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Blog - Page 1275

  • "L'imposition du sionisme est une humiliation de l'humanité" (Ahmadinejad)

    IRIB - « L’imposition du régime sioniste est une humiliation de l’humanité, jamais produite tout au long de l’histoire » a déclaré, aujourd’hui, le Président de la République islamique d’Iran, Mahmoud Ahmadinejad. « L’objectif de la création du régime occupant Quds était d’asseoir une domination sur le monde entier. L’amitié avec le régime sioniste est la condition à l’établissement des liens d’amitié et de coopération avec l’Europe et les Etats-Unis » a-t-il précisé.

    La démocratie à l’occidentale est une grande imposture

    « La démocratie à l’occidentale est une grande imposture » a souligné, le Président de la République islamique d’Iran, Mahmoud Ahmadinejad. « Le gouvernement du peuple sur le peuple est impossible sans croire en un idéal commun pour s’unir autour de lui » a-t-il précisé avant d’indiquer : « Les Etats-Unis et d’autres gouvernements occidentaux ont créé, au nom de la démocratie, des organisations et des instances, et procèdent, aujourd’hui, au grand pillage, sous prétexte de la gouvernance mondiale.

    Le Président Ahmadinejad s’exprimait à la 25ème conférence de l’unité islamique, à Téhéran. « La démocratie à l’occidentale, humiliant l’homme, est du goût des capitalistes et des sionistes », a-t-il ajouté avant de conclure : « Les sionistes, qui jouent un rôle majeur aux Etats-Unis, ont bien compris que l’esclavagisme et le colonialisme ne peuvent plus servir leurs intérêts, c’est pourquoi ils ont décidé de faire régner une nouvelle structure du pouvoir dont l’apparence est marquée par la démocratie, l’aspiration à la liberté et la défense des droits de l’homme, mais qui n’est, en fait, une autre forme d’esclavagisme et de colonialisme ».



    http://french.irib.ir/info/international/item/168770-limposition-du-regime-sionisten-une-humiliation-de-lhumanite


    http://french.irib.ir/info/iran-actualite/item/168767-la-democratie-a-loccidentale-est-une-grande-imposture

     

    ALTER INFO. NET - 08/02/12



     

  • Gilad Shalit et ses parents reçus aujourd'hui à l'Elysée

    Gilad Shalit, libéré le 18 octobre après cinq ans de captivité à Gaza, était reçu mercredi en milieu de journée avec ses parents par le président Nicolas Sarkozy, a indiqué l'Elysée à l'AFP.

    Noam et Aviva Shalit, les parents du jeune homme, assisteront au dîner annuel du Crif dans la soirée, mais pas Gilad Shalit, "son état de santé ne le permettant pas", selon des proches. Invité d'honneur du dîner, le chef de l'Etat y prononcera, pour la troisième fois depuis 2007, un discours.

    Gilad Shalit a été libéré en échange de plus d'un millier de prisonniers palestiniens en Israël.

    Le président Sarkozy s'est activement impliqué pour tenter de le faire libérer, recevant notamment ses parents à plusieurs reprises au cours des cinq années et demie de la détention de leur fils.

    Le jour de sa libération, M. Sarkozy avait affirmé que c'était "un très grand soulagement pour la France". "Le fait que Gilad ait été reconnu français depuis le début a beaucoup contribué, je pense, à le préserver en vie", avait-il ajouté. Il avait également affirmé que le jeune homme serait "bientôt" reçu à Paris.

    Gilad Shalit, 25 ans, avait été enlevé en territoire israélien le 25 juin 2006 par un commando palestinien, dont des membres des Brigades Ezzedine Al-Qassam (branche armée du Hamas), alors qu'il était soldat. Durant sa détention, le Comité international de la Croix-Rouge n'avait pas été autorisé par le Hamas à le visiter.

    http://www.lorientlejour.com/category/Derni%C3%A8res+Infos/article/744198/Le_Franco-israelien_Gilad_Shalit_et_ses_parents_recus_par_Sarkozy.html

    ALTER INFO - 08/02/12

     

  • Claude Lanzmann interrogé pour harcèlement sexuel en Israël

    Claude Lanzmann, le réalisateur sioniste des films « Pourquoi Israël », « Shoah » et « Tsahal » a été arrêté puis interrogé hier à l’aéroport Ben Gourion de Tel Aviv pour harcèlement sexuel sur une employée de sécurité.

