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Blog - Page 393

  • « Mais où est le pognon pour briser la popularité de Trump ? »

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    C'est ce qui est sorti de la bouche d'une commentatrice de CNN, sur le plateau des commentateurs suite à l'élection en Caroline du Sud.

    « Mais où est le pognon pour briser la popularité de Trump ? » C’est ce qui est sorti de la bouche d’une commentatrice de CNN, sur le plateau des commentateurs suite à l’élection en Caroline du Sud. Les « pressetituées » à la solde des néo-cons et du nouvel ordre mondial se lâchent ouvertement. Leur candidat, Jeb Bush, s’est fait laminer et, larmoyante, la commentatrice continue: « Une dynastie vient de s’éteindre. » Quelle dynastie ! Celle de va-t-en-guerre ! Restent, désormais, dans la course Cruz, Rubio, Trump.

    Contre l’avis des « spécialistes », lesquels, comme chez nous, depuis le premier débat des GOP (Grand Old Party), enterraient six pieds sous terre Trump, je croyais en sa candidature. Il tuait à lui seul le politiquement correct. Il exprimait les exaspérations des Américains, face aux politicards corrompus de l’establishment. Il cassait tous les codes établis. Il déclarait même avoir fait partie de ce système, qu’il estime aujourd’hui contre-productif et qui doit disparaître. Il se finance seul, ce qui lui permet des libertés d’expression qu’aucun autre candidat ne peut se permettre, fût-ce du côté démocrate. Je l’ai intitulé « Tsunami Trump » puis je l’ai comparé à Gargantua. Gargantua, une nouvelle fois, vient de s’asseoir sur l’establishment avec une belle avance sur ses concurrents. Ils vont désormais se déchaîner pour briser sa popularité. Ils le disent sans fard. « Désormais, nous allons l’observer à la loupe, ce que nous avons négligé de faire jusqu’à présent. »

    Tout est une question de pognon pour eux, les commentateurs de l’establishment. Jamais un mot sur le peuple qui vote. Le peuple reste encore, dans leur tête, une masse informe, puante, suintante, dont on ne sait que faire. La majorité silencieuse que l’on méprise et à laquelle Trump ne cesse de s’adresser. Qu’ils ne s’inquiètent pas, le peuple saura quoi faire des représentants du « nouvel ordre mondial » dont ils ne veulent plus. Ce qu’ils veulent, c’est un chef qui leur rende la fierté d’être américains. Qui restaure les infrastructures, limite l’immigration, combat l’islam radical, ramène du boulot au pays, arrête ces guerres meurtrières, écrase l’organisation État islamique, rétablisse des règles, révise le TAFTA et, enfin, parle avec le président Poutine, conscient que le monde n’est pas unipolaire mais multipolaire.

    Je crois qu’il faut se rendre compte de la montagne face à laquelle se trouve Donald Trump : face à 6 groupes mondiaux qui possèdent 90 % de la presse américaine : General Electric, News Corp, Disney, Viacom, Time Warner et CBS ! Tous membres du Bilderberg, présidé par le Français Henri de Castries, PDG d’Axa ! Ils vont mettre le rouleau compresseur en marche pour lui barrer la route, à ce Gargantua. S’il sort vainqueur, ce sera grâce aux oubliés, au peuple américain, qui aura pour une fois montré qu’il est plus fort que les quelques tenants du « nouvel ordre mondial » qui fait et défait les présidents, lors des réunions secrètes du groupe Bilderberg.

    Pour nous, Européens, l’espoir, c’est Donald Trump, car aucun des autres candidats n’est prêt à parler avec la Russie, qui ne demande qu’une chose : un bon partenariat avec l’Amérique. Et nous, Européens, nous suivrons, pour le bon sens et l’intérêt général.

     
    B.V.
  • VIDEO - Florian Philippot invité de Jean-Jacques Bourdin (22 02 2016)

    http://www.bfmtv.com/mediaplayer/video/florian-philippot-face-a-jean-jacques-bourdin-en-direct-760777.html

  • Les observateurs de la vie politique

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  • Ces Français extraordinaires : Albert Séverin Roche, « le premier soldat de France »

     

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    Albert Séverin Roche naît à Réauville dans la Drôme le 5 mars 1895, troisième fils dans une modeste famille nombreuse de cultivateurs. En 1914, à 19 ans, lors de la mobilisation, le conseil de révision le refuse car l’estimant trop chétif pour servir, à la grande joie de son père: on a besoin de bras pour faire tourner la ferme.

