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Blog - Page 474

  • Dans un collège près d'Alès, l'appel à la prière en cours de musique passe mal

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     C’est de ce document qu’est parti le début de polémique.
    ALEXIS BÉTHUNE

    Des parents d'élèves du collège de Saint-Ambroix ne comprennent pas dans quel cadre l'appel à la prière a été étudié, et le manque d'explication.

    Incompréhension au collège Armand Coussens de Saint-Ambroix. Un cours de musique serait dans le collimateur de certains parents. Ceux-ci auraient été choqués par un document remis aux élèves où l'on trouve au recto, la partition d'un gospel, "Dans l'église de harlem" et au dos, l'appel à la prière des musulmans dont une partie est traduite de l'arabe

     

    "On a surtout été choqué par les conditions dans lesquelles ça a été fait, assurent Peggy et Yannick, dont le fils est en 5e dans l'établissement. Il n'y a pas eu de débat. Dans le contexte actuel, de l'après Charlie, il faut des explications. On veut que soit dissocié le côté éducatif du côté propagande. Les enfants de 12 ans n'ont pas encore toutes les clés pour aborder ces questions. Il s'agit d'un sujet délicat. En plus, on s'est demandé ce que ça venait faire en cours de musique. En histoire-géo, on aurait pu comprendre et encore. On se demande pourquoi c'est ce texte qui a été choisi. Le problème ce n'est pas l'étude de l'islam, le problème ce sont les conditions dans lesquelles ça c'est fait."

    Un contexte particulier

    Les parents ont donc réclamé des explications au principal, Mohamed Bouta. Ce dernier, en réponse aux interrogations, semble évoquer une maladresse du professeur. Il est question de "la distribution de texte sans explications ni commentaires des élèves en retour. Le professeur a commencé son enseignement par le plus polémique. Il aurait pu démarrer par un extrait faisant référence au christianisme pour ensuite distribuer l'appel à la prière." Depuis, il aurait été demandé aux autres enseignants de bien faire attention à ce genre de situation. Joint, le principal n'a pas souhaité réagir directement.

    "Existe-t-il une musique spécifiquement religieuse ?"

    Ainsi, le rectorat s'est saisi de l'affaire. Selon l'administration, le mode d'enseignement dispensé est basé sur une approche globale. La même thématique, en l'occurrence "existe-t-il une musique spécifiquement religieuse ?" peut être abordée aussi bien en histoire-géographie qu'en français. "Cette démarche d'analyse et de réflexion menée en classe contribue à construire le raisonnement des élèves", précise le rectorat.

    "Sur le thème 'musiques, mythes et religions', le professeur a choisi des supports pédagogiques qui mettent en perspective plusieurs œuvres de différentes origines et de différents genres musicaux." L'analyse des documents montre qu'ils ont été simplement récupérés sur internet. Le gospel provient d'un site sur lequel on trouve toute sorte de partition libre de droits. Pour l'appel à la prière, le document est issu d'une encyclopédie participative bien connue des internautes, et non d'un ouvrage religieux. Le malentendu devrait donc se dissiper et la sérénité revenir dans l'établissement.

    (merci à Carla)

  • L’interview de Vladimir Poutine aux chaînes américaines

     Septembre 2015

    Le président russe Vladimir Poutine a accordé une interview au journaliste américain Charlie Rose pour les chaînes CBS et PBS, à la veille de la 70ème Assemblée générale de l’ONU. Extraits choisis par RT.

     

  • L’Union européenne s’effondre comme naguère l’URSS

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    En Europe, comme en France, une crise chasse l’autre. Pendant quelques jours ou quelques semaines tous les médias se focalisent sur un événement majeur puis le délaissent au profit d’une actualité encore plus brûlante, voire dramatique. Ces derniers mois, nous avons connu trois crises en lien avec l’Union européenne : la grecque avec l’élection de Tsipras (qui rebondit à la suite des nouvelles élections), la crise agricole autour du marché du porc et enfin celle que nous vivons actuellement avec les quotas de « migrants » désormais appelés « réfugiés » car les clandestins ont disparu… de la bouche de nos dirigeants.
    Ces crises qui se succèdent et s’effacent les unes après les autres nous empêchent de les situer dans un ensemble et de discerner les liens entre elles.

    Or, il y a bien un fil commun très clair : pour échapper à ces crises, à défaut de les résoudre, il faut prendre le contre-pied des principes fondateurs de l’Union européenne, du traité de Maastricht comme des accords de Schengen.


    Rappelons les piliers de la construction européenne : libre circulation des personnes, des biens et des capitaux dans le cadre d’une « concurrence libre et non faussée ». C’est précisément tout cela qui est actuellement battu en brèche. Prenons la « libre circulation des capitaux » : celle-là n’existe plus depuis que la Grèce, avec l’approbation empressée de Bruxelles, a instauré le contrôle des changes empêchant les transactions internationales mais aussi et surtout intra-européennes ; la « concurrence libre et non faussée » ? Berlin s’est plaint auprès de la Commission de Bruxelles à propos de l’attitude de la France face à la crise porcine : le gouvernement de Valls incite les consommateurs français à privilégier les produits français en général et plus particulièrement le porc, même s’il est plus cher. Ce qui, a contrario, implique de boycotter le porc allemand, contrevenant ainsi aux règles européennes qui interdisent de privilégier sa production nationale au détriment de celle des autres pays membres ; quant à la « libre circulation des personnes à l’intérieur de l’espace Schengen », elle se réduit comme peau de chagrin à mesure que, à l’exemple de l’Allemagne, les frontières qui devaient disparaître à terme se ferment. Même Manuel Valls ne l’a pas exclu pour la France. Il est bien temps d’y songer !