    Selon Le Figaro alors qu’il venait de passer les contrôles de sécurité avant d’embarquer dans un avion pour la France, il aurait saisie par surprise et embrassée contre son gré une employée de l’aéroport. L’employée s’est plainte auprès de ses supérieurs, et le réalisateur français a été entendu par la sécurité de l’aéroport avant d’être finalement relâché et autorisé à prendre son avion.

    Alors qu’il a été quasiment pris sur le fait, le réalisateur est relâché. Gracié pour service rendu à la nation?

     

    Contre-info.com - 08/02/12 

  • Pour mieux connaître Alexandre Soljénitsyne (1918-2008)

    untitled.bmp Alex Soljénitsyne.jpg

    http://www.1000questions.net/fr/Qui-sont/Soljenitsyne/Soljenitsyne.html

    ... et pour le connaître encore beaucoup mieux, lire ses livres!

    08/02/12

  • Une Place Soljénitsyne votée à Paris malgré de fortes réticences de gauche

    Le Conseil de Paris a voté, mardi 7 février 2012, l'attribution du nom d'Alexandre Soljénitsyne à une place, Porte Maillot (XVIe arrondissement de Paris). 

     Lu sur ...

    « Alexis Corbière, élu du Parti de gauche déplore ce choix, expliquant que l'écrivain était clairement antisémite... »

    Alexis Corbière, élu du Parti de gauche déplore ce choix, explique que l'écrivain était « clairement antisémite ». Selon un adjoint PS à la culture, il était aussi « passablement homophobe ». C'est « une erreur absolue d'en faire un symbole de la liberté », a ajouté Alexis Corbière.

    Le Crif - 07/02/12

  • Un acte antisémite à Lyon

    Une étoile juive, fabriquée avec des morceaux de bois, du carton et du fil de fer, a été retrouvée devant la boutique de la société Internet "Bienprevoir.fr".

    « Une plainte contre X a été déposée »

    Cette entreprise vient d'emménager rue Vendôme, dans le 3e arrondissement de Lyon. Les deux fondateurs de la société sont d’origine juive. Une plainte contre X a été déposée.

    08/02/12

  • Marseille - Ségolène Royal en campagne "avec ardeur et loyauté"

    SR

        Photo : Reuters 

     POLITIQUE - Après quelques mois de voyages pour digérer l'échec des primaires, puis une rencontre avec Libération afin d'annoncer son entrée dans la campagne de François Hollande (lire), Ségolène Royal faisait ce mardi à Marseille son premier déplacement de campagne. Elle n'est plus candidate ? Celui qui aurait coupé tous moyens de communication depuis six mois ne s'en douterait pas. La foule attend le TGV en provenance de Paris, les passagers s'approchent en apprenant que l'on attend Ségolène. Avant de l'accueillir sur le quai, Patrick Mennucci, coordinateur de sa campagne en 2007, a tweeté fièrement que "déjà 55 journalistes" se sont accrédités pour la suivre. Alors dès sa descente, la bulle hérissée de perches et de micros se reforme autour de l'ex-candidate dès son arrivée...

    Elle s'engouffre dans une voiture tandis que les journalistes se pressent dans un car trop petit qui doit la suivre. Enfin qui devait la suivre: là il s'est trompé de sortie et s'est encastré dans le portique de la gare, trop bas. Le temps de se sortir de là à reculons,la troupe rate le premier rendez-vous, dans une crèche. Toujours très maîtresse de son image, Ségolène rassure les retardatares. Elle va répéter ce qu'elle vient de dire, qu'elle est là pour faire campagne "avec ardeur et loyauté", mais pas ici à côté de sa voiture. Il faut revenir quelques pas en arrière dans le quartier, afin d'être entouré de jeunes. Dans le soin qu'elle apporte en permanence au cadre dans lequel ses mots s'inscrivent, on se dit que tout ne s'est pas cassé avec ce premier tour des primaires 2012.

    Son message du jour : assez de commisération envers les quartiers populaires. "La France ne se relèvera pas sans eux, commence-t-elle. Est-ce normal que ce soit l'ambassadeur des États-Unis qui vienne dans nos quartiers repérer les talents de demain ?" Elle promet que ces quartiers sont une priorité "dans le programme de François Hollande", puis ajoute: "Je ne veux pas les plaindre. On attend d'eux aussi du courage et de la volonté. Bien sur qu'il y a des injustices, des discriminations. Mais chacun doit être courageux, se prendre en main, avancer, puis tendre la main à ses petits frères et petites sœurs".

