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Blog - Page 1274

  • Moscou avertit Israël des "conséquences" d'une attaque sur l'Iran

    Les spéculations d’Israël sur la fabrication en Iran d’armes nucléaires pourraient avoir des conséquences «catastrophiques», a déclaré mercredi 8 février 2012 le haut responsable du ministère russe des Affaires étrangères, Mikhaïl Oulianov.

    « des conséquences catastrophiques, selon le ministère russe des Affaires étrangères »

    «Les inventions» concernant «la possible fabrication par l’Iran d’armes nucléaires font monter la tension et pourraient encourager les tentatives de recourir à des solutions militaires avec des conséquences catastrophiques», a-t-il expliqué. 

     09/02/12

  • Dîner du CRIF 2012 - Discours de Nicolas Sarkozy

    A écouter attentivement...

    Guilad Shalit, soldat de Tsahal, a été capturé à bord d'un tank israélien posté à la frontière de la bande de Gaza,  prêt à tirer sur des civils palestiniens, malheureux otages du sionisme parqués dans un camp à ciel ouvert...

    Pouquoi tant de prisonniers politiques palestiniens dans les geôles d'Israël ?

    Vive l'Etat de Palestine, vive les héros palestiniens qui donnent leur vie pour la liberté de leur pays, de leurs terres et l'avenir de leurs enfants!

     Assez de massacres, de bombardements, d'enfants assassinés et d'oliviers arrachés en Terre Sainte ! Assez de "colonies" dans les territoires occupés! Assez de murs de séparation, de camps misérables, de barbelés et de miradors ! 

    08/02/12

  • Les universités catholiques pour une éducation interculturelle

    « Pour une éducation interculturelle, l’apport des universités catholiques ». C’est le thème du colloque des 9 et 10 février 2012 organisé par la Mission permanente d’Observation du Saint-Siège auprès de l’UNESCO et l’Union des Etablissements d’Enseignement Supérieur Catholique (UDESCA) au siège de l’UNESCO à Paris.

    Depuis 2001, la diversité culturelle est classée « patrimoine commun de l’humanité » par l’UNESCO (Déclaration universelle de l’UNESCO sur la diversité culturelle). « Eduquer dans et pour l’interculturalité » représente, pour Mgr Francesco Follo, Observateur permanent du Saint-Siège auprès de l’UNESCO, « un enjeu de taille et une nécessité ». Or, comme le constate Mgr Pierre Debergé, Recteur de l’Institut Catholique de Toulouse, Président de l’Union des Etablissements d’Enseignement Supérieur Catholique (l’UDESCA), « les Universités et Instituts catholiques de France accueillent un nombre croissant d’enseignants, de chercheurs et d’étudiants provenant des cinq continents ».

    Plusieurs thèmes seront abordés pendant ces deux jours de réflexion : « Mondialisation et éducation interculturelle » avec notamment une intervention de Mgr Jean-Louis Bruguès, Secrétaire de la Congrégation pour l’Education Catholique, « Multiculturalité et interculturalité » avec parmi les intervenants Jean-Paul Delevoye, Président du CESE (Conseil économique, social et environnemental), « L’art comme médiation interculturelle ». Puis « Pédagogie et interculturalité », « Interculturalité et monde de l’entreprise », « Vie universitaire, interculturalité et responsabilité sociale ».

    Comme le souligne Mgr Follo en citant le pape Benoît XVI dans Caritas in veritate, le dialogue interculturel est « un dialogue qui, pour être réel, doit avoir pour point de départ la conscience profonde de l’identité spécifique des différents interlocuteurs ». Mgr Pierre Debergé plaide pour que cette diversité, source de richesse, aille de pair avec l’apprentissage de l’accueil de l’autre, dès l’école : « A cette condition, nous éviterons l’appauvrissement de notre humanité ; nous oeuvrerons pour une mondialisation respectueuse des différentes cultures ; nous lutterons contre certaines formes de fondamentalismes et de communautarismes ».

