11/02/12
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ENVOYE SPECIAL 09/02/12 - "Islam, au nom de la peur"
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Haute-Savoie: un fermier de 76 ans roué de coups lors d'un cambriolage
C’est un bien triste spectacle qu’ont découvert les gendarmes de la compagnie d’Annecy jeudi soir, vers 21 heures. Appelés suite à un cambriolage dans une ferme isolée de Lay-Devant, à Montagny-les-Lanches, ils ont découvert le propriétaire, âgé de 76 ans, le visage défiguré par des coups.
L’homme aurait été victime d’un cambriolage d’une rare violence. Pour l’heure, difficile de reconstituer le déroulement précis des faits. L’occupant des lieux, hospitalisé en urgence au centre hospitalier de Metz-Tessy, n’a pas été en mesure d’apporter un témoignage clair.
Hier soir, son état était jugé stable. Son pronostic vital n’était pas engagé, mais il souffrait de nombreuses contusions et d’un traumatisme crânien sévère.
Appel à témoins pour retrouver l’agresseur
Une enquête a été ouverte par la gendarmerie, avec le concours de la brigade de recherches, de la cellule d’investigations criminelles et de la brigade territoriale de Seynod. Les enquêteurs ont tenté de retrouver des indices permettant de remonter la trace de l’agresseur dans la ferme entièrement dévastée.
La gendarmerie lance un appel à témoins à toute personne ayant remarqué un véhicule ou un individu suspect dans le secteur de Montagny-les-Lanches, dans la journée et jeudi et plus particulièrement l’après-midi ou en soirée.
Pour témoigner, composer le 04 50 66 65 34.
par Stéphane BOUCHET le 11/02/2012Le Dauphiné -
A voir absolument ! Marine Le Pen invitée d'Europe 1 Soir, présentée par Arlette Chabot
Le Pen : "Sarkozy m'empêche d'être présente" par Europe1fr11/02/12
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Immigration - Florian Philippot invité des "débats de la présidentielle" sur Public Sénat - France Inter
11/02/12
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11 février: fête de Notre-Dame de Lourdes
Libres propos d’Alexandre Simonnot
En mémoire de Jacques Vassieux
En cette belle Fête de Notre-Dame de Lourdes, particulièrement populaire en France, ayons une précieuse et affectueuse pensée pour tous nos malades.
Nous avons, toutes et tous, dans notre famille, nos relations, nos proches, notre voisinage, des personnes frappées par la maladie et qui souffrent dans leur corps et leur chair. Ne les oublions jamais. Prenons le temps de les visiter, de les assister, de les aider, de les aimer.
Dans cette société de plus en plus individualiste et égoïste, ayons toujours à cœur de nous occuper des autres. C’est le grand message et la grande leçon de Lourdes, ce lieu miraculeux où de nombreux souffrants ont été guéris et guérissent encore chaque jour.
On voudrait toujours aider et secourir toute la misère, occupons-nous déjà et surtout de celle qui nous entoure.
N’hésitons jamais à emmener à Lourdes un malade. Il peut être guéri définitivement. Combien n’y croyaient pas et y ont été exaucés ? Beaucoup.
La Vie est le bien, le don le plus précieux ; la Santé, la bonne santé l’est également. La maladie n’est jamais une fatalité lorsque l’on trouve le courage de la combattre. Elle devient alors une épreuve que l’on accepte avec sourire et détermination.
154 ans après les premières apparitions de la Vierge Marie à Ste Bernadette Soubirous, que l’on soit croyant ou non, regardons toujours Lourdes avec espoir, force et confiance.
Cela nous dépasse évidemment, on aimerait voir, avoir un miracle… La vie, chaque battement de notre cœur en est un.
Rendons enfin un bel hommage à toutes celles et ceux qui, professionnels ou simples bénévoles, consacrent leurs vies à s’occuper des malades, panser les blessures, veiller les agonisants, soulager ceux qui souffrent. Ils sont un modèle à suivre et à méditer tant ils ont à nous apprendre.
Ne perdons jamais confiance, gardons toujours l’optimisme. Cette petite grotte de Lourdes est l’exemple même du dernier recours lorsque l’on croit avoir tout perdu alors qu’il nous reste l’Espérance.
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"Le quota craint" - Sophia Aram devrait voter pour Marine Le Pen !
Libres propos
Le 28 janvier dernier se tenait à l’espace Cardin à Paris, une conférence en partenariat avec la chaîne Canal+ (chaîne gauchiste par excellence mais bon…). Sophia Aram a clôturé cette réunion. Son intervention sous forme de sketch avait pour thème la « discrimination positive ».
Depuis toujours le Front National au travers de la voix de Marine Le Pen, candidate à l’élection présidentielle, ne cesse de dénoncer la discrimination positive mise en place par Nicolas Sarkozy durant son quinquennat, cette discrimination qui prévoit qu’un employeur préfère autre chose que « le mâle blanc » comme le disait en son temps Anne Lauvergeon, présidente d’Areva à l’époque. Marine Le Pen répète inlassablement que seule la méritocratie doit prévaloir et non pas cette discrimination qui s’apparente comme le dénonce si bien dans son intervention Sophia Aram à une ségrégation. Comme le rappelle Sophia Aram dans son sketch, le blanc lui ne fait pas partie de la diversité de nos jours en France… points de suspensions comme on dit…
Voilà où mène la politique communautariste défendue, depuis au moins 30 ans, par des associations comme SOS Racisme qui viennent d’abord en aide à la mise en place d’un racisme qui ne veut voir que la couleur de peau des Français ou leurs origines, puis par un racisme d’état légalisé qui différencie les individus en fonction de leur couleur de peau ! Un racisme d’état qui prône le métissage ! C’est quoi un métissage ? Un mélange de couleur ? Un j’aime pas le tout noir, le tout jaune, le tout rouge, le tout blanc ? Prôner le métissage ne revient-il pas à dire que si t’es pas mélangé chromatiquement t’es un facho ? Socialement t’as pas la bonne couleur ?
