Lire cet article de l'Immonde (17 juillet 2009):
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Lire cet article de l'Immonde (17 juillet 2009):
La loi allemande interdit les signes ostentatoires nazis : alors que faire lorsqu'un nain de jardin exposé dans une vitrine fait le salut hitlérien? C'est l'épineuse question à laquelle tente de répondre la justice allemande.
Les magistrats ont ouvert une enquête pour déterminer si un artiste ayant conçu une telle sculpture est passible de sanctions.
"Le Parquet a ouvert une enquête et examine si l'exposition dans une vitrine de ce nain de jardin faisant le salut hitlérien" contrevient à la loi allemande, a indiqué le porte-parole du Parquet de Nuremberg dans le sud-est de l'Allemagne. Les enquêteurs devront déterminer si cette oeuvre d'art n'est pas en fait une critique du régime nazi, comme l'affirme l'artiste, a-t-il ajouté.
Les saluts hitlériens, les croix gammées, ainsi que les autres signes disctinctifs nazis sont interdits en Allemagne depuis la Seconde Guerre mondiale.
Le nain de jardin est très particulièrement prisé par les Allemands.
LCI.fr - 16 juillet 2009
Les vacances venaient juste de commencer pour Martin Mervoyer. Le jeune homme, originaire de Saint-Germain-en-Laye (Yvelines), membre d’une fratrie de six enfants, venait de poser ses valises dans la propriété familiale, à Olmeto-Plage (Corse-du-Sud), sur les hauteurs du golfe de Propriano. S’il n’avait été mortellement blessé par balles dans la nuit de mercredi à jeudi, à la sortie d’une boîte de nuit d’Olmeto-Plage, il aurait fêté ses 20 ans le 23 août.
Réprimandé parce qu’il ne consommait pas
Trois heures hier. C’est soirée années 1980 au Paradi’s, une boîte de nuit qui n’ouvre que l’été. Martin et son groupe d’amis, qui sont arrivés le soir même sur l’Ile de Beauté, s’égaillent dans l’établissement, situé à seulement 500 m de la propriété de vacances de la famille du jeune homme. Un employé vient les réprimander : le groupe de jeunes Parisiens ne consomme pas. Un proche, qui a recueilli le témoignage d’amis de Martin présents lors du drame, explique que le groupe n’avait en fait pas l’intention de s’éterniser dans l’établissement. Selon une autre version, en cours de vérification, Martin et ses amis se seraient introduits dans la boîte avec leurs propres bouteilles d’alcool. « Quoi qu’il en soit, ils ont obtempéré, mais en partant, Martin est simplement allé dire au barman que tout ça n’était pas très sympa », poursuit ce proche. Le ton monte, le vigile, Dominique Desanti, un parent du gérant de l’établissement, s’énerve et leur ordonne : « Dégagez ! » Ce à quoi Martin réplique, dans un souci d’apaisement : « Ne vous énervez pas, on s’en va. »
Le suspect s’est rendu
Finalement, toujours selon un témoin de la scène, le videur apostrophe l’étudiant à la sortie de l’établissement : « Viens, je vais te dire ce que j’en pense… » C’est à ce moment-là qu’il aurait sorti une arme de poing, l’aurait posée sur le torse de Martin, avant de tirer sur lui à bout touchant. Martin meurt quelques instants plus tard, tandis que son agresseur prend la fuite. « C’est parce que les gendarmes ont une très bonne connaissance du tissu local qu’ils sont parvenus à lui faire entendre raison. Le meurtrier présumé s’est finalement présenté de lui-même, à 18 h 3 » à la gendarmerie de Sartène, précise une source proche de l’enquête.
L’arme utilisée a été retrouvée et placée sous scellés en attendant une analyse balistique et une recherche d’empreintes génétiques. A l’issue de sa garde à vue, Dominique Desanti, déjà connu des services de police, devrait être mis en examen pour meurtre et port d’arme prohibé.
Le Parisien - 17.07.09
La ministre de la Justice Michèle Alliot-Marie a dit jeudi au Sénat avoir demandé dans "l'intérêt de la société et de la paix publique" que soit fait appel de plusieurs des condamnations prononcées dans l'affaire du meurtre du jeune juif Ilan Halimi.
