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Blog - Page 1579

  • La fuite de De Gaulle à Londres reconstituée...

    Soixante-dix ans après le "départ" du général de Gaulle de Bordeaux pour Londres, à la veille de son appel du 18 juin, la scène a été reconstituée aujourd'hui à l'aéroport de Mérignac avec trois comédiens qui sont descendus de leurs Tractions pour embarquer aussitôt à bord d'un Beechcraft 18.

    Comme le 17 juin 1940, la météo n'était pas des plus clémentes et le plafond nuageux situé à basse altitude. Les fortes précipitations des dernières heures a d'ailleurs retardé la reconstitution sur la Base aérienne 106. L'avion, un Beechcraft 18, n'a pas pu décoller à l'heure de la Ferté-Alais où il est habituellement stationné.

    Cet appareil, dont les caractéristiques sont très proches de celui emprunté par le général de Gaulle, un Flamingo, a donc décollé vers 11 heures des pistes de Mérignac devant un parterre d'élèves, de journalistes et d'invités. Si le vol historique s'était déroulé à quelques centaines de mètres près au même endroit, il avait été entouré de la plus grande discrétion.

    C'est à bord de deux Tractions avant noires que Charles de Gaulle, son aide de camp, Geoffroy de Courcel et le général Sir Edward Spears, agent de liaison personnel de Winston Churchill auprès du gouvernement français, étaient arrivés sur les pistes de l'aéroport. Ils avaient décollé à 9 heures de Mérignac pour arriver vers 14 heures à Londres après une étape à New Jersey pour un ravitaillement en carburant.

    (Source Le Figaro - 17/06/10)

  • La gauche unie contre les "apéros fachos"

    Des élus et militants de gauche ont appelé aujourd'hui à un rassemblement antiraciste vendredi dans une salle de la Goutte d'Or à Paris (XVIIIe) "en riposte" à l'apéro "saucisson pinard" que des groupuscules d'extrême droite ont tenté d'organiser dans ce quartier multiethnique.

    Le mouvement d'extrême droite Bloc identitaire a finalement décidé jeudi d'annuler son apéro après son interdiction par la préfecture, mais a appelé à un rassemblement place de l'Etoile vendredi soir.

    Réunis dans un café de ce quartier, plusieurs élus ont annoncé une "riposte" en réponse à une "provocation raciste". "Nous avons décidé d'organiser une réponse en deux temps, d'abord à travers une réunion publique unitaire à 19 heures demain à la Maison Verte (lieu protestant du XVIIIe, ndlr) pour rappeler avec force notre refus du racisme", a déclaré Odile Kouteynikoff, responsable de la Ligue des droits de l'Homme (LDH) dans le XVIIIe.

    Ces militants entendent aussi organiser le jeudi 1er juillet un pique-nique "festif et solidaire".

    Ian Brossat, élu local et président du groupe PCF-PG au Conseil de Paris a qualifié de "victoire" l'interdiction de cet "apéro facho". "La Goutte d'Or c'est le métissage et la diversité, le contraire de cette logique de stigmatisation", a souligné Ian Brossat. D'autres élus comme Martine Billard, députée PG de Paris, ont déploré une "banalisation et la montée des idées d'extrême droite en France et en Europe, un ministre a même été condamné pour injure raciale".

    Le Figaro - 17/06/10

  • VIDEO Var: au moins 25 morts - Désastre et désolation- une catastrophe nationale

    VIDEO  http://www.youtube.com/watch?v=ux-2h-im8FE

    16/06/10

    Les autorités redoutent que ce bilan ne s'alourdisse davantage, avec le retrait des eaux.

    Le bilan humain des fortes intempéries qui ont secoué le sud-est de la France ne cesse de s'alourdir. Jeudi après-midi, la préfecture a annoncé que 25 personnes , en majorité des personnes âgées, avaient trouvé la mort à la suite des pluies torrentielles qui ont frappé la région PACA. Jeudi matin, le président du conseil général du Var, Horace Lanfranchi, craignait sur Europe 1que de nouveaux corps soient retrouvés, avec le retrait des eaux.

     

    Sur ces 25 personnes, 12 sont décédes à Draguignan, une au Luc, deux à Roquebrune dont un enfant, deux à Saint-Aygulf, quatre à Trans, une à Montauroux, trois à La Motte. La plupart des victimes, surprises par la montée des eaux, sont mortes noyées dans leur logement ou dans leur voiture. D'autres ont été violemment heurtées par des objets qui flottaient.

     

    Quelque 94.000 foyers restent privés d'électricité jeudi, les mesures de rétablissement provisoires ont lâché dans la matinée. 15.000 personnes sont par ailleurs privées de téléphone fixe, principalement sur Draguignan, Le Muy, Les Arcs.

     

    Les écoles et collèges de Draguignan, Sainte-Maxime et des Arcs ont fermé jeudi, mais pas les lycées où les épreuves du bac ont été maintenues.Seuls deux lycéennes sur les 1.500 candidats dans les zones touchées par des inondations ont manqué à l'appel jeudi de l'épreuve de philosophie. Pour la première une session de secours est envisagée vendredi ou samedi. La seconde hésite à passer son bac à la session de septembre. La dizaine d'élèves arrivés en retard à cause des difficultés de circulation a elle été acceptée et a obtenu du temps additionnel pour plancher.

