Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Blog - Page 669

  • La Chute du mur de Berlin

    E&R

  • Gérard de NERVAL (1808-1855)

    Vers Dorés

    Homme ! libre penseur - te crois-tu seul pensant
    Dans ce monde où la vie éclate en toute chose :
    Des forces que tu tiens ta liberté dispose,
    Mais de tous tes conseils l'univers est absent.

    Respecte dans la bête un esprit agissant : ...
    Chaque fleur est une âme à la Nature éclose ;
    Un mystère d'amour dans le métal repose :
    "Tout est sensible ! " - Et tout sur ton être est puissant !

    Crains dans le mur aveugle un regard qui t'épie
    A la matière même un verbe est attaché ...
    Ne la fais pas servir à quelque usage impie !

    Souvent dans l'être obscur habite un Dieu caché ;
    Et comme un oeil naissant couvert par ses paupières,
    Un pur esprit s'accroît sous l'écorce des pierres !

  • L’Afrique n’est pas sur le point de démarrer – L’Afrique Réelle N°59, novembre 2014

    Afrique-Vue-satellite-Map-Library-domaine-public.jpg

     

     

    Editorial et Sommaire

     Editorial de Bernard Lugan :

    A en croire les médias, l’Afrique serait sur le point de « démarrer » puisque son taux moyen de PIB est supérieur à celui du reste du monde. Or, il ne s’agit là, hélas, que d’une illusion fondée sur des chiffres qui ne tiennent aucun compte des tensions, des problèmes politico-ethniques, des héritages et des divers blocages que connaît le continent.

    En dépit des effets d’annonce, et à l’exception d’enclaves dévolues à l’exportation de ressources minières confiées à des sociétés transnationales sans lien avec l’économie locale, la situation africaine est en réalité apocalyptique :

    - la « bonne gouvernance » n’y a pas mis fin aux conflits,
    - la démocratie n’y a résolu aucun problème,
    - les crises alimentaires sont de plus en plus fréquentes,
    - les infrastructures de santé ont disparu,
    - l’insécurité y est généralisée,
    - la pauvreté y atteint des niveaux sidérants. En 15 ans, le nombre de pauvres est ainsi passé de 376 millions à 670 millions ; il a donc doublé.

    Nous voilà loin de la « méthode Coué ». Quatre grandes raisons expliquent ces échecs :

     

    1) La priorité donnée à l’économie. Dans tous les modèles proposés ou imposés à l’Afrique sud saharienne, l’économie est toujours mise en avant. Or les vrais problèmes du continent ne sont pas fondamentalement économiques, mais politiques, institutionnels, ethniques et sociologiques.

    2) Le refus d’admettre la différence car les Africains ne sont pas des Européens pauvres à la peau noire. Comme le dit le proverbe congolais: « l’arbre qui pousse sur les bords du marigot ne deviendra jamais crocodile ».

    3) Le diktat démocratique imposé à l’Afrique a eu pour résultat la destruction de ses corps sociaux et le triomphe de la mathématique électorale, le pouvoir revenant automatiquement aux ethnies les plus nombreuses, ce que j’ai défini comme étant l’ethno mathématique électorale.

    4) La démographie insensée et suicidaire qui va plus vite que la création des infrastructures, va provoquer de véritables cataclysmes dont il est difficile d’imaginer l’ampleur.

    De plus, ne perdons pas de vue que la courbe de croissance africaine n’est que la conséquence des prix, par définition fluctuants, des matières premières; elle est donc à la fois fragile et artificielle. Cette croissance n’étant pas homogène, la différence est considérable entre les pays producteurs de pétrole ou de gaz et les autres. Enfin, les hydrocarbures font peut-être enfler les courbes de croissance, mais ils n’empêchent pas la faillite économique et sociale. Les exemples du Nigeria et de l’Algérie sont éloquents à ce sujet.

