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Blog - Page 673

  • Gaétan Dussausaye FNJ: "Le grand remplacement est davantage un fantasme racialiste qu'une réalité."

    http://www.fdesouche.com/534667-gaetan-dussausaye-fnj-grand-remplacement-releve-davantage-dun-fantasme-racialiste-dune-realite

    VIDEO à écouter absolument!

    Réaction de Julien Rochedy (ex-directeur du FNJ):

     

     

     

    FDS

     

     

     

  • Vol à Dachau: indignation des organisations juives et de déportés en Allemagne

    http://www.leparisien.fr/flash-actualite-monde/vol-a-dachau-indignation-des-organisations-juives-et-de-deportes-en-allemagne-03-11-2014-4262721.php

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  • Une politique de l'emploi radicalement différente est une obligation économique et financière mais également morale

       Communiqués / 30 octobre 2014 / Mots-clés : /

    Ce texte de Marine Le Pen a été proposé au Figaro, au Monde, au Parisien et à La Tribune. Aucun de ces journaux n’a voulu le publier. Pour le faire connaître aux Français, nous choisissons donc de le diffuser par Communiqué de Presse et sur notre site internet.

    Le chômage de masse coûte 100 milliards d’euros par an à l’Etat : plus que le déficit public !
    Année après année, mois après mois, le chômage s’accroît inexorablement. Le nombre de demandeurs d’emploi en catégorie A, B, C, D, E a augmenté de près de 800.000 sous le gouvernement Hollande après avoir crû de 1.400.000 sous le gouvernement Sarkozy.

    Le coût financier du chômage.
    Le chômage de masse génère une immense détresse dans la société française : désocialisation, précarisation, pauvreté. En plus d’être une catastrophe sociale, le chômage a un coût très élevé quand on rassemble toutes les mesures d’aide au chômage et à la pauvreté qui en découlent : 37,2 milliards d’euros pour l’assurance chômage, 10,5 milliards d’euros pour le RSA, une partie des aides au logement qu’on peut estimer à 6 milliards d’euros sur un total d’aides au logement de 16,48 milliards d’euros. On arrive à un coût direct minimal de 53,7 milliards d’euros chaque année.

    Mais il y a aussi un coût indirect.
    On peut estimer le nombre de chômeurs ou quasi chômeurs à 8 millions de personnes au minimum : on compte ainsi plus de 6 millions de personnes inscrites à Pôle Emploi en catégorie A-B-C-D-E, 1.7 million de personnes inscrites au RSA Socle, plus de 450.000 auto entrepreneurs qui n’ont quasiment pas de revenus, plus de 600.000 stages abusifs, 1,5 million de personnes travaillant à temps partiel alors qu’elles souhaiteraient travailler à temps plein selon l’Insee etc. On est donc très loin du chiffre de 3,4 millions de chômeurs généralement cité par les ministres du gouvernement ; citer un chiffre aussi décalé de la réalité vécue par les Français relève soit d’une volonté de minimiser le problème, soit d’un terrible aveuglement. Nous avons 8 millions de chômeurs ou de quasi-chômeurs pour un nombre de personnes en emploi de 26,3 millions soit un taux de chômage et de quasi-chômage atteignant le niveau catastrophique de 23,3%. On comprend la peur qu’ont de très nombreux salariés de perdre leur emploi.
    Si ces 8 millions de personnes travaillaient et donc cotisaient, 48 milliards d’euros de cotisations sociales entreraient au minimum dans les caisses de la Sécurité Sociale !

    Le chômage coûte donc dans ce calcul conservateur plus de 100 milliards d’euros chaque année si on compare notre situation de chômage de masse à une situation de quasi plein emploi que nous avons déjà connue par le passé sur de longues périodes. Ces 100 milliards représentent 1.2 fois le déficit public ! Résoudre le problème du chômage permettrait donc de résoudre le problème du déficit public.
    Pour sortir du problème des dépenses de prestations sociales et des charges élevées, de la dette, il faut donc recréer de la croissance et de l’emploi en sortant de l’euro et de l’austérité, retrouver la main sur notre monnaie pour pouvoir relancer l’industrie, adopter un protectionnisme intelligent. Inverser le cours des choses permettra des économies et des recettes considérables dont ces 100 milliards d’euros ne sont qu’une partie.

    Le coût humain du chômage
    Le chômage de masse en France crée d’énormes souffrances sociales. Trouver une solution à ce problème qui dure depuis plus de 30 ans est une obligation morale pour tout politique qui se respecte. Chacun doit pouvoir par son travail trouver sa place, apporter sa pierre à la collectivité et en retirer un salaire décent, lui permettant de vivre et de faire vivre sa famille dans la dignité. A contrario, les chômeurs sont précarisés, se sentent déclassés et souffrent d’être un poids économique pour leur famille. Ceux qui ont un travail sont souvent stressés par la peur de le perdre. La jeunesse est aussi très durement frappée. On remarquera par exemple qu’un jeune sur deux sorti du système scolaire avec un diplôme en 2011, 2012 et 2013 est au chômage selon le baromètre IFOP pour Deloitte ! Et ces jeunes, nos forces vives, celles qui sont censées travailler et payer ainsi les retraites des générations précédentes, espèrent maintenant émigrer pour trouver un emploi. Cette population de jeunes est en souffrance, son avenir obéré par les très grandes difficultés à trouver un travail. L’article du Figaro du 26 Février 2014 commentant le sondage Polling Vox « Génération quoi ? » reflète bien cette problématique : « C’est une génération sacrifiée, méprisée, déclassée, à qui la société et le monde du travail ne donnent pas sa chance, et qui, face à tant de frustration, pourrait bien exploser. »