     

    Autre conséquence de ces pluies torrentielles, qui ont inondé des voies de la SNCF au niveau de Carnoules (Var), la circulation ferroviaire a été totalement interrompue entre Nice et Toulon, et le restera jusqu'à vendredi matin.

     

    «De nombreuses personnes en état de choc»

     

    En moins de 24 heures, il a plu par endroits autant qu'en six mois habituellement. A Draguignan, où l'eau est montée de plus de deux mètres dans les rues, «300 mm de pluies sont tombés depuis 16 heures mardi, ce qui est énorme», a indiqué mercredi la sous-préfète. «Nous avons retrouvé un coeur de ville dévasté, extrêmement abîmé avec des carcasses de voitures dans les rues, des routes effondrées, des maisons éventrées, des dégâts aux infrastructures», a-t-elle décrit.

    Dans la soirée de mardi, des flots d'eau boueuse ont en effet envahi les rues de la ville, contraignant de nombreux automobilistes à abandonner leurs véhicules. Plus de 1.350 personnes, bloquées sur des toits de voitures ou de bâtiments, ont été hélitreuillées et 100 sauvetages ont été réalisés à l'aide d'embarcations, a précisé la préfecture dans un communiqué.

     

    Au centre hospitalier de la ville, près de 400 personnes - dont beaucoup en état de choc - ont été prises en charge.

     

    La préfecture a demandé des moyens de potabilisation de l'eau, des rations alimentaires, des lits et des couvertures pour les sinistrés. Le président PS de la région, Michel Vauzelle, a annoncé que la région allait débloquer un million d'euros pour venir en aide aux localités et aux habitants touchés.

     

    Le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, s'est rendu dans la région mercredi et a évoqué «une catastrophe sans précédent dans la région». Le président Nicolas Sarkozy a annoncé sa venue au début de la semaine prochaine.

    Le Figaro - 17/06/10 

  • Marseille: un chauffeur de bus poignardé à la main par un jeune

    Mercredi soir, vers 21 heures, un adolescent de 14 ans qui se trouvait dans un bus de la ligne 15, à hauteur du stade Vélodrome, à Marseille, a frappé d’un coup de couteau la main du conducteur du véhicule.

    Une altercation verbale entre le chauffeur et l’adolecent de 14 ans serait à l’origine de l’agression, précise Le Parisien. Celui-ci a été interpellé.

    Le jeune homme a été maîtrisé par les collègues de travail du chauffeur, avant d’être interpellé par les policiers.

    Un jeune agresseur qui serait connu des services de police pour de nombreux délits, souligne La Provence.

    En solidarité avec leur collègue blessé, les conducteurs de la régie des transports marseillais (RTM) ont exercé leur droit de retrait, ce jeudi matin et pour toute la journée. Un mouvement social qui est intervenu au moment où les candidats au bac passent l’épreuve de philosophie.

    "
    On est conscient qu'exercer un droit de retrait le jour des examens du baccalauréat n'est pas génial", a précisé, Alain Requena, délégué FO de la RTM, selon TF1.

    Le syndicaliste ajoute néanmoins: "
    On le regrette, mais il faut aussi entendre le ras-le-bol des traminots qui sont confrontés tous les jours à la violence."

    Le Post - 17/06/10

  • L'apéro "saucisson pinard" fait des émules ailleurs en France

    A Paris, les organisateurs du rassemblement interdit à la Goutte-d'Or ont décidé de maintenir leur apéro en le déplaçant place de l'Etoile. En province, des initiatives similaires se multiplient.

    A Lyon, Toulouse, Lille, Nantes ou Rennes, mais aussi dans des villes moyennes comme Valence, Amiens ou Douai, on assiste à une surenchère d'initiatives similaires, portées par des mouvements identitaires et lancées, elles aussi, depuis le site Facebook.

     «Apéro géant rosette et pinard à la Guillotière» : les Lyonnais ont été les premiers à organiser «la risposte» après l'interdiction du rassemblement parisien. Là encore, le lieu choisi est très symbolique puisque La Guillotière est un quartier multiethnique où vivent de nombreux musulmans. Et l'argumentation est la même : le rassemblement vise à dénoncer «la prohibition du cochon qui sévit» dans ce quartier populaire. La Grande Mosquée de qui, comme SOS Racisme, la Ligue des droits de l'Homme (LDH) et la Lesbian and Gay Pride, s'inquiète de ces «actes de provocation», a demandé jeudi l'interdiction de l'événement, dont la date n'est pas encore connue.

    A Lyon, la préfecture pourrait interdire l'apéro «rosette»

    A midi ce jeudi, pas moins de 1 300 internautes avaient répondu favorablement à l'appel, également relayé par des mouvements d'extrême droite tels que le groupuscule Bloc identitaire, le journal extrémiste Riposte laïque ou encore le blog fdesouche.com. Selon le quotidien «Le Progrès», la préfecture du Rhône, qui étudie «les risques liés à cette manifestation», pourrait elle aussi interdire l'événement.

