Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Blog - Page 1276

  • Shoah: "sentiment religieux" qui fait l'unanimité en Israël

    Lu dans  le Courrier International : Plus de 80 % des Juifs d' Israël croient en Dieu, 67 % se considèrent comme le « peuple élu » et 61 % estiment que la vie publique en Israël doit s’organiser selon le rythme de la  tradition judaïque, révèle « Yediot Aharonot ». (…)
    Pour sa part, sous le titre « La religion de la Shoah », Merav Michaëli s’inquiète dans « Ha’Aretz » d’une réponse que peu de chroniqueurs semblent avoir relevée : « pour 98 % des Juifs israéliens interrogés, le principe qui doit guider Israël et le judaïsme n’est ni plus ni moins que la mémoire de la Shoah.

    Bref, ce qui fait consensus en Israël, ce n’est pas le respect du précepte religieux ou de la règle démocratique, mais tout simplement la mémoire d¹un génocide. Outre cette culture traumatique, ce qui devrait nous faire paniquer, c’est que l’enseignement de la Shoah, selon d’autres enquêtes, n’encourage que 2,5 % des jeunes Juifs à reconnaître la primauté des principes démocratiques mais en encourage 12 % à s’engager activement dans l’armée. Nos dirigeants ont réduit le judaïsme au rang de syndrome post-traumatique et nous engagent sur le chemin de l’autodestruction. »

     

    Note : Cette enquête a été menée en 2009. Ses résultats viennent d’être
    rendus publics.

    Contre-info. com - 07/02/12

     

     

  • La charge d'un élu de gauche (Martinique) contre Guéant provoque un incident à l'Assemblée

    PARIS (Reuters) - Les membres du gouvernement ont quitté mardi l'hémicycle de l'Assemblée après qu'un député apparenté PS eut comparé les propos de Claude Guéant sur les civilisations aux idéologies qui ont mené aux camps de concentration du XXe siècle.

    Dans un communiqué diffusé après l'incident, survenu lors de la séance des questions d'actualité, le Premier ministre François Fillon a demandé à l'opposition de condamner "une provocation indécente" à l'encontre du ministre de l'Intérieur.

    "Il est des comparaisons qui font honte à ceux qui les professent. La France est une démocratie, un Etat de droit dans lequel la parole libre ne saurait servir à salir même un adversaire politique", souligne le Premier ministre. "Le martyre des victimes de la Seconde Guerre mondiale ne doit pas être galvaudé pour des raisons partisanes."

    C'est le député apparenté socialiste de Martinique, Serge Letchimy, qui a provoqué la colère de François Fillon en lui posant une question sur les propos du ministre de l'Intérieur, qui a jugé que toutes les civilisations "ne se valent pas".

    "Vous, M. Guéant, vous privilégiez l'ombre, vous nous ramenez jour après jour à ces idéologies européennes qui ont donné naissance aux camps de concentration au bout du long chapelet esclavagiste et colonial", a-t-il déclaré sous les huées des députés de la majorité.

    "M. Guéant, le régime nazi, si soucieux de purification, était-ce une civilisation ?", a lancé l'élu, qui dirige le Parti populaire martiniquais (PPM), créé par Aimé Césaire.

    Il a ensuite accusé le ministre de l'Intérieur de chercher à "récupérer" une part de l'électorat du Front national en flattant "une France obscure qui cultive la nostalgie de cette époque". "C'est un jeu dangereux", a-t-il dit.

    "SI M. GUÉANT S'EXCUSE..."

    "C'est insupportable", a alors lâché François Fillon, qui, d'un signe de la main, a prié les membres du gouvernement de se lever. Les députés UMP ont suivi dans la cohue, tandis que des huissiers de l'Assemblée établissaient un cordon entre les bancs de l'opposition et ceux de la majorité. La séance a été levée.

    Lors des débats qui ont suivi, le président du groupe UMP, Christian Jacob, a demandé à deux reprises des excuses à son homologue socialiste, Jean-Marc Ayrault, qui a éludé en dénonçant les "provocations" de Claude Guéant.

    Appelant au calme et au sang-froid, Bernard Accoyer a précisé que le bureau de l'Assemblée se saisirait de cet incident "très grave" le 22 février.

    "Il s'agit d'un amalgame historique inapproprié", a déclaré le président de l'Assemblée, qui a convoqué le député.

    Ce dernier court le risque d'être sanctionné par le bureau soit d'une censure simple, qui entraînerait la privation pendant un mois de la moitié de son indemnité parlementaire, soit d'une censure avec exclusion temporaire, a-t-on appris.

    Serge Letchimy, qui préside le conseil régional de Martinique, a refusé par la suite de s'excuser.

    "Si M. Guéant s'excuse vis-à-vis des blessures infligées aux peuples opprimés, aux peuples qui sont en difficulté, aux peuples qui sont actuellement en pleine émancipation, en plein développement, si M. Guéant s'excuse, à ce moment-là on parlera d'excuses, mais il ne s'excuse pas", a-t-il dit à Reuters.

