du droit maritime «pour que ce soit les états victimes qui aient la compétence pour poursuivre les responsables d'une marée noire ou d'un préjudice enrionnemental».

    Un pas important pour la «sécurité juridique», selon Total

    Pour l'avocat de Total, la décision de la Cour de cassation serait au contraire importante pour la «sécurité juridique». Cette analyse «conforte» ce que le groupe pétrolier avait dit au procès sur «l'incompatibilité entre les traités internationaux et le code pénal français», a estimé vendredi Me Daniel Soulez Larivière. De même, la fédération française des armateurs a estimé qu'il fallait «juger et punir les vrais responsables dans le respect des règles du droit international».

    Selon l'avocat de Total, les «171 millions d'euros» de dommages et intérêts déjà versés aux parties civiles à l'issue du premier procès ne seraient toutefois pas remis en cause si la cour de cassation suivait l'avis de l'avocat général, «pas plus que les 200 millions d'euros versés», notamment pour le nettoyage des plages.

  • La Crucifixion

    06/04/12

  • Israël juge le poème de Grass sur le nucléaire "honteux" et "minable"

    Israël juge le poème de Grass sur le nucléaire "honteux" et "minable"




    Le gouvernement israélien a qualifié jeudi de honteux" et de "minable" le poème du prix Nobel allemand de littérature Günter Grass défendant l'Iran et estimant que "la puissance atomique d'Israël menace la paix mondiale".

    "La honteuse comparaison de Günter Grass entre Israël et l'Iran, un régime qui nie l'Holocauste et menace d'anéantir Israël, en dit bien plus sur M. Grass que sur Israël", a estimé le le Premier ministre Benjamin Netanyahu, rappelant que "pendant six décennies M. Grass a caché le fait qu'il a appartenu aux Waffen SS".

    "C'est l'Iran, pas Israël, qui est une menace pour la paix et la sécurité du monde. C'est l'Iran, pas Israël, qui menace d'autres Etats d'anéantissement", a notamment affirmé M. Netanyahu, dans un poème de sa composition, cité par un communiqué de son bureau.

    "Ce passage de Günter Grass de la fiction à la science-fiction est de très mauvais goût, son poème est minable et manque totalement de grâce", avait auparavant déclaré un porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères, Yigal Palmor.

    L'historien Tom Segev a pour sa part estimé dans le Haaretz (opposition de gauche) que l'écrivain allemand était "plus pathétique qu'antisémite".

    "La comparaison entre Israël et l'Iran est injuste car contrairement à l'Iran, Israël n'a jamais menacé d'effacer de la carte un autre pays", ajoute Tom Segev.

    Dans le quotidien Maariv (centre droit) le commentateur Shai Golden estime que les déclarations de Günter Grass "n'attestent pas forcément d'un antisémitisme mais de son refus d'assumer sa responsabilité pour ses crimes historiques".

    "Je suis d'accord avec presque tout ce qu'il a dit. Mais il n'a tout simplement pas le droit moral et historique de le dire", estime le commentateur, invoquant "la trahison du principe de l'expiation auquel chaque Allemand doit s'engager pour toujours en parlant d'Israël et des juifs".

    Intitulé "Ce qui doit être dit", le poème en prose paru dans le journal allemand Süddeutsche Zeitung dénonce d'éventuelles frappes israéliennes contre des installations nucléaires iraniennes comme un projet qui pourrait mener à "l'éradication du peuple iranien parce que l'on soupçonne ses dirigeants de construire une bombe atomique".

    Dans le même temps, il y a "cet autre pays, qui dispose depuis des années d'un arsenal nucléaire croissant - même s'il est maintenu secret - et sans contrôle, puisque aucune vérification n'est permise", poursuit le Nobel de littérature 1999, visant Israël sans le nommer immédiatement.

    Grass dénonce "le silence généralisé sur ce fait établi" - qu'il qualifie de "mensonge pesant" - parce que "le verdict d'antisémitisme tombera automatiquement" sur qui le rompra.

