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Blog - Page 1447

  • Jacques Vergès: " Alassane Ouattara est le chef d'une bande d'assassins"

    http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/monde/20110410.OBS1064/jacques-verges-alassane-ouattara-est-le-chef-d-une-bande-d-assassins.html

    10 avril 2011

  • Autriche: des gâteaux décorés de croix gammées

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    Une association autrichienne de survivants de l'Holocauste a porté plainte contre un pâtissier qui décorait, à la demande, ses gâteaux avec des symboles nazis comme des croix gammées, a-t-on appris de source judiciaire.

    Le procureur de la ville de Neustadt, dans la région de Basse-Autriche, a annoncé mardi soir avoir reçu une plainte du comité autrichien de Mauthausen contre la pâtisserie "Tortendesign" du village de Maria Enzersdorf près de Vienne, pour avoir proposé à la vente des gâteaux décorés de swastikas ou encore d'un bébé faisant le salut nazi.

    Même si les pâtisseries incriminées ne sont pas exposées en vitrine, elles sont proposées sur un catalogue consultable par les clients sur place, a précisé dans un communiqué le comité, qui oeuvre pour la mémoire des crimes du régime nazi, et s'occupe aussi de l'encadrement pédagogique du camp de concentration autrichien de Mauthausen.

    Le comité a été alerté par un client qui est allé dans la pâtisserie et a feuilleté ce catalogue, a précisé le comité.

    "La question est de savoir si une photo dans un catalogue est bien considérée comme un "étalage public". Si elle avait été placée dans la vitrine du magasin, la chose aurait été plus claire", a indiqué Thomas Vecsey, porte-parole du procureur dans le quotidien Der Standard.

    L'Autriche interdit les activités néo-nazies et l'étalage public de symboles nazis, ainsi que toute négation de l'Holocauste, ou toute tentative de glorification du régime d'Hitler.

    10 avril 2011

    NdB: L'inscription sur le gâteau signifie « Meine Ehre heißt Treue » (Mon honneur s'appelle fidélité), qui était la devise national-socialiste de la Schutzstaffel (SS). (Wikipédia)

  • Rama Yade: "Mon pays, le Sénégal"

  • Rama Yade lance son club politique "Allons enfants" et donne sa définition de la France

    L’ex-secrétaire d’Etat Rama Yade, membre du Parti radical (associé à l’UMP) a annoncé jeudi le lancement d’un club baptisé "Allons enfants" qu’elle a défini comme "un laboratoire d’idées", notamment pour ceux qui ne veulent "pas vivre avec le pistolet du FN sur la tempe".

    L’ancienne secrétaire d’Etat Rama Yade a assuré dimanche avoir toujours de "l’affection" pour Nicolas Sarkozy, tout en justifiant son choix de quitter l’UMP par un désaccord de fond avec sa "ligne politique" droitière.

    "J’ai beaucoup d’affection pour Nicolas Sarkozy mais ce n’est pas l’affection qui guide les engagements, c’est les convictions, et je ne veux pas en changer", a déclaré sur France 2 l’ambassadrice de France auprès de l’Unesco.

    Selon elle le "sarkozysme évolue" et Nicolas Sarkozy a choisi une "ligne politique" qui n’est plus la sienne.

    Evoquant la question de l’identité nationale, qui a encore agité l’UMP lors de son très décrié débat sur la laïcité, elle affirme que cette identité "peut être positive, ouverte".

    "Mois je suis née à l’étranger, d’un pays musulman, j’allais à l’école catholique, en même temps à l’école coranique, et puis je suis profondément laïque, mon beau-père est un chanteur yiddish qui a échappé à la Shoah… Donc vous voyez, c’est ça la France, à côté des genêts de Bretagne et des bruyères d’Ardèche c’est aussi ça, et ça nous vaut l’admiration du monde", a-t-elle dit.

    "Cette conviction n’est pas partagée par certains, qui sont à la droite de la droite et qui sont en ce moment très entendus. Pour équilibrer, et que toutes les forces, toutes les sensibilités de la droite soient bien représentées, il faut aussi une offre politique sur l’autre aile", a ajouté Mme Yade.

    Membre depuis peu du Parti radical de Jean-Louis Borloo, l’ancienne secrétaire d’Etat aux Sports a annoncé vendredi qu’elle quittait l’UMP, au lendemain du départ de l’ex-ministre de l’Ecologie.

    Un peu plus tôt, le président (UMP) du Sénat Gérard Larcher avait appelé Rama Yade à plus de réserve dans son expression politique, estimant que dans ses fonctions d’ambassadrice auprès de l’Unesco elle représentait désormais "toute la France".

    "Comme citoyen on peut avoir des choix politiques, mais l’expression de ces choix ne peut pas être une expression qui s’insère dans un mouvement politique. C’est vrai pour Rama Yade mais c’est vrai pour d’autres", a insisté M. Larcher.