Elle a en outre mis en avant "un véritable risque que les victimes n'aient plus confiance dans la justice et cherchent à se faire justice elles-mêmes".
Condamnés le 10 juillet, quatorze des 26 complices présumés de Youssouf Fofana seront rejugés devant une cour d'assises. Ce nouveau procès a été promis lundi par la garde des Sceaux en réponse aux organisations juives qui avaient qualifié le verdict d'"indulgent".
Mme Alliot-Marie a affirmé que ses "critères sont et seront toujours les mêmes : l'intérêt de la société et la paix publique".
AFP. 16.07.09
RIA Novosti 14 juillet 2009
Par Vladislav Inozemtsev, politologue russe
Le 14 juillet marque la fête nationale qui est commémorée en France depuis plus d'un siècle.
Impossible en ce jour de ne pas évoquer la Révolution française: engagée il y a 220 ans avec la prise de la Bastille, elle déchaîna aussitôt une débauche de violence et de terreur qui engloutit les meilleurs esprits de l'époque.
La terreur et la "guerre totale" menée contre les royalistes furent ensuite condamnées; le nouveau calendrier et la fête de l'Etre Suprême furent oubliés; rares sont les villes françaises qui ont encore des rues Marat ou Robespierre.
Ce qui est resté dans les esprits, c'est le souvenir du grand élan du peuple et le document fondamental fièrement intitulé la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen. En fait, il convient de l'évoquer dans le contexte des problèmes qui se posent de plus en plus nettement à l'Europe contemporaine.
La Déclaration mentionne les droits de l'homme dans trois articles, et ceux du citoyen, dans sept.
Parmi les premiers, elle cite: la liberté (y compris celle d'exprimer son opinion), la propriété, la sûreté et la résistance à l'oppression. Parmi les seconds, elle mentionne l'égalité dans la participation à l'élaboration des lois, dans l'occupation d'emplois publics, dans l'attitude du pouvoir envers le peuple et le droit de contrôler l'application des décisions prises par la société. Il est significatif que les sphères de ces droits ne se recoupent pas. De nombreux articles de la Déclaration figurent dans la plupart des constitutions des Etats européens contemporains: mais au fur et à mesure que l'idéologie des droits a été érigée en norme, les droits de l'homme et du citoyen ont perdu leur différenciation.
Ceci est aujourd'hui plus évident que jamais.
L'Union européenne est devenue un refuge pour environ 24 millions d'immigrés légaux et environ 8 millions d'illégaux, qui ne remplissent pas leurs engagements civiques, mais qui jouissent des droits civils.
Plus d'un tiers d'entre eux bénéficient d'allocations dont la réception ne figure pas parmi les "droits fondamentaux de l'homme", et dont l'absence ne peut nullement être interprétée comme une oppression. Ils ne sont pas conscients du fait que "l'exercice des droits naturels de chaque homme n'a de bornes que celles qui assurent aux autres membres de la société la jouissance de ces mêmes droits"; ils n'acceptent pas le fait que la liberté de conscience finit là où l'expression des points de vue religieux enfreint l'ordre public établi par la loi; et ont, semble-t-il, fait oublier aux Européens que les lois sont établies par des citoyens et non pas par des gens.
Après le défilé du 14-Juillet, Sarközy a voulu justifier le déploiement français en Afghanistan par la volonté d'empêcher que des mains de "petites" filles ne soient coupées parce qu'elles portaient du vernis à ongles. Problème: il semble que cela n'ait jamais été observé.
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http://www.dailymotion.com/video/x4cfgh_illuminati-bilderberg-cfr-trilatera_news
http://www.dailymotion.com/video/x9vieh_explosion-dune-usine-total-un-grand_news
15 juillet 2009
Une information judiciaire sera ouverte la semaine prochaine sur l'explosion qui a fait deux morts mercredi à l'usine Total de Carling où les syndicats faisaient part jeudi de leur inquiétude pour les quelque 1.200 emplois de la plate-forme pétrochimique.
