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Blog - Page 906

  • Aymeric Chauprade : “Je crois que la France va s’en sortir”

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    24/10/2013 – 11h00
    PARIS (NOVOpress) - Chronique du Choc des civilisations connaissant sa troisième édition (notamment actualisée), Novopress a rencontré son auteur, Aymeric Chauprade, un esprit brillant et non soumis au politiquement correct.

    Aymeric Chauprade, dans cette réédition de Chronique du Choc des civilisations, vous consacrez un large chapitre à la présentation de ce choc et de son importance pour l’histoire européenne. Pourtant, certains veulent nier l’existence de ce choc, considérant que c’est une création des réseaux néo-conservateurs étasuniens. Mais, à la suite de Carl Schmitt et de Julien Freund, ne peut-on pas reconnaître que ce n’est pas parce que nous refusons ce choc des civilisations qu’il n’existe pas. Ne peut-on pas affirmer ainsi que depuis les Thermopyles c’est un élément fondateur de la civilisation européenne ?

    Le choc des civilisations est une réalité de l’Histoire même si, je le répète souvent, l’Histoire ne saurait se réduire au seul choc des civilisations. Notre civilisation, la civilisation européenne, est en compétition avec d’autres depuis des millénaires. Nous pouvons même dire qu’elle est en guerre depuis des millénaires si nous ne restreignons par le terme de guerre à l’idée d’affrontement militaire mais que nous y intégrons les intérêts économiques, stratégiques, l’affrontement des systèmes de normes, de valeurs…

     

    Vouloir nier cette évidence, c’est rendre le choc des civilisations potentiellement plus violent encore. Il faut au contraire accepter l’évidence et s’employer à favoriser le dialogue des civilisations. Il n’y a pas d’incompatibilité à reconnaître le choc des civilisations et à œuvrer pour la paix des peuples. C’est en effet en acceptant l’existence des civilisations, leur droit à survivre, à se protéger contre l’utopie mondialiste qui cherche à les dissoudre pour former un village global gouverné par une oligarchie mondialisée, que l’on pourra créer les conditions de l’équilibre entre les civilisations. Pendant que les États-Unis et leurs affidés projettent leur puissance partout dans le monde, nos gouvernants endorment les peuples en Europe et leur font croire que la puissance est en arrière de l’histoire. Ce n’est évidemment pas le cas et l’affaire de l’espionnage américain en France, qui ne surprend que ceux qui ne veulent pas voir la réalité en face, est un nouvel avatar de cette guerre sournoise entre les peuples et les civilisations.

    Pendant que les États-Unis et leurs affidés projettent leur puissance partout dans le monde, nos gouvernants endorment les peuples en Europe et leur font croire que la puissance est en arrière de l’histoire.

    Quels sont les éléments nouveaux apparus entre la précédente édition de votre livre et l’actuelle ? La place qu’occupe désormais la Russie comme pendant à l’unipolarisme des États-Unis en est-il un ? Peut-on parler de l’action de Vladimir Poutine en Syrie quant aux armes chimiques comme d’une victoire de la Russie ?

    Chronique du Choc des civilisations, par Aymeric Chauprade

    Chronique du Choc des civilisations, par Aymeric Chauprade

    Ce que je montre c’est essentiellement l’affrontement de plus en plus marqué entre deux tendances contradictoires : la tendance unipolaire, soutenue par les États-Unis, qui cherchent à globaliser le monde, et de l’autre côté, la tendance multipolaire, laquelle oppose au mondialisme un monde fondé sur l’équilibre entre les pôles de puissance. Cet atlas de géopolitique est l’histoire de cet affrontement, depuis l’effondrement du monde bipolaire en 1990. L’arrivée de Poutine, au début des années 2000, a sans doute été le tournant le plus important dans la géopolitique mondiale depuis la chute de l’URSS et la réunification de l’Allemagne. L’ouvrage va, selon moi, très au-delà des atlas que l’on trouve habituellement sur le marché : il montre qu’il y a une sorte d’intelligibilité de l’Histoire. Et derrière les crises qui se sont succédé depuis 1990, on perçoit notamment la trame d’un vaste plan stratégique américain. Cet atlas montre bien aussi que la géopolitique est la combinaison du fait identitaire et du fait économique, qui se cristallise autour de la quête des ressources.