     

    SOMMAIRE

    Actualité :
    - L’Algérie est-elle au bord du précipice ?
    - Mozambique : la coupure nord-sud s’accentue

    Livres :
    Afrique : la guerre en cartes

    Rwanda :
    Le TPIR confirme sa jurisprudence : le génocide n’était pas programmé.

    Préhistoire :
    L’Afrique n’est pas le berceau de toute l’humanité

    Image : vue satellite. Crédit : Map Library, domaine public.

  • Emmanuel Macron va inaugurer une usine Renault en… Algérie

    macron-renault-algerie.jpg

     

     

    09/11/2014 – PARIS (NOVOpress)
    Alors que l’industrie française souffre depuis des années de délocalisations massives et alors que depuis l’arrivée de François Hollande à l’Elysée la France compte 500.000 chômeurs de plus, Emmanuel Macron, ministre de l’Economie, annonce, via son compte Twitter, qu’il va accompagner Laurent Fabius pour aller inaugurer une usine Renault… en Algérie.

  • Mario Borghezio, député européen : “L’urgence est de stopper les nouvelles arrivées” (Présent)

    borghezio-remigration.jpg

    Partager sur Facebook Tweeter 

     

    09/11/2014 – PARIS (NOVOpress)
    Mario Borghezio est député européen, membre de la Ligue du Nord (parti allié au Front national au sein du Parlement européen). Figure charismatique de la droite patriotique et identitaire italienne, francophile, nous avons souhaité recueillir sa position sur la remigration en nous penchant sur la situation au-delà des Alpes. (Entretien initialement paru dans le numéro 8225 de Présent)

    Propos recueillis par Pierre Saint-Servant


    Quel constat faites-vous de la situation de l’immigration en Italie ? Le « vivre-ensemble » est-il déjà mort dans la péninsule ?

    En Italie, l’immigration – à cause de l’opération catastrophique nommée Mare Nostrum voulue par le ministre Alfano (centre-droite) – est devenue une véritable invasion. Cela risque de rendre impossible une cohabitation pacifique, surtout dans les périphéries urbaines (Milan, Turin, Rome etc.)

    L’Union européenne est le principal facteur de l’invasion migratoire et de l’impossibilité pour les peuples de riposter. Pensez-vous que l’union avec les autres formations patriotes telles que le FN ou le FPÖ permettront, à court ou moyen terme, de dénoncer les traités et de retrouver la maîtrise des frontières ? Travaillez-vous déjà en ce sens au Parlement européen ?

    Nous sommes en train de donner vie à un groupe européen des formations identitaires, avec évidemment le FN, le FPÖ et d’autres mouvements et partis. Un tel groupe pourra contrer très efficacement la dérive mondialiste de cette Union européenne.

     

    En France, une réaction populaire massive est en train de se former pour dénoncer l’immigration et ses conséquences. Qu’en est-il en Italie ? Enregistrez-vous des succès sur ce terrain ?

    L’intolérance des Italiens (du nord comme du sud) envers cette invasion devient jour après jour plus forte. Cela se traduit par une croissance continuelle du score électoral de la Ligue du Nord, qui est en train de construire un réseau dans l’Italie du centre et du sud.

    La manifestation de Milan « Stop Invasion », qui a rassemblé 100 000 personnes, est-elle une date clef du « réveil » italien ? Quelles seront les suites apportées à ce grand rassemblement ?

    Incontestablement, à Milan, avec la participation des mouvements comme CasaPound et d’autres semblables, bien enracinés dans la Péninsule, nous pouvons déjà dire aujourd’hui que nous assistons à la naissance d’une Ligue « nationale », qui, bien sûr, ne tranche pas ses racines « nordiques » [NDLR : La Ligue du Nord est historiquement régionaliste, centrée sur la Padanie, partie nord de l’Italie].

    Sous l’impulsion d’intellectuels et de militants identitaires, le mot « remigration » est en train de s’installer dans le vocabulaire politique en France, qu’en pensez-vous ? Y a-t-il une démarche équivalente en Italie ?