    GUÉANT ASSURE NE VISER AUCUNE CULTURE

    Sa charge a été saluée par Jean-Luc Mélenchon, le candidat du Front de Gauche à la présidentielle.

    "Je le remercie pour ce qu'il a fait, c'est salutaire", a-t-il déclaré lors d'un déplacement à Lyon, estimant que Claude Guéant avait voulu envoyer "des signes à l'électorat xénophobe".

    Pierre Moscovici, directeur de campagne du candidat socialiste à l'élection présidentielle, François Hollande, a déclaré au Nouvelobs.com que les propos de Serge Letchimy lui étaient "personnels" et exprimaient "sa sensibilité".

    "La réaction de la majorité et du gouvernement paraît disproportionnée. Il ne faut pas grossir l'incident", dit-il.

    Pour l'eurodéputé Jean-Luc Bennahmias, vice-président du MoDem de François Bayrou, "la surenchère était assurée" après "une énième provocation" de Claude Guéant.

    "C'est l'arroseur arrosé! La campagne présidentielle mérite mieux que ça", dit-il dans un communiqué.

    Lors d'une réunion à huis clos du syndicat UNI, proche de la droite, samedi dernier à l'Assemblée, le ministre de l'Intérieur a déclaré lors d'un discours sur le "relativisme de gauche" que "toutes les civilisations ne se valent pas".

    Accusé d'être "un rabatteur de voix FN" par l'opposition socialiste, Claude Guéant, qui a été au coeur de plusieurs polémiques dans un passé récent, a maintenu ses propos, qualifiés lundi "de bon sens" par le président Nicolas Sarkozy.

    Dans une lettre adressée au Conseil français du Culte musulman (CFCM), le ministre assure qu'il ne visait ni la communauté musulmane, ni "aucune culture en particulier", alors qu'il avait évoqué, dimanche sur France Inter, deux exemples relatifs à l'islam - le port du voile intégral et les prières de rue - à l'appui de son raisonnement.

    Sophie Louet avec Emile Picy, édité par Yves Clarisse

    Yahoo: Actu - 07/02/12

  • Breivik réclame sa "libération immédiate"

    © ap
     
    Anders Behring Breivik, auteur des attaques sanglantes du 22 juillet en Norvège, pourra être maintenu en détention provisoire jusqu'à l'ouverture de son procès le 16 avril, a tranché le tribunal d'Oslo lundi.
    Lors de l'audience, l'extrémiste de 32 ans avait réclamé sa "libération immédiate", affirmant avoir agi pour "défendre la population ethnique norvégienne". "Je n'accepte pas l'emprisonnement. J'exige d'être libéré immédiatement", a déclaré Behring Breivik, qui était entré dans la salle d'audience en faisant un salut, un geste adressé à l'extrême-droite, selon son avocat Geir Lippestad.
     
    Hostile au multiculturalisme et à l'"invasion musulmane" en Europe, Behring Breivik avait fait feu pendant plus d'une heure sur un rassemblement de jeunes travaillistes sur l'île d'Utoya le 22 juillet dernier, après avoir fait exploser une bombe près du siège du gouvernement norvégien. Ses attaques, le pire massacre commis sur le sol norvégien depuis la Seconde Guerre mondiale, avaient fait 77 morts, dont de très nombreux adolescents. (JAV)
     
     
    RTL Info belga - 06/02/12

  • Un prof poignardé par un lycéen à Alfortville. Sa vie n'est pas en danger. Tout va bien.

    Deux jeunes gens qui se bagarrent, un enseignant qui s'interpose, et un coup de couteau qui part... L'homme de 37 ans est hors de danger, et les deux lycéens ont été arrêtés.

      La scène s'est déroulée en pleine récréation, dans la cour du lycée polyvalent Maximilien Perret d'Alfortville, dans le Val-de-Marne, mardi matin, aux alentours de 10h15. Deux élèves se bagarrent dans la cour de cet établissement ultramoderne, inauguré en décembre dernier. Un enseignant, un homme de 37 ans, intervient pour les séparer. C'est là qu'il a été blessé, d'un coup de couteau. Une blessure sans gravité, au flanc droit. « Mais quand même, elle fait quatre centimètres de profondeur, ce n'est pas anodin... En tout cas, l'enseignant va mieux », commente une source policière. Il a été pris en charge à l'hôpital Henri Mondor de Créteil. Son pronostic vital, en effet, n'est pas engagé.
     

    S'ils ont pris la fuite après que l'un d'entre-eux ait blessé le professeur, les deux jeunes gens, identifiés, ont pu être interpellés peu après. Ils sont actuellement en garde à vue au commissariat d'Alfortville. Les cours ont repris, sous la surveillance d'équipes mobiles de sécurité. Reste à savoir qui a porté le coup de couteau, et les causes de cette altercation.

    France-Soir - 07/02/12

  • SOS Racisme appelle à la haine contre le Front National

     

    Communiqué de Louis Aliot, Directeur opérationnel et porte-parole de la campagne de Marine Le Pen

    Dans un délire dangereusement scandaleux, le président de SOS Racisme Dominique Sopo vient de diffamer gravement Marine Le Pen et par voie de conséquence les millions de Français qui s’apprêtent à voter pour elle.