    En 1920,  Albert Séverin Roche fait partie des 11 braves désignés pour choisir le Soldat Inconnu puis porte avec 7 de ses camarades le cercueil de celui-ci lors de la cérémonie à l’Arc de Triomphe.

    Albert veut cependant coûte que coûte se battre. Devant l’opposition de son père, il fait son sac et se sauve. Il se présente au camp d’instruction d’Alban qui l’affecte au 30e Bataillon de Chasseurs. Cependant son incorporation se passe mal: mal noté, mal-aimé, il s’énerve et s’enfuit. Aussitôt rattrapé, il est envoyé en prison pour désertion.

    Il se défend en ces termes : « Les mauvais soldats, on les expédie là-haut, et moi je veux aller où l’on se bat. » Il est alors envoyé le 3 juillet 1915 au 27e bataillon de Chasseurs Alpins engagé dans l’Aisne, bataillon surnommé « diables bleus » par les Allemands.

    Il se porte volontaire pour aller détruire un nid de mitrailleuses. Rampant jusqu’aux tranchées ennemies, il parvient à proximité de la cible, atteint le tuyau de cheminée du poêle autour duquel se pressent les Allemands pour se chauffer et y fait tomber une poignée de grenades. La position est neutralisée: il y a plusieurs morts et les survivants se rendent, croyant être attaqués par un bataillon entier. Albert revient à sa base avec les mitrailleuses et 8 prisonniers.

    Régulièrement en première ligne, il se retrouve un jour être le seul survivant de sa position, une tranchée à Sudel en Alsace, tous ses camarades ayant été tués. Il positionne alors tous les fusils des morts avec lesquels il tire alternativement faisant croire à l’ennemi à la résistance d’une garnison, mettant ceux-ci en déroute.

    Régulièrement volontaire pour des missions de reconnaissance, il est un jour fait prisonnier avec son lieutenant blessé. Isolé dans une casemate lors d’un interrogatoire, il parvient à maîtriser et tuer son interrogateur à qui il a subtilisé le pistolet. Ne s’arrêtant pas en si bon chemin, il ramène 42 nouveaux prisonniers et son lieutenant blessé sur son dos.

    Lors d’une offensive de la bataille du Chemin des Dames, son capitaine est grièvement blessé et gît entre les lignes. Il rampe alors sous le feu au péril de sa vie pendant six heures pour le rejoindre, puis encore quatre heures pour le ramener avant de le confier aux brancardiers.

    Épuisé, il s’endort dans un trou de guetteur. Il est réveillé par une patrouille qui le prend pour un déserteur. « Abandon de poste sous le feu, fusillé dans les 24 heures ». Malgré ses dénégations, sans témoin et en période de mutinerie, il est envoyé au cachot en attente de l’application de la sentence. Il écrit alors à son père « Dans une heure je serai fusillé, mais je t’assure que je suis innocent. ». Il est emmené au peloton d’exécution qui s’apprête à faire sa besogne lorsqu’une estafette l’interrompt : le capitaine est sorti juste à temps de son coma et apporte son témoignage disculpant Albert.

    Au cours du conflit, il est blessé neuf fois, fait 1.180 prisonniers à lui tout seul. À la fin du conflit à 23 ans il est toujours deuxième classe.

    Le 27 novembre 1918, il est présenté au balcon de l’hôtel de ville de Strasbourg par le généralissime Foch devant une immense foule en liesse en ces termes : « Alsaciens, je vous présente votre libérateur Albert Roche. C’est le premier soldat de France ! ». Peu de temps auparavant, Foch avait découvert avec étonnement les états de service d’Albert devant lesquels il s’était écrié : « Il a fait tout cela, et il n’a pas le moindre galon de laine !».

    Il reçoit la croix de la Légion d’honneur des mains du commandant de l’armée des Vosges, le général de Maud’huy. Il est invité à la table du général Mangin. En 1920, il fait partie des 11 braves désignés pour choisir le Soldat Inconnu puis porte avec sept de ses camarades le cercueil de celui-ci lors de la cérémonie à l’Arc de Triomphe.