"Une information judiciaire va être ouverte à Metz pour laquelle un ou plusieurs juges d'instruction vont être désignés", a indiqué Philippe Leonardo, substitut à Sarreguemines (Moselle).
L'enquête technique a été confiée à la police judiciaire de Metz et de Strasbourg "en raison de la complexité du dossier", a précisé le magistrat à l'issue d'une réunion avec les responsables de Total Petrochemicals France (TPF).
D'après lui, "il est impossible de désigner un quelconque responsable" du grave accident qui a également fait six blessés, tous rentrés chez eux jeudi.
Selon des informations données par des syndicats du site et partiellement confirmées par des sources proches du dossier, une poche de gaz serait à l'origine de l'explosion d'un surchauffeur, survenue lors du rédémarrage du vapocraqueur n°1 qui avait été arrêté lundi à la suite d'un orage.
"Les deux victimes, Maximilien Lemaire, un jeune en formation de 20 ans, et Jérôme Grifoul, un opérateur confirmé de 28 ans originaire de Dieuze (Moselle), rallumaient à la main le surchauffeur lorsque la poche de gaz, qui s'était formée on ne sait comment sous cette cuve de 30 tonnes, s'est enflammée, provoquant la déflagration", a déclaré un responsable CGT sous couvert de l'anonymat.
Auparavant à Paris le directeur de la sécurité du groupe Total, Jean-Marc Jaubert, avait exclu qu'un redémarrage trop rapide ait pu être la cause de l'accident.
"Pourquoi le surchauffeur qui a explosé n'était-il pas équipé d'un allumage automatique comme celui du vapocraqueur n°2 que TPF a entrepris de démanteler?", s'est interrogée Aurélie Filippetti, responsable de l'industrie au sein du groupe socialiste à l'Assemblée nationale venue recontrer les syndicats à Carling.
Arrivé sur place dans la matinée, le directeur général de Total, Christophe de Margerie, s'est refusé à tout commentaire sur les causes du drame. Mais il a assuré que "l'explosion ne remettait pas en cause l'avenir du site", frappé par quatre plans de restructuration depuis 2006.
"TPF va-t-il reconstruire le vapocraqueur n°1 alors que, juste à côté, le vapocraqueur n°2 est en train d'être démantelé?", s'est en revanche demandé François Pelegrina, délégué CFDT du groupe.
AFP 16.07.09
Au moins 45 soldats étrangers, soit près de trois par jour, ont trouvé la mort depuis le début du mois de juillet dans le cadre des opérations étrangères en Afghanistan, selon le site internet indépendant icasualties.org.
Depuis le début de l'année, 201 ont péri, contre 294 en 2008, année record depuis le début de l'intervention internationale en 2001.
Depuis, le nombre des pertes occidentales s'est envolé, en raison notamment des innombrables bombes (80% des soldats tués en sont victimes) semées par les rebelles sur le chemin des alliés.
A la différence des combats frontaux, plus risqués pour les rebelles, ces bombes "peuvent atteindre les troupes internationales et bloquer leurs mouvements", rendant également ces dernières plus vulnérables face à des tirs ennemis, note l'analyste afghan Waheed Mujda.
Trois autres raisons expliquent, selon lui, l'ampleur des pertes occidentales: la présence dans la zone de combattants d'Al-Qaïda (alliés des talibans) aguerris en Irak, le manque d'entraînement des troupes de l'Otan à la lutte contre la guérilla, et la chaleur étouffante de l'été dans l'Helmand, qui limite la marge de manoeuvre des soldats lourdement équipés.
Les Britanniques en sont les premières victimes, qui ont perdu 15 soldats depuis le début du mois, dont huit en 24 heures la semaine dernière.
"Le terrain est plus difficile pour les Britanniques que pour les Américains. Dans le nord, où les Britanniques sont déployés, il y a plus de routes que les insurgés ont truffées de bombes. Dans le sud, le terrain est plus facile et les Américains ont progressé plus rapidement", explique un officier de la force de l'Otan.
"Il semble que les insurgés aient décidé de rester défendre le nord du Helmand, alors qu'ils ont fui, ou cessé de se battre dans le sud", juge un officier américain.
