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Blog - Page 93

  • Homère, l’aède-mémoire. Par Jacques Aboucaya

     

     

    Quand Simone Bertière cultive à son tour la fleur d’Ulysse

     

    Par Jacques Aboucaya

     

    Que sait-on de lui ? Quasiment rien, ou pas grand-chose. Un de ces aèdes comme l’antiquité grecque en a connu tant, allant de cité en cité pour déclamer, en s’accompagnant d’une lyre, leurs propres poèmes. Le plus célèbre, sans doute, puisqu’on lui prête deux œuvres majeures, l’Iliade et l’Odyssée. La tradition veut qu’il ait vécu vers la fin du VIIIe siècle avant J.-C. et qu’il ait été aveugle, ce qui ajoute incontestablement au pittoresque. Sauf à discerner dans cette tradition, une portée symbolique qui en ferait, à l’instar de Tirésias, un voyant. Encore ces données, incertaines, doivent-elles autant à la légende qu’à l’histoire. Car Homère est, avant tout, un personnage de légende.

    Son nom, dérivé de homeros, « aveugle »  ou « otage » en grec ancien, est aussi douteux que sa région de naissance. L’Ionie ? La ville de Chios ? Peut-être. La tradition, toujours elle, veut qu’il soit mort fort âgé à Ios, une petite île des Cyclades. Peu importent, en définitive, ces détails. Loin d’être résolue, la question homérique continue à alimenter maintes controverses. Pour certains, il n’aurait même jamais existé.  Son œuvre serait celle de plusieurs poètes y ajoutant, au fil des siècles, leur touche personnelle, et affublés d’un nom générique. Pour d’autres, dont le philosophe français Raymond Ruyer reprenant l’hypothèse de chercheurs anglo-saxons, l’Odyssée aurait été écrite par une femme. Tous, s’appuyant sur les textes, avancent, cela va sans dire, des arguments irréfutables. Si bien qu’au bout du compte (et des contes), on n’est pas mieux éclairé.

    Seuls les textes parvenus jusqu’à nous et certains des événements qu’ils relatent reposent sur des données historiques vérifiables. A commencer par la guerre de Troie qui fournit à l’Iliade son cadre et son sujet. L’enlèvement de la belle Hélène par le berger Pâris en fut-il la cause, ou seulement le prétexte ? Ménélas, l’époux trompé, mobilisa-t-il autour d’Agamemnon tous les roitelets achéens pour reprendre au séducteur son épouse infidèle ? Peut-être. On sait de façon sûre, depuis la découverte de Schliemann dans les années 1870, que la cité de Troie, aujourd’hui Hisarlik, en Turquie, a bel et bien existé. Les fouilles ultérieures ont confirmé bien des points ne laissant aucun doute sur la véracité de quelques faits rapportés par le ou les aèdes. Outrés, bien entendu. Embellis, poésie épique oblige. Car ce qui confère aux textes homériques leur dimension, leur donne une portée, voire une signification sans égales, c’est la présence, aux cotés des combattants, des dieux de l’Olympe. Ils interviennent directement dans l’action, se mobilisent pour l’un ou l’autre camp, au gré des sentiments et des passions qui les animent, comme ils animent les humains.

    L’épisode du siège et de la prise de Troie a inspiré en tout cas chez nous comme ailleurs, à toutes les époques, poètes, musiciens, dramaturges, de Joachim Du Bellay à Jean Giraudoux en passant par Jacques Offenbach, pour s’en tenir à eux. Tous empruntent leurs héros à Homère – fût-ce pour les parodier ou ajouter à l’épopée des rebondissements inédits.

    Si Ulysse n’est pas le héros principal de l’Iliade, encore que son rôle soit  déterminant dans la victoire des Achéens, il occupe dans l’Odyssée une place centrale. Le récit mouvementé de son retour à Ithaque, sa patrie, reste dans toutes les mémoires. En butte aux embûches tendues par Poséidon, mais avec le soutien d’Athéna, grâce, surtout, à sa ruse et à son intelligence sagace, il sortira victorieux de tous les pièges. Les moins dangereux ne sont évidemment pas les tentations suscitées par les femmes lors de ses escales forcées. Les Sirènes, Circé, Calypso, voire la jeune Nausicaa auréolée d’un érotisme diffus, autant de jalons dans un itinéraire qui a suscité bien des hypothèses. Conduisit-il le héros au-delà des Colonnes d’Hercule ? Dante le pensait. D’autres aussi qui, s’appuyant sur les détails disséminés dans les vingt-quatre chants de l’Odyssée, prétendent reconstituer les étapes de son périple.

    Ces questions, Simone Bertière n’a garde de les poser. Encore moins de hasarder des réponses prétendues « scientifiques », mais plus ou moins oiseuses.  On connaît la rigueur de cette historienne de renom, biographe des Reines de France, spécialiste du Grand Siècle, couronnée par de nombreux prix littéraires. Elle sort ici de son domaine habituel et met ses qualités de conteuse et son humour au service d’un roman dont le héros, Ulysse soi-même, est le narrateur. Revenu dans son île après vingt ans d’absence, il se penche sur son passé au cours d’entretiens avec Euphore, un jeune pâtre. Occasion de revivre, mais de l’intérieur, les principaux épisodes de l’Iliade et de l’Odyssée. De plonger dans le merveilleux d’un monde éloigné de nous et pourtant si proche.

