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Blog - Page 5

  • Notre-Dame: les premières images de l'intérieur de cathédrale

    incendie à Notre-Dame: les premières images de l'intérieur de la cathédrale https://www.bfmtv.com/mediaplayer/video/incendie-a-notre-dame-les-premieres-images-de-l-interieur-de-la-cathedrale-1154474.html via @BFMTV

    Une voûte est effondrée, mais le crucifix est toujours debout, brillant dans la pénombre 

  • Notre-Dame : le discours de Macron à la loupe

     

    LE CERCLE - Le président de la République a pris la parole, hier soir, au pied de la cathédrale Notre-Dame de Paris en flamme. Adrien Rivierre, spécialiste de la prise de parole en public, analyse son discours.
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    Emmanuel Macron est interrogé par des journalistes, à deux pas de la cathédrale Notre-Dame de Paris.

    Lewis Joly/Sipa

    Par Adrien Rivierre (spécialiste de la prise de parole en public)

    Publié à 09h38
    Mis à jour à 09h39

    Dans un moment d'émotion et de sidération aussi fort, prendre la parole en public est toujours difficile tant les mots semblent impuissants face à la situation vécue. Hier soir, quelques heures après le terrible déclenchement de l'incendie à la cathédrale Notre-Dame de Paris, Emmanuel Macron s'est brièvement exprimé pour faire part de sa douleur mais aussi porter un message d'espoir.

    Toutes proportions gardées car aucune vie n'a été ici perdue, le contexte de cette déclaration, en pleine nuit, à quelques pas du sinistre, rappelle celles de François Hollande après les attentats du 13 novembre 2015 ou celle de Robert Kennedy en 1968, alors en pleine campagne présidentielle à Indianapolis, quand il apprend la mort de Martin Luther King. Souvent. Ce sont ces mots-là qui marqueront nos esprits pour longtemps.

    Rassurer les Français

    L'exercice est délicat car il faut peser chaque mot qui se drape d'une importance toute particulière. Et d'ailleurs, interrogés par les chaînes de télévision, les radios et les journalistes, tous les spectateurs du drame affirment « ne pas avoir de mots » pour exprimer la douleur qu'ils ressentent. Pourtant, en quelques minutes, le président de la République doit lui briser le silence et rassurer les Français.

    Juste avant l'allocution, les Français attendent, une attente qui est aussi grande que le besoin d'en savoir plus et d'entendre explicitement que nous pourrons surmonter cette épreuve. C'est pourquoi, dans une telle déclaration, les premiers mots doivent aller à l'essentiel, ici Emmanuel Macron les dédie aux centaines de sapeurs-pompiers qui interviennent pour éteindre le feu. Et, détail important, il précise dans la première minute de son intervention que la « façade et les deux tours principales ne se sont pas effondrées ». Les premiers signes d'espoir sont déjà là.

    Toucher au coeur

    Au début de ce discours, Emmanuel Macron apparaît fatigué et surtout, évidemment dans de telles circonstances, son visage est fermé. Il s'exprime lentement, avec des pauses et silences très marqués entre les mots et les phrases. Poser ainsi sa voix permet très rapidement de rassurer et de montrer une maîtrise de la situation. Quand tout le monde s'agite et commente, celui qui parle peu et calmement récupère l'attention. Il se tient droit et fait très peu de gestes ce qui renvoie une image de stabilité et de maîtrise.

    Ce caractère solennel se retrouve dans l'utilisation de l'anaphore « Je veux avoir une pensée », ce que les orateurs grecs appelaient la « gravitas ». Les mots prennent ainsi une importance et un poids plus fort, ils touchent au coeur. Cet effet est encore renforcé par une gradation puisqu'Emmanuel Macron pense d'abord aux catholiques, puis aux Parisiennes et Parisiens et enfin à l'ensemble des compatriotes. Ainsi, l'orateur prend soin, et le fait très bien, de montrer que ce drame touche tout le monde et plus encore, dernière étape de la gradation, notre histoire elle-même tant la cathédrale fut à l'origine de romans, d'oeuvres d'art, de créations de notre imaginaire.

    A ce moment précis, le visage de l'orateur s'ouvre un peu plus et le haut du corps s'anime comme pour faire prendre conscience de la place unique de ce lieu. Emmanuel Macron affirme alors : « c'est l'épicentre de notre vie ».