    "Donc elle doit se taire ou quitter son poste ?", l’interroge-t-on. "Bien sûr !", répond le président du Sénat.

    10 avril 2011

  • BHL retourne en Libye

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    A Paris à l'hôtel Raphaël avec Ali Zeidan, le représentant libyen du CNT, le 22 mars 2011

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    A Benghazi avec des insurgés

    (Cliquez sur les photos pour les voir en totalité)

     

    Bernard-Henri Lévy s'est envolé hier pour Benghazi, fief de la rébellion, où il s’était déjà rendu début mars. Il sera accueilli par le président du Conseil national libyen (CNT) Mahmoud Djibril.

    « Nous avions besoin de voix fortes lorsque les chars de Kadhafi fonçaient sur la ville, témoigne Ali Zeidan, un des émissaires de l’opposition. La France a reconnu le Conseil alors que beaucoup d’autres sont restés passifs, cela nous a donné de la légitimité et du poids. C’est grâce à elle que l’intervention militaire internationale a pu être déclenchée. On se souviendra de ceux qui nous ont aidés à ce moment-là. »


    BHL, qui a prévenu Nicolas Sarkozy de son voyage, devrait également se rendre à Brega, ville pétrolière où les combats se poursuivent. Hier, un raid de l’Otan a tué par erreur deux rebelles, fait une dizaine de blessés et détruit trois chars dans cette région désertique sans cesse gagnée puis reperdue par les deux camps. Selon des sources hospitalières, des avions de la coalition ont ouvert le feu à plusieurs reprises sur des chars positionnés à l’entrée de la ville.

    Plus à l’ouest, la situation humanitaire à Misrata, troisième ville du pays (300 000 habitants), bombardée depuis un mois et demi par les kadhafistes devient chaque jour plus préoccupante. « Combien y a-t-il de morts et de blessés? Nous n’avons pas beaucoup d’informations sur le sujet, confie un diplomate français. Mais il faut une aide médicale d’urgence, de l’eau et de la nourriture. »

     BHL arrive aujourd’hui dans un pays qui reste coupé en deux malgré l’intervention militaire et les raids aériens. Mal équipés, désorganisés, les insurgés ne progressent plus. Hier, le général Carter Ham, commandant des forces américaines pour l’Afrique, s’est montré pessimiste sur leur capacité à marcher sur Tripoli.

    Source Le Parisien - 08/04/11

  • Tripoli n'a jamais été bombardée par Kadhafi!

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    Tripoli le 3 avril 2011 - (Cliquez sur la photo)

    A la frontière libyenne, le douanier tunisien me regarde comme un rescapé : « Vous venez de Tripoli, ça doit être terrible là-bas ! » Après 48 heures passées dans « la capitale en guerre », ma réponse le sidère : « Non. Tout est calme. Il y a beaucoup de monde aux terrasses des cafés, de la circulation. Les magasins sont ouverts. Aucune trace de guerre, pas de manifestations… même pas de soldats déployés dans la ville. »

    Comme ce douanier a vécu en France, un brin provocateur, pour lui faire comprendre la situation, je lui dis : « Tripoli aujourd’hui, c’est comme Aix-en-Provence… » Difficile à raconter ce que l’on a vu, simplement vu, quand cela ne correspond pas aux images qui tournent en boucle sur les chaînes de télévision. Pourtant, c’est ainsi : Tripoli ne montre aucun signe de guerre, pas même d’agitation. Les visages sont sereins, et le rythme tranquille. Plus troublant encore, il n’y a pas de traces d’affrontements récents : ni impacts de balles sur les façades, ni maisons éventrées par des roquettes, ni traces d’incendies et de bombes, contrairement à ce que j’ai vu à Zuwara et à Zawiya, deux villes traversées de la frontière tunisienne à Tripoli, dans lesquelles on s’est battu la semaine dernière.

    Autre fait marquant à Tripoli : les militaires et les blindés n’ont pas pris position dans les rues, comme si, dans cette ville de 1,7 million d’habitants, le régime ne craignait pas un soulèvement populaire… Certes l’armée peut investir la capitale en quelques minutes. Mais, pour l’heure, elle se contente de quelques points de contrôle, où deux soldats en armes demandent aux automobilistes de ralentir, sans autre formalité.

    L’immeuble soufflé par une bombe est intact!

    Rare signe de crise, paradoxal au pays du pétrole : les files d’attente des voitures qui s’étirent sur des centaines de mètres, parfois un kilomètre, à chaque station-service, dans l’espoir d’un plein hypothétique. Autre signe : les grands hôtels sont pratiquement vides, désertés par les hommes d’affaires, mais aussi par une partie du personnel étranger « qui a fui la guerre ».