    Source : Église Catholique.fr

    Défrancisation - 09/02/12

  • Louis Aliot: "Le CRIF ne représente pas l'ensemble de la communauté juive"

    "Un Président n'a pas à participer à une réunion communautariste" a fustigé Louis Aliot, le vice-président du Front national, jeudi matin sur Europe 1. Il commentait à cette occasion la présence de Nicolas Sarkozy et de plusieurs autres candidats à la présidentielle au repas annuel du CRIF mercredi soir.

    "J'ajoute que le CRIF et Monsieur Prasquier (NDLR : le président du CRIF) ne représentent pas l'ensemble de la communauté juive", a indiqué Louis Aliot. "Monsieur Prasquier ne représente que lui-même", a estimé Louis Aliot. Selon le vice-président du FN, le CRIF est un "label", et non une "réalité".

    En réponse aux propos de Richard Prasquier qui s'est inquiété d'une possible montée de la xénophobie et qui a fait savoir que les membres du CRIF ne voteraient pas FN, Louis Aliot a dénoncé les "attaques", "diffamation diverses" ou "anathèmes" du président du CRIF;

    Europe1 - 09/02/12

  • En dépit des manifestations communistes, Marine Le Pen a séduit la majorité des Réunionnais !

     

    Marine Le Pen à la Réunion

    En dépit des manifestations qui ont émaillé sa visite à la Réunion, la présidente du FN a été plutôt bien accueillie par une partie de la population, marque d’un « effet Marine Le Pen » qui touche aussi ce département de l’Océan indien, selon plusieurs observateurs et responsables politiques locaux.

    Les Réunionnais ayant été nombreux à condamner les « manifestations antidémocratiques » qui ont ponctué son voyage et à lui afficher leur sympathie.

    « C’est une honte pour la Réunion. Elle est candidate, on doit lui laisser faire campagne comme les autres. Et après, chacun pourra faire son choix dans l’urne », s’est insurgée une auditrice de Free Dom, la plus populaire des radios de l’île.

    Ce commentaire résume celui de la majorité des Réunionnais ayant réagi sur les ondes, les sites d’informations en ligne ou dans les colonnes des quotidiens locaux, à la venue de Marine Le Pen.

    « Le discours du FN sur la sécurité, l’emploi, le pouvoir d’achat, l’euro, apparaissent pour nombre d’électeurs réunionnais en résonance avec leurs préoccupations quotidiennes et en décalage avec les autres partis « , explique le politologue Yvan Combeau, universitaire et directeur du Cresoi (Centre de recherches sur les sociétés de l’océan indien).

    Même son de cloche au Parti Communiste Réunionnais où l’on juge que le discours « populiste et simpliste » du FN « risque de prospérer » dans une population durement frappée par la crise, avec un taux record du chômage (30%) et plus de la moitié (52%) des gens en dessous du seuil de pauvreté.

    Source : Tahiti Infos, merci à Camulogenos

    Défrancisation - 09/02/12

  • Renault ouvre une usine géante au Maroc près de Tanger : un véritable scandale !

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    (Cliquez sur la photo)

    PARIS (Reuters) - L'ouverture d'une usine Renault géante au Maroc relance dans une France en pleine campagne présidentielle le débat sur la désindustrialisation du pays et les conséquences de la mondialisation.

    Le Parti socialiste, une partie de la majorité et l'extrême droite ont fustigé l'initiative du constructeur automobile, dont l'Etat français est - à égalité avec Nissan - le premier actionnaire, avec 15% du capital.

    Quelque 880 sites industriels ont été fermés en France depuis 2009 et environ 100.000 emplois industriels ont été perdus durant la même période, selon une étude de la société Trendeo. Pendant la même période, 494 nouveaux sites ont été créés, ce qui laisse donc un solde négatif de 385 usines en moins, dit l'étude.

    Le chômage est par ailleurs au plus haut depuis douze ans en France et beaucoup de candidats font le rapprochement entre les deux phénomènes.

    François Chérèque, secrétaire général de la CFDT, deuxième syndicat français, a exprimé un point de vue mitigé, exprimant en premier lieu sa satisfaction de voir des emplois créés dans un pays pauvre proche de la France.