    La « remigration » pourra bien entendu devenir une stratégie pour toute l’Europe des peuples. Mais en Italie, l’urgence est d’abord de stopper les nouvelles arrivées.

    Quel message souhaitez-vous envoyer aux patriotes français qui ont choisi de ne plus subir ?

    Tous les patriotes européens doivent s’unir dans un seul combat identitaire, contre l’Europe des banquiers, pour l’Europe des peuples !

    Crédit photo : Fabio Visconti via Wikipédia (cc).

  • Procès du Professeur Faurisson contre le journal Le Monde : la vidéo d’ERTV


    Procès du Professeur Faurisson contre le... par ERTV

     

    arton28983-ec3f6.jpg

    Le procès en appel du Professeur Robert Faurisson contre le journal Le Monde avait lieu ce jeudi 6 novembre 2014 au palais de justice de Paris. L’équipe d’ERTV était sur place.

    E&R

  • C’était un 9 novembre 1794 : la République massacrait encore des Français

    9 novembre 2014 par admin4  - Contre-info.com

    Nous aimons rappeler aux républicains – donneurs de leçons impénitents -, l’histoire de leur système.

    Ce 9 novembre donc, Maignet, chargé de la lutte contre la « contre-révolution » en Auvergne, fait incendier et massacrer la population de Bédoin, au pied du mont Ventoux.

    Quel acte extraordinaire peut-il justifier de telles représailles ?

    Simplement l’arrachage, quelques semaines plus tôt, d’un « arbre de la liberté »…

    Cinq cents maisons sont détruites par le feu, soixante-trois habitants sont fusillés ou guillotinés.

    Thibaut de Chassey

     

  • L'hommage de Brigitte Bardot à Manitas de Plata

    PHOaee8f97c-6592-11e4-b2a4-2539a8b98c5c-805x453.jpg

    En 1968

     

    Samedi 08/11/2014 à 15H22

     

     
     

    Brigitte Bardot a rendu un dernier hommage à Manitas de Plata à l'occasion de ses funérailles, qui se sont déroulées samedi à Montpellier. A travers une lettre lue par la fille du célèbre guitariste gitan aux 93 millions d'albums, elle a salué cet homme "parti de rien et devenu un seigneur aux mains d'argent, tout en restant d'une grande simplicité. L'avoir connu est un grand bonheur, le perdre est un grand malheur."

    Manitas de Plata est décédé jeudi à l'âge de 93 ans.

    La Provence

  • VIDEOS - Mort à 93 ans du guitariste gitan Manitas de Plata

    http://www.leparisien.fr/musique/mort-a-93-ans-du-guitariste-gitan-manitas-de-plata-06-11-2014-4270551.php

    Regardez la vidéo "Manitas de Plata et Brigitte Bardot"

  • Aymeric Chauprade invité de Claude Askolovitch sur i>TELE

  • La célébration de la mort de De Gaulle divise au sein du FN

    PHOaf1f9322-6814-11e4-9b88-fec155fed21e-640x230.jpg

    LE SCAN POLITIQUE - Le vice-président du FN accompagné de plusieurs jeunes cadres du parti s'est rendu ce dimanche sur la tombe de l'ancien président à Colombey-les-Deux-Églises.

     

    La montée en puissance des «jeunes gaullistes» au sein du FN continue de provoquer des remous idéologiques dans le parti. Ce dimanche, Florian Philippot revendique comme chaque année son déplacement sur la tombe du général. Mais, fait inédit, le député européen est venu cette année accompagné d'une centaine de jeunes militants du FN. Invitée du 12/13 dimanche sur France 3 Marine le Pen s'est trouvée contrainte à un numéro d'équilibriste et de prendre ses distances avec cette démarche. La présidente du parti entend rassurer le courant historique du FN, un parti qui compte depuis sa fondation de nombreux nostalgiques de l'Algérie française, sans pour autant renier les évolutions idéologiques résultantes de son entreprise de dédiabolisation.