Revenir à la méritocratie est l’un des fondements de la politique de Marine Le Pen. La République ne reconnaît aucune communauté, quelle que soit la de couleur ou la confession des individus, aucune différence entre eux ne doit être mise en place, la République est une et indivisible ! Sarkozy, alors ministre de l’Intérieur, n’avait pas à reconnaître l’Islam comme religion officielle, car la République ne reconnait aucun culte ! Mais il l’a fait. La loi de 1905 demandait que la religion reste chez elle, dans le cercle de l’intime. Sarkozy et le PS ne devaient pas piocher dans les impôts des contribuables pour financer les mosquées. La République ne reconnaît ni ne finance aucun culte ! L’Etat ne doit pas financer les associations communautaristes qui prolifèrent sur le sol de France !
Si Sophia Aram, qui a dénoncé plus d’une fois les électeurs du Front National de manière absurde et sans saisir le fondement de leurs valeurs, ainsi que la politique du Front National, ne comprend pas qu’elle est dans la même logique que les frontistes, à savoir la volonté de sauvegarder une République « Une et indivisible »… c’est que peut-être parce qu'elle est soumise involontairement aux diktats imposés par la pseudo bien-pensance déversée depuis des dizaines d’années par ceux qui préfèrent démonter les peuples pour mieux les diviser.
Bizarrement, malgré ses attaques répétées et trop faciles, Sophia Aram est Front National sans le savoir…
Pour preuve voici son sketch pas très drôle et venu du coeur !
NdB: Attention ! Une seule question: pour qui roule aujourd'hui Sophia Aram, à la veille des présidentielles? Peut-être bien pour Nicolas Sarkozy qui copie sans vergogne Marine Le Pen !
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Présidentielle 2012 - Gaël Nofri est l'invité de Radio Sciences Politiques
Le Grand Oral de Gaël Nofri (Extrait) par RSPFM09/02/12
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Le référendum sur l'indemnisation des chômeurs critiqué de toutes parts
+ 5 VIDEOS
Le Parisien - 10/02/12
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Villejuif: premier mariage gay célébré en Ile-de-France
Rencontre avec Alexis et Fabrice avant leur "mariage"11/02/12 -
Au FN oui, on'est pas couché !
Ce n’est pas une surprise pour les militants les plus chevronnés de l’opposition nationale, rien ne sera épargné à Marine et au FN au cours de cette campagne, y compris (surtout) les procédés les plus dévoyés,les plus pervers, les plus antidémocratiques.
Victime d’une violation de sa correspondance privée, certains médias –tout de même un peu gênés par cette intrusion fort peu déontologique- ont rapporté un échange de deux courriels il y a trois ans entre Bruno Gollnisch et le professeur Faurisson. Le député européen s’est contenté d’indiquer qu’il reçoit « environ 200 courriels par jour » et qu’il a « des échanges avec quantité de gens ».
En pleine course contre la montre pour rassembler les parrainages, cette cyber-attaque ne doit rien au hasard. Climat de haine et de violence dont Marine a été également victime lors de son déplacement à La Réunion.
Si les partis de gauche sur l’île, notamment EELV et le Front de gauche, avaient appelé leurs militants à ne pas perturber le déplacement de la candidate national au nom de la libre expression démocratique, quelques dizaines d’excités gravitant autour de l’association altermondialiste ATTAC ont agressé la délégation frontiste, notamment lors de la visite d’un temple tamoul.
Marine en a déduit fort justement que cette agression relevait bien de la mise en scène orchestrée indirectement par l’Elysée puisque le préfet s‘est trouvé « incapable de maintenir l’ordre ». « Nicolas Sarkozy est incapable d’assurer la sécurité dans notre pays. Merci, nous le savions ! Comment voulez-vous lutter contre les criminels, quand on n’est pas capable de repousser 50 types, de 50 mètres ? », a-t-elle noté. Il s’agit bien sûr d’associer une nouvelle fois dans l’esprit de nos compatriotes l’image du FN et de sa candidate à la violence.
De ces méthodes dignes d’un régime totalitaire,relèvent bien évidemment les déclarations émanant de l’UMP et du chef de l’Etat contre l’anonymat des parrainages, les consignes explicites qui ont été données de ne pas accorder de signatures à Marine pour assécher le vivier. Bruno Gollnisch le rappelait samedi lors de son passage dans l’Aisne, cette course aux signatures n’a jamais été une partie de plaisir au FN, « il nous est même arrivé de cacher l’ampleur des difficultés que nous rencontrions pour ne pas effrayer nos sympathisants et électeurs ».
Se voulant confiant dans l’issue heureuse de cette collecte, il a tout de même prévenu que « si d’aventure ce n’était pas le cas, s’en serait définitivement fini de la démocratie. » Mais, si Marine Le Pen est bien présente dans la course « il n’en restera pas moins vrai que nous y aurons consacré une grande partie de la campagne. C’est un handicap tout à fait anormal. »
A cet handicap là, s’ajoute l’absence criante d’égalité de temps de parole entre les (grands ) candidats qui frappe particulièrement l’opposition nationale a relevé notamment le directeur du cabinet de Marine Le Pen, Bruno Bilde, dans une lettre adressée au Président de France Télévisions. Sur TF1, la candidate du FN obtient 4,2% du temps de parole politique (29,7% pour M. Sarkozy, 24,4% pour M. Hollande (24,4%). Sur France 2, le CSA estime que François Hollande et le PS bénéficient de 39% du temps de parole, Nicolas Sarkozy et ses soutiens de 22,9% du temps d’antenne politique, le FN et Marine Le Pen n’obtiennent que 2,6% du temps de parole. Même portion congrue sur France 3 (7,8%), France 5 (0,1%), France Ô (5,7%).
Et quand les nationaux sont invités, ils sont souvent agressés, coupés dans leur démonstration, vilipendés et moqués bassement, notamment en leur absence sur le plateau comme ce fut le cas hier sur Canal plus qui a diffusé un bref entretien avec Bruno Gollnisch. On est toujours courageux et classieux sur Canal…
A cette aune, beaucoup de sympathisants s’inquiètent d’un possible traquenard à l’occasion du passage de Marine dans l’émission de Laurent Ruquier pour son émission On n’est pas couché sur France 2, programmée le 18 février. Une présence de la candidate de l’opposition nationale qui a été imposée à cet animateur au nom de l’équité mais qui, à l’instar d’un Michel Drucker, ne fait pas mystère de son anti-frontisme militant.
