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Blog - Page 1446

  • Italie: l'invasion continue de plus belle avec des violences

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    11/4/2011 – 18h30 ROME (NOVOpress) – « Fermer le robinet » moyennant la régularisation massive des clandestins déjà arrivés : c’est ainsi que Roberto Maroni avait tenté de justifier l’accord entre l’Italie et la Tunisie. Comme toujours dans l’histoire, lorsqu’un pays espère arrêter les envahisseurs en leur abandonnant le terrain conquis, la réalité est en train de balayer les illusions.

    Les débarquements à Lampedusa ne se ralentissent pas. 98 clandestins tunisiens sont arrivés cette nuit à 1h 30 du matin, suivis de 128 deux heures plus tard. Près de 500 « réfugiés » ou prétendus tels, originaires d’Afrique subsaharienne, étaient auparavant arrivés le dimanche soir. Au total, en moins de douze heures, ce sont 669 personnes qui ont débarqué. Le total des Africains présents sur l’île dépasse de nouveau les 1500.

    Conformément aux accords italo-tunisiens, deux rapatriements par avion sont prévus pour aujourd’hui… avec 30 clandestins à chaque fois. 669 arrivés dans la nuit, 60 rapatriés dans la journée: comptez sur vos doigts. Le premier vol a déjà eu lieu, le second devait partir en fin d’après-midi, mais une émeute vient d’éclater au centre d’accueil de Lampedusa.

     Lorsque les clandestins ont compris qu’ils risquaient d’être rapatriés, leur rage a éclaté et ils ont lancé des bouteilles pleines d’eau sur les forces de police, qui tentent actuellement de ramener le calme.

    Les camps installés dans les différentes régions d’Italie reçoivent un flux continu de nouveaux occupants. Le vaisseau «Flaminia» a débarqué ce matin à Civitavecchia environ 400 clandestins tunisiens provenant de Lampedusa. 60 sont restés sur place et ont rejoint leurs compatriotes dans l’ancienne caserne De Carolis, qui compte désormais 773 occupants, tous de nationalité tunisienne et de sexe masculin. Les autres ont été transférés à Pérouse et Terni, en Ombrie.

    Roberto Maroni

    Les violences des clandestins contre la population italienne se multiplient. Lors d’un épisode particulièrement grave, samedi après-midi, un jeune Tunisien hébergé au camp de Manduria dans les Pouilles (d’où les clandestins sortent désormais sans aucun contrôle), a tenté d’étrangler une jeune fille de la petite ville voisine d’Oria, qui n’avait pas de cigarette à lui donner. Le centre ville était rempli de Tunisiens et l’atmosphère très tendue.

    La base de la Ligue du Nord est de plus en plus hostile à la politique de Maroni. Sur la page Facebook de la Ligue comme sur le forum de Radio Padania, les commentaires hostiles se multiplient. Maroni est accusé d’être aux ordres de Berlusconi et de trahir les valeurs de son propre parti. « Maroni, mais où est-ce que tu vis ? » demande ainsi Roberto Losole, qui continue: “A part les politiciens italiens, qui diable veut de 20 000 Tunisiens arrogants, capables seulement de se plaindre de la nourriture que nous leur donnons et de démolir les endroits où nous les logeons ? » D’autres militants écrivent que “la Ligue était un parti qui avait des couilles, aujourd’hui elle a perdu sa propre identité, elle est devenue un parti comme tous les autres, où on vend de la fumée pour grapiller quelques voix. »

     


    [cc] Novopress.info, 2011, Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine
    [http://fr.novopress.info]

     

    12 avril 2011

     

  • Guerre de Libye. Quelques arrière-plans d'un croisade au petit pied - par Pierre Le Vigan

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    Beaucoup plus complexe que le tyran demi-sénile tel que l’Occident en fait le portrait, Kadhafi est le créateur de la Libye moderne. Explications de Pierre le Vigan.

    Où va la Libye, à feu et à sang depuis les manifestations qui ont débutées le 13 février à Benghazi ?

    La Libye est déchirée par la situation actuelle. Inutile de revenir sur les morts, des centaines ou des milliers. Visiblement Kadhafi ne veut pas finir lamentablement comme Moubarak ou Ben Ali. Il a de l’énergie, et un grain de folie, ce qui n’atténue pas la réalité de ses erreurs ou de ses crimes.

