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Un stand sur le marché de Noël de la ville de Rudesheim a crée une très vive polémique outre-Rhin.
Ce stand est en fait un chalet faisant la promotion de l’islam.
Le maire CDU (le parti d’Angela Merkel) de cette petite ville allemande compte sur les tenants du chalet pour le démonter, estimant qu’il représente un « risque pour la sécurité ».
Mais pour le gérant du marché de Noël, Peter Rehwald, il n’est pas question de céder à l’intolérance de certains et ce chalet a toute sa place sur le marché.
Il a ajouté que Rudesheim vit du tourisme de toutes les religions et qu’il faut ainsi contenter tout le monde.
CHRONIQUE - Brexit, élection de Donald Trump, éviction d'Alain Juppé et de Matteo Renzi... Un vent à la fois révolutionnaire et réactionnaire a soufflé en 2016.
Le vent a soufflé fort. Du début à la fin de l'année. Un vent d'ouest chargé de fureur, de ressentiment, de désespoir. Un vent qui emporte tout sur son passage. Un vent qui ne respecte rien, aucune vache sacrée, aucune institution, aucune tête couronnée. Un vent révolutionnaire et réactionnaire à la fois. Le vent des peuples qui ne veulent pas mourir, et des nations qui veulent rester elles-mêmes. Un vent populiste, ont dit avec mépris et colère les élites. Le vent du repli, de la peur, ont-elles continué sans rien comprendre.
Un vent qui a d'abord frappé l'Angleterre, où il a arraché l'arbre européen. Ses racines n'étaient pas très profondes, mais les intérêts de certains étaient puissants. Le peuple anglais a, malgré toutes les mises en garde venues des élites du monde entier, opté pour la sortie de l'Union européenne: le Brexit. L'Angleterre populaire a voulu avec éclat mettre un coup d'arrêt à une immigration européenne et surtout extra-européenne qui avait transformé Londres en une cité cosmopolite d'où les Anglais de souche ont été chassés.
Nos élites en ont tiré comme conclusion qu'il ne fallait plus organiser de référendum ; que le suffrage universel était incapable de traiter des questions trop complexes, et le peuple pas capable non plus de choisir le bon président des États-Unis. Donald Trump est sorti vainqueur d'une compétition que ne pouvait pas perdre Hillary Clinton. Le mâle blanc de plus de 50 ans (et sa femme) a vaincu la candidate des minorités. Et des médias. Un Trump qui lui aussi a séduit l'électorat en promettant un mur pour arrêter l'immigration mexicaine et le retour au protectionnisme commercial pour stopper la désindustrialisation. Bref, le retour des frontières et la défense d'une Amérique américaine.
Le vent soufflait toujours plus fort, mais certains ont continué à ne pas l'entendre. Alain Juppé était donné gagnant de la primaire de la droite par les sondages et les médias depuis deux ans. Son ode à l'identité heureuse et à la diversité plaisait tant aux médias et à la gauche. Le vainqueur annoncé a été vaincu. Mais pas par son adversaire privilégié. Nicolas Sarkozy a bien tapé sur le bon clou, mais c'était le marteau qui était mauvais. Le marteau, c'était lui. Trop de tactique, pas assez de convictions ; trop de paroles, pas assez d'actes. Par ici la sortie. Son meilleur ennemi n'allait pas tarder à le suivre. François Hollande reconnaissait qu'il ne pouvait pas se représenter. C'était une première dans la Ve République qu'un tel renoncement. Il est vrai qu'Hollande n'avait en vérité jamais été président de la République.
Le vent ne cessait de souffler. Il emportait encore le premier ministre italien, Matteo Renzi. Encore un référendum, encore une coalition des non. Encore un social-libéral emporté par la houle populaire. Déjà la routine. Sur une photo prise quelques mois plus tôt, on voit Obama, Cameron, Renzi et Hollande entourer Angela Merkel pour un sommet occidental. L'Allemande est la dernière à garder son trône. Pour combien de temps encore?