    En disant que Marine Le Pen « appartient à une famille politique qui porte en elle le crime et qui fait qu’aujourd’hui, des dizaines d’adolescents ne sont plus là (…) pour construire la société en Norvège », Monsieur Sopo a franchi un cap dans l’ignominie.

    Ces propos qui recèlent une incitation claire à la haine sont particulièrement dangereux et nous rappellent furieusement les procès de Moscou de sinistre mémoire.

    La Gauche et son bras armé antiraciste tentent de diaboliser Marine au moment où sa percée populaire, face au système, est de plus en plus remarquable et remarquée.

    SOS Racisme, officine socialiste payée par nos impôts, montre son vrai visage, celui de la haine, du mensonge et de la démagogie.

    Si nous n’avons rien à voir avec l’idéologie Nazie, on ne peut pas en dire autant de cette gauche complice des pires régimes communistes qui ont ensanglanté la planète et dont monsieur Sopo en est intellectuellement un digne héritier.

  • Le Président de la République intervient dans l'instance constitutionnelle en cours au mépris de sa fonction d'arbitre et de garant

     

    Communiqué de Louis Aliot, Directeur opérationnel et porte-parole de la campagne de Marine Le Pen

    Le président de la République, en s’exprimant sur l’anonymat des parrainages a violé la mission dévolue par l’article 5 de la constitution : « Le président de la République veille au respect de la Constitution. Il assure, par son arbitrage, le fonctionnement régulier des pouvoirs publics ainsi que la continuité de l’État. »

    Alors que l’affaire est pendante devant la plus haute juridiction de l’État, Nicolas Sarkozy a estimé ce matin que « l’anonymat n’avait pas sa place » dans les parrainages des élus pour les candidats à la présidentielle.

    Au-delà de l’immixtion du chef de l’État dans ce débat et cette instance constitutionnelle, le président de la république méconnaît la Loi de 1962 qui, à l’origine, organisait l’anonymat des parrainages.

    C’est d’ailleurs en substance ce que disait le général De Gaulle, lui qui, au Conseil des ministres du 2 octobre 1962, avait précisé que : « Ou bien les élus accordent une véritable investiture, et il faut y aller carrément (…) en procédant à une véritable élection préalable par collège restreint. Ou bien on renonce à ce système, on adopte le suffrage universel dans toute son ampleur et alors, il ne doit pas y avoir de condition préalable. »

  • Marine Le Pen en déplacement à La Réunion - " racis déor! "

     

    En déplacement à l’île de la Réunion dans le sud-ouest de l’Océan Indien, Marine Le Pen, candidate à l’élection présidentielle de 2012, a atterri en début de matinée à l’aéroport de Saint-Denis pour deux jours de rencontres avec les Français de l’Outremer. Elle est accompagnée de Jean-Michel Dubois, son conseiller à l’Outre-mer.

    Dans la vidéo ci-dessus, on peut voir que les deux premiers reportages (du même groupe média) n’offrent qu’un seul son de cloche : ils relatent assez facilement la situation lors de l’arrivée de la candidate du peuple français sur le sol de l’île dans l’archipel des Mascareignes, quant, à l’opposé, des autres chaînes de télévision daignent laisser quelques secondes de parole à Marine Le Pen pour réagir et s’exprimer librement

  • Sarkozy a déclaré qu'il était contre l'anonymat des parrainages

    Le débat sur les parrainages et l'anonymat des élus apportant leur signatures aux candidats à l'élection présidentielle est loin d'être clos. Nicolas Sarkozy lui-même s'est invité dans la discussion, mardi, à l'occasion du petit-déjeuner de la majorité. Pour le chef de l'État –probable futur candidat de l'UMP– l'anonymat des parrainages « n'a pas sa place », a rapporté l'un des participants. Une déclaration qui confirme la position du président sur le sujet, comme le rappelle l'entourage de Nicolas Sarkozy. « Il est contre l'anonymat, il l'a déjà dit, le Premier ministre (François Fillon) est sur la même ligne, sa position a toujours été la même », souligne un proche du président.

    Cliquez ici !

    "Vous pouvez compter sur moi"

    La publicité des parrainages, instaurée en 1976, est une règle régulièrement fustigée par certains candidats à la fonction présidentielle et notamment Marine Le Pen. La présidente du Front national assure que, du fait de cette publicité, de nombreux élus ne veulent pas lui accorder leur signature de peur d'être sanctionnés par la suite – soit par leur parti, soit par leurs électeurs.

    Marine Le Pen a d'ailleurs déposé une question prioritaire de constitutionnalité en ce sens. Le Conseil constitutionnel doit se prononcer avant le 22 février, date du Conseil des ministres devant examiner le décret de convocation des électeurs.

    France-Soir - 07/02/12

  • Allemagne: Merkel appelée à la "retenue" dans la campagne présidentielle française

    Le ministre allemand des Affaires étrangères, Guido Westerwelle, a appelé mardi l'Allemagne à "la retenue" dans la campagne électorale française alors que le soutien appuyé de la chancelière au président français Nicolas Sarkozy en vue de la présidentielle suscite des remous.