    Au-delà de la période actuelle et des crimes des gouvernementaux et des soutiens de Kadhafi – et peut-être pas seulement des crimes d’un seul coté -, qu’a représenté Kadhafi dans l’histoire de la Libye ?

    Il faut effectivement ne pas réagir « à chaud ». La politique n’est pas la morale. L’essentiel n’est pas de « s’indigner » mais de comprendre et ensuite de faire des choix politiques. Il faut d’abord rappeler ce qu’est la Libye : moins de 7 millions d’habitants, dont 2 millions à Tripoli et 650 000 à Benghazi (en fait plus d’un million avec la banlieue), la deuxième ville du pays. 90 % d’Arabes et moins de 5 % de Berbères (arabisés pour la majorité), à l’ouest, près de la Tunisie. Beaucoup d’immigrés aussi : ils constituent 20 % de la population et 50 % de la population active. Une population essentiellement concentrée sur la zone côtière. Et trois régions, la Tripolitaine à l’Ouest, la Cyrénaïque à l’est, le Fezzan, presque désert, au sud.

    La vérité c’est que la Libye moderne est née avec Kadhafi. Romanisée sous l’Antiquité, normande quelques années au XIIe siècle (!), colonie turque conquise par les Italiens en 1911-12, évacuée par ceux-ci début 1943, la Libye devient indépendante en 1951 sous un roi, en fait l’ancien émir de Cyrénaïque, chargé implicitement de la maintenir dans l’orbite anglo-saxonne. Il n’y a alors qu’un million d’habitants en Libye. C’est à l’époque le principal pays africain producteur de pétrole, avec un gros essor à partir des découvertes de 1958. En 1969 le coup d’Etat du capitaine Mouammar Kadhafi et d’un groupe d’ « officiers libres », - la terminologie est la même qu’en Egypte -, est un coup de tonnerre anti-occidental.

    Qui était Kadhafi ?

    Kadhafi est alors jeune : il est né en 1942. Il est issu d’une famille de bédouins, du coté de Syrte, en Tripolitaine. L’aspect des liens tribaux est important en Libye et surtout l’était avant l’urbanisation massive. Le capitaine, devenu colonel Kadhafi, fait évacuer les bases anglo-américaines de Libye, et nationalise les compagnies pétrolières en 1973. C’est un proche de Nasser. Kadhafi tente une fusion avec l’Egypte et la Syrie en 1971. Elle éclate 2 ans plus tard. En 1974 c’est avec la Tunisie qu’une tentative de fédération est menée. Elle avorte aussi. Kadhafi publie en 1976 son Livre Vert sur la troisième voie. Il y critique l’enrichissement personnel incompatible avec la justice, et prône la démocratie directe, en fait une démocratie plébiscitaire, à la place de la démocratie parlementaire occidentale. C’est la « Jamâhîriyya », l’Etat des masses, l’équivalent de ce que les nationalistes révolutionnaires français ont parfois appelé l’Etat du peuple tout entier. Il en est le Guide, et c’est encore aujourd’hui son seul titre officiel.

    Comment a évolué le régime du colonel Kadhafi ?

    La radicalisation anti-américaine et anti-israélienne de Kadhafi, son soutien présumé (par ses adversaires) à des groupes terroristes amène les Américains à essayer de l’assassiner en avril 1986 par des raids meurtriers sur Tripoli et Benghazi. La fille adoptive de Kadhafi est tuée. A partir de là l’évolution dictatoriale et erratique de Kadhafi s’accentue. Ses sorties médiatiques s’orientent vers une certaine clownerie involontaire, même si, en France ou avec G-W Bush nous avons parfois été confrontés à ces décalages entre l’être et la fonction. Un jour, il annonce que William Shakespeare est en fait un Arabe («Cheikh Spir »), un autre jour il plante sa tente bédouine à coté de l’Elysée. Le Kadhafi de maintenant n’est plus le Kadhafi des années 70.
    Jusqu’à la fin des années 90 la Libye est mise au ban de l’ONU et soumise à un embargo militaire. La détente s’amorce à partir de 2003-2004 avec la fin de l’embargo militaire (« Le nouveau Kadhafi », Le Monde, 7 janvier 2004). Kadhafi se rapproche des Occidentaux, démantèle son programme nucléaire, et se présente comme un rempart contre le terrorisme. Et aujourd’hui encore il prétend que les émeutes sont manipulées par Al-Qaida Maghreb, la prétendue AQMI.