    Qu’est-ce que cela signifie ? Que, lorsque tout se passe bien en Europe, qu’elle est relativement prospère et que les difficultés ne sont que locales, elle fonctionne à peu près bien. Mais quand la récession pointe, tous ses vices structurels, jusque-là masqués, se révèlent et, pour tenter d’y remédier, il faut faire machine arrière en remettant en cause pratiquement ce que l’on continue à défendre en théorie.

    A moyen terme, l’Union européenne est condamnée à cause de ses contradictions internes.

    On songe ici à la fin de l’URSS : l’Union s’effondrera comme elle. En façade, les maîtres du Kremlin continuaient à professer les utopies marxistes mais, voyant que ça ne marchait pas plus de leur temps que du temps de Lénine, ils prirent leurs distances avec les grands principes.

    Ce fut l’opération Gorbatchev, dans l’espoir de sauver l’empire rouge. Mais cela n’a servi à rien ! Tout était vermoulu et le régime communiste s’est effondré comme une maison depuis longtemps minée par les termites.

    Comment cela pourrait-il se terminer pour l’Union européenne ?

    D’abord par le provisoire qui dure.

    Tous les pays, dont l’Allemagne, prétendent que la fermeture de frontières est temporaire, le temps nécessaire pour résorber le stock de « réfugiés ». Mais leur flot ne se tarira pas. « L’Union européenne est en mesure d’accueillir un million de réfugiés » a annoncé le Haut Commissaire aux droits de l’homme pour les Nations Unies, Zeid Raad Al Hussein. Dès que les frontières aujourd’hui fermées s’entrouvriront, le flot reprendra de plus belle et plus intensément de peur qu’elles ne se referment à nouveau. Sans compter qu’il existe en ce moment même des itinéraires de contournement dont usent les clandestins pour pénétrer dans l’espace européen. Petit à petit, on s’installera dans un provisoire… permanent qui restaurera, de fait, les frontières nationales.

    Ensuite, par l’avènement démocratique de gouvernements hostiles à cette invasion essentiellement musulmane en terre chrétienne.

    Déjà les pays de l’Est sont entrés en dissidence et n’ont pas l’intention de céder aux menaces de représailles économiques de la part de Bruxelles. Mais à l’Ouest aussi, il semble qu’une majorité de Britanniques penchent pour le « non » au référendum qui se tiendra sur l’appartenance à l’Union et, ailleurs, les mouvements souverainistes et nationalistes, appelés péjorativement « populistes » par les arrogants de Bruxelles, gagnent du terrain et gagneront bientôt les élections.

    Marine Le Pen n’a jamais été aussi proche du pouvoir car la crise actuelle valide ses analyses et les Français s’en rendent de plus en plus compte. La sagesse voudrait que l’Union décide elle-même de sa fin au lieu d’attendre qu’elle se dissolve dans le chaos et la panique, comme on le constate actuellement avec l’explosion du nombre de « réfugiés » qu’elle est incapable de maîtriser. Cette analyse vaut aussi pour l’euro dont la disparition semble inévitable malgré des manœuvres de retardement.

    Le bulletin d’André Noël

    Source : Le bulletin d’André Nöel
    N°2438 Maisons-Alfort, semaine du 21 au 27 septembre

    Correspondance Polémia – 26/09/2015

    Image : Effondrement du rêve européen.
    Par La Voix de la Russie | Démocratie, tolérance, ouverture et libertés, ce sont autant d’idéaux chéris de tous temps par l’Europe. Pourtant, toute idée, aussi noble soit-elle, peut être poussée à l’absurde ou déformée au point de devenir méconnaissable. C’est le cas des principes démocratiques de la société européenne qui sont actuellement tournés à l’envers.

  • Pour Hollande, Bachar el-Assad doit partir

     

     

     

     

     Bousculé par Poutine et Obama, le président français tente de replacer la France dans le jeu diplomatique.

     
     

    Deux jours pour convaincre. François Hollande a tenté, dimanche et lundi à New York, en marge de l'Assemblée générale de l'ONU, mais aussi à la tribune de celle-ci, de faire entendre la voix de la France dans le délicat dossier syrien. Éclipsant les enjeux climatiques, ce dossier empoisonné a largement occupé la 70e session de ce grand raout onusien, sur fond d'intenses manœuvres diplomatiques, dominées par deux premiers rôles : le président américain, Barack Obama, et le président russe, Vladimir Poutine.

     

    Afin de peser dans la recherche d'une solution politique à cet interminable conflit, Hollande avait décidé de lancer les premières frappes françaises sur la Syrie dans la nuit précédant son arrivée à l'ONU. Une manière de replacer la France dans le jeu, alors que la Russie a réinvesti le dossier sur le plan militaire et diplomatique et bouscule les Occidentaux, qui peinent à obtenir des résultats sur le terrain, où Daech n'a eu de cesse de renforcer ses positions.