    Il fait ensuite partie de la délégation française conduite à Londres en 1925 par le général Gouraud pour assister aux obsèques du Field Marshall Lord French. Il est convié à la table du roi George V avec cinq représentants de l’Armée.

    Wikipédia

    (Merci à T. pour l’idée et l’inspiration)

  • Le patron d’Europol estime que 3000 à 5000 terroristes entraînés par Daech sont déjà entrés en Europe

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    12h47

    Le patron d’Europol Rob Wainwright a mis en garde sur le nombre de djihadistes.
    Il a estimé entre 3.000 et 5.000 les combattants entrés en Europe après avoir été formés par ISIS au Moyen-Orient et a averti que l’Europe est actuellement confrontée à la menace la plus élevée depuis 10 ans.

     

    (…) DailyMail

  • La Pologne dit ne pas pouvoir cohabiter avec des gens du Moyen-Orient

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    12h54

    Varsovie s’oppose toujours au système de répartition des migrants par quotas. Un diplomate assure que son peuple ne peut cohabiter avec des ressortissants du Moyen-Orient.

     

    La présidence néerlandaise du Conseil, appuyée par l’Italie, la Grèce et l’Allemagne, tente de convaincre les États d’Europe de l’Est de participer au projet de redistribution de 160 000 réfugiés partout en Europe.

     

    « Les pays d’Europe centrale et de l’Est n’ont pas l’habitude de cohabiter avec des citoyens d’Afrique du Nord ou du Moyen-Orient », a assuré un diplomate polonais contacté par EurActiv.

    « Depuis le début de la crise des réfugiés, les différences sociales dans ces pays ont été sous-évaluées. Avant d’accueillir et de redistribuer [des réfugiés], il faut communiquer avec les peuples d’Europe », a estimé ce diplomate, qui a préféré conserver l’anonymat.

    (…) Selon un autre diplomate de haut niveau, jusqu’à 50 millions de migrants arriveraient en Europe dans les années à venir, un bouleversement démographique et culturel « changera l’Europe » pour toujours et que les pays de Visegrád ne sont pas prêts d’accepter.

    Lors de leur « mini-sommet » du 15 février à Prague, les quatre pays se sont accordés sur un plan B en cas d’effondrement de l’espace Schengen, si la Grèce sort ou est expulsée de l’espace sans frontières.

    Les dirigeants polonais, slovaques, hongrois et tchèques veulent la fermeture des frontières entre la Grèce, la Bulgarie et la Macédoine, afin de limiter drastiquement l’afflux d’immigrants qui arrivent de Turquie.

    Varsovie a déclaré « comprendre le fait » que certains pays avaient des difficultés à protéger leurs frontières externes, mais estime que « ces pays devraient également comprendre que d’autres pays européens n’ont pas appris à vivre avec des personnes originaires du Moyen-Orient ».

  • Projet de loi El Khomr sur le droit du travaili : la régression pour tous

    Communiqués / 19 février 2016 / Étiquettes : /
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    Communiqué de presse de Marine Le Pen

    Le projet de loi El Khomri sur le droit du travail ne réglera en rien les difficultés économiques des TPE et des PME, une nouvelle fois grandes oubliées de cette réforme. Elle rendra en revanche possibles de lourdes régressions sociales pour les salariés, ainsi qu’un renforcement des dérives communautaristes au sein des entreprises.

    En effet, ce projet révèle une méconnaissance aiguë des problèmes et attentes des chefs d’entreprise et notamment des patrons de TPE. Il faudrait d’abord leur permettre de remplir leur carnet de commandes, via un retour de la croissance. Il s’agit aussi de leur permettre l’accès au crédit et de les soulager d’une complexité administrative et d’une inflation de normes paralysante.

    En réalité, les conditions posées dans le projet de loi pour la signature d’un accord font que seules les grandes entreprises, qui disposent d’une représentation syndicale, pourront appliquer cette dérégulation du code du travail, leur accordant ainsi un avantage concurrentiel au détriment des petites entreprises qui représentent pourtant l’essentiel du tissu économique du pays.

    On est en outre frappé par l’incroyable blanc seing que donne le projet de loi aux revendications religieuses et communautaristes qui posent pourtant déjà d’énormes problèmes à beaucoup de chefs d’entreprise confrontés à des demandes inacceptables dans un pays supposé laïc. Au contraire il faut affirmer beaucoup plus solidement la laïcité dans l’entreprise.