    Le convoi doit repartir vers un collège, alors on mise sur la voiture d'un collègue: il se place dans le sillage des agents de sécurité. Cette fois on ne sera pas en retard. Mais ils ne connaissent pas le trajet et se perdent dans les quartiers Nord, font demi-tour. A l'arrache, on rattrape cependant le convoi juste à l'arrivée devant le collège. Le principal fixe la règle : ok on laisse entrer tout le monde, mais pas plus de trois caméras à la fois dans les classes. Dans une classe, les élèves n'en reviennent pas.

    Dans un cour de physique chimie, Ségolène Royal se fait expliquer l'accompagement des élèves motivés par de jeunes ingénieurs. Elle martèle son message : les quartiers populaires ne sont pas un poids mais un atout, à condition qu'ils se prenent en charge, n'attendent pas d'être assistés sans effort. "Il y a un potentiel incroyable dans ces quartiers ! Regardez ces regards volontaires ! Mais il faut travailler, et vous réussirez".

    Pendant qu'elle rencontre ensuite des parents d'élève, son fils Thomas répond patiemment aux questions dans un couloir. "Ils n'ont pas besoin de moi pour se parler, dit-il. Ce sont deux leaders du Parti socialiste." Il reconnait que ce n'est pas courant de faire deux campagnes présidentielles de suite pour l'un puis l'autre de ses parents, mais ajoute en souriant: "en même temps c'est pour le même parti, c'est déjà plus simple".

    Ensuite, il y a la traditionnelle remontée à pied du centre-ville, avec mur de caméras et de musclés entre la candidate et la population. Le car et les voitures ont saturé totalement la circulation, alors les passants râlent un peu. "D'habitude, vous dites que les politiques viennent jamais vous voir", observe une jeune femme. "Ben oui faut qu'ils viennent mais sans bloquer la circulation", répond un monsieur. Ségolène entre chez un boucher arabe, remarque un rayon laiterie: "Vous avez de la crème fraîche du Poitou-Charente ! Félicitation, c'est ça le métissage culturel." Le patron, très fier, dit qu'il va voter pour elle. Ségolène Royal est déjà repartie. Elle prend le temps de réagir à l'incident de l'après-midi à l'Assemblée. "La parole est libre à l'Assemblée, dit-elle. C'est le coeur battant de la République, là où les élus s'expriment. (...)  Je connais bien Serge Letchimy, il est descendant d'esclaves. Il a toute légitimité pour poser une question sur le sens de la civilisation."

    Puis l'heure du meeting du soir approche, il ne faut plus traîner. Pour faire patienter les militants, dans une salle du centre de Marseille, Saïd Marignane, ancien de prodige Namor qui fait les coeurs sur le dernier album d'IAM, (ré)chauffe le public. D'un rap qui s'intitule "J'veux du fond, du gros fond !"

    Olivier Bertrand

    Libémarseille - 07/02/12

  • Marine Le Pen à La Réunion: nouvel incident

    Une trentaine de militants antiracistes et des partis de gauche ont tenté d’empêcher la présidente du FN d’accéder aux locaux de Réunion 1ère où elle était l’invitée du journal télévisé.

     Sa voiture ayant pu passer par une autre entrée, les manifestants l’ont attendue à la sortie et essayé de bloquer le véhicule qui a été dégagé par les forces de l’ordre en civil. Un manifestant a réussi toutefois à sauter sur le toit de la voiture, sur laquelle il a commencé à frapper avec ses pieds.

     Le chauffeur de Mme Le Pen a alors démarré avant de freiner quelques mètres plus loin, faisant chuter l’homme du toit. Ce dernier est parti en courant avant d’être interpellé par les policiers. L’incident n’a duré que quelques minutes.

    Défrancisation - 08/02/12

  • A voir ! Richard Millet - La dépossession

    Emission de Frédéric Taddeï  "Ce soir ou jamais"  France 3

    07/02/12

  • Estelle Mouzin : l'enquête relancée par la découverte d'une valise dans un hôtel

    Lire l'article: http://www.leparisien.fr/faits-divers/estelle-mouzin-la-decouverte-d-une-valise-relance-l-enquete-08-02-2012-1851721.php

    + 2 VIDEOS

     

    08/02/12

  • Dupont-Aignan plutôt ridicule !!!

     Dupont-Aignan, crédité de 1 % au premier tour de l’élection présidentielle, voulait faire son show devant les caméras de France 3 pour dénoncer l’euro… Bien mal lui en a pris.

     Celui qui reprend toutes les idées de Marine Le Pen dans le but de l’affaiblir (ne riez pas !) s’est pris un vent lorsque sur le parking d’un supermarché les journalistes ont demandé à une jeune femme pour qui elle allait voter. Cette dernière sans sourciller prononça « Le Pen  car elle est la seule à avoir tout prédit sur l’euro».