    En 2006, Günter Grass, connu pour ses positions de gauche, avait reconnu avoir fait partie des Waffen SS dans sa jeunesse, lui qui a souvent renvoyé l'Allemagne à son passé nazi.

    L'Allemagne est considérée comme un des principaux alliés d'Israël, dont elle est un important partenaire financier et militaire.

    Elle fait en outre partie, avec les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU, du groupe 5+1 engagé dans des discussions avec l'Iran sur son programme nucléaire controversé.
     

    http://www.lorientlejour.com/category/Derni%C3%A8res+Infos/article/753273/Israel_juge_le_poeme_de_Grass_sur_le_nucleaire_%22honteux%22_et_%22minable%22.html http://www.lorientlejour.com/category/Derni%C3%A8res+Infos/article/753273/Israel_juge_le_poeme_de_Grass_sur_le_nucleaire_%22honteux%22_et_%22minable%22.html    

    ALTERINFO.NET  - 05/04/12

     

  • Le prix Nobel de littérature allemand Günter Grass déclare subir une campagne de dénigrement

    05/04/2012

    Günter Grass déclare subir une campagne de dénigrement


    Le prix Nobel de littérature allemand Günter Grass a déclaré jeudi être l'objet d'une campagne pour détruire sa réputation, après le tollé provoqué par la publication d'un poème dans lequel il accuse Israël et son arme atomique de menacer la paix mondiale.

    L'écrivain reconnaît toutefois qu'il aurait dû évoquer dans son texte le "gouvernement actuel d'Israël" plutôt qu'"Israël" en général, dans un entretien à la chaîne télévisée 3Sat.

    "Le ton général des débats est de ne surtout pas se plonger dans le contenu du poème, mais de mener une campagne contre moi pour affirmer que ma réputation est écornée jusqu'à la fin des temps", estime Günter Grass dans un autre entretien à la télévision publique ARD.

    L'auteur du "Tambour", âgé de 84 ans, a déclenché un énorme scandale en publiant mercredi dans un quotidien allemand un poème intitulé "Ce qui doit être dit", dans lequel il met en garde contre des frappes préventives israéliennes contre Téhéran, soupçonné de développer du nucléaire militaire malgré ses dénégations.

    En Allemagne, "un pays démocratique où règne la liberté de la presse, prime une certaine uniformisation de l'opinion, et un refus d'aborder le contenu, les questions que je soulève", juge-t-il.

    "On remue de vieux clichés", poursuit-il. Le qualificatif d'"éternel antisémite" que lui a attribué un quotidien est selon lui un cliché au même titre que celui du "juif errant", inversé. C'est assez blessant et ce n'est pas digne d'une presse démocratique", a-t-il ajouté.

    Grass dit être "mis au pilori" et réfute les accusations d'antisémitisme, en prenant pour témoins ses romans dans lesquels il affirme évoquer "(sa) préoccupation pour l'avenir de ce pays (Israël) qui a un droit d'existence".

    En évoquant dans son texte Israël dont il estime que la puissance nucléaire présumée menace la paix mondiale, Grass s'est attiré de violentes accusations d'antisémitisme.

    En 2006, Günter Grass, connu pour ses positions de gauche, avait choqué ses admirateurs et écorné son image d'autorité morale en Allemagne en reconnaissant avoir fait partie des Waffen SS dans sa jeunesse, lui qui renvoyait souvent sa patrie à son passé nazi.
     

    http://www.lorientlejour.com/category/Derni%C3%A8res+Infos/article/753276/Gunter_Grass_declare_subir_une_campagne_de_denigrement.html http://www.lorientlejour.com/category/Derni%C3%A8res+Infos/article/753276/Gunter_Grass_declare_subir_une_campagne_de_denigrement.html

  • La Rochelle: ils avaient enlevé et séquestré une collégienne de 13 ans

     

    Le couple de marginaux avait enlevé une adolescente devant le lycée Valin, à La Rochelle, avant de la séquestrer et de l'agresser dans une maison abandonnée. Ils comparaissent devant la cour d'Assises de Saintes

    Le couple avait enlevé l'adolescente sur ce parking du lycée Valin, à La Rochelle, le 30 juin 2009.