    Sur la place Verte, lieu de tous les rassemblements, une banderole antifrançaise a été attachée sans trop de conviction, car elle tombe déjà : « A Paris, les impurs se baignent dans notre sang. » Sur cette même place, chaque soir, les partisans de Kadhafi haranguent la foule, mais ils ne font pas recette. Ils ne sont que quelques centaines à manifester. La télévision libyenne les montre en boucle, en plans serrés.

    A voir Tripoli aussi calme, alors que l’on se bat à Misrata, à Benghazi et à Brega, on se demande ce qui s’est réellement passé ici. Les 20 et 21 mars, la chaîne d’information Al-Jazira affirmait que « les avions et les hélicoptères de Kadhafi bombard(aient) la ville, secteur par secteur, faisant des centaines de victimes ». Pourtant, d’après les témoignages que nous avons recueillis à Tripoli, notamment auprès de journalistes occidentaux, et d’après nos observations sur place, de tels bombardements n’ont pas eu lieu. Dans un quartier du centre, on nous montre un immeuble que l’aviation de Kadhafi aurait bombardé, et dont il ne restait plus rien selon Al-Jazira. Mais l’immeuble est intact. Les photos panoramiques de la ville, que nous avons prises dimanche du toit d’une des plus hautes tours de la ville, ne montrent aucun impact de bombe, aucune habitation détruite. J’ai vécu la révolution à Téhéran, et les bombardements à Bagdad et à Beyrouth : chaque impact de roquette, d’obus ou de bombe y était visible. Ici, rien de tel.

    Une rencontre imprévue

    Un journaliste d’investigation français, présent depuis deux semaines à Tripoli, enquête sur une manipulation possible des médias occidentaux par Al-Jazira. Il est formel : « Certaines informations étaient fausses. Il n’y a pas eu, à Tripoli, le carnage que certains médias ont annoncé. J’ai tourné dans tous les quartiers de la ville et en banlieue, interrogé les habitants. Il n’y a pas eu de confrontations violentes, et pas de bombardements par l’aviation libyenne à Tripoli. » Rencontre imprévue à notre hôtel : Yves Bonnet, ancien directeur de la DST, sous François Mitterrand, est venu avec une mission humanitaire. Il partage le même malaise : « Je me demande si, dans cette histoire, Nicolas Sarkozy n’a pas fait preuve de précipitation. »

    Les autorités libyennes s’engouffrent évidemment dans la brèche : « Le prétendu bombardement de Tripoli par l’aviation libyenne a été un élément clef dans l’intervention militaire occidentale. Vous êtes à Tripoli, vous pouvez vous-même constater que tout cela est faux », nous dit Jumaa Ibrahim, le ministre des Affaires africaines.

    Limite de notre reportage : Tripoli est trop éloigné de Misrata, de Brega et de Benghazi pour entendre le bruit des armes. Quand je demande à aller à Misrata, où les rebelles parlent de situation dramatique, on me répond : « Impossible de se rendre là-bas. Trop dangereux. »

    De notre envoyé spécial Patrick Meney
     
    Source France-Soir - 09/04/11
  • L'autre facette d'Eilat

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    http://fr.wikipedia.org/wiki/Eilat

    " Nos quartiers ont été envahis par les Soudanais. J'ai l'impression de vivre au Soudan. Nous n'avons pas d'autre choix que de faire nous-mêmes la loi." Voilà ce qu'affirme Nahoum Siri, conseiller municipal à Eilat et militant "anti-migrants". Pour lui, la ville sera bientôt engloutie par les vagues d'immigration africaine.


    "Aucun membre du gouvernement ne s'occupe de ce problème. Il revient aux plus faibles de la ville d'Eilat de s'en charger", explique-t-il.

    Siri et d'autres habitants locaux prévoient d'installer des barrages routiers aux entrées d'Eilat, dès la fin du mois de mars, et de fermer la ville jusqu'à ce que le gouvernement propose une solution valable. "Nous appelons au secours. La situation est devenue intenable et nous ne pouvons pas l'affronter seuls", poursuit-il.

    Selon des représentants de l'industrie hôtelière à Eilat, les migrants africains acceptent les emplois dont les Israéliens ne veulent pas. "C'est faux", répond toutefois Siri. "Les hôtels se trouvaient ici avant l'arrivée des Soudanais et y seront après leur départ. Leurs propriétaires veulent juste dégager un plus d'argent... Et ne pensez pas que les migrants viennent seulement d'Egypte. Chaque matin, des autobus entiers débarquent des dizaines de réfugiés venus de Tel-Aviv pour travailler dans les hôtels. S'ils viennent à Eilat, c'est précisément parce que les hôtels sont preneurs de cette main d'œuvre bon marché. Les établissements locaux les accueillent à bras ouverts : ils les rémunèrent moins cher - environ un quart de ce qu'ils paient leurs autres employés."