    Pourquoi ce tournant occidentaliste de Mouammar Al-Kadhafi ?

    Vous aurez remarqué que 2003 c’est la deuxième guerre du Golfe et l’agression américaine contre l’Irak. Cela donne à réfléchir. Surtout quant on voit que l’Irak, pays de 30 millions d’habitants, à réelle tradition militaire, n’a rien pu faire contre les envahisseurs alors que la Libye ne compte qu’un peu plus de 6 ou 7 millions d’habitants.

    Quel est le rapport de Kadhafi à l’Islam ?

    La Libye est sunnite mais Kadhafi écarte en fait la sunna (la tradition) comme seconde source de l’Islam. Il ne reste donc que la première source, le Coran, ce qui exclut la possibilité de la charia puisqu’il n’y a de charia qu’avec la prise en compte de la sunna et des hadiths (paroles du prophète). Pourtant tout en luttant contre les « Frères Musulmans », Kadhafi, pour leur couper l’herbe sous le pied, adopte une version de la charia dans son pays en 1994. C’est l’une des contradictions et des dérives anti-laïques et post-nasseriennes habituelles chez les dirigeants comme Kadhafi dont l’élan modernisateur et populiste s’essoufflait.

    Que restera t-il de Kadhafi quand on pourra poser un regard distancié sur son action politique ?

    La modernisation du pays, un formidable effort d’éducation qui fait de la Libye le pays du Maghreb où il y a le plus haut niveau d’éducation, l’accession des femmes à l’enseignement – elles sont actuellement majoritaires dans l’enseignement supérieur -, le recul de l’âge du mariage des femmes, la mixité jusqu’à l’équivalent du collège, en fait, globalement on retiendra une modernisation-occidentalisation accélérée tout en étant jusqu’aux années 1990 un ennemi déterminé des politiques impérialistes de l’Occident. Il est clair que les 15 dernières années du régime de Kadhafi, années décadentes et sans souffle tendent à faire oublier ce qu’a été l’élan de Kadhafi, le révolutionnaire nassérien à l’origine.

    Ce que nous montre la géographie des émeutes, c’est que l’est de la Libye semble particulièrement hostile à Kadhafi tandis que ce dernier parait encore en mesure de contrôler l’ouest, du coté de la capitale Tripoli. Dés lors, la Libye n’est-elle pas appelée à disparaître, à éclater ? N’est-elle pas un Etat artificiel ?

    La Libye n’est pas plus artificielle que la France, c’est une construction historique. Libye désignait sous l’Antiquité tout ce qui est à l’ouest de l’Egypte en Afrique du Nord. Il y eut le royaume de Cyrène des VI et Ve siècle av. JC, habité par les Libous (Libyens), et la Marmarique, entre Egypte actuelle et Libye. La capitale de la province de Libye était Barqa, à 100 km à l’est de Benghazi. Il se trouve que la Libye a déjà – ce n’est pas rien – une identité négative : elle n’est pas l’Egypte, elle n’est pas non plus la région de Carthage. C’est sans doute néanmoins avec la Tunisie qu’il y aurait le plus de raisons pour la Libye – et réciproquement pour la Tunisie - de se rapprocher. D’autant que le poids démographique des deux nations est proche et que de ce fait aucun n’a à craindre d’être absorbé par l’autre.

    Et l’intervention occidentale ? Où en est-elle ?

    La situation est d’autant plus complexe que militairement rien n’aurait été possible pour la France et la Grande Bretagne sans l’appui américain, et que en même temps il n’est pas exclu que Sarkozy ait un peu forcé la main aux Américains, en tentant de reprendre en Libye des positions que la France a perdu en Tunisie, au profit justement des Américains.

    Nous avons une politique de gribouille. D’ores et déjà les Occidentaux vont bien au-delà d’une simple zone d’exclusion aérienne, ils lancent de nombreuses attaques au sol. Nous n’en sommes pas encore à l’engagement au sol et à son préliminaire que serait l’emploi d’hélicoptères mais nous n’en sommes pas loin. L’idée des Occidentaux est bien sûr plutôt d’armer les rebelles de Cyrénaïque que d’envoyer nos soldats en direct dans des combats des rues contre les pro-Kadhafi.