    Le couple avait enlevé l'adolescente sur ce parking du lycée Valin, à La Rochelle, le 30 juin 2009. (photo archives pascal couillaud)

     

    Son calvaire avait duré cinq longues heures. Cette adolescente de 13 ans a vécu un véritable cauchemar le 30 juin 2009. Après une affaire de viol incestueux qui débute aujourd'hui,  la cour d'assises poursuivra jeudi sa session avec le procès de ce couple de marginaux qui avaient enlevé la jeune Rochelaise devant le lycée Valin.

    À 11 heures, le 30 juin 2009, une jeune fille de 13 ans attend sa mère dans le véhicule parental stationné devant ce lycée de La Rochelle. Les clés de la voiture sont restées sur le contact. Un homme et une femme pénètrent alors dans l'habitacle, l'homme à l'arrière avec l'adolescente éberluée et la femme au volant. Elle démarre. Commence alors une longue errance à bord de l'automobile sur le périphérique rochelais. L'homme, à l'arrière avec la jeune fille, enchaîne les agressions sexuelles sous la menace d'une bombe lacrymogène.

    Elle résiste, il la frappe

    Vers 15 heures, le couple achève son périple devant une maison abandonnée qu'ils squattent depuis plusieurs jours. Ils y entraînent leur jeune victime. La femme s'en va chercher de l'alcool, laissant l'enfant seule avec son tortionnaire.

    Celui-ci la mène à l'étage dans une chambre. Il lui ligote les mains et les pieds avec des fils électriques. Il va ensuite la bâillonner en lui mettant un bout de tissu dans la bouche. L'adolescente, allongée sur le lit va subir pendant une heure des tentatives de viol auxquelles elle va résister. Son ravisseur, âgé de 38 ans et d'origine réunionnaise, n'hésitera pas à la frapper. De colère, il finit par quitter la chambre lui promettant de revenir. L'adolescente arrive alors à s'extraire de ses liens et à s'enfuir de sa prison. Elle va trouver refuge chez des voisins. La jeune fille avec force de détails va ensuite permettre aux policiers de dresser un portrait-robot. Ces ravisseurs, en fuite, seront arrêtés un mois plus tard. Des empreintes ADN recueillies dans la voiture et les lieux du drame achèveront de les confondre.

    Détenu à Rochefort

    En garde à vue, Martine Gregorutti, la femme âgée de 44 ans, dira qu'elle n'a rien vu. Elle avait laissé son compagnon avec l'adolescente sans se douter de ce qui se passerait. Elle avouera plus tard que Jean-Syvestre Calogine, l'accusé, faisait preuve également de violence avec elle. Elle comparait devant les assises de Saintes libre, mais sous contrôle judiciaire depuis juillet 2009. Lui est détenu à la maison d'arrêt de Rochefort. Jean-Sylvestre Calogine n'en est pas à sa première arrestation. Son casier révèle 11 condamnations dont un viol et une séquestration. Il a déjà été emprisonné chez lui à La Réunion ainsi qu'à Neuilly à son arrivée en métropole. Il a essayé, lors de ces précédentes entrevues avec le juge, de minimiser les faits. La jeune fille l'aurait suivi spontanément. Il sera tout de même jugé pour vol, récidive d'enlèvement et séquestration d'une mineure, de récidive de tentative de viol sur mineure et récidive d'agression sexuelle.

    Sa complice va comparaître, elle, pour enlèvement, complicité d'agression sexuelle et vol.

    Les expertises psychiatriques décrivent les deux ravisseurs comme des marginaux. Lui, fils d'un père suicidé peu de temps après sa naissance, aurait subi les violences du second époux de sa mère. Une formation de cuisinier en poche ne le fera pas travailler, son penchant pour la drogue et l'alcool annihilant ses facultés. L'homme serait asocial et dangereux. Elle serait sous la coupe de son compagnon et addictive à l'alcool.