    C’est l’apanage des grands peuples, comme les Russes, mais aussi les Français, les Allemands ou les Britanniques, que de voir apparaître des personnages exceptionnels qui viennent les secouer, leur rappeler qu’ils sont appelés depuis des siècles à la grandeur.

    Quant à Vladimir Poutine, il est l’incarnation de la supériorité stratégique et diplomatique de la Russie sur les puissances occidentales. Il apparaît comme l’antidote salutaire à ces dirigeants de l’immédiateté, du court-terme, quand ce n’est pas de la « courte-vue ». L’arrivée de ce personnage est une chance providentielle pour le peuple russe, menacé après la chute de l’URSS de tiers-mondisation. C’est l’apanage des grands peuples, comme les Russes, mais aussi les Français, les Allemands ou les Britanniques, que de voir apparaître des personnages exceptionnels qui viennent les secouer, leur rappeler qu’ils sont appelés depuis des siècles à la grandeur.

    Dans vos derniers entretiens, vous accordez une place importante à la question migratoire, notamment à ce que Renaud Camus et beaucoup à sa suite nomment le Grand Remplacement. Considérez-vous que la place de la France et de l’Europe dans le monde va être durablement et profondément affectée par ce phénomène ? Peut-on voir l’action des États-Unis et du Qatar au sein des populations immigrés en France comme l’une des explications de l’évolution belliciste de notre pays au Proche-Orient ?

    Il est incontestable que la dynamique d’immigration extra-européenne est en train de se traduire en France par le remplacement des populations de souche française et plus largement européenne par des populations non européennes. A noter que les Français de nos territoires d’Outre-Mer, bien que n’étant pas de souche européenne, sont des Français à part entière et que j’ai, à leur endroit, une affection toute particulière. Je tiens beaucoup à l’Outre-Mer français qui participe de l’identité française au même titre que la métropole et qui contribue à faire de la France une puissance de dimension mondiale. Ces Français sont eux-mêmes soumis dans leur zone géographique à une pression migratoire forte et subissent aussi les conséquences de la dérégulation migratoire.

    Pour revenir au territoire européen de la France, les statistiques de l’Ined sont implacables quant à l’augmentation de la proportion d’origine extra-européenne dans la part des nationaux. Le grand remplacement ethnique n’est donc pas une illusion, un fantasme comme veut le faire croire l’idéologue Hervé Le Bras, auquel il faut opposer les travaux de démographes sérieux comme Gérard-François Dumont, Philippe Bourcier de Carbon ou Michèle Tribalat. Ce grand remplacement, qui inquiète des penseurs aussi différents que Richard Millet, Renaud Camus ou Alain Finkielkraut, est une réalité mathématique. A cela s’ajoute un phénomène de multiculturalisme car l’assimilation des populations extra-européennes ne se fait plus. Elle pouvait se faire à petite dose, elle ne saurait se faire à haute dose. C’est volontairement que je n’utilise pas le terme intégration, car il ne veut rien dire. Il n’y a en réalité que trois modèles possibles : le refus de l’immigration et la conservation de l’identité ethnique, modèle qui est celui de la plupart des pays du monde, du Japon, de la Chine, de la Russie, d’Israël, des pays arabes, jusqu’à la Côte d’Ivoire qui a explosé autour du concept d’ivoirité… ; l’assimilation, qui veut qu’un pays multi-ethnique peut être viable à la condition d’être mono-culturel, c’est-à-dire homogène culturellement ; le modèle multi-ethnique et multiculturel qui est en réalité celui vers lequel nous dérivons de manière tragique.

