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Blog - Page 228

  • Charlie Hebdo: la Russie indignée par les dessins ignobles sur le crash de l'avion en Mer noire

    http://premium.lefigaro.fr/culture/2016/12/30/03004-20161230ARTFIG00150--charlie-hebdo-la-russie-indignee-par-les-dessins-sur-le-crash-d-avion-en-mer-noire.php

    Ce torchon souille la mémoire des morts, des chanteurs et musiciens des Chœurs de l'Armée Rouge

  • Flashmob à Manchester - Zorba le Grec

  • Donald Trump souhaite une bonne année à ses ennemis!

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    Le président élu des Etats-Unis Donald Trump a présenté ce samedi ses vœux pour la nouvelle année dans un tweet, qui est, comme toujours, très original.Campagne électorale, élection, victoire: l'année 2016 a été très fructueuse pour le président élu américain Donald Trump. Bien qu'il se soit fait beaucoup d'ennemis pendant cette année, il a adressé un message plein de gentillesse, souhaitant une joyeuse fête à tous, y compris à ceux qui le haïssent.

    « Joyeux Nouvel An à tous, y compris à mes nombreux ennemis et à ceux qui m'ont combattu et ont perdu si fortement qu'ils ne savent tout simplement pas quoi faire. Je vous aime! », a-t-il écrit.

    En savoir plus: https://fr.sputniknews.com/international/201612311029429356-trump-souhaite-bonne-annee-ennemis/
  • Tchéquie : Lors de ses voeux de Noël, le président dénonce l’immigration musulmane imposée par l’UE

     
    Posted by La Rédaction on 27th décembre 2016
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    BREIZATAO – ETREBROADEL (27/12/2016) Lors de ses voeux de Noël, le président tchèque Milos Zeman a dénoncé les tentatives de l’Union Européenne de détruire la Tchéquie par l’immigration afro-musulmane.

    Cité par Europe 1 (source), le chef de l’État Tchèque a déclaré :

    « Accueillir les migrants musulmans, difficiles à intégrer sur notre territoire, signifierait créer un bouillon de culture (susceptible de créer) d’éventuelles attaques terroristes ».

    Milos Zeman a logiquement reconnu que le djihadisme était le résultat évident de l’immigration afro-islamique en Europe :

    « Presque personne ne doute plus aujourd’hui d’un lien entre la vague migratoire et les attaques terroristes […] C’est pourquoi je m’oppose à l’idée selon laquelle il serait bon d’accueillir sur notre territoire dans les deux années à venir quelque 6.200 migrants sur une soi-disant base volontaire, ce qui est presque la même chose que des quotas obligatoires ».

    Le président tchèque a dénoncé la politique perfide menée par Berlin et Bruxelles pour imposer des millions de migrants du tiers-monde musulman dans toute l’Europe, y voyant la principale cause de la sortie de la Grande-Bretagne de l’UE :

    « La plus grande partie de la faute (du Brexit) incombe à l’actuelle direction de l’UE qui est absolument impuissante et bureaucratique, qui est à l’origine de l’éloignement des citoyens des institutions de l’UE et qui n’est même pas capable de remplir une tâche aussi fondamentale, qui est la sienne, de protéger la frontière extérieure de l’UE ».

  • Un migrant syrien s’adresse aux Allemands : « Vous devriez quitter l’Allemagne, vous nous rendez malades »

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    Posted by La Rédaction on 30th décembre 2016
    | 322 views

     

    BREIZATAO – ETREBROADEL (30/12/2016) Les migrants afro-musulmans se ruant vers l’Allemagne ne font pas mystère de leurs sentiments à l’égard des Allemands qui ont été contraints de les accueillir sur ordre d’Angela Merkel.

    Dans le journal Freitag (source), un syrien dénommé Aras Bacho s’adresse à ses hôtes :

    « Nous les « réfugiés » sommes en colère avec les habitants qui se plaignent. Ils nous insultent et s’agitent comme des fous. Il y a toujours ces appels à la haine de la part de ces chômeurs racistes (sic) qui passent tout leur temps sur internet et attendent qu’un article sur les « réfugiés » apparaissent sur internet. Alors ils commencent leurs commentaires, sans honte… »

    Et d’ajouter :

    « Nous les « réfugiés » ne voulons pas vivre dans le même pays que vous. Vous pouvez, et je pense que vous devriez, quitter l’Allemagne. Et s’il vous plaît prenez la Saxe et l’AfD avec vous. L’Allemagne ne vous va pas, pourquoi vous vivez ici ? Pourquoi ne pas aller dans un autre pays ? Si c’est votre pays, vous les habitants « en colère », alors comportez-vous normalement. Ou alors, fuyez de l’Allemagne et allez chercher un nouveau foyer. Allez en Amérique chez Donald Trump, il vous aimera beaucoup. Vous nous rendez malades ! ».