    La situation n’est pas sans évoquer les bombardements de l’OTAN contre la Serbie en 1999 qui avaient fini par la faire plier mais avait duré 78 jours. Inutile d’insister sur le fait que cette guerre occidentale amènera plus de morts qu’une négociation que Kadhafi se disait prêt à faire et qu’il n’a en fait cessé de faire entre les différentes tribus et factions libyennes. Quand à la « sortie de crise », comme on dit pudiquement, c'est-à-dire la paix, difficile d’en dire plus dans cette affaire où la France n’a pas - c’est le moins qu’on puisse dire – ni un coup d’avance ni un plan B.
    VOXNR - 25 mars 2011
  • EN DIRECT - Des massacres ethniques signalés dans l'ouest de la Côte d'ivoire

    http://www.leparisien.fr/crise-cote-d-ivoire/en-direct-des-massacres-ethniques-signales-dans-l-ouest-de-la-cote-d-ivoire-12-04-2011-1404587.php

    12 avril 2012

  • La photographie du crucifix dans l'urine à nouveau exposée

    Vous avez apporté il y a quelques jours votre soutien à notre pétition demandant le retrait de la photographie d'un Christ plongé dans l'urine d'un « artiste », exposée à Avignon. L'effort de plusieurs initiatives a fait plier les responsables de ce cliché répugnant et ils ont été contraints de fermer les portes du musée ce week-end. Mais ce lundi, à la suite d'une réunion à la préfecture, ils ont parié sur notre lassitude en décidant de rouvrir l'exposition et donc d'exposer à nouveau cette photographie qui nous scandalise profondément dans ce que nous avons de plus cher : notre foi.

     

    Il est impératif de prouver que votre indignation ne faiblit pas. Notre pétition a déjà réuni plus 35 000 soutiens.

    Nous vous invitons donc à trouver dans votre entourage 2 autres signataires afin de franchir rapidement la barre des 100 000.

     

     

    http://www.defendonslecrucifix.org/

     

     

    Notre détermination est résolue. Il n'est pas dit que ceux qui se réclament du Christ placeront aujourd'hui la lampe sous le boisseau par découragement ou défaitisme.

     

    Civitas -  12 avril 2011

  • Vitrolles: l'incendie de voitures est-il criminel?

    Publié le dimanche 10 avril 2011 laprovence.com

    Règlements de comptes ou mise à feu hasardeuse ? Hier, la famille Rondini, dont Adrien, 25 ans, était le candidat du Front national lors des dernières cantonales, privilégiait la première hypothèse. C'est aux alentours de 6h45, que cinq véhicules sont partis en fumée, près du lycée Jean-Monnet. Parmi eux, plusieurs appartenaient à la famille Rondini, précisément au père et à sa fille.

    Selon les premiers éléments de l'enquête menée par la police de Vitrolles, l'incendie, qui serait d'origine criminelle, s'est d'abord déclaré sur deux des voitures des Rondini, stationnées sur une placette. Ces deux foyers bien distincts ont eu le temps de se propager à trois autres véhicules, avant que les sapeurs-pompiers n'interviennent.

    L'enquête qui débute devrait contribuer à faire la toute la lumière sur cet incendie.

    Blog de Stéphane RAVIER

  • Dans Le Monde Sophia Aram insulte encore le FN et Jean-Marie Le Pen

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    Extraits d’un article diffusé sur le sitewww.ozap.comle 11 avril 2011.

    Elle avait traité les électeurs du FN de « gros cons », dit de Jean-Marie Le Pen qu’il était « un thermomètre planté dans le derrière des Français pour mesurer leur degré de xénophobie ». Après deux polémiques à multiples rebondissements, Sophia Aram, humoriste et chroniqueuse sur France Inter (donc du service public payé par nos impôts !) signe une longue tribune dans Le Monde parue cet après-midi pour dénoncer « l’insupportable banalisation médiatique du FN ».

    Après « la violence des réactions dans la presse » (Guy Carlier, Marianne, Le Figaro), Sophia Aram s’interroge : « Me voilà donc coupable de manquer de courtoisie à l’égard d’un homme qui… Qui quoi ? Qui aurait toujours pris soin de mesurer ses coups, que ce soit devant un micro ou dans la Villa des roses, à Alger ? C’est là que je dois promettre d’être sage ? A la limite je veux bien essayer de gagner en élégance, mais il y a des jours où elle vient à manquer ». [...]