    Le jour d'après

    Le rôle du chef de l'Etat est aussi et surtout de se projeter vers l'avenir. Il est le garant de l'espoir qui doit nous animer maintenant. L'émotion est alors palpable puisque sa voix se noue et ses yeux s'humidifient pour déclarer : « Cette cathédrale nous la rebâtirons, tous ensemble ». Mais pour que ces mots ne soient pas prononcés en vain, il réalise un très bon appel à l'action : « Dès demain, une souscription nationale sera lancée ». L'orateur indique ainsi que chacun des Français pourra participer à reconstruire Notre-Dame de Paris, tout le monde est impliqué.

    Il faut également noter que si tout au long de la déclaration le pronom personnel « je » est privilégié, à la fin de l'allocution, lors d'une conclusion qui se veut unificatrice, Emmanuel Macron emploie plus volontiers le « nous ». Et, toujours avec beaucoup de solennité, il développer un très beau rythme ternaire qui donne de la force aux mots : « Nous rebâtirons Notre-Dame parce que c'est ce que les Français attendent (1), parce que c'est ce que notre histoire mérite (2), parce que c'est notre destin profond (3). » Comme François Hollande qui lors des heures les plus sombres de son mandat savait toucher par ses mots, Macron a su rendre hommage à la grandeur de ce patrimoine et sa volonté collective de reconstruction.

    Adrien Rivierre , spécialiste de la prise de parole en public, est l'auteur de « Prendre la parole pour marquer les esprits » (Marabout, 2018).

    Les Echos

  • Notre-Dame de Paris : la France brûle

     

    Un incendie lourd de sens

     
     
     

    L’incendie qui s’est déclaré hier soir à la cathédrale Notre-Dame de Paris est lourd de symbole. Après les profanations, les scandales sexuels, la désertion des églises, rien ne nous sera donc épargné ?


    Il y a des journées particulièrement noires dans l’histoire de France, quand tout se dérobe sous nos pieds. Quand l’espoir s’éteint et qu’on reste seul au milieu des décombres. J’avais bien le pressentiment que ce triste moment viendrait. On avait frôlé la catastrophe à Saint-Denis et à Saint-Sulpice, il y a quelques jours. Deux miracles. Mais là c’était visiblement trop demander aux saints protecteurs de la capitale. L’incendie de la cathédrale de Paris, ce 15 avril 2019, restera marqué d’une pierre noire. Pas de victime connue mais une grave défaite, comme un 10 mai 1940 à Sedan.

    Ces moments où l’esprit vacille

    Comme tout le monde, je n’ai pas d’abord bien compris. L’esprit vacille dans ces moments là. Les larmes montent aux yeux. On tourne en rond dans son salon à ne savoir que faire. On se retient comme si un proche venait brutalement de nous quitter mais qu’il fallait rester digne. Ce ne sont que des pierres ! Il faut pourtant en parler à quelqu’un, c’est une vieille dame, Notre-Dame. Notre mère de Paris disparu dans un brasier ardent. Jeanne d’Arc de pierre. Oui les pierres de l’histoire de France étaient vivantes et elles s’écroulent.

     
     

    Des ruines après un bombardement: j’ai comme l’impression d’assister en direct à la chute d’une vieille civilisation. La chrétienté réduite en cendres. Il ne reste plus que les caméras de BFM TV et un clavier pour pleurer. C’est peu.

    Un parfum d’apocalypse

    Nos cathédrales sont vides depuis des années. Des vieux murs à restaurer, des statues, c’est tout ce qu’il restait de notre foi, de notre identité. Rien ne nous sera donc épargné, nous qui avons vu mourir l’Eglise de France en quarante ans? Les églises détruites à coup de pelleteuse, les prêtres pédophiles, les cardinaux condamnés, même le pape est couché par terre. Et maintenant le trésor de Paris qui brûle tandis qu’on dresse des mosquées-cathédrales comme on dit. Oui, il y a un parfum d’enfer et d’apocalypse.

    France, fille aînée de l’Eglise, qu’avons-nous fait de ta cathédrale? Ni les révolutions, ni les guerres n’avaient jusqu’à présent réussi à atteindre ton cœur sacré. Ce monument que les plus grands ont célébré: Chateaubriand, Balzac, Hugo, Nerval, Claudel et tant d’autres. Et c’est au cours de cet orgueilleux XXIème siècle, si sûr de lui et de son progrès, que la vieille charpente s’écroule. Notre charpente. Notre histoire.