Certes, Marine n’est pas la pauvre Eva Joly que les téléspectateurs frontistes, non sans un certain malaise parfois malgré l’abîme qui nous sépare, ont vu se faire lyncher de manière impitoyable samedi dernier en toute fin d’émission, par la très « progressiste » Audrey Pulvar, qui partage la vie de l’apparatchik socialiste Arnaud Montebourg et Natacha Polony, membre du MRC qui appellera bientôt à voter Hollande…
Aussi, le site internet du Journal du Dimanche rapporte que l’équipe de campagne de la candidate du FN souhaite déminer le terrain, en souhaitant notamment que l’enregistrement se déroule dans les conditions du direct.
Bruno Bilde a expliqué que l’équipe de Marine «(veut) éviter les montages. Il faut des critères pour couper ce que dit Marine Le Pen, quels sont-ils? » « Nous ne voulons pas que le public soit trié, qu’il soit composé uniquement de gens hostiles à Marine Le Pen », a-t-il ajouté. C’est bien le moins !
A l’évidence, cette fébrilité des anti-nationaux, la multiplication des coups bas contre le FN et sa candidate sont bien la preuve que nous avons le vent en poupe. C’est bien pourquoi la vigilance s’impose car comme nous l’avons dit, rien, vraiment rien ne nous sera épargné…tant que nous refuserons de nous coucher devant le Système.
Blog de Bruno Gollnisch - 08/02/12
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IMMIGRATION: le gouvernement bidonne les chiffres. On s'en doutait, c'est confirmé
10/02/2012 – 13h30
PARIS (NOVOpress via le Bulletin de réinfo) —C’est en toute discrétion que le ministère de l’Intérieur a rendu public hier le rapport annuel qui contient les derniers indicateurs “officiels” des flux migratoires en France. Les chiffres livrés par ce rapport prennent le contre-pied des déclarations gouvernementales. Flairant le danger, le ministre de l’Intérieur, Claude Guéant, s’était empressé de donner d’autres chiffres il y a un mois.C’est officiel, avec Nicolas Sarkozy, les chiffres de l’immigration ont explosé
Le nombre total de premiers titres de séjour délivrés entre 2007 et 2010 a bondi de plus de 7 %. Chaque année, quelque 200 000 personnes obtiennent ce fameux sésame pour s’installer en France. On est donc loin des rodomontades de Nicolas Sarkozy ou de Claude Guéant sur la baisse de l’immigration. Au niveau de l’immigration de travail, c’est même pire, +51 % depuis 2007 pour les immigrés extra-européens !
La prétendue « lutte contre l’immigration » est donc une vaste mascarade ?
En matière de reconduites à la frontière, le rapport rendu au Parlement montre aussi qu’entre 2009 et 2010 celles-ci avaient baissé de 4,4 % passant de plus de 29.000 à environ 28.000. Comme le note le journal Le Monde, contrairement au discours d’extrême fermeté affiché à l’époque, particulièrement à la suite du discours de Grenoble de l’été 2010, le système d’éloignement des étrangers en situation irrégulière a été entravé par l’essor d’une jurisprudence favorable aux étrangers et par l’inflation de recours contentieux.
Quid des régularisations ?
Traditionnellement, dans ce rapport annuel, il existe une ligne statistique qui permet de connaître leur nombre approximatif. Celui-ci tourne généralement autour de 30.000. Cette année, et pour la première fois, la case n’est pas renseignée. Il est donc impossible de savoir le nombre de régularisations ces dernières années. Un sujet sensible à quelques mois de l’élection présidentielle. Autre perle de ce rapport : pour faire baisser le nombre d’étrangers en France, le gouvernement n’a rien trouvé de mieux que d’ouvrir les vannes des naturalisations. Près de 110.000 par an depuis 2007.
Article reproduit avec l’aimable autorisation du Bulletin de réinformation de Radio CourtoisiePhoto : Ministère de l’intérieur, place Bauveau à Paris. Crédit : fredpanassac via Flickr (cc)
[cc] Novopress.info, 2012, Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d'origine -
Marine Le Pen a accordé un entretien à ELLE sur les mesures à mettre en place en faveur des femmes
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Marine Le Pen réagit à l'enfumage électoraliste de Nicolas Sarkozy sur BFM TV
10/02/12
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Manifestation de policiers contre le parquet d'Evry (Essonne)
Communiqué de Michel Thooris, conseilller politique à la Sécurité de Marine Le Pen
Plus d’une centaine de policiers étaient rassemblés jeudi devant le Tribunal de grande instance d’Evry pour protester contre la politique du parquet, qui, selon eux, ne les soutient pas en cas d’outrages et d’agressions.
Après avoir suscité une immense vague d’espoir chez les policiers, les forces de l’ordre sont rattrapées par les conséquences de la politique menée par Nicolas Sarkozy depuis 2002.
Le chef de l’Etat avait promis de nettoyer les cités au Karcher. Bilan ? Les gangs ont pris le contrôle des quartiers. Le Karcher de Sarkozy ressemble plus à un Vaporetto sans vapeur qu’à un véritable Karcher. Les policiers sont rendus impuissants face à la racaille qui contrôle désormais des villes entières.
Dépassés par les milliers de crimes et délits commis chaque jour en France et en Outre-mer, les parquets ne peuvent poursuivre qu’une infime partie des affaires tant les tribunaux sont engorgés et les prisons pleines. Les décisions prises par les parquets sont rarement idéologiques. Elles sont plus la conséquence de la masse quotidienne d’infractions à traiter en temps réel et du manque de moyens pour parvenir à une réponse pénale adaptée.
Le hold-up électoral de la présidentielle 2007 ne se reproduira pas. Les Français ont été trompés, trahis. Les électeurs ont compris que Marine Le Pen est la seule à pouvoir redresser l’appareil policier et judiciaire français abandonné par les pouvoirs publics de Gauche comme de Droite.
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La justice belge refuse d'interdire "Tintin au Congo" à la vente
(Cliquez sur l'image)
Rédacteur : Damien le 10 février 2012 à 17:33 Fil InfoLa justice belge a refusé vendredi d’interdire la commercialisation de la bande dessinée « Tintin au Congo », estimant non fondée l’action intentée par un ressortissant congolais qui jugeait l’oeuvre d’Hergé raciste, a indiqué l’avocat du plaignant.