    Ma position est pragmatique. Je pense qu’il faut s’efforcer de défendre le premier modèle, ce qui revient à créer les conditions du départ d’un grand nombre d’immigrés extra-européens n’ayant pas vocation à rester sur notre territoire, tout en assimilant la composante de l’immigration qui est assimilable, sur le critère premier du mérite, c’est-à-dire des efforts qui ont été faits par ces immigrés pour s’assimiler à la civilisation française (comme par exemple la maîtrise de la langue française, la francisation des noms, l’adhésion à la culture française…) et ce qu’ils apportent à notre peuple en terme de prospérité et d’innovation.

    Il est évident qu’il est plus confortable du point de vue de notre “opinion publique” musulmane de soutenir des Arabes sunnites que des Perses chiites et des Arabes alaouites et chrétiens!

    Quant à savoir si la question identitaire intérieure affecte notre position internationale, la réponse est sans conteste oui. D’abord parce que beaucoup de pays, en Asie en particulier, mais aussi en Amérique Latine, ne croient pas à l’avenir d’un pays repeuplé par des populations venues d’Afrique et ne comprennent pas la faiblesse des Français face à la dynamique d’islamisation. Je peux en témoigner : j’évoque ce sujet avec des décideurs politiques et économiques de haut-niveau en Corée du Sud, en Chine, en Argentine, en Russie… Et mes interlocuteurs ne comprennent pas le suicide identitaire de la France. Deuxièmement parce qu’il est devenu évident que le poids de la communauté musulmane française, ses connections avec certains pays du Golfe, sont devenus un paramètre pris en compte dans nos décisions de politique étrangère. L’exemple de l’axe Syrie/Iran, axe chiite auquel s’oppose un axe sunnite radical soutenu par les monarchies sunnites du Golfe est, à cet égard, très parlant. Il est évident qu’il est plus confortable du point de vue de notre “opinion publique” musulmane de soutenir des Arabes sunnites que des Perses chiites et des Arabes alaouites et chrétiens! En même temps, nous nous retrouvons dans cette position schizophrénique où nos services extérieurs aident la rébellion islamiste sunnite en Syrie tandis que nos services intérieurs doivent suivre à la trace les Français de papier qui quittent notre sol pour aller faire le djihad en Syrie… Je pense que deux choses expliquent principalement les options de la politique étrangère de la France : d’une part la puissance de l’atlantisme au sein de nos élites gouvernantes, d’autre part la prise en compte croissante du poids des musulmans dans notre société, et donc aussi dans notre armée.

    Vous vous engagez donc officiellement au sein d’un parti politique. Parti politique dont le discours en politique étrangère va à-rebours du discours officiel. Est-ce l’acte fort que vous évoquiez comme réponse au suicide de Dominique Venner ? Est-ce indiquer que les questions de géopolitique et de puissance sont des questions politiques essentielles ?

    J’ai décidé de joindre la parole aux actes et de soutenir Marine Le Pen car je trouve qu’elle mène un combat extrêmement courageux qui vise à rendre aux Français leur souveraineté, donc la maîtrise de leur destin. Je n’ai pas choisi de le faire comme réponse à une mort volontaire, geste fort choisi par un homme arrivé au crépuscule de sa vie. Ce geste m’a frappé, d’autant plus que Dominique Venner était un ami et qu’il est aussi un historien que je respecte beaucoup. En ce qui me concerne, je suis catholique, j’ai l’espérance et je cherche à la transmettre à mes enfants. J’ai profondément ancrée en moi la conviction qu’au pays de Jeanne d’Arc, lorsque tout paraît compromis, tout redevient possible ! Ce qui se passe en France, ces signes de réveil, confortent mon optimisme. Je crois que la France va s’en sortir et qu’elle va surprendre le monde en portant au pouvoir un vrai gouvernement de rupture.