Les images, révélées par la télévision RBB, montrent le tueur au camion entre 3h25 et 3h35, bonnet enfoncé sur les yeux, en train de consulter un téléphone devant le local d'une association islamiste. « Tout le monde le savait ici que c'était un groupe salafiste. Ça se murmurait tout bas, mais personne n'osait le dire. On voyait arriver des hommes jeunes, la trentaine maximum, tous barbus, qui allaient et venaient. Ils ne se mélangeaient jamais aux autres résidents de l'immeuble. Ils passaient la nuit sur place et repartaient. Lui, je ne m'en souviens pas », témoigne Efe Baraykli, 42 ans, le patron d'une petite société de taxis qui habite juste au-dessus de la salle de prière dont la porte a été fracassée par la police lors d'une perquisition jeudi.
Avant 2014, c'était une mosquée, mais l'association qui la gérait s'est dissoute et les locaux ont été repris par un groupuscule salafiste. En 2015, deux personnes ont été arrêtées ici par les services de renseignement.
Sous surveillance
« Des minibus déposaient ces hommes. Ils venaient de toute l'Allemagne », avait pris soin de noter Efe. L'entrepreneur a remarqué « la présence de Tchétchènes, d'Afghans, de Daghestanais, mais aussi d'Irakiens et de Turcs ». « Ils mangeaient sur place, dormaient sur les tapis de l'ancienne mosquée et disparaissaient. Ce n'était jamais les mêmes. Il y avait aussi parmi eux de jeunes Allemands convertis », se souvient Efe. « Tous les jours, entre dix et quinze personnes séjournaient ici, dans le calme. Ils vivaient entre eux et cloisonnés. J'ai vu, plus rarement, des femmes qui apportaient des repas et repartaient aussitôt », raconte Efe.
Le Parisien
NdB: A quoi correspondent 14.12 et 15.12 ? 12 pour décembre, mais 14 et 15?
Interrogé, mercredi, sur une éventuelle réévaluation d’interdire l’entrée des musulmans aux Etats-Unis, après l’attentat de Berlin, Donald Trump déclare: « Vous connaissez mes projets. Cela prouve que j’ai raison, à 100% », rapportent plusieurs médias américains.
Le président élu a également déclaré que l’attentat de Berlin était un « attentat contre l’humanité ». « Voilà ce dont il s’agit. Un attentat contre l’humanité et cela doit cesser ».
« Des civils innocents ont été tués dans les rues alors qu’ils se préparaient à fêter Noël. L’Etat islamique et d’autres terroristes islamistes attaquent continuellement les chrétiens au sein de leurs communautés et lieux de culte ».
Till Steffen, 43 ans, ministre de la Justice de Hambourg [ville-État] et membre des Verts, a empêché pendant plus de 12 heures que la police affiche sur sa page Facebook l’avis de recherche concernant Anis Amri, 24 ans, soupçonné d’être l’auteur de l’attentat terroriste de Berlin.
Ce n’est qu’après un appel téléphonique de notre journal qu’a été donnée une « autorisation unique et exceptionnelle ».
Le fait qu'Anis Amri, le suspect de l'attentat de Berlin, soit passé par la France pousse l'opposition à demander des explications au ministre de l'Intérieur.
Le parcours d'Anis Amri, suspect de l'attentat de Berlin, fait polémique en Allemagne où les renseignements sont accusés de négligence, mais il fait également réagir en France. Abattu à Milan, l'homme serait en effet passé par la France avant de rejoindre l'Italie.
Très rapidement, l'opposition a visé le ministre de l'Intérieur Bruno Le Roux, demandant comment le terroriste avait pu «traverser» le pays «en plein état d'urgence».
Le député de l'Yonne du parti les Républicains, Guillaume Larrivé, a été un des premiers à interpeller le ministre, tout comme le porte-parole de François Fillon, Thierry Solère.