    Par ailleurs, outre les «rispostes» organisées en province, au moins deux autres manifestations antimusulmanes à l'étranger sont signalées sur Facebook : apéro «saucisson et bières» à Bruxelles et apéro «bacon et bière» à Londres.

    Les organisateurs parisiens se replient place de l'Etoile

    A Paris, ceux qui avaient soutenu l'apéro «saucisson pinard» ne veulent pas en rester là. Le Bloc identitaire, Riposte laïque, Jeunes pour la France, ainsi que la mystérieuse Sylvie François, qui se dit l'initiatrice apolitique de l'événement parisien, ont décidé de maintenir un rassemblement ce vendredi. Un apéro «saucisson et jus de raisin» est donc annoncé à 19 heures, sur la place de l'Etoile, à l'angle de l'avenue des Champs-Elysées. Un lieu où «2000 lycéens et étudiants eurent le courage de se réunir pour défier l’occupant» le 11 novembre 1940, explique un communiqué.

    Au programme : drapeaux français, chants patriotiques... Mais aussi une conférence de presse pour «rappeler solennellement qu’aucun lieu public en France ne doit être régi par des lois religieuses» et durant laquelle seront annoncées «des actions à venir».

    Le parisien - 17/06/10

  • Un apéro Facebook "rosette et pinard" à Lyon sur le modèle de Paris

    AFP - Un appel à participer à Lyon à un "apéro rosette et pinard" sur le modèle de celui qui a été annulé à Paris à la Goutte d'Or a été lancé sur Facebook, suscitant l'inquiétude jeudi de la Grande Mosquée de Lyon, qui demande son interdiction.

    "Après l'initiative (...) à la Goutte d'Or, c'est aux Lyonnais de se rassembler afin de déguster en bonne compagnie rosette et pinard", dit l'appel sur Facebook, qui avait déjà rassemblé plus de 1.200 sympathisants jeudi matin.

    La préfecture du Rhône a indiqué à l'AFP n'avoir encore pris de décision d'interdiction, la date du rassemblement, annoncé dans le quartier de La Guillotière, où vit une importante communauté musulmane, n'étant notamment pas connue.

    Elle a précisé qu'elle l'interdirait "en fonction des règles du droit, du nombre de personnes et de l'évaluation du risque pour l'ordre public".

    La Grande Mosquée de Lyon s'est alarmée jeudi "de la multiplication d'actes de provocations orchestrées par des groupuscules qui tentent d'opposer les communautés les unes contre les autres en organisant des manifestations du rejet de l'autre" et demande l'interdiction "ces manifestations de la haine et du rejet des autres".

    Sans afficher de lien avec le mouvement d'extrême droite Bloc identitaire, à l'origine du projet d'apéro géant à Paris, les organisateurs de Lyon adoptent une phraséologie proche: "Parce que la prohibition du cochon sévit à la Guillotière, nous avons décidé de nous rassembler autour d'un pique-nique joyeux rosette et pinard au son de l'accordéon!", disent les organisateurs, ajoutant: "Lyonnais de souche, Lyonnais exilés et amis de la capitale des Gaules, rejoignez-nous!".

    SOS Racisme, la Ligue des droits de l'Homme (LDH) et la Lesbian and Gay Pride s'inquiètent eux aussi dans un communiqué commun d'une "logique de riposte face à l'annulation de l'"apéro géant pinard saucisson de la Goutte d'Or" par le préfet de Paris", qui devait se tenir vendredi prochain.

    AFP - 17/06/10

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  • Le soixante-dixième anniversaire du 18 juin 1940

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    Le soixante-dixième anniversaire de l’Appel du 18… 19… ou 20 juin 1940 du général De Gaulle, restera à jamais comme le summum de l’intoxication du peuple français par les médias, qui ne fonctionnent pourtant que grâce à ses impôts.

    Les émissions radios et télévisuelles actuelles portent à croire, qu’en 2010, notre pays compterait plus de « gaullistes » que n’en rassemblèrent jamais la France libre… le RPF… le RPR et tous les « ersatz gaulliens » qui se succédèrent dans la vie politique française depuis 1945.

    Faisant suite à des décennies de désinformation et de négations, les hommes et les femmes de cette nouvelle « phalange héroïque » (qui n’étaient, pour la plupart, même pas nés au moment de la guerre), s’autoproclament authentiques résistants… et ce… 65 ans après le départ des occupants.

    Par une capacité de synthèse cosmique digne de la « Foire du Trône », ils arrivent à savoir… ce qu’ils auraient fait… eux…. en 1940… et comment, partant du chaos de la débâcle, ils auraient mené la guerre face à l’armée allemande qui n’était qu’un ramassis d’imbéciles, et surtout de gros nigauds comme l’a si bien démontré le film « La grande vadrouille ».

    Annoncé à grands sons de trompes, le dernier « Hors série » de Béatrice Schonberg, sur France 3, le lundi 14 juin 2010 à 20h35, a démontré que, faute de documents… il était très simple d’en fabriquer de toutes pièces, et de réduire l’exode et la débâcle à quelques « clichés ».

