Génocide Européen - Suede par sassiere
Le grand remplacement des Européens n'est pas un fantasme "racialiste"
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Génocide Européen - Suede par sassiere
Le grand remplacement des Européens n'est pas un fantasme "racialiste"
6 novembre 2014 par Pierrot - Contre-info.com
Des gamins de 13 ans qui travaillent 14h par jour, des images effroyables dans les mines de Tantale au Congo, des patrons qui refusent de répondre et menacent la journaliste (voir ici), un désastre écologique, des marges exorbitantes, bienvenue dans l’univers du smartphone.
Plus de 6.000 personnes ont participé vendredi à une marche solennelle organisée sur la place Rouge de Moscou à l'occasion du 73e anniversaire du défilé militaire du 7 novembre 1941.
Des militaires de la garnison de Moscou, de la cavalerie du régiment présidentiel de Moscou, des élèves de l'école militaire Souvorov de Moscou ont participé à la marche solennelle de vendredi. Au total, 59 unités ont défilé sur la place Rouge.
Le défilé de 1941 a permis de remonter le moral de l'armée Rouge et du peuple soviétique au moment où les troupes nazies se trouvaient aux portes de Moscou. Près de 28.500 personnes, 140 pièces d'artillerie, 160 chars et 232 véhicules ont pris part au défilé en 1941 qui n'a duré que 25 minutes. Ses participants sont allés directement au front après avoir quitté la place Rouge.
RIA Novosti
Depuis des dizaines d’années les politiques, les économistes et les sociologues se creusent la tête pour trouver un moyen de sauver l’Europe vieillissante tout en évitant une invasion d'immigrés.
"Le monde civilisé" se dépeuple ou assure sa croissance démographique grâce aux migrants. Il y actuellement environ 30 millions d’immigrés dans l’ensemble de l’Europe. Cela peut paraître insignifiant étant donné que la population européenne se monte à 507 millions d’habitants mais il faut y ajouter au moins 40 à 60% si l’on tient compte des migrants en situation irrégulière et les étrangers naturalisés. Cela représente la moitié de population de pays comme la France ou l’Italie.
Sergei Riazantsev, directeur du Centre de démographie sociale et de sociologie économique n’est pas d’accord avec les jugements préconçus sur la question migratoire:
"J’éviterais de dramatiser la situation parce que l’émigration a des aspects à la fois positifs et négatifs. Il faut donc adopter un point de vue plus équilibré."
Il est évident que la migration a une grande importance économique pour l’Europe où il y a de plus en plus de retraités et de moins en moins d'actifs. Dans ce contexte, il faut importer annuellement 3 millions de travailleurs étrangers pour maintenir l’équilibre existant sur le marché du travail qui se réduit. Les conséquences sociales et politiques de l’immigration sont également ambiguës. Les quelque vingt millions de chômeurs recensés dans l’Union Européenne considèrent les étrangers comme des concurrents qui prennent leurs emplois.
Lioubov Khrapylina, directrice du Centre du développement social de l’Académie d’économie nationale près le président de la Fédération de Russie, a une vision assez pessimiste de l’avenir de la société occidentale:
"Il est pratiquement impossible de prévoir des changements capables d'invertir les tendances démographiques qui ont leur propre logique."
En ce qui concerne l’adaptation des immigrés, la chancelière Angela Merkel avait déjà reconnu "l’échec total" du projet d'édification d'une société multiculturelle. Avec ses 2000 mosquées et ses 3 millions de Turcs musulmans, l’Allemagne ressemble de plus en plus à une province de l’ex-empire Ottoman.
Beaucoup estiment que l’Europe est condamnée. En effet, la démocratie libérale qui anéantit la famille et les rapports traditionnels entre les sexes, creuse la tombe de toute la civilisation occidentale.
François Hollande croit que quand l'État dépense de l'argent, ça ne coûte rien. Voilà le mal français.
Nicolas Doze.
06/11/2014 – IRAK (NOVOpress)
L’agence de presse irakienne Iraqinews a réussi à se procurer une liste établie par l’État islamique, fixant le prix de vente des femmes Yézidis ou chrétiennes en tant qu’esclaves. Selon leur âge, les femmes peuvent être achetées pour un prix variant de 35 à 138 euros.