    08/02/12

  • Sopo: c'est le dérapage et la honte !

     

    Communiqué de Jean-Pierre Chouraqui, du Bureau de l’Union des Français juifs

    M. Sopo, le président de l’association soi-disant anti-raciste SOS Racisme, lors d’un dîner de cette association, vient de se livrer à une charge d’une rare violence contre Marine Le Pen.

    Alors qu’une ex-salariée de la FIDL (fédération lycéenne proche de SOS Racisme) vient de porter plainte contre X pour « détournement de fonds sociaux et publics, abus de confiance, escroquerie, séquestration, harcèlement moral et vol », suite à un lourd contentieux (c’est bien le moins que l’on puisse dire à l’énoncé des griefs) avec M. Sopo et son association, celui-ci n’ a rien trouvé de mieux que de se lancer dans un dérapage invraisemblable à l’égard de Marine Le Pen, afin de détourner l’attention.

    M. Sopo a notamment déclaré : « Je dis à Mme Le Pen qu’elle a un problème avec la Shoah et qu’elle n’a pas rompu avec les milieux néonazis ».

    L’Union des Français juifs rappelle à M. Sopo que la Shoah n’est pas un événement anodin qu’il peut se permettre d’instrumentaliser à sa guise pour détourner l’attention des poursuites pénales dont il pourrait éventuellement faire l’objet, suite à la plainte de son ex-salariée.
    De la même façon, l’invocation à tort et à travers du répugnant souvenir du nazisme, pour masquer des déboires personnels, est une insulte à la mémoire des millions de victimes de cette idéologie barbare.
    Associer Marine Le Pen, une fois de plus, à des événements avec lesquels elle n’a bien évidemment à voir ni de près ni de loin, ressort d’un stratagème usé jusqu’à la corde et qui ne trompe heureusement plus personne.

    M. Sopo a en outre déclaré : « Et donc, je dis à Marine Le Pen qu’elle appartient à une famille politique qui porte en elle le crime et qui fait qu’aujourd’hui, des dizaines d’adolescents ne sont plus là (…) pour construire la société en Norvège »
    Cette incitation caractérisée à la haine, sans aucun fondement factuel ou idéologique, n’a en fait rien d’étonnant de la part du président d’une association dont le soi-disant anti-racisme semble très sélectif : jamais un mot sur le racisme anti-blanc, sur les manifestations de l’antisémitisme islamique, sur les rassemblements en plein Paris où l’on crie « Mort aux juifs ! ». Non, M. Sopo, les haines sélectives que vous défendez ne sont pas acceptables.

    Mais le mépris de la Shoah et l’incitation à la haine n’ont pas suffi à M. Sopo ce soir-là. Il faut croire qu’il avait décidément beaucoup à se faire pardonner, et il fallait donc qu’il ajoute l’insulte à la France :

    « Je dis à Mme Le Pen que son tournant étatiste constitue un rapprochement avec l’idéologie fasciste. Et je dis à Mme Le Pen que ces éléments font qu’elle-même et son parti sont un danger pour la République et pour la démocratie »

    Nous ne demandons évidemment pas à M. Sopo de connaître l’Histoire de France. Nous lui rappelons simplement que celle-ci ne se limite pas au pétainisme, comme il semble le penser. Et que le tournant étatiste a été aussi, par exemple, celui de Colbert, de Léon Blum et du Général De Gaulle. La réduction de l’Histoire de France à la sombre période de la collaboration est une insulte à notre pays et à sa civilisation millénaire.

    Le fascisme, auquel vous vous référez en permanence, M. Sopo, c’est le mensonge, c’est la haine, c’est la corruption. Regardez-vous donc dans une glace, et dîtes-nous, franchement, ce que vous voyez.

  • Avis de grand froid: Nora Berra, secrétaire d'Etat à la Santé, recommande aux sans-abris "d'éviter de sortir de chez eux"...

    La secrétaire d'état à la Santé, Nora Berra.
    La secrétaire d'état à la Santé, Nora Berra.
    La secrétaire d'état à la Santé, Nora Berra.

    Nora Berra, la secrétaire d'Etat à la Santé, fait le buzz sur la toile depuis quelques jours et ses recommandations aux personnes vulnérables en cette période de grand froid.

    Sur son blog, Nora Berra, conseille aux personnes vulnérables de ne pas sortir étant donné le froid polaire qui s'abat sur la France. Mais dans ce billet, daté de samedi dernier et intitulé "Mes recommandations face au froid", la secrétaire d'Etat à la Santé englobe dans les personnes vulnérables les sans-abris, les nourrissons, les personnes âgées ou présentant certaines pathologies chroniques cardiovasculaires, respiratoires ou endocriniennes. Quelques lignes plus loin, elle leur "recommande d'éviter de sortir"...