    Pour continuer sur cet engagement politique, vous développez un discours « alter-européen » (oui à un projet européen respectueux des nations, oui à un axe Paris-Berlin-Moscou, non à l’Europe de Bruxelles). Comptez-vous diffusez ce discours lors des prochaines élections européennes ? Et si oui par quels biais (médias, colloques, contributions, etc.) Vous avez appelé lors de votre discours à l’UdT du Front national à une sorte d’union sacrée. Le fait de partager cette vision alter-européenne peut-il en faire partie ?

    Oui, Paris-Berlin-Moscou est la vision de l’Europe que j’entends porter ! Je crois en l’idée européenne même si je pense que l’horizon de la France va au-delà de l’Europe et que nous avons une vocation à compter dans le monde. Mais j’entends participer au recouvrement par la France de toutes ses capacités de décision. L’avenir de la France n’est ni dans l’OTAN, ni dans le processus de construction européenne actuel qui est le contraire d’une Europe-puissance. S’il m’est permis de donner de la voix au moment des élections européennes, c’est ce discours d’une France libérée dans une nouvelle Europe puissance que j’entends bien porter. Mais pour cela, le recouvrement de la souveraineté est un préalable nécessaire car la souveraineté, c’est la liberté des choix géopolitiques, économiques, monétaires, juridiques, identitaires… C’est la clé absolue, qu’il va falloir aller chercher au fond des urnes. Seul un vote franc et massif donnera la légitimité pour opérer des choix forts. Croyez en mon regard de politologue, l’Histoire n’est pas linéaire : les courbes historiques connaissent parfois des accélérations formidables.

    L’avenir de la France n’est ni dans l’OTAN, ni dans le processus de construction européenne actuel qui est le contraire d’une Europe-puissance.

    Propos reccueillis par Arnaud Naudin

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  • Parlement européen : le FN veut son groupe

     

    Pendant que les flux migratoires en Méditerranée occupaient les parlementaires européens, Marine Le Pen a annoncé mercredi à Strasbourg son intention de créer un nouveau groupe politique au Parlement européen.

    « Non inscrits, nous ne pouvons pas déposer d’amendements, explique la présidente du Front national. Il est donc très important de constituer un groupe politique après les futures élections européennes pour pouvoir peser plus fortement sur le débat et défendre plus efficacement les idées qui sont les nôtres. »

    Durant une conférence de presse organisée en présence de l’eurodéputé autrichien Franz Obermayr (FPÖ), président de l’Alliance européenne pour la liberté dont elle est la vice-présidente, Marine Le Pen a défendu l’idée d’une coopération entre les nations « tout en respectant leurs intérêts ».

    Les « seules victoires » de l’Europe, selon elle, ne seraient pas des « projets de l’Union européenne » mais des réussites telles qu’Airbus ou Ariane, portées par des « nations » réunies « parce qu’elles y avaient un intérêt ».

    Lire la suite de l’article sur lefigaro.fr

    E&R

  • Laurent LOUIS sur le racisme

  • Allemagne : soumission éternelle à Israël

     

    par Jacob Cohen

    L’Allemagne n’arrive pas à sortir de sa posture de coupable éternelle.

    Que les juifs soient dédommagés, cela peut se comprendre. Encore que ! Combien de peuples ont subi des politiques d’annihilation sans recevoir le moindre dollar de compensation ? Les Indiens génocidés d’Amérique n’ont même pas droit à un mémorial sur la terre de leurs ancêtres. Et que dire des dizaines de millions de noirs réduits en esclavage ou des peuples colonisés ? Rappelons aussi que les autres pays ou peuples victimes des exactions nazies n’ont jamais reçu le moindre pfennig.

    Le problème prend une autre dimension lorsque l’État sioniste s’impose comme le porte-parole du peuple juif et s’accapare de la presque totalité des compensations financières. Tout en laissant des dizaines de milliers de rescapés de la Shoah croupir misérablement sur son sol.