    Les « spécialistes » qui ont travaillé sur cette fiction plus ou moins historique… découvrent… ébahis… qu’en 1940 les Allemands ont abattu de très nombreux soldats de notre Empire… mais incitent les téléspectateurs à croire que jamais, le monde Anciens combattants n’a signalé ces tueries, n’en a pris acte et n’a rendu hommage à ces soldats français.

    Tout est à l’avenant… Parler de cette époque sans signaler la trahison communiste… les sabotages dans les usines d’armement, la démoralisation de l’armée, la collaboration des dirigeants du PC avec les nazis… oublier aussi de mettre en avant la tuerie de Mers el-Kébir où les Anglais nous tuèrent 1 300 marins… c’est se moquer du monde ! Ne pas signaler que le Sénat et la Chambre des députés, issue elle, du Front populaire… votèrent au maréchal Pétain les pleins pouvoirs avec une abstention ridicule et des voix nulles, quasi inexistantes, c’est raconter n’importe quoi ! C’est aussi permettre à Serge Moati, dans Le Journal du Dimanche du 13 juin 2010, d’écrire… « Les Allemands, le 14 juin, paradent à Paris, ville désertée par ses riches (sic)… Le gouvernement, lui, s’est carapaté… Pétain est à l’œuvre. Il répand la terreur (sic) et complote… ».

    Ce monsieur oublie de signaler, bien sûr, que Pétain avait 84 ans, mais il en remet pourtant une couche… « La certitude à l’issue de ce film impitoyable : Pétain n’est qu’un traître de la pire espèce… l’étoilée… ».
    Et il ose écrire au sujet de cette nullité télévisée et du débat encore plus nul qui suivit… « La télévision lorsqu’elle est si bien faite, nous est précieuse ».

    On peut se demander ce que connaîtront nos petits-enfants de l’Histoire de France, et surtout comment ils comprendront qu’un homme qui a signé, non pas la capitulation, mais un armistice devant une armée ennemie victorieuse, peut être un traître… et qu’un autre, tel De Gaulle, put accepter la défaite en Algérie, alors que son armée avait gagné la guerre, livrer aux couteaux des égorgeurs des dizaines de milliers de civils, près de cent mille de ses soldats, et être quand même placé au Panthéon des Héros !

    Roger Holeindre
    Président du Cercle national des combattants
    Premier Vice-président du Front National

    NPI - 16/06/10

  • Iran: la France de plus en plus inquiète... Préparation de l'opinion à une attaque militaire?

    L'inquiétude de la France à propos du programme nucléaire iranien "va croissant", a déclaré aujourd'hui le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, interrogé sur l'annonce par Téhéran de la construction prochaine d'un nouveau réacteur nucléaire de recherche.

    "Je ne sais pas à quel réacteur se réfère précisément le chef de l'agence iranienne de l'énergie atomique", a dit à la presse Bernard Valero. "Le coeur du problème posé par le programme nucléaire iranien est la poursuite des activités d'enrichissement à Natanz (centre de l'Iran), la construction du réacteur à l'eau lourde d'Arak (centre-ouest), la dissimulation du site de Qom (sud de Téhéran), les questions des inspecteurs de l'AIEA laissées sans réponse à ce jour", a-t-il poursuivi. "Notre inquiétude va croissant à propos du programme nucléaire iranien", a-t-il ajouté.

    Le chef du programme nucléaire iranien Ali Akbar Salehi a annoncé aujourd'hui que son pays préparait la construction d'un réacteur plus puissant que celui qu'il possède déjà à Téhéran pour produire des radio-isotopes médicaux. Le réacteur de recherche de Téhéran, qui n'a pas la capacité de produire une bombe nucléaire, date d'avant la révolution islamique.

    "En dépit de cinq résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies et de dix résolutions du conseil des gouverneurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), l'Iran poursuit son programme d'enrichissement de l'uranium et ses travaux liés à l'eau lourde, sans aucun débouché civil identifiable, tout en continuant de conduire régulièrement des tests balistiques", a regretté Bernard Valero. "Force est donc de constater que la situation se dégrade depuis plusieurs mois", a-t-il souligné.

    Le Figaro - 16/06/10

  • Discrimination raciale: un élu condamné

    La cour d'appel de Grenoble a condamné aujourd'hui à cinq ans de privation de droits civiques, civils et de famille Alain Tuduri, le maire UMP de Pont-de-Chéruy, dans l'Isère, reconnu coupable de "discrimination raciale".

    "L'interdiction des droits civiques entraîne une démission d'office" de l'élu, qui n'était pas joignable, à moins qu'il ne forme un pourvoi en cassation suspensif d'exécution au pénal, a précisé une source judiciaire. La cour n'a pas suivi les réquisitions de l'avocat général qui, le 28 avril à l'audience, avait réclamé la confirmation du jugement de première instance en plus de la privation des droits civiques.

    Le 20 octobre 2009, Alain Tuduri avait été condamné à 18 mois d'emprisonnement avec sursis par le tribunal correctionnel de Vienne. L'élu était poursuivi pour avoir "usé abusivement de son droit de préemption à des fins discriminatoires" afin d'empêcher "des acquéreurs potentiels de biens immobiliers portant un nom à consonance maghrébine de s'installer sur la commune", selon Me Joël Gabarczyk, avocat de SOS Racisme, partie civile.