    Ces frappes viennent confirmer un changement de stratégie. La France, jusqu'à présent, avait toujours refusé d'intervenir militairement en Syrie, évitant ainsi d'apporter le moindre soutien, même indirect, au régime de Bachar el-Assad, qui combat lui aussi les djihadistes. L'Élysée explique ce revirement par «l'évolution de la situation sur le terrain »: la montée en puissance de Daech et la crise des migrants qui affluent vers l'Europe, pour fuir les violences.

    Un «cimetière à ciel ouvert»

    Mais si la position française a évolué sur le plan militaire, le chef de l'État a voulu dissiper toute ambiguïté sur le plan politique, à l'issue des interventions américaines et russes à la tribune de l'ONU. Alors que le départ de Bachar ne semblait plus être un préalable aux discussions sur l'avenir de la Syrie, comme la France l'avait un temps laissé entendre, François Hollande a redit très clairement lundi que le président syrien devait partir. Et que l'avenir de ce pays, devenu un «cimetière à ciel ouvert » (selon le mot d'un diplomate), ne pouvait en aucun cas passer par lui. «Rien n'a changé », a insisté Hollande, en se félicitant que le président Obama ait dit «clairement que l'avenir de la Syrie ne passait pas par Bachar ». «Je le dis depuis trois ans, a fait valoir le chef de l'État. Je n'ai jamais varié là-dessus.»

    Se portant en faux contre l'idée d'un retour en grâce du président syrien, sous l'impulsion de la Russie notamment, Hollande a fait observer qu'il n'était pas le seul à tenir cette position de fermeté sur la scène internationale : «Nul ne peut envisager une solution politique avec Bachar, a-t-il souligné. Je m'y refuse, Obama s'y refuse. D'autres puissances s'y refusent. Les Russes doivent en tirer les conséquences

    Un peu plus tard, à la tribune, Hollande a fait la généalogie du conflit syrien, rappelant qu'il avait commencé par la répression d'un peuple par un dictateur. «Ce n'est pas parce qu'il y a un groupe terroriste qui lui-même massacre (…), qu'il y aurait une forme de pardon, d'amnésie, pour le régime qui a créé cette situation », a-t-il jugé. En réponse à Vladimir Poutine, qu'il n'a pas cité, François Hollande a jugé qu'une «large coalition » était «possible » si elle avait une «base claire ». «Ou alors elle ne verra jamais le jour », a-t-il menacé. «Certains déploient tous leurs efforts diplomatiques pour incorporer Bachar dans ce processus, a-t-il encore observé. On ne peut pas faire travailler ensemble les victimes et le bourreau.»

    LE FIGARO

  • La Russie veut une véritable coalition mondiale contre l'Etat islamique

     

     

     

    Vladimir Poutine au siège des Nations unies à New York, lundi. Crédits photo : CARLO ALLEGRI/REUTERS

    VIDÉO - À l'ONU, le président Poutine a appelé les Occidentaux à participer à une alliance militaire contre l'État islamique et à soutenir l'armée syrienne.

     
     

    À Barack Obama, les mots. À Vladimir Poutine, les actes. Lundi matin, au siège des Nations unies à New York, le monde entier n'avait d'yeux que pour le président russe, chef d'orchestre d'une partition audacieuse, inédite, sur le règlement de la guerre en Syrie. À la tribune de l'ONU, le président russe s'est fait fort de présenter dans quelques jours une résolution au Conseil de sécurité afin de «coordonner toutes les démarches contre l'État islamique» par une «véritable coalition mondiale contre le terrorisme».

     

    La veille, Bagdad, cet allié supposé des États-Unis, avait annoncé à la surprise générale la conclusion d'un accord de partage du renseignement entre la Russie, l'Iran, l'Irak et la Syrie. Sans en avoir avisé au préalable Washington. Le Kremlin enfonçait un deuxième coin dans la stratégie américaine en Syrie, désormais en lambeaux, après le déploiement accéléré de moyens militaires russes sur le terrain, pour soutenir Damas.

     

    À 10 heures, Barack Obama s'est adressé devant la 70e Assemblée générale de l'ONU et ses cent quatre-vingt-treize délégations. Il s'est dit «prêt à collaborer avec la Russie et l'Iran», qualifiant cependant le président Bachar el-Assad de «tyran» qui déverse des «barils explosifs» sur son peuple et «massacre des enfants innocents».

    Première rencontre Obama-Poutine depuis dix mois

    Sitôt son discours terminé, le locataire de la Maison-Blanche a rencontré Vladimir Poutine, pour la première fois depuis dix mois et le sommet du G20 de Brisbane (Australie). Le dernier échange substantiel entre les deux hommes remontait au 17 juin 2013 à Lough Erne (Irlande du Nord) et s'était conclu sur une divergence de vues à propos des origines du conflit syrien. Washington rejette la responsabilité de l'émergence du groupe «État islamique» sur Damas. Moscou renvoie cette responsabilité sur Washington et présente le régime syrien comme le meilleur rempart contre le déferlement islamiste au Moyen-Orient.