En Grande-Bretagne, l'opposition conservatrice a dénoncé une "pénurie" d'hélicoptères, qui contraindrait les soldats à se déplacer dans des véhicules, vulnérables aux bombes placées sur les routes. "Cela n'a rien à voir avec les hélicoptères", a répondu mercredi le Premier ministre Gordon Brown.
"C'est un été difficile et ce n'est pas fini, mais si nous voulons interdire l'Helmand aux talibans à long terme, nous devons poursuivre nos opérations", a récemment averti Gordon Brown.
"On va continuer à avoir des pertes importantes dans le ou les deux prochains mois", estime l'officier américain. "Mais une fois cet effort fait, on aura réussi à stabiliser ces zones pour de bon", espère-t-il.
Mercredi, le chef d'état-major de l'armée britannique, le général Richard Dannatt, a estimé qu'il fallait déployer encore davantage de soldats sur le terrain, qu'ils soient "britanniques, américains, afghans" ou autres.
AFP. 15.07.09
Pourquoi les soldats israéliens ne vont-ils pas se battre en Afghanistan?
La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton a prévenu mercredi l'Iran que l'offre de dialogue des Etats-Unis ne durerait pas indéfiniment, mais elle a défendu le principe de discussions directes avec les régimes répressifs.
"La fenêtre d'opportunité ne restera pas ouverte indéfiniment", a ajouté Mme Clinton qui fait ainsi sa rentrée politique aux Etats-Unis après avoir disparu de la scène internationale pendant près d'un mois, en raison d'une fracture au coude.
Mme Clinton, qui a prononcé un discours de 30 minutes sans consulter ses notes, a justifié la décision du président Barack Obama de continuer à chercher à ouvrir le dialogue avec Téhéran malgré la récente répression des manifestations populaires après la réélection contestée du président Mahmoud Ahmadinejad.
"Nous savons très bien de quoi nous héritons avec l'Iran, parce que nous sommes confrontés quotidiennement à cet héritage", a poursuivi Mme Clinton. "Nous savons que refuser de discuter avec la République islamique n'a pas réussi à altérer la marche iranienne vers l'arme nucléaire, ni à réduire le soutien de l'Iran au terrorisme, ni à améliorer la façon dont l'Iran traite ses propres citoyens".
"Ni le président ni moi-même ne nous faisons d'illusion sur le fait qu'un dialogue direct avec l'Iran garantira un quelconque succès", a-t-elle ajouté. "Et il est certain que les perspectives ont changé dans les semaines qui ont suivi les élections".
"Mais nous comprenons aussi l'importance qu'il y a à proposer le dialogue à l'Iran et à donner à ses dirigeants un choix clair: ou bien devenir un membre responsable de la communauté internationale ou bien continuer sur une voie vers davantage d'isolement".
S'adressant plus généralement aux ennemis des Etats-Unis dans le monde, Mme Clinton a prévenu que la volonté de dialogue de l'administration Obama ne devait pas être prise pour de la faiblesse.
"Nous n'hésiterons pas à défendre nos amis, nos intérêts et, surtout, notre peuple, vigoureusement et lorsque ce sera nécessaire, avec l'armée la plus puissante du monde", a-t-elle prévenu. "Ce n'est pas une option que nous souhaitons, ni une menace. C'est une promesse à tous les Américains".
Elle a en outre appelé les pays arabes à prendre "maintenant" des mesures "significatives" vers une normalisation de leurs relations avec Israël, laissant entendre que des gestes arabes envers Israël donneraient au gouvernement de droite israélien "plus de soutien politique" à un arrêt de la construction dans les colonies juives de Cisjordanie...
AFP. 15.07.09
Une explosion sur la plate-forme pétrochimique Total Petrochemicals France (TPF) à Carling (Moselle) a fait 2 morts et 6 blessés, et des personnes seraient ensevelies sous les décombres, a-t-on appris mercredi auprès de la préfecture de Lorraine à Metz.
Une vingtaine de véhicules de sapeurs-pompiers de Freyming-Merlebach et de Saint-Avold étaient sur place et une cinquantaine d'hommes ont été déployés sur le site, ont indiqué les services de secours.