    Sur le blog de la secrétaire d'Etat, la mention "sans-abris" a été supprimée...

  • L'Autriche carrefour de l'extrême-droite ?

    Entretien avec Andreas Peham, chercheur au centre de documentation de la résistance juive de Vienne.

    « Malheureusement, je vois un avenir radieux pour l’extrême-droite en Autriche »

    Quelle est l’importance du fameux bal qui a eu lieu le 27 janvier?

     Le bal des « Wiener Korporationsring » (WKR) est important pour trois raisons. Premièrement, il est le lieu de démonstration de force des fraternités qui se rattachent au « peuple allemand » et pour certaines d’entre elles à l’idéologie néonazie. Ces confréries se retrouvent au bal, qui a lieu au Palais Hofburg de Vienne, l’ancienne résidence impériale qui sert maintenant de résidence au président fédéral autrichien. Le lieu lui-même souligne donc l’importance de l’événement. Deuxièmement, le bal joue un rôle important pour le réseautage de l’extrême-droite. Avec de nombreux invités internationaux et proches idéologiquement, les liens d’allégeances se construisent ainsi que des arrangements d’affaires. Il y a enfin une dimension politique importante dans ce réseautage exploité par les politiciens de l’extrême droite européenne, Marine Le Pen étant la plus célèbre d’entre eux. Dans les années passées, par exemple, les membres du Vlaams Belang ou du NPD allemand étaient invités au bal. Ainsi, le bal des WKR joue le rôle de rassemblement politique central pour l’extrême droite européenne.

     Comment l’opinion publique autrichienne a-t-elle réagi à ce bal ?

     C’est une question difficile, et des données exhaustives ne peuvent être fournies pour y répondre. En règle générale, l’opinion publique est divisée sur le bal. La majorité de ceux qui ne sont pas indifférents envers le bal s’y opposent. Mais la puissance des fraternités ne doit pas être surestimée.  Etant donné que moins de cinq pour cent de la population autrichienne se considère « allemande », l’idéologie des fraternités ne trouve pas beaucoup d’adeptes.

     Comment voyez-vous l’avenir de l’extrême-droite dans votre pays ?

     Malheureusement, je vois un avenir radieux pour l’extrême-droite en Autriche. Trois facteurs peuvent être identifiés ici. Premièrement, la stratégie de maximisation des voix du Parti de la Liberté semble très bien fonctionner. Les derniers sondages estiment le Parti de la Liberté à 27 pour cent des suffrages, ce qui ferait de lui le deuxième parti d’Autriche, juste un pour cent derrière les socio-démocrates (SPO). Le Parti de la Liberté est, comme il est bien connu, le véhicule politique de l’extrême-droite socialement acceptable. Récemment par exemple, le Président du Parti de la Liberté, Heinz-Christian Strache, a suivi une stratégie de communication plus modérée, une tentative pour apparaître plus « capable de gouverner ». Deuxièmement, les politiciens des autres partis, tels le SPO ou le Parti populaire conservateur modéré (OVP) ont souvent sous-estimé la dangerosité de l’extrême droite, dans une certaine mesure, parce qu’ils ont gardé des options ouvertes de « fusion ». Troisièmement, la presse tabloïd en Autriche, la plus importante étant l’influent Kronen Zeitung, minimise aussi l’extrême-droite, l’opinion publique ne réagit pas de manière significative. Cela contribue positivement à la crédibilité de la stratégie du Parti de la Liberté de se présenter comme un parti « normal » et contribue à légitimer des événements comme le bal du WKR.

     Comment expliquez-vous la présence de Marine Le Pen ?

     Marine Le Pen a été invitée par le président du Parti de la Liberté Heinz-Christian Strache. Sa présence a été une surprise sans aucun doute, étant données ses tentatives récentes visant à faire disparaître l’antisémitisme et les réminiscences de l’idéologie nazie. Cependant, le bal du WKR reste un événement de réseautage important pour la politique d’extrême droite en Europe. Sous cet angle, on peut supposer que le bal a été utilisé pour cultiver des contacts et les liens entre le Parti de la Liberté et le Front national. Comme Wolfgang Jung, un ancien député du Parti de la Liberté, l’a dit récemment à la télévision : « Pourquoi ne devrait-il y avoir aucune internationale des nationalistes ? ». Encore une fois, il faut insister sur l’aspect politique du bal. Dans le passé, le père de Marine Le Pen et son principal adversaire au sein du parti, Bruno Gollnish, avaient été invités au bal.