     

    Mon frère, entré au séminaire et fou de patrimoine, avait donc tout compris.
    Jeanne d’Arc, Saint-Louis, de Gaulle, et tout le peuple de France nous regardent. Paris brûle. Ils nous supplient de rebâtir leur édifice. Oui, la France peut mourir. Voilà ce que nous disent les tristes flammes de Notre-Dame de Paris.

    CAUSEUR

  • «Proche du burn-out», «rincé», isolé… la mauvaise passe de Macron

     

    >Politique|Ava Djamshidi (@AvaDjamshidi) et Nathalie Schuck (@NathalieSchuck)|30 mars 2019, 20h08|MAJ : 31 mars 2019, 8h56|180
    De nombreux proches d’Emmanuel Macron décrivent un homme épuisé par un exercice très solitaire du pouvoir. Jasper Juinen/Bloomberg/Getty Images
     
     

    Physiquement éprouvé et séparé de plusieurs de ses conseillers historiques, le chef de l’Etat apparaît bien seul alors qu’approche l’issue du grand débat national. Rendez-vous à ne pas rater.

     
     

    Parfois, le président soupire. À l’abri des regards indiscrets, il expire ostensiblement. Un signe de lassitude rare chez lui, comme un air de complainte qui frappe ses visiteurs. Ces soupirs détonnent avec l’image publique d’un chef de l’Etat fringant et sûr de lui, lancé à la conquête de l’opinion pour parer la colère des Gilets jaunes. Ils tranchent avec le récit officiel, le « storytelling » qu’entonnent ses fidèles soldats sur le mental « hors norme » d’Emmanuel Macron. « C’est un guerrier, on ne l’a jamais senti flotter », vante Jean-Marc Borello, patron du groupe social SOS. « Il est vraiment bluffant, relève la secrétaire d’Etat à l’Égalité hommes-femmes, Marlène Schiappa. Même s’il est plus grave, il a une énergie incroyable. »

    Vraiment ? Retranchés sous le sceau de l’anonymat, de nombreux proches s’inquiètent. Ils dévoilent la fatigue d’un homme épuisé par un exercice très solitaire du pouvoir. Alors qu’il aborde une étape cruciale de son quinquennat, au moment où il s’apprête à annoncer les conclusions qu’il tire du grand débat national, le président serait harassé.

     

     

    LIRE AUSSI >La Macronie redoute les conclusions du grand débat national

    « Il est dans un état… Il est sous l’eau », s’alarme un familier. « Rincé », « essoré », s’affolent d’autres. « Il a perdu la queue du Mickey, il n’arrive plus à l’accrocher », constate un ami. Un de ses « textoteurs du soir » va plus loin. « On n’est pas loin du burn-out », lâche-t-il très sérieusement. Une « petite main » abonde : « Heureusement qu’il est maquillé, sinon on verrait à quel point il est crevé… »

    Sa femme veut créer l’illusion de la normalité

    Son épouse Brigitte, elle, le voit sans fards. « Elle est très soucieuse. Elle sent que c’est coton », confie un compagnon de route. Pour ménager son mari, la première dame tente de préserver des bulles d’oxygène, de créer l’illusion de la normalité. Vendredi dernier, à l’issue du Conseil européen de Bruxelles, le chef de l’Etat rentre tard. La première dame congédie le personnel des appartements privés pour lui concocter un petit repas - une simple omelette - comme avant. Des attentions réconfortantes. Mais suffisent-elles à compenser les failles au sommet de l’Etat ?

    Parfois, le président s’emporte. À l’issue d’un interminable grand débat en province, assailli de questions, Emmanuel Macron cherche ses conseillers dans la salle. Il n’y a personne autour de lui. Il s’en agace : « Est-ce qu’il y a quelqu’un, là, qui travaille pour moi, qui peut m’aider ? »

    Une scène emblématique de son règne. Seul, très seul. Trop seul ? Cette semaine, le président a même reçu sur son portable des textos de candidats postulant au gouvernement en vue du mini-remaniement. « C’est lunaire que des gens s’autorisent à faire ça », s’étrangle un ministre. Mais à qui d’autre les envoyer ? « Tout le monde le sursollicite. Pour tout et n’importe quoi, s’étrangle ce poids lourd du gouvernement en hochant la tête. Et en plus, il répond… »

    «Tous ceux en qui il avait confiance sont partis»

    Depuis le début du quinquennat, le cabinet élyséen s’est réduit comme peau de chagrin. Le Château s’est vidé, la petite bande conquérante des conseillers qui l’avaient accompagné vers la victoire s’est dégarnie. Au fil du temps, leur énergie s’est tarie, l’usure s’est installée.