Dans ce document, l’on apprend qu’il est interdit d’acheter plus de trois femmes, sauf pour les étrangers comme les Turcs, les Syriens ou les Arabes du Golfe.
Selon les prix fixés par l’organisation, une fillette âgée de 1 à 9 ans coûterait 200.000 dinars (soit 138 euros), une fille de 10 à 20 ans 150.000 dinars (104 euros), une femme entre 20 et 30 ans 100.000 dinars (69 euros), une femme entre 30 et 40 ans 75.000 dinars (52 euros) et une femme âgée de 40 à 50 ans 50.000 dinars (35 euros).
Allah Akbar!
07/11/2014 – PARIS (NOVOpress)
Vous avez aimé le rapport du Comité d’évaluation et de contrôle des politiques publiques sur l’hébergement d’urgence (Présent du 17 avril) ? Alors celui d’Eric Ciotti traitant des dérives du droit d’asile vous plaira. Publié pour partie dans Le Figaro, ce document revient en détail sur l’explosion des demandes d’asile observée ces dernières années dans notre pays et, surtout, sur le coût exorbitant de cette institution devenue ingérable.
Dans son rapport, le député UMP des Alpes-Maritimes rappelle tout d’abord que « la demande de protection internationale s’est accrue de 85 % entre 2007 et 2013 » et souligne que quelque « 30 000 dossiers sont aujourd’hui en attente à l’Office français de protection des réfugiés et des apatrides ». Un afflux croissant et massif, dont la première conséquence est bien sûr l’encombrement des centres d’accueil. Certes, explique Ciotti, « en dix ans, la capacité en places des centres d’accueil (…) a quadruplé (…) pour un coût de 220 millions d’euros ». Mais cela ne suffit plus. Et « les dépenses d’hébergement d’urgence, en particulier sous la forme de nuitées hôtelières, se sont par voie de conséquence accrues de façon largement incontrôlée ». Ainsi, indique le député UMP, ces dépenses ont-elles « été multipliées par trois sur la période 2008-2012 » et « il y a aujourd’hui davantage de personnes prises en charge dans le dispositif d’hébergement d’urgence qu’en Cada [centre d’accueil de demandeurs d’asile] ».
Une évolution « d’autant plus dommageable, précise Ciotti, que le coût global de la prise en charge en hébergement d’urgence est au moins équivalent, sinon supérieur, à celui de la prise en charge en Cada. Le coût unitaire de la nuitée hôtelière est en effet estimé à 17,17 euros, auxquels s’ajoute une aide temporaire d’attente (ATA) de 11,45 euros par jour ». Soit un total mensuel de 870,50 euros par personne, quand « le prix de journée moyen national des Cada s’élève à 24,43 euros par personne hébergée »…
Complicités UMPS
Reste que, aussi intéressant soit-il, le rapport Ciotti découvre l’Amérique. Voilà en effet des années que la Cour des comptes et autres mettent en garde les gouvernements de droite comme de gauche contre les innombrables dérives et le coût exorbitant du droit d’asile. En vain. Les raisons en sont pourtant simples : la suppression des frontières et des prestations sociales offertes à tous, qui constituent de véritables pompes aspirantes de l’immigration. Deux raisons majeures auxquelles l’UMP, qui dénonce aujourd’hui la politique socialiste, ne s’est jamais attaquée.
Certes, le rapport Ciotti pointe du doigt l’ATA, allocation que « près d’un bénéficiaire (…) sur cinq (…) percevait indûment » en avril 2013 et qui a enregistré une progression de « 367 % entre 2007 et 2013 ». Mais rappelons que cette aide a été mise en place par la droite en 2006. On pourrait également parler de l’AME, dont les socialistes viennent d’augmenter le budget, provoquant un tollé au sein de l’opposition. Tollé justifié, mais incompréhensible quand on se souvient que l’UMP avait refusé de voter l’amendement présenté par les députés FN en juillet 2012 demandant la suppression de cette aide destinée aux clandestins.