    Lire la suite: http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1300962204409&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull

    Source Jerusalem Post- 04/04/11

  • Berlusconi à Lampedusa annonce deux vols par jour pour rapatrier immédiatement les migrants tunisiens

    Le chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi s'est réjoui samedi de l'évacuation de milliers de migrants de la petite île de Lampedusa, mais a rappelé l'Europe à ses responsabilités face à ce qu'il a qualifié de "tsunami humain".

    "Vous avez vu, nous avons tenu parole. Tout est sous contrôle", a clamé le Cavaliere sous les applaudissements d'habitants venus l'accueillir au port.

    "Il y 48 heures, il n'y avait plus un seul immigré", a-t-il poursuivi en conférence de presse, après une visite dans les ruelles de Lampedusa et sur la "colline de la honte", enfin vidée de ses immondices.

    Mais durant sa visite, pas moins de quatre embarcations chargées au total de centaines de migrants, et venues soit de Tunisie soit de Libye, ont continué d'aborder sur la côte.

    Et ces arrivées vont se poursuivre, a prédit M. Berlusconi qui a une nouvelle fois appelé l'Europe à "ne pas se soustraire à ses responsabilités".

    "Ce n'est pas un problème italien, mais un problème européen", a-t-il répété, ajoutant qu'"il ne peut y avoir de réponse égoïste" face à ce "tsunami humain".

    L'Italie a annoncé jeudi son intention de délivrer à tous les migrants tunisiens arrivés avant le 6 avril des permis de séjour temporaires de six mois qui, selon Rome, devraient leur permettre de circuler dans l'espace européen Schengen, ce que contestent vivement Paris et Berlin.

    Selon M. Berlusconi, "le bon sens voudrait que soit trouvé rapidement un accord" avec Paris, qui "doit se rendre compte que 80% (des migrants tunisiens) déclarent vouloir rejoindre des parents et des amis en France".

    "S'il n'y a pas d'accord, nous serons contraints de les placer dans des centres d'accueil où nous ne pouvons les garder que six mois et après, ils seront libres de rejoindre la France", a-t-il assuré.

    A propos de l'Allemagne, la chancelière Angela Merkel "ne pourra que convenir qu'il faut définir une réponse commune de l'Europe", a affirmé M. Berlusconi.

    Pour les immigrés arrivés après le 6 avril, M. Berlusconi a annoncé qu'à compter de lundi, deux vols seraient organisés chaque jour de Lampedusa pour les rapatrier directement.

    "Nous comptons sur la dissuasion psychologique", a-t-il dit. "Quand ils sauront que tous les citoyens tunisiens sont immédiatement rapatriés, tous ceux qui ont l'intention de venir se demanderont si ça vaut la peine de dépenser plus de 1.000 euros et de courir le risque de traversées dangereuses", a-t-il ajouté.

    Mercredi dernier, au moins 150 personnes, pour la plupart des Ethiopiens, Erythréens et Somaliens, ont trouvé la mort dans le naufrage de leur embarcation surchargée venue de Libye.

    Selon Rome, 25.800 migrants ont débarqué en Italie depuis le début de l'année, la plupart sur l'île de Lampedusa, confetti de 20 km2 situé à moins de cent kilomètres des côtes nord-africaines.

    Le 30 mars, lors d'une première visite sur l'île où s'entassaient alors depuis des semaines des milliers d'immigrés dans des conditions d'hygiène épouvantables, M. Berlusconi avait promis aux habitants de vider Lampedusa de ses migrants en "deux, trois jours".

    Se réjouissant que "le gros du nettoyage (ait) été fait", le Cavaliere a annoncé samedi "un plan extraordinaire de promotion" de Lampedusa à la télévision, la restructuration du port, une demande de "zone franche" pour l'île, une candidature pour le prix Nobel de la Paix... Et le milliardaire a confirmé qu'il serait "très vite propriétaire d'une petite maison à Lampedusa".

    Source Nouvel Obs - 09/04/11

     

  • Des couples refusent de se marier sous le portrait de Sarkozy

    Des couples ne veulent pas se marier en mairie sous l'oeil du président Sarkozy. Ainsi à Bauvin, dans le Nord-Pas de Calais, le maire a retiré le portrait du chef de l'Etat de la salle des mariages à la demande de trois couples qui ne souhaitaient pas s'unir devant la photo de Nicolas Sarkozy.
     
    «C'est leur mariage, on invite qui on veut à son mariage» a expliqué Louis-Pascal Lebargy, maire divers gauche de Bauvin, précisant avoir simplement déplacé en 2010 le portrait dans un couloir à l'entrée de la salle des mariages.

       «Un couple m'avait demandé, de manière pas polémique du tout, s'il était obligatoire que le portrait du président figure à la table d'honneur», a-t-il raconté.

    Le cadre avait ensuite retrouvé son emplacement d'origine, mais deux autres demandes ont suivi, et le portrait est finalement resté dans le couloir, «un endroit pas moins prestigieux qu'un autre» selon l'élu qui n'y voit «aucun affront».