« La demande a été jugée non fondée, le tribunal de première instance de Bruxelles ayant estimé que la loi belge contre le racisme ne peut s’appliquer que s’il y a une intention discriminatoire », a déclaré Me Ahmed L’Hedim, l’avocat de Bienvenu Mbutu Mondondo.
Selon le tribunal, « vu le contexte de l’époque, Hergé ne pouvait pas être animé d’une telle volonté », a ajouté Me Ahmed L’Hedim. Bienvenu Mbutu Mondondo, un ressortissant de la République démocratique du Congo, réclamait depuis quatre ans l’interdiction de la vente de l’album, ou à défaut l’imposition d’un bandeau d’avertissement ou d’une préface expliquant le contexte de l’époque, comme c’est le cas pour l’édition anglaise.
Lors des audiences en 2011, Bienvenu Mbutu Mondodo, qui vit en Belgique, avait estimé que Tintin au Congo était une « BD raciste, qui fait l’apologie de la colonisation et de la supériorité de la race blanche sur la race noire ».Ces deux demandes « ont été déboutées », a précisé un autre avocat de Bienvenu Mbutu Mondondo, Alain Amici, qui a précisé que son client « interjetterait appel de cette décision » dès lundi devant la cour d’appel. Il était soutenu dans sa démarche qui l’opposait à l’éditeur Casterman et à Moulinsart, la société ayant les droits commerciaux de l’oeuvre d’Hergé autres que les droits d’édition, par le Conseil Représentatif des Associations Noires (CRAN).
Défrancisation - 10/02/122
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Journal de Bord de Jean-Marie Le Pen n° 265
10/02/12
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Discours de Richard Prasquier au dîner du CRIF le 8 février 2012 (Verbatim)
Discours de Richard Prasquier au dîner du CRIF, 8 février 2012 from CRIF on Vimeo.
Monsieur le Président de la République,
Merci de nous honorer de votre présence. Cette année plus encore que les précédentes, nous voulons faire du diner du CRIF un lieu de rassemblement. Ici, les antagonismes de la cité laissent place à une convivialité qui accentue ce qui unit, qui est intangible, plutôt que ce qui oppose, qui est conjoncturel. Ici sont assis des hommes et des femmes dont les opinions divergent et dont certains vont bientôt se disputer le suffrage universel. Nous sommes fiers de les voir ici avec le CRIF et ses invités de la société civile.
Nous sommes à la veille d’échéances politiques majeures qui détermineront l’avenir de notre pays.
Les Juifs participent pleinement à la communauté nationale et comme leurs concitoyens choisiront sur un projet de société et des questions d’économie. Mais le CRIF considère qu’il y a des lignes jaunes à ne pas franchir, envers ceux qui distillent un discours de préférence ethnique et envers ceux qui diabolisent Israël et appellent à son boycott.
Sur certains sujets, beaucoup d’entre nous ont une sensibilité particulière. Elle est parfaitement légitime et ne contrevient pas à l’intérêt général.
L’Europe nous importe. Une partie de nos ancêtres l’ont sillonnée pendant deux millénaires, Européens avant l’heure et parfois sans le savoir, apportant au monde moderne une part notable de ses succès. Une Europe en crise nous inquiète, car nous savons que les crises ne se limitent pas à l‘économie.
Dans l’Union européenne, la paix entre les Etats et la démocratie interne à chaque pays sont des pré requis. Sans cette Union, combien de pays européens auraient-ils basculé dans la dictature?
Aujourd’hui, voici revenus les nationalismes autarciques que l’on croyait hors d’âge. Ils proposent des explications simplistes et réactivent la xénophobie. Le rempart européen ne doit pas se fissurer.
Plusieurs d’entre eux s’approchent du pouvoir. Certains ont mis une sourdine à leur antisémitisme, d’autres non. Mais c’est toujours la rhétorique inacceptable du bouc émissaire. Le Front National fait partie de cette nébuleuse européenne. Les tentatives de sa présidente de changer d’image ne trompent pas qui connaît son histoire et son entourage. Le 27 janvier, jour de la commémoration internationale de la Shoah, c’est avec la droite européenne la plus extrême, celle des fraternités pangermaniques racistes, que Marine Le Pen est allée danser à Vienne et son père, mentor et président d’honneur y a joint sa plaisanterie douteuse habituelle. Il y a 10 ans, on aurait massivement protesté. Il semble que certains s’habituent. Pas nous. Nous ne voterons pas pour le Front National.
L’Europe a un trou noir, c’est Auschwitz ; lieu d’effroi, d’histoire et de mémoire; Samuel Pisar nous prévient que c’est aussi un lieu d’avenir, « une alerte pour l’humanité des horreurs qui pourraient survenir dans le futur». La leçon d’Auschwitz est permanente et universelle. Les responsables n’ont pas agi à cause de la peur, de la méchanceté ou de la folie, mais sous l’effet d’un endoctrinement qui déniait aux Juifs la qualité d’êtres humains.
Les nazis traitaient les Juifs de vermines, de rats ou de bactéries. Il y a aujourd’hui d’autres nazis, qui viennent d’un Islam dévoyé, et qui traitent les Juifs de fils de singes et de porcs.
C’est avec ces mots d’introduction que le grand mufti de Jérusalem avait été appelé à la tribune. Son discours a été bref « Le noble hadith est fiable, a-t-il dit, qui enjoint aux musulmans, pour hâter les jours du jugement, de tuer tous les Juifs; ceux-ci se cacheront derrière des arbres, mais ces arbres les dénonceront: un Juif est derrière moi, Musulman, tue-le…… » C’était y a un mois, le 9 janvier 2012, dans le nord de Jérusalem. Le texte est celui de l’article 7 de la charte du Hamas. Mais cette fois, celui qui l’a prononcé, nommé par le Président de l’Autorité Palestinienne, est le plus haut dignitaire religieux de Cisjordanie.