    Ils seront jugés devant la cour d'assises de Saintes jeudi et vendredi, dès 9 heures.

    À lire aussi
    La Rochelle : Trente ans de prison pour le ravisseur
     
     
    Sud-Ouest - 17 et 18/02/12
  • "Les Français n'ont même pas conscience des difficultés des expatriés français à l'étranger qui n'ont droit à rien"

    Posté par le 5 avril 2012

     

    Un chercheur français anciennement expatrié aux Etats-Unis écrit à Marine Le Pen

    Ce matin Marine Le Pen était l’invitée de Jean-Michel Aphatie sur RTL, et les auditeurs ont pu entendre en direct le parti pris du journaliste face à la candidate à la présidentielle, concernant les conditions de travail et d’aides attribuées aux étrangers dans les autres pays et notamment les Etats-Unis. Le journaliste a refusé d’entendre que concernant les Etats-Unis, les étrangers peuvent être du jour au lendemain priés de quitter le territoire, si ces derniers n’ont pas de « carte verte », carte qui est extrêmement difficile à obtenir.

    Suite à cette émission, Marine Le Pen, a reçu un courriel de soutien de la part d’un Français qui a vécu pendant 7 ans aux Etats-Unis et qui a cotisé au système social du pays sans pouvoir en bénéficier. Il a été prié récemment de quitter le territoire américain après avoir perdu son travail de chercheur scientifique. Il a eu 10 jours pour faire ses valises. Nous reproduisons la lettre.

    Chère Madame Le Pen,
    J’ai écouté avec attention votre interview ce matin sur RTL et je suis totalement de votre avis. Peut être que mon expérience personnelle pourra vous aider face à une interview du type de celle de JM Aphatie.
    J’ai vécu 7 ans aux États-Unis, légalement, sur un visa J1 puis sur un visa H1B, (visa de travail pour chercheurs) et effectivement je n’avais droit à rien en tant qu’expatrié. J’ai cotisé 7 ans pour la sécurité sociale américaine à laquelle je n’avais pas droit. Tous les ans je recevais une lettre de l’administration m’informant que je n’avais pas encore de droit car il faut 10 ans de cotisation avant de pouvoir prétendre à quoi que ce soit.
    En réalité, si on regarde de plus près, la situation est même encore plus drastique, car il faut non seulement avoir 10 ans de cotisation, mais aussi que son visa de travail soit transformé en visa permanent (carte verte) ou en une naturalisation, ce qui est très difficile à obtenir (j’ai essayé et malgré mes diplômes et mon job dans un institut de recherche prestigieux je n’ai pas pu régulariser ma situation).
    En fin d’année dernière, j’ai perdu mon travail et on m’a signifie que j’avais 10 jours pour quitter le territoire américain, ce qui est très court pour se retourner (vendre sa voiture, donner son préavis à son propriétaire, trouver un logement ou un travail en France…) évidemment je n’avais droit à aucune indemnité chômage.
    De retour en France je n’avais droit à rien non plus. La personne que je suis allé voir à la sécurité sociale française m’a même demandé mes revenus américains et m’a dit que je devais m’inscrire à la CMU et payer 3000 euros de ma poche par an… alors que j’étais sans ressource.
    Au pôle emploi, je n’ai eu droit à rien, et une personne sans carte de séjour a été traité en priorité lors de mon premier rendez-vous. Ce système marche sur la tête.
    Je pense que les Français n’ont même pas conscience de la difficulté des expatriés Français à l’étranger qui n’ont droit à rien.
    Bonne chance pour ces élections, c’est toujours un plaisir de vous voir à la télévision. Je n’ai pas eu le temps de m’inscrire sur les listes électorales (je n’ai d’ailleurs jamais voté) et mon regret est de ne pas pouvoir voter pour vous,
    Très cordialement