    "Beaucoup de gens disent qu'il y a trop d'immigration en France, c'est bien aussi que les Marocains aient du travail", a-t-il dit sur France info. Selon lui, les salaires payés localement, de l'ordre de 240 euros par mois, soit quatre fois moins que le smic français, finiront fatalement par augmenter, comme cela fut le cas en Roumanie, où Renault s'est implanté.

    La CGT n'a pas réagi au niveau national, mais son délégué central Renault s'est montré très inquiet.

    "On considère que c'est l'usine de tous les dangers", a dit Fabien Gache. "Les deux véhicules, qui sont des Scenic et des Kangoo 'loganisés', vont venir télescoper les parts de marché de Renault en Europe en cas de réimportation massive."

    François Chérèque exige toutefois des éclaircissements.

    "La CFDT demande qu'il y a ait un débat au niveau du groupe sur les conséquences de cette ouverture au Maroc sur les gammes assemblées en métropole, les achats, l'investissement en recherche et développement, l'emploi", a-t-il dit.

    La direction réplique qu'aucun site français n'est fermé pour ouvrir ces nouvelles capacités. Le PDG de Renault-Nissan Carlos Ghosn, sur la radio RTL, a dit que le plan stratégique de Renault à moyen terme prévoyait chaque année une augmentation de la production du constructeur en France.

    L'ancien ministre de l'Industrie Christian Estrosi (UMP) a pourtant fustigé le comportement de la société.

    "Cette annonce est tout à fait insupportable voire scandaleuse", a-t-il dit sur RTL. "C'est un comportement amoral."

    Lorsqu'il était ministre, Christian Estrosi avait protesté en vain en 2010 après l'annonce d'un possible développement de la production de Renault en Turquie.

    L'ancien président UMP du Sénat Gérard Larcher a lui aussi exprimé des réserves.

    "J'ai envie que Renault produise aussi en France, à Douai comme en vallée de Seine, j'ai aussi envie que Renault travaille avec des sous-traitants français", a-t-il dit sur LCI.

    Le vice-président du Front national Louis Aliot parle de "système absolument fou". "Nos territoires se vident avec l'argent prêté par la France et l'Union européenne, c'est un véritable scandale", a-t-il dit sur Europe 1.

    L'équipe du candidat PS François Hollande a rappelé que Renault avait reçu en 2009 trois milliards d'euros sous forme de prêts avantageux de l'Etat en échange d'engagements sur le maintien de la production en France.

    "Une fois encore, Nicolas Sarkozy n'a pas été capable de faire respecter les engagements pris. Renault part désormais réaliser du dumping social au Maroc (...) une stratégie que l'Etat actionnaire ne peut ignorer, malgré les protestations effarouchées de certains anciens ministres de l'Industrie", dit dans un communiqué Bruno Le Roux, porte-parole du candidat.

    Thierry Lévêque, édité par Patrick Vignal et Yves Clarisse

    Yahoo:Actu - 09/02/12

     

     

  • Louis Aliot réagit au honteux plagiat électoraliste de Sarkozy

     

    Louis Aliot, vice-président du Front National, porte-parole et Directeur de la campagne de Marine Le Pen chargé du Pôle Rassemblement national, intervient par téléphone sur I>Télé cet après-midi au sujet des déclarations de Nicolas Sarkozy qui découvre le rôle et les fonctions de président de la République à quelques semaines du scrutin présidentiel.

    Louis Aliot rappelle que Marine Le Pen a placé le procédé référendaire au centre de son projet quinquennal. Il reprend donc Nicolas Sarkozy qui s’amuse à vouloir plagier encore une fois le programme de ses adversaires pourvu que la supercherie recommence comme en 2007 !

    Aussi, Louis Aliot rafraîchit la mémoire du Président-candidat : « Le Peuple Français s’est prononcé contre la constitution européenne en 2005 ; et qui est le président qui dans le dos du peuple français a repris le texte de cette constitution et l’a fait voter par le Parlement ? »

  • SDF morts de froid à Paris

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    Deux bénévoles de l'Assistance aux personnes sans abri visitent des SDF au bois de Vincennes (Paris XIIe)

    (Cliquez sur la photo)

    Aucune autorité n’a donné l’information mais deux sans domicile fixe sont morts à depuis le début de la vague de grand froid.