    La romancière réussit à camper, mieux, à faire vivre un Ulysse attachant. Plein d’humanité et de sagesse. Un héros désormais désœuvré qui, au fur et à mesure de ses conversations avec le chevrier, prend conscience qu’il n’est pas fait pour ressasser le passé.

    A l’inverse, son goût irrépressible pour l’aventure s’accompagne d’une curiosité sans bornes pour le monde tel qu’il va. « J’ai été dévoré du désir de connaître, de comprendre et d’agir en fonction de ce que j’avais compris. J’ai voulu sortir des sentiers tracés ». assure-t-il à son interlocuteur. Lequel développe à son contact les qualités qu’on attend d’un futur aède. Tel est ce roman passionnant de bout en bout. Fidèle à l’esprit d’Homère, il aborde les grands thèmes universels, mais avec une manière d’allégresse. Et une bonhomie qui lui confère un charme unique.

    J.A.

    Le Roman d’Ulysse, de Simone Bertière, de Fallois, 254 p., 19 €.

     

    Article publié dans le n° 113 du mensuel Service Littéraire, janvier 2018

     

  • JT TVL 09/01/17

  • De la neige en Floride !

  • Peter Sutherland, l’homme qui voulait « saper l’homogénéité nationale » des États européens, est mort Par Gaston le 08/01/2018 1h24 Partager sur Facebook Partager sur Twitter Peter Sutherland, ancien commissaire européen et premier directeur général de

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    1h24

    Peter Sutherland, ancien commissaire européen et premier directeur général de l’Organisation mondiale du commerce dans les années 1990, est décédé dimanche à 71 ans.

     

    Né à Dublin en 1946, Peter Sutherland était devenu à 35 ans le plus jeune procureur général d’Irlande après un peu plus de 10 ans au barreau. Quatre ans plus tard, en janvier 1985, il représenta l’Irlande à la Commission européenne, occupant le portefeuille de la Concurrence jusqu’en janvier 1989 alors que prenait forme le marché unique européen.

    De retour à Dublin, il prit la présidence de la banque Allied Irish Banks mais s’expatria à nouveau en 1993 pour devenir directeur général du Gatt, l’Accord général sur les tarifs et le commerce, puis le premier directeur général de l’OMC, l’organisation qui en a pris la succession.
    Après avoir accompagné les débuts de l’OMC, il passa au privé avec la présidence de BP, de 1997 à 2009, et celle en
    parallèle de la branche internationale de Goldman Sachs de 1995 à 2015.

       

    Il resta toutefois présent dans les affaires publiques et était depuis 2006 et jusqu’à peu de temps avant sa mort le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies pour les migrations internationales.

    […]

    Boursorama


    L’UE devrait « faire tout son possible pour saper l’homogénéité » de ses États membres, a déclaré le représentant spécial de l’ONU pour les migrations.

    Peter Sutherland a expliqué devant les pairs [de la Chambre des lords] que de nombreux États de l’UE devaient devenir multiculturels pour assurer leur prospérité future.

    (Traduction Fdesouche)

    BBC (21 juin 2012)

    1h24

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  • Orban sénonce l'Europe inslamisée voulue par le milliardaire George Soros

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    Connu pour son opposition frontale aux quotas européens de migrants, Viktor Orban s'est livré à de nouvelles déclarations fracassantes. Qualifiant les réfugiés d'«envahisseurs», il estime que des «sociétés parallèles» ont émergé en Europe.

     

    Dans un entretien avec le journal allemand Bild le 7 janvier, Viktor Orban s'est livré sur les raisons du refus de Budapest d'accueillir des réfugiés. «Nous ne considérons pas ces gens [les migrants] comme des réfugiés musulmans», a lancé le Premier ministre hongrois, précisant les voir plutôt comme des «envahisseurs musulmans».

    «Si quelqu'un veut venir dans votre maison, il frappe à votre porte et demande : "Pouvons-nous entrer, pouvons-nous rester ?" Ils [les demandeurs d'asile] ne font pas cela, ils ont franchi la frontière illégalement», a encore déclaré Viktor Orban.

    «Sociétés parallèles»

    Poursuivant son raisonnement, le Premier ministre de la Hongrie a qualifié le multiculturalisme d'«illusion», jugeant que les sociétés musulmane et chrétienne «ne s'unir[aient] jamais». Quant à l'arrivée d'un grand nombre de musulmans sur le Vieux continent, elle aurait résulté selon lui en l'apparition de «sociétés parallèles».

    Viktor Orban a estimé que les personnes tentant de rejoindre la Hongrie depuis la Syrie ne risquaient «pas leur vie» car elles traversaient des pays relativement stables, une référence à la Turquie, la Grèce, la Macédoine et la Serbie, une route fréquemment utilisée par les migrants pour rejoindre les pays européens plus aisés.