Thierry Solère dénonce une «défaillance majeure de notre chaîne de sécurité» jugeant «incroyable qu'un terroriste recherché par toutes les polices d'Europe ait pu entrer sur le territoire national, manifestement armé, puis en ressortir, sans être inquiété».
Le FN tape sur Schengen
Sans viser particulièrement le gouvernement, le FN, lui, s'en est pris à l'Europe. «Cette escapade dans deux ou trois pays a minima est symptomatique de la catastrophe sécuritaire totale que représente l'espace Schengen», a réagi par communiqué Marine Le Pen. «Privée de frontières nationales pérennes et d'infrastructures douanières au niveau, la France, comme la plupart de ses voisins, en est réduite à apprendre après coup qu'un djihadiste armé et dangereux se baladait probablement sur son sol», a encore réagi la présidente du FN appelant à mettre fin aux accords de Schengen.
Sur twitter, le vice-président du FN Florian Philippot est évidemment sur la même tonalité, dénonçant l'«Europe passoire».
Pour l'instant , le ministère de l'Intérieur n'a pas réagi après la mort d'Amir Nasri. Mais sur le plan de la sécurité, dans la matinée, Bruno Le Roux a annoncé que plus de 91.000 policiers, gendarmes et militaires seraient mobilisés à l'occasion du week-end de Noël. «La menace est forte, notre réponse n'a jamais été aussi forte», a-t-il expliqué lors d'un déplacement gare de Lyon.
EN IMAGES. Attentat de Berlin : fin de cavale dans le sang pour Anis Amri
Par Delphine de Mallevoüe Mis à jour le 23/12/2016 à 19h50 | Publié le 23/12/2016 à 18h11
Le Conseil d'État vient de contredire l'interdiction prononcée en 2014 par le tribunal administratif d'appel de Paris.
Condamnées au silence par la justice depuis près de trois ans, les cloches de l'église de Boissettes, une bourgade de Seine-et-Marne de 450 habitants, vont à nouveau pouvoir sonner les heures civiles. La justice vient de rendre aux sonneries litigieuses leur légalité, après dix ans de procédure.
L'objet de leur gêne: l'outrecuidant clocher du village qui se permet de sonner chaque heure à leurs tympans. Le couple dénonce cette «nuisance sonore» qui «porte atteinte à la tranquillité publique», même si aucun autre habitant ne s'est jamais manifesté pour s'en plaindre, révèle la procédure, et qu'une large part de la population a au contraire signé une pétition pour maintenir les sonneries, avère-t-elle encore.
Le couple poursuit alors la mairie de Boissettes qui, en vertu de l'article 27 de la loi de séparation des Églises et de l'État de 1905et de l'article 50 du décret du 16 mars 1906, a compétence à régler - par arrêté municipal - l'usage des cloches dans l'intérêt de l'ordre public et de concilier ce pouvoir avec le respect de la liberté des cultes. Les époux obtiennent gain de cause devant le tribunal administratif de Melun, par un jugement de juillet 2010. Le clocher ne devra plus sonner les heures, à l'exception de celles «employées dans les cas de péril imminent exigeant des secours immédiats ou prescrites par les lois et règlements».
La municipalité fait appel, fondée à démontrer ce qu'exige la loi en l'espèce: l'existence d'«un usage local» antérieur à la loi de 1905 et d'«un intérêt collectif». Mais la cour administrative d'appel de Paris la déboute le 5 novembre 2013 et ordonne l'arrêt des sonneries au 1er janvier 2014 (nos éditions du 26 mars 2014). D'un tribunal l'autre, les débats donnent lieu à des drôleries. Comme lors de cette plaidoirie de l'avocat des plaignants: «Quand je me promène en montagne et que j'entends les cloches des églises sonner, c'est horrible !», s'était-il outragé devant le juge, alors qu'il est l'auteur d'un traité sur les sonneries des cloches d'église.