    Jouant cyniquement sur le sentiment de culpabilité, le régime sioniste soutire toutes sortes d’avantages de l’Allemagne traumatisée par son histoire. En plus des dizaines de milliards de dollars versés depuis 1948.

    L’Allemagne a livré par exemple six sous-marins à Israël capables de lancer des centaines d’ogives nucléaires. Quasiment à l’œil. On ne voit pas le lien entre la tragédie de la Shoah et le fait de donner des capacités de destruction terrifiantes à un pays surarmé, un régime colonial et agressif, un occupant sans foi ni loi.

    Pour entretenir la « flamme de la Shoah », l’Allemagne se met en quatre pour retrouver quelques gardiens de camps, quasi centenaires, coupables d’avoir été mis là par leur hiérarchie militaire, et de les juger dans une parodie de procès.

    Enfin, l’Allemagne donne quitus à Israël pour poursuivre la colonisation en Cisjordanie. Recevant le « président » de l’Autorité palestinienne cette semaine, pour le convaincre de continuer à négocier avec son maître sioniste, Angela Merkel a appelé Israël à « ralentir les constructions dans les colonies ». Vous avez bien lu.

    Les colonies sont en principe illégales. L’Allemagne ne demande pas leur démantèlement ni leur arrêt. Mais que les sionistes veuillent bien violer le droit international d’une façon un peu moins voyante.

    Avec des alliés pareils, le régime sioniste peut poursuivre tranquillement sa politique.

     

    E&R

  • C’était un 24 octobre 1870 : le décret Crémieux

     

    portant le nom d’Adolphe Crémieux (de son vrai nom Isaac Moïse), député et ministre, et cosigné par Clémenceau, il accorde, en profitant de la débâcle de 70, la nationalité française aux Israélites indigènes des départements d’Algérie.

    Il restera en vigueur jusqu’à l’indépendance (hormis sous l’État français).
    Dans une circulaire adressée aux maires le 3 mai suivant, son instigateur Crémieux tente de se justifier « nous devons être disposés à accorder la nationalité française aux étrangers animés de l’esprit de nos institutions républicaines et qui, en outre, ont apporté en France, soit des capitaux, soit des industries [...] ».

    Son décret déclenche un tel tollé que, le 21 juillet 1871, Thiers propose son abrogation.
    Alphonse de Rothschild menace de retirer ses concours aux emprunts engagés par l’État : le décret est maintenu.

    Pourquoi Isaac Moïse, de papiers français, voulut-il « naturaliser » des non- français ?
    Cette disposition législative farfelue et totalement injustifiée est le simple fruit du communautarisme juif, qui fait fi des frontières.

    Par ailleurs, les musulmans d’Algérie ont été légitimement indignés de ce traitement de faveur pour les seuls juifs, et de là allait naître un malaise qui allait se payer cher.

     

    Contre-info.com

  • Frédéric Mitterrand se dit «frappé par la beauté» de François Fillon...

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    Publié le 23.10.2013, 22h40 | Mise à jour : 24.10.2013, 00h11

                                                                                     

    Dans son nouvel ouvrage «La Récréation», l'ex-ministre de la Culture Frédéric Miiterrand raconte les coulisses de son mandat sous Nicolas Sarkozy, son petit faible pour François Fillon et un petit mot avec Laurent Wauquiez l'«allumeur». | LP / YANN FOREIX

                                                                           

                      

     

    Dans un nouvel ouvrage baptisé «La Récréation», l'ancien ministre de la Culture dévoile les coulisses de l'ère Sarkozy sous laquelle il a officié entre 2009 et 2012. La teneur de ces 700 pages de confessions reprenant des impressions notées sur le vif pendant son mandat se veut badine et souvent croustillante, à en croire certains extraits à paraître ce jeudi dans l'hebdomaire Le Point.