    Un ministre s’exaspère de l’organisation hasardeuse du Palais depuis des mois : « C’est le bordel ! » Il n’y a toujours pas de directeur de la communication, et le nouveau conseiller spécial Philippe Grangeon se retrouve bien seul. « Macron est tout en haut, avec Kohler (NDLR : Alexis, le secrétaire général) qui a deux balles dans le ventre, au figuré. Tous ceux en qui il avait confiance sont partis. »

    Pilier historique, Ismaël Emelien vient de quitter le navire, officiellement pour assurer la promotion d’un livre. Rien à voir avec l’affaire Benalla, jure-t-il. Signe de cet étrange interrègne, le stratège de 32 ans n’a pas fait de pot de départ en emportant ses cartons, lundi.

     

    LIRE AUSSI >Affaire Benalla : les sénateurs font vaciller l’Elysée

    Le chef de l’Etat a sa part de responsabilité dans cette mauvaise passe. « C’est le plus mauvais manageur que la terre ait porté », ose un conseiller de l’exécutif, surpris qu’il ne promeuve pas davantage les talents et rechigne à « tuer » les moins performants. « Il est très darwinien, se résigne un ministre. Il nous laisse nous débrouiller tout seul, sans nous donner la notice. » Résultat : beaucoup de « planqués », qui évitent de prendre des risques, cingle un membre du gouvernement. « C’est au président de tout porter, se désole un macroniste, pour qui le départ du dévoué Benjamin Griveaux (NDLR : parti à la conquête de la mairie de Paris) est une sombre nouvelle. Il y a peu de volontaires pour monter au front. »

    «J’ai envie de le frapper»

    Et quand ils le font, les ministres cafouillent régulièrement. Les proches du président égrènent les bévues d’Agnès Buzyn sur l’âge de la retraite ou de François de Rugy sur la hausse des tarifs EDF. « Macron a un côté Abraracourcix : ce sont tous des cons, mais je suis leur chef ! » grince un familier du pouvoir. Il n’hésite pourtant pas à couper les têtes qui ont le malheur de dépasser, comme celle de Mounir Mahjoubi, débarqué de Bercy mercredi. « Le président n’en pouvait plus de ses conneries », relève un pilier de la majorité. « Emmanuel a voulu le job, il l’a ! » bougonne un fidèle.

    Parfois, le président papillonne. Pour compenser son isolement, il s’appuie sur un réseau de conseillers officieux hors les murs du Palais, comme François Bayrou, Richard Ferrand ou le producteur de spectacles Jean-Marc Dumontet. Certains de ses amis désapprouvent le poids grandissant de ces éminences grises. « Je suis admiratif d’Emmanuel, mais j’ai envie de le frapper ! Pour la liste LREM pour les européennes, le vrai patron, c’était Bayrou. Il le harcèle », vitupère l’un. Jalousie ? Les « recommandations » de ces conseillers extérieurs ont le don d’horripiler les conseillers attitrés, autant que de les insécuriser. En macronie, beaucoup en sont arrivés à l’amère conclusion qu’il valait mieux quitter le Palais, et continuer à l’abreuver des notes dont il est si friand. « Stéphane Séjourné (NDLR : ex-conseiller politique de l’Elysée) voit davantage Macron depuis qu’il est directeur de campagne des européennes », note un Marcheur.

    «S’il déçoit, il est mort. Et il va décevoir…»

    Parfois, le président tergiverse. Pour éteindre la révolte qui secoue son mandat, il rêve d’une « mesure à effet waouh », selon l’expression d’un ami. À force de faire durer le suspense et d’étirer sans fin le grand débat, il finit par inquiéter ses plus proches. « S’il déçoit, il est mort. Et il va décevoir… » frémit l’un. « Je ne vois pas comment on sort de ça, angoisse un autre. Avec les beaux jours, les Gilets jaunes vont revenir et installer des barbecues sur les ronds-points… »

    À moins que le président ne déniche le remède miracle dans les méandres de son cerveau. Parlementaires et ministres sont nombreux à s’en remettre à ses supposés supers pouvoirs. « Je l’ai toujours vu avoir un coup d’avance et sortir un lapin de son chapeau », prie l’un. « J’ai une confiance absolue dans le Christ », professe François Patriat, le patron des sénateurs LREM. Un député macroniste file la métaphore religieuse en soupirant, lui aussi : « Le Très-Haut a de la ressource ». Amen.