    Ces situations tragiques pourraient être évitées mais encore faut-il le vouloir et s’en donner les moyens. Retrouver un fort taux d’emploi est donc autant un impératif moral qu’une chance de redressement économique pour la France. C’est tout le sens du programme économique du Front National de recréer ces emplois perdus, de restaurer ainsi l’équilibre des comptes publics et de redonner un destin à la France et aux Français. Pour ce grand projet, les demi-mesures prises depuis 30 ans et au final inefficaces ne sont plus possibles : il est nécessaire d’avoir une monnaie au service de notre économie ni trop forte, ni trop faible, une réforme de la finance afin que celle-ci finance l’économie réelle et non l’économie de casino des marchés financiers, un protectionnisme intelligent, le patriotisme économique et bien entendu la fin de cette destructrice eurostérité.

    Marine Le Pen

    1. Il y avait 1.2 million de stagiaires en 2012 contre 600.000 en 2006, selon les chiffres du Conseil Economique et Social.
    2. Certaines catégories se recoupent et nous n’avons pas additionné toutes les catégories citées. On peut estimer avec une méthode différente le chômage réel en partant des taux d’activité des Français sur longue période par catégories d’âge : le résultat corrobore le chiffre minimum de 8 millions de personnes chômeurs ou quasi-chômeurs.
    3. Les cotisations sociales salariales et patronales pour un salarié au SMIC pendant une année sont de 6000 euros environ. Les cotisations sociales salariales et patronales pour 8.000.000 de personnes en emploi sont au minimum de 8.000.000 X 6000=48 milliards d’euros.
    4. Selon le baromètre IFOP Deloitte, 27% de ces diplômés rêvent d’étranger pour trouver un emploi : http://www.20minutes.fr/societe/1285810-20140130-jeunes-diplomes-francais-revent-etranger

    Sources :
    . Pour les dépenses d’allocations chômage de 37.2 milliards d’euros, rapport Unedic Janvier 2014 : http://www.unedic.org/sites/default/files/unedic_note_equilibre_technique_janv2014.pdf
    . Sur le coût du RSA, rapport à M. le Premier ministre sur la réforme des dispositifs de soutien aux revenus d’activité modestes et rapport du Sénat : http://www.ladocumentationfrancaise.fr/var/storage/rapports-publics/134000431/0000.pdf et http://www.senat.fr/rap/a13-159-7/a13-159-75.html
    . Sur l’aide au logement, rapport de l’IGAS « évaluation des aides personnelles au logement » : http://www.igas.gouv.fr/IMG/pdf/RM2012-055A_APL_rapport_3_DEF.pdf

  • Entre le FN et l’islam, une clarification est nécessaire

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         Le 2 novembre 2014

    Le fait de ménager un islam qui va à la France comme une selle irait à une vache, semble de nature à contrarier les militants.
             

    Depuis quelques jours, le FN de Seine-Saint-Denis est confronté à une situation folle. Par un phénomène de contagion, c’est d’ailleurs tout le FN qui est secoué, à quelques semaines du congrès de Lyon.

    En effet, un des rares élus locaux de cette formation dans ce département s’est récemment converti à l’islam. Quoi qu’il en dise, il fait du prosélytisme auprès de ses amis politiques. Il s’est même rendu au « Grand Journal » de Canal+, en dépit de l’interdiction des instances du parti, pour y développer son discours confus.

    Dans un premier temps, cela n’avait fait ni une ni deux. Il avait été suspendu par le responsable fédéral, en attendant une probable exclusion. Puis, changement de cap : la direction du parti s’est décidée à le réintégrer. Ce faisant, elle a désavoué les instances locales du parti qui avaient tranché provisoirement. Depuis, la situation n’est peut-être pas vraiment visible de l’extérieur mais, à l’intérieur du parti, elle produit une effervescence certaine.

    Récemment, il y avait déjà eu les directives de Steeve Briois interdisant aux membres du FN de manifester contre la construction d’une mosquée à Quimper. Il y a eu les prétendues hésitations du maire FN de Fréjus à arrêter la construction de la mosquée décidée par l’ancienne municipalité UMP. Il y a eu enfin les paroles prononcées par Florian Philippot ou Marine Le Pen elle-même, qui sont de nature à semer le trouble dans les esprits.

    La question qui se pose est de savoir quel est l’intérêt pour le FN de cette nouvelle prise de position ? Le fait de ménager un islam qui va à la France comme une selle irait à une vache, semble de nature à contrarier les militants et, à terme, les électeurs. Elle brouille son message et risque de perturber sa perception par l’électorat, juste au moment où il se laisse convaincre fortement par le FN.

    Il peut y avoir la volonté d’accélérer la dédiabolisation. Or, c’est un mirage. Le FN est hors les murs de la bien-pensance. Il aura beau faire, il ne sera jamais admis par une classe politique, par ailleurs en état de mort clinique. Alors, quel est l’intérêt de quémander l’adoubement d’un quasi-défunt ?

    Il peut aussi y avoir la volonté de séduire un électorat musulman qui a acquis une puissance de feu considérable. Là encore, c’est peine perdue. Jamais cet électorat ne se laissera tenter par l’adhésion au FN. Au contraire, c’est l’électorat traditionnel du FN qui peut se décourager, constatant que le syndrome Sarkozy des promesses reniées atteint aussi le FN.