    "Je conseille à tous les partis allemands une certaine retenue respectueuse dans la campagne électorale française", a déclaré le chef de la diplomatie après une rencontre avec son homologue hongrois, Janos Martonyi, à Berlin."Je ne crois pas qu'il soit judicieux de transposer les disputes partisanes allemandes dans la campagne électorale française et le gouvernement n'est de toute façon pas un parti dans la campagne électorale française", a-t-il ajouté.

    Des voix se sont élevées mardi dans l'opposition allemande après que la chancelière conservatrice Angela Merkel eut apporté la veille à Paris son soutien à Nicolas Sarkozy, probable candidat à sa succession lors du scrutin présidentiel français les 22 avril et 6 mai.Le dirigeant du Parti social-démocrate (SPD/opposition), Sigmar Gabriel, a jugé "plutôt pitoyable" l'interview commune télévisée donnée lundi par les deux dirigeants.
    Le chef des députés Verts au Bundestag, Jürgen Trittin, a estimé que, par son soutien marqué à un président qui "se trouve le dos au mur", Angela Merkel nuisait aux relations franco-allemandes et outrepassait la neutralité de la fonction de chancelière.

     Guido Westerwelle, dont le parti libéral est le partenaire minoritaire de la coalition gouvernementale, avait déjà critiqué ce week-end la chancelière pour ce soutien. Celle-ci avait toutefois insisté sur le fait qu'elle agissait en tant que dirigeante de l'Union chrétienne-démocrate (CDU), un "parti ami" du parti de droite français UMP.

    Le JDD - 07/02/12

  • Marine Le Pen chahutée par l'extrême-gauche à son arrivée à La Réunion


    Présidentielle : Marine Le Pen chahutée à son... par BFMTV

    07/02/12

  • Envoûtante Russie

    untitled.bmp Russie traîneaux.jpg

    (Cliquez sur la photo)

    Envoûtante et immuable Russie (ici, à Veliki Oustioug).
     
    Éric Martin/ Le Figaro Magazine

     

     

  • Thierry Gaubert impliqué dans une affaire de proxénétisme en Colombie...

    Lundi 5 décembre 2011

    Le très sioniste  Thierry Gaubert (de son vrai nom Goldenberg) était déjà mis en examen par le juge d’instruction de Nanterre pour abus de biens sociaux et escroquerie (utilisation des fonds du 1 % logement des Hauts-de-Seine dans les années 1980-1990), et placé en garde à vue en septembre 2011 dans le cadre de l’enquête sur l’affaire Karachi. Il est aujourd’hui impliqué dans une affaire de proxénétisme en Colombie.
    Thierry Gaubert (frère de l’inquisiteur antinationaliste Patrick Gaubert) est un très proche de Nicolas Sarközy.

    Le site Mediapart évoque l’affaire : «La police de Bogota a engagé des investigations pour blanchiment présumé visant les propriétés de Thierry Gaubert et de son associé en Colombie, Jean-Philippe Couzi. Après avoir construit leurs villas avec des fonds occultes, les deux hommes ont monté des bars dans le village de Nilo : le « Nibar » et le « Nichon », qui attirent, eux, d’autres soupçons. En France, Hélène Gaubert et Astrid Betancourt ont accusé leurs maris d’héberger des prostituées. Les intéressés démentent. » (source et suite)

    L’écrivain Hervé Ryssen rappelle à cette occasion que « le proxénétisme international est largement le fait de la mafia juive », dont il a traité dans un sulfureux ouvrage (disponible ici).

    Contre-info.com - 05/12/11

  • Thierry Gaubert devant la justice pour détournement de fonds

    untitled.bmp TH Gaubert et son épouse.jpg

    Thierry Gaubert et son épouse la princesse Hélène de Yougoslavie

    C'est un procès qui tombe mal pour Nicolas Sarkozy, à deux mois et demi du premier tour de l'élection présidentielle. A partir du lundi 6 février, la 15e chambre correctionnelle du tribunal de grande instance de Nanterre juge cinq hommes, dont Thierry Gaubert, un ex-collaborateur de M. Sarkozy lorsque celui-ci était ministre du budget dans le gouvernement d'Edouard Balladur (1993-1995).

    M. Gaubert est accusé, notamment, d'escroquerie et de prise illégale d'intérêt dans une affaire de détournements de fonds issus du "1% logement", un dispositif qui collecte de l'argent auprès des entreprises pour financer la construction d'habitations (sociales et privées). L'audience, présidée par la juge Fabienne Siredey-Garnier, doit durer deux semaines.

    FRAIS DE MISSIONS, RÉCEPTIONS, CADEAUX…

    Il y a encore six mois, M. Gaubert n'était pas connu du grand public. Mais il a acquis une notoriété soudaine, en septembre 2011, lorsque le juge Renaud Van Ruymbeke l'a mis en examen pour "recel d'abus de biens sociaux" dans l'affaire de Karachi, relative au financement de la campagne de M. Balladur lors du scrutin présidentiel de 1995.