Franck Delétraz
http://fr.wikipedia.org/wiki/Minist%C3%A8re_de_la_S%C3%A9curit%C3%A9_d'%C3%89tat
Berlin - Musée de la Stasi
par Alexandra Hudson
COTTBUS, Allemagne (Reuters) - Si dimanche certains célébreront le 25e anniversaire de la chute du Mur de Berlin, pour bon nombre de victimes du régime est-allemand, il est encore trop tôt pour fêter quoi que ce soit, car ils ne sont toujours pas sortis de leur traumatisme.
"Bien sûr, les anniversaires, c'est une occasion de se pencher sur le passé et de commémorer le passage de la dictature à la démocratie", reconnaît Rainer Wagner, à la tête de l'ONG UOKG, qui regroupe d'anciennes victimes du régime.
"Mais il est glaçant de voir d'un côté tous ces discours et, de l'autre, un Etat et une société qui hésitent à verser des dédommagements ou à traduire en justice les anciens persécuteurs", ajoute-t-il.
Quelque 250.000 personnes furent jetées en prison et interrogées pour des raisons politiques entre 1945 et 1989, souvent pour le simple fait d'avoir exprimé le désir de quitter la RDA. Des millions de personnes avaient, elles, pu fuir avant que la frontière ne se ferme totalement.
Aujourd'hui, nombre de ceux qui furent emprisonnés pour raisons politiques, ou se virent retirer la garde de leurs enfants parce que l'Etat ne les jugeaient pas aptes à être de bons parents, sont toujours sous le choc. Leur traumatisme est d'autant plus grand qu'ils attendent encore justice et reconnaissance, comme le rappelle l'UOKG.
A la réunification, en octobre 1990, le nouveau gouvernement s'était attelé à la mission herculéenne d'enquêter sur les crimes de l'ex-RDA, s'engageant à dédommager et à réhabiliter ceux à qui du tort avait été causé, et à expliquer leurs souffrances aux générations futures.
Tâche difficile : début 2013, le gouvernement allemand notait lui-même l'existence de "deux tendances préoccupantes concernant l'ex-RDA: d'un côté une tendance à minimiser la dictature, voire à l'idéaliser; de l'autre, une ignorance totale".
Nombre de ceux qui souffrent physiquement ou psychologiquement des suites de leur détention et autres persécutions sont incapables de travailler, et ils n'ont que de maigres subsides de l'Etat pour survivre alors que les anciens fonctionnaires est-allemands touchent de bonnes pensions, estime Rainer Wagner.
DÉDOMMAGEMENT
Lors d'une soirée-débat sur les effets des persécutions, près de la Porte de Brandebourg, où des milliers de personnes sont attendues dimanche pour fêter le 25e anniversaire de la chute du Mur, certaines anciennes victimes du pouvoir est-allemand ont raconté à quel point il était encore difficile de convaincre leurs enfants que l'opposition au régime avait été la meilleure voie à suivre, alors même que certains anciens membres du Parti bénéficient toujours d'un statut social enviable.
Rainer Wagner s'est fixé un cap : que les anciens persécutés du régime touchent des pensions ou des revenus au moins équivalents aux anciens fidèles du régime.
Parmi les injustices frappantes, il relève le cas d'anciens membres du parti est-allemand qui ont étudié les techniques de répression dans une université de la Stasi et qui ont toujours le bénéfice de leurs diplômes, touchant de ce fait de confortables salaires ou pensions de retraite.
Certains locaux de la Stasi ont été transformés en musées ou lieux de mémoire, tout comme plusieurs anciennes prisons du régime est-allemand. Les victimes du régime sont appelées régulièrement à intervenir devant des classes, et des services et des groupes de soutien ont été mis en place pour les aider à surmonter leur traumatisme.
La question des dédommagements financiers s'avère en revanche plus délicate.
Une série de lois de réhabilitation ont permis de blanchir les prisonniers politiques des accusations portées à leur casier judiciaire par le régime est-allemand, et leur ont alloué une somme sur la base de 306 euros par mois d'emprisonnement, de même qu'une "pension de victime" mensuelle de 250 euros s'ils ont été incarcérés pendant plus de six mois.