Il y a 70 ans, le 30 janvier 1942, Hitler déclarait que la fin de la guerre verrait la fin des Juifs. Réécoutons Samuel Pisar : « Auschwitz est une alerte pour l’humanité des horreurs qui pourraient survenir dans le futur….. ». On n’a pas voulu entendre Hitler. C’était la guerre. Ce ne l’est plus. Les paroles du mufti n’ont pas suscité beaucoup de réactions. Je vous en conjure, écoutez les : il s’exprime sans gêne, car autour de lui ces paroles sont banales, malheureusement banales.
Dans le monde islamiste fleurit le négationnisme, nouvelle arme contre Israël. Il nie ou minimise la Shoah, et prétend que le vrai génocide est celui des Palestiniens. Les assassins de la mémoire pavent la route qu’empruntent les meurtriers des hommes. Il faut mesurer ces menaces qui concernent notre monde, et pas seulement les Juifs. La Fondation Aladin ne se résigne pas à l’avenir que prépare l’éducation à la haine. Espérons que la diffusion du film Shoah par la télévision turque amorcera une ère nouvelle. Le travail est difficile.
Les révolutions arabes suscitent bien plus que des inquiétudes. Les cris de « Mort aux Juifs » dans une Tunisie qui fut libérale, sont insupportables. Les Frères musulmans, dont le Hamas est une branche, ont un projet politique d’islamisation des sociétés. Les salafistes sont de plus en plus influents. Leur succès s’alimente à l’argent du pétrole versé aux partis religieux. N’oublions pas que le suffrage universel ne résume pas la démocratie s’il n’exprime que la tyrannie de la majorité.
Si incertain que soit le futur, j’applaudis à la chute du tyran libyen et je suis fier que la France y ait joué un rôle essentiel. Il n’y a pas d’avenir dans les dictatures et j’espère que le sinistre régime syrien sera mis hors d’état de massacrer sa population.
Enfin, il y a l’Iran, dont le régime négationniste appelle à la disparition du peuple d’Israël. Son programme nucléaire est près d’aboutir. Ceux qui pensent que le danger ne menace qu’Israël, qu’ils écoutent le pasteur Niemöller : « Quand on est venu chercher les Juifs, je n’ai pas protesté, car je ne suis pas Juif ; quand on est venu chercher les communistes, les francs-maçons, les syndicalistes, je n’ai pas protesté car je ne suis pas communiste, franc-maçon ou syndicaliste ; quand on est venu me chercher, il n’y avait plus personne pour protester ». Je vous rends hommage, Monsieur le Président de la République, d’avoir conduit avec énergie le sursaut européen et d‘avoir toujours été d’une totale lucidité sur l’Iran et les mensonges de ses dirigeants.
Des Juifs ont vécu en Gaule avant qu’elle ne s’appelle la France, ils sont devenus des citoyens comme les autres pendant la Révolution et ils ont depuis pleinement participé à la communauté nationale, hormis l’infâme période où 78 000 d’entre eux furent assassinés avec la complicité de l’Etat français. Le combat pour la Mémoire, que certains dans cette salle ont porté haut, et auquel s’associe le nom de Henry Bulawko, disparu le 27 novembre, aurait pu diviser notre pays. Finalement, il l’a soudé ; en témoigne la récente cérémonie sur le rôle du barreau de Paris à l’époque du statut des Juifs. Le CRIF s’implique dans ce travail, de concert avec la Fondation pour la Mémoire de la Shoah, le Mémorial et les associations de déportés. En ce 70e anniversaire de l’année 1942, l’une des pires de l’histoire du monde, je remercie le gouvernement pour l’aide financière apportée à la préservation du camp d’Auschwitz, ainsi que pour son soutien aux mémoriaux d’importance nationale tels le camp des Milles, la maison d’Izieu ou le Cercil d’Orléans.
L’histoire de la Shoah permet d’éprouver les valeurs de notre société. Mais il y a des lieux où cet enseignement est difficile, et où se manifeste un antisémitisme qu’on ne peut plus qualifier de nouveau.
Si en 2011 le nombre d’actes antisémites a diminué de 16%, 466 à 389, les atteintes aux personnes, les plus graves, sont restées stables. En 2010 des violences étaient liées à la flottille de Gaza. Pas en 2011. Il y a un socle antisémite très incrusté. Et pourtant, nous savons que les pouvoirs publics font au mieux, que les locaux ont été sécurisés, que l’arsenal juridique est strict et que les services de protection de la communauté font un très bon travail. Il faut réunir le comité interministériel de lutte contre l’antisémitisme et renforcer les moyens des acteurs associatifs. Au sein de l’école publique, des enfants sont aujourd’hui harcelés parce qu’ils sont Juifs. En disant que c’est intolérable, je ne parle pas au nom de notre communauté, mais au nom des valeurs de la République.
Beaucoup de ces actes se font sous le couvert de l’antisionisme. L’antisionisme obsessionnel, c’est de l’antisémitisme. Nous le vérifions avec les manifestations pour le boycott d’Israël. Les militants anti-israéliens qui se distinguent dans ces activités illégales ne manquent jamais de faire valoir leur engagement universaliste en faveur des opprimés. En réalité, ils supportent souvent assez bien les massacres en Syrie, mais ils souffrent beaucoup devant des pamplemousses israéliens.
L’air du temps leur offre malheureusement à admirer un maitre à penser aux indignations monomaniaques dont les quinze pages d’écriture résument dans leur indigence un certain politiquement correct d’aujourd’hui.
Aux responsables musulmans qui, autant que nous, et avec plus de courage que nous, repoussent les appels à la haine, je veux parler sans tabou. Il y a parmi les auteurs d’actes antisémites un certain nombre de personnes de confession musulmane. Passer ce constat sous silence, c’est se complaire dans une hypocrisie qui fait le jeu des extrémistes. Mais s’en servir pour stigmatiser une population entière, c’est ignoble. Nous devons rejeter le chacun pour son groupe, développer un travail de réflexion et de propositions, discuter sans complaisance de nos divergences et de nos convergences, comme nous l’avons fait récemment à la Grande Mosquée de Paris. Montrons que la raison l’emporte sur les prédictions des Cassandres résignées. C’est ainsi que nous jouerons notre rôle dans la diffusion des valeurs républicaines dont la fraternité n’est pas la moindre.