    La politique du «ni-ni», ni Assad ni Daech, préconisée jusqu'ici par les Occidentaux, est battue en brèche par le magistral coup de dés poutinien

    Sans option satisfaisante face à l'abîme, Barack Obama devait s'entretenir avec son ombrageux homologue russe. La forte inimitié personnelle entre les deux Grands ne pèse guère au regard des enjeux au Moyen-Orient. La guerre de Syrie, avec 300.000 morts et ses millions de déplacés, déborde sur les frontières de l'Union européenne, qui encaisse la plus grande crise migratoire depuis la défaite de l'Allemagne nazie en 1945. Daech, quant à lui, étend son influence mortifère. La formation de rebelles syriens modérés par Washington est un fiasco. Poutine n'a pas manqué de le souligner à plusieurs reprises, raillant les livraisons d'armes qui ont fini dans les mains des islamistes.

    La politique du «ni-ni», ni Assad ni Daech, préconisée jusqu'ici par les Occidentaux, est battue en brèche par le magistral coup de dés poutinien. Devant l'ONU, celui-ci a qualifié de «grave erreur» l'obstination occidentale à ignorer le gouvernement syrien, rappelant qu'il était «le seul avec les (pechmergas) kurdes» à s'opposer avec succès aux djihadistes.

    Malgré les grincements diplomatiques, la nécessité d'un compromis international visant à relancer un plan de paix moribond, au besoin en reprenant langue avec Damas, semblait s'imposer à tous lundi à Manhattan. À défaut d'un partenariat stratégique visant à sceller l'encerclement de Daech et la réduction du «cancer» djihadiste en Syrie-Irak, Américains et Russes pourraient dans les coulisses de l'ONU s'entendre sur une coordination opérationnelle minimale visant à éviter des incidents militaires dans l'espace aérien de la Syrie, ouvert à tous les vents. Difficile d'espérer plus à défaut d'une reconstitution de l'axe stratégique Moscou-Washington.

    LE FIGARO

  • PS, le bateau ivre

     

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    28/09/2015 – POLITIQUE (Présent 8449)

    À mesure qu’approchent les élections régionales, les socialistes s’affolent à la perspective d’une victoire du Front national dans le Nord et en PACA. Incapable de contenir lui-même cette poussée, discrédité par trois ans de hollandisme appliqué, le parti se tourne de tous les côtés pour trouver des alliés et des supplétifs dans ce combat désespéré. Mais, tel le maréchal Soubise à Rossbach, Valls constate : « J’ai beau chercher, où diable est mon armée ? »

    Souvenons-nous qu’en mars, dans la Vienne, le Premier ministre avait sommé les « intellectuels » de se mobiliser devant le « danger » frontiste : « Où sont les intellectuels  qui doivent monter, eux aussi, au créneau  contre le Front national ? s’interrogeait-il. Ils sont là ! Mais pour certains, et non des moindres, plus proches de Marine que de Valls… »
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    La gauche plurielle est singulièrement absente, seuls les radicaux de gauche et ses troupes maigrelettes lui répondent. Les autres n’entendent pas embarquer dans le Titanic socialiste, ils ne croient pas Valls quand il leur dit qu’il va réussir à éviter l’iceberg. Des communistes aux Verts en passant par le Front de gauche, chacun préfère prendre son petit canot de sauvetage. Les socialistes, dans cette immense solitude, sombrent dans la panique, disent et font tout et son contraire. Cambadélis, son Premier secrétaire, n’est plus que le capitaine d’un bateau ivre.

    Les dirigeants des partis « frères » ne veulent pas faire alliance avec sa formation ? Qu’à cela ne tienne, le patron du PS décide d’organiser un référendum au sein du « peuple de gauche » pour solliciter son avis, ne doutant pas qu’il désavouera les appareils partisans. Il joue sur du velours.
    Demandez à n’importe qui s’il préfère l’union à la division, l’entente à la discorde, l’unité à la séparation, vous pouvez être sûr de la réponse : c’est oui, comme choisir entre la guerre et la paix, la pluie ou le beau temps. Mais, au fait, passer outre les partis pour en appeler directement au peuple, n’est-ce pas une de ces démarches typiquement « populistes » contre lesquelles le PS est en croisade permanente ?

    Le Premier secrétaire du PS, pour tenter de sauver quelques sièges aux régionales, avait décrété la fin du « front républicain » au motif que le FN et Les Républicains constituaient un « bloc réactionnaire ». Mais, jeudi, le Premier ministre a dit le contraire : « Tout sera fait pour empêcher le FN de gagner. » Car, a-t-il assuré, une victoire de Marine Le Pen dans le Nord serait « un choc pas uniquement en France, mais en Europe et dans le monde ». Bigre ! Le Nord-Pas-de-Calais devient le nombril du monde ! Le chef du gouvernement d’insister : « Vous vous rendez compte, l’année 2015 commence avec la manifestation du 11 janvier et se termine avec la victoire de l’extrême droite dans certaines régions ! » Quel rapport ? On avait cru comprendre que la manifestation était contre le terrorisme islamique et non contre ce qu’il appelle « l’extrême droite ». Peut-il penser sérieusement qu’en proférant de telles énormités, il arrêtera l’ascension du Front national ?