    Les faits qui valent à M. Gaubert de comparaître devant le tribunal de Nanterre remontent aux années 1990. A cette époque, il présidait Habitation française, un collecteur du "1%" implanté dans les Hauts-de-Seine, et Habitation pour tous, une association satellite. Il est soupçonné d'être impliqué dans des opérations immobilières financées par Habitation française et dont ont tiré profit des sociétés dans lesquelles il détenait des parts.

    Lui sont également imputées des dépenses excessives et contraires à l'intérêt du collecteur pour un montant total de 1,27 million d'euros entre 1992 et 1997 (frais de missions, réceptions, cadeaux…). Enfin, on lui reproche les interventions d'Habitation pour tous, qui a agi comme un collecteur du "1%" sans y être habilité.

    L'affaire a éclaté fin 1998 début 1999, à la suite de plusieurs rapports de contrôle, dont l'un, extrêmement sévère, de l'inspection générale des finances. Quatre procédures d'instruction ont été ouvertes en 1999 et jointes en avril 2003. Plusieurs magistrats instructeurs se sont succédé sur ce dossier ultratechnique qui a prospéré dans une relative indifférence – avant de capter l'attention quand l'affaire Karachi a rattrapé M. Gaubert.

    C'est le juge d'instruction Richard Pallain qui a rédigé l'ordonnance de renvoi devant le tribunal correctionnel. Il est allé beaucoup plus loin que le parquet de Nanterre, dirigé par Philippe Courroye – un magistrat réputé proche du président de la République. Le ministère public avait d'abord estimé que le renvoi de M. Gaubert devant une juridiction pénale n'était pas requis. Puis il avait, au vu de nouveaux éléments, considéré que l'ex-collaborateur de M. Sarkozy devait être jugé pour "prise illégale d'intérêt" dans une opération immobilière – tandis que le juge Pallain, lui, a retenu des charges plus nombreuses et plus variées.

    L'AUDIENCE REPOUSSÉE À TROIS REPRISES

    Dans cette affaire, certaines parties civiles trouvent que le parquet s'est montré bienveillant à l'égard de M. Gaubert. Opinion qui rejoint celle exprimée par Isabelle Prévost-Desprez, juge à Nanterre, dans le livre de nos collaborateurs Gérard Davet et Fabrice Lhomme, Sarko m'a tuer (Stock, 2011): "Le parquet de Nanterre, je l'ai vu à la manœuvre à plusieurs reprises pour protéger Sarkozy, assure-t-elle. Par exemple dans l'affaire du 1% logement avec Thierry Gaubert." Dans son édition du 12 octobre 2011, Le Canard enchaîné a abondé dans le même sens.

    M. Courroye a écrit à l'hebdomadaire satirique pour réfuter l'idée selon laquelle le ministère public aurait volontairement ralenti le déroulement de l'instruction: aux yeux du procureur, la procédure a pris beaucoup de temps à cause des magistrats instructeurs et des avocats des prévenus. Ces derniers ont effectivement été très combatifs, multipliant les recours (questions prioritaires de constitutionnalité, demande d'annulation de l'ordonnance de renvoi, etc.). Résultat: l'audience, qui aurait dû se tenir en octobre 2010, a été repoussée à trois reprises.

    Bertrand Bissuel

    Le Monde - 06/03/12

    ..............................................................................................................

     

    | Par Karl Laske et Fabrice Arfi

     

    Les documents Takieddine (28/32)

     

    Le balcon de la maison Gaubert.Le balcon de la maison Gaubert.© dr

     

    Mediapart s'est rendu à Nilo, en Colombie, sur les traces de la propriété édifiée par Thierry Gaubert, en 2001, au cœur des Andes. Bâtie avec de l'argent noir et dissimulée au fisc français, la résidence de l'ancien conseiller de Sarkozy a accueilli le marchand d'armes Ziad Takieddine, l'avionneur et député UMP Olivier Dassault, et l'actuel patron d'Air France, Alexandre de Juniac. Premier volet de notre série-enquête:"Les secrets colombiens du clan Sarkozy".

    Source Mediapart

     

     

  • Merkel au secours de Sarkozy: une ingérence inadmissible dans les élections françaises

    Nicolas Sarkozy a reçu le total concours de la chancelière allemande lors de leur entretien croisé diffusé lundi soir sur France 2. François Hollande, lui, ne peut pas en dire autant.

     
    Nicolas Sarkozy et Angela Merkel, face à David Pujadas et le journaliste allemand de la ZDF Peter Frey, lors de l'enregistrement de l'interview
    Nicolas Sarkozy et Angela Merkel, face à David Pujadas et le journaliste allemand de la ZDF Peter Frey, lors de l'enregistrement de l'interview SIPA/Jesco Denzel/AP

    Satisfaction pour Nicolas Sarkozy. Alors que les sondages le donnent grand perdant à moins de 80 jours de la présidentielle, le chef de l'Etat a reçu le soutien sans faille de son homologue allemande ce lundi soir. « Nicolas Sarkozy m'a apporté son soutien (en 2009, pour son deuxième mandat, NDLR). Il est donc tout naturel que je lui apporte le mien », a-t-elle souligné lors cet interview croisée d'une vingtaine de minute diffusée sur France 2 et la chaîne allemande ZDF. « Quoi qu'il fasse » dans les semaines à venir, le président ne s'étant pas encore officiellement déclaré candidat à sa succession, elle défendra son action.