  • DES VOEUX POUR LES VEAUX

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    Le président de la République a adressé ses vœux aux Français pour la dernière fois de son mandat, en félicitant leur courage. Il en a profité pour mettre en garde son propre camp contre la dispersion avant la présidentielle.

    Sa dernière allocution télévisée avait fait date: pour la première fois sous la Ve République, le chef de l'État annonçait qu'il ne se représenterait pas. Un mois plus tard, le président de la République a profité de ses cinquièmes et derniers vœux pour faire l'éloge de son action.

    ● Le bilan

    «Tout au long de mon mandat, je n'ai eu qu'une priorité: redresser notre économie pour faire baisser le chômage. Je revendique les choix que j'ai faits. Les résultats arrivent. Plus tard que je ne l'avais prévu, j'en conviens mais ils sont là. Les comptes publics ont été rétablis, la sécurité sociale est à l'équilibre, la compétitivité de nos entreprises a été retrouvée, la construction de logements atteint un niveau record, l'investissement repart et surtout, surtout, le nombre de demandeurs d'emploi baisse enfin depuis un an», a-t-il déclaré, ajoutant: «Jusqu'au dernier jour de mon mandat, je serai pleinement à ma tâche».

    ● Donald Trump interpellé sur la COP21

    Costume sombre, le ton offensif, François Hollande a interpellé plusieurs personnalités. Donald Trump a été le premier d'entre eux: «La France ne laissera personne, aucun état, fut-il le plus grand, remettre en cause cet acquis majeur de la communauté internationale», a-t-il dit à l'évocation de la COP21, l'accord sur le climat signé en décembre 2015.

    «En cette fin d'année, a-t-il mis en garde, ce que nous croyons acquis parfois pour toujours -la démocratie, la liberté, les droits sociaux, l'Europe et même la paix-, tout cela devient vulnérable, réversible. On l'a vu au Royaume-Uni avec le Brexit et aux États-Unis lors de l'élection du mois de novembre. On le voit sur notre continent à travers la montée des extrémismes. Il y a des périodes dans l'histoire où tout peut basculer. Nous en vivons une.»

    ● La présidentielle «décisive»

    «Dans à peine cinq mois, vous aurez, mes chers compatriotes, à faire un choix. Il sera décisif pour la France», a lancé François Hollande. «Il y va de son modèle social, auquel vous êtes attachés parce qu'il garantit l'égalité de tous face aux aléas de la vie, comme la santé. Il y va de nos services publics, essentiels, et notamment l'école de la République, là où beaucoup se joue», a-t-il poursuivi en faisant une allusion, sans le citer à François Fillon, le candidat de la droite et du centre. Il faut «faire preuve de lucidité et éviter de brutaliser la société», a prévenu le chef de l'État.

    C'est avec le Front national qu'il s'est fait le plus tranchant: «Comment imaginer notre pays recroquevillé derrière des murs, réduit à son seul marché intérieur, revenant à sa monnaie nationale, et en plus, discriminant ses enfants selon leurs origines? Mais ça ne serait plus la France».

    À la gauche, il a confié un vœu: «Éviter la dispersion pour certaines de nos forces politiques qui entraînerait, d'ailleurs, leur élimination».

    ● Terrorisme: Hollande «fier» des Français

    Le président de la République n'a pas manqué de rappeler que plusieurs attentats avaient frappé la France en 2016: Magnanville, Saint-Étienne-du-Rouvray et Nice. «Je sais l'inquiétude qui est toujours la vôtre face à cette menace terroriste qui ne faiblit pas (...) Il me revient donc avec le gouvernement de Bernard Cazeneuve d'assurer votre protection. J'y consacre tous les moyens nécessaires», a-t-il juré. «Face aux attaques, vous avez tenu bon. Les terroristes voulaient vous diviser, vous séparer, vous effrayer? Vous avez montré que vous étiez plus forts, rassemblés, solidaires et unis», s'est félicité le chef de l'État. «Vous n'avez pas cédé aux amalgames, aux stigmatisations, aux veines querelles. Vous avez continué à vivre, à travailler, à circuler, à sortir, à chérir la liberté. Vous pouvez être fiers de vous. Mais nous n'en avons pas terminé avec le terrorisme», a-t-il complété, précisant qu'il se rendra en Irak lundi pour rencontrer les soldats français engagés contre l'EI.


