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Blog - Page 1313

  • Greenpeace s'introduit dans une centrale nucléaire de l'Aube

    PARIS (Reuters) - En plein débat sur la place de l'atome en France, neuf militants de Greenpeace sont parvenus lundi à s'introduire dans la centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine (Aube) pour alerter l'opinion sur les conditions de sécurité de la filière.

    L'organisation écologiste affirme que ses militants ont réussi à se hisser sur le dôme d'un réacteur de cette installation proche de Paris et à déployer une banderole où l'on peut lire : "Le nucléaire sûr n'existe pas". Greenpeace a aussi mené des actions moins spectaculaires sur d'autres sites.

    EDF a confirmé l'existence de l'intrusion à Nogent-sur-Seine mais en a minimisé la portée.

    "Les personnes ont été immédiatement détectées par le dispositif de sécurité et leur cheminement a été suivi en permanence sur le site, sans qu'il soit décidé de faire usage de la force", dit la société.

    Neuf personnes ont été arrêtées, précise-t-elle. Cette intrusion n'aurait eu aucune conséquence sur la sécurité des installations ou des personnes présentes sur le site.

    Sur les sites de deux autres centrales EDF, à Chinon (Indre-et-Loire) et au Blayais (Gironde), des banderoles ont été déployées et immédiatement retirées, précise EDF. Greenpeace assure de son côté que ses militants ont aussi réussi à pénétrer dans les locaux d'autres centrales, ce qu'EDF conteste.

    Une tentative d'intrusion a en outre été déjouée à Cadarache (Bouches-du-Rhône) sur un site du Commissariat à l'énergie atomique (CEA), annonce ce dernier, qui précise que ses agents ont mis en fuite deux personnes ayant déclenché des alarmes.

    Greenpeace dit voir dans le succès de son opération à Nogent une démonstration de ses thèses.

    "Cette action montre à quel point les centrales nucléaires françaises sont vulnérables : de simples militants, aux intentions pacifistes, ont réussi, avec peu de moyens, à atteindre le coeur d'une centrale nucléaire ! Pourquoi ? Comment ? Car les dispositifs de sécurité existants sont insuffisants", dit-elle.

    DÉBAT POLITIQUE

    Greenpeace demande au gouvernement d'élargir le périmètre de l'audit. Cécile Duflot, secrétaire générale d'Europe Ecologie-Les Verts (EELV) a estimé sur BFM TV que les activistes "avaient fait la démonstration que le risque zéro en matière nucléaire n'existait pas".

    Le ministre de l'Industrie Eric Besson, interrogé sur France Info dans la matinée, a déclaré ne pas avoir d'information dans l'immédiat sur cette intrusion.

    "S'ils sont entrés et que l'enquête confirme que ça a été bien été le cas, ça veut dire qu'il y a eu dysfonctionnement et qu'il faudra prendre des dispositions pour que ça ne se reproduise pas", a-t-il ajouté.

    La question du nucléaire, qui fournit 75% de l'énergie électrique française, est au coeur du débat de la prochaine élection présidentielle depuis un accord controversé entre le Parti socialiste et les écologistes.

    Le PS y a fait prévaloir son point de vue de proposer une réduction de 75% à 50% de la part du nucléaire dans l'électricité d'ici 2025, les écologistes restant avec leur candidate Eva Joly sur l'idée d'une sortie totale.

    Cet accord a été vivement critiqué par le président Nicolas Sarkozy, qui a accusé son opposition de vouloir ramener la France à "la bougie".

    Les 58 réacteurs du pays et la filière du retraitement, du combustible et de la production pèsent très lourd avec deux des plus grandes entreprises du pays, EDF et Areva.

    L'accident de Fukushima, au Japon, le 11 mars dernier, a amené l'Allemagne, la Belgique et la Suisse à décider l'abandon à terme de cette énergie. En France, la majorité a exclu cette option et se limite pour l'instant à des audits de sécurité.

    Dans ce cadre, l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) a remis le 17 novembre à l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) un rapport de 500 pages portant sur le risque technologique et présentant ses recommandations pour éviter un accident.

    Aucune centrale ne doit être fermée pour l'heure, dit ce rapport, mais il faut mener des travaux partout pour protéger les fonctions vitales des réacteurs, par exemple en plaçant pour chacun d'entre eux au moins un générateur diesel en hauteur et en le protégeant d'un séisme très violent.

    Thierry Lévêque, avec Muriel Boselli, édité par Yves Clarisse

    Yahoo!Actu - 05/12/11

  • Le parti de Poutine recule mais garde la majorité

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    (Cliquez sur la photo)

    Alors que les premiers sondages de sortie des urnes annonçaient la déroute de Russie unie, le parti du pouvoir conserve, à l'issue d'un revirement nocturne, la majorité absolue à la Douma.

    Le parti de Vladimir Poutine aura finalement subi un revers électoral moins dur qu'annoncé dans un premier temps. Donné en tête mais minoritaire par les premiers sondages de sortie des urnes, Russie unie obtient finalement la majorité absolue à l'issue des élections législatives de dimanche.

    En récoltant 49,54% des voix et par le jeu de la répartition des sièges à la proportionnelle, le parti du pouvoir sauve donc sa majorité simple et obtient 238 députés sur 450 à la chambre basse du Parlement. Il enregistre néanmoins une baisse d'environ 15 points comparé au scrutin de 2007 (315 sièges). Ce net recul lui fait perdre la majorité des deux tiers qui lui permettait de modifier à sa guise la Constitution. Désormais, analyse le quotidien Kommersant, les députés poutiniens vont «devoir chercher des partenaires» à la Douma.