    «Ils sont plutôt des migrants économiques en quête d'une vie meilleure», a conclu le Premier ministre.

    Estimant que le but de la plupart des réfugiés était de s'installer en Allemagne, il a taclé la politique d'accueil des demandeurs d'asile de la chancelière Angela Merkel. «Je n'ai jamais compris comment le chaos, l'anarchie et le franchissement illégal de frontières étaient considérés comme des choses positives dans un pays comme l'Allemagne, que nous considérons comme le meilleur exemple de discipline et de respect de la loi», a lancé Viktor Orban.

     

    Critique acerbe de l'immigration et des quotas de répartition de migrants obligatoires prévus par l'Union européenne, Viktor Orban multiplie les sorties fracassantes sur le sujet, comme lorsqu'il avait qualifié les demandeurs d'asile de «cheval de Troie pour le terrorisme».

    Le renforcement de la frontière de la Hongrie avec la Croatie et la Serbie, par la construction d'un mur anti-migrants, a valu de nombreuses critiques de pays européens à Budapest.

    Pourtant, la Hongrie n'infléchit pas son discours et s'est trouvée des alliés européens refusant eux aussi les quotas, comme la Pologne et la République tchèque, malgré les mises en garde de la Commission européenne.

    Lire aussi : Front anti-immigration : Hongrie et Pologne veulent surmonter leurs divergences et leur isolement

     

    NdB: Vivre en Hongrie plutôt qu'en Macronie!

  • JT TVL 08/01/17

  • Australie : une bande de jeunes africains s’est livrée à un « horrible carnage » dans les rues de Melbourne, d’après la police

     

    17h53

    Plus d’une dizaine de jeunes d’apparence africaine ont commis ce que la police a décrit comme un « horrible carnage » dans l’ouest de Melbourne pendant la nuit.

    La police a publié une déclaration vendredi, détaillant une série terrifiante d’incidents qu’ils croient tous liés.

    Un garçon de 17 ans marchait le long de la rue Argyle, Taylors Hills, à 21 h 30, jeudi, alors qu’une voiture passait et s’arrêtait.

    Un homme est sorti du véhicule et a essayé de le dépouiller.

    L’adolescent a ensuite été frappé à l’arrière des jambes avec ce qu’on croit être une batte de baseball.

    Il a de nouveau couru, mais a été poursuivi par le délinquant.

    Un deuxième assaillant est alors sorti de la voiture. Ils ont poussé la victime au sol, l’ont agressée puis l’ont traînée par terre avant de s’enfuir.

    Dans un autre incident, une femme de 59 ans a été claquée au visage et forcée de s’asseoir dans une pièce de sa maison pendant que plus d’une douzaine de jeunes fouillaient sa maison.

    La police croit que quatre hommes ont brisé la porte vitrée de sa maison Hillside juste avant 23h30 et sont entrés.

      

    Dix autres hommes sont alors entrés dans la maison, volant un certain nombre d’objets électriques et d’objets de valeur.

    Peu de temps après, un garçon de 16 ans marchant dans la rue a été approché par des hommes dans une voiture à Cairnlea.

    Trois ou quatre hommes ont renversé l’adolescent et ont commencé à lui donner des coups de pied et à le frapper.

    Juste après 12h30, trois hommes ont percuté une maison à Delahey.
    Les quatre occupants de la maison se sont armés, faisant fuir les délinquants volant juste un téléphone portable.

    Vers 1 h 30, la police a détecté une voiture volée sur St Albans Road qui aurait été impliquée dans les incidents antérieurs.

    La police a tenté d’intercepter le véhicule sur Ballarat Road, Sunshine, mais le véhicule n’a pas daigné s’arrêter.
    Une poursuite a été initiée.

    Le véhicule a été retrouvé peu de temps après, détruite près d’une clôture et d’un poteau électrique sur la rue Edna.
    Les occupants ont été poursuivis à pied avant de disparaître.
    Ils ont été vus pour la dernière fois sur Suffolk Road.

    Les enquêteurs croient que tous les incidents sont liés et que tous les délinquants sont perçus comme étant d’apparence africaine.

    Aucune arrestation n’a été faite à ce stade et l’enquête est en cours.

    3aw.com

    Merci à Andy

  • Beaucaire (Gard) : le Maire FN Julien Sanchez supprime les repas de substitution dans les cantines.

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    9h49
     

    ÉCOLE – Le maire de Beaucaire, Julien Sanchez, a pris la décision de supprimer les repas de substitution dans les cantines de sa commune pour les élèves ne mangeant pas de porc. Ils sont selon lui « anti-républicains ».