    Hollande avec les forces de sécurité

    Aussitôt ses vœux diffusés à la télévision, François Hollande devait se rendre samedi soir sur les Champs-Élysées, à Paris, pour rencontrer les forces de sécurité mobilisées pour assurer l'encadrement des festivités du réveillon. Accompagné du ministre de l'Intérieur, Bruno Le Roux, il devait visiter la salle de commandement des opérations, installée au Petit Palais.

  • Hommage à Saddam Hussein, président de la République d'Irak

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    28 avril 1937 - 30 décembre 2006

    Il avait créé l'Irak moderne et laïque où les chrétiens et les femmes étaient respectées.

     Il est mort assassiné et humilié  par les Etats-Unis qui l'ont pendu après un simulacre de procès.

    Depuis sa mort, l'Irak n'est plus chaos, ruines et désolation.

     

     

  • Cologne (Allemagne) : la police interdit des manifestations anti-migrants le soir du Réveillon

     

    21h59
    La police de Cologne a déclaré que deux partis d’extrême droite et anti-migrants allemands, l’AfD et le NPD, ne seront pas autorisés à organiser des manifestations le soir du Nouvel An dans la ville. On se souvient que la ville de Cologne avait été l’épicentre d’une vague d’agressions sexuelles commises notamment par des migrants et des immigrés.

     

    Source

    Merci à oxoxo

  • Trump salue l'intelligence de Poutine après les représailles d'Obama

    http://www.liberation.fr/planete/2016/12/30/trump-salue-l-intelligence-de-poutine-apres-les-represailles-americaines_1538356

     

  • JOURNAL TVL DU 30/12/16

  • Diplomates expulsés : Poutine gracie les États-Unis

    Face à un joueur d’échecs, l’Oncle Sam renvoyé à sa réalité de voyou

    Le président russe Vladimir Poutine a décidé de ne pas expulser de diplomates américains suite à l’expulsion de 35 diplomates russes des États-Unis.

    La Russie n’expulsera pas de diplomates américains en réponse à la décision de Washington d’expulser 35 diplomates russes des États-Unis, a déclaré vendredi le président russe Vladimir Poutine cité par le service de presse du Kremlin.

    « Nous ne créerons pas de problèmes pour les diplomates américains. Nous n’expulserons personne. Nous n’interdirons pas à leurs familles et leurs enfants de visiter leurs lieux de repos préférés pendant les fêtes de fin d’année », a indiqué le chef de l’État russe.

    Selon lui, la Russie a toutes les raisons de donner une réponse appropriée aux actions inamicales et « provocatrices » de l’administration de Barack Obama qui « visent à saper les relations russo-américaines ».

    « Nous nous réservons le droit de réagir, mais nous ne nous abaisserons pas à la "diplomatie de cuisine" irresponsable et tiendrons compte de la politique de l’administration de Donald Trump », a-t-il ajouté.

    D’après M. Poutine, la décision de l’administration d’Obama d’adopter de nouvelles sanctions contre la Russie et d’expulser 35 diplomates russes « sont contraires aux intérêts fondamentaux des peuples russe et américain. Elles portent également préjudice à l’ensemble des relations internationales compte tenu de la responsabilité que la Russie et les États-Unis assument en matière de la sécurité globale », a ajouté le président.

    Vladimir Poutine a souhaité de joyeuses fêtes au président élu américain Donald Trump et au peuple américain et a invité les enfants de diplomates américains à assister à un spectacle consacré au Nouvel an qui aura lieu au Kremlin.

     

    NdB: Le geste d'un homme d'Etat "supérieur" qui révèle une grande intelligence!

  • Le dossier Sauvage au-delà du "storytelling"...

    http://thierryleveque.blog.lemonde.fr/2016/12/29/le-dossier-sauvage-au-dela-du-storytelling/#comment-72

  • Christian Estrosi offre de l’argent public français à l’extrême droite israélienne

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    Rencontre avec Netanyahu et Meyer Habib - 28/12/16

    Christian Estrosi a versé 50 000 euros du budget de la région PACA au Fonds national juif, une organisation israélienne dénoncée pour sa participation à la construction de colonies en Cisjordanie occupée sous couvert d’une activité de reboisement.

    Le voyage de Christian Estrosi en Israël , décidé « après la dangereuse décision de l’ONU qui attaque la seule démocratie de la région » selon ses propres termes, se termine le 29 décembre. À l’occasion de sa visite, le président de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur (PACA), Christian Estrosi s’est engagé à verser 50 000 euros d’argent public au Fonds national juif (KKL), sous couvert de la nécessité de replanter des arbres après les incendies ayant touché le pays en novembre. Le voyage a été financé par la région.