    Pour toutes ces raisons, il est du devoir de tous les défenseurs de la vitalité économique et de la justice sociale, de s’opposer à ce projet de loi.

    Ce projet est clairement d’inspiration bruxelloise, s’inscrivant dans la feuille de route d’austérité édictée par une Union Européenne aux abois qui cherche à imposer comme seule voie possible la précarité générale.

    L’idée déjà avancée que le gouvernement puisse avoir recours au 49.3 laisse perplexe tant il semble évident que cette procédure va engendrer un surcroît de tensions alors que le pays est déjà secoué de multiples crises, sociale, migratoire, agricole,…

  • Robert Ménard au secours de Donald Trump, critiqué par le pape François

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    LE SCAN POLITIQUE - Fervent catholique, le maire apparenté FN de Béziers ne partage pas les prises de positions du pape en faveur de «la miséricorde» envers les réfugiés du monde entier, ni ses critiques contre Donald Trump.

     
     
     

    Depuis son arrivée en mairie en mars 2014, on a pris l'habitude de voir Robert Ménard en fervent défenseur de la chrétienté et de ses valeurs qu'il juge menacées. Catholique revendiqué, l'édile apparenté FN de Béziers a même plusieurs fois déclenché la polémique par des actions dénoncées comme des accrocs à la laïcité : on retiendra par exemple l'ouverture des férias de sa ville par une messe publique ou encore l'installation d'une crèche dans les locaux de sa mairie à l'occasion des fêtes de Noël. Une foi catholique qui ne l'empêche pas de critiquer ce vendredi le pape François quand ce dernier s'exprime sur le terrain de l'immigration pour dénoncer les prises de positions radicales du candidat aux primaires du Parti républicain américain, Donald Trump.

    Jeudi 18 février, le souverain pontife a eu des mots très durs envers Donald Trump. «Une personne qui veut construire des murs et pas des ponts n'est pas chrétienne», a jugé l'héritier du trône de Saint-Pierre, pour évoquer la situation à la frontière entre le Mexique et les États-Unis. Une saillie qui n'a guère plu au prétendant à la Maison-Blanche : «Je suis fier d'être chrétien et, en tant que président, je ne permettrai pas que la chrétienté soit constamment affaiblie et attaquée», a-t-il répondu dans un communiqué. Avant de juger encore «qu'un responsable religieux mette en doute la foi d'une personne est honteux».

     

    Dans ce débat-là, on ne verra pas Robert Ménard prendre le parti du Saint-Père: «Les chrétiens attendent du pape qu'il défende la Chrétienté, pas sa submersion par l'immigration...», lâche l'édile sur Twitter ce vendredi matin. Contacté par le Scan, il développe: «Le pape devrait s'occuper un peu plus des prérogatives qui sont les siennes. Je ne crois pas à l'infaillibilité papale». «On peut aussi être catholique pratiquant comme je le suis, et ne pas être d'accord avec toutes les positions prises par le pape», estime Robert Ménard.

    Ménard veut voir Trump rencontrer Le Pen

    «Je pratique ma foi catholique et je suis favorable à l'accueil des personnes en danger, mais sans pour autant trouver normal que des réfugiés se soient installés dans des logements de ma ville à coup de pied de biche. Le pape doit comprendre ça. Et aussi que des gens s'inquiètent quand des vagues de migrants menacent de nous submerger. Cette année est placée sous le signe de la miséricorde. Et bien la miséricorde, ce n'est pas ouvrir toutes les frontières, c'est une attention à l'autre. Quand une petite rivière arrive au fleuve, elle y est facilement assimilée. Mais quand une vague géante menace de tout submerger, on est obligé de s'en défendre», tranche-t-il.

     

    L'occasion pour l'ancien président de Reporter sans Frontières de dire tout le bien qu'il pense par ailleurs de Donald Trump. «Il dit avec les mots des gens ce que les gens ressentent, c'est important. Son côté iconoclaste est salvateur. Ses questions brutales, sans langage technocratique, font du bien», estime Robert Ménard. De quoi en faire un modèle à suivre pour la classe politique française? «Un modèle, je ne sais pas, les situations sont différentes. Mais il est certain que nous partageons une même angoisse migratoire avec les États-Unis. En tout cas je pense que Marine Le Pen devrait le rencontrer, car ses constats et sa sensibilité sont très proches de ceux de la droite patriote».