Le Crif travaille beaucoup au dialogue interculturel ou interreligieux où se féconde l’altérité: avec les gens du voyage, encore discriminés dans leur propre pays, les Africains, Berbères, Arméniens –à qui je veux témoigner, avec émotion, notre fraternité de mémoire- Antillais –avec qui nous échangerons sur l’esclavage dans un mois à la Guadeloupe-, ou les chrétiens, avec qui notre amitié est ancienne et profonde.
Les liens interreligieux se structurent dans l’atmosphère vivifiante de la laïcité, par la loi de 1905, dans les plis de laquelle les religions mènent leur vie propre avec leurs exigences particulières sous l’autorité de la loi française et grâce à la concertation qui résout bien des questions délicates. En araméen, dina de malkhuta dina, la loi du pays est la loi.
Monsieur le Président de la République, Mesdames et Messieurs,
Israël est au centre de nos affections et de nos préoccupations ; nous participerons le 18 mars à la Mutualité à une manifestation en son honneur avec tous les amis d’Israël.
Je n’ai jamais hésité à exposer aux pouvoirs publics mes critiques quand je le pensais nécessaire. Je témoigne que le dialogue a toujours eu lieu avec franchise et respect. Nous avons été interloqués du soutien de la France à l’entrée de la Palestine à l’UNESCO, ce lieu dédié à la culture, à la science et à l’éducation, sans qu’il y eût d’exigence en retour, sur un enseignement à la haine qui ne fait que croître et sur les projets négationnistes visant à effacer les souvenirs juifs de la mémoire de cette terre, qui vont probablement se multiplier sur les bureaux de l’Assemblée.
Certains me contestent le droit de parler d’Israël, au motif que c’est un Etat étranger ou que « je ne les représente pas ». Je représente qui se sent en harmonie avec le CRIF, c’est-à-dire une portion très appréciable de la communauté juive de France. Nous n’avons pas à approuver ou non les décisions du gouvernement israélien mais d’expliquer quand les commentaires sur ces décisions nous paraissent esquiver une partie de la réalité et nuire injustement à l’image d’Israël dans notre pays. C’est notre rôle statutaire, et nous nous y tenons. Ce n’est pas un rôle partisan.
Je ne m’interdis pas les critiques sur Israël. Quand des groupes émettent des exigences incompatibles avec l’égalité entre les hommes et les femmes, il faut tirer la sonnette d’alarme, même s’ils sont très minoritaires dans le monde religieux lui-même.
Mais en matière politique, français et président d’un CRIF où les sensibilités sont diverses, je serais présomptueux de considérer que mes engagements personnels doivent prévaloir sur les choix de tel ou tel gouvernement israélien librement élu, soumis à la critique interne, respectant les règles démocratiques et jouissant d’un enviable soutien populaire. Israël est une démocratie.
Certains de mes amis, ou anciens amis, qui sait, m’ont dit que mes déclarations s’écartent de l’humanisme dont j’aurais fait preuve avant d’être président du CRIF. Ma personne est sans intérêt, ce qui importe est ce que cette remarque implique : ceux qui sympathisent avec Israël ne seraient pas des humanistes. Je m’inscris en faux contre cette assertion.
La qualité d’humaniste ne se décrète pas par des ukases; elle s’éprouve dans le quotidien des positions.
Est-il un humaniste, celui qui traite d’apartheid un pays où Omar Barghouti, un étudiant palestinien d’une université publique écrit un livre appelant au boycott pour détruire Israël et continue ses études comme si de rien n’était ? Un pays où un tribunal présidé par un juge arabe envoie en prison un ancien président de l’Etat ?
Est-il un humaniste, celui qui après un reportage diffusé par sa chaine, qui a soulevé une tempête de haine et qui est pour le moins sujet à caution, refuse qu’il soit soumis à expertise?
Celui qui se félicite du rapport Goldstone, mais omet de signaler que le juge s’est rétracté ?
Celui qui laisse Mahmoud Zakhar, dirigeant du Hamas, justifier par l’autodéfense les tirs de roquettes sur des civils sans l’interroger sur l’article 7 de sa charte qui prône l’élimination des Juifs ?
Est-il un humaniste, celui qui pour justifier l’horreur, appelle bébé colon Hadas Fogiel, trois mois, égorgée avec toute sa famille, le 13 mars 2011, dans la quasi-indifférence des médias ?
Est-il enfin un humaniste celui qui dans un magazine diffusé en octobre dernier, travestit le langage et prétend que les soldats israéliens tirent à vue alors qu’ils tirent des coups de semonce ?
Il est inacceptable qu’une information militante diabolise Israël en distordant les faits. En réponse aux allégations de cette émission, le Crif a produit un DVD de 30 mn. Il vous sera remis ce soir.
La délégitimation cible aussi ceux qui soutiennent Israël. Ceux-là pensent mal. Ils ne bénéficient plus des réseaux de solidarité professionnelle ; ils seront marginalisés, leurs publications ne seront pas ou peu diffusées, leurs opinions ne seront pas sollicitées. Comment appeler cela autrement que censure et prétendre que c’est le CRIF qui demande la censure, alors qu’il ne demande que l’équilibre ?
Que mes amis se rassurent, je suis resté humaniste, mais que vaut l’humanisme sans la lucidité ? L’humaniste ouvre sur la planète ses deux yeux et pas un regard borgne. Il ne masque pas la poutre pour mettre la paille en relief, il considère qu’il faut protester plus fort contre les appels à la haine à Jérusalem Nord que contre les avis à construire des appartements sur des terrains vides à Jérusalem Sud, tels Gilo, un quartier qui fut juif avant 1948, qui l’est de nouveau depuis 1967 et qui le restera certainement quel que soit le résultat des pourparlers israélo-palestiniens.
Un regard déséquilibré ne fait que réactiver les animosités réciproques. Ceux qui entendront plus souvent un reportage équilibré sur Israël, accepteront mieux un reportage équilibré sur la Palestine. Pour qu’il y ait deux états pour deux peuples il faut dire la vérité sur chacun de ces peuples.
La vérité d’Israël, c’est que les mères de ce pays sont angoissées à l’idée des trois ans que leurs fils devront passer au service militaire, non pas pour défendre des frontières, mais pour défendre la survie de leur pays.