    Les repas de substitution permettent aux élèves ne mangeant pas de porc de bénéficier d’une alternative lorsque cette viande est servie dans les cantines scolaires. Mais le jeune maire FN de Beaucaire Julien Sanchez, les trouve « anti-républicains » et a décidé de les supprimer purement et simplement de ses établissements scolaires. La décision est applicable depuis le 1er janvier 2018, mais les élèves étant encore en vacances, elle sera véritablement visible le lundi 8 janvier prochain. (…)

       

    Julien Sanchez a justifié et assumé sa décision auprès de BuzzFeed. Il a indiqué que des plats avec porc seraient servis le lundi dans les cantines, sans plat de substitution. « Les gens pourront ainsi prendre leurs dispositions s’ils ne souhaitent pas que leurs enfants mangent, ou bien qu’ils touchent ou approchent du porc », a-t-il expliqué. (…)
    .

  • Epiphanie en Grèce

    Des Grecs orthodoxes se sont rassemblés ce 6 janvier près de la côte pour célébrer l’Epiphanie. Des dizaines de fidèles ont plongé dans l’eau pour récupérer une croix lancée à la mer par un prêtre. Celui qui l'a récupérée a reçu une bénédiction.

    RT

  • La fin du Front national ? Marine Le Pen veut entamer la mue du parti pour qu'il puisse gouverner

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    Marine Le Pen veut transformer le FN pour qu'il puisse devenir un parti de gouvernement
     

    La présidente du Front national, Marine Le Pen, a estimé le 7 janvier que son parti devait changer de nom pour être perçu comme un «parti de gouvernement», susceptible de nouer des alliances politiques.

    «Il faut maintenant que [le FN] termine sa mue» et passe de «parti d'opposition, de contestation» à un parti de «gouvernement», a expliqué Marine Le Pen, le 7 janvier, lors d'une conférence de presse à Alençon, huitième étape de sa tournée de «refondation».

    Pour faire évoluer les mentalités et atteindre son objectif, la présidente du Front national (FN), Marine le Pen, souhaite changer le nom du parti.

    Les militants sont «plutôt majoritairement pour un changement de nom» à ce stade du dépouillement des questionnaires envoyés dans le cadre de la refondation du parti, d'après la dirigeante frontiste. Elle a qualifié de fake news les chiffres avancés par RTL, pour qui 80% des militants seraient opposés au changement de patronyme du parti.

     Il ne faut pas hésiter à se donner les moyens de la victoire

    Si la tendance générale semble être au changement de nom, «un certain nombre de noms seront suggérés» au congrès du FN le 11 mars et les militants voteront «sur ces noms», toujours selon Marine Le Pen.

    «Aujourd'hui, si nous changeons le Front national alors il faut aussi changer l'appellation», a-t-elle défendu.

    «Si un nom contient une charge qui puisse susciter des craintes, ou [a] une charge émotionnelle qui soit trop forte, et il semblerait que ce soit quand même le cas du Front national, alors il ne faut pas hésiter à se donner les moyens de la victoire», a plaidé l'ancienne candidate à la présidentielle.

    Objectif de Marine Le Pen : créer des alliances avec d'autres partis

    «Si nous voulons que ce mouvement soit entendu, envisagé comme parti de gouvernement, susceptible de nouer des alliances, alors il faut que ceux qui éventuellement seraient tentés par cette alliance se disent [qu'] il y a un nouveau mouvement qui tient compte de cette capacité, de cette possibilité de nouer des alliances», a-t-elle ajouté.

    «Nous ne pouvons pas réfléchir en terme de nostalgie», selon la députée du Pas-de-Calais. «Un parti politique est un outil qui doit servir à arriver au pouvoir. Ce n'est pas une fin en soi», a-t-elle poursuivi.

    «Nous devons non seulement continuer à pointer du doigt les incohérences, les défaillances, les carences de la politique qui est mise en oeuvre aujourd'hui mais nous devons être aussi capables de présenter aux Français les projets qui sont les nôtres», a-t-elle conclu.

    Saluant les succès électoraux de partis eurosceptiques et anti-immigration en Pologne, en Hongrie et en Autriche, où le parti FPÖ a obtenu des ministères régaliens, Marine Le Pen a affirmé pouvoir «envisager sérieusement une véritable bascule au niveau européen». «Jamais le projet que nous portons n'a été aussi près d'une réalisation effective» en Europe, a-t-elle encore souligné.

    Lire aussi : «L'UE est en train de tuer l'Europe»: Marine Le Pen rencontre ses alliés de l'AfD et du FPÖ à Prague

    RT

  • Irlande : La foule prête à lyncher de terroriste musulman ayant poignardé à mort une personne (vidéo)

     

     
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    BREIZATAO – ETREBROADEL (05/01/2018) L’attaque terroriste commise par un ressortissant égyptien en Irlande a été largement tue par les médias d’état français. Elle a fait un mort et deux blessés avant-hier (voir ici).

    Lors de son transfert depuis le poste de police où il était détenu, Mohamed Morei, l’auteur présumé, a été violemment pris à parti par la foule irlandaise (voir vidéo ci-dessus).