    LE FIGARO

  • Remaniement ministériel : Sibeth Ndiaye nommée porte-parole du gouvernement

     

  • Au Maroc, François soutient les migrants africains en marche vers l’Europe

     

    0h27

    Le souverain pontife appelle mettre en œuvre « avec rapidité » les engagements du pacte de Marrakech notamment par « l’élargissement de canaux migratoires réguliers ».

    C’est un discours presque sans précédent de François, directement adressé « aux migrants », où il a une nouvelle fois tempêté contre « l’indifférence et le silence » car « personne ne peut être indifférent devant cette souffrance ». Il ne faut pas « se laisser conditionner par les peurs et par l’ignorance », a-t-il recommandé, et devenir de « vrais compagnons de voyage » des migrants.

    Ils sont nombreux, Africains, en transit au Maroc pour l’Europe. Il leur a parlé. Un discours en forme d’encouragement à une « immigration sûre, ordonnée et régulière », dans l’esprit du « pacte de Marrakech » de l’Onu, signé le 10 décembre dernier au Maroc.

    Cette intervention de François n’était du reste pas prévue sous cette forme dans le premier programme initial du voyage. Elle a été renforcée tant ce sujet est capital pour lui.

    (…) Il a aussi fortement attaqué « les formes d’expulsion collective » qui ne « doivent pas être acceptées ». Sans la désigner publiquement, le souverain pontife faisait notamment référence au blocage actuel de ce que l’on appelle « la route marocaine » en raison de la politique européenne d’externalisation des frontières qui interdit tout passage, notamment par les enclaves espagnoles au Maroc de Ceuta et Melilla, désormais protégées par des murs infranchissables.

    (…) « Promouvoir » les migrants fut son troisième axe de réflexion car « personne n’est un déchet humain ». Et que « les sociétés d’accueil seront enrichies si elles savent valoriser au mieux la contribution des migrants en prévenant tout type de discrimination et tout sentiment xénophobe ».

    (…) Le Figaro – Merci à La Chancelière

     
  • Autriche : deux individus arrêtés pour avoir sauvagement agressé une dizaine de personnes âgées, plusieurs victimes grièvement blessées

     

    19h42

    Vienne (Autriche) – Deux jeunes hommes ont persécuté une dizaine de personnes âgées et les ont brutalement attaquées.

    L’Office de la police criminelle a pu arrêter deux voleurs qui s’en prenaient à des retraités parfois handicapés ou qui avaient des difficultés à marcher.

    Les agresseurs, tous deux âgés de 22 ans, ont attaqué leurs victimes, âgés de 73 à 89 ans, entre le 8 février et le 6 mars. Ils repéraient des personnes vulnérables et les suivaient jusqu’à chez elles.

    Devant leur porte d’entrée, dans l’escalier ou devant l’ascenseur, les assaillants ont agressé leurs victimes si brutalement qu’elles ont subi des fractures du crâne, des hémorragies cérébrales, des fractures du sacrum ou de l’épaule.

    Le duo a été pris en flagrant délit le 6 mars. Les enquêteurs ont arrêté les deux hommes alors qu’ils attaquaient une femme de 75 ans marchant avec un déambulateur.

    Oe24.at

  • Bobigny (93) : Génération identitaire occupe le toit de la CAF de Seine-Saint-Denis (MàJ : La CAF porte plainte)

     

    14h05
    Romain Espino@RomainEspino
     
     

    Les 19 jeunes Identitaires sont toujours en garde à vue pour leur action dans le 93. Leur crime ? Avoir déployé une banderole sur la réclamant la priorité aux Français dans le versement des allocations.

    Soutenez-les !

    ➡️ https://generationidentitaire.org/soutenir/ 

     
    584 personnes parlent à ce sujet
     
     

     


    La caisse d’allocations familiales de Seine-Saint-Denis a annoncé avoir porté plainte aujourd’hui contre le mouvement radical d’extrême-droite Génération identitaire, dont certains membres ont occupé pendant plusieurs heures les toits de l’établissement.