     
     

    «Le général est un exemple pour moi, une référence absolue pour mon engagement politique. Il figure la Résistance et incarne l'indépendance nationale, la grandeur de la France et le rassemblement des Français», a déclaré Florian Philippot à son arrivée dans le village de Haute-Marne.

    «C'est une initiative personnelle», prend soin de souligner de son coté Marine Le Pen, appelée à commenter le déplacement du vice-président du FN à Colombey, un pèlerinage qu'il effectue depuis 2012. Cette année, l'énarque a emmené avec lui quelques figures montantes du FN, dont le nouveau directeur du Front national de la jeunesse Gaëtan Dussaussaye. Une façon de marquer son assise politique grandissante sur une base militante progressivement expurgée de ses éléments les plus orthodoxes.

     

    Sur France 3 ce dimanche, Marine Le Pen tente de calmer le jeu en traduisant ce grand écart idéologique. Pour elle, le fondateur de la Ve République, a été le dernier «véritable chef de l'État». «Je ne suis pas gaulliste. Je suis plutôt gaullienne, je partage avec le général De Gaulle le souci de la souveraineté de la France (…) Nous partageons le refus d'une union européenne qui refuse sa souveraineté au peuple Français.». Une proximité idéologique qu'elle relativise: «Mais il y a entre De Gaulle et moi la guerre d'Algérie. Je partage la souffrance des pieds noirs et des Harkis».

    Une commémoration «inutile»

    Cette prise de position fait écho aux critiques que soulève le gaullisme ostentatoire de Florian Philippot au sein de la vieille garde du FN. Contacté par Le Scan, le député européen Bruno Gollnisch n'estime «pas très utile de participer à ces commémorations qui ravivent des douleurs encore mal cicatrisées». A la guerre d'Algérie, l'ancien candidat à la présidence du Front national ajoute deux «fautes très graves» au «passif» de Charles De Gaulle. «Il a couvert à la Libération une fiction selon laquelle ceux qui avaient servi le gouvernement légal de l'époque (celui du maréchal Pétain, ndlr) et accompli des prouesses pour assurer la survie du pays, étaient tous des traîtres», regrette le conseiller régional de Rhône-Alpes. Et d'ajouter à ce grief «la complaisance du général à l'égard du communisme et du marxisme, auxquels il a abandonné les sphères intellectuelles et culturelles du pays». Une complaisance qui selon lui a conduit aux évènements de mai 68.

    «C'est bien que tous les patriotes puissent se réconcilier», estime tout de même l'ancien dauphin de Jean-Marie Le Pen, qui juge positif que des gaullistes s'associent désormais au FN. Il regrette cependant que «les mythologies proposèrent plus vite que la réalité». «Ces jeunes gens, qui n'ont pas connu l'époque, créditent le général de velléités d'indépendance et de souveraineté nationale». Et Bruno Gollnisch de rappeler que lui-même et des «dizaines de milliers d'adhérents du FN» ne pourront jamais se reconnaître dans l'héritage du général De Gaulle.

    LE FIGARO

  • Désintégration de la Suède : le gouvernement va accueillir un nombre record d’immigrés

    Photo-by-Fria-Tider-of-Swedish-meter-maid-at-work.jpg

     

    Share on FriendFeed

     

    BREIZATAO – ETREBROADEL (05/11/2014) Le gouvernement suédois se prépare à accueillir un nombre historique de faux réfugiés en provenance d’Irak et de Syrie, rapporte le journal Le Local.

    L’administration en charge de l’accueil de ces candidats à la colonisation avait prévu en avril un afflux de 61 000 pseudo demandeurs d’asile. Mais elle a revu en septembre ce nombre à 80 000. Hier, la même administration a encore revu ce chiffre à la hausse à 83 000.

    On estime qu’en Suède 23% des Suèdoises de souche sont violées par des allogènes, souvent musulmans.

  • Écoliers agressés pour du jambon !

    324600963_B973978693Z_1_20141105161208_000_G6B3DSM9N_1-0.jpg

     

    Rédaction en ligne
    Mis en ligne mercredi 5 novembre 2014, 16h12

    Deux enfants de 7 ans d’une école bruxelloise ont été frappés parce qu’ils mangeaient un sandwich au jambon.