     

    "J'ai de l'admiration pour Mme Merkel"

    Saluant la réforme des retraites mise en œuvre par le locataire de l'Elysée, une question qui sera résolue « plus tôt » en France qu'en Allemagne, la chancelière a également défendu la hausse de la TVA voulue par Nicolas Sarkozy. Des amabilités auxquelles le président a répondu par une véritable déclaration : « J'ai de l'admiration pour Mme Merkel et même de l'amitié pour elle ».

    Seul bémol pour le très probable candidat à sa succession, Angela Merkel a refusé de dire si elle assisterait à des meetings de campagne, comme l'avait annoncé le secrétaire-général de son parti fin janvier. Pas de quoi paniquer pour autant. Car François Hollande, qui a dit vouloir rencontrer Angela Merkel avant le début de l'élection, s'est vu fermer la porte au nez. « Nicolas Sarkozy n'a pas non plus reçu le chef de l'opposition social-démocrate, Franck-Walter Steinmeier », a-t-elle fait valoir.

    "Il ne faut pas opposer rigueur et croissance"

    Même fin de non-recevoir sur le traité européen que le candidat socialiste dit vouloir renégocier en cas de victoire en mai, au motif qu'il ne prendrait pas en compte le soutien à la croissance en Europe. « 25 pays ont signé le traité. Il ne faut pas opposer rigueur budgétaire et croissance », a-t-elle soutenu, contestant d'ailleurs que l'accord ne soit fait que de rigueur.

    France-Soir - 06/02/12

  • Robert Brasillach: le bonheur

    Poème de Robert Brasillach, datant de juillet 1929. Robert Brasillach avait tout juste 20 ans et déjà cette appréhension face à ce bonheur, si fugace, qui nous échappe...

       

    Il faut aimer le bonheur avant tout,
    L'eau qui se froisse sous le vent,
    La grappe rose et cette pêche d'août
    Qu'un ange apporte à l'enfant.

    Il faut aimer la peur dans les couloirs,
    Les albums avec le singe et l'ours,
    La pelouse avec ses deux miroirs
    Où tombe le jour.

    Voici le cerceau sous les marronniers bleus :
    Vers la clairière rouge il court encor,
    Et la barque de bois qui servait à nos jeux
    Appareille quand je dors.

    Il faut aimer le sommeil qui nous rend
    Le pain, le sel, le bonheur oublié,
    Le jour de mai sur les buissons luisants,
    Et l'enfant aux groseilliers.

     

    Source: CLUB ACACIA - 06/02/12

  • Nicolas Sarkozy invité d'honneur du dîner du CRIF mercredi 8 février

    Un millier de personnes, dont plusieurs membres du gouvernement, des personnalités politiques de la majorité et de l’opposition, des ambassadeurs, des dignitaires religieux, juifs, chrétiens, musulmans, ainsi que de nombreux membres de la communauté juive sont attendues, mercredi prochain 8 février 2012, au pavillon d'Armenonville, à Paris, pour le dîner annuel du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF).

    « Le président de la République répondra au traditionnel discours du président du CRIF »

    Le président de la République, Nicolas Sarkozy, qui sera l’invité d’honneur de ce dîner, répondra au traditionnel discours du président du CRIF, Richard Prasquier.

    Le Crif - 06/02/12

  • Le 6 février 1934

     

    1934 : à l’appel d’organisations patriotiques (Croix-de-feu, Ligue d’Action française, Jeunesses patriotiques, Solidarité française…), des dizaines de milliers de Français, dont beaucoup d’anciens combattants, manifestent à Paris contre la corruption extrême qui règne dans les milieux politiques (l’affaire Stavisky est un élément déclencheur), au cri de « à bas les voleurs ! »

    Alors que la tension monte et que les Croix-de-feu se dispersent sagement, rive droite, des heurts ont lieu entre manifestants et flics. La foule s’approche trop du Palais Bourbon au goût du Régime, qui fait tirer les Gardes mobiles sur les citoyens…

    22 Français mourront sous les balles de la République et plus d’un millier seront blessés.

    La Gauche prétendra qu’il s’est agi d’une tentative de « coup d’Etat fasciste » et dès son arrivée au pouvoir en 1936, dissoudra les puissantes ligues.
    Côté patriote, les déçus de la mollesse de Maurras vont créer une organisation clandestine qui fera beaucoup parler d’elle : « la Cagoule ».

    1945 : mise à mort du poète et journaliste nationaliste Robert Brasillach, à l’âge de 35 ans, victime de l’épuration. (Pour connaître ou lire Brasillach, c’est ici).