    Soupçons de fraudes

    Le revirement de situation dans la nuit en faveur de Russie unie alimentera certainement les soupçons autour du scrutin. La presse russe accuse la machine administrative de s'être mise au service du régime de Vladimir Poutine, organisant des fraudes et des pressions contre les ONG et médias indépendants. Le quotidien Vedomosti relève en particulier les cyberattaques qui ont paralysé les sites de l'ONG d'observation électorale Golos - par ailleurs dans le collimateur de la justice - et de médias indépendants comme le journal Kommersant ou la radio Echo de Moscou. Selon le Parti communiste, le nombre de falsifications a été supérieur à celui constaté lors du précédent scrutin il y a quatre ans. À Moscou et Saint-Petersbourg, pas moins de 170 activistes qui contestaient la légitimité du scrutin ont déjà été arrêtés.

    Derrière Russie unie, le Parti communiste, principal mouvement d'opposition à la Douma, arrive deuxième avec 92 députés. Le parti de centre-gauche Russie juste en aura 64 et le parti libéral-démocrate (nationaliste) 56. Le tout calculé sur la base du dépouillement dans 96% des bureaux de vote.

    Le Figaro - 05/12/11

     

  • Italie: la ministre Elsa Fornero ne peut pas retenir ses larmes en annonçant les sacrifices imposés aux retraités

    Le gouvernement de Mario Monti a adopté dimanche une cure anti-crise d'une rigueur draconienne pour tenter de mettre l'Italie à l'abri de la crise de la dette, ont rapporté les médias italiens, cités par Le Monde.

    Ce plan chiffré à 24 milliards prévoit des coupes dans les dépenses publiques, une augmentation de la fiscalité notamment sur l'immobilier ainsi qu'une réforme des retraites vivement dénoncée par les syndicats.

    Chargée de présenter la rigueur imposé aux retraités italiens aux côtés de Mario Monti, la ministre des affaires sociales, Elsa Fornero, a fondu en larmes.

     Elle a annoncé une augmentation de l'âge de départ (42 ans pour les hommes, 41 pour les femmes, contre 40 ans actuellement) et du nombre d'années de cotisations. Évoquant des "contraintes financières très sévères" et des "sacrifices", elle n'a pas pu finir sa phrase.


    Les nouvelles mesures d'ajustement budgétaire qui ont été examinées lors d'un conseil des ministres extraordinaire doivent permettre à l'Italie de parvenir à l'équilibre budgétaire en 2013.

    Les deux plans d'austérité adoptés en juillet et septembre pour un total de 60 milliards d'euros ne suffiront en effet pas pour atteindre cet objectif alors que l'Italie risque d'entrer en récession.

    Le Post - 05/12/11

  • Euro: Merkel et Sarkozy pour une règle d'or "renforcée" et des "sanctions"

    Après un «déjeuner de travail» qui a duré près de deux heures, et ont affiché leur unité sur le perron de l'Elysée, lundi après-midi. Il s'agissait du premier rendez-vous d'une folle semaine de négociations pour éteindre l' dans la zone euro. Le président français et la chancelière allemande sont apparus à l'unisson pour mettre en place une «règle d'or renforcée» et des «sanctions automatiques» en cas de déficit supérieur à 3% du PIB.

     
    «Ce qui s’est produit ne doit plus se reproduire», a martelé le président français en référence à la crise de zone euro et à la Grèce en particulier. «Pour cela, nous avons besoin d’un nouveau traité». Mercredi, à la veille d'un nouveau sommet européen sur la crise à Bruxelles, Paris et Berlin remettront le détail de l'accord franco-allemand au président Van Rompuy.

    Un accord espéré d'ici au mois de mars

    Interrogés sur le calendrier, Sarkozy et Merkel tablent sur un accord conclu «au mois de mars» si possible à 27, soit l'ensemble des Etats membres de l'UE, sinon à 17, les membres de la zone euro auxquels pourraient se joindre d'autres Etats volontaires. Avec ratification du nouveau traité au lendemain des élections présidentielle et législatives françaises du printemps 2012. «Il nous faut avancer à marche forcée pour rétablir la confiance dans l'euro et la zone euro», a répété le chef de l'Etat français.

    Cet accord franco-allemand, «le plus complet» selon le président français, prévoit :

    - Des «sanctions automatiques» envers les pays membres de l'Union européenne dont le déficit dépasserait les 3% du PIB.

    - Une «règle d'or renforcée et harmonisée au niveau européen» afin que les cours constitutionnelles de chacun des 17 pays membres de la zone euro puissent vérifier que les budgets vont «vers le retour à l'équilibre». En revanche, comme le souhaitait la France, «la Cour européenne de justice (CEJ) ne pourra pas annuler les budgets nationaux». Dans ce qui apparaît comme une position de compromis, la CEJ devra alors dire si «les règles d'or nationales correspondent à un vrai engagement de retour à l'équilibre budgétaire», a expliqué Angela Merkel.

    - Un sommet mensuel de la zone euro.
    La France et l'Allemagne souhaitent une réunion des chefs d'Etat et de gouvernement constituant le gouvernement économique de la zone euro «tous les mois, tant que la crise durera».

    - Le fonds de secours permanent avancé à 2012.
     La France et l'Allemagne souhaitent que le fonds de secours permanent de la zone euro entre en vigueur en 2012 plutôt qu'en 2013 comme prévu jusqu'ici, et que ses décisions soient prises à la majorité plutôt qu'à l'unanimité. Les décisions au sein du futur Mécanisme européen de stabilité (MES) devraient être prises à la majorité qualifiée représentant 85% des contributions des Etats à ce fonds, a affirmé le président français.

    Les deux dirigeants ont écarté le recours à des euro-obligations dont l'Allemagne ne voulait pas. Elles ne seraient «en aucun cas une solution à la crise», a déclaré le président français, assurant que Paris et Berlin étaient «tout à fait d'accord» sur ce point. Le président français avait plaidé vainement pour ces euro-obligations en juillet puis avait abandonné cette idée.