    Il y a une différence, toutefois, c’est que la question se pose bien avant les élections et même avant le congrès de Lyon. Celui-ci est une chance fantastique pour Marine Le Pen de préciser les fondamentaux du FN et de ne pas se laisser séduire par les sirènes d’une hypothétique ouverture à l’islam.

    Eric Le Gall,  juriste

    BOULEVARD VOLTAIRE

  • Italie : Une métisse agressée au lycée « parce qu’elle n’est pas une musulmane pure »

     

     

    02/11/2014 – REGGIO D’ÉMILIE (NOVOpress) - « Son crime, du moins aux yeux des trois filles qui l’ont agressée, c’est d’avoir une mère italienne et, par conséquent, de n’être pas une musulmane pure ». Le quotidien régional, Il Resto del Carlino, résumant une dépêche de l’agence ANSA, commence ainsi son article sur les malheurs d’une jeune fille de dix-neuf ans, de père marocain et de mère italienne, à Castelnovo ne’ Monti, une ville de 10.000 habitants en Émilie-Romagne (province de Reggio Emilia).

    Depuis plusieurs jours, la jeune fille était victime d’insultes et de menaces de la part de trois camarades de lycée (l’une âgée de 19 ans, une autre de 18 ans et la troisième mineure), filles d’immigrés maghrébins, qui la traitaient d’ « impure » à cause de sa mère italienne.

    Jeudi, les trois « musulmanes pures » sont passées du harcèlement à l’agression physique. Alors que leur camarade, à la sortie des cours, attendait l’autobus, elles se sont jetées sur elle, lui ont arraché les cheveux et l’ont frappée à coups de poings. L’intervention d’un passant a épargné à la jeune métisse un passage à tabac complet, mais les contusions qu’elle a subies lui ont quand même valu sept jours d’ITT.

    La victime a porté plainte auprès des carabiniers de sa ville. L’identification des agresseuses n’a posé aucune difficulté puisque, très fières de leur expédition punitive, elles s’en étaient immédiatement vanté sur Facebook. Elles devront répondre des accusations de coups et blessures, menaces et injures devant le tribunal de Reggio Emilia et, pour la mineure, le tribunal pour enfants de Bologne.

     

  • Espagne: 20 mandats d'arrêt lancés contre des fonctionnaires de Franco

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    Le Général Francisco Franco au côté de sa femme Carmen Polo. A gauche, le prince Juan Carlos d'Espagne et sa femme la princesse Sofia , le 4 octobre 1975. © Reuters

    02/11/2014 à 15:54

    Source: Belga

    Presque 40 ans après la mort de Franco, les descendants des victimes de la dictature en Espagne ont obtenu la mise en cause de sept ex-ministres, de policiers et magistrats, mais espèrent encore de nouvelles avancées.

     

     

     

    Dans un arrêt "historique" rendu public vendredi, la juge argentine María Servini de Cubría a lancé 20 mandats d'arrêt visant six anciens ministres de Franco, un ex-ministre de la transition, huit policiers, trois magistrats, un médecin et un ancien secrétaire d'Etat. Ils sont poursuivis dans une enquête ouverte en 2010 pour génocide et crimes contre l'humanité pendant la Guerre civile (1936-1939) et la dictature de Francisco Franco (1939-1975), au nom du principe de justice universelle. C'est une "première" selon l'avocat argentin Carlos Slepoy, l'un des défenseurs des associations s'étant portées partie civile.

    Au nom d'une loi d'amnistie de 1977, adoptée pendant la période de "transition" vers la démocratie ayant suivi la mort de Francisco Franco le 20 novembre 1975, l'Espagne a toujours refusé de lever le voile sur les plus sombres épisodes de son histoire contemporaine.

    Mais les victimes ont réclamé avec de plus en plus de force une remise en question de cette politique, destinée officiellement à éviter que "deux Espagne s'affrontent".

    Malgré les demandes insistantes des Nations unies, aucun crime n'a jamais été jugé même si, selon les plaignants, "un plan systématique, généralisé, délibéré" destiné à "terroriser les Espagnols" est responsable de disparitions forcées, qui auraient fait plus de 100.000 victimes.

    L'affaire des bébés volés du franquisme, des enfants soustraits à leurs mères républicaines, n'a ainsi éclaté qu'en 2010 et n'a pas été jugée, bien que plusieurs dizaines de milliers de cas pourraient être recensés.

    Le juge Baltasar Garzon a tenté de s'atteler à ces deux dossiers brûlants, mais a été contraint de renoncer en mars 2012 par le Tribunal suprême, qui a déterminé au nom de la même loi d'amnistie qu'il n'y avait pas lieu d'enquêter.

    D'où la joie samedi de Maria Arcenegui Siemens, porte-parole de l'Association pour la récupération de la mémoire historique (ARMH), une des parties civiles dans le dossier argentin. "C'est un grand jour pour nous", a-t-elle dit en rappelant qu'en Espagne, après la mort de Franco, "on est passé d'un jour à l'autre à la démocratie et rien n'a été épuré".

    Parmi les ministres que la juge María Servini de Cubría veut entendre, beaucoup ont poursuivi de brillantes carrières après la mort de Franco, certains, revendiquant ouvertement leur attachement au "caudillo", comme Jose Utrera Molina, aujourd'hui âgé de 86 ans.