    Les « gros cons » du FN (qualifiés ainsi après la diffusion d’un témoignage sonore édifiant d’un électeur frontiste), Sophia Aram y revient : « L’heure n’est donc plus à l’« antiracisme autoproclamé », mais à la compassion envers « des Français de souche victimes d’une politique migratoire incontrôlée et à qui, comble de l’horreur, les commissaires du politiquement correct interdisent de mettre des mots sur leurs souffrances » ? Si je ne suis pas radicalement hostile à cette soudaine bienveillance, elle n’est pas sans risque puisqu’elle débouche sur deux principes contribuant à faire bouger les lignes : l’interdiction de dire trop fort ce que, selon moi, ils n’ont jamais cessé d’être ; répondre aux questions qu’ils posent mais en acceptant leur manière de la poser, ce qui n’est pas sans conséquence ». [...]

    Pour rappel, le Front National avait déposé une plainte contre France Inter et la chronique de Sophia Aram du mercredi 23 mars ; le communiqué est lisible en cliquant ici.

    NPI - 11 avril 2011

     

     

  • Gaza: la Ligue arabe demande une zone d'exclusion aérienne à l'ONU

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    Voilà ce qu'on appelle un "bouclier humain"...

    11/04/2011

    LE CAIRE (NOVOpress) – La Ligue arabe envisage de demander à l’ONU d’imposer une zone d’exclusion aérienne au-dessus de la bande de Gaza pour protéger les civils contre les raids israéliens, a annoncé Amr Moussa, le secrétaire général de l’organisation. 

    La Ligue a par ailleurs souligné que le Conseil de sécurité devait examiner une telle mesure d’urgence pour mettre un terme aux frappes israéliennes qui causent de nombreuses victimes civiles. Israël bombarde en effet très régulièrement la bande de Gaza en riposte à des tirs de roquettes palestiniens effectués depuis l’enclave.

    D’après les médias, plus de 70 roquettes ont été tirées contre Israël ces derniers jours.

    En réponse à ces tirs, 17 Palestiniens, dont des civils, ont été tués et plus de 60 autres blessés par les représailles israéliennes. Des représailles que la Ligue arabe juge « disproportionnées ».


     

     

  • Quel rôle précis ont joué les forces françaises dans l'arrestation de Gbagbo?

    Cette action s'est déroulée alors qu'une trentaine de véhicules blindés du détachement français "Licorne", appuyés par un hélicoptère, s'approchaient de la résidence où Laurent Gbagbo s'était retranché depuis des jours dans le quartier de Cocody.

    Laurent Gbagbo et son épouse Simone ont été conduits à l'hôtel du Golf, siège du gouvernement d'Alassane Ouattara, le président reconnu par la communauté internationale, depuis l'élection présidentielle contestée du 28 novembre dernier.

    Selon les Nations unies, à New York, le président sortant s'est rendu aux forces du président élu et se trouve sous la garde des forces républicaines d'Alassane Ouattara.

    "Après les mois horribles qu'a connus la Côte d'Ivoire, le pouvoir légitime, reconnu par la communauté internationale, va pouvoir s'installer", a déclaré le ministre français de l'Intérieur, Claude Guéant. "Enfin, après les malheurs qui ont frappé, ce pays va connaître la paix."

    Pour le camp pro-Gbagbo, ce sont des forces spéciales françaises qui ont permis de mettre la main sur le président sortant, qui refusait de céder le pouvoir à Alassane Ouattara, dont la victoire électorale avait été reconnue par la communauté internationale.

    Selon Toussaint Alain, représentant pour l'Europe du président sortant et qui a le premier annoncé à Reuters l'arrestation, Laurent Gbagbo "a été arrêté par les forces spéciales françaises et remis à des chefs de la rébellion".

    "Des chefs de la rébellion ont été convoyés sur place par les forces françaises qui ont pénétré dans la résidence avec des chars", a-t-il dit. "Le président était dans son bureau."

    VERS UNE REDDITION DES PRO-GBAGBO ?

    Un porte-parole du camp Ouattara, Hervé Cohx, basé à Paris, a lui aussi confirmé dans un premier temps que Laurent Gbagbo avait été "arrêté par les forces françaises qui l'ont remis aux forces républicaines".

    Une version aussitôt démentie par les autorités françaises et par l'ambassadeur de Côte d'Ivoire à Paris, Ali Coulibaly, selon qui ce sont les forces d'Alassane Ouattara qui ont mené l'opération.

    Thierry Burkhard, porte-parole de l'état-major français à Paris, a affirmé que Laurent Gbagbo s'était rendu.

