Après une sortie médiatique remarquée sur l'immigration en Europe, Charles Aznavour remet son costume de citoyen : s'il déclare respecter la fonction présidentielle telle qu'elle a été incarnée jusqu'alors, il ferait de même avec Marine Le Pen.
Dans une interview accordée au journal Le Parisien publiée le 19 janvier, Charles Aznavour a évoqué son livre publié en novembre 2017, Retiens la vie.
L'occasion pour le célébrissime chanteur de revenir sur sa vie, sa philosophie, ses valeurs... Il a même abordé le domaine de la politique, pour le quotidien. «Macron, je le trouve charmant, parfait», a-t-il estimé, rendant hommage au chef d'Etat français. Il a également rappelé sa considération pour le prédécesseur du locataire actuel de l'Elysée. «Je n'ai pas voté pour vous, mais vous êtes le président de tous les Français, je suis Français, donc vous êtes mon président», avait-il dit à François Hollande, alors que celui-ci présidait encore aux destinées de la France.
Non, je n’avais pas voté pour Emmanuel Macron. Je crois que je n’ai pas voté du tout
Plus clivant sur la scène du vedettariat français, Charles Aznavour, qui à bientôt 94 ans se dit «ni de droite ni de gauche», a également affirmé qu'il en irait de même si le Front national venait à remporter une élection présidentielle (le chanteur aura 98 ans lors de la prochaine) : «J'irai plus loin, je crois que si un jour Marine Le Pen était élue, elle serait aussi ma présidente.»
Par ailleurs, lorsque le journaliste du Parisien le pousse à préciser s'il avait voté pour Emmanuel Macron en 2017, le chanteur d'Emmenez-moi a répondu en toute franchise : «Non, je n’avais pas voté pour lui. Je crois que je n’ai pas voté du tout. En 2012, j’avais voté pour Sarkozy. Mais je ne donne pas de consignes. Je suis une production culturelle pour l'export. Qu’on ne m’emmerde pas pour autre chose. Je ne fais pas de politique.»
Son idée de «tri» des migrants avait déjà défrayé la chronique en janvier