    Son gendre est Alberto Ruiz Gallardon, ex-ministre de la Justice du Parti populaire (PP conservateur, au pouvoir) qui a défendu récemment l'interdiction de l'avortement et se dit "fier qu'il soit le grand-père de mes enfants".

    M. Utrera avait signé, avec d'autres personnes poursuivies, la condamnation à mort en 1974 de Salvador Puig Antich, accusé d'avoir tué un policier et qui a ensuite été torturé à mort, selon sa soeur. "Elle dit qu'il lui suffirait peut-être que (M. Utrera) lui demande pardon. Mais ce n'est jamais arrivé", explique Maria Arcenegui.

    Rodolfo Martin Villa, ancien ministre de l'Intérieur et figure de la transition âgé de 79 ans, est lui accusé d'avoir ordonné à la police de charger contre des ouvriers grévistes rassemblés dans une église, le 3 mars 1976, affrontements dans lesquels cinq personnes ont été tuées.

    Selon Me Slepoy, le gouvernement doit désormais décider s'il transmet où non à la justice les mandats d'arrêts argentins.

    Si c'est le cas, un juge de l'Audience nationale, juridiction spécialisée dans les affaires complexes, devra convoquer les personnes visées. Le simple fait qu'elles comparaissent devant un magistrat, même sans évoquer le fond et même s'ils ne sont pas extradés, serait déjà une victoire pour Maria Arcenegui.

     

  • La substitution de population, c'est maintenant !

    Sur son blog, le très talentueux dessinateur Konk rappelle qu’ « entre 1807 et 1918″, la France a procédé à un total de 265 000 naturalisations, « soit environ 2500 par an ». « Pour être naturalisé il fallait au moins 10 ans de résidence non interrompue en France, un casier judiciaire vierge, l’avis du maire, du préfet, etc », rappelle-t-il. Et « bien sûr, la plupart de ces étrangers étaient probablement d’origine européenne et de religion chrétienne ». L’objectif de Manuel Valls est d’atteindre 100 000 naturalisations par voie réglementaire chaque année, sans compter les 20 000 naturalisations annuelles de marié(e)s à un(e) Français(e). On sait que l’immense majorité de ces personnes n’est ni d’origine européenne ni de religion chrétienne. Si ce n’est pas un projet de substitution de population, on se demande bien ce que c’est…

    NDF

  • François Fillon chez les islamistes pro-niqab de l'UAM-93

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    02/11/2014 – FRANCE (NOVOpress via L’Observatoire de l’islamisation)
    L’UAM-93 (Union des associations musulmanes de Seine-Saint-Denis) a récemment reçu la visite de François Fillon. Sur le site de l’association musulmane, il est ainsi possible de lire ceci : “L’UAM-93 a eu le plaisir de recevoir le jeudi 9 octobre 2014, Mr François Fillon, ancien Premier Ministre. Les questions d’actualité et l’avenir de notre pays étaient au centre de cette rencontre, bien sûr un intérêt particulier a été donné à l’islamophobie et les attentes des musulmans de France.”

    Pourtant, l’UAM-93 s’est toujours déclaré favorable au niqab. Dans un texte intitulé “Le niqab supérieur à jamais au dévoilement du visage”, l’on peut découvrir les lignes suivantes :

    "La République a beau répéter et placarder partout que son idole avait le visage dévoilé, les vrais Musulmans n’en ont que faire. Leur foi implique, en effet, la croyance au fait que l’Omniscient, le Sage, Celui qui connaît intimement Ses créatures sait mieux ce qui est bon pour eux.(…) Le Coran nous enseigne que Dieu, dans son infinie miséricorde, a révélé une multitude de législations poursuivant les mêmes fins bien que divergentes sur les moyens à mettre en œuvre. Sa dernière législation, la voie (sharia) islamique, intervient à un stade d’avancement intellectuel de l’humanité tel qu’elle demeure valable selon toutes les époques et tous les contextes géographiques, sociétaux, etc."

  • Hongrie : le Jobbik confirme sa percée aux élections locales

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    31/10/2014 – BUDAPEST (NOVOpress) - Alors que la presse officielle se félicite des résultats du vote organisé par les pro-UE et pro-Otan ukrainiens, relativement peu d’informations ont filtré sur le vote hongrois de la semaine dernière.

    Le parti nationaliste Jobbik (Mouvement pour une meilleure Hongrie) a réalisé des résultats importants lors de ces élections municipales remportées par le parti Fidesz du Premier ministre Viktor Orban, pourtant considéré comme “ultra-nationaliste” par les médias occidentaux.

    Le Jobbik est arrivé deuxième dans 18 des 19 comtés et a pris le contrôle de 14 villes, largement devant les socialistes (comme aux élections européennes de mai) mais tout de même à la traine derrière le parti actuellement au pouvoir. Ces bons résultats restent néanmoins en deçà des ambitions affichées par son leader Gabor Vona.

    Le Fidesz a de son côté a remporté le scrutin dans la capitale, Budapest, partout sauf dans six quartiers, et son candidat Istvan Tarlos a été réélu. Fidesz a une majorité de deux tiers au Parlement et ce scrutin local a consolidé sa position politique. Il est arrivé en tête dans pratiquement toutes les grandes villes du pays et démontrant à nouveau le soutien important de la population à son égard.

    Le Jobbik est ainsi le troisième parti du pays.