     

    LeParisien.fr - 05/12/11

  • Le droit de vote des immigrés, l'arbre qui cache la forêt des naturalisations

    C’est ce jeudi 8 décembre que le projet de loi sur le droit de vote des immigrés sera examiné — et sans doute voté — au Sénat par la nouvelle majorité socialiste. Avec d’autant plus d’enthousiasme que 61% des Français (soit 6% de plus par rapport à un précédent sondage, réalisé en janvier 2010) y seraient favorables selon une enquête BVA publiée le 28 novembre par Le Parisien. Le quotidien populaire note avec satisfaction que « l’acceptation du droit de vote des étrangers a tout particulièrement augmenté auprès des sympathisants de droite (+ 15 points), même si ceux-ci y restent majoritairement opposés ». Sans surprise, les électeurs du Front national y sont ainsi hostiles à 61% cependant que 58% des sympathisants du Nouveau Centre d’Hervé Morin seraient au contraire prêts à partager leur isoloir avec des allogènes.

    Du moins, selon BVA. Comme tous ses homologues sondagiques, cet organisme observe en effet une certaine rigueur en matière politique car les chiffres des enquêtes d’opinion doivent correspondre peu ou prou à ceux qui sortiront des urnes sous peine pour les instituts spécialisés de perdre toute crédibilité, mais se montre beaucoup plus laxiste quand il s’agit des questions de société, aucune sanction n’étant alors à craindre.

    Faux problème et gadget électoral

    1981-2011, voici donc trente ans que, d’élection en élection, resurgit le spectre du droit de vote aux élections locales des étrangers en situation régulière. Une mesure, allèguent ses partisans, déjà en vigueur dans plusieurs pays européens (Suède, Danemark ou encore Pays-Bas) dans lesquels, soutiennent ces bons apôtres, elle n’aurait apporté aucun bouleversement. Pourtant, un Marocain est devenu maire de Rotterdam, l’un des principaux ports européens, et tout indique que cette mesure aboutirait également chez nous, vu la concentration de certaines communautés, à  faire tomber dans l’escarcelle d’édiles musulmans, voire islamistes, une bonne partie des communes de la Seine-Saint-Denis, des villes du Nord comme Roubaix et plusieurs arrondissements marseillais. Pas moins !

    Le problème est donc très sérieux ; ce droit de vote démesurément élargi — dans le même temps où les indigènes de France se voient systématiquement retirer peu à peu tous leurs droits spécifiques, en raison de l’inique mise hors-la-loi de la préférence nationale — est pourtant un faux problème, ce qui ne l’empêche pas d’être régulièrement agité par des politiciens en mal de victoire.

    • à gauche, (où Mitterrand se garda bien d’inclure cette sensationnelle nouveauté dans la Constitution bien que les 110 Propositions du PS lui en aient fait obligation) parce que cela permet de se montrer « fidèle à sa mission humaniste » et ouvert aux (prétendus) exclus ;
    • à droite, parce qu’agiter ce chiffon rouge permet de rallier à son panache tricolore le bon peuple resté national et français toujours.

    Ainsi Nicolas Sarkozy qui, en 2005, dans une tribune du Monde, se disait, « sur la base de la réciprocité », favorable au vote des étrangers vivant depuis cinq ans sur notre territoire, affirmait solennellement le 23 novembre 2011 devant quelque trois mille maires réunis en congrès que « le droit de voter et le droit d’être élu dans nos territoires doit demeurer un droit attaché à la nationalité française ».

    2 millions de néo-Français de plus en 14 ans !

    Mais c’est justement en cela que le droit de vote des immigrés aux élections locales est un faux problème et un gadget électoral. Car, n’en déplaise à l’UMP et à M. Sarkozy lui-même, la nationalité française est bradée, avec plus de deux millions de néo-Français créés entre 1995 et 2009. Le chiffre a bondi, sous les deux dernières présidences, de 95.410 naturalisés en 1995 à 133.479 en 2009, avec un pic de 165.140 en 2004 ; M. Sarkozy était alors ministre de l’Intérieur.

    Or, ces 2 millions de néo-Français, très majoritairement originaires d’Afrique (62,7 % de l’ensemble, dont 41,2% de Maghrébins) et parents de millions d’enfants bientôt inscrits automatiquement sur les listes électorales, non seulement votent à toutes les élections, mais se font élire — ou nommer — aux postes les plus prestigieux. Ainsi, parmi quantité d’autres, on trouve les députés européens Fodé Sylla et Alina Boumedienne-Thierry ou la nouvelle vice-présidente du Sénat, l’Algérienne Bariza Khiari qui, depuis son arrivée au Palais du Luxembourg en 2004, a multiplié les propositions de lois favorables à ses congénères, par exemple pour leur faciliter l’accès aux professions libérales ou privées encore réglementées.

    Et des ministres, parlons-en :

    • le Togolais mitterrandien Kofi Yamgnane (plus tard candidat à la présidentielle dans son pays d’origine, ce qui en dit long sur son intégration !) ;
    • la Sénégalaise également socialiste puis sarkozyste Rama Yadé ;
    • l’Algéro-Marocaine Rachida Dati, titulaire de surcroît d’un ministère régalien, celui de la Justice ;
    • mieux ou pis encore : parmi les candidats déclarés à la présidentielle 2012 figurent deux naturalisés, le Béninois Patrick Lozès, président (en délicatesse avec la justice pour détournement de subventions publiques) du Conseil Représentatif des Associations Noires de France et dont le slogan « Ne votez plus blanc » s’adresse explicitement aux allochtones; et bien sûr la Norvégienne Eva Joly dont le conseiller très spécial Serge Coronado, fils de réfugiés chiliens anti-Pinochet, n’est français que depuis 1994.

    Paris, ville ouverte aux allogènes

    Or, répétons-le, ce mouvement-là si lourd de conséquences n’a cessé de s’accélérer sous le mandat de Nicolas Sarkozy. Ce qui lui valait en 2009 les éloges du site marocain yabiladi.com : alors que « le Royaume-Uni et l'Allemagne ont diminué l'octroi de nationalités à hauteur de -21% et -16% respectivement (…) la France est le pays européen où le plus d'étrangers ont été naturalisés en 2008 : 137.000, contre 129.000 au Royaume-Uni et 94.000 en Allemagne », le Maroc arrivant « en tête des pays d'origine des nouveaux nationaux ». D’où le satisfecit, dont on se passerait bien, accordé par le site chérifien : « En termes absolus, la France est bien le pays le plus ouvert sur le plan des naturalisations », avec « 2,1 naturalisations sur 1000 citoyens ».