  • Israël: la valise ou la prison

  • Trump salue les signes de détente entre les deux Corées et se dit prêt à s'entretenir avec Kim

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    ETATS-UNIS Le président américain s’est dit prêt samedi à s’entretenir avec le leader nord-coréen, exprimant l’espoir que les discussions prévues entre Pyongyang et Séoul sur les JO pourraient faire baisser les tensions…

     

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    Le président américain Donald Trump s'est dit prêt à s'entretenir avec le leader nord-coréen le 6 janvier 2018. — Chris Kleponis/NEWSCOM/SIPA

    Il souffle le chaud et le froid. Le président américain, Donald Trump, s’est dit prêt samedi à s’entretenir avec le leader nord-coréen Kim Jong-Un, exprimant l’espoir que les discussions prévues entre Pyongyang et Séoul sur les JO pourraient engager une désescalade.

    >> A lire aussi : J'ai «un plus gros bouton nucléaire» que toi, lance Trump à Kim Jong-un

    Cette déclaration de Donald Trump tranche avec sa rhétorique volontiers belliqueuse à l’égard de Kim Jong-Un, avec lequel il a engagé ces derniers mois une joute verbale au fil des tests nord-coréens de missiles et de charges nucléaires.

    Un échange téléphonique possible entre les deux dirigeants

    « Je crois toujours aux discussions », a déclaré le président américain depuis la résidence présidentielle de Camp David, interrogé sur la possibilité d’un échange téléphonique avec le leader nord-coréen. « Je le ferai bien sûr, je n’ai aucun problème avec ça », a-t-il ajouté, tout en soulignant que cela ne pourrait se faire sans conditions préalables.

    Donald Trump a salué les récents signes de détente dans la péninsule coréenne, marqués par la participation « vraisemblable » d'athlètes nord-coréens aux ​JO d'hiver en Corée du Sud, et a dit espérer que les discussions prévues entre les deux pays iraient « au-delà du simple cadre sportif. Je veux vraiment que cela marche entre les deux pays, j’aimerais les voir participer aux jeux Olympiques et les choses pourraient peut-être continuer à partir de là », a-t-il expliqué.

    Trump veut « arriver à une solution très pacifique »

    Le président américain s’est au passage attribué les mérites de ce dégel, conséquences de ses « déclarations fortes » contre Kim Jong-Un. Il dit espérer « arriver à une solution très pacifique ». « Si quelque chose peut ressortir de ces discussions, cela serait magnifique pour toute l’humanité », a conclu Donald Trump. « Au moment opportun, nous nous impliquerons » dans ces discussions, a-t-il assuré.

    Le représentant nord-coréen au Comité international olympique (CIO), Chang Ung, avait annoncé plus tôt samedi que la Corée du Nord « participera vraisemblablement » aux jeux Olympiques qui se tiendront à Pyeongchang du 9 au 25 février, selon des propos relayés par l’agence de presse japonaise Kyodo.
    Washington et Séoul ont convenu également de reporter après les jeux Olympiques leurs manœuvres militaires annuelles qui suscitent à chaque fois des crispations dans la péninsule.

    20minutes

  • L’Epiphanie, de l'Antiquité à nos jours

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    L’Epiphanie, du grec epihenia « apparition », qui célébrait à l’origine la Nativité (Noël n’ayant été fixé au 25 décembre qu’en 350 en Occident), honorait au XVe siècle le souvenir du baptême du Christ, mais aussi son premier miracle (eau changée en vin aux noces de Cana) et l’adoration des sages (mages).

    Julius Schnorr von Carolsfeld, Les Noces de Cana (1820)

    Julius Schnorr von Carolsfeld, Les Noces de Cana (1820). Crédit photo : DR

    Elle a lieu 12 jours après Noël. Six jours après Noël et six jours avant l’Epiphanie, se déroule le passage à la nouvelle année. L’Epiphanie fut donc longtemps fêtée le 6 janvier mais pour plus de commodité, l’Eglise catholique la célèbre le dimanche qui suit le 1erjanvier.

    L’Epiphanie fut longtemps considérée comme la date du solstice d’hiver (Noël le fut aussi) et donnait lieu à d’importantes célébrations religieuses. C’est le 6 janvier notamment que les dieux solaires orientaux ou grecs étaient fêtés, comme Osiris et Dionysos.

    L’Epiphanie, fête des Rois, commémore l’adoration des « Rois » mages pour Jésus, sa reconnaissance en tant que Messie. La fête des Rois correspond par ailleurs au début du carnaval.

    Les Rois mages représentent la fonction sacerdotale de l’ancienne Perse

    Les Rois mages représentent la fonction sacerdotale de l’ancienne Perse. Crédit photo : DR. Tableau de Zanobi Strozzi, circa 1440, Florence.

    Les Rois mages représentent la fonction sacerdotale de l’ancienne Perse, fondamentalement indo-européenne, dans le culte de Mithra. Le Christ reprend ici les attributs de Mithra, appelé « sol invictus », associé à la renaissance de la lumière, le soleil. La représentation originelle des rois mages, éloignée de celle, pervertie, de notre époque, montrait ces personnages coiffés du bonnet phrygien rouge — rouge comme le feu et le soleil auroral.