Une décision qui fera «jurisprudence»
La mairie de Boissettes ne veut pas en rester là. Son avocat, Pierre de Montalembert, saisit le Conseil d'État, qui, cette fois, donne raison à la municipalité. Le 14 octobre 2015, la plus haute juridiction administrative annule l'arrêt de la cour administrative d'appel de Paris et renvoie l'affaire à cette dernière qui, le 13 décembre dernier, confirme la décision du Conseil d'État. Celle-ci constitue une première car le Conseil d'État avait jugé que «l'usage de sonnerie des cloches n'avait pas nécessairement à être antérieur à la loi de 1905», alors que les premiers juges faisaient valoir que l'usage à Boissettes n'était pas établi avant 1967.
Pour le Conseil d'État, l'«usage local s'entend de la pratique régulière et suffisamment durable dans la commune, à la condition que cette pratique n'ait pas été interrompue dans des conditions telles qu'il y ait lieu de la regarder comme abandonnée». Or, juge-t-il, «aucun élément n'a permis de penser à quelque moment que ce soit que cet usage aurait été interrompu». C'est donc «à tort», selon le Conseil d'État, que le tribunal avait jugé qu'«un usage local des sonneries civiles ne pouvait procéder que d'une pratique qui existait lors de l'entrée en vigueur de la loi de 1905».
Une décision «importante» qui «fera jurisprudence pour les affaires similaires», se réjouit un élu qui a été confronté à cette question dans son village. Désormais, «il ne sera plus nécessaire de prouver un usage antérieur à 1905», dit-il.
«C'est une vraie victoire juridique, confirme un proche du dossier, mais aussi un joli cadeau de Noël pour les habitants du village de Boissettes». De son côté, Bernard Fabre, l'actuel maire de la commune, avoue sa «grande satisfaction de retrouver ces cloches qui rythment notre quotidien et font notre identité rurale. Elles font partie de notre patrimoine, sentimental aussi».
Noël peut se terminer devant les tribunaux. La Fédération de La Libre Pensée en Haute-Garonne saisit la justice administrative au sujet d’une crèche de la Nativité. Une crèche installée dans le hall de la mairie de Balma. L’association, représentée par son président départemental Pierre Gueguen, a demandé un retrait de l’objet du litige. La mairie a apporté des aménagement en supprimant notamment l’archange Gabriel. Mais La Libre Pensée de la Haute-Garonne dénonce « une provocation » et a déposé un recours en excès de pouvoir devant le Tribunal administratif de Toulouse.
C’est devenu quasiment une tradition. Tous les ans, à l’approche des fêtes de Noël, les crèches déclenchent une guérilla judiciaire. En 2016, l’Occitanie est concernée par une contestation qui frappe l’ensemble de l’Hexagone. Le tribunal administratif de Montpellier a été saisi au sujet de la ville de Béziers. L’affaire s’est d’ailleurs terminée par le rejet d’une requête déposée par la Ligue des Droits de l’Homme. C’est au tour des juges administratifs toulousains d’être saisis.
Du côté de la mairie de Balma, aucun commentaire. L’entourage du maire, Vincent Terrail-Novès, se contente de préciser :
Nous sommes dans la ligne de la jurisprudence du Conseil d’Etat. La crèche a un caractère cultuel et festif.
Dans un arrêt du 9 novembre 2016, la plus haute juridiction administrative française mentionne effectivement « le caractère festif, culturel ou artistique » d’une crèche pour accepter son installation dans un établissement public. Le juge toulousain va devoir vérifier si la crèche de Balma correspond à ces critères. Des critères relativement flous et subjectifs.