    « Les naturalisations explosent à Paris », titrait de son côté le quotidien Aujourd’hui en France le 3 mai 2010 en précisant que, grâce à « la récente simplification des démarches », le nombre des étrangers naturalisés français, 4000 au cours du seul premier trimestre 2010, « a doublé dans la capitale par rapport au premier trimestre 2009 ». Résultat, selon la préfecture de police de Paris, dans la seule capitale, « environ 16.000 ressortissants étrangers pourraient acquérir la nationalité française d'ici à la fin de l'année, soit une augmentation de 52% par rapport à l'année dernière ».

    Substitution de population, substitution d'électorat

    Cinquante-deux pour cent d'augmentation, voilà qui va changer toute la donne raciale, sociologique et politique dans la ville dont on chantait naguère « Paris, c’est une blonde » ! Et la cadence n’a pas fléchi depuis, la France ayant délivré en 2010 près de 200.000 autorisations de long séjour — une croissance de 9,7% par rapport à 2009 bien que l'immigration de travail n’ait quant à elle progressé que de 1,8% — dont les heureux bénéficiaires ont vocation à être naturalisés au plus vite.

    Ainsi s’opère en douce, sans que le citoyen ordinaire s’en doute puisque chaque préfecture fait sa petite cuisine sur son petit réchaud et qu’on ne dispose plus de chiffres globaux mais uniquement de données départementales, beaucoup plus difficiles à obtenir et à additionner, ce qu’il faut bien appeler une substitution de population, et donc d’électorat. Ainsi donc il n'est plus besoin pour ce faire de modifier la Constitution par voie de référendum, avec tous les aléas qu’une telle opération comporte. Qu’on se souvienne du « non » de mai 2005 au projet de nouvelle Constitution qu’avaient pourtant plébiscité sondés et partis politiques !

    Claude Lorne
    02/12/2011

    Correspondance Polémia – 03/12/2011

    Image : Vote des étrangers

     

    Claude Lorne

  • Russie unie frôle les 50% des voix (dernier résltat connu)

    Le parti de Vladimir Poutine Russie unie a remporté les législatives russes de dimanche avec 49,7% des voix, selon des résultats portant sur 51,3% des bureaux de vote, a annoncé la commission électorale centrale.

    Le Parti communiste, principal mouvement d'opposition à la chambre basse du Parlement (Douma), obtient 19,7% des voix, le parti Russie juste (centre-gauche) 12,9% et le parti libéral-démocrate (nationaliste) 12,2%, a-t-il ajouté.

     Le résultat de Russie unie marque toutefois une surprenante baisse de popularité de la formation de Vladimir Poutine qui avait obtenu 64,3% des suffrages au précédent scrutin en 2007.

    04/12/11

  • Toujours plus d'immigrés clandestins en Europe

    02/12/2011

    PARIS (NOVOpress) - Les chiffres donnés par Gil Arias Fernandez, directeur adjoint de l’agence européenne de contrôle des frontières, Frontex, font froid dans le dos. Entre le 1er janvier et le 30 septembre, le nombre d’immigrés clandestins a augmenté de 50 % par rapport à la même période de l’année précédente ! Alors que l’Union Européenne subit l’une des pires crises économiques de son histoire, 112 844 immigrés clandestins sont ainsi entrés dans l’Union Européenne depuis le début de l’année, contre 76 697 l’année dernière. « Cette explosion est due à l’afflux massif d’immigrés originaires des pays d’Afrique du Nord directement vers l’Italie et Malte, au premier semestre de cette année », a expliqué M. Fernandez.

    Au mois de mars dernier, environ 20 000 clandestins en provenance du Maghreb avaient tenté de pénétrer dans l’Union Européenne. Beaucoup d’ailleurs avaient réussi à s’installer en France. En outre, la frontière entre la Grèce et la Turquie est toujours aussi poreuse : environ 300 clandestins passent quotidiennement par cette nouvelle porte d’entrée de l’immigration clandestine en Europe.

    [cc] Novopress.info, 2011, Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d'origine

  • Au Caire, on veut déjudaïser Jérusalem. Au Quai d'Orsay, on fait des hiérosolymitains des apatrides - Par Gil Taïeb

    Avec des échéances politiques importantes en 2012, notamment des élections législatives pour les Français de l’Étranger, JSSNews a décidé de laisser la parole libre à tous les candidats de la 8ème circonscription. Chaque candidat a le droit de faire publier un article par semaine sur un sujet libre. Les opinions exprimées dans ces articles n’engagent que leurs auteurs.

    Cette semaine, parmi les nombreux sujets qui occupent l’actualité internationale, j’aimerais mettre l’accent sur certains d’entre eux.

    Le premier est ma déception et le goût amer que va laisser le voyage prometteur de Bertrand Delanoë en Israël. Tout était prêt pour faire de ce déplacement un moment d’amitié sincère. L’ inauguration de la place de Paris à Haïfa , sa visite à la famille Shalit et ses déclarations d’ amitié sincère auguraient une rencontre qui devait faire date.

    Mais malheureusement, cherchant un équilibre impossible, le maire de Paris a dû céder à la traditionnelle contorsion des hommes politiques français et s’ est senti obligé, après les cadeaux faits à Israël, d’aller rendre visite à la famille Hamouri, d’aller dans les territoires palestiniens, de les assurer de son soutien dans leur démarche unilatérale de déclaration d’indépendance et d’ aller s’ incliner sur la tombe du terroristes Arafat.
    Quel dommage !

    Israël ne mérite t-il donc pas une visite exclusive ? Israël n’aurait il pas le droit à un bonheur entier et non partagé ? Les Israéliens se doivent-ils toujours d’être aimés en silence ?