    Le premier, un polonais de 45 ans est décédé le vendredi 3 février. Il s’était installé avec un ami dans le bois de Vincennes.
    Le second a été retrouvé lundi matin rue du Faubourg Saint-Denis (Xe). Il était roumain et âgé de 40 ans.

    Le Parisien - 09/02/12

     

  • Bruno Gollnisch: "Toutes les civilisations ne se valent pas, c'est une évidence"


    B.Gollnisch (FN) : "M. Guéant tente une... par FranceInfo

    08/02/12

  • Sarkozy veut "rendre la parole au peuple" par référendum...

    Selon ses proches, s'apprête à proposer de soumettre deux questions à référendum aux Français après les , au cas où il serait réélu, sur des sujets techniques. « Il faut parfois redonner la parole au peuple pour trancher, face aux inerties, aux blocages », explique un de ses proches.

    Une première consultation sur le droit des étrangers

    Un premier référendum porterait sur le droit des étrangers.

    Il serait proposé aux Français de confier tout le contentieux au juge administratif, alors que deux concurrents s'affrontent actuellement. L'autre référendum porterait sur la formation professionnelle. Les Français devraient répondre si, oui on non, un chômeur peut refuser une formation.

     Longtemps hostile au principe du référendum, Nicolas Sarkozy a donc évolué. « Il y a eu une maturation chez lui, il craignait pendant longtemps que les gens ne répondent pas à la question posée », indique un de ses conseillers.

    Par ailleurs, selon des sources concordantes, le président pourrait annoncer sa candidature dès la semaine prochaine, sans doute le jeudi 16, à l'occasion d'un déplacement en province. Il pourrait s'inviter le soir même sur le plateau d'un journal télévisé.

  • Affaire Bettencourt - Eric Woerth mis de nouveau en examen pour recel

    L'ancien ministre , , a été de nouveau mis en examen jeudi 9 février, cette fois pour «recel de illicite de parti politique» dans l'enquête sur l'héritière de L'Oréal Liliane Bettencourt, a déclaré à Reuters son avocat.

    Alors que son avocat Jean-Yves Leborgne avait laissé entendre quelques minutes plus tôt qu'il n'y avait pas de nouvelles poursuites, l'ex-ministre s'est bien vu notifier des poursuites sur la partie du dossier qualifiée d'éventuel «financement illicite de parti politique».

    Une allégation portant sur un versement supposé de 150 000 euros en espèces pour la campagne de Nicolas Sarkoy en 2007.

    L'ex-ministre du travail était entendu ce jeudi pour la deuxième journée consécutive. A l'issue de l'audition de mercredi, il a été mis en examen pour trafic d'influence passif.

    Le Parisien

  • Dîner du CRIF - La poignée de mains des "frères siamois" !

    Toutes les photos du dîner de l'Elite !

    http://www.leparisien.fr/election-presidentielle-2012/la-poignee-de-mains-sarkozy-hollande-au-crif-09-02-2012-1852041.php?pic=4#infoBulles1

     

    09/02/12

     

  • Sarkozy prend le virage "à droite" avant sa candidature !

    Lire l'article: http://www.leparisien.fr/election-presidentielle-2012/nicolas-sarkozy-le-rendez-vous-approche-09-02-2012-1853617.php

    Si les veaux s'y laissent prendre une fois de plus!

     

    09/02/12

     

     

  • Le FN Essonne apporte son soutien aux policiers essonniens

     

    Communiqué de presse du Front National de l’Essonne

    Ce matin, près de 200 policiers se sont rassemblés devant le TGI d’Evry, pour protester contre la politique laxiste du parquet d’Evry, qui ne soutient pas les policiers, lorsque ceux-ci sont victimes d’outrages, d’insultes ou d’agressions.