    “En 2018, Jobbik dirigera ce pays”, a déclaré Gabor Vona à ses partisans qui l’acclamaient à Budapest à l’annonce des résultats des dernières élections. Mais dépasser le Fidesz sera compliqué : le Premier ministre en poste, Viktor Orban, a récupéré les principales positions eurosceptiques du Jobbik.

    Il est à noter que la victoire la plus spectaculaire de ces élections pour le Jobbik est la prise de la grande ville industrielle du nord, Ozd, où vit une importante population rom.

    Ce parti commence à séduire de plus en plus les classes moyennes déçues de la politique économique du parti en place et des contraintes imposées par l’UE.

    Source : BBC News Europe

  • Le gouvernement tunisien ouvre une enquête sur la visite de Bernard-Henri Lévy

     

    Le ministère des Affaires étrangères tunisien a demandé à ses services l’ouverture d’une enquête urgente sur la visite en Tunisie de l’intellectuel français Bernard Henri Lévy.

    Joint au téléphone par Kapitalis, Mongi Hamdi, chef de la diplomatie tunisienne, a déclaré que son département n’a pas été informé de cette visite pour le moins bizarre, ajoutant qu’il n’en avait lui-même aucune idée.

    « Normalement, il s’agit d’une personnalité connue et nos protocoles doivent être informés. Nous devons connaître la partie qui a invité secrètement cet homme. Nous allons mener notre enquête et réagir en conséquence. Inviter secrètement une personnalité comme Bernard-Henri Lévy n’est pas un acte anodin », nous a déclaré M. Hamdi, ajoutant qu’il assume la responsabilité de ses propos. Ambiance...

    Tollé général

    Par ailleurs, un groupe d’avocats appelle le procureur de la république à ouvrir une enquête sur le parti ou la partie qui a invité l’intellectuel sioniste Bernard Henri Lévy en Tunisie.

    Cette visite est une menace à la sécurité du pays, estiment ces avocats, qui accusent le philosophe français, sur la base de ses engagements antérieurs en Irak, en Syrie et en Libye, de mener des actions visant à déstabiliser le monde arabe et à y semer les graines de l’anarchie au profit de l’État d’Israël, dont il est l’un des plus fervents et inconditionnels défenseurs en France.

    Lire la suite de l’article sur kapitalis.com

     

    E&R

  • Jean-Marie Le Pen porte plainte contre Jacques Séguéla qui l'a qualifié de "nazi"

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    LE SCAN POLITIQUE - Sur le plateau de BFM-TV, le 20 octobre, le publicitaire avait qualifié le président d'honneur du FN de «nazi».


     

    Jean-Marie Le Pen a annoncé jeudi qu'il déposait plainte pour injure contre Jacques Séguéla pour des propos tenus à la télévision dans lesquels il traite le président d'honneur du FN de «nazi».

    Lors d'un débat avec le journaliste Serge Moati, le publicitaire avait prononcé sur BFM-TV le 20 octobre la phrase suivante: «Ce peut être le dernier cadeau que François Hollande fera, un cadeau empoisonné à la démocratie, que d'être tellement faible, avec une droite qui est en train de s'autodéchirer dans un duel à mort, et que ces deux monstres de droite et de gauche nous livrent pierres (sic) et poings liés à la fille de ce nazi».

    «C'est pas un nazi», avait alors réagi Serge Moati, auteur de Le Pen, vous et moi, livre dans lequelle il ractonte sa relation avec le patriarche du FN.

     

    Dans un communiqué, Jean-Marie Le Pen annonce avoir demandé à son avocat de déposer plainte pour injure, qualifiant Jacques Séguéla d'«habitué de l'insulte».

    LE FIGARO - 30 10 14

  • Pour Marine Le Pen, la théorie du "grand remplacement" relève du "complotisme"

    LE SCAN POLITIQUE - Souvent employé par son camp, le concept de «grand remplacement» ne plaît pas à Marine Le Pen. «Je pense de manière plus pragmatique», explique-t-elle au JDD.


     

    Théorisée par Renaud Camus, l'idée d'un «grand remplacement» fait parfois fantasmer au Front national. Dans le Journal du dimanche , Marine Le Pen s'en démarque. «Le concept de grand remplacement suppose un plan établi. Je ne participe pas de cette vision complotiste», dit la patronne du FN. «Je pense de manière plus pragmatique que l'immigration est utilisée depuis trente ans par les grands milieux financiers pour peser à la baisse sur les salaires, avec une grande efficacité si j'en crois les derniers chiffres», poursuit-elle.

    En 2010, Renaud Camus définit son concept de «grand remplacement dans l'Abécédaire de L'In-nocence, avant de lui dédier un ouvrage en 2013, titré Non au changement de peuple et de civilisation. Le principe? L'idée que, l'immigration aidant, des populations aujourd'hui minoritaires deviendront majoritaires en France.

    Si Marine Le Pen prend ses distances avec ce concept, ça n'est pas le cas de son père, Jean-Marie Le Pen, qui s'est rallié à cette ligne en mai dernier lors d'un discours à Marseille. «Cette immigration massive risque de produire un véritable remplacement des populations», a prédit l'ancien patron du FN. Avec lui, Julien Rochedy, ancien président du FNJ croit aussi à cette théorie et l'utilise dans les communiqués officiels du Front national.

    Son chef de cabinet affiche également une ligne différente et y voit un «phénomène démographique».