    Monsieur Bertrand Delanoë, l’amitié a besoin parfois d’exclusivité et de courage, ne l’oubliez pas et revenez visiter Israël et sa capitale Jérusalem .

    Le second est un communiqué du Ministère des affaires étrangères daté du 30 novembre 2012, qui déclarait :

    La France condamne la décision des autorités israéliennes confirmée par le porte-parole du ministère de la Défense, le 28 novembre 2011, de légaliser a posteriori la construction de plus de 100 unités de logements dans la colonie de Shilo, en plein centre de la Cisjordanie, très à l’est de la ligne verte. La colonisation est un acte illégal au regard du droit international, menace la solution des deux États et constitue un obstacle sur la voie d’une paix juste et durable au Proche Orient “. Voilà ce que déclarait, il y a quelques jours le Ministère de Mr Alain Juppé !

    Alain Juppé – Gil Taïeb

    Après l’ignominie du vote de l’UNESCO, la phrase assassine sur Mr Natanyaou prononcée par le président Sarkozy, c’est l’éternelle rengaine de la colonisation obstacle à la paix qui nous est resservie, faisant fi d’une réalité démographique, qui nie à Israël son droit à exister, à assurer le bien être et la protection de sa population.

    Cent malheureux logements, désignés comme les obstacles à la paix alors que tout autour d’Israël, le printemps arabe se transforme en cauchemar de la démocratie, en danger pour la sécurité de la région et voit s’installer les partis islamistes intégristes dont le premier acte fondateur se fait autour de la détestation d’Israël et des juifs. Ainsi, par exemple, la déclaration de vendredi 25 novembre, dans la mosquée Al Azhar du Caire où cinq milles Frères musulmans se sont réunis pour la journée intitulée « Tuer tous les Juifs ».

    La réunion a eu pour objectif d’alerter les musulmans à la « judaïsation de Jérusalem ».

    « Tel-Aviv, Tel Aviv, le jour du jugement est arrivé » a été scandé à plusieurs reprises tout au long de la journée, ainsi que « l’islam doit retrouver sa fierté, ou nous devons mourir en martyrs ».
    Ahmed al-Tayeb, l’imam de la mosquée, a également accusé les Juifs du monde entier d’empêcher l’unité islamique et égyptienne.

    L’un des importants quotidiens égyptiens, Egyptian Daily News, a publié la chronique d’Abdel Rahman al-Mor, un membre de la confrérie des Frères musulmans, expliquant que « le plus important pour libérer toute la Palestine (de la présence des Juifs), c’est de préparer les jeunes générations pour la bataille qui se prépare ».

    Le ” complot juif international” renaît de ses cendres, retrouve une nouvelle vie et recrée à nouveau le ciment entre tous les antisémites et anti-sionistes du monde. Israël et le juif, à nouveau désigné comme la cause de tous les malheurs de l’humanité. Dans ces déclarations, Jérusalem est à nouveau contestée comme capitale d’Israël et son âme et ses racines juives lui sont niées. Le négationnisme reprend son chemin et trouve même des complices auprès des nations frileuses et hypocrites qui dénient jusqu’à ce jour à Israël le droit de choisir sa capitale.

    J’en veux pour preuve les informations données sur le site du triste et partial ministère des affaires étrangères français: France Diplomatie . Celui ci, dans sa rubrique concernant les Français de l’étranger et au chapitre concernant Israël, donne comme information sur les représentations consulaires, deux adresses:
    - celle du consulat de Haïfa pour les Français habitant le nord du pays
    Et celle du consulat de Tel Aviv pour les autres.

    Pas un mot sur celui de Jérusalem !
    Pas une référence à la capitale israélienne tant le consulat de France sert aujourd’hui de véritable base mise au service de l’autorité palestinienne.
    Ceci est insupportable et intolérable et constitue une véritable atteinte à la souveraineté d’Israël et un déni de nationalité.
    Sur les passeports émis à Jérusalem, un citoyen français voit figurer comme ville de résidence ou de naissance le nom de Jérusalem mais dans la partie réservée au pays, rien n’est inscrit !
    Voilà comment à l’écho de ceux qui crient ” mort aux juifs” au Caire , répond la non- reconnaissance de fait et dans les actes de Jérusalem comme capitale d’Israel, voire même comme ville d’Israël .

    Au Caire, on crie sa haine du Juif et on veut déjudaïser Jérusalem. Au Quai d’Orsay, on fait de Jérusalem et de ses habitants juifs des apatrides et des citoyens sans terre.

    Voilà comment, le monde libre pensant servir la paix, se met au service des intégristes et des ennemis de la démocratie qui surfant sur la révolte des peuples, ont décidé de créer le chaos et de relancer le Jihad.
    La bataille pour Jérusalem est à nouveau relancée, tous les démocrates honnêtes et les croyants de toutes religions, qui ont retrouvé la liberté de prier dans leurs lieux saints depuis la réunification de Jerusalem sous souveraineté israélienne, doivent se mobiliser aux côtés d’Israël car il y a danger.

    Gil Taïeb – JSSNews

    04/12/11

  • Jean-Marie Le Pen, l'homme qui a -vraiment- dit non

    Jean-Marie Le Pen, l'homme qui a - vraiment - dit non

    "Si tu veux que ton sillon soit droit, accroche ta charrue aux étoiles."

    Jean-Marie Le Pen

    La "démocratie représentative" contraint le discours politique à s'insérer dans un paradigme dominant au sein duquel est réputée s'exercer la "liberté d'expression".

    Drame insoluble de quiconque porte en lui le désir de servir au milieu du champ de bataille contemporain où, de tous côtés, des morts ne cessent d'agoniser en croyant vivre : sortir du paradigme, c'est risquer de devenir inaudible ; y demeurer, c'est composer.

    Par conséquent, dans un contexte "démocratique", l'homme d’État ne se distingue pas du politicien de seconde zone selon qu'il pratique ou non le mensonge. Seuls comptent le degré de conscience et l'objectif qui sont les siens quand il s'y trouve, inévitablement, contraint.