    Guy Rouvrais

     

  • Invasion migratoire : la Bavière préfère Orbán à Merkel

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    Source : Boulevard Voltaire

    Il s’est passé un événement majeur le 24 septembre 2015 en Bavière. Horst Seehofer, ministre-président du Gouvernement bavarois, a officiellement reçu Viktor Orbán – l’homme d’État qui a tenté d’appliquer les accords de Schengen (eh oui !) en contrôlant les frontières extérieures de l’Europe grâce à la construction d’un mur de protection.
    En Allemagne, et devant les alliés de Merkel, le Premier ministre hongrois s’est présenté comme « le capitaine garde-frontière » et a fustigé « l’impérialisme moral » de Merkel.
    Horst Seehofer lui a répondu qu’il n’avait « pas de critique » à faire sur la politique hongroise et qu’elle avait gagné « le soutien du gouvernement bavarois ».

    En clair : le land le plus puissant d’Allemagne est entré en dissidence du gouvernement fédéral ; et Merkel risque de perdre le soutien des 56 députés de la CSU, alliée bavaroise de la CDU.

    L’événement est d’importance : il a fait l’objet de 83.700 occurrences sur Google. Les presses allemande et anglo-saxonne ont largement commenté l’événement. Certes, d’un point de vue critique, mais ils en ont parlé !

    À l’heure où j’écris (dimanche 27 septembre au matin), pas un seul article français postérieur à l’événement n’était répertorié sur Google. Les médias de propagande français ne se contentent pas de désinformer. Ils ont purement et simplement cessé d’informer. Ils sont devenus autistes.

    Pourtant, il deviendra de plus en plus difficile de cacher l’opposition des peuples européens et de certains de leurs gouvernements à la folle politique migratoire de la Troïka Merkel/Juncker/Hollande.

    Jean-Yves Le Gallou
    Ancien député européen, essayiste, Président de Polémia

    NOVOPRESS

  • Nadine Morano sur ONPC, les scandaleuses évidences

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    28/09/2015 – MÉDIAS (NOVOpress)
    Décidément, les routes médiatiques ne sont plus sûres. Après Canal+ et RMC, c’est le plateau d’« On est pas Couché » qui est la scène d’un nouveau « dérapage ». Lors d’un débat sur l’immigration, Nadine Morano rappelle, citant de Gaulle, que la France est « un pays judéo-chrétien, de race blanche ».

    Drame au pays des Bisounours métissés !

    La messe était dite avant même d’avoir débuté. Inviter Nadine Morano, qui refuse le voile intégral, qui veut que les imams parlent français ou qui affirme que les « migrants » feraient mieux de se battre pour leur pays plutôt que de venir chez nous à l’occasion d'un débat sur l’immigration sur le plateau de « On est pas Couché » (ONPC), c’était se garantir bonne audience et bon « buzz ».
    Ca n’a pas loupé, l’eurodéputé LR, parle d’envahissement, de problème de cohésion nationale et cite de Gaulle qui parle de la France,

    « un pays judéo-chrétien, de race blanche » et qui, dans son ouverture universelle, a accueilli des personnes venant d’autres pays,

    complète Nadine Morano.

    Le mot tabou entre tous est lâché : « race » ! C’est sur ce point que se focalisent immédiatement invités et téléspectateurs, tentant de faire de Nadine Morano une horrible raciste. « Je pense que le problème, c’est qu’en 2015 vous fassiez encore cette distinction, c’est ça qui me choque. », dégaine Laurent Ruquier, aussitôt suivi par la meute.
    Pourtant comme le souligne l’eurodéputé RBM Gilbert Collard sur France 2, ce matin

    Écoutez, historiquement, la France c’est pas un pays de race noire, pas plus que l’Afrique, historiquement, n’est un pays de race blanche !

    Passons sur la bêtise de confondre « pays » et « continent » parlant de l’Afrique pour noter une évidence que personne ne songerait à contester, à la différence des origines de la France,

    Là encore, c’est hallucinant de voir qu’on ne peut pas dire que la France est historiquement un pays de race blanche qui a eu des rois chrétiens, qui a été construit par le judéochristianisme. On ne peut pas le dire.

    s’emporte Gilbert Collard.

    Nadine Morano persiste et signe ce matin sur Europe 1, affirmant

    En France, on n’a plus le droit de dire quoi que ce soit. (…) Qu’on arrête de nous parler de racisme s’il n’y a pas de race

    Pour la rédaction de NOVOpress, le vrai dérapage, c’est Yann Moix qui le commet dans sa réponse à Nadine Morano I

    Yann Moix : Il n’y a pas une France éternelle, eh bien un jour la France pourra être musulmane et ça sera comme ça, ce sera le mouvement de l’histoire
    Nadine Morano : Et bien moi, je n’ai pas envie que la France devienne musulmane, vous voyez, non
    Yann Moix : Et bien, c’est bien dommage, c’est bien dommage

  • Le Camp des Saints, c'est maintenant

    http://fr.novopress.info/192813/camp-saints-cest-maintenant-2/?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+novopressfrance+%28%3A%3A+Novopress.info+%7C+Agence+de+presse+ind%C3%A9pendante%29

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  • Les « valeurs » de l’oligarchie contre l’être des patries

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    Heidegger disait qu’invoquer les valeurs était l’attaque la pire qu’on puisse faire contre l’être. On invoque des valeurs pour justifier un projet de destruction. Par exemple, invoquer les valeurs pour justifier l’immigration illimitée est vouloir la mort d’un peuple tel qu’il est.