La vérité d’Israël, c’est sa créativité scientifique, technique ou artistique: en 10 ans, quatre Nobel en chimie et deux en économie. Notre invité d’honneur israélien ce soir est M. Dan Shechtman, du Technion, prix Nobel de chimie 2011, venu avec le maire de Haifa, M.Yona Yahav. M.Shechtman est un chercheur prestigieux, et un homme charismatique, que passionne l’éducation des jeunes.
La vérité d’Israël, c’est qu’il est l’Etat du peuple juif, et que le centre spirituel et la capitale historique du peuple juif, c’est Jérusalem. Et la réalité du conflit, Monsieur le Président de la République, est que, malgré tous nos espoirs, tous vos espoirs, les dirigeants palestiniens ne reconnaissent toujours pas cette vérité-là ; nous ne les avons pas vus avec une carte contenant le nom d’Israël, nous ne les avons pas entendus admettre que Jérusalem est un lieu fondamental du judaïsme. Il suffirait de quelques mots pour que le climat change. Malheureusement, le discours des modérés se radicalise car les radicaux, qui pensent que les temps leur sont favorables, font pression sur eux.
Nous, qui sommes en même temps si loin et si près du conflit, que devons-nous faire ? Nous devons avec nos partenaires donner l’exemple du dialogue, désamorcer les animosités, ouvrir des passerelles, assumer la complexité, ne pas laisser l’émotion, qu’on manipule si facilement, diriger nos actions. Ce sera notre contribution à la lutte contre l’antisémitisme et pour la paix. Etre solidaires, être fraternels, mais être francs et être lucides. Soyez assuré que le Crif ne manquera pas à ses devoirs.
Monsieur le Président de la République,
Depuis cinq ans, il y avait dans mon discours une invocation à Gilad Shalit et dans le vôtre, ou celui du Premier Ministre, une référence à l’importance particulière que vous attachiez à sa libération. Vous avez rappelé au monde que Gilad était français, et que sa capture était aussi une agression contre la France. Les Shalit savent ce qu’ils vous doivent, et nous sommes honorés mais pas surpris qu’ils aient réservé leur première visite hors d’Israël pour vous remercier. J’espère qu’un jour viendra où Gilad lui-même pourra venir incognito ou presque à un futur diner du CRIF.
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Le "pousseur du métro" a été déclaré irresponsable pénalement - Sa victime Renaud Roussillon: "On ne peut pas faire comprendre sa douleur"
Renaud Roussillon
C’est un acte insensé qui vaut à Ahmed Zobir, 37 ans, de comparaître depuis hier devant la cour d’assises des Hauts-de-Seine. Une tentative de meurtre perpétrée sur un quai de la station Grande Arche-La Défense, sur la ligne 1 du métro, au matin du 10 avril 2009. Renaud Roussillon, un architecte d’intérieur de 43 ans, père de deux enfants, a été projeté sous une rame par son agresseur.
« C’est un cauchemar mais je ne peux me réveiller », souffle cet homme, qui a dû être amputé de la jambe droite. Il s’éclipse le temps du visionnage des bandes vidéo diffusées par la cour. Une minute de vie ordinaire du métro parisien qui s’achève sur un déchaînement de violence à l’encontre d’un passager qui ne se rend compte de rien.
A 11h22, l’architecte d’intérieur, en costume-cravate, porte-documents sous le bras, se positionne au milieu du quai pour attendre le prochain métro, après être passé devant un SDF assis sur un banc. A 11h23, il ne reste qu’un tas de feuilles éparpillées sur le quai. Le train est entré en gare, la victime est bloquée en dessous. Entre-temps, le SDF s’est rué les deux bras en avant sur Renaud Roussillon qui lui tourne le dos, le projetant de plein fouet sur la rame. « Une fois l’acte accompli, je me suis enfui rapidement, j’ai suivi une personne qui partait pour voir si elle donnait l’alerte », raconte l’accusé à voix basse.
«Moi, j’ai pris perpétuité»
Renaud Roussillon, qui a gardé belle allure malgré son handicap, témoigne, des sanglots de la voix, de son « cauchemar ». « On ne peut pas faire comprendre sa douleur. J’essaye de recoller les morceaux mais j’ai toujours du mal à comprendre ce qui a pu se passer. Je me revois décidé d’aller sur le chantier, de prendre cet itinéraire, à cet horaire, je me vois sur le quai, regarder l’affiche en face de moi et ensuite mon réveil à l’hôpital, explique-t-il, sans un regard à son agresseur. Je ne le connais pas, je le vois aujourd’hui, ça ne déclenche rien en moi. A la suite du procès il y aura une peine, peu importe la durée car moi, depuis le 10 avril 2009, j’ai pris perpétuité sans qu’on me donne le choix. Etre debout c’est une chose, reprendre position dans la société en est une autre. Face à mes deux fils de 10 et 13 ans, je fais bonne figure mais c’est une lutte. »
Il ressent toujours de la "culpabilité" : « Si j’avais été habillé autrement, je n’aurais pas cristallisé aux yeux de cet homme tout ce qu’il y avait d’insupportable. » Après de longs mois de rééducation, Renaud Roussillon a repris le travail, « un mi-temps thérapeutique », mais pas les transports en commun, craignant par-dessus tout que « les sons, les odeurs » puissent « faire remonter des souvenirs ».
Face à lui, Ahmed Zobir, cheveux coiffés en arrière, pantalon de jogging et sweat, reste stoïque. Au fil de l’audience, dans son box, il observe sans être vraiment présent. Il s’excuse, mais réitère sa version. « J’ai entendu des insultes, j’étais échauffé de la tête, j’ai manqué de contrôle », explique-t-il d’une voix quasi inaudible. Un discours cohérent alors que certaines expertises psychiatriques avaient conclu à une « abolition du discernement » et donc à son irresponsabilité pénale. La cour d’assises devra trancher. S’il est déclaré responsable, Ahmed Zobir encourt jusqu’à trente ans de réclusion criminelle. Le verdict est attendu ce soir.........................
Le SDF de 37 ans accusé d'avoir poussé en avril 2009 un voyageur sous une rame de métro à La Défense a été déclaré pénalement irresponsable et acquitté vendredi par la Cour d'assises des Hauts-de-Seine. L'homme a été hospitalisé d'office.