    Contre-info.com - 06/02/12

  • AUX MORTS DE FEVRIER

    Lire l'article: http://la-flamme.fr/2012/02/aux-morts-de-fevrier/

    AUX MORTS DE FÉVRIER

    Les derniers coups de feu continuent de briller
    Dans le jour indistinct où sont tombés les nôtres.
    Sur onze ans de retard, serai-je donc des vôtres ?
    Je pense à vous ce soir, ô morts de Février.

    5 février 1945

    LA MORT EN FACE

    6 février 1945

    Si j'en avais eu le loisir, j'aurais sans doute écrit le récit des journées que j'ai vécues dans la cellule des condamnés à mort de Fresnes, sous ce titre. On dit que la mort ni le soleil ne se regardent en face. J'ai essayé pourtant. Je n'ai rien d'un stoïcien, et c'est dur de s'arracher à ce qu'on aime. Mais j'ai essayé pourtant de ne pas laisser à ceux qui me voyaient ou pensaient à moi une image indigne. Les journées, les dernières surtout, ont été riches et pleines. Je n'avais plus beaucoup d'illusions, surtout depuis le jour où j'ai appris le rejet de mon pourvoi en cassation, rejet pourtant prévu. J'ai achevé le petit travail sur Chénier que j'avais commencé, j'ai encore écrit quelques poèmes. Une des mes nuits a été mauvaise, et le matin j'attendais. Mais les autres nuits, ensuite, j'ai dormi bien calmement. Les trois derniers soirs, j'ai relu le récit de la Passion, chaque soir, dans chacun des quatre Évangiles. Je priais beaucoup et c'est la prière, je le sais, qui me donnait un sommeil calme. Le matin, l'aumônier venait m'apporter la communion. Je pensais avec douceur à tous ceux que j'aimais, à tous ceux que j'avais rencontrés dans ma vie. Je pensais avec peine à leur peine. Mais j'essayais le plus possible d'accepter.

    Poèmes de Fresnes

    Robert Brasillach

    untitled.bmp Brasillach.jpg

    Robert Brasillach, né le 31 mars 1909 à Perpignan (Pyrénées-Orientales), fusillé le 6 février 1945 au fort de Montrouge, à Arcueil (Seine ; aujourd’hui Val-de-Marne), est un écrivain, journaliste, et critique de cinéma français.

     

    LES SAVOIRS OUBLIES

  • Le bon républicain Guéant, la gauche, leur mythe...

    « Nous sommes quand même avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine, et de religion chrétienne » estimait  le Général de Gaulle en  1959. Dans son programme présidentiel de juillet  2006, un de ses  lointains héritiers (?), Nicolas Sarkozy,  écrivait l’inverse affirmant  qu’il « (pensait)  que les Français attendent une France d’après (…), une France où l’expression Français de souche aura disparu. »

     Ce même Sarkozy qui confiait à M. de Villiers  que «  la France, son histoire, ses paysages  ( le laissait) froid »,  qui affirmait encore  le 16 janvier 2009 à qui voulait l’entendre la fin des Etats-nations : «  Nous irons ensemble vers le Nouvel Ordre Mondial, et personne, je dis bien personne, ne pourra s’y opposer! » Alors à défaut de lutter vraiment pour sauvegarder notre identité et  souverainetés nationales, d’inverser les flux migratoires ou de réussir à   enrayer la délinquance, ce gouvernement multiplie les diversions en période électorale.

    Les Français ont paraît-il la mémoire courte, et une partie non négligeable d’entre eux  seraient  prêts  à croire aux belles paroles de l’UMP,  jugeraient  qu’un  gouvernement de droite  serait préférable de toute façon aux immigrationnistes  assumés et forcenés de la gauche…

     Fort de cette certitude ( ?),  les petites phrases et autres propos visant à séduire les indécis, les  déçus de l’UMP tentés par le vote Marine et  FN, où le noyau traditionnel de l’électorat frontiste se multiplient. Claude Guéant  n’a bien  évidemment pas lâché au hasard samedi devant l’association d’étudiants dans le giron de l’UMP, l’UNI,  les propos qui lui sont  reprochés ces dernières heures  par la gauche.

    Il ya peu (en avril),  le ministre de l’Intérieur évoquait le « problème » posé par l’augmentation du nombre de musulmans sur notre territoire, ou encore (fin mai) constatait  que « les deux tiers des échecs scolaires, c’est l’échec d’enfants d’immigrés »

    Devant l’UNI, M. Guéant  a  déclaré cette fois que « contrairement à ce que dit l’idéologie relativiste de gauche, pour nous, toutes les civilisations ne se valent pas ». « Celles qui défendent l’humanité nous paraissent plus avancées que celles qui la nient »,  « celles qui défendent la liberté, l’égalité et la fraternité, nous paraissent supérieures à celles qui acceptent la tyrannie, la minorité des femmes, la haine sociale ou ethnique ».