    C’est au nom de valeurs comme l’égalité qu’on a utilisé la guillotine ou qu’on a fait des purges meurtrières. Les valeurs servent de justification hypocrite pour masquer la haine à l’égard de l’être. C’est l’arme préférée des Pharisiens contre le Christ. Il est accusé d’avoir attaqué les « valeurs » des prêtres juifs de l’époque en se prétendant Dieu. C’est au nom des valeurs qu’on demande sa mort au préfet Pilate.

    Le discours sur les valeurs semble toujours dicté par la morale alors qu’il est bien souvent un discours criminel. La sagesse populaire ne l’ignore pas en disant que l’Enfer est pavé de bonnes intentions. Merkel brandit ses bonnes intentions à l’égard des migrants et crée le chaos dans son pays. Les valeurs sont utilisées contre l’être. Les Grecs anciens auraient dit qu’elles aident le chaos à vaincre le Cosmos, c’est à dire l’ordre du monde.

    Heidegger ajoute que celui qui parle de valeurs pour séduire les hommes, soit ne sait pas ce qu’il fait, soit est un criminel.

    Dans Le Maître et Marguerite, de Boulgakov, le diable a un œil vert pour séduire les hommes avec des « valeurs » et un œil noir pour les conduire vers la mort. On tue l’être au nom des valeurs. La valeur est subjective et la philosophie des valeurs correspond au triomphe de la subjectivité qui nous a valu entre autres deux guerres mondiales. Orban défend l’être de la Hongrie, sa pérennité et ses traditions contre les valeurs brandies par les oligarques de Bruxelles. Sortir ses valeurs contre quelqu’un, c’est comme sortir un revolver mais, au niveau moral et spirituel, c’est une façon de vouloir nier son être, d’abattre sa personnalité.

    C’est aussi ce que voulait dire le proverbe allemand : Si tu ne veux pas être mon frère, alors je t’enfonce un poignard dans le corps (Wenn du willst nicht mein Bruder sein, so stech ich dich den Dolch hinein). Belle fraternité que voilà qui conduit au meurtre !

    Le respect de l’être de l’homme s’oppose au discours sur les valeurs qui vise à calomnier son être.

    Par contre, le discours sur les vertus fait l’éloge des qualités de l’être de quelqu’un : il est courageux ! La pensée traditionnelle fait l’éloge des vertus et non des valeurs. On défendra, comme dans Corneille, les vertus de son père, non ses « valeurs » ! Le courage, par exemple, n’est pas une valeur mais une vertu. Une vertu s’accompagne d’efforts pour la réaliser. La sagesse, l’honneur, la fidélité sont des vertus. Elles sont attachées à l’être et l’on peut les posséder. Cet homme a de l’honneur. Les valeurs style égalité, ou même liberté ont un contenu à géométrie variable et peuvent incarner le meilleur comme le pire. Madame Roland sur l’échafaud crie : « Liberté, que de crimes on commet en ton nom ! »

    Il faut réhabiliter les vertus et se méfier des prétendues valeurs. Le critère est : qu’en est-il de l’être ? Ce qui détruit l’être est à écarter. Ce qui renforce l’être est à cultiver.

    Ivan Blot – 15/09/2015
    Correspondance Polémia – 20/09/2015

    Image : Au nombre de quatre, la Prudence, la Tempérance, La Force et la Justice, les vertus cardinales, identifiées depuis Platon (Athènes, -427 à -348) dans le courant de la pensée de l’époque de Périclès (Athènes -495 -429), jouent un rôle charnière (d’où leur nom de « cardinales », du latin cardo, charnière, pivot) pour notre existence et déterminent les autres vertus. (Source : « Les quatre vertus cardinales » Jean Croize-Pourcelet). Crédit photo : MOSSOT via Wikimédia (cc)

    Institut Iliade

  • Antony : l’élu Front de gauche passe au Front national

     

    Jila Varoquier | 27 Sept. 2015, 16h44 | MAJ : 27 Sept. 2015, 16h44

     
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    Antony, jeudi. Déçu par son ancien parti politique, François Meunier rejoint le Front National et siégera désormais au conseil municipal sous l’étiquette FN. Antony, jeudi. Déçu par son ancien parti politique, François Meunier rejoint le Front National et siégera désormais au conseil municipal sous l’étiquette FN. (LP/J.VA. .)

    Aux dernières municipales à Antony, les électeurs ont choisi deux conseillers municipaux Front de gauche. Ils auront désormais un frontiste. François Meunier s’apprête à quitter l’extrême gauche, pour rejoindre l’extrême droite et créer un groupe FN au sein du conseil municipal.