    Le FN Essonne qui a lancé une grande campagne départementale de soutien aux forces de l’ordre depuis la semaine dernière (voir l’article en cliquant ici), apporte tout son soutien aux policiers et plus généralement à l’ensemble des fonctionnaires chargés d’assurer la sécurité de nos compatriotes et qui se sentent lâchement abandonnés par le pouvoir et la justice en place.

    Le Front National de l’Essonne rappelle que lorsque Marine Le Pen arrivera au pouvoir, ses actions prioritaires porteront sur :

    La reconstitution des effectifs de police supprimés depuis 2005
    La mise en place d’une présomption de légitime défense pour les forces de l’ordre
    L’aggravation des peines pour les personnes coupables de violences verbales ou physiques contre un représentant de l’autorité
    L’application réelle des peines prononcées par les tribunaux et l’expulsion des délinquants étrangers hors du territoire national.

  • A La Réunion, on s'apprête à voter pour Marine Le Pen

     

    Dans l’un des reportages diffusés par France Ô, Réunion 1ère, plusieurs Réunionnais se sont exprimés au sujet de l’arrivée de Marine Le Pen sur l’île de l’archipel des Mascareignes en vue de l’élection présidentielle. De plus en plus de Français du bout du monde ont souhaité la bienvenue à Marine Le Pen, Ils se prononcent avec conviction pour un surf sur la vague Marine au printemps prochaine !

    Michel déclare « C’est la seule candidate qui a un projet pour l’Outre-mer », Armand lui ajoute qu’il y a de plus en plus de Réunionnais qui envisagent de voter Marine Le Pen tout en restant silencieux. Joseph précise que Marine Le Pen va faire un carton à l’élection présidentielle « Je peux vous dire que maintenant qu’il y a de fortes chances que beaucoup vont vouloir se raccrocher aux wagons, [...] vous serez étonnés vous même du score qu’elle va faire ! »

    09/02/12

  • Législatives: le FN menace l'UMP si Marine Le Pen ne peut pas être candidate à la présidentielle

    En pleine polémique sur les parrainages du Front National, la dirigeante du parti a publiquement menacé l'UMP de représailles pour les législatives si rien n'était fait pour l'aider.

    L'élection présidentielle était déjà mal engagée pour Nicolas Sarkozy, mais les législatives, pierre angulaire du système politique, pourraient être encore plus dangereuses pour les membres de la majorité présidentielle. En effet, Marine Le Pen, et plusieurs de ses proches, ont menacé aujourd'hui l'UMP de représailles, si elle n'obtenait pas ces 500 signatures.

    "Je serai dans une grande difficulté en essayant d'expliquer à mes électeurs qu'il faut qu'ils conservent leur calme. Ca serait un vrai scénario catastrophe pour l'image de la France", a prévenu ce matin Marine Le Pen, laissant ainsi penser qu'en cas d'absence à l'élection présidentielle du Front National, elle inciterait ses électeurs à tout faire pour faire perdre l'UMP et Nicolas Sarkozy. Un scénario que les députés UMP ont déjà anticipé et redoutent.

    En effet, les députés UMP qui travaillent aujourd'hui à leur réélection, redoutent la possibilité d'une soixantaine de triangulaires, qui seraient sans doute fatales à l'UMP. En 1997 déjà, de nombreuses triangulaires avaient permis la victoire de la gauche et les élus redoutent donc une redite de ce scénario catastrophe pour eux. Le ministre Bruno Le Maire prévient d'ailleurs que "dans plusieurs petites communes rurales de ma circonscription, le Front National fera plus de 50%".

     Bernard Debré, député de Paris, dit lui redouter des manifestations si Marine Le Pen était absente du scrutin présidentiel, "car les français n'admettraient pas d'être privés d'un tel choix leur appartenant".

    Benoit Apparu ne pense pas différemment quand il déclare que "si Marine Le Pen ne pouvait être candidate à la présidentielle, il est évident que la vengeance électorale aurait lieu aux législatives. L'UMP paierait cash la colère des gens du Front".

    Cependant, pour le moment les membres du parti majoritaire refuse le moindre signe à l'égard de la candidate d'extrême-droite, et Nicolas Sarkozy refuse l'idée d'un anonymat des parrainages des maires. C'est le Conseil Constitutionnel qui tranchera, avant le 22 février prochain.