D'autres lois ont tenté d'apporter une réponse aux autres préjudices causés par le régime, décisions juridiques ou entraves au développement de carrières professionnelles. Mais les dossiers sont difficiles à établir, souligne l'UOKG. Selon les Länder, 50 à 67% d'entre eux donnent lieu à une réponse favorable.
D'après un rapport fédéral de 2013, l'Etat a versé au titre des dédommagements 1,2 milliard d'euros entre 1993 et 2011.
ENFANTS "CONFISQUÉS"
A une heure trente de route de Berlin se trouve la ville de Cottbus, dont le pénitencier du XIXe siècle a servi de prison aussi bien sous le IIIe Reich que sous le régime de la RDA.
A l'extérieur, Katrin Behr, qui a 47 ans et fut enlevée à sa mère alors qu'elle en avait quatre et demi, a affiché plusieurs centaines d'avis de disparition d'enfants et de parents qui sont toujours à la recherche d'un proche après en avoir été séparé par l'Etat est-allemand.
Certains de ces enfants sont nés en 1988, un an seulement avant la chute du Mur. Aujourd'hui encore, nombre de ceux qui recherchent un membre de leur famille se disent oubliés parce que leur condition n'a pas été reconnue officiellement et qu'ils n'ont reçu aucune forme de dédommagement.
Katrin Behr, qui a été adoptée par une famille fidèle au régime, n'a découvert qu'après la chute du Mur sa réelle identité et appris la vérité: sa mère avait été jetée en prison parce qu'on l'avait surprise en train de dire qu'elle voulait quitter le pays.
Aujourd'hui Katrin Behr dirige un service qui gère les cas de 1.700 cas d'enfants disparus ou de familles en quête d'un proche disparu.
"Il fallait trouver un moyen de me prouver que tout ce qui m'était arrivé ne l'avait pas été pour rien", dit-elle.
(Eric Faye pour le service français, édité par Henri-Pierre André)
Yahoo!Actu 07 11 14
L’étude d’un ADN vieux de plus de 36.000 ans montre une continuité génétique chez les populations eurasiennes depuis leurs origines, prouvant que l’homme a survécu aux périodes glaciaires les plus sévères en Europe.
(…) En comparant le génome d’un homme dont les ossements fossilisés ont été mis au jour à Kostenki (photo ci-dessus), dans la partie européenne de la Russie d’aujourd’hui, avec les résultats de précédentes recherches, ces scientifiques ont découvert une unité génétique « surprenante » remontant jusqu’aux premiers humains en Europe.
« Il y a eu une continuité génétique des populations européennes depuis le haut paléolithique (- 55.000 ans) jusqu’au mésolithique (entre 10.000 et 5.000 ans avant l’ère chrétienne) et ce pendant une période de grande glaciation », montre l’analyse de ce génome, précise Marta Mirazón Lahr, de l’Université de Cambridge au Royaume-Uni, principal co-auteur de cette recherche parue dans la revue américaine Science.
(…) « Mais maintenant nous savons grâce au séquençage de ce génome qu’aucun nouveau groupe de gènes n’est apparu durant ces différentes périodes et que la survie de ces populations s’est faite sans modification biologique », souligne Marta Mirazon Lahr.
FDS
LeParisien.fr
NdB: Sarkozy a plus que sa part dans l'état de décomposition de la France ! Que ce nuisible retourne d'où il vient! Bateleur de souk !
Florian Philippot - 6 novembre 2014 par hurraken75
A voir même si on n'aime F.P. !
Publié le 07.01.2014
Sa demande d'adhésion au Front national, Mohamed Boudia l'a envoyée officiellement hier. Elle est le résultat de l'engagement politique de ce jeune d'origine maghrébine tout juste âgé de 14 ans!
Celui qui vit dans un immeuble du quartier de la Fauconnière à Gonesse, avait officialisé son alliance d'un simple tweet, le 14 septembre dernier : « @OuchikhKarim : un vrai candidat pour la mairie de Gonesse.
Le Parisien
Ce jeudi, Éric Zemmour était l’invité de Franz-Olivier Giesbert dans « Les Grandes Questions » sur France 5. Une fois de plus, l’écrivain s’est retrouvé face à un plateau qui faisait l’unanimité contre lui.