     
     

    Un grand écart politique que l’élu veut d’emblée relativiser: «Nous ne sommes qu’à Antony, il ne faut pas exagérer la portée de ma décision». Selon lui, le Front national est désormais le seul parti «à défendre la classe ouvrière», ajoutant même qu’il est «le dernier à avoir une analyse marxiste de la société et encore un discours sur la lutte des classes». Déçu par les dissensions au sein de son ancien parti, l’ex communiste a pris sa décision après l’épisode grec : «C’était l’occasion pour le Front de gauche de rompre avec la politique européenne, mais il n’a pas été à la hauteur», estime-t-il. Et, il l’avoue, il a été séduit par l’image plus lisse et le ménage que tente de faire FN au sein de ses troupes : «Je n’aurais jamais adhéré à ce parti si Jean-Marie Le Pen était encore là, assure François Meunier. Force est de constater qu’aujourd’hui, ce discours antisémite a disparu. Certains peuvent penser que c’est une stratégie politique. Moi, je ne le crois pas». Quant aux récents propos de la dirigeante du FN sur la nécessité de fermer les frontières aux réfugiés ou sa comparaison de l’afflux des migrants aux invasions barbares du 4ème siècle : «D’abord, on peut toujours espérer que les gens évoluent et pourquoi pas faire changer les choses de l’intérieur. Et puis, on ne peut pas toujours adhérer à toutes les idées d’un parti», hésite un peu l’élu d’Antony. «Mais sur beaucoup d’autres sujets, notamment économiques, Front de gauche et Front national ne sont pas si différents», assure-t-il. De quoi faire frissonner dans les rangs des deux partis. Quant à une éventuelle démission : «Non, il n’en est pas question. Je ne dupe pas mes électeurs. En France, les mandats ne sont pas impératifs».

    Aux municipales 2014, François Meunier, tête de liste Front de Gauche a obtenu 9% des suffrages. Le FN avait renoncé à présenter un candidat. Aux départementales, en 2015, le binôme frontiste a obtenu 10,5% à Antony, celui du Front de Gauche, 5,67%.

    Jila Varoquier

    LE PARISIEN

  • Faux Syriens, faux réfugiés : l’Allemagne est responsable de l’anarchie migratoire

    http://www.bvoltaire.fr/gabrielrobin/faux-syriens-faux-refugies-lallemagne-responsable-de-lanarchie-migratoire,208520?utm_source=La+Gazette+de+Boulevard+Voltaire&utm_campaign=30d293ff09-RSS_EMAIL_CAMPAIGN&utm_medium=email&utm_term=0_71d6b02183-30d293ff09-24089849&mc_cid=30d293ff09&mc_eid=0b0d8f3739

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  • Haute-Autriche. Le FPÖ double son score lors des élections pour le Parlement du Land (MàJ)

    19h54

    La FPÖ, alliée du FN au parlement européen, a doublé son score lors des élections régionales de Haute-Autriche dimanche, à plus de 30 % des voix. Ce parti avait mené une « campagne agressive » contre l’accueil des réfugiés.

    L’Autriche va-t-elle devoir faire face à une forte poussée de l’extrême-droite ? Les résultats des élections régionales dans le Land de Haute-Autriche ce dimanche 27 septembre envoie, en tout cas, un message préoccupant. Dans cet Etat très conservateur, dominé depuis la guerre par le parti de droite classique ÖVP qui y a toujours obtenu plus de 42 % des voix, le parti d’extrême-droite FPÖ du très xénophobe Hans-Christian Strache, proche du FN français et qui siège dans son groupe au parlement européen, a fait une percée remarquée. [...]

    Le paysage politique autrichien était déjà, il est vrai, favorable à la FPÖ avant cette crise des réfugiés. Les difficultés de la « grande coalition » à dynamiser une croissance en berne et à faire face au scandale bancaire de Hypo Alpe Adria jouaient en faveur du discours de rejet des deux grands partis porté par Hans-Christian Strache. Mais la crise des réfugiés semblent avoir conduit beaucoup d’électeurs conservateurs et sociaux-démocrates à rejoindre les rangs de l’extrême-droite. [...]

    En attendant, il faut se préparer à des mouvements de panique dans les grands partis autrichiens. Ni les Sociaux-démocrates, ni les Conservateurs ne semblent épargnés par l’exode des électeurs vers la FPÖ. Le danger serait d’avoir un durcissement du gouvernement de «grande coalition» pour donner des gages aux électeurs tentés par l’extrême-droite. La politique de Vienne vis-à-vis des réfugiés pourrait donc se durcir. Et l’ÖVP pourrait jouer dans la surenchère pour ne pas perdre pied avant des élections prévues dans deux ans. D’où un risque de déstabilisation de la coalition. L’Autriche pourrait bientôt donner (aussi) des maux de tête aux Européens.

    source

  • Catalogne : les indépendantistes obtiennent la majorité absolue en sièges

    http://www.leparisien.fr/international/catalogne-les-independantistes-auraient-la-majorite-absolue-au-parlement-27-09-2015-5132067.php

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  • L’extrême gauche perturbe la venue de Marine Le Pen à Soissons

     

    Dans le cadre de sa campagne régionale Picardie-Nord Pas de Calais, Marine le Pen, présidente du Front National (FN) a décidé de se rendre à Soissons dans l’Aisne (02), pour sa traditionnelle fête du haricot.