    «Aucun texte n'impose une place privilégiée ou particulière dans une mairie», pour le portrait du président, fait valoir le maire de cette petite commune de 5 400 habitants où sont célébrées une quarantaine d'unions chaque année.

    Le chef de file de l'opposition municipale, Didier Damide, a dénoncé une décision «inacceptable et irrespectueuse des valeurs de la République». Dans un billet daté du 28 mars publié sur le blog de l'opposition, Didier Damide écrit: «le Président de la République élu au suffrage universel par les Français, est le Président de tous les Français. Comment s'étonner de la montée du Front National en agissant de la sorte !»

    De son côté, le maire assure que son geste n'est «ni un acte de provocation, ni un acte de bravoure ou de résistance quelconque. Ce n'est pas un symbole de la République, ces gens là ne m'ont pas demandé de retirer Marianne ou l'écharpe tricolore».

    Selon lui, c'est «la personnalité du président qui dérange» ces couples. Mais, il se dit «ouvert» à toute demande inverse, expliquant que le cadre peut être remis sans difficulté.

    Source Le Parisien - 09/04/11

  • Libye: Sarkozy n'exige plus le départ immédiat de Kadhafi

    C'est un revirement diplomatique majeur.

     Depuis un mois, Nicolas Sarkozy - comme la plupart des dirigeants occidentaux et arabes - exige le départ immédiat du colonel Kadhafi, jugé « illégitime » depuis qu'il a tiré sur son peuple à l'arme lourde.

     Mais, hier, devant quelques journalistes, le président français a fait volte-face. Il a déclaré qu'il ne faisait plus du départ du colonel un préalable à l'ouverture de négociations avec Tripoli visant à arrêter les hostilités et à instaurer un pouvoir de transition. Il a ajouté qu'il serait prêt à accepter un maintien au pouvoir de Kadhafi pendant une durée qui reste à déterminer.

     Il a cependant affirmé que la France et ses partenaires ne pouvaient discuter directement avec le « Guide », les pourparlers pouvant avoir lieu par l'intermédiaire de l'un de ses fils, qui pourrait devenir l'homme fort du nouveau régime.

     Le président français a parlé « off the record », mais avec l'objectif évident que l'information soit reprise ("le Figaro" en a d'ailleurs fait état ce matin). Pourquoi cette annonce maintenant ? Pour au moins trois raisons :

     1/ La situation militaire est dans l'impasse et, sans un appui supplémentaire des Américains, les rebelles n'ont aucune chance de prendre Tripoli. On risque donc une partition du pays et les conséquences géostratégiques incaculables d'une telle division.

    2/ L'Otan vient de reconnaître une bavure lors de frappes à Brega, bavures qui ont fait au moins quatre morts parmi les rebelles. Or il est fort possible que les avions en question soient français... Redoutant que la multiplication inévitable de telles erreurs aient un impact très négatif sur l'image de son pays et sur la sienne, Nicolas Sarkozy souhaite en finir rapidement avec ce conflit mené avant tout par l'armée française.

     3/ D'ores et déjà très intenses, les négociations de fin de conflit s'accélèrent. Le président sud-africain Zuma s'apprête à se rendre demain à Tripoli pour rencontrer Kadhafi et lui proposer un cessez-le feu; et la semaine prochaine plusieurs réunions décisives vont avoir lieu: la rencontre des ministres des Affaires étrangères de l'UE à Luxembourg, puis celle du groupe de contact à Doha et enfin celle des ministres des Affaires étrangères de l'Otan à Berlin. Nicolas Sarkozy tient à montrer qu'il demeure à la pointe des initiatives diplomatiques.

    Officiellement, l'administration Obama continue, elle, d'exiger un départ immédiat de Kadhafi.  

     
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    (Il est inutile de cliquer sur la photo...)
     
     
    Source Blog de Vincent Jauvert - 09/04/11
  • La patronne du MEDEF défend une politique farouchement immigrationniste

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    Face à la poussée du Front national au sein de l’opinion publique, et après les dernières déclarations purement électoralistes du ministre de l’Intérieur Claude Guéant, Laurence Parisot, la présidente du Medef, a plaidé pour une immigration « raisonnable », d’esprit ouvertement mondialiste…

    La représentante du gros patronat français a mis en garde ce vendredi contre ce qu'elle appelle les dangers « d’un pays qui se ferme » et a plaidé pour une immigration « raisonnable », refusant de limiter l’immigration légale qui est utilisée par le patronat qu’elle défend pour faire de la casse sociale et faire chuter les salaires sur le dos des Français.

    « C’est très dangereux un pays qui se ferme », a déclaré Laurence Parisot lors d’une conférence de presse, au terme d’une réunion des organisations patronales des pays du G8, à Paris. « Il faut savoir sur ce sujet trouver le bon équilibre entre la nécessité de rester un pays ouvert, et en même temps il faut avoir un rythme suffisamment raisonnable pour pouvoir correctement, décemment, intelligemment, intégrer tout le monde », a-t-elle fait valoir.