Le Bréviaire des patriotes
C’est une simple interrogation, mais le Front national de Roubaix pose la question de l’installation dans les églises désaffectées de Roubaix du culte musulman.
Habitué des propositions iconoclastes, le chef de file du FN de Roubaix, Jean-Pierre Legrand, réagit curieusement à l’annonce de la fermeture pour raison de sécurité de la mosquée Da’wa : il pose la question de l’opportunité de « confier les clefs des églises désaffectées » au culte musulman.
« Cela permettrait de pacifier les environs de l’église Notre-Dame », confie-t-il, tout en rappelant le précédent du couvent de la rue du Faubourg de Roubaix, à Lille. Et tout en signalant qu’il ne s’agit là que d’une « interrogation » et d’une « position personnelle », qu’il conditionne au « renoncement de l’islam au prosélytisme ».
« Rue de l’Épeule, j’ai l’impression d’être en vacances »
Progressiste, le FN de Roubaix ? Jean-Pierre Legrand qualifie tout de même de « justifiée et courageuse » la décision de la mairie, et estime que la communauté musulmane de l’Alma doit « se débrouiller sans la Ville » pour trouver un autre lieu de culte. Laïcité oblige.
Et à ceux qui craindraient un adoucissement du FN, M. Legrand se veut rassurant, puisqu’il en profite pour dénoncer « l’islamisation de Roubaix » et souligner qu’il ne se sent plus chez lui dans la rue de l‘Épeule, où il a « l’impression d’être en vacances ».
FDS
NdB: Une interrogation de trop !
6 novembre 2014 par admin4 - Contre-info.com
Dans la nuit du 6 au 7 novembre 1917, les bolcheviques s’emparent des principaux centres de décision de la capitale russe, Petrograd (anciennement Saint-Pétersbourg).
Dans la terminologie bolchevique (on dira plus tard communiste), ce coup de force sans véritable soutien populaire est baptisé « Révolution d’Octobre » car il s’est déroulé dans la nuit du 25 au 26 octobre selon le calendrier julien en vigueur dans l’ancienne Russie jusqu’au 14 février 1918.
«Jamais une échauffourée de si petite envergure (une dizaine de victimes, d’après les historiens soviétiques) n’a eu des conséquences aussi prodigieuses, et une fois de plus, le sort de la capitale décida de celui du pays tout entier», écrit Léon Poliakov.
Avec seulement quelques milliers d’activistes et une préparation au grand jour, les communistes – farouchement déterminés – arrivent à prendre le pouvoir dans un empire de 130 millions de personnes.
Avis aux amateurs…
5 novembre 2014 par Pierrot - Contre-info.com
Article trouvé sur Le Point qui a le mérite de rétablir quelques vérités concernant l’imposition en France durant deux époques.
Dernière trouvaille de nos chasseurs de primes de Bercy : un impôt supplémentaire de 20 % sur les résidences secondaires « en zone de tension » (les grandes agglomérations). Personne ne sait si cette géniale initiative ira à son terme, une précédente tentative, en 2012, s’étant piteusement ensablée face à une levée de boucliers des élus. Mais ce ballon d’essai est emblématique d’une démarche désespérée pour trouver de l’argent par n’importe quel moyen afin de boucher le trou abyssal de nos finances publiques. Nullement en cherchant à réaliser des économies sur le fonctionnement de l’État ou des collectivités territoriales mais en aggravant encore une pression fiscale qui, en deux ans et demi, s’est déjà alourdie de 70 milliards d’euros.
Jadis, sur les bancs de nos écoles publiques, laïques et républicaines, des instituteurs à blouses grises apprenaient à des enfants uniformément vêtus de tabliers noirs que la Révolution française avait, notamment, été provoquée par l’excès d’impôts. Ils égrenaient la capitation, la gabelle, le centième, la taille, le vingtième. Ils décrivaient – avec quelques exagérations – la condition pitoyable des paysans exsangues et expliquaient doctement que la charge était devenue insupportable. D’où la révolution. CQFD.