    Le Figaro - 16/06/10

  • VIDEO Le Var en état de choc - Draguignan dévasté - Au moins 19 morts

    http://www.youtube.com/watch?v=Shjkt3e9z60

    Au centre hospitalier de la Draguignan, près de 400 personnes - dont beaucoup en état de choc - ont été prises en charge.

    Le bilan tragique des intempéries qui ont frappé le sud-est ces dernières heures continue de s'alourdir. La préfecture fait désormais état de dix-neuf morts.

    Selon Var Matin, cinq nouveaux corps ont été découverts mercredi après-midi, portant à au moins vingt le nombre de personnes ayant perdu la vie à la suite des pluies torrentielles qui ont frappé la région.

    Parmi les personnes décédées, dix ont été retrouvées à Draguignan, quatre à Trans-en-Provence, trois à Châteaudouble, une au Luc, une à Roquebrune et une à Fréjus.

    16 juin 2010

  • Au moins 15 morts dans le Var frappé par des pluies diluviennes - 100.000 foyers sans électricité

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    A Trans-en-Provence  le 16 juin
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    Aux Arcs-sur-Argens le 16 juin
    (Cliquez sur les photos pour les voir en totalité)  

    Le bilan s'est alourdi à quinze morts dans la région de Draguignan, dans le Var, dévastée mardi soir et dans la nuit par des inondations dues à des pluies torrentielles.

    Huit personnes sont mortes à Draguignan, 4 à Trans-en-Provence, une au Luc, une à Roquebrune et une à Fréjus, a annoncé la préfecture. Ce bilan n'est "probablement pas définitif", a précisé un porte-parole. Les communes les plus touchées sont Draguignan, Les Arcs, Figanières, Roquebrune et Trans.

    Malgré une "belle accalmie" mercredi, une nouvelle perturbation orageuse est possible en soirée, avec un risque de cumul de précipitations entre 40 et 50 mm, avertit la préfecture.

    L'épisode pluvieux, annoncé par Météo-France qui avait placé la région Provence-Alpes-Côte d'Azur en alerte orange, a été dévastateur du Cannet jusqu'à Fréjus.

    Selon l'administration pénitentiaire, les 436 détenus de la prison de Draguignan, inondée, étaient évacués vers les établissement pénitentiaires de la région.

    Des évacuations d'habitations ou de campings se poursuivaient en milieu de journée. A Fréjus, quelque 1.550 personnes, dont de nombreux touristes étrangers et des gens du voyage, étaient abrités dans quatre centres de secours.

    Mille deux cents sapeurs-pompiers ou militaires de la sécurité civile étaient mobilisés ainsi que plus de 650 gendarmes, CRS ou policiers, selon la préfecture.

    Les autorités surveillent de près la situation des cours d'eau comme l'Argens et la Nartuby, vers le littoral, près de Fréjus, Roquebrune et Puget-sur-Argens, alimentés par les flots de la nuit, a expliqué à l'AFP le préfet Hugues Parant.

    "On essaie d'évaluer la fragilité des ouvrages d'art" aux abords des rivières, notamment les ponts proches de maisons, a-t-il dit.

    A Draguignan, où l'eau est montée de plus de deux mètres dans les rues, "300 mm de pluies sont tombés depuis 16H00 mardi, ce qui est énorme", a relevé la sous-préfète de Draguignan Corinne Orzechowski. "C'est un phénomène de pluies qui se fixe à un endroit, très fort".

    "Ce matin, nous avons retrouvé un coeur de ville dévasté, extrêmement abîmé avec des carcasses de voitures dans les rues, des routes effondrées, des maisons éventrées, des dégâts aux infrastructures", a-t-elle décrit.

    Un correspondant de l'AFP, bloqué dans cette ville toute la nuit, a découvert au petit matin "des rues jonchées de voitures enchevêtrées, de branches d'arbres, de pierres, de boue".

    Le même spectacle a été observé dans la commune proche des Arcs, par une autre journaliste de l'AFP.

    Mme Orzechowski a précisé que neuf hélicoptères et quinze bateaux ont aidé à mettre au sec 1.200 personnes dans les centres de secours de Draguignan. 450 hélitreuillages ont eu lieu dans la nuit et le préfet a salué la mobilisation de tous, sapeurs-pompiers, gendarmerie, police ou encore certaines structures comme des supermarchés qui ont accueilli les naufragés.

    Les communes proches de Draguignan, dont Les Arcs, Figanières et Roquebrune, ont dû également prendre en charge chacune des dizaines voire des centaines personnes bloquées.

    98.000 personnes restent privées d'électricité dans le Var et 13.400 de télécommunications, selon la préfecture, qui a indiqué que le réseau de téléphonie mobile était également perturbé. Le transformateur de Trans-en-Provence, qui alimente le golfe de Saint-Tropez et Draguignan est sous les eaux, a expliqué le préfet.

    Autre conséquence de ces pluies torrentielles, le trafic SNCF est interrompu entre Toulon et Nice jusqu'à jeudi. L'autoroute A8 et l'aéroport de Toulon-Hyères, fermé mardi, ont été rouverts.