    Le Figaro

  • Verdun: Courage, on les aura!

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    L'Ossuaire de Douaumont

    Il y a un siècle commençait l’une des plus grandes batailles de la France : pour arrêter l’envahissement de ceux que l’on appelait barbares.

    Ingénieur BTP
    Petit-fils du Colonel Adrien Henry (Combattant, résistant, Grand-officier de la légion d’Honneur, 13 fois blessé, prisonnier, évadé, condamné à mort par la milice)
    Il y a un siècle, la bataille de Champagne14-18 : les prémisses de la destruction de la famille vécue aujourd’hui ?

    Il y a un siècle commençait l’une des plus grandes batailles de la France : pour arrêter l’envahissement de ceux que l’on appelait barbares. Le courage et l’abnégation des soldats français vont éviter la rupture du front.

    Ce 21 février 1916 à 7 h 15 du matin, un bombardement d’une violence inouïe s’abattait sur le bois des Caures au nord de Verdun. Pour résister, quelques bataillons de chasseurs. Quatre jours plus tard, le fort de Douaumont sera pris ; la bataille s’étendra ensuite rive gauche de la Meuse au Mort-Homme et à la cote 304. Face aux divisions allemandes commandées par le Kronprinz et Falkenhayn, l’armée française va s’organiser avec les généraux de Castelnau et Pétain, puis Nivelle et Mangin ; et les soldats français vont répondre à cette agression par leur courage et leur sens du devoir.

    Pour illustrer ces faits, voici quelques exemples qui honorent la mémoire des morts et des blessés. D’abord le lieutenant-colonel Driant, qui va résister au premier choc à la tête des 56e et 59e bataillons de chasseurs à pied. Voici un député cohérent, droit dans ses guêtres, qui a mis ses convictions au service de son pays. Il avait quitté les bancs de l’Assemblée nationale pour rejoindre les soldats au fond des tranchées boueuses. Il va y laisser sa vie, mais grâce à la détermination de ses hommes et malgré leur sous-effectif, ce sacrifice permettra de gagner de précieuses heures pour faire monter en ligne les renforts français.

    Ensuite, des aumôniers brancardiers dont on ne parle pas souvent. Leur rôle est d’aller chercher les blessés entre les premières lignes, l’endroit le plus dangereux. C’est le cas du jésuite Paul Doncoeur, qui sauvera de nombreuses vies par son abnégation ; après la guerre, il exigera de la IIIe République que l’on reconnaisse le sang versé des catholiques. Regardons aussi le père Daniel Brottier, aumônier catholique, protégé par sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus et qui donnera une nouvelle vie aux apprentis orphelins d’Auteuil.

    Enfin, pensons aux soldats. Le sous-lieutenant Adrien Henry, convalescent de trois blessures en Champagne, avancera son retour au 361e régiment d’infanterie pour participer aux contre-attaques sur les flancs de Douaumont, du côté de la carrière d’Haudromont. Il sera enterré vivant suite à la percussion d’un obus de 77 tombé sur la sape. Il s’en sortira puis sera blessé gravement à une jambe et fait prisonnier un soir du mois de mai. Il s’évadera et repassera de nuit au travers des lignes avec une jambe sous attelle, au prix de fatigue, de soif et de peur, pour continuer le combat dans sa Lorraine natale. Quant à son ami d’enfance, l’adjudant Tronville, il sera mitraillé sur les barbelés en sortant des tranchées, alors qu’il encourageait ses hommes en s’écriant « En avant ! En avant ! » Son nom est sur le monument aux morts de son village, Lacroix-sur-Meuse.

    Aujourd’hui, que nous disent ces hommes ? Courage, abnégation, sens du devoir pour leur patrie. L’Histoire de France a ses grands moments, ses victoires gagnées dans la douleur, ses héros méconnus. On peut en être fiers aujourd’hui.

     
    B.V.
  • 21 février 1916 : l’enfer de Verdun s’allume

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    En ce lundi 21 février 1916, au petit matin, c’est un déluge de feu et de sang, un Orage d’acier, comme l’a si bien décrit Ernst Jünger, qui s’abat sur la cour du palais épiscopal de Verdun.