    En octobre, Marine Le Pen avait déjà été interrogée sur la question, par France Inter. A l'époque, elle avait plutôt contourné la réponse. «La réalité c'est que notre pays vit une immigration massive. A partir du moment où on met en place le multiculturalisme, on ne permet pas à deux sociétés de vivre. On prend le risque de la confrontation des cultures», considérait l'eurodéputée. «Les sociétés multiculturelles sont des sociétés multiconflictuelles, toute l'histoire nous le dit. La culture de la France est la culture de la France et il faut s'y fondre. Il faut éradiquer de notre territoire l'Islam politique», poursuivait-elle.

    LE FIGARO - 02 11 14

  • Accueil hostile en Tunisie: BHL donne sa version !

    A peine rentré de Tunisie, où l'attendait un comité d'accueil hostile, Bernard-Henri Lévy a tenu à donner sa version des faits. Il ne s'est pas passé «grand chose» à l'aéroport de Tunis Carthage, affirme le philosophe ce dimanche sur le site Internet du Point.

       

    Arrivé dans la nuit de vendredi à samedi dans la capitale tunisienne, où il devait rencontrer des personnalités libyennes, l'intellectuel français avait eu la surprise d'être attendu par des manifestants hostiles à sa venue. Des dizaines de Tunisiens scandaient «BHL dégage» et «Non aux intérêts sionistes en Tunisie», le contraignant à sortir de l'aéroport par une porte dérobée.

    Il s'agissait «d'islamistes ou peut-être d'exilés kadhafistes», affirme ce dimanche Bernard-Henri Lévy, qui préfère y voir un non-événement. «L'événement, s'il y en a un», note-t-il «c'est ce qui a suivi. Et c'est ce vent de haine et de folie qui s'est mis à souffler dans les rédactions, sur la Toile, sur les réseaux sociaux. En quelques heures, j'étais devenu, dans le meilleur des cas, je veux dire dans les journaux convenables, un "intellectuel juif", ou un "agent sioniste", venu semer le désordre et déstabiliser, à moi tout seul, la jeune tunisienne».

    Et l'écrivain dément avoir eu l'intention de rencontrer, comme l'assurait Rue 89, «le Libyen Abdelhakim Belhadj et l'islamiste tunisien Rached Ghannouchi" - c'est-à-dire, si je peux me permettre, ce qu'il y a de moins fréquentable sur les scènes libyenne d'un côté, tunisienne de l'autre». Il dément également avoir été expulsé du pays, comme le rapportait une partie de la presse tunisienne samedi.  «Vous imaginez un citoyen français expulsé comme ça, sans raison, par un pays ami et, de surcroît, démocratique ? Et où en serions nous si les autorités tunisiennes [...] cédaient à la pression, je ne dis même pas de la rue, mais de quelques poignées de fanatiques drogués à l'antisémitisme le plus enragé ? Non. Tout cela est grotesque. Je suis parti quand ma réunion libyenne s'est terminée. Et les autorités tunisiennes, pour ce que j'en ai vu et su, se sont comportées de façon parfaitement normale».

    Le Parisien - 02 11 14

  • VIDEO - Route du Rhum: les 91 concurrents ont pris le départ à Saint-Malo

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  • STATS OCTOBRE 2014

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  • Pour 60% des Français, Marine Le Pen est la meilleure opposante à François Hollande

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    9h30

    Une majorité de Français (60%) estime que Marine Le Pen est la personnalité qui s’oppose le plus à François Hollande, selon un sondage IFOP pour Le Journal du Dimanche.

    A la question, « parmi les personnalités suivantes de droite, laquelle s’oppose le plus selon vous dans ses propos et ses actions à François Hollande? », 60% des Français ont choisi Marine Le Pen, 21% Nicolas Sarkozy, 8% Alain Juppé, 4% François Bayrou et François Fillon. Parmi les sympathisants de l’UMP, ils sont 59% à avoir cité Marine Le Pen, 25% Nicolas Sarkozy et 10% Alain Juppé.

     

    A la même question mais cette fois « parmi les personnalités suivantes de gauche », 41% des personnes interrogées ont choisi Jean-Luc Mélenchon qui devance Martine Aubry (22%), Arnaud Montebourg (14%), Cécile Duflot (12%) et Benoît Hamon (5%).

    Parmi les sympathisants du Parti socialiste, Jean-Luc Mélenchon devance de nouveau Martine Aubry, 47% contre 22%.

    Le sondage a été réalisé par téléphone du 30 au 31 octobre, auprès d’un échantillon de 1.005 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, elon la méthode des quotas.

    Le Figaro

    (Merci à Joe le Rassis)

    FDS

  • « Les Déshérités ou l’urgence de transmettre » de François-Xavier Bellamy

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    Note de lecture de Benoît Couëtoux du Tertre

    ♦ « L’obsession orthographique est un moyen pour disqualifier les moins savants. »

    « Vous n’avez rien à transmettre. »
    Ces mots d’un inspecteur général de l’Education nationale à François-Xavier Bellamy, qui effectuait sa première rentrée comme jeune enseignant, ont profondément marqué le jeune normalien, agrégé de philosophie, aujourd’hui maire adjoint de Versailles.
    C’est en réponse à ce postulat que François-Xavier Bellamy a publié son premier livre Les Déshérités (éditions Plon) en septembre dernier, qui figure déjà au titre des succès littéraires de cette rentrée 2014. Dans cet essai sans concessions, le jeune enseignant en philosophie dénonce le « bouleversement intérieur » que représente ce refus de transmettre l’héritage culturel.