     

    Publié le 08/02/2012 Par Jennifer Declémy

    PARIS DEPECHES

  • Sarkozy et Hollande se serrent la main au dîner du CRIF

    PARIS (Reuters) - Nicolas Sarkozy et François Hollande se sont serré la main mercredi soir au dîner annuel du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), à deux mois et demi de l'élection présidentielle qui devrait les voir s'opposer.

    Le président de la République et le candidat socialiste étaient placés à deux tables différentes, lors de ce rendez-vous traditionnel du tout Paris politique.

    C'est François Hollande qui a rejoint Nicolas Sarkozy à la sienne vers la fin du repas, après le discours du président-invité d'honneur. Le chef de l'Etat s'est levé et les deux hommes, souriants et détendus, ont échangé une poignée de mains et quelques mots sous un déluge d'éclairs de flash.

    Le président du Crif, Richard Prasquier, les a rejoints pour se faire photographier au milieu d'eux, avant que François Hollande s'éloigne, tandis que Nicolas Sarkozy se rasseyait.

    La scène, guettée par tous les journalistes présents, à quelque jours de la probable déclaration de candidature de Nicolas Sarkozy, a duré au total moins d'une minute.

    "Ce n'est pas la première fois qu'ils se voient, ce n'est pas la dernière fois qu'ils se voient. J'espère même qu'ils se verront entre les deux tours", a commenté le ministre des Transports, Thierry Mariani, qui figurait parmi les invités, comme la majeure partie du gouvernement mais également nombre de responsables socialistes.

    VILLEPIN S'ÉCLIPSE

    Deux "petits" candidats, l'ancien Premier ministre Dominique de Villepin et Corinne Lepage, écologiste venue du centre, avaient eu les honneurs des caméras à leur arrivée dans le pavillon du Bois de Boulogne où se déroulait le dîner.

    Mais ils ont rapidement été rendus à un relatif anonymat, tant journalistes et invités n'avaient d'yeux que pour Nicolas Sarkozy, pas tout à fait candidat mais déjà en campagne, et pour François Hollande, le favori des sondages.

    Dominique de Villepin, prétextant "d'autres engagements", n'est d'ailleurs pas resté pour écouter le discours de Nicolas Sarkozy, qui fut son ministre sous la présidence de Jacques Chirac dans les années 2002-2007.

    "Je viens chaque année, il n'y a pas de raison en 2012 de modifier ce qui est pour moi un rendez-vous avec les Juifs de France", a pour sa part déclaré François Hollande à son arrivée, une demi-heure avant Nicolas Sarkozy. "Je ne sais pas qui prononcera le message en 2013."

    Le chef de l'Etat est arrivé en compagnie des parents du soldat franco-israélien Gilad Shalit, libéré en octobre dernier contre des centaines de détenus palestiniens après plus de cinq ans de détention dans la bande de Gaza.

    Il est monté à la tribune avec le père du soldat, dont il a dénoncé les ravisseurs au début de son discours.

    "Honte à ceux qui ont fait cela", a-t-il déclaré. "Aucune idée, aucune idéologie, aucune situation ne peut justifier ce qui a été fait à Gilad Shalit", a-t-il déclaré.

    Nicolas Sarkozy a réaffirmé qu'il serait intransigeant sur la sécurité d'Israël, qui "doit savoir qu'il ne sera pas seul" face aux menaces de l'Iran et de son programme nucléaire.

    "L'acquisition de l'arme atomique par l'Iran est inacceptable", a déclaré le président français, qui a cependant réaffirmé que la solution n'était pas militaire mais résidait dans le renforcement des sanctions contre Téhéran.

    Il a également de nouveau plaidé pour la création d'un Etat palestinien à côté de l'Etat israélien en invoquant l'exemple de la réconciliation franco-allemande et de l'amitié aujourd'hui "sacrée" entre la France et l'Allemagne.

    Emmanuel Jarry, édité par Jean-Stéphane Brosse

    Yahoo!Actu - 08/02/12