    "Aujourd'hui peu après 15 heures, l'ex-président Laurent Gbagbo s'est rendu aux forces républicaines de Côte d'Ivoire d'Alassane Ouattara", a-t-il dit.

    "A aucun moment les soldats de la force française Licorne, qui étaient déployés le long des grands axes depuis ce matin, ne sont entrés ni dans la résidence, ni dans le jardin de la résidence", a-t-il ajouté.

    Le ministre français des Affaires étrangères Alain Juppé a confirmé que "ce sont les forces (d'Alassane Ouattara) qui sont entrées dans la résidence présidentielle et qui ont procédé à l'arrestation de M. Gbagbo. Les choses sont d'une très grande clarté", a-t-il déclaré à Paris.

    Thierry Burkhard a ajouté que l'ex-président Laurent Gbagbo avait été emmené avec ses proches, dont son épouse Simone, à l'hôtel du Golf "par les forces républicaines de Côte d'Ivoire."

    Selon une source militaire française, le gouvernement Ouattara a estimé que l'hôtel du Golf, où la télévision ivoirienne a filmé le président déchu en bonne santé apparente et sans menottes dans une chambre, était le lieu où "il serait le mieux en mesure d'assurer la sécurité de Laurent Gbagbo".

    "Cela devrait entraîner rapidement la reddition des forces pro-Gbagbo. A Treichville, un quartier de la capitale économique, 200 membres de la garde républicaine se sont rendus à la mi-journée.

    Ali Coulibaly a ajouté que le président déchu serait jugé.

    "Laurent Gbagbo va bien et son épouse est avec lui. Il va pouvoir répondre de ses actes", a-t-il dit.

    11 avril 2011

     

  • Gbabo et sa femme prisonniers de Ouattara à l'hôtel du Golf

    http://www.leparisien.fr/crise-cote-d-ivoire/en-direct-gbagbo-face-aux-hommes-de-ouattara-ne-me-tuez-pas-11-04-2011-1403324.php

    11 avril 2011

     

     

     

     

  • Le deal de Sarkozy: 80% du pétrole ivoirien pour la France

    Selon des sources proches des négociations qui ont précédé l’attaque française contre la résidence de Laurent Gbagbo, un chantage aurait été fait au président sortant de la part des autorités françaises concernant les richesses du sous-sol ivoirien. Paris aurait fait à Laurent Gbagbo la proposition de retenir pour la France 80 % du pétrole ou des revenus du bassin pétrolier du Golfe de Guinée.

    Sur les 20 restants, une ponction de 10 % devrait être faite pour le compte du Burkina Faso et le reste à la Côte d’Ivoire. Des sources proches de ces discussions téléphoniques tripartites (Élysée, Ambassade de France en Côte d’Ivoire, Ministère français des Affaires étrangères) indiquent que le président sortant aurait opposé un refus plus que catégorique. Laurent Gbagbo aurait conseillé à ses interlocuteurs de l’assassiner plutôt de d’espérer de lui qu’il abonde dans leur sens.

    La liaison téléphonique ainsi rompue entre les trois parties, la France n’a eu d’autre alternative que d’ordonner l’attaque de la résidence de Laurent Gbagbo et d’y positionner des éléments rebelles des FRCI.

    Nous avons appris par ailleurs qu’un bâtiment de surface de la marine nationale française se serait positionné à proximité de la zone tanker du port d’Abidjan, non loin de deux supertankers « Baobab » et « Espoir ». Une information qui tend à confirmer la volonté de Paris de placer sous son contrôle la production pétrolière ivoirienne.

    11 avril 2011

  • L'arrestation de Laurent Gbagbo par les militaires français constitue une violation gravissime des règles les plus élémentaires du droit international

    Communiqué du Bureau politique du Front National

    Le Bureau politique du Front National condamne les choix de Nicolas Sarkozy qui ont conduit la France à s’enliser dans la guerre civile ivoirienne par un soutien inconditionnel à Alassane Ouattara et une participation active des soldats français de la force Licorne au renversement de Laurent Gbagbo et de son gouvernement, allant ainsi bien au-delà du mandat de l’ONU.

    L’arrestation de Laurent Gbagbo par les militaires français qui l’ont remis immédiatement aux chefs de la rébellion, constitue une violation gravissime des règles les plus élémentaires du droit international, à l’heure où le Tribunal pénal international soupçonne les partisans de Ouattara de s’être livrés à des massacres et des atrocités.