La cour d'assises n'a pas suivi les réquisitions de l'avocat général qui avait réclamé 20 ans de réclusion criminelle. La défense, elle, avait plaidé la folie en retraçant l'itinéraire d'«un homme qui s'éloigne de plus en plus de la réalité avec une schizophrénie rampante».
A l'énoncé du verdict, la victime, Renaud Roussillon, était abasourdie. Cet architecte de 43 ans, père de deux enfants, avait été amputé de la jambe droite au-dessous du genou. Il avait subi un traumatisme crânio-facial, des fractures aux dents et au bras droit ainsi que de multiples contusions. Jeudi, devant la Cour, il avait raconté son «cauchemar» : «On ne peut pas faire comprendre sa douleur».
Sa compagne, présente à l'audience, a fondu en larmes jugeant le verdict «ahurissant et incroyable.»
Un «tueur et non un pousseur»
L'avocat général avait bataillé pendant les audiences pour obtenir un condamnation espérant que la cour d'assises «ne donne pas au tueur une chance incompréhensible car la réalité, il la comprend».
«Je le préfère enfermé plutôt que dehors. Pourquoi? Les experts le disent extrêmement dangereux. Il sortira quand il ira mieux, ce peut être dans 10 ans ou la semaine prochaine», avait il expliqué à l'audience.
«Ahmed Zobir est fou, il est dans le monde des insultes, un monde qui n'existe pas», avait au contraire précisé Jean-Pierre Choqué, l'avocat de la défense pour qui «une condamnation revenait à éliminer un risque en oubliant que derrière, il y a un homme».
On ne sait pas encore si l'avocat général compte faire appel de la décision de la Cour d'Assises.Le Parisien - 10/02/12
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Ben Bella et Hollande, deux grands copains !
A Alger en décembre 2010
(Cliquez sur la photo)
Au début du mois, l’ancien président de la république algérienne, Ahmed Ben Bella, a été transféré en urgence par avion spécial, dans un hôpital parisien.
Le premier président de l’Algérie indépendante (1963-1965) avait été, dans un premier temps, hospitalisé le 3 janvier à l’hôpital militaire de Ain Naadja à Alger. Mais face à la survenue de complications majeures qui mettaient en danger sa vie, Ahmed Ben Bella a été finalement transféré à Paris.L’ancien président de l’Algérie indépendante, terroriste dès 1949, responsable de crimes contre l’humanité, accueilli en France pour se faire dorloter !… Cela laisse rêveur !Lire la suite sur:10/02/12 -
Brest - Deux enseignants expliquent Auschwitz aux élèves avec un outil exceptionnel
Dix années de recherches, des séjours en Pologne et en Israël, un rigoureux travail de vérification. Deux enseignants brestois ont créé un outil exceptionnel sur Auschwitz-Birkenau.
Comment expliquer l'indicible ? Comment présenter à des collégiens et lycéens les clés d'une terrifiante organisation de destruction humaine ? «Le plus grand camp de concentration de la Seconde Guerre mondiale a fait l'objet d'un nombre important de films, de documentaires, de débats mais pas d'un travail aussi exhaustif, entre sa création (1941-1942) jusqu'à sa libération, en juin 1945», observe Éric Pellerin, directeur du centre de documentation pédagogique finistérien.
Ce document multimédia tombe à point nommé puisque le sujet est expressément au programme des classes de troisième et première.
Sans pathos
«Nous avons surtout cherché à expliquer plutôt qu'à démontrer», résument d'une même voix Gaëlle Allaert-Gral et Jean-Christophe Deshayes. Le moins de pathos possible, pas d'images crues et sensationnelles, aucun corps décharné et dénudé mais une explication rationnelle de l'organisation et du fonctionnement du camp. Parfois froide et glaciale, à l'image de cette photo qui décrypte le tri des arrivants dès la descente du convoi. La plupart sont dirigés vers les salles d'extermination.
A travers l'étude rigoureuse du camp d'Auschwitz-Birkenau, le plus grand centre de mise à mort de la Shoah (960.000 victimes dans les trois camps d'Auschwitz), les deux enseignants décortiquent le processus génocidaire, s'appuient sur ce lieu d'extermination pour situer, dans son contexte et son évolution, l'incroyable projet nazi.Multipliant les focales, les historiens restituent, en parallèle, le parcours d'une petite fille et d'un couple de personnes âgées, raflés dans l'ouest de la France et immédiatement gazés à leur descente du train.
400 photos et dessins
Les deux enseignants utilisent, avec la vision éclairée de Pierrick Le Jouan, développeur multimédia du centre de documentation, les toutes dernières innovations en matière de superposition et d'interactivité informatique. Leur DVD-Rom tourne déjà dans les classes, en projection commune ou en accès libre (intranet) au sein des établissements. Les deux professeurs d'histoire datent et situent précisément, à l'intérieur du camp, les 400 photos et dessins collectés et commentés. Comment le camp devient le produit mais aussi le révélateur du processus génocidaire ? Comment, à travers ces évolutions et son activité fluctuante, se décrypte et s'exprime la politique d'extermination ? Le camp s'agrandit et se «perfectionne» au fil du temps.
Les possibilités du CD-Rom permettent de superposer les approches et de contextualiser au mieux chaque document. «Nous avons banni le vocable nazi et les termes employés à tort à travers le temps», précise Gaëlle Allaert-Gral.
Des fiches pédagogiques permettent aux enseignants de progresser pas à pas dans ce foisonnement de documents parfois inédits. Le musée d'Auschwitz l'utilise déjà pour former ses enseignants et intervenants. Des versions en langue étrangère sont envisagées. Ce document est en passe de devenir essentiel dans la compréhension du processus génocidaire de la Seconde Guerre mondiale.
Pratique
Voici les différents endroits où l'on peut se procurer le dvd-rom Auschwitz-Birkenau dans le processus génocidaire (Editions scérén cndp-crdp). Sur internet, sur le site du cndp http://www.cndp.fr/crdp-rennes/crdp/services/editions/produits/AUB/ Sur Brest, à la librairie du CLDP, située 16 avenue Clémenceau, en face de la faculté Ségalen. On peut aussi le commander à la librairie Dialogues, rue de Siam. à Brest.Le Télégramme.com - 08/02/12