    Laurent Parisot était un des soutiens affichés à la candidature de Nicolas Sarkozy en 2007.

    Et qu’elle se rassure, le gouvernement n’a nullement l’intention de réduire l’immigration. Au contraire, elle ne cesse d’augmenter (+42 % en un an d’après les chiffres de janvier 2011 du ministère).

    NPI - 09/04/11

  • "Préparer la sortie de l'euro" - Marine Le Pen justifie son programme économique face à Olivier Samain, journaliste à Europe1


    "Préparer la sortie de l'euro" par Europe1fr

    09/04/11

  • Marine Le Pen: "J'ai pour objectif d'atteindre le pouvoir pour appliquer mes idées"

    Entretien  http://www.nationspresse.info/?p=129783

    NPI - 09/04/11

  • Villeurbanne: un étudiant agressé parce qu'il est juif

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    Le beau-père de la victime s'entretient avec le président du CRIF de la région - (Cliquez sur la photo)

    Un jeune étudiant de Villeurbanne a été victime d'une agression antisémite hier soir, vers 22 heures, par deux hommes qui s'en sont pris à lui une fois qu'il a confirmé qu'il était juif.

       
     
    Vers 22 heures, un étudiant villeurbannais a été agressé par deux individus alors qu'il rentrait chez lui. Ces derniers l'ont tout d'abord abordé, lui demandant son nom. Après avoir entendu sa réponse, ils ont commencé à l'agresser verbalement. «T’as une tête de juif, t’es bien juif».
    Le jeune homme a alors confirmé qu'il était juif. Un des individus lui a alors tiré dessus à quatre reprises avec un pistolet à billes. La victime a ensuite reçu plusieurs coups de crosse de pistolet.
    Transporté aux urgences, le jeune homme souffre de multiples contusions. Les deux agresseurs étaient aujourd'hui toujours recherchés par la police.

    Marcel Amsellem, président du CRIF Rhône-Alpes s'est dit "effaré par cette agression dont l’antisémitisme est avéré, par cet acte inqualifiable et horrifiant".

    Source Le Progrès - 09/04/11

     

     

  • Libye: la peur et la désillusion s'installent dans le camp des rebelles

    À Benghazi, on commence à réaliser que le soutien de l'aviation occidentale n'est pas en mesure de renverser à lui seul le colonel Kadhafi qui s'accroche au pouvoir, à Tripoli.

    On célébrait les derniers martyrs de la révolution libyenne, vendredi pendant la prière publique du vendredi à Benghazi. Des cercueils ont été amenés en véhicules sur la place remplie de fidèles devant l'hôtel de ville, sur le front de mer, nouveaux noms venus s'ajouter à ceux dont les portraits décorent les murs du tribunal sur cette place symbolique de la révolution libyenne. Mais ces dernières victimes n'étaient cette fois pas celles de la répression des troupes de Kadhafi, mais des combattants tués jeudi dans un bombardement de l'Otan.

    Un avion a pris pour cible les chars déployés pour la première fois par les révolutionnaires face aux forces de Kadhafi qui tiennent toujours le terminal pétrolier de Brega, sur la route du golfe de Syrte, faisant entre quatre et six morts, selon des bilans difficiles à vérifier.

    Cette nouvelle erreur, la troisième depuis le début des bombardements, n'est pas seulement un tir fratricide, méprise hélas classique dans n'importe quelle guerre. Elle illustre les limites de l'emploi de l'arme aérienne dans un affrontement confus entre des insurgés désorganisés et des forces loyalistes qui gardent l'ascendant moral et l'initiative. Mais aussi l'absence de communication entre les révolutionnaires et les forces de l'Otan.

    Cette bavure est venue ajouter au sentiment de désillusion qui prévaut désormais à Benghazi, où l'on commence à réaliser que le soutien de l'aviation occidentale n'est pas en mesure de renverser à lui seul le colonel Kadhafi qui s'accroche au pouvoir, à Tripoli. Et que les forces révolutionnaires n'ont pas la capacité de reprendre leur avance vers l'ouest, voire de s'opposer à une nouvelle offensive des forces de Kadhafi sur Benghazi.

    «On n'a plus le moral», dit M. Gibani, un Libyen exilé rentré de Los Angeles pour «soutenir la révolution». «Beaucoup de gens ont peur, et ont fait partir leur famille de Benghazi vers le nord, au cas où Kadhafi reviendrait. On ne sait pas ce qui va se passer.»

    L'équipement ne fait pas une armée

    Quelques signes indiquaient pourtant cette semaine que les révolutionnaires libyens avaient entrepris d'organiser un peu leurs forces. Des tanks, de vieux T-55 datant des années 1960 et des T-72 plus modernes capturés aux forces de Kadhafi et remis en service, avaient été transportés par semi-remorques jeudi matin sur la route de Brega. Des camions lance-roquettes avaient aussi été envoyés pour mener une contre-offensive sur cette bourgade reprise par Kadhafi la semaine dernière.