    Aussitôt, l’ancien responsable de SOS racisme et actuel numéro 2 du PS, Harlem Désir,   a hurlé à  « la provocation pitoyable d’un ministre réduit à rabatteur de voix FN ».   SOS Racisme  a souhaité   « un démenti urgent » des propos ;  Bernard Cazeneuve, un porte-parole de François Hollande, a estimé que « théoriser le conflit des civilisations, c’est diviser et abaisser la République ». Même son de cloche de Ségolène Royal qui  y a vu « des propos obscurantistes et dangereux, parce que derrière le choc des civilisations, il y a la guerre », tandis que le Mrap  décernait à M. Guéant « le triple A de l’escalade xénophobe » qui a « théorisé sur l’inégalité des civilisations » (sic).

    Bref, politiciens et officines de gauche cités ici, repoussoirs parfait pour l’électorat droitier,   jouent  pleinement  le rôle qui leur  est attribué au sein du Système, en contribuant par leurs hurlements à légitimer  la posture d’homme de droite  de conviction et décomplexé  du candidat Sarkozy… face à une gauche sectaire et paranoïaque.

    A l’évidence, pourtant, les amis  politiques de M. Guéant ont eu  beau jeu de souligner que ce dernier a tenu des propos anodins (Gérard Longuet),  était un  « un profond républicain » (François Baroin) ou encore  un défenseur des «  droits de l’Homme » (Rachida Dati).

    Bruno Gollnisch l’a systématiquement répété, la France et l’Europe n’ont pas à rougir de la magnifique et souvent inégalée   civilisation helléno-chrétienne dont nous sommes les héritiers,   des valeurs  qui sont les  nôtres. Valeurs qui  ne se confondent  pas entièrement avec le triptyque républicain ou les droits de l’homme, pas plus que l’identité de la  France ne peut se réduire à  son  régime républicain, ce que M. Guéant s’est bien gardé de formuler…

    C’est d’ailleurs la gauche républicaine qui  historiquement a « théorisé sur l’inégalité des civilisations ».   Progressistes, républicains de gauche constituaient la grande  majorité du groupe colonial à l’Assemblée, aventure coloniale à laquelle la droite, de Maurras à Barrés,   était beacuoup  plus  réticente, voire opposée.

     C’est le franc-maçon Albert Bayet qui,  au congrès de la Ligue des droits de l’homme, en 1931,  déclarait que «  La France moderne, fille de (…) de la Révolution, représente dans le monde un idéal qui a sa valeur propre et qu’elle peut et doit répandre dans l’univers. Apporter la science aux peuples qui l’ignorent (…), leur faire connaître enfin les droits de l’homme, c’est une tâche de fraternité (…) le pays qui a proclamé les droits de l’homme, qui a contribué brillamment à l’avancement des sciences, qui a fait l’enseignement laïc, le pays qui, devant les nations, est le grand champion de la liberté, a, de par son passé,  la mission de répandre où il peut les idées qui ont  fait sa propre grandeur. »

     C’est Léon Blum, qui déclarait qu’il était du devoir des «races supérieures » d’imposer la civilisation aux autres races ;  c’est Jules Ferry qui clamait pareillement  que « le devoir des peuples  civilisés de mettre dans leurs rapports avec les peuples barbares plus grande longanimité, celle d’une race supérieure –terminologie  utilisée aussi par   Ernest Renan dans sa justification des conquêtes coloniales-  qui ne conquiert pas pour son plaisir. »

     C’est au contraire un homme de droite comme Léopold de Saussure, un  disciple de Gustave Le Bon,  qui dans son ouvrage «Psychologie de la colonisation française », mettait en garde contre  celle-ci, partant   du principe que la nature de l’homme n’étant nullement identique dans l’espace  et dans le temps, les sociétés humaines ne sont en aucune façon réductibles les unes aux autres. Les éléments d’une civilisation se trouvant « intimement  liés à une certaine constitution  mentale, héréditaire et stable », «les institutions,  la culture, la langue même des peuples européens ne sauraient être universellement imposées sans de graves dommages pour le colonisateur comme pour le colonisé. A la limite, l’assimilation risque même  de se faire dans le sens inverse de celui qui se trouve officiellement préconisé… »

     C’est encore le Maréchal Lyautey qui refusant de penser en terme de hiérarchie, jugeait   les colonisés comme autres,  non pas comme   inférieurs  et qui mena au Maroc une  politique respectueuse des identités  locales.   Afin d’y conserver  disait-il « ce qu’il ya de  plus beau et de plus respectable, de plus solide dans les institutions et les traditions de ce pays », « sans compte tenu des ultimatums de la Ligue des droits de l’homme… »

     Une conception de droite,  « différentialiste » de la colonisation, visant à  préserver la personnalité des peuples, diamétralement opposée à celle de la gauche, hantée par le « mythe de l’humanité » notait Pierre de Meuse dans l’ancienne  revue théorique  du FN, Identité  en 1994. Mythe mortifère   que l’on voit à l’œuvre  sous le pavillon du Nouvel ordre mondial et sa déclinaison bruxelloise. Mythe qui est utilisé aujourd’hui, constate Bruno Gollnisch, pour justifier d’une  colonisation à rebours  de nos pays européens, dans tous les domaines  et contre laquelle   les amis de M. Guéant, son parti et son  candidat refusent de se dresser franchement  quand ils n’en sont pas les complices.

     Blog de Bruno Gollnisch - 06/02/12