    • 
DR
DR

    Un simple accrochage entre bambins  ? L’anecdote pourrait paraître banale si elle n’était le reflet d’un malaise social qui s’aggrave et d’une pression religieuse qui pousse des gosses de 7 ans à agresser leurs camarades parce qu’ils « ne croient pas en Allah ».

    Enquête et témoignages dans le Soirmag+, à télécharger ici  : www.soirmagplus.be

  • VIDEO - Le clivage gauche/droite a disparu. Demain le clivage sera identitaire.

    http://www.fdesouche.com/535837-christophe-guilluy-chez-zemmour-naulleau

  • Lettre de Renaud Camus à Fabrice Robert concernant “Le grand remplacement”

    Renaud-Camus-Fabrice-Robert-Paris-mars-2014-Copyright-BI-partie.jpg

    Partager sur Facebook Tweeter 

     

    « Le Grand Remplacement, le changement de peuple, est le phénomène le plus considérable de l’histoire de France depuis des siècles, et probablement depuis toujours… » Renaud Camus

    L’écrivain Renaud Camus (à gauche sur la photo) qui a forgé le terme de Grand Remplacement, a envoyé la lettre ci-dessous à Fabrice Robert (à droite sur la photo), président du Bloc Identitaire.

    Cher Fabrice Robert,

    Les Identitaires et vous voulez bien me demander un message inaugural, pour votre site sur le Grand Remplacement et la Remigration. Je vous l’envoie d’autant plus volontiers que vous connaissez mon amitié pour votre mouvement et pour vous, ma sympathie pour votre action à tous, ma haute considération pour la justesse de vos analyses et mon admiration pour le courage et la pertinence de vos initiatives — à commencer bien sûr par la plus mémorable d’entre elles, l’acte de présence et de protestation de vos militants les plus aguerris sur les toits de la mosquée de Poitiers en construction, il y a deux ans.

    Je salue avec d’autant plus de plaisir et d’enthousiasme votre démarche actuelle que pour moi la constatation et le refus absolu du Grand Remplacement — ce “concept” dont vous voulez bien me reconnaître la paternité — ont toujours impliqué comme leur complément indispensable, et leur substance même, la Remigration, puisque c’est le mot que vous avez choisi de mettre en avant : je disais pour ma part “le renversement des flux migratoires”, mais c’est la même chose.

     

    L’Algérie de 1962 est pour moi, en ces matières, la référence historique essentielle, à la fois, et le contre-exemple absolu.

    Je m’explique : je suis persuadé que le combat que nous menons est d’essence anticolonialiste. Il s’agit de libérer notre malheureux pays et l’ensemble de notre continent du joug colonial chaque jour plus insupportable et pesant qui lui est imposé. Que la France et l’Europe soient victimes de colonisation, maintenant, beaucoup de gens ne le voient pas ou refusent de l’admettre, parce que cette colonisation ne ressemble pas à celles du XIXe et du XXe s. Elle ne leur ressemble pas en ceci qu’elle n’est pas ouvertement militaire, ni politique, ni officielle, encore qu’elle soit de plus en plus ceci et cela, à mesure qu’elle se renforce : la délinquance, la violence petite et grande, la nuisance, l’ensemble de ce que j’appelle la nocence (ce dont l’innocence est le contraire…) tiennent le rôle de l’action guerrière, et ils ont pour effet, comme elle, la conquête du territoire par lambeaux successifs ; je m’en suis expliqué dans un discours qui me vaut les interminables foudres de la justice remplaciste, celle qui sert le Grand Remplacement. Et les droits toujours plus grands qu’exigent et que s’arrogent nos conquérants à mesure qu’ils sont plus nombreux, leur présence toujours plus visible dans les rouages et le gouvernement même de notre République, leur poids dans notre société, le changement de civilisation qu’il entraîne, sont les marques de leur conquête.