Le jour de la « libération fiscale »
Des historiens tout à fait sérieux, dont le remarquable Pierre Goubert, ont démontré que la somme de ces impôts de l’Ancien Régime était, somme toute, proportionnellement beaucoup plus légère que la fiscalité moderne. Tout le monde n’était pas logé à la même enseigne : les « pays d’états » (Bretagne, Bourgogne, Provence, Languedoc) possédaient des assemblées qui négociaient âprement le montant de la taille avec les intendants du roi. Ce que ne pouvaient pas faire les « pays d’élection », déjà soumis à la centralisation monarchique. Aujourd’hui, personne ne peut échapper à la broyeuse.
Un paysan consacrait entre vingt et trente jours de travail au paiement de l’impôt. De nos jours, certains instituts d’inspiration libérale (Institut Molinari, Contribuables associés) fêtent chaque année, en juillet, le jour de la « libération fiscale », c’est-à-dire la journée à partir de laquelle le citoyen-contribuable pourra enfin travailler pour son propre compte, ayant rempli, les six mois précédents, ses obligations fiscales et sociales diverses.
Merci à Pierre G
La Haye, Pays-Bas. – La Cour pénale internationale ne poursuivra pas Israël pour le raid meurtrier mené contre une flottille humanitaire à destination de Gaza en mai 2010, même s’il est « raisonnable de penser » que des crimes de guerre avaient été commis.
« Je suis parvenue à la conclusion que les affaires éventuelles qui pourraient découler d’une enquête sur cet événement ne seraient pas "suffisamment graves" pour que la Cour y donne suite », a indiqué la procureure Fatou Bensouda dans un communiqué.
Madame Bensouda avait été saisie de l’affaire par le gouvernement des Comores, un État partie au Statut de Rome, le traité fondateur de la CPI, mais aussi l’État auprès duquel était enregistré le Mavi Marmara, navire amiral de la flottille internationale d’aide humanitaire.
À l’aube du 31 mai 2010, la flottille avait été arraisonnée dans les eaux internationales par un commando israélien alors qu’elle tentait de rallier Gaza, sous blocus israélien.
Neuf Turcs à bord du Mavi Marmara avaient été tués dans l’assaut, ce qui avait provoqué une dégradation des relations diplomatiques entre la Turquie et Israël. Un dixième était décédé plus tard de ses blessures.
« Cette flottille, appelée "Flottille de la liberté pour Gaza", était composée de huit navires, avec à leur bord soixante-dix passagers d’une quarantaine de pays. Son objectif déclaré était d’apporter de l’aide à Gaza, de briser le blocus israélien et d’attirer l’attention de la communauté internationale sur la situation de cette zone et sur les conséquences du blocus », a rappelé le procureur.
« En prenant en compte la nature sérieuse des blessures physiques causées par l’usage de la force par les soldats des forces de défense israéliennes contre certains passagers et en pensant à l’autodéfense (...), les informations disponibles forment une base raisonnable pour penser que les soldats ont commis un crime de guerre », a indiqué madame Bensouda.
Mais ces crimes ne sont pas « suffisamment graves », a-t-elle ajouté : selon le traité fondateur de la Cour, la CPI « doit avant tout se concentrer sur les crimes de guerre commis à grande échelle ou dans la poursuite d’un plan ou d’une politique ».
En septembre 2011, un rapport de l’ONU avait jugé « excessive » et déraisonnable cette intervention militaire, mais avait considéré comme étant légal le blocus imposé par Israël à la bande de Gaza.
Décrété en juin 2006 à la suite de la capture d’un soldat israélien – libéré en octobre 2011 en échange d’un millier de prisonniers palestiniens –, le blocus terrestre, maritime et aérien de la bande de Gaza a été renforcé en juin 2007 à la suite de la prise de contrôle de ce territoire par le mouvement islamiste Hamas.
Déjà tendues depuis l’opération israélienne meurtrière « Plomb durci » dans la bande de Gaza (décembre 2008-janvier 2009), les relations entre la Turquie et Israël, alliés stratégiques dans les années quatre-vingt-dix, s’étaient brutalement dégradées après le raid.
À la demande pressante du président américain Barack Obama, le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou avait présenté ses excuses à la Turquie. Depuis, des responsables turcs et israéliens se sont rencontrés pour discuter de l’indemnisation des familles des victimes, première étape du réchauffement des relations entre les deux pays.
E&R