    Le bonnet phrygien, coiffe de feutre qui représente un casque, était porté par les phalangistes d’Alexandre le Grand, sous forme de casque, et était aussi utilisé dans les armées de l’ancienne Perse. Ce bonnet est formé par la double spirale, représentation universelle de la force vitale, de ce qui donne la vie et forme le monde. Dans ses résurgences (comme pendant la Révolution française), on en a perdu la forme essentielle qui donnait à ce bonnet toute sa signification.

    La tradition de la fève des rois pourrait être d’origine païenne. Certain y voient une transposition des Saturnales romaines, fête d’inversion des rôles afin de déjouer les jours néfastes de Saturne, divinité chtonienne, célébrée fin décembre. Lors des Saturnales, les Romains désignaient un esclave comme « roi d’un jour ». Au cours du banquet (au début ou à la fin des Saturnales, selon les différentes époques de la Rome antique), au sein de chaque grande familia, les Romains utilisaient la fève d’un gâteau comme « bulletin de vote » pour élire le « Saturnalicius princeps » (Maître des Saturnales ou Roi du désordre). Cela permettait de resserrer les affections domestiques et donnait au « roi d’un jour » le pouvoir d’exaucer tous ses désirs pendant la journée (comme donner des ordres à son maître), avant d’être mis à mort, ou plus probablement de retourner à sa vie servile à l’issue de celle-ci.

    L’historien et humaniste Etienne Pasquier a décrit dans ses Recherches les cérémonies qui s’observaient en cette occasion : « Le gâteau, coupé en autant de parts qu’il y a de conviés, on met un petit enfant sous la table, lequel le maître interroge sous le nom de Phébé (Phœbus ou Apollon), comme si ce fût un qui, en l’innocence de son âge, représentât un oracle d’Apollon. À cet interrogatoire, l’enfant répond d’un mot latin : domine (seigneur, maître). Sur cela, le maître l’adjure de dire à qui il distribuera la portion du gâteau qu’il tient en sa main, l’enfant le nomme ainsi qu’il lui tombe en la pensée, sans acception de la dignité des personnes, jusqu’à ce que la part soit donnée où est la fève ; celui qui l’a est réputé roi de la compagnie encore qu’il soit moindre en autorité. Et, ce fait, chacun se déborde à boire, manger et danser. »

    C’est cet usage qui est passé jusqu’à nous. On en retrouve la trace non seulement dans le rituel de la galette des Rois, mais aussi dans la fête des Fous médiévale et des « rois et reines » des carnavals actuels.

    La galette ressemblait à l’origine à une brioche en forme de couronne

    La galette ressemblait à l’origine à une brioche en forme de couronne. Crédit photo : DR

    La galette, qui ressemblait à l’origine à une brioche en forme de couronne (ce qui est toujours le cas dans le Sud de la France), n’est apparue qu’après. Sa forme ronde et sa couleur dorée en faisaient un symbole solaire évoquant le « dieu » soleil, les jours qui se remettent à rallonger et le réveil prochain de la nature. Elle est marquée de croisillons, comme les filets qui capturent la vie sans la blesser, et représentent toute la vie que l’on capture avec le Livre de la Connaissance. Ils sont une autre forme de l’Odal, une rune qui est aussi une ligature.

    La fève représentait souvent le « Petit Jésus ». Dans la reconstitution populaire de la crèche, on le voit allongé sur la paille formant un soleil rayonnant tout autour de lui, figurant la naissance du soleil. Donc, on va chercher l’Enfant solaire à l’intérieur du Livre de la Connaissance (la pâte feuilletée de la galette), autrement dit la dimension solaire de notre être que nous avons le devoir de faire grandir.

    Aujourd’hui, on peut voir dans la tradition de la galette, dans laquelle se cache la fève qui désignera le roi ou la reine du jour, une transposition de la reconnaissance d’un roi au sens des mages, autant que les réminiscences d’une tradition populaire de transgression.

    Sources : Paul-Georges Sansonetti, Eliane Novinada

    Illustration : William Bouguereau, La jeunesse de Bacchus (1884). Crédit : DR

    Institut Iliade

  • Un contrôle de police dégénère à Argenteuil : deux fonctionnaires blessés, 11 et 25 jours d'arrêt

     

     
     

    Trois individus s'en sont pris à des policiers qui souhaitaient les contrôler, à Argenteuil. Des coups ont été échangés et deux membres des forces de l'ordre ont subi des blessures nécessitant des arrêts de travail de 11 et 25 jours.

    A Argenteuil dans le Val d'Oise, un contrôle de police a dégénéré le 5 janvier, laissant deux policiers blessés, selon des informations rapportées par Le Parisien

    Sentant un odeur de cannabis sortir d'une automobile en stationnement, une brigade de quatre policiers s'en est approchée et a décidé de procéder à une palpation des trois individus présents dans le véhicule. Au cours de celle-ci, les membres forces de l'ordre ont récupéré de nombreuses petites pochettes en plastique vides ainsi qu'une balance, renforçant leurs suspicions quant à la présence de stupéfiants.