    Mais l'équipement ne fait pas une armée, et la désorganisation plus difficile à pallier que les déficiences en armement. Le commandement de l'Otan n'avait pas été prévenu de l'arrivée des chars, jusqu'à présent seulement utilisés par les forces loyalistes, et la méprise, facile depuis les airs où rien ne ressemble plus à un char qu'un autre char, n'a pas tardé plus de quelques heures.

    «Nous sommes dans une situation de guerre, et des erreurs comme celle-là arrivent», a déclaré le commandant militaire des forces révolutionnaires, Abdul Fattah Younès. «Nos forces se sont repliées sur des positions près d'Ajdabiya, où nous nous trouvons actuellement.»

    À écouter le général, très sûr de lui dans son uniforme camouflé et ses épaulettes rouges, debout derrière son pupitre dans la salle de conférence de l'hôtel Aouzou à Benghazi, on penserait presque qu'il décrit des opérations militaires dont il a le contrôle. La situation sur le terrain est beaucoup plus confuse et inquiétante. Les quelques forces dont disposent les révolutionnaires continuent à se montrer incapables de tenir le terrain.

    L'entrée d'Ajdabiya, presque vidée de ses habitants, n'est pas sérieusement défendue, et rien ne semble pouvoir arrêter les forces de Kadhafi, à une quarantaine de kilomètres à peine, de rouler à nouveau vers la ville.

    Source Le Figaro - 08/04/11

  • Adrien*, haut fonctionnaire à Bercy et conseiller de Marine Le Pen

    «On nous raille souvent sur la crédibilité de notre programme, sur nos experts qui seraient soi-disant bidons. Eh bien on va voir. » Ce matin, en présentant le programme économique du Front national pour la présidentielle, Marine Le Pen ne sera pas seule face aux journalistes conviés sur une péniche. Elle sera entourée par trois de ces fameux « cerveaux », qui prendront également la parole.

    Qui sont-ils et d’où viennent-ils? Là-dessus, la présidente du FN gardera tout de même une part de mystère. « Pas de caméra, ni de photographe, nous dit son entourage. Certains travaillent dans de grands ministères, ils pourraient prendre des risques pour leur emploi s’ils s’exposaient plus. » A la veille de ce rendez-vous, l’un d’entre eux a néanmoins accepté de témoigner, sous couvert d’anonymat. Enarque, haut fonctionnaire au ministère de l’Economie et des Finances, Adrien*, la trentaine, est rattaché à la direction du Trésor. Il fait partie de ce vivier de spécialistes — une cinquantaine selon Marine Le Pen — qui planchent depuis peu à ses côtés sur les idées du FN. Ils viennent du monde universitaire, des institutions financières (Caisse des dépôts et consignations, Banque de France), des grandes entreprises et des ministères.
    « Marine, je l’ai rencontrée pour la première fois en 2009, juste avant les élections européennes », confie Adrien, diplômé d’une grande école de commerce, de Sciences-Po et de l’ENA. Issu d’une famille d’enseignants « plutôt à gauche », il se dit « ancien chevènementiste ». « Mais je n’ai jamais été encarté, précise-t-il. Je ne suis d’ailleurs toujours pas membre du FN. Le militantisme, le syndicalisme, ce n’est pas dans ma tradition. »
    Comment s’est faite leur première rencontre? « Très simplement : j’ai envoyé un mail et mon CV à l’adresse qui figure sur le site Internet du Front. Puis, nous nous sommes vus avec Marine à la terrasse d’un café. On a discuté longuement. Depuis, notre collaboration n’a jamais cessé, elle s’est même intensifiée. »
    Chaque semaine, lui et une petite équipe se retrouvent autour de la candidate. « On lui fait des notes, des synthèses de rapports, on prépare ses interventions médiatiques et on définit les thèmes d’actualité sur lesquels elle doit être présente. En outre, je lui fais aussi profiter de mon réseau : des hauts fonctionnaires et des fiscalistes qui l’aident à développer sa culture économique. » Séduit par Marine Le Pen, Adrien a quand même quelques réticences quant à l’héritage du mouvement. « Le fameux détail de Jean-Marie Le Pen, je ne le cautionne pas », insiste-t-il. A Bercy, personne n’a connaissance de ses activités annexes, incompatibles avec le devoir de réserve des fonctionnaires. « Bientôt, j’officialiserai sûrement tout ça. Elle m’a d’ailleurs proposé de devenir son directeur de cabinet. J’ai refusé pour le moment, mais ça va se faire. »
    Adrien n’hésite pas, en tout cas, à « sortir » des documents de son ministère. « Ça m’est arrivé parfois, notamment pour des rapports confidentiels de l’Inspection générale des finances que je récupère sur le serveur interne. Mais je ne les imprime pas sur place… ça laisse des traces. Alors j’en fais une copie sur une clé USB. Et hop, direction le siège du FN. »
     
    Source La Parisien - 08/04/11

     

     * Le prénom a été changé.