    Le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux était attendu sur place mercredi à la mi-journée.

    AFP. 16/06/10
  • Inondations dans le Var: six morts

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    Draguignan le 15 juin 2010

    Six personnes sont mortes mardi dans le département du Var, dans le sud-est de la France, à la suite de pluies torrentielles exceptionnelles pour la saison qui ont inondé plusieurs communes dont Draguignan, envahi par des torrents d'eau boueuse, selon un nouveau bilan de la préfecture.

    Le bilan précédent faisait état de trois morts. Alors que les secouristes s'activaient, des habitants et enfants étaient bloqués hors de chez eux: sur des toits de magasins à Draguignan, dans des immeubles où ils ont trouvé refuge, ou dans les écoles.

    Au Luc, le corps d'une femme continuait de flotter dans la soirée dans le cours d'eau qui traverse la commune, le courant étant trop fort pour permettre une intervention, a-t-on appris auprès des gendarmes.

    A Draguignan, où les habitants ont été surpris par la rapidité avec laquelle l'eau est montée, deux personnes sont décédées, a indiqué la préfecture du Var.

    "Il y a tellement de courant et d'eau que nous n'avons pas de visibilité", a déclaré à l'AFP le sous-préfet de Draguignan, Corinne Orzechowski. "Le nord et le centre de Draguignan sont sous les eaux. Ce sont des mètres d'eau", a-t-elle ajouté.

    Les communes proches de Draguignan "sont extrêmement touchées", a ajouté Mme Orzechowski, qui a précisé que seuls les bateaux et les hélicoptères étaient en mesure d'intervenir.

    L'eau est montée très vite de 50 centimètres, puis de 60, puis de deux mètres, a constaté un correspondant de l'AFP pris au piège des eaux à Draguignan.

    Aurélie Chasselin, jeune maman qui s'apprêtait à aller récupérer sa fillette de deux ans après le travail, a expliqué s'être trouvée bloquée dans sa voiture.

    "Je ne pouvais pas sortir. Deux pompiers m'ont extraite de la voiture et nous sommes partis à la nage jusqu'à cet immeuble", a-t-elle raconté.

    Des véhicules, voitures comme camions, sans conducteur, flottaient dans la rue.

    Depuis le début des intempéries, dans la nuit de lundi à mardi, il est tombé en moyenne dans le Var de 40 à 80 mm d'eau, et jusqu'à 264 mm sur la commune de Lorgues, a souligné la préfecture.

    Les services de secours varois ont effectué quelque 600 interventions.

    Le préfet de région a annoncé la mobilisation de 400 hommes, venus des départements voisins, et de huit hélicoptères pour venir en renfort des secouristes du Var.

    Selon la préfecture, 125.000 foyers étaient privés d'électricité.

    De fortes précipitations étaient encore attendues dans les heures suivantes sur ce département et sur celui des Bouches-du-Rhône, selon Météo-France, qui a placé la région en alerte.

    Conséquence de ces pluies torrentielles, qui ont inondé des voies, la circulation ferroviaire était totalement interrompue entre les villes de Nice et de Toulon, selon un porte-parole de la SNCF.

    L'aéroport de Hyères-Toulon, inondé, a été fermé mardi.

    Le Point- 16/06/10

  • Drapeau brûlé: deux suspects libérés

    Le drapeau municipal: lundi après-midi, l’enquête a révélé qu’il s’agissait d’un drapeau de la ville aux couleurs bleu, blanc, rouge disposées en bande horizontales, frappé au milieu par l’écusson de la ville représentant Saint-Georges terrassant un dragon, et non le drapeau français, sur lequel les bandes sont verticales.

    « Le drapeau a été froissé et brûlé » , ne permettant pas de voir comment étaient disposées les couleurs, a corrigé par la suite la mairie, qui avait déposé plainte dans la matinée.

    Le drapeau de la commune flottait entre ceux des villes anglaise et allemande avec lesquelles est jumelée Villeneuve-Saint-Georges. Il a été enlevé, brûlé puis remplacé par un drapeau algérien dans la nuit de dimanche à lundi.

    Libertaland infos - 15/06/10

    Deux hommes de 19 et 23 ans soupçonnés d'avoir brûlé un drapeau de la commune de Villeneuve-Saint-Georges (Val-de-Marne) et de l'avoir remplacé par un drapeau algérien ont été placés en garde à vue aujourd'hui et relâchés en fin de journée, a-t-on appris de source judiciaire.

    Déjà condamné pour vols, le suspect de 19 ans avait été interpellé dans la matinée après que ses empreintes eurent été retrouvées sur le mas (sic) du drapeau, planté dans le sol aux abords de l'Hôtel de Ville. "Il nie en bloc" mais "il reste suspect", a expliqué la source judiciaire, précisant que des résultats d'analyses ADN menées sur le drapeau algérien étaient attendus pour jeudi.

    Dans la nuit de dimanche à lundi, l'étendard de la commune, qui porte les mêmes couleurs que le drapeau français, avait été brûlé et remplacé par le drapeau algérien, le jour même où l'équipe d'Algérie avait disputé son premier match de Coupe du monde (défaite 1-0 face à la Slovénie).