    (…) Le Figaro

    Morad AGREBI@MoradAgrebi
     
     

    Je condamne cet agissement honteux réalisé par ce groupuscule identitaire ce matin à la de Bobigny.
    Quoiqu'en pense l'extrême droite, La CAF de SsDenis est essentielle dans notre territoire pour le vivre ensemble , pr le respect des personnes , pr une démocratie apaisée. pic.twitter.com/vCrGoPJ9hA

     
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    Ce vendredi 29 mars, les jeunes Identitaires bloquent l’accès à la CAF de Bobigny, en Seine-Saint-Denis, et occupent le toit du bâtiment. Une grande banderole « De l’argent pour les Français / Pas pour les étrangers » a été déployée sur la façade. Par cette action symbolique, Génération Identitaire réclame la suppression de toutes les aides sociales aux étrangers extra-européens.

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    Thaïs d’Escufon@Thais_dEscufon
     
     

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  • L’UE suspend temporairement ses opérations de sauvetage de migrants au large de la Libye grâce au blocage de l’Italie

     

    19h57

    La mission européenne Sophia, chargée de secourir les migrants en mer, est temporairement suspendue depuis mercredi. En cause : la position anti-migrant des Italiens.

    Les navires de l’opération Sophia vont devoir rentrer à quai. Depuis 2015, ils patrouillaient en Méditerranée avec la mission de démanteler les réseaux de passeurs et de sauver des vies. Mais l’Italie a décidé de fermer ses ports aux débarquements de migrants. Faute de solution alternative, Bruxelles reconnaît que les patrouilles sont temporairement suspendues.

    « L’opération Sophia est une opération navale. C’est clair que sans les moyens maritimes, elle ne sera plus à même d’appliquer efficacement son mandat », a reconnu Maja Kocijancic, porte-parole de la diplomatie européenne. Le mandat, qui a pourtant officiellement été prolongé pour six mois, permettra de continuer les deux autres volets de l’opération, à savoir la surveillance aérienne de la Méditerranée et la formation de militaires libyens à la lutte contre les passeurs. Les militaires libyens sont régulièrement accusés par des ONG de violences à l’encontre des migrants.

    Dans un communiqué, Amnesty international a dénoncé un abandon des réfugiés et des migrants et « une abdication scandaleuse des gouvernements de l’Union européenne ». Selon les chiffres officiels, l’opération Sophia a permis de sauver plus de 45 000 personnes entre 2015 et fin 2018. Et d’arrêter plus de 150 trafiquants. Mais le rythme des traversées ne ralentit pas. Cette semaine, quatre personnes dont un bébé ont péri, alors que leur embarcation de fortune a coulé au large des côtes de Turquie.

     

  • Clermont-Ferrand (63) : Licencié parce qu’il refusait de serrer la main de collègues femmes, le chauffeur de bus gagne devant les prud’hommes et touche 27000 euros

                     

    18h00

    En 2016, un conducteur de la T2C était congédié pour « actes répétés de discrimination » envers des collègues féminines. Un licenciement « sans cause réelle et sérieuse », a tranché le conseil de prud’hommes, qui a condamné l’entreprise à payer une indemnité de 27.000 euros.

    « Pour moi, c’est une victoire morale. Ils ont voulu me faire passer pour la bête horrible, mais la vérité est enfin rétablie. La vraie discrimination, c’est moi qui l’ai subie… »

    Au bout du fil, ce mercredi, Brahim M. confie d’abord son soulagement. « Cette histoire a quand même pourri ma vie professionnelle, ajoute-t-il aussitôt. Je galère toujours pour retrouver un boulot stable. »

    (…) Musulman et pratiquant assumé, Brahim M. a toujours assuré que son attitude n’avait aucun lien avec ses croyances religieuses. « C’est plus un blocage lié à ma culture, à mon éducation. Même ado, j’étais comme ça, le contact physique avec les femmes me mettait mal à l’aise. Ça ne m’empêche pas de leur dire bonjour, de leur parler, d’être avenant », nous confiait-il, toujours en 2016.

    La juridiction a tranché ce 15 janvier (*). Le jugement, que nous avons pu consulter, stipule que la T2C n’a pas démontré l’existence « de griefs suffisants justifiant la rupture du contrat de travail ». Les conseillers estiment même que « l’acte discriminant reproché n’est pas établi ».