    En ce lundi 21 février 1916, au petit matin, c’est un déluge de feu et de sang, un Orage d’acier, comme l’a si bien décrit Ernst Jünger, qui s’abat sur la cour du palais épiscopal de Verdun. Après avoir pilonné l’artillerie française, les Allemands viennent d’envoyer un obus de 380 mm (entre 400 et 750 kg). Ces premiers tirs lancent l’une des plus grandes batailles et, surtout, l’un des plus inhumains affrontements de l’Histoire. Cette bataille n’aura pas usurpé le nom qui lui a été donné par Guillaume II : l’opération Gericht, c’est-à-dire Tribunal. Et c’est bien devant le tribunal de Dieu que plus de 300.000 soldats vont se retrouver : 163.000 Français et 143.000 Allemands. Pas moins de 400.000 autres (220.000 Français et 190.000 Allemands) seront blessés au cours de combats. Ils en garderont des séquelles à vie.

    Mais pourquoi Verdun ? Les historiens s’accordent sur le fait qu’en ce début de 1916, les Allemands ont besoin d’une victoire militaire marquante. Verdun est à la fois un enjeu stratégique et une question d’honneur pour les Français. Par deux fois la ville a été assiégée et prise par les Prussiens, en 1792 et surtout 1870. Le saillant de Verdun est difficile à défendre : la Meuse coupe le champ de bataille en deux et la ville n’est pas ravitaillée par une ligne de chemin digne de ce nom. Le général allemand Erich von Falkenhayn, commandant en chef du front de l’Ouest, songe donc à frapper un grand coup. D’autant qu’il sait que ses ressources (hommes, matériels) ne sont pas inépuisables. Les Allemands ont besoin d’une victoire pour remonter le moral des troupes et de la population qui se lasse de cette guerre. Elle a aussi besoin d’un élément de négociation pour imposer sa paix.

    Ce 21 février, 1.140.000 soldats français dotés de seulement 281 pièces d’artillerie font face à 1.250.000 soldats allemands qui possèdent 1.257 pièces d’artillerie (mortiers et canons), dont beaucoup de gros calibre, notamment des 76 mm, 150 mm, 305 mm, 380 mm et 420 mm. L’objectif affiché de l’Empire allemand est de « saigner à blanc l’armée française ». Guillaume II met les moyens : deux millions d’obus tombent sur les positions françaises les deux premiers jours de la bataille les 21 et 22 février. C’est sous ce déluge d’acier que meurt glorieusement le lieutenant-colonel Driant, député de la Meurthe-et-Moselle. Le 25 février, le général Joffre décide d’envoyer la IIe armée en renfort et le général Pétain est nommé commandant du secteur de Verdun. Ce dernier, sur une idée du capitaine Joseph-Aimé Doumenc (1880-1948), réorganise la défense et surtout la logistique en créant ce que Maurice Barrès appellera « la Voie sacrée ». Il circule, sur cette piste de 56 km qui relie Bar-le-Duc à Verdun, un camion toutes les quinze secondes. Chaque semaine, ce sont 90.000 hommes et 50.000 tonnes de munitions qui sont ainsi transportés. C’est une des clés de la résistance française aux assauts allemands, et qui permet aux Français de remporter cette sanglante bataille le 18 décembre 1916.

     
    B.V.
  • Allemagne : l’insupportable persécution des musulmans contre les migrants chrétiens

     

     

     

     

    Le magazine britannique Catholic Herald a signalé, dans un article d’hier, la préoccupation croissante des autorités catholique et protestante quant à la persécution dont les migrants chrétiens souffrent de la part des migrants musulmans en Allemagne. S’exprimant lors d’une réunion œcuménique à Düsseldorf samedi 13 février, son archevêque, le cardinal Rainer Woelki, a déclaré : « La crainte augmente que les politiciens et les autorités ne prennent pas suffisamment au sérieux de telles menaces [contre les chrétiens dans les centres de réfugiés]. La persécution des chrétiens n’est pas une chose des âges révolus ». Il a exigé que l’Allemagne défende de manière plus forte la liberté religieuse. De son côté, le pasteur Gottfried Martens a déclaré que les « harcèlements » contre les migrants chrétiens dans les centres de réfugiés en Allemagne, augmentaient. Il a affirmé que les chrétiens y étaient obligés de regarder des vidéos de décapitations, étaient interdits, car “impurs”, d’utiliser les cuisines communes, battus et qu’on leur arrachait les croix qu’ils portaient au cou. Le pasteur suggère que chrétiens et musulmans soient hébergés dans des centres d’accueil différents : « Quand j’en parle aux politiciens, ils me répondent que les églises n’estiment pas nécessaires que les hébergements soient séparés et j’ai l’air ridicule (…) Nos efforts pour être tolérants, ce qui est en soi digne d’éloges, ne doivent pas pour autant nous autoriser à laisser les chrétiens devenir des sortes de cobayes ».