    Dans l'annexe de la mairie, dix drapeaux tricolores avaient par ailleurs été enlevés de leur support et laissés au sol, et cinq autres ont été dérobés. La municipalité (PCF) avait déposé plainte lundi matin en affirmant, dans un premier temps, qu'un drapeau français avait été incendié avant de préciser dans la journée qu'il s'agissait de l'étendard de la ville.

    "Que le drapeau brûlé ne soit pas national mais celui d’une commune française ne change rien à cette affaire", a réagi dans un communiqué la Licra qui voit dans cet acte "une défiance envers la République, une atteinte à son indivisibilité et à ses valeurs et une remise en cause violente du vivre ensemble". "La Coupe du Monde ne doit pas être, au cours des prochaines semaines, le prétexte pour certains à des dérives politico-communautaires", a ajouté la Ligue contre le racisme et l'antisémitisme (Licra).

    Le Figaro - 15/06/10

  • Mémoire de la Shoah: Finkielkraut dénonce "l'axe islamo-gauchiste"

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    "Je crois que le moment où Auschwitz sera boycotté comme un produit israélien peut arriver"
     

    JERUSALEM (AFP)---Le philosophe Alain Finkielkraut a dénoncé dimanche le danger que représente à ses yeux "un mouvement islamo-gauchiste qui est ostensiblement indifférent à la mémoire de la Shoah".  

    Invité à la 7e conférence sur l'enseignement de la Shoah, organisé par le mémorial de Yad Vashem à Jérusalem, M. Finkielkraut a déploré que l'enseignement de la Shoah, notamment dans les écoles, "soit si difficile en France. Selon lui, "la situation au Proche-Orient risque d'amplifier ce mouvement de rage contre la mémoire de la Shoah qui existe" dans le pays.
      
    Dans une interview à l'AFP, le philosophe a désigné ce mouvement comme "l'union de gens issus de l'immigration et d'intellectuels progressistes, une sorte d'arc islamo-gauchiste qui m'inquiète".
      
    Dans son discours d'ouverture du colloque annuel, samedi soir, Alain Finkielkraut avait évoqué le "devoir de mémoire plus important que jamais".
      
    "Je crois que le moment où Auschwitz sera boycotté comme un produit israélien peut arriver", a-t-il ajouté, en faisant allusion au mouvement international pro-palestinien qui appelle au boycottage économique et culturel d'Israël.
      
    De son côté, François Zimeray, ambassadeur pour les droits de l'homme au ministère français des Affaires étrangères, également invité, a regretté que "la perception déformée de la Shoah par une partie du public en France amène à une négation d'Auschwitz".
      
    "Quand j'entends en France des gens comparer Gaza à un camp de concentration, c'est du révisionnisme contre lequel nous devons lutter", a-t-il estimé.
      
    Nommé l'an dernier par Bernard Kouchner comme responsable de la mémoire de la Shoah, M. Zimeray a participé cette année à la conférence de Yad Vashem en tant que délégué de la France à la "Task Force Internationale" (ITF) sur l'enseignement de la Shoah.
      
    Cet organisme, créé en 2000, compte 27 pays membres et a pour vocation de développer l'éducation sur la Shoah, la commémoration, la recherche et la lutte contre l'antisémitisme.
      
    Pour l'ex-conseiller de la Maison Blanche Samuel Pisar, rescapé des camps de la mort, "la leçon n'a pas été comprise". "Le monde a aujourd'hui les moyens de réaliser une solution finale pour l'humanité entière, ce qui prouve que nous devons rester vigilants".
    EJP -14/06/10
      

  • VIDEO Peuple de France, le temps est venu pour toi

    http://www.youtube.com/watch?v=x7VoTjOmsHA

    Mais qui organise dans l'ombre l'invasion musulmane de notre pays?

    Qui sont les pro-immigrationistes? Qui sont les véritables responsables de la destruction de la France? 

    Il serait temps de poser les bonnes questions.

  • Paris: ils dépouillent leurs victimes en simulant une chute

    C'est une nouvelle technique de mise au jour par les policiers parisiens qui recherchent activement plusieurs hommes, âgés de 20 ans à 30 ans. Après avoir simulé une chute sur la voie publique, les malfrats sont secourus par des passants. Ils profitent de l'occasion pour leur dérober le contenu de leur sac ou de leurs poches avant de prendre la fuite.

    Le dernier cas en date remonte au 11 juin. Vers minuit, avenue de Wagram dans le VIIIe arrondissement de , un homme, âgé d'une vingtaine d'années s'écroule sur le trottoir. Un passant, qui aperçoit la scène, se porte immédiatement à son secours.


    Rapidement, l'homme tombé au sol, dérobe le
    de la victime, venue lui prêter main-forte avant de prendre la fuite avec un complice en voiture. Le bon samaritain a aussitôt déposé plainte : son portefeuille contenait 10 000 € en argent liquide.
    «Plusieurs faits de ce type ont été signalés depuis quelques mois dans plusieurs arrondissements de la capitale, confie une source policière. C'est une nouvelle technique de vol dit par ruse.