    Le Crif - 07/02/12

  • L'Etat n'assure pas la sécurité de Marine Le Pen à La Réunion

    Communiqué de Louis Aliot, Directeur opérationnel et porte-parole de la campagne de Marine Le Pen 

    Alors que Marine Le Pen, parlementaire et élue de la république, candidate à la présidence de la République, se trouve sur un territoire français à La Réunion, les autorités ont décidé de ne pas assurer la sécurité afin d’empêcher les débordements.

    Quelques dizaines de nervis gauchistes perturbent depuis ce matin les déplacements de Marine, sans que le Préfet ne prenne les dispositions républicaines nécessaires au rétablissement du calme.

    En refusant de prendre Marine Le Pen au téléphone et en n’assurant pas sa sécurité ni celles des Réunionnaises et Réunionnais qui veulent entendre démocratiquement la candidate, l’Etat montre de plus en plus son esprit partisan.

    Nous demandons solennellement à Monsieur Guéant, ministre de l’Intérieur, d’intervenir afin que cessent ces atteintes intolérables à la liberté d’expression et de réunion sur un territoire de la République française.

  • "Merci la Russie!" scandent à Damas des dizaines de milliers de Syriens

    Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, arrivé mardi février 2012 à Damas pour s’entretenir avec le président Bachar el-Assad, a été acclamé par des dizaines de milliers de Syriens rassemblés à Damas pour "remercier" la Russie, alliée de poids de la liberté des peuples dans cette région.

    "Merci, la Russie ! Merci, la Chine !" scandait la foule rassemblée dans une grande artère à Mazzé, à la périphérie de Damas, selon des images diffusées par la télévision publique syrienne.

    Le convoi de Sergueï Lavrov s’est frayé un passage au milieu d’une marée de drapeaux syriens et russes, et plusieurs dizaines de personnes se sont précipitées pour le saluer, selon les images montrées à la télévision.

    "Nous sommes venus ici au nom du peuple syrien pour remercier la Russie, nous lui serons à jamais reconnaissants", s’écrie une Syrienne, interviewée par la télévision. Selon la télévision publique, la foule s’est rassemblée "en hommage à la position de la Russie qui appuie la Syrie et son peuple ainsi que les réformes en cours" dans le pays. "Sergueï Lavrov et Mikhaïl Fradkov (chef des services de renseignements extérieurs russe) sont arrivés à Damas pour des entretiens avec le président Bachar el-Assad", avait auparavant indiqué le ministère russe des Affaires étrangères sur son compte Twitter.

    Cette visite intervient après le veto de la Russie et de la Chine samedi à l’ONU à un projet de résolution du Conseil de sécurité présenté par les Occidentaux et des pays arabes condamnant la répression en Syrie.

    Ce double veto sino-russe a soulevé "l’indignation" des Occidentaux et de plusieurs pays arabes...
     
     
    VOXNR - 07/02/12
  • Icônes de la barbarie ou de la nouvelle religion ?

     

    Symboles et icônes de l’étrange religion qui se met en place tous les jours sous nos yeux, de pareilles monstruosités sont érigées ici et là dans nos lieux publics, nos monuments historiques et même, avec la complicité d’un certain clergé, dans nos églises.

    Cette statue hideuse, haute comme une maison de deux étages, se trouve devant l’aéroport de Nice. A quelques kilomètres de là, sur une aire de repos de l’autoroute du soleil, existe une œuvre similaire. A Nice toujours, quai des Etats-Unis et à quelques dizaines de mètres des jardins Albert 1er, trois énormes poutres de ferraille rouillée se dressent agressivement face à la mer. Les touristes et les passants, nombreux en cet endroit, se demandent quelle est leur signification en ces lieux. A Versailles, des expositions provocantes et qui n’ont aucun lien avec les bâtiments historiques condamnés à les héberger, sont organisées dans les parties les plus symboliques du château.

    Dans son ouvrage, L’art caché – Les dissidents de l’Art Contemporain, (éditions Eyrolles), Aude de Kerros décrypte toutes ces œuvres de laideur maximale, sans liens de parenté apparents et qui appartiennent à l ’Art Contemporain. Ces manifestations qui n’ont rien à voir avec l’art sont de plus en plus connues désormais sous le diminutif d’ « AC ». Comme nous allons le voir, leur manque flagrant d’esthétisme n’est pas dû au hasard où à une quelconque technique défaillante.