    « Avec le soutien de ma majorité régionale, une subvention de 50 000 euros sera versée au KKL par la région PACA pour contribuer au reboisement de la forêt détruite », a-t-il déclaré au cours d’une cérémonie où l’ancien maire de Nice a planté un olivier.

      

    « Je n’ai pas besoin de recevoir de remerciement. Lorsqu’on est frères on ne se remercie pas. Nous appartenons à la même famille, à la même équipe, nous défendons les mêmes convictions et les mêmes valeurs. On se soutient, on ne se fait jamais défaut », a-t-il poursuivi.

    Christian Estrosi a affirmé que la région PACA allait ainsi financer 5 000 arbres, dont 86 seraient « dédiés aux victimes de l’attentat de Nice » du 14 juillet dernier.

    Or, le KKL participe à des opérations bien plus larges que le simple reboisement de zones désertiques, tel qu’affiché par l’organisation. C’est ce qu’ont découvert des journalistes tels que l’Israélien Raviv Drucker, on encore des personnalités religieuses comme ceux représentés par l’organisation T’ruah (appel des rabbins pour les droits de l’homme). Le KKL est en effet impliqué dans des activités de construction de logements et autres infrastructures illégales en territoires palestiniens. Le site américain Forward mentionne ainsi plusieurs sites construits dans des colonies avec les fonds du KKL, à Ariel, Beit El, et même un « centre de propagande pro-colonies » à Gush Etzion.

  • Et les imams iront à la fac

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    Beauvau offre une usine à gaz aux musulmans de France

    Auteur

    Gil Mihaely

    Gil Mihaely
    Historien et directeur de la publication de Causeur.

    Publié le 30 décembre 2016 / Religion

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    Au lieu d'organiser l'islam de France pour lutter contre l'extrémisme, les pouvoirs publics vont créer des formations universitaires Potemkine contrôlées par les pays d'origine des imams. Clercs échangent caution universitaire contre crédits pour les facs.
     

    La question de l’islam de France est l’une des principales sources de rapports et de commissions Théodule de la République. Lundi 12 décembre, des représentants de « l’Islam de France »  et des universitaires étaient donc conviés place Beauvau pour participer à une troisième instance de dialogue avec le culte musulman. Il s’agissait en l’occurrence de la présentation d’un rapport sur la formation des imams et l’islamologie. Commandé à la rentrée dernière par les ministères de l’Intérieur, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche à Rachid Benzine, islamologue, Catherine Mayeur-Jaouen (historienne de l’EHESS) et Mathilde Philip-Gay (professeur de droit à Lyon-3), ce rapport soulève un problème épineux : aujourd’hui, la majorité des imams et autres cadres musulmans en activité en France, ont été formés à l’étranger. Et dans ce contexte, « formation à l’étranger » ne signifie pas Oxford, Cambridge ou Princeton…

    Les quelques instituts privés où on enseigne les sciences islamiques, quand il ne s’agit pas des initiatives d’un prédicateur à succès, sont souvent liés à un pays étranger comme l’Institut Al-Ghazali de la Grande Mosquée de Paris, proche de l’Algérie, ou à un courant politico-religieux comme l’Institut européen des sciences humaines à Saint-Denis et à Château-Chinon lié à l’Union des organisations islamiques de France (proche des Frères musulmans). Le souhait de l’Etat de contrôler la formation des cadres musulmans exerçant en France est donc légitime et louable. Sauf que, comme souvent, le gouvernement, désespéré de se montrer actif et afficher des résultats, met le loup dans la bergerie.

    A priori, la recommandation des auteurs du rapport de nouer des partenariats entre instituts et universités en attendant que « l’islam de France » puisse faire émerger des « établissements sur le modèle des instituts catholiques », semble de bon sens. Concrètement, le rapport préconise des «conventions sur les matières non théologiques, de chartes ou accords informels » permettant d’ouvrir à « tous les étudiants intéressés » les disciplines telles que la  « langue arabe, l’islam, le monde musulman », étoffées et accompagnées par des cours d’histoire, de philosophie de l’islam et de droit musulman. Ces nouvelles filières aboutiraient à des DAEU (Diplôme d’accès aux études universitaires), c’est-à-dire un diplôme universitaire reconnu qui est l’équivalent du baccalauréat.  Et pour souligner l’importance accordée à cette action, le gouvernement a mis le paquet. A travers les discours de Bernard Cazeneuve, Premier ministre et ancien locataire de l’hôtel Beauvau, d’Anouar Kbibech, président du CFCM, et de Jean-Pierre Chevènement, président de la Fondation des œuvres de l’islam de France, la République a réaffirmé sa foi inébranlable dans l’existence d’un « Islam de France » et affiché sa confiance en ses représentants.