  • Jean-Louis Trintignant: " Bertrand Cantat est l'homme que je déteste le plus au monde"

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    Le retour de Bertrand Cantat sur le devant de la scène est décidément très mal vu. Alors que le chanteur fait déjà  l'objet d'une interdiction de territoire au Canada, Jean-Louis Trintignant a décidé de boycotter le Festival d’Avignon, qui se tiendra du 20 au 25 juillet prochain.

    Une décision motivée par la présence de Bertrand Cantat, qui présentera la pièce mise en scène par l'auteur-metteur en scène libano-québécois Wajdi Mouawad, a affirmé ce jeudi l'agent de Jean-Louis Trintignant, Olivier Gluzman, dans des propos rapportés par Europe1.fr .

    «Je ne comprends pas cet homme. Je ne comprends pas qu’il puisse se présenter sur une scène cet été à Avignon», a confié Jean-Louis Trintignant au Figaro.fr. L'ancien leader de feu Noir Désir a été condamné en 2003 pour avoir battu à mort sa compagne l'actrice Marie Trintignant, la fille de Jean-Louis Trintignant.

    «Ne pourrait-il pas se faire discret?»

    Et de s’interroger, rappelant que Bertrant Cantat avait purgé quatre ans de prison après la mort de sa fille Marie: «Ne pourrait-il pas se faire discret? Il s’est révélé avec le drame. Je l’avais trouvé sympathique mais il a été incapable d’assumer quoi que ce soit après le drame, la mort de Marie en juillet 2003. Et aujourd’hui, c’est un homme que je déteste, et je vais dire une chose terrible, il s’est conduit comme une merde et il est l’homme que je déteste le plus au monde.»

    Source  20minutes - 07/04/11
  • Combien d'immigrés en situation régulière en France?

     

    Claude Guéant, ministre de l'Intérieur, envisage de réduire l'immigration professionnelle et celle liée au regroupement familial. Quelle est l'évolution de l'immigration légale depuis 2005?

      Délaisser l'immigration illégale pour réduire l'immigration légale. Claude Guéant, ministre de l'Intérieur, affirme, dans Le Figaro magazine de ce vendredi, qu'il faut désormais diminuer l'immigration de travail et le regroupement familial. L'immigration légale, dite "immigration choisie" selon les propos de Nicolas Sarkozy en 2005, n'a pourtant augmenté que de 9,2% sur 5 ans.  

    En 2010, 203 017 autorisations de long séjour ont été accordées, contre 185 988 en 2005, selon l'Office français de l'immigration et de l'intégration (Ofii). Les principaux motifs de délivrance de ces titres sont économique, familial et relatifs aux études et au titre d'asile.  

    Entre 2005 et 2010, les chiffres de l'immigration légale ont été boostés par le nombre croissant d'étudiants étrangers. Ils étaient près de 45 000 en 2005 et plus de 65 000 en 2010, soit une augmentation de 47%. A l'inverse, le nombre de réfugiés a diminué de près de 30% en cinq ans, passant de 12 000 à moins de 8500.  

    L'immigration pour motif économique, qui représente plus de 31 000 titres de séjour en 2010, doit retomber à 20 000 par an, selon Claude Guéant. Sa consoeur à l'Economie n'est pas du même avis. "Dans le long terme, on aura besoin de main d'oeuvre, on aura besoin d'effectifs salariés formés", a déclaré Christine Lagarde. "En ce qui concerne l'immigration qui est légale, évidemment, il faut qu'elle soit protégée et sécurisée", a-t-elle ajouté.  

    Immigration illégale

    L'objectif fixé par Claude Guéant est d'atteindre 28 000 reconduites à la frontières. En 2009, 29 288 reconduites avaient été enregistrées, soit +1,7% par rapport à 2008. 

    En cinq ans (2005-2010), l'immigration légale pour motif familial a enregistré une baisse de 10%. Le durcissement des conditions du regroupement familial - 15 000 personnes en 2010 - explique en partie cette diminution.  

    Depuis la réforme de 2007, pour y prétendre, il faut notamment se soumettre à une "évaluation de son degré de connaissance de la langue et des valeurs de la République". Une "formation sur les droits et les devoirs des parents à respecter l'obligation scolaire" est également prévue depuis 2007.  

    La France est l'un des pays les plus à cheval, en Europe, sur les critères permettant de délivrer des autorisations de séjour pour motif familial. Une tendance qui risque de s'accentuer jusqu'à la présidentielle de 2012

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     (Cliquez sur l'image pour l'agrandir)

    Source L'Express - 08/04/11