    En fait la colonisation en cours est beaucoup plus conforme à la définition et à l’étymologie du terme que celle à laquelle s’est livrée la France dans ce qui fut son empire, jadis. Colonisation de peuplement, colonisation par la masse démographique, colonisation par substitution ethnique, elle est surtout beaucoup plus grave, en cela qu’elle menace, elle, d’être irréversible, sans recours possible. Une colonisation comme celle qu’a pratiquée notre pays, une colonisation militaire, politique et administrative, on peut s’en débarrasser en un tournemain, l’histoire l’a montré. Une colonisation comme celle qu’il subit depuis des lustres, une colonisation par changement de peuple, celle-là est définitive, à moins de faire intervenir la remigration, précisément, avant qu’il soit tout à fait trop tard.

    En 1962 l’Algérie tout juste décolonisée a estimé — et le monde entier, loin de s’indigner, en a jugé paisiblement comme elle — qu’elle ne serait pas véritablement indépendante si elle conservait sur son territoire dix pour cent d’habitants qui n’appartenaient pas à sa culture dominante ; qui étaient étrangers à ce qu’elle considérait comme son essence ; en somme qui n’étaient ni arabes ni musulmans. Ceux-là ont été jetés à la mer avec une brutalité inouïe. Souvenez-vous : la valise ou le cercueil. Et quand ils ne partaient pas assez vite, en quelques jours, parfois quelques heures, ils ont été massacrés. Voilà ce qui me semble devoir être pour nous la référence historique capitale ; et voilà aussi ce qui me paraît constituer le contre-exemple absolu.

    Référence essentielle parce que personne ne pourra nous reprocher d’envisager la question dans les mêmes termes que d’autres pays colonisés avant le nôtre, et pareillement avides d’indépendance, de liberté, de sécurité, de dignité et d’identité. Encore n’avons-nous pas affaire, nous, à des colons installés depuis un siècle et plus, ou même, dans le cas des juifs en Algérie, présents sur le territoire depuis un millénaire ou deux. Nos colons à nous sont récents ou très récents, pour la plupart : trois générations au plus, très rarement quatre ; et le plus souvent une ou deux. Et même si certains d’entre eux ont prêté leurs bras et leur courage à la liberté et au redressement de notre pays, ce n’est pas eux, bien loin de là, qui l’ont créé, façonné ou mis en valeur — ils sont bien des colonisateurs, certes, mais ils ne sont pas du tout des colons.

    Contre-exemple absolu, en même temps, parce que la brutalité, la sauvagerie des Algériens au cours de cet épisode encore largement occulté font horreur. Faut-il le dire, elles sont exactement ce que nous n’avons aucune intention d’imiter, même à l’égard des partisans et des promoteurs indigènes comme nous du Grand Remplacement en cours, ceux que j’appelle les remplacistes, qu’ils soient de droite ou de gauche, sarkozistes, juppéistes, hollandistes, mélenchoniens ou autres. S’agissant des remplaceurs eux-mêmes, des remplaçants, de nos colonisateurs, donc, ce que nous proposons est un divorce à l’amiable. Qu’ils se souviennent de leurs grands parents et des nôtres, en 1962, mais aussi 59, 60, 61. Qu’ils se rappellent la décolonisation, en Afrique du Nord mais aussi en Afrique noire. Bien entendu, nous, les indigènes de ce nouveau combat anticolonial, nous entendons recouvrer et conserver pour nous-mêmes, et pour ceux qui ont assimilé notre culture, notre mode de vie, notre civilisation, et qui ne prétendent pas nous imposer les leurs, ni même nous les donner en permanent spectacle, le territoire de nos pères. Mais, les autres, nous sommes tout disposés à les aider, y compris financièrement, à rentrer chez leurs propres aïeux. Il en coûtera toujours moins cher que l’immigration. Et à cette dépense-là, au moins, on pourra concevoir un terme.

    Renaud Camus

    Crédit photo : copyright Bloc Identitaire.