    Cependant, derrière la façade pompeuse de ce rassemblement républicain et le discours convenu entendu mille fois (« Les premières victimes du terrorisme islamistes sont les musulmans »), certains participants ont ressenti comme un malaise. Il y avait tout d’abord les formules rituelles en arabe de Djelloul Seddiki, directeur de l’Institut Al-Ghazali, rapporteur de séance auquel il a appartenu de dire quelle voie doit emprunter l’islam de France… sa façon de s’exprimer, sans le moindre souci de réserve dans ce haut lieu de la République, laissait le sentiment qu’il se comportait comme s’il était chez lui.

    Mais si l’embarras a gagné certains des universitaires présents, c’est lorsqu’ils ont compris ce que le gouvernement attendait d’eux : légitimer les cadres du nouvel « Islam de France ». Or, le parterre auquel s’adressait le Premier ministre apparaît comme la preuve vivante de l’inexistence de cet Islam de France : les délégués des instances, associations, et communautés musulmanes, lesquels sont aussi les représentants –indirects – des gouvernements étrangers (Maroc, Arabie Saoudite, Turquie) ou de mouvances dont la vision de l’Islam ne correspond pas à celle du gouvernement français. Bref, beaucoup d’arbres qui ne cachent aucune forêt.

    Le marché (subtilement) proposé est simple : les universités, en manque cruel de moyens, formeront les futurs imams de la République dans des programmes spécialement conçus pour eux (même si ouverts à tout le monde). Les établissements d’enseignement supérieur devront, bien entendu, s’adapter à leurs futurs étudiants. Sauf qu’il ne s’agit pas de proposer des cours du soir pour des étudiants plus âgés souvent salariés. Pour ceux des participants de cette « troisième instance de dialogue » qui ont l’ouïe fine, il s‘agit d’une toute autre adaptation: éviter d’exposer les futurs imams à des disciplines « non appropriées ».

     

    On peut se demander si les idées de Rachid Benzine, l’un des auteurs du rapport, pourront être discutées dans ces programmes. Car Benzine a une vision du Coran qui s’apparente à de la critique biblique. Ainsi non seulement avance-t-il que le Coran doit être d’abord compris dans son contexte arabe (c’est-à-dire, la Péninsule arabique des VIe et VIIe siècles). Mais l’islamologue rappelle que ce texte a été largement réécrit à l’époque omeyyade (660-750) en dialogue, parfois conflictuel, avec la pensée et les écrits des Byzantins. Pas sûr que le professeur d’arabe subventionné par la Turquie dans une petite université en province intègre les articles de Benzine dans sa liste de lectures obligatoires – qu’ils soient futurs imams ou pas… Autrement dit, ce qu’il aurait été implicitement demandé aux universitaires (et donc aux universités) est de se plier aux exigences de la nébuleuse des associations-institutions musulmanes qui abonderaient globalement dans le sens d’un Islam sectaire, ritualiste, en phase avec l’esprit du wahhabisme, c’est-à-dire sans histoire et hors-sol.

    En échange de leur caution – car au fond, c’est de cela qu’il est question -, les universités peuvent espérer bénéficier d’un soutien financier, notamment de la part des pays étrangers poursuivant en France une politique d’influence qui passe aussi par les universités. Qu’il s’agisse de financer des postes de professeurs d’arabe ou de turc – qui enseignent aussi la civilisation et l’histoire – ou, plus si affinités, de créer des chaires et des centres d’études – avec bourses, postes d’enseignants et de chercheurs, accueil d’étudiants étrangers -, les facs s’avèrent, à quelques exceptions près, demandeuses.

    Leurs présidents ont besoin à la fois d’argent et de communication. Ils ne crachent donc pas devant la perspective d’une inauguration en présence de l’ambassadeur du pays mécène et de quelques médias. Depuis que l’Etat les a mises au régime sec, tout ou presque est bon à prendre pour les universités. Bref, tôt ou tard, ces nouvelles filières risquent de devenir la tête de pont d’un islam réel très éloigné de celui imaginé par les auteurs et les commanditaires du rapport.

    Et tout ceci doit aller très vite. Au-dessus de ce rassemblement pour l’avenir de l’Islam de France, plane le spectre d’un « changement de majorité ». Il faut donc lancer les chantiers et profiter de ces quelques mois pour créer un fait accompli, puis compter sur l’inertie administrative pour les mener à bon port. Avec un peu de chance, la nouvelle majorité politique, débordée par les urgences du nouveau pouvoir, laissera faire.

    La Lettre de CAUSEUR