    La situation s'est alors envenimée : les trois personnes se seraient rebellées, donnant lieu à un échange de coups avec les policiers. Projetée contre la voiture contrôlée, une jeune gardienne de la paix a notamment eu le doigt cassé, blessure pour laquelle le médecin lui a prescrit 25 jours d'interruption temporaire de travail (ITT), selon Le Point. Parti à la poursuite d'un des individus en fuite, un de ses collègues a été frappé au visage, ce qui lui a valu un arrêt de 11 jours.

    Au fur et à mesure de l'altercation, 30 à 40 jeunes se sont agglutinés autour du véhicule, «adoptant une attitude menaçante», selon les précisions du Parisien. Les nombreux renforts policiers rapidement envoyés sur place ont néanmoins permis d'éviter que la situation ne prenne une tournure plus grave encore.

    Nous attendons une décision exemplaire de la justice, il ne faut pas que ce genre d’événements soit banalisé. Il s’agit de violence gratuite qui part d’un simple contrôle

    «La procédure est en cours et nous allons être très attentifs», a déclaré au Parisien Sandra Hairaud, déléguée départementale du syndicat Unité SGP Police. «Nous attendons une décision exemplaire de la justice, il ne faut pas que ce genre d’événements soit banalisé. Il s’agit de violence gratuite qui part d’un simple contrôle», a-t-elle encore soutenu.

    Cette nouvelle affaire intervient après la vague d'indignation nationale provoquée par l'agression violente de deux policiers durant la nuit du Nouvel An à Champigny-sur-Marne (Val-de-Marne). Lors de cette même soirée, un policier qui voulait contrôler un scooter suspect à Aulnay-sous-Bois a également été frappé

    Les syndicats policiers, qui demandent des mesures face au «sentiment d'impunité» de leurs agresseurs, seront reçus le 10 janvier par le ministre de l'Intérieur, Gérard Collomb.

    Lire aussi : Des policiers se

  • Rennes (35) : Deux jeunes femmes tabassées par une bande de « jeunes » après s’être révoltées contre leurs insultes

     

    12h39

    Deux jeunes femmes ont été violemment tabassées, mercredi soir. La raison : l’une d’elle n’a pas supporté des insultes très dégradantes de la part d’un groupe de jeunes. Et a voulu le leur dire…

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    Mercredi, vers 20 h 30, près de la place de Monténégro, dans le quartier du Blosne. Deux jeunes femmes de 17 et 21ans s’apprêtent à rentrer chez elles, quand elles croisent un groupe d’une dizaine de jeunes qui squattent le lieu. « Sans aucune raison, elles se sont alors fait copieusement insulter »,résume un enquêteur du commissariat de police de Rennes. Des insultes très dégradantes et à connotation sexuelle. Insupportable.

    La plus âgée des jeunes femmes n’admet pas de subir ça et décide de ne pas en rester là. Elle se dirige vers le groupe de jeunes, alors que son amie essaye de la convaincre de continuer à marcher et de les ignorer. « Un des hommes lui a alors dit qu’il était le chef dans ce quartier et qu’il pouvait faire d’elle ce qu’il voulait. » Il s’agit d’un mineur de 17ans, déjà connu des services de police pour de multiples délits, dont des vols, des outrages…

     
      

    Le ton monte et, soudain, la jeune femme est frappée et jetée au sol. Les coups pleuvent sur elle, dont plusieurs au visage. Son amie tente de lui venir en aide et subit le même sort. Elle aussi se retrouve au sol et doit subir des coups. « L’un des agresseurs en a profité pour lui voler son sac et partir avec. »

    « Ça ne m’étonne malheureusement pas, commente une jeune femme, croisée près de la station de métro du Blosne. Régulièrement, j’ai le droit à des insultes par des bandes de jeunes qui se croient tout permis. C’est très désagréable, mais je préfère ne pas répondre. On ne sait pas de quoi ils sont capables. »

    Idem pour Julie, 19ans, qui vient d’emménager dans ce quartier. « Ce n’est pas par choix et si je pouvais aller habiter ailleurs… Il y a des endroits que j’évite, en fin de journée et le soir. Pas envie de subir des insultes. Il n’y a pas très longtemps, deux jeunes m’ont suivie jusqu’au métro. Je n’étais vraiment pas rassurée. »

    Ouest-France

    Merci à viducasse

  • Marseille (13) : Quatre mineurs algériens ont agressé avec une violence inouïe un Marseillais et deux touristes en quelques heures

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    18h06

    Dans la nuit de lundi à mardi, quatre jeunes garçons sans papiers ont agressé avec une violence inouïe un Marseillais et deux touristes.

     

    C’est LE cauchemar de la mairie : des touristes, débarqués sourire en bandoulière, qui rentrent chez eux, cicatrices à peine pansées et certificat médical en poche. Des visiteurs illustrant alors, en racontant à leurs proches en mode « Marseille bashing » leur traumatisante mésaventure, l’image parfois donnée de la cité phocéenne d’une jungle où l’on peut, partout et tout le temps, finir son séjour dans la rubrique des faits divers…

     
     
     Dans la nuit de lundi à mardi dernier, en seulement une heure, entre 2 h et 3 h, la police a été alertée coup sur coup pour trois agressions.