Evidemment, du côté de la plaignante, l’association de La Libre Pensée, la messe est dite. Pour la requérante, le maire de Balma contrevient à la Constitution et à la fameuse loi de 1905, instaurant une séparation entre l’Eglise et l’Etat. L’argumentation de La Libre Pensée n’est pas toujours juridique. L’association (qui reproche, dans ses statuts, aux religions de dégénérer en fanatisme, impérialisme et mercantilisme) utilise un vocabulaire inadapté au prétoire : « le maire de Balma se comporte en autocrate et fait de l’hôtel de ville une annexe de l’église« . Le président de La Libre Pensée établit même un parallèle entre Vincent Terrail-Novès et le maire FN de Hénin-Beaumont.
Le juge administratif de Toulouse se situera évidemment à un autre niveau et statuera en droit. Ce qui d’ailleurs n’exclut pas des considérations de fait : existence ou non d’un précédent, condition d’installation de la crèche, lieu d’exposition…Mais, en attendant le verdict, un point est avéré. La Libre Pensée de la Haute-Garonne n’a pas saisi le juge des référés. Un juge qui statut en urgence lorsqu’une liberté fondamentale est en cause. L’absence d’une procédure en référé dans l’affaire de Balma s’explique (probablement) par une série de décisions dans lesquelles plusieurs tribunaux administratifs refusent de considération que l’installation d’une crèche constitue une urgence. Bref, c’était perdu d’avance.
Mais, du coup, la décision du tribunal administratif va prendre du temps et intervenir…après le démontage de la crèche.
LE SCAN POLITIQUE - Après avoir quitté l'IFOP pour rejoindre le FN en novembre, Damien Philippot, frère aîné de Florian Philippot, s'est vu attribuer la direction du pôle «rédaction» de l'équipe de campagne de Marine Le Pen.
C'était un secret de polichinelle. Dès l'annonce de son départ de l'Ifop en novembre dernier pour rejoindre le FN, Damien Philippot, le frère du vice-président du parti, était fortement pressenti pour occuper un rôle majeur pour la campagne présidentielle de Marine Le Pen. Un mois plus tard, le voilà donc nommé à la tête du pôle «rédaction», qui fait partie des huit pôles thématiques de la campagne de Marine Le Pen, où il sera «chargé de rédiger les documents de campagne» comme le révèlent ce jeudi L'Express et RFI. Une bonne nouvelle pour le parti qui voit arriver dans ses rangs un expert renommé. Un type de profil qui manquait tant jusqu'alors au Front national.
Un rôle politique au FN longtemps caché
Pendant longtemps Damien Philippot a été perçu comme un des hommes de l'ombre du FN avec ses visites régulières au siège du parti à Nanterre. Une proximité notamment supposée avec Marine Le Pen qui avait d'ailleurs créé la polémique au sein de son institut de sondage. Certains le suspectant de transférer secrètement au parti des documents confidentiels.
Pour faire face aux rumeurs, les cadres frontistes ont toujours cherché à cacher le rôle politique de Damien Philippot. Son frère s'en était d'ailleurs violemment pris à des journalistes de France Télévisions l'interrogeant à ce sujet. «Non, il n'a pas de rôle politique. Il a ses convictions, il a sa vie, il fait ce qu'il veut», avait balayé Florian Philippot. Avant de perdre sa contenance, visiblement énervé: «Vous avez sûrement des sources. Mais moi j'ai des sources qui m'ont dit que votre sœur, elle faisait des choses pas terribles.»
Quelques jours après sa démission de l'IFOP actant son arrivée au FN, Damien Philippot a cette fois-ci été couvert par Wallerand de Saint-Just. Dans Le Parisien du 14 novembre, le trésorier du parti le présentait toujours comme un simple «conseiller» capable de guider par son point de vue d'expert Marine le Pen ou son frère. Un rôle qui n'a certainement en rien politique...
La politique en famille
En plus des deux frères désormais réunis dans la tête pensante parti, on compte aussi un troisième Philippot au Front national. Il s'agit du père, Daniel Philippot. Celui-ci, loin de la sphère parisienne et de ses deux fils, est à la tête de l'antenne locale du Collectif Racine Nord , consacré au personnel enseignant. Le Front national, décidemment, une grande histoire de familles.