    Intérêt propre ou bien commun ? Cursus honorum ou Res publica ?

    A l’aune de ce critère, Jean-Marie Le Pen incarne le prototype - encore non reproduit - de l'homme d’État.

    Il a découvert la clé qui a permis d'entrouvrir le piège.

    Il a assumé la diabolisation comme un espace de liberté qui lui a permis de transmettre, à la manière d'un passager clandestin, les conditions de survie d'un cadre politique hérité de la Tradition immémoriale de l'humanité.

    Ce cadre politique est sous-jacent à toute la geste lepéniste, telle une trinité anthropologique :

    - La terre des morts du sein de laquelle, en dépit de toute Raison, germe la Vie.

    - L'océan des étoiles qui situe le sens hors de nous-mêmes, dans la relation à l'au-delà d'un infini immobile.

    - Au centre : l'homme et sa charrue. Des amours immenses découvertes au tréfonds de grotesques mesquineries...

    Comme Le Pen, beaucoup ont cru "jouer au plus fin" avec le système. On sait ce qu'il est advenu du long cortège de ces finauds-là - Fini, Bossi, Mégret, Haider, Juan-Carlos d'Espagne... : le naufrage dans le grotesque et la trahison.

    Le Pen a joué au plus fin, c'est vrai. Mais il a joué sa personne.

    Par amour pour la France, au delà de ses limites et de ses contradictions personnelles, il a pris sur lui les contradictions du système.

    Il y a une dimension christique chez Le Pen, un refus constant de valider la logique victimaire et pseudo-religieuse qu'on a voulu nous imposer comme principe social de substitution. Au nom de ce refus, Le Pen a accepté de se constituer en bouc émissaire de nos peurs et de nos angoisses.

    A ce titre, le "point de détail" n'en est pas un. Propos calculé ou élan d'exaspération ? Erreur stratégique ou habileté suprême ? Qu'importe ! En cet instant critique qui récapitule tout et qui fixe un cap, Jean-Marie Le Pen a écrit sa légende. Il s'est révélé pour jamais comme le menhir inébranlable de la politique française.

    Je relis à cette lumière le "Dieu nous en garde" qu'il aurait confié, en évoquant la prise du pouvoir, à ses plus proches lieutenants. On a souvent compris cette phrase comme la reculade du boutiquier prospérant dans l'entresol d'un magasin en faillite.

    C'est ne pas rendre justice au sens de toute une vie.

    Jean-Marie Le Pen n'a cessé de sacrifier son succès immédiat - que son talent personnel laissait espérer à beaucoup - pour conserver jalousement une semence d'espoir dont le destin l'avait mystérieusement rendu détenteur. Cette semence se devait d'être enfouie très profondément en terre pour donner du fruit, plus tard. Elle est celle d'une action politique comprise comme l'auxiliaire de la Vie et non comme le barbare ressassement de ressentiments communautaires produits et entretenus par la confrontation institutionnalisée de tous contre tous.

    Au-delà de ses mots et de nos mots : Le Pen comme refus conjoint d'un universalisme totalitaire et d'un identitarisme desséchant.

    Au delà de ses partisans et de ses détracteurs, qui, les uns comme les autres, ne l'ont pas toujours compris : Le Pen comme irrécupérable passeur d'une conception française de la Liberté, au service de l'humanité.

    Jean-Marie Le Pen, ou le NON au service du OUI.
     
     
     
    Benoît Girard
     
    VOXNR - 04/12/11

  • Election Miss France: un complot judéo-sioniste ?

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    Samedi 3 décembre, à Brest, a été annoncé le nom de la gagnante du prestigieux titre Miss France 2012. La nouvelle reine de beauté est une étudiante de 19 ans, répondant au doux nom de Delphine Wespiser. Delphine, une magnifique rousse de 19 ans, aux yeux verts, mesurant 1,75 m et qui vient d’Alsace. Laura Madelain, Miss Midi-Pyrénées, Jenna Sylvestre, Miss Languedoc, Julie Vialo, Miss Roussillon et Claire Zengerlin, Miss Aquitaine, ont donné le meilleur d’elles-mêmes pendant un marathon de 4 heures, entre strass, paillettes et glamour.

    Alors que Delphine savoure sa victoire, la blogosphère est déjà en ébullition : c’est un nouveau complot judéo sioniste. Les commentateurs affirment déjà que “Miss France 2011, Laurie Thilleman, est juive”, alors imaginez un peu une “Wespiser”, patronyme juif alsacien, très populaire également au sein de la communauté ashkénaze américaine.

    Et ce n’est pas fini : Miss France 2006 était aussi accusée d’être juive. Alexandra Rosenfeld a même eu le toupet de gagner Miss Europe la même année. En 2008, le titre a été donné à Valérie Bègue, dont les médias diront qu’elle a une beauté “importée d’Israël.”

    Imaginez la colère des complotistes antisémites et anti-sionistes quand, en plus de voir défiler des filles en maillots de bain, elles portaient toutes une couronne avec une magnifique étoile de David au milieu. Sur les forums islamiques, on n’y va pas de main morte : “complot sioniste!”

    Et c’est sans parler du présentateur de l’émission, Jean-Pierre Foucault, né de mère juive et de père Juste Parmi les Nations… Encore heureux que le comité Miss France ne soit plus patronné par Geneviève Mullmann-Tanenbaum (Fontenay) !

    Elinor Cohen-Aouat – JSSNews

    04/12/11

  • Enigmatique !

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    (Cliquez sur la photo)

    Photo de René Degiovani

  • Allez Poutine! - Par Jean Fouché (Tribune libre)

    Je suis heureux de reprendre la plume sur mon blog après 9 mois d’absence, pour saluer la candidature de VVP [Vladimir Vladimirovitch Poutine] à la prochaine élection présidentielle. Et je ne serai pas hypocrite, je suis donc heureux de saluer sa très prochaine ré-élection comme Président de la Fédération !