    (…) Malgré le choc, deux des victimes parviennent à donner un signalement précis de leurs agresseurs aux policiers, dont plusieurs patrouilles se mettaient en chasse. Une unité de la brigade canine identifie, en seulement quelques minutes, un premier suspect, alors qu’un équipage de la compagnie de sécurité routière en débusque un second. Les deux, refusant de décliner leur identité et démunis de tous papiers, se sont présentés comme des mineurs algériens. Il faudra attendre que leurs empreintes digitales « matchent » dans le fichier national pour découvrir qu’ils sont des spécialistes de ce genre de raids, donnant à chaque interpellation un nom différent.

    La Provence

    Merci à Pythéas

  • FOLHUMOUR

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  • C’est en Hongrie et dans plusieurs autres pays d’Europe centrale que les salaires vont le plus augmenter en 2018, selon l’OCDE

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    18h28

    Quels seront les salariés les mieux lotis en 2018, côté rémunération? Selon les prévisions que vient de communiquer l’OCDE, ce sont les Hongrois. Et de loin.

    Derrière la Hongrie, on retrouve d’autres pays d’Europe comme la Lettonie (+4,1%), la Pologne (+3,8%) et la République Tchèque (+3,7%).

     

    En tout cas, au sein des 32 pays que compte l’Organisation de coopération et de développement économique. Les salariés hongrois devraient en effet voir leur salaire réel augmenter en moyenne de 4,9% cette année. Le pays connaît actuellement un boom économique avec une croissance attendue à 4,3% en 2018 et un taux de chômage parmi les plus bas du monde (3,8% de la population active).

       

    Avec, cette année, une hausse moyenne de leur salaire estimée par l’OCDE à 0,8%, les salariés français ne feront pas partie des mieux lotis. Mais ce sera toujours mieux que les Britanniques qui vont devoir se serrer la ceinture.

    Les salariés d’Europe de l’ouest seront, eux, moins à la fête. Les Néerlandais verront leurs salaires augmenter de 1,1%, les Allemands de 0,9% et les Français de 0,8%. L’OCDE est très prudente en ce qui concerne la croissance du PIB français qu’elle ne voit pas dépasser la moyenne européenne (+1,8% en 2018).

    BFM Business

    Merci à Yennapa

  • Laurie, la policière de 25 ans agressée à Champigny, raconte : «Je me suis protégée avec les mains et me suis roulée en boule»

     

    17h02

    La policière agressée dimanche à Champigny décrit la violence de l’attaque dans sa plainte.

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    La salle du réveillon Faceblack à Champigny

    « Je me suis protégée avec les mains et me suis roulée en boule. J’ai pris des coups au visage, au ventre et sur les jambes. » Dans la plainte qu’elle a déposée, le 1er janvier, pour « violences aggravées » et que nous avons pu consulter en exclusivité, Laurie, la gardienne de la paix de 25 ans, qui a été violemment agressée avec un officier dans la nuit du réveillon, à Champigny-sur-Marne (Val-de-Marne), est incapable de dire combien de temps ses agresseurs se sont acharnés sur elle.

    Encore sous le choc, elle déclare seulement se souvenir que quatre personnes lui ont prêté assistance, deux garçons et deux filles. « Ils m’ont portée et m’ont amenée jusqu’à un véhicule de collègues stationné à proximité. » Lors du transport, la jeune policière va continuer à subir les coups de ses assaillants. A l’hôpital Saint-Camille de Bry-sur-Marne, les médecins lui prescriront une ITT de sept jours et un arrêté de travail de huit.

     
      

    La gardienne de la paix et l’officier qui l’accompagnait, le capitaine B., se sont en fait séparés lorsqu’ils se sont mis à courir pour tenter d’échapper à leurs agresseurs. Après avoir stationné leur véhicule Peugeot 307, à l’angle des rues Benoît-Frachon et Alexandre-Fourny à Champigny, l’équipage s’est retrouvé isolé en remontant à pied vers la salle de réveillon devant laquelle une rixe se déroulait.

    « Nous marchions de front, lorsque j’ai reçu un violent coup dans le dos, porté par un manche en bois, de type manche de pioche. Mon gilet pare-balles a absorbé une partie du choc et j’ai réussi à maintenir mon équilibre », déclare dans sa plainte le capitaine de 37 ans.

    Dans sa course, l’officier reçoit ensuite un coup de pied dans le tibia qui cette fois le déséquilibre. Un individu lui assène alors un coup de poing au visage. « Cinq ou six personnes extrêmement belliqueuses se sont alors avancées vers moi. Le premier était toujours menaçant, j’ai sorti mon arme de service. » Le geste a un effet dissuasif car les agresseurs prennent la fuite.

    Le Parisien

    Merci à Man from Dystopia