    Les décisions de Nicolas Sarkozy portent gravement préjudice aux intérêts de la France en Côte d’Ivoire, mettent en danger la vie de nos compatriotes dans ce pays et dans toute l’Afrique, ainsi que celle de nos soldats engagés dans cette guerre civile.

    Le Bureau politique du Front National réitère sa position sur le conflit ivoirien en préconisant la protection de nos ressortissants, la neutralité des troupes françaises, l’arrêt des combats et le retour aux négociations.

    NPI - 11 avril 2011

  • La Force Licorne a capturé Laurent Gbagbo

    Nous apprenons de sources concordantes qu’après un assaut de plusieurs heures sur la résidence où il était retranché avec plusieurs centaines de fidèles, le président ivoirien sortant Laurent Gbagbo vient d’être capture par les militaires français de la Force Licorne.

    Le président sortant de la Côte d’Ivoire, Laurent Gbagbo, a été arrêté en début d’après-midi. Une information confirmée par l’ambassadeur de France à Abidjan, Jean-Marc Simon. Il serait retenu avec ses proches à l’Hôtel du Golf, où est installé Alassane Ouattara, le président choisi par les mondialistes et la « Communauté internationale » (comprendre la France et les Etats-unis principalement). Le rôle exact, dans cette arrestation, des forces spéciales françaises et des hélicoptères de la Force Licorne qui ont attaqué sa résidence depuis le milieu de la matinée de lundi, reste assez flou, Paris refusant de donner des informations claires et précises.

    Il apparaît néanmoins que ce sont bien les forces françaises, et plus précisément les forces spéciales* appuyées par les hélicoptères du 1er RHC, et non les FRCI l’armée privée d’Ouattara, qui ont donné l’assaut final au camp retranché de Gbagbo, ce qui souligne une fois de plus, l’ambiguïté évidente de l’intervention française en Côte d’Ivoire.

    Des faits qui augurent un avenir sombre en Côte d’Ivoire dans les mois et années à venir.

    ________

    * Une source fiable nous confirme qu’il s’agit d’un groupe du 1er RPIMa de Bayonne, éléments qui se sont déjà illustrés depuis deux semaines avec l’extraction de plusieurs dizaines de Français à Abidjan et surtout l’évacuation de son ambassade de l’ambassadeur du Japon en Côte d’Ivoire.

    NPI - 11 avril 2011

  • "Ces clandestins tunisiens stoppés aux portes de la France"

    Diaporama: http://www.laprovence.com/diaporama/ces-clandestins-tunisiens-stoppes-aux-portes-de-la-france?idx=2#top-diapo

    10 avril 2011

  • L'ONU et la force Licorne bombardent les pro-Gbagbà à Abidjan

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    Des hélicoptères de combat des Nations unies et de la force française "Licorne" sont intervenus dimanche soir à Abidjan pour neutraliser les armes lourdes des partisans de Laurent Gbagbo, qui avaient visé la veille l'hôtel du Golf, quartier général d'Alassane Ouattara.

     Selon un porte-parole du président sortant ivoirien, la résidence de Gbagbo dans le quartier de Cocody a été partiellement détruite lors de ces raids. Il n'a pas dit si Laurent Gbagbo se trouvait sur place au moment de l'attaque.

    "Des hélicoptères français et de l'Onu continuent de tirer sur la résidence du président Gbagbo qui est partiellement détruite", a précisé par téléphone à Reuters Ahoua Don Mello. "Il y a une épaisse fumée mais nous n'avons pas d'autres détails sur les dégâts causés."

    Un habitant de Cocody a également déclaré voir une épaisse colonne de fumée s'élever au-dessus de la résidence de Gbagbo.

    "Nous poursuivons notre opération pour neutraliser les armes lourdes de Gbagbo utilisées contre les civils et contre les Nations unies", a annoncé pour sa part Hamadoun Touré, porte-parole de l'Onuci, l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire.

    Un correspondant de Reuters sur la base militaire française de Port-Bouët, près de l'aéroport, à une quinzaine de kilomètres de la résidence de Gbagbo, a déclaré qu'il entendait l'écho de fortes explosions provenant de la zone des combats.

    QUATRE HÉLICOPTÈRES ENGAGÉS

    Il a précisé que quatre hélicoptères, deux de l'Onuci et deux de la force "Licorne", menaient les attaques.