    L'homme qui simule une chute fait en sorte de s'isoler avec une seule personne venue le secourir avant de la délester de son argent. Le voleur décline systématiquement le recours aux pompiers.»

    Le Parisien - 15/06/10

  • 1 homme, 4 femmes, 46 enfants... la France paye au lieu d'expulser

    Avec ses quatre femmes et ses 46 enfants, Adama (1) était un homme heureux. Ce quinquagénaire, capable de réciter dans l’ordre les prénoms de sa descendance, régnait sur son pavillon de banlieue. Entre les cinq chambres de la maison, "la vie s’organisait comme elle pouvait", confie-t-il au téléphone. D’abord agent d’entretien, il a cessé de travailler quand le montant des allocations familiales est devenu suffisant pour nourrir son monde (2). Dans le village du nord du Mali où il a grandi, on parle de sa réussite avec admiration. Il voudrait que ça continue. Il n’a donc pas donné d’écho particulier au bouleversement qu’il vient de connaître : deux de ses femmes ont déménagé, une troisième songe à les imiter. Elles sont engagées dans une "décohabitation", le terme administratif qui désigne la sortie de la polygamie.

    "Il nous a fallu dix ans pour en arriver là", raconte Fanta Sangaré, énergique présidente de l’Association des femmes relais de Bobigny, en Seine-Saint-Denis. Sa première rencontre avec Adama a eu lieu à la demande des services sociaux. Avec les autres ménages polygames qu’elle accompagne, le point de départ fut comparable: des enfants attirent l’attention d’une assistante sociale ou d’un enseignant ; mais leurs parents fuient les institutions et ont toutes les peines du monde à parler français. Difficile de les aider.

    Il se trouve que tous sont originaires du Mali. Fanta Sangaré aussi. L’ancienne institutrice de brousse comprend les digressions en soninké, les confidences en bambara. Elle discute, apprivoise. Entend la fierté du mari, les disputes des coépouses, la fatigue des enfants. Les réveils à pas d’heure pour prendre une douche avant l’école. Le ballon d’eau chaude toujours vide. La queue devant la porte des WC. Les repas pris chacun son tour. Les devoirs faits dans la cage d’escalier. Les lits partagés. Le bruit permanent. L’absence d’intimité. Fanta Sangaré écoute ces histoires qui se ressemblent toutes. Puis elle rappelle la règle de la République : la nécessité de rompre avec la polygamie pour obtenir un renouvellement des titres de séjour. Effroyable perspective pour ceux auxquels on a toujours enseigné que cette tradition était un idéal d’organisation sociale doublé d’une exigence divine. Il s’agit de mariages traditionnels arrangés, célébrés un été « au pays », où l’amour ne s’est pas toujours installé, mais tout de même: "Quitter son mari est impur", rabâchent les femmes. "Dieu n’a pas demandé que vos enfants soient entassés à vingt dans une même chambre", réplique alors Fanta Sangaré.

    Semaine après semaine, l’idée fait son chemin. Jusqu’au jour où les femmes s’approprient le désir d’avoir leur propre logement. En signe de bonne foi, elles doivent le chercher dans une autre commune. Les mains retenant son voile noir et violet, Aminata raconte les trois années de démarches qui lui ont été nécessaires pour régulariser sa situation. Elle a quitté La Courneuve pour Bobigny avec ses quatre plus jeunes enfants. Lorsqu’une épouse part, la honte s’abat sur son mari. "Sa femme a volé son pantalon, maintenant il porte le pagne!", entend-il dans son dos. Adama préfère ne pas y penser. Il prend désormais le RER pour honorer les mères de ses enfants. Une décohabitation hypocrite? "Bien sûr, admet Fanta Sangaré. On nous reproche aussi de créer des familles monoparentales. Mais si ça aide les enfants à s’épanouir et les femmes à devenir autonomes, ça vaut le coup."

    Ces femmes, en effet, n’ont jamais vécu seules, n’ont jamais eu d’emploi ni géré de budget. Elles ne savent pas se servir d’une carte bancaire ni remplir un chèque. C’est leur mari qui touchait les allocations familiales, payait les factures et faisait les courses. "Elles ont toujours été infantilisées", insiste Fanta Sangaré. "C’était très compliqué au début de vivre chez moi", confirme Salli, jeune maman de huit enfants. Elle a laissé son mari à sa coépouse et est devenue femme de ménage. Pour être tout à fait "comme les autres", elle essaye de perfectionner sa maîtrise du français. Les mystérieux "couvre-lit", "hippocampe" et "igloo" qu’elle découvre au cours d’alphabétisation lui donnent l’impression d’être encore loin du but. Mais ses amies lui connaissent un nouveau sourire.

    (1) Les prénoms ont été modifiés.
    (2) La Caisse d’allocations familiales verse 441,48 € par mois pour quatre enfants de moins de 20 ans, plus 158,78 € pour chaque enfant supplémentaire. Soit 1.394 € pour 10 enfants, 2.981 € pour 20 enfants, 4.569 € pour 30 enfants, 6.157 € pour 40 enfants. Sans compter d’éventuelles aides au logement. 

    Le JDD - 12.06/10