    Source : Catholic Herald, 19 février

    L'Observatoire de la christianophobie

  • VIDEO - Primaires républicaines : victoire de Donald Trump en Caroline du Sud

    http://www.france24.com/fr/20160221-primaires-republicaines-victoire-donald-trump-caroline-sud

  • «Brexit» : le maire de Londres Boris Johnson favorable à une sortie de l'UE

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    V.G. | | MAJ :

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    Le charismatique maire de Londres a annoncé ce dimanche qu'il allait faire campagne pour une sortie de l'Union européenne. REUTERS/Peter Nicholls

    C'est un coup dur pour David Cameron et un atout de poids pour les partisans du Brexit. Le maire de Londres Boris Johnson, membre du Parti conservateur du Premier ministre, va faire campagne en faveur d'une sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne.

     
     

    Il a annoncé son choix ce dimanche soir devant les journalistes présents à son domicile. 

    «Tout le monde devrait rendre hommage à ce qu'il a réussi à faire (pour obtenir un compromis à Bruxelles, ndlr), mais je ne pense pas que qui que ce soit puisse appeler cela un changement fondamental», a déclaré Boris Johnson. «M'opposer à David Cameron était la dernière chose que je voulais faire, mais je défendrai un vote en faveur d'une sortie» de l'Union européenne.» Pour autant, Johnson n'entend pas devenir la figure de proue des partisans du Brexit. Il a ainsi affirmé qu'il ne participerait pas aux débats télévisés contre les membres de son propre parti. Et peu importe le résultat du référendum, le maire de Londres ne souhaite pas voir Cameron quitter le 10 Downing Street. 

    A quatre mois du référendum (le scrutin aura lieu le 23 juin), Boris Johnson n'a donc pas tenu compte des mises en garde répétées de David Cameron. «Je voudrais dire à Boris ce que je dis à tout le monde, à savoir que nous serons plus en sécurité, plus forts et plus prospères dans l'Union européenne», a déclaré le Premier ministre dimanche sur la BBC, ajoutant que le Brexit serait synonyme de «saut dans l'inconnu».

    «Une bonne nouvelle» pour Nigel Farage

    La campagne pour le référendum met à rude épreuve la majorité de David Cameron, réélu Premier ministre en mai 2015. Une centaine de députés conservateurs pourraient finir par défendre le «out», selon le Daily Telegraph. En plus de Johnson, la campagne pro-Brexit a pour l'instant été rejointe par le candidat à sa succession à la mairie de Londres, Zac Goldsmith, et par «seulement» cinq ministres dont le titulaire du portefeuille de la Justice, Michael Gove, ami personnel de Cameron, et une secrétaire d'État. Les seize autres membres du gouvernement sont contre le Brexit.

    Sans attendre l'annonce officielle de Boris Johnson, le parti europhobe Ukip a salué la décision du maire de Londres. «C'est vraiment une bonne nouvelle, a estimé son leadeur Nigel Farage auprès du site conservateur BreitBart. Boris est l'une des quelques personnalités politiques identifiables en Grande-Bretagne.» 

    Nigel Farage a raison sur ce point si l'on en croit un récent sondage relayé par Politico. Pour les Britanniques, Boris Johnson serait la deuxième personnalité politique la plus à même d'influer sur leur vote le 23 juin prochain. Dans cette enquête d'opinion, le maire de Londres était seulement devancé par David Cameron.

    Le Parisien

  • Jour de colère pour les Calaisiens

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    20/02/2016 – FRANCE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation)

    Le 7 mars prochain, les Calaisiens vont « migrer » à Paris. Plus qu’une manifestation, le collectif de citoyens, commerçants, artisans et chefs d’entreprise à l’initiative de ce rassemblement, a annoncé un « feu d’artifice » d’actions, avec plusieurs opérations menées dans différents endroits de la capitale.
    Apolitique, ce mouvement est « le signe d’un profond désarroi et d’un sentiment d’abandon, le dernier recours pour faire bouger les lignes ».
    Cette décision fait suite à l’absence de réponse après à un appel lancé à François Hollande :

    Si rien n’est fait avant le 15 février, vous serez responsable de non-assistance à ville en danger et un plan d’action d’envergure sera mis en place.