    « De nombreux témoignages de collègues de Brahim M. contredisent la thèse patronale, écrivent-ils. Les attestations, rédigées indifféremment par des hommes ou des femmes, relèvent le profond respect de ce salarié pour autrui. »

    Conclusion : le licenciement est abusif. La T2C devra en conséquence verser une indemnité de 27.000 € à son ex-employé.

  • CAR LE RIRE EST LE PROPRE DE L'HOMME

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  • JOURNAL TVL 28 MARS

  • JOURNAL TVL 28 MARS 2019

  • Espagne : Une adolescente de 12 ans violée par 5 Marocains et 1 Nigérian. « Le crime a été caché au public »

     

    J-1

    Une mineure de 12 ans a été victime d’un viol collectif en Espagne. Les six agresseurs, dont cinq Marocains, ont été arrêtés.

    Encore une affaire de viol. Cette fois-ci, c’est la petite commune d’Azuqueca de Henares en Espagne qui en a été le théâtre.

    Les faits, relayés par le journal espagnol El Mundo ce mercredi, remontent au 15 mars 2018, lorsqu’une mineure de 12 ans a été kidnappée, en plein jour, par un groupe de six hommes alors qu’elle se trouvait dans un parc.

    Elle a été emmenée de force dans un immeuble abandonné de la région et violée par les six individus âgés de 15 à 20 ans: cinq Marocains dont quatre mineurs, ainsi qu’un Nigérian. Ils ont sodomisé à tour de rôle la jeune fille.

    Le même jour, les autorités ont réussi à mettre la main sur les agresseurs. Cinq d’entre eux ont été écroués.

    [NDLR : Des sites espagnoles comme Lacronica et Guadalajaradiario précisent que le viol a été caché au public depuis un an. La date du crime publiée par Plurielle est inexacte]

    Plurielle.ma / ABC.es / Libertaddigital.com

    NdB: Ignoble immigration! Ils ne peuvent pas se retenir sexuellement, ce sont des animaux.
  • "Gilets jaunes": Marine Le Pen dénonce "une réponse policière" et non politique

     

    "Gilets jaunes": Marine Le Pen dénonce "une réponse policière"
    Marine Le Pen lors d'un meeting à Saint-Ebremond-de-Bonfossé le 9 février 2019

    AFP, publié le mardi 19 mars 2019 à 21h16

    "On ne répond pas à la souffrance d'un peuple par une réponse policière", a estimé mardi Marine Le Pen à propos des mesures annoncées par le gouvernement après un regain de violences lors de la manifestation de samedi des "gilets jaunes".

    "Est-ce qu'il y a des gilets jaunes qui se sont radicalisés? Bien sûr que oui. Ils se sont radicalisés parce que 18 fois de suite ils n'ont eu aucune écoute du pouvoir politique et aucune réponse à leur souffrance", a déclaré à RFI et France 24 la présidente du Rassemblement national.

    "On les a radicalisés en ne leur apportant pas de réponses", a-t-elle ajouté, en proposant à nouveau de dissoudre l'Assemblée nationale, avec "le vote préalable de la proportionnelle et du référendum d'initiative populaire".

    "La seule sortie de crise possible dans une démocratie, c'est le vote, il n'y en a pas d'autre", a plaidé la députée du Pas-de-Calais.

    Elle a encore accusé le gouvernement d'avoir "laissé le désordre s'installer" parce qu'il "a eu le sentiment qu'il tirait un bénéfice électoral à incarner l'ordre face au désordre", et s'est demandé "au bout de combien de manifestations où les casseurs cassent" le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner "va se dire +il faut peut-être que je présente ma démission+".

    Outre le limogeage du préfet de police de Paris Michel Delpuech, le Premier ministre Edouard Philippe a annoncé l'interdiction de manifester dans les quartiers "les plus touchés", citant les Champs-Elysées à Paris, les place du capitole à Toulouse et Pey-Berland à Bordeaux.

    Avant Mme Le Pen, Jordan Bardella, tête de liste du RN pour les élections européennes, s'était également interrogé plus tôt sur BFMTV sur le fait de savoir si le gouvernement n'avait pas "laissé ces individus (les casseurs, ndlr) venir pour essayer de discréditer les revendications" des "gilets jaunes".

    Il avait réclamé la dissolution des "milices d'extrême gauche" qu'il juge responsables des violences samedi et qui sont, selon lui, "parfaitement identifiées par (les) services de renseignement".