    Etant moi-même depuis quatre ans certain de sa candidature, j’ai observé avec amusement les réactions du monde occidental. Bien qu’empêtré dans des scandales politico-financiers (les frégates de Taiwan), sexuels (les frasques de DSK) ou simplement en pleine débâcle financière, les Européens ne se sont en fait pas sentis gênés pour condamner avec une quasi-unanimité, la ré-élection annoncée de VVP. On a vu l’amour de la Démocratie de ces grands donneurs de leçons, encore dernièrement avec leur réaction à l’annonce du referendum en Grèce concernant la situation financière : Consulter le Peuple ? Quelle horreur ! Alors bien sûr, que la majorité des citoyens russes renouvelle sa confiance à VVP ne doit avoir aucune importance : pour eux, VVP ne DOIT PAS être président de la Russie, on ne sait d’ailleurs pas exactement pourquoi mais ce n’est pas grave : VVP ne DOIT pas être président!

    Eh bien si ! VVP doit reprendre la conduite du pays, et ceci pour plusieurs raisons :

    Tout d’abord une raison historique : VVP est l’homme qui a remis la Russie sur les rails et a permis un développement extraordinaire du pays, de Moscou à Vladivostok. On entend souvent dire que Moscou s’est développé mais que le reste du pays est resté figé, c’est bien sûr entièrement faux. Bien sûr Moscou s’est plus développé que les autres villes et régions, tout comme Paris est plus développé que la Lozère ou le Cantal, New-York plus que le Kansas, etc. Mais globalement le progrès a touché l’ensemble de la Russie, et tous les Russes.

    VVP est aussi, et c’est important, celui qui a rendu aux Russes la fierté d’être Russe ! Il y a 15 ans, beaucoup de Russes rêvaient de partir à l’étranger. Le rêve de toute ou presque jeune fille russe était de rencontrer un Européen ou Américain qui l’emmènerait hors de Russie. Les choses ont bien changé aujourd’hui, les Russes sont fiers de leur pays et ne rêvent plus majoritairement de le quitter.

    Dmitri Medvedev a hérité de cette situation, et a avec brio certes, poursuivi l’œuvre mise en route par VVP. Il semble normal que puisque la Constitution le permet, VVP reprenne la place aux commandes et propose à Medvedev de continuer à travailler ensemble.

    Une autre raison est que les années à venir, et en particulier l’année 2012 me semble-t-il, s’annonce très délicate. La faillite de plusieurs pays européens (après la Grèce, la France devrait voir le résultat concret de ses 20 dernières années de politique ; un effondrement complet, entraînant dans son sillage la chute de la monnaie européenne), des événements sociaux en Europe de l’Ouest qui pourraient être sanglants, un effondrement relatif des Etats-Unis, un conflit armé entre Israël et l’Iran et une unification des pays arabes sous la bannière de l’islam radical. Tout ceci rendra la situation en Russie plus que délicate tant sur le plan international avec les menaces intégristes dans le Caucase, que sur le plan intérieur: un effondrement des pays européens provoquera une diminution des commandes de pétrole et de gaz à la Russie et donc une baisse notable des ses revenus.

    Cette situation devrait être utilisée par certains milieux, voire certains pays, pour tenter de déstabiliser la Russie. Il n’est pas un secret que certains verraient d’un bon œil une “révolution orange” en Russie, et c’est pour cela également qu’un Président fort est nécessaire.

    Les médias occidentaux ont déjà pris fait et cause contre VVP, ce n’est pas nouveau ! Il n’est que voir comment est présenté tout ce qui pourrait être un signe du ras le bol des Russes contre VVP. Par exemple il y a quelques jours, VVP se serait fait siffler durant un événement sportif auquel il assistait! Quelle affaire ! Tout d’abord il semblerait que les sifflets aient fusé contre le perdant du match et non contre VVP, mais même si VVP avait été sifflé, je ne vois pas très bien où est le problème: dans un pays démocratique, certains ont le droit d’être contre le pouvoir en place et d’exprimer leur mécontentement, tant bien sûr qu’ils restent dans la légalité.

    On lit également dans la presse européenne que les élections russes à la Douma et au Kremlin ne sont pas démocratiques, car certains partis n’ont pas le droit de s’y présenter.

    Il est clair que certaines règles ont été mises en place pour éviter des candidatures fantaisistes, et c’est excellent. C’est d’ailleurs le cas dans de très nombreux pays, en France par exemple il faut être parrainé pour être candidat à la présidence du pays. Parrainé par 500 notables, ce qui est d’ailleurs une bonne manière d’éviter les candidats encombrants…
    Le cas de la France est d’ailleurs bien pire car le système de comptage fait qu’avec 8% des voix, les communistes ont 20 députés, tandis qu’avec 15% les nationalistes n’en ont aucun ! Notons que jamais la Russie ne se permet de critiquer le système électoral français malgré son manque évident de démocratie !

    Pour revenir à la Russie, il est un point qui me semble important : les jeunes de 18-25 ans qui sont peut-être les plus contestataires n’ont pas connu la Russie d’avant Poutine, ils avaient alors entre 7 et 15 ans ! Nous avons connu la Russie soviétique, nous avons connu la Russie d’Eltsine, et SAVONS combien la Russie d’aujourd’hui s’est améliorée! Il m’arrive souvent de me remémorer Moscou en 1995 par exemple, et je me dis avec émotion que OUI, les choses se sont vraiment améliorées !

    Dans le même temps, beaucoup ont une vision totalement faussée du monde occidental. Je discutais dernièrement avec des Russes d’une petite trentaine d’années qui revenaient d’un voyage de 2 semaines en France. Ils me disaient être partis avec en tête les images vues à la télévision; ils en sont revenus avec les images de la réalité et m’ont dit “quel choc, cela n’avait rien à voir avec ce que nous pensions, nous étions vraiment heureux de revenir à la maison”!