    Elle s’est donc rendue sur le marché de Soissons vers 11h00 où l’attendaient à la fois nombre de ses partisans, en hausse dans la région, et plusieurs dizaines de manifestants d’extrême gauche venus revendiquer leur désaccord politique à coup de « Marine dégage » ou de « FN facho ». La promenade n’a donc pas été de tout repos pour Marine Le Pen et les élus du parti chahutés malgré le cordon de sécurité qui les séparait des manifestants. La venue de la présidente du FN sur le marché de Soissons s’est alors vu légèrement écourtée et n’aura duré qu’une heure.

    Une victoire pour les militants d’extrême gauche qui se disent satisfaits de ce départ prématuré.

     

    Voir la lutte contre la Bête Immonde des heures les plus sombres de l’obscurité rampante !

     

  • Nadine Morano assène que la France est «un pays de race blanche» et fait réagir violemment la gauche

    27 Sept. 2015, 10h51 | MAJ : 27 Sept. 2015, 17h18

     
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                                                           (France 2)

    Les propos de Nadine Morano dans «On n'est pas couché», samedi soir sur France 2, suscitent de nombreuses réactions sur les réseaux sociaux. La candidate à la primaire des Républicains a répété plusieurs fois que la France était «un pays judéo-chrétien de race blanche».

     

    «Et je n'ai pas envie que la France devienne musulmane, car dans ce cas ce ne serait plus la France», a-t-elle également assuré.

    Interrogée par la chroniqueuse Léa Salamé sur les Antillais, Nadine Morano a reconnu qu'ils étaient français mais insisté encore pour dire que «la France était à majorité de race blanche». L'animateur de l'émission lui a répondu que «c'était incroyable d'entendre ça ! Le problème c'est qu'aujourd'hui en 2015 vous fassiez encore cette distinction, il y a des gens qui ne sont pas de peau blanche et qui sont autant Français que vous et moi !»

    LE PARISIEN

  • Syrie : l’aviation française a frappé l’État Islamique

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    27/09/2015 – MONDE (NOVOpress)
    Les Mirage et Rafale de l’armée de l’Air française ont frappé des sanctuaires de Daesh, a annoncé un communiqué de l’Élysée. « Nous frapperons à chaque fois que notre sécurité nationale sera en jeu », ajoute la présidence.

    La France « a frappé en Syrie », a annoncé la présidence de la République ce dimanche dans un communiqué officiel. « Nos forces ont atteint leurs objectifs », a ajouté le chef de l’Etat, précisant que six avions avaient été utilisés, et assurant qu’il n’y avait pas eu de pertes civiles.

    Nous l’avons fait sur la base de renseignements collectés au cours des opérations aériennes engagées depuis plus de deux semaines, dans le respect de notre autonomie d’action, en coordination avec nos partenaires de la coalition.

    Décryptage : la France a demandé aux États-Unis la permission de lancer ses raids.
    Dans la matinée, Manuel Valls a précisé que ces frappes ont été menées contre « les sanctuaires de Daech où sont formés ceux qui s’en prennent à la France ».

    Nous frappons Daech en Syrie, car cette organisation terroriste prépare les attentats vers la France depuis ces sanctuaires, a poursuivi Manuel Valls. Nous agissons en légitime défense.

    Le Premier ministre ne précise pas comment les reconnaissances aériennes qui ont servi de « préalable » à ces frappes – selon la communication officielle — ont permis de déterminer que les terroristes formés dans ces camps d’entraînement visaient spécifiquement la France. Il s’agit donc soit de frappes décidées sur la foi de renseignement humain… soit d’une action décidée sur des motifs plus politiques que militaires.
    L’annonce intervient opportunément à la veille de l’ouverture officielle de l’Assemblée générale de l’ONU, où la Syrie va constituer un sujet majeur. Il s’agit de marquer des points et d’affirmer le rôle de la France alors que, sur le dossier syrien, celle-ci se trouve de plus en plus isolée sur le plan diplomatique.
    Angela Merkel a rejoint le camp de ceux qui prônent un dialogue avec Bachar el-Assad pour combattre Daesh, aux côtés de la Russie. Même les États-Unis semblent peu à peu accepter cette idée.
    François Hollande maintient de son côté le cap -pour une fois…- du ni-ni (ni l’État islamique, ni Assad)

    Plus que jamais, l’urgence est à la mise en place d’une transition politique, qui associe des éléments du régime et de l’opposition modérée, conformément au communiqué de Genève. La France y est engagée.

    explique le communiqué élyséen, se gardant bien de définir ce qu’est « l’opposition modérée » en Syrie, à peu près aussi facile à trouver que le dahu dans les Alpes ou le Yéti dans l’Himalaya. Pas très grave, car vu le climat entre la France et la Russie, il est peu probable que Poutine fasse rentrer Hollande dans le jeu d’une solution au conflit. Moscou a fait une croix sur Hollande, régulièrement humilié sur la scène internationale, trop souvent accusé d’être le toutou des Américains. Une opération de communication qui risque de se retourner contre la France ? Probablement…