    Cette rupture n’est pas, selon lui, un accident ou un échec mais relève d’une volonté réfléchie, d’un choix délibéré dont il établit la genèse dans la première partie de son livre à travers les trois figures de Descartes, Rousseau et Bourdieu. Descartes, parce qu’il oppose raison et transmission, appelant à « se défaire de toutes les opinions reçues auparavant… » ; Jean-Jacques Rousseau, parce qu’il considère que la culture pervertit et éloigne l’homme de son état de nature, seule « source de la sagesse, de la vertu et du bonheur » ; Pierre Bourdieu enfin, qui dénonce le coupable privilège des « Héritiers », que leur environnement social et familial a préparés à devenir l’élite qui accédera à son tour au pouvoir. Cette dénonciation des « Héritiers » par Bourdieu nous a conduits, trente ans plus tard, à l’affligeante situation des « Déshérités » que dénonce François-Xavier Bellamy dans son livre.

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    Dans la droite ligne de la pensée soixante-huitarde, l’école vise aujourd’hui à déconstruire le patrimoine culturel qui était jusqu’alors transmis au fil des générations, et ce, dès le plus jeune âge. La transmission de la culture y apparaît comme éminemment suspecte, considérée comme « un héritage d’aliénation et d’enfermement ». Trop complexe et archaïque, issue d’un lointain passé et d’une longue et savante construction, la langue française comparaît au premier rang des suspects, vécue comme élitiste et discriminatoire. Le langage est ainsi décrit comme « fasciste » par Roland Barthès parce qu’il oblige à déterminer, distinguer et situer des identités. L’orthographe n’est pas épargnée : « L’obsession orthographique est un moyen pour disqualifier les moins savants », accuse Gabriel Cohn-Bendit. Et devant l’effondrement du niveau, ce ne sont pas les méthodes pédagogiques modernes qui sont mises en cause mais l’orthographe elle-même qui est accusée et qu’il faudrait d’urgence simplifier…

    Au « savoir » considéré comme profondément inégalitaire car favorisant l’autoreproduction des élites, on oppose désormais les « savoir être » et « savoir faire ». Et la pseudo-droite n’a rien à envier à la gauche dans ce domaine. François-Xavier Bellamy rappelle ainsi opportunément que la ministre UMP de l’Enseignement supérieur, Valérie Pécresse, avait supprimé des concours d’entrée aux grandes écoles l’épreuve de culture générale, « la plus discriminatoire ». Il ne « fallait plus évaluer un élève sur son savoir, mais sur son intelligence et sur son parcours ». Nicolas Sarkozy, en son temps, n’hésitera pas non plus à moquer La Princesse de Clèves, que « seul un sadique ou un imbécile avait pu mettre au programme du concours d’attaché d’administration ».

    La possession d’une longue culture, enrichie au fil du temps dans le silence des bibliothèques et des salles d’étude, n’a plus sa place à l’ère du tout numérique et de l’information immédiate où quelques clics permettent de récolter ce qui peut vous être utile (au risque de commettre de grossières erreurs comme l’ex-ministre Arnaud Montebourg croyant citer saint Augustin alors qu’il plagiait Wikipédia…). Dans ce contexte, le livre lui-même (dont l’auteur souligne l’homonymie latine liber qui signifie à la fois « libre » et « livre ») est en sursis. Il n’est toléré qu’à la seule condition de ne plus demander aucun effort : « Pas d’ennui, pas d’effort, sinon le livre ne sera pas lu du tout… » expliquent les collègues enseignants de François-Xavier Bellamy qui constate ainsi avec effroi que, après sept ans d’études secondaires, une large majorité des élèves arrivés en terminale n’ont jamais lu un livre en entier.

    C’est ainsi la mémoire et l’identité d’un peuple qui disparaît de l’apprentissage scolaire. En complément d’un enseignement essentiellement utilitariste, les enseignants d’aujourd’hui fournissent aux jeunes générations un « bagage culturel », bagage dont on doit veiller qu’il soit le plus léger possible, comme on l’attend d’une valise lorsque l’on part en voyage… La culture est considérée comme un mal nécessaire, dont il est encore, hélas, indispensable d’acquérir quelques connaissances mais à titre purement utilitaire ou par simple loisir. Cette conception de la culture « tout entière pensée dans le vocabulaire de l’avoir », est réduite à une simple adjonction à la personnalité de chacun, dont l’essence propre serait totalement indépendante du moindre héritage culturel.

    Cette rupture de l’héritage conduit à un monde indifférencié, ce monde gris et sinistre dans lequel nous évoluons aujourd’hui. Les « individus indéterminés, indifférenciés et indifférents, acteurs et produits parfaits de la société de consommation » qui errent sans but précis, tels des zombies poussant leurs caddies dans les allées de nos centres commerciaux, guidés par d’uniques préoccupations matérielles. La mondialisation passe ainsi par l’uniformisation du monde qui « dissout les cultures et nivelle les différences » et met tout à la portée de tous. Mais il faut aller plus loin encore, en niant les singularités de la Nature elle-même à travers l’ahurissante idéologie du genre : Pour déconstruire la nature, il faut déconstruire la culture et les « stéréotypes » qu’elle engendre aliénant la liberté de l’individu. Les différences sexuelles sont alors considérées comme une pure construction culturelle héritée des archaïsmes du passé…