    "Ils ont déjà effectué deux rotations, revenant à la base pour se ravitailler en carburant et en missiles", a-t-il ajouté.

    A New York, le secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-moon, a confirmé qu'il avait demandé aux casques bleus déployés à Abidjan de recourir à "tous les moyens nécessaires" pour réduire au silence les armes lourdes des partisans du président sortant.

    "La poursuite de l'utilisation des armes lourdes contre la population civile et contre notre contingent de la paix, ainsi que l'attaque menée contre le quartier général du gouvernement légitime m'ont forcé, une nouvelle fois, à demander à l'Onuci de recourir à tous les moyens nécessaires pour empêcher l'utilisation de ces armes lourdes, conformément aux résolutions 1975 (2011) et 1962 (2010) du Conseil de sécurité", a déclaré Ban Ki-moon.

    En fin d'après-midi, des riverains du palais présidentiel d'Abidjan et de la résidence de Laurent Gbagbo avaient fait état de tirs d'artillerie et de fusillades.

    "Il y a des combats en cours, avec des armes lourdes. Nous entendons beaucoup d'explosions et je pense qu'ils opposent les forces de Gbagbo à celles d'(Alassane) Ouattara", avait déclaré un habitant, Isidore Ndri.

    Laurent Gbagbo, qui s'accroche à son poste malgré la victoire fin novembre de son opposant nordiste Ouattara validée par la quasi-totalité de la communauté internationale, serait retranché dans sa résidence de Cocody avec sa famille, ses proches conseillers et un millier de combattants.

    LE PORT D'ABIDJAN SECURISÉ

    A Paris, les deux avocats français d'Alassane Ouattara ont lancé dimanche un appel à une intervention militaire de l'Onu face à l'urgence humanitaire.

    "Nous appelons les forces impartiales de l'Onuci, avec l'appui de Licorne, à éliminer sans délai les armes lourdes, neutraliser les miliciens à la solde de Gbagbo  et à remettre à la justice le candidat battu", écrivent Mes Jean-Paul Benoit et Jean-Pierre Mignard dans un communiqué.

    Dimanche matin, une accalmie relative avait permis à la population de certains quartiers de la capitale économique de sortir dans les rues pour chercher des vivres et de l'eau après dix jours de violents combats.

    Venues du Nord, les Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI) soutenant Ouattara, sont parvenues il y a plus d'une semaine aux portes d'Abidjan au terme d'une offensive éclair.

    Mais elles se sont heurtées à Abidjan à une forte résistance des hommes de Gbagbo qui semblent avoir repris du terrain.

    Le porte-parole de l'Onuci a déclaré que les tirs de samedi contre l'hôtel du Golf où Ouattara a établi son QG provenaient de positions proches de la résidence de Laurent Gbagbo.

    Le département d'Etat américain a condamné l'attaque de l'hôtel du Golf et a déclaré que les récentes tentatives de négociation de Gbagbo n'étaient rien d'autre qu'une ruse pour regrouper ses troupes et les réarmer.

    Ahoua Don Mello a démenti que les forces pro-Gbagbo aient attaqué le QG de Ouattara et a lancé un appel à la résistance contre les soldats français de "Licorne".

    "Le président Gbagbo a appelé à la résistance contre les bombardements et les agissements de l'armée française en Côte d'Ivoire parce qu'en fin de compte, c'est l'armée française qui nous attaque", a-t-il dit.

    Depuis le déclenchement de la bataille d'Abidjan le 31 mars, la France a engagé à plusieurs reprises ses soldats et ses hélicoptères de combat contre les forces du camp Gbagbo. Le contingent de "Licorne" a été porté à 1.650 hommes afin de soutenir l'Onuci et d'aider les expatriés, dont une partie a été rassemblée en plusieurs points d'Abidjan, dont le camp de Port-Bouët.

    A la demande d'Alassane Ouattara, les soldats de "Licorne" ont sécurisé samedi le port d'Abidjan, essentiel pour les exportations de fèves de cacao.

    Avec Emmanuel Braun à Abidjan, Tim Castle à Londres, Patrick Worsnip et Louis Charbonneau aux Nations unies, Elizabeth Pineau, Bertrand Boucey et Jean-Baptiste Vey à Paris, Stephanie Nebehay à Genève; version française Jean-Loup Fiévet, Nicole Dupont et Guy Kerivel

    Source Reuters - 10 avril 2011