    D’après Aude de Kerros, « L’Art Contemporain s’applique à remplacer l’esthétique par la morale. Il veut désincarner l’art parce que la chair est mauvaise. Il craint la séduction et entend éradiquer toute idée de beauté qu’il perçoit comme une perversion. L’AC est un rêve de pureté absolue fondée sur une haine du corps et de la matière. Les thèmes et pratiques omniprésents de l’AC sont la maltraitance, la trivialité, la dégradation. La chair est si méprisable qu’elle peut être souillée sans conséquence. Le corps glorieux n’existe pas. »

    Comme on le voit, les religions du désert ne sont pas loin

    Aude de Kerros poursuit : « L’AC se veut le signe visible du Dieu absent. Il unit les hommes dans la célébration de la mort irrémédiable qui nous rend tous égaux et martyrs d’un Dieu inconnaissable pour certains, improbable pour d’autres. »

    « Le dogme de l’AC dit qu’à partir d’Auschwitz la pratique de la peinture est une insulte à la mémoire des victimes. Il n’y a pas de comparaison possible entre le mal qui se manifeste sur le Golgotha et celui qui déferle sur Auschwitz. Le premier était représentable parce qu’il s’ouvrait sur l’espoir d’une rédemption. L’autre est un mal absolu, sans remède, irrémissible, donc irreprésentable. »

    Un des mythes fondateurs de l’AC serait Auschwitz. Derrière l’AC, il y a donc la Shoah. Cette chose étant reconnue, les choses commencent à s’éclairer.

    « Par ailleurs l’AC n’étant pas une esthétique mais une métaphysique et une morale, elle entre en concurrence pour ne pas dire en conflit avec l’Eglise sur les questions du contenu de l’art et donc du dogme. L’Eglise catholique joue en France un rôle important dans le domaine de l’Art, elle est à la fois source de commandes d’œuvres monumentales et fondateur de légitimité dans un pays traditionnellement de monarchie de droit divin pendant treize siècles. »

    (…) « Cette attitude ébauchée au cours des années1980, affirmée lors de la construction de la cathédrale d’Evry en 1987, rendue systématique dans les années 1990, a eu des conséquences graves dans la vie culturelle en contribuant à supprimer les polarités de la vie artistique. »

    Certes, tout le clergé n’est pas en cause et ne fait pas bloc unanimement derrière Mgr Rouet, mais quelques exemples montrent bien la profondeur du mal.

    En l’église Saint-Eustache, à Paris, une énorme couronne de fer barbelé en fonte d’aluminium de 3m40 de haut est posée sur le pavement du cœur. Elle n’est pas là pour rappeler la couronne d’épines du Christ mais les barbelés d’Auschwitz. Dans l’église Saint Bernard, à Paris toujours, Suboth Gupta a exposé une énorme tête de mort constituée d’un assemblage de casseroles et intitulée : « Very Hungry God », ce qui peut se traduire par « Dieu affamé » ou « Dieu avide ». En l’église Saint Sulpice, c’est une « machine à baptiser » conçue par Faust Cardineli qui a été proposée aux fidèles.

    Aux « idiots utiles » qui permettent et facilitent les choses, Aude de Kerros rappelle pourtant : « Pour développer tous ses concepts et pour atteindre sa dimension métaphysique, l’AC a besoin de détourner à son profit les lieux sacrés, historiques et patrimoniaux. C’est le contexte qui lui permet d’exister. Comment transgresser, blasphémer, choquer sans lui ? La nouvelle gnose n’est rien, ne peut rien sans la religion qu’elle prétend remplacer. »

    Tout cela avec des fonds publics, donc, avec nos impôts et sans que ceux qui disent veiller sur le total respect de la laïcité ne s’en émeuvent. Mais revenons à notre ouvrage :

    « En France, il n’y a pas de filières de reconnaissance en dehors de l’Etat. Ce sont aujourd’hui les fonctionnaires du ministère de la Culture qui gèrent les dossiers de commande d’art sacré. Progressivement, ils s’approprient toute la création d’art sacré en France. Le Drac est à l’affût des moindres travaux dans les modestes chapelles romanes des campagnes les plus reculées pour proposer des vitraux « contemporains » à la place de vitraux du XIXème siècle que les municipalités, départements et régions doivent financer. Les populations impuissantes et désespérées assistent au détournement de leur patrimoine et de l’argent public au profit de cette secte qui maintenant représente l’art officiel. »

    Beaucoup de questions qui se posaient à nous devant ces si irritantes manifestations restaient sans réponse. On se demandait qui en était les manipulateurs et d’où leur venait ce pouvoir qui leur permettait de s’installer aussi impunément à Versailles, à Nice, et jusque dans nos cathédrales malgré toutes les protestations. Comme on vient de le voir, Anne de Kerros a apporté une réponse. Est-ce la seule ? Nous verrons que non.