    Face à ce sinistre tableau, François-Xavier Bellamy considère qu’il est essentiel de revenir aux fondamentaux de la culture. Celle-ci relève bien davantage de l’être que de l’avoir, car elle fonde l’homme, représentant sa particularité propre et le différenciant de l’animal, « l’homme sans culture est étranger à sa propre humanité », souligne-t-il. Pour appuyer ses propos, il prend pour exemple « l’enfant sauvage de l’Aveyron », retrouvé au XVIIIe siècle dans les bois, éloigné de ceux de son espèce. Ce petit être n’était pas un animal mais il lui manquait une dimension intrinsèquement humaine du fait de son ensauvagement, dégradé parce que déshérité, privé de toute éducation… Ainsi, la culture participe à la création de l’homme. Celui-ci, à sa naissance, dispose de la faculté d’assimiler la culture mais ne naît pas avec la culture. Il ne peut accéder à sa propre spécificité que s’il reçoit d’autrui, s’il est dressé et éduqué. Rejoignant les leçons de l’éthologie, François-Xavier Bellamy confirme que l’homme est un être social dont la culture est inhérente à sa nature humaine. Aussi abandonner l’homme à la nature, c’est le dénaturer : « La transmission de la culture revêt une portée essentielle : ce qui est augmenté par elle, ce n’est pas l’acquis, l’avoir, le capital culturel de l’individu mais son être même ». Sans cela, reprenant la formule de L‘Emile de Jean-Jacques Rousseau, l’homme sans culture sera comme « un sauvage fait pour habiter dans des villes ». L’image est frappante, deux siècles après avoir été écrite, à l’heure de la « France Orange mécanique », marquée par la violence, où tant de nos contemporains vivent en urbains déracinés, lobotomisés par les programmes TV, seulement préoccupés par leur petit bien-être, oublieux de leurs racines, privés de toute verticalité…

    Autre aspect fondamental souligné par l’auteur : cette culture qu’il faut transmettre ne doit pas être universelle. Une culture humaniste abstraite ne repose sur rien de tangible, au contraire de la culture particulière qu’est la nôtre. Ainsi en matière d’éducation, pour lutter contre les dérives sexistes dont les jeunes filles font l’objet, plutôt que débats et exposés, l’auteur préconise l’apprentissage par cœur des poésies de Ronsard ou l’étude de l’amour courtois et la mise en avant de modèles ou d’exemples pour enseigner aux élèves que notre civilisation a toujours respecté la figure féminine.

    Sur cet aspect comme sur celui du laisser-aller en matière d’orthographe, l’importante proportion d’élèves d’origine non européenne pèse d’une très lourde responsabilité dans l’abandon de la transmission. François-Xavier Bellamy souligne avec raison, à la fin de son livre, que c’est en pensant à ces élèves maîtrisant très mal le français, insensibles, voire hostiles à l’histoire et à la tradition des Européens que l’on a renoncé à enseigner la culture de notre pays. Il considère, sans doute un peu naïvement, que la transmission de notre culture aux élèves extra-européens permettrait d’en faire de parfaits petits Français. A la marge peut-être, pour quelques-uns soucieux de s’assimiler, mais le jeune normalien semble oublier que si l’on peut sans difficulté assimiler des individus, on ne peut le faire pour des peuples entiers… De même, l’auteur affirme également ne pas croire au « choc des cultures » et considère que c’est plutôt le choc des incultures qui crée la violence. C’est négliger cependant un paramètre important : les élèves d’origine africaine, s’ils sont généralement incultes, n’en sont pas moins doués d’une forte conscience identitaire que ne possèdent plus les jeunes Européens de souche, du fait même du grand effacement de leur mémoire, par le refus de leur transmettre notre Histoire, nos valeurs et nos traditions.

    Ces quelques aspects mis à part, Les Déshérités, par l’écho qu’il rencontre, s’inscrit dans le grand mouvement de contestation qui souffle aujourd’hui sur le pays, annonçant la fin du cycle ouvert en 1968. A ce titre, il faut lire et faire lire ce petit essai qui allie densité des arguments et richesse de l’écriture.

    Benoît Couëtoux du Tertre
    20/10/2014

    François-Xavier Bellamy, Les déshérités ou l’urgence de transmettre, Plon, 28 août 2014, 207 pages.

    Voir aussi : Les folies du pédagogisme totalitaire

    Correspondance Polémia –

    Image : 1re de couverture de l’ouvrage et son auteur.

  • Conchita Wurst, « icône culturelle » de l’ONU ou la consécration de la femme à barbe par le nouvel ordre sexuel mondial

     

    Denmark Eurovision Song Contest

    Le travesti déguisé en femme à barbe qui se fait appeler Conchita Wurst va connaître la consécration en tant que symbole du nouvel ordre sexuel mondial.

    En effet, après avoir gagné le concours Eurovision de la chanson, après avoir chanté devant le Parlement européen à l’invitation des principaux groupes politiques, Conchita Wurst chantera le 3 novembre pour Ban Ki-moon, secrétaire général de l’ONU. Le concert aura lieu au siège de l’ONU à Vienne.

    Ban Ki-moon a déjà fait savoir qu’il était impatient de rencontrer « une icône culturelle » ! Cela situe le niveau…

    Le même jour, Ban Ki-moon et Conchita Wurst prononceront chacun un discours en faveur des revendications LGBTQI.

    conchita-wurst-ban-ki-moon

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