  • Villemoisson-sur-Orge : le professeur pédophile avoue « des pulsions homosexuelles »




     
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    Tiens, tiens !

    Le suspect, rapidement identifié, a été interpellé le 17 février à son domicile de Sainte-Geneviève-des-Bois. En garde à vue, il a reconnu « des pulsions homosexuelles à tendance pédophile envers de jeunes garçons d’une douzaine d’années ». Ces dernières années, il avait fait plusieurs voyages dans le Sud-Est asiatique.

    Rappelons que depuis le « mariage » homosexuel, des enfants sont confiés à des paires d’homosexuels.

    NDF

  • Avortement. Planning familial : « Pour les femmes hors délai, nous les aidons à aller à l’étranger »

    http://www.breizh-info.com/2016/02/19/avortement-planning-familial-pour-les-femmes-hors-delai-nous-les-aidons-a-aller-a-letranger/

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    (merci à Dirk)

  • Des murs et des ponts

    samedi 20 février 2016

     

    François : « Une personne qui pense seulement à faire des murs, encore et encore, et non à faire des ponts, n’est pas chrétienne. »

    Enrico Maria Radaelli : « En ce qui concerne les murs et les papes, il serait assurément très intéressant de savoir ce que le pape Bergoglio pense des fameux Murs léonins, érigés par son prédécesseur le pape saint Léon IV en 847 pour défendre Rome et la résidence du pape contre les Sarrazins, les musulmans de l’époque. Est-ce que le pape Léon, saint et auteur de nombreux miracles au long de sa vie, n’était pas chrétien ? »

    On ajoutera que, suite à l’initiative de saint Léon IV, le Vatican est le seul Etat du monde entièrement clos de remparts (en dehors de la place Saint-Pierre). Et entièrement dépourvu de pont. Quelle honte…

    Le blog d'Yves Daoudal

  • Allemagne : des homosexuels demandent le droit d’enc… les animaux, la justice les déboute




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    L’info vient du Frankfurter Allgemeine Zeitung :

    Deux homosexuels ont porté plainte devant le tribunal constitutionnel fédéral contre l’interdiction des relations sexuelles avec des animaux. Ils en appelaient à leur droit à l’autodétermination sexuelle. Pour leur répondre, les juges se sont appuyés sur la loi de protection des animaux.

    Traduction : Polemia

    La zoophilie... on y arrive! Les ignobles

  • Calais: 4 arrestations d'anciens militaires pour dépôts de gerbes (20 02 2016)

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    Willy Destierdt

    La préfecture avait pris un arrêté d'interdiction de cette manifestation, mais les organisateurs, et notamment, Willy Destierdt, un ancien militaire,   avaient annoncé une «promenade citoyenne», par petits groupes qui devaient déposer à partir de 14 heures des gerbes de fleurs devant divers monuments honorant la mémoire de soldats français morts au combat


    De 20 à 30 personnes, selon la préfecture, dont plusieurs bérets rouges (parachutistes) et bérets verts (légionnaires) arborant des médailles militaires, avaient répondu à son appel. Ils ont joué au chat et à la souris avec les forces de l'ordre pendant une heure environ. Willy Destierdt est parvenu à déposer une gerbe devant le monument aux morts des cheminots face à la gare de Calais. Auparavant, il avait tenté de déposer des fleurs près de l'Hôtel de Ville, devant le monument au Souvenir français dédié aux «morts pour la France» d'avant les deux guerres mondiales. Sans succès, en raison de la présence de cordons de CRS, qui ont interpellé l'ancien militaire. 

    Trois autres manifestants ont ensuite été interpellés pour avoir tenté d'enfreindre l'interdiction de se rassembler, soit un total de quatre selon le sous-préfet de Calais, Vincent Berton. Peu avant 15 heures, les CRS ont dispersé les manifestants, dont le rassemblement a pris fin. 

    Cent cinquante policiers, CRS et agents de la Sécurité publique répartis en une quinzaine de cars, avaient été déployés en ville pour empêcher le déroulement de cette initiative.

    Le Parisien