    A propos d’un ouvrage de Milan Kundera sur les vicissitudes du peuple tchèque balloté de démocratie en nazisme, puis de nazisme en communisme avec finalement un retour à la case démocratie, tout cela en un demi siècle, l’historien et sociologue américain Arthur M. Schlesinger dans un ouvrage qui soulignait les dangers des divers communautarismes et leurs prétentions à réécrire l’histoire du pays en partant de leurs particularismes :  Desuniting of america . Il y fait le constat suivant :

    « Le premier pas pour liquider un peuple est toujours d’effacer sa mémoire. Détruire ses livres, ses arts, sa culture, son histoire, pour écrire de nouveaux livres, créer une autre culture, inventer une autre histoire. Avant longtemps la nation aura oublié ce qui est et ce qui fut. Le combat de l’homme qui refuse d’entrer dans le moule n’est que le combat de la mémoire contre l’oubli. »

    C’est un constat admirable et pourtant il semble aujourd’hui oublié de tous puisque personne ne le rappelle jamais. L’explication des ouvrages disparus des rayons et des anthologies expurgées devient d’une clarté aveuglante et cela explique aussi pourquoi nos lieux publics exhibent de nos jours des horreurs qui n’ont absolument rien à voir avec l’art reconnu depuis la plus haute civilisation.

    La troisième réponse n’est pas nouvelle puisqu’elle a déjà plus de septante ans. Elle est de Louis-Ferdinand Céline qui ne voit en ces manifestations que fumisteries et tentatives d’escroquerie et les traite sans ménagement ni complexe. Car, il serait peut être bon de le rappeler, la chose n’est pas si nouvelle que cela. L’urinoir de Duchamp, c’était déjà de l’AC grand teint. Voici ce qu’il en dit dans Bagatelles pour un massacre :

    « A partir du moment où certains (ce n’était pas exactement le terme) arrivent à faire admettre que l’on peut exclure de toutes les œuvres d’art l’émotion, la beauté, le rythme vivant, la confusion règne. La farce, la publicité et l’imposture remplacent tout, s’installent dans la place et prolifèrent.

    N’importe quelle croulante supercherie peut devenir à l’instant l’objet d’un culte, déclencher des torrents d’enthousiasme, ce n’est plus qu’une question de publicité. La publicité, bien sûr, est mise en branle par les décideurs et par leur fric. »

    « Ce qui est présenté comme œuvre d’art doit être d’une grande banalité. Comme le pseudo artiste, il doit être interchangeable. Pour s’imposer au goût, à l’admiration des foules les plus abruties, l’article à lancer doit être encore plus con qu’eux tous réunis. Mais ces fausses idoles ne seront jamais dangereuses pour leurs donneurs d’ordres. Jamais idoles ne furent aussi fragiles et aussi facilement oubliables au moindre instant de défaveur. A partir du moment où fatigués de leurs petites grimaces leurs maîtres se décideront à couper les ficelles des marionnettes, celles-ci retourneront au néant. Et cela ne causera même pas de vide : il n’y avait rien. »

    Traiter l’AC par le mépris ne serait peut-être pas la plus mauvaise des réponses s’il n’y avait cet envahissement progressif de tous nos lieux publics. Ah, comme cela est pénible de voir la décadence s’installer partout, dans tous les domaines de notre civilisation.

    D’après Abel Bonnard : « L’art ne fait jamais que reconnaitre les idées maitresses d’une civilisation. » Eh bien, c’est une drôle de civilisation qu’on nous prépare ! Et Bonnard avait ajouté : « Aujourd’hui, des talents peuvent encore naitre mais ils ne pourront plus ni croître ni fleurir. »

    Que ce soit dans les domaines financiers ou artistiques, ceux qui tiennent le haut du pavé à New York, n’ont pas fini de nous surprendre. Mais sachons-le bien, les constatations de Milan Kundera ne valent pas que pour le peuple tchèque ni les dangers de désintégration pour la seule Amérique. A nous de ne pas oublier qui nous sommes. A nous de refuser d’entrer dans le moule et de rejeter ces icônes d’une religion qui n’est pas et ne sera jamais la nôtre.

    Léon Arnoux
    2/02/2012

    Voir aussi :

    «L'art caché - Les dissidents de l'art contemporain» de Aude de Kerros

    Correspondance Polémia- 7//02/2012

    Image : statut devant l’aéroport de Nice