Les raisons de l'explosion, qui n'a entraîné aucun départ de feu, n'étaient pas encore déterminées vers 18H00, a-t-on ajouté de même source.
L'explosion se serait produite dans un surchauffeur lors d'un redémarrage du vapocraqueur, a indiqué un ouvrier de TPF, Bernard Harter, délégué CFDT. "Le surchauffeur a lâché lors de la remise en route de l'installation", a-t-il déclaré à l'AFP.
Mélangés avec de la vapeur d'eau, les hydrocarbures saturés sont amenés à environ 800 degrés par passage très bref dans un "surchauffeur", puis ils sont brutalement refroidis.
Le vapocraqueur n°1, où travaillent une centaine d'ouvriers, peut traiter quelque 320.000 tonnes d'éthylène par an. Il est opéré par Total Petrochemicals France (TPF), filiale chimique du groupe pétrolier français, et fournit notamment la filière PVC du groupe chimique Arkema, située sur la plate-forme de Carling, et l'usine Ineos (ex-Solvay) de Sarralbe (Moselle).
AFP. 15.07.09
Mobilisées en nombre pour les festivités du 14 juillet, les forces de l'ordre ont doublé cette année les interpellations lors des incidents et incendies de voitures, en légère progression, qui ont émaillé la première soirée de bals populaires et feux d'artifice en France.
Les forces de l'ordre ont reçu pour consigne de ne pas se contenter d'assurer un maintien de l'ordre, mais de procéder à des interpellations et d'engager des procédures pour les incidents les plus importants, selon la direction générale de la police nationale (DGPN). Ainsi, de lundi soir à 6 heures mardi, 240 personnes avaient été interpellées, contre 121 en 2008 (+98,35%), dont 190 placées en garde à vue contre 72 en 2008 (+163,89 %). Selon ce bilan provisoire, 317 voitures ont été brûlées, contre 297 en 2008 (+6,73 %). En Ile-de-France, les chiffres sont quasi stables : 215 véhicules brûlés (211 en 2008), dont plus du tiers en Seine-Saint-Denis. En province, le bilan est en hausse : 102 voitures brûlées (+18,61%), avec un "pic" à Lille (28) et à Lyon (27).Côté forces de l'ordre, "pas moins de 40.000 hommes" sont mobilisés dans le pays, a déclaré le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux au Figaro. A Paris, cette mobilisation était sans précédent avec 10.000 policiers et gendarmes sur le terrain.
Malgré l'interdiction de la vente de certains mortiers de feux d'artifice, les forces de l'ordre ont été la cible de "plusieurs agressions" avec des engins de ce type : douze policiers et un gendarme ont été blessés, essentiellement victimes de troubles auditifs, selon la même source. A Grigny (Essonne), six personnes ont été interpellées à la suite de jets de pierre et d'un tir de mortier de feu d'artifice contre des policiers. Et à Sartrouville (Yvelines), neuf jeunes ont été placés en garde à vue après des tirs de mortiers de feu d'artifice et des jets de projectiles sur les forces de l'ordre. A Marseille, une tonne de pétards a été saisie en plusieurs fois ces derniers jours.
La ville de Firminy (Loire), où des violences avaient éclaté la semaine dernière après la mort d'un jeune en garde à vue, a annulé son feu d'artifice prévu le 14 et d'importantes forces de police demeuraient sur place, selon la préfecture. La nuit a été très calme à Saint-Pierre-du-Vauvray et à Louviers (Eure), où 80 gendarmes avaient été envoyés en renfort après la mort vendredi d'un jeune à un barrage routier. "Plus calme, c'est difficile", a commenté le directeur de cabinet du maire de Louviers, Daniel Ortega.
Mais les bals populaires n'ont pas tous été festifs : à Cambronne-les-Ribecourt (Oise), une rixe impliquant une cinquantaine de personnes a fait trois blessés. Certains ont aussi visé des policiers avec un projectile rarement usité : un réfrigérateur a été jeté d'un immeuble de Nanterre vers un véhicule de police qui n'a pas été touché.
Le Point - 14 juillet 2009