    Il est donc nécessaire que les jeunes Russes comprennent que le monde d’aujourd’hui n’est pas ce que l’on voit sur les écrans, que leur pays s’est fait lentement, et s’est très largement développé depuis une dizaine d’années, justement sous la direction de VVP. Et que pour éviter à la Russie une chute comme celle actuelle de l’Europe, il faut aller de l’avant, avec prudence et détermination. Je suis persuadé que VVP saura garder la Russie dans cette direction !

    Jean Fouché

    Sur son blog, Jean Fouché indique qu’il a sur la Russie un regard depuis l’intérieur, loin des clichés et préjugés.

    [cc] Novopress.info, 2011, Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d'origine

  • Alain Soral interviewé par Robert Ménard sur Sud Radio: " la France est-elle sexiste "


    Alain Soral sur Sud Radio - 25 novembre 2011 par 54fiorentino54

  • La mondialisation à la source de l'endettement: l'heure de vérité !

    « Crise de l’euro », « crise de la dette » : les débats politiques et médiatiques passent à côté de l’essentiel. Il n’y a pas de crise de l’euro, il y a une crise de la dette. Et cette crise de la dette est due à la mondialisation sauvage. L’enjeu est simple : baisser massivement le niveau de vie des Européens ou bien réindustrialiser le continent européen en rétablissant des frontières.

     Un point de vue de François Thuillier pour Polémia.

    Crise de l’euro, crise de la dette, crise économique, tout le monde y va de son analyse, de ses pronostics, de ses solutions. Et chacun, qu’il soit politique, journaliste ou économiste, de nous faire part de ses inquiétudes, de ses commentaires ou de ses recommandations, quand il ne s’agit pas d’ouvrir une polémique sur les responsabilités des uns ou des autres. Pourtant, dans cette abondance de débats rien de clair n’émerge, ni sur la nature réelle du problème ni sur les remèdes à y apporter.

    L’euro est en crise mais son cours reste élevé

    Première incohérence : on nous parle d’une crise de l’euro. Or il n’y a pas de crise de l’euro. Certes, la monnaie européenne gêne aujourd’hui des pays comme la Grèce qui ne peuvent plus dévaluer pour redresser leur économie. Mais l’euro en tant que tel reste une monnaie forte. Si l’euro n’inspirait plus confiance, personne n’en voudrait plus et son cours s’effondrerait. Ce qui est loin d’être le cas.

    En revanche, il y a bien une crise de la dette due à des niveaux d’endettement auxquels beaucoup d’Etats européens ne peuvent plus faire face. Mais rares sont les observateurs qui avancent des explications convaincantes sur l’origine de cet endettement généralisé. On laisse entendre que cette dérive serait due au laxisme de nos dirigeants. Sans doute y a-t-il là une part de vérité, mais peut-on réellement expliquer un phénomène aussi généralisé et aussi continu par une simple dérive des comportements politiques ?

    L’endettement des pays européens, conséquence de la mondialisation sauvage

    En réalité, l’endettement massif des pays européens est principalement la conséquence de la mondialisation sauvage et du soutien idéologique indéfectible qu’elle reçoit des dirigeants du système. La mondialisation a en effet provoqué, avec la désindustrialisation, un transfert de richesse des pays européens vers les pays émergents, qui se traduit par un appauvrissement relatif de l’Europe. Or, nos gouvernants, qui n’ont cessé de vanter les mérites de cette mondialisation, n’ont jamais voulu admettre cette terrible vérité. Et pour supprimer les effets désastreux qui en résultent, ils ont cherché, malgré l’appauvrissement de notre nation, à maintenir le niveau de vie et de protection des citoyens en recourant massivement à l’emprunt. Pour ne pas avoir à réduire les prestations sociales, le service public et le pouvoir d’achat, ils ont fait vivre notre pays au-dessus de ses moyens.

    Il faut donc le dire haut et fort : la crise de l’endettement est la conséquence directe de la mondialisation sauvage. Comment expliquer autrement que l’endettement débute dans les années soixante-dix et aille croissant à mesure que les droits de douane sont supprimés et que la dérégulation commerciale se généralise ? Comment expliquer autrement que les pays européens soient tous largement endettés alors que les pays émergents disposent tous de larges excédents ?

    Il n’est plus possible de camoufler les effets néfastes de la mondialisation

    C’est donc clair : la crise que nous connaissons aujourd’hui vient du fait que la politique de camouflage des effets néfastes de la mondialisation est devenue impossible dès lors que le niveau d’endettement a atteint son seuil maximum.

    Si l’on comprend cela, on comprend pourquoi aucun gouvernement n’a jamais pu apporter une solution véritable à ce problème et pourquoi aucun des partis en présence ne peut résoudre cette crise. Attachés aveuglément à l’idéologie de la mondialisation, liés par les propos idylliques qu’ils tenaient il y a peu de temps encore sur ses supposés bienfaits, ils ne voudront jamais se déjuger et, en refusant de s’attaquer aux causes profondes de la crise, ils ne pourront qu’en développer les conséquences funestes.

    Mondialisation sauvage ou régulation aux frontières ?

    Nous sommes donc à la croisée des chemins, car quel que soit le discours de nos dirigeants il nous faut maintenant revenir à la réalité. Dès lors, deux voies et deux voies seulement nous sont ouvertes. Ou bien on remet en cause la mondialisation sauvage par une régulation réelle aux frontières de l’Europe qui permettrait de réindustrialiser notre continent et de retrouver une prospérité suffisante pour résorber nos dettes. Ou bien on laisse les frontières grandes ouvertes et il faudra alors se résoudre, contraint et forcé, à réduire le niveau de vie et de protection de nos compatriotes et à organiser l’appauvrissement et donc la régression inexorable des nations européennes.

    Tel est le véritable enjeu. Un enjeu que personne hélas ne présente clairement aux Français.

    François Thuillier
    24/11/2011

    Correspondance Polémia – 28/11/2011

    Image : Commerce et mondialisation

     François Thuillier

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