    Le neveu du premier de la Ve République François Mitterrand, qui n'a jamais caché son homosexualité, y révèle quelques petits secrets intimes, tels que son faible pour... François Fillon. «Je suis frappé par la beauté physique de cet homme-là», écrit-il à propos de l'ancien Premier ministre.

    Laurent Wauquiez, «cet allumeur»...

    On y apprend également que Laurent Wauquiez, ancien ministre du Budget et figure de proue de la jeune génération de l'UMP, a déjà testé «son pouvoir de séduction sur (lui)pour se distraire». «Cet allumeur de Laurent Wauquiez me fait passer un petit papier au conseil des ministres, raconte l'auteur. Il est assis en face de moi. Il a écrit : "Pourquoi tu me regardes avec cet air langoureux ?" Il doit s'ennuyer». Et cela semble marcher : «C'est effectivement un beau gars dans le genre qu'on regarde dans les vestiaires après un match de foot et à qui on parle de filles en pensant éventuellement à autre chose», avoue l'ex-locataire de la rue de Valois.

    Celui qui fut également directeur de la Villa Médicis à Rome (Italie) a rarement été avare en confessions de ce genre. En mai 2012, dans un entretien accordé à France Culture dans son bureau au soir de son exercice ministériel, il commentait : «Tiens voilà Manuel Valls et son physique de beau ténébreux, il est beau gosse Manuel Valls».

    Pas de vie amoureuse rue de Valois

    Dans cette interview, l'ex-ministre reconverti au journalisme culturel sur France Inter faisait aussi part de «l'absence totale de toute vie amoureuse» qui découlait de sa fonction. «Compte tenu de mes caractéristiques (son homosexualité et son libertinage, ndlr), je ne voulais pas imposer cela à mes officiers de sécurité», avait-t-il expliqué. Et d'ajouter : «Je n'ai pas de liaison régulière (…) Ca n'aurait pu être que des aventures... Je ne peux pas les avoir chez moi parce que j'ai mon fils (adoptif) et je ne veux pas lui imposer ça. Ça peut difficilement se passer au ministère». Il avait néanmoins admis avoir eu «trois ou quatre petites escarmouches, mais vraiment très clandestines», mais ce n'était «pas satisfaisant». Cet «univers «aseptisé, rude, presque asexué» est très bien retranscrite dans «La récréation», note le Point.

    Dans un tout autre registre, Frédéric Mitterrand avait livré des détails sur son intimité dans «La Mauvaise vie», livre autobiographique publié en 2005. Il y relatait notamment ses amours tarifées avec des «garçons» au cours de ses voyages en Thaïlande. Des passages sulfureux dont le Front national s'était servi quatre ans plus tard pour décrédibiliser le ministre fraîchement nommé, en lui demandant de démissionner «par respect de la morale et des principes républicains».

     

  • Le président du Congrès juif mondial a demandé à la Grèce d’interdire Aube dorée

     

    Dans un article du 9 octobre 2013, Ronald Lauder, président du Congrès juif mondial, avoue avoir personnellement exigé des autorités grecques la répression contre le parti Aube dorée. Il réclame désormais la fin du Jobbik en Hongrie, dont il demande la dissolution avant les prochaines élections.

    « En tant que président du Congrès juif mondial, j’ai voyagé en Grèce en mars et en Hongrie en mai pour demander à ces nations de sévir contre leurs partis extrémistes avec des mesures fortes, incluant une législation punissant les discours de haine.

    En mars, Antonis Samaras a été le premier Premier ministre grec en exercice en 100 ans à visiter une synagogue, se joignant à la communauté juive lors de la commémoration à Thessalonique du 70e anniversaire de la déportation de 48 000 juifs vers les camps de,la mort nazis. Il a solennellement promis que lui et son gouvernement seraient “complètement intolérants à l’égard de la violence et du racisme”.

    Dans mon discours et durant mes rencontres avec Samaras, j’ai dit clairement que l’Aube dorée devait être réduite [curtailed]. Le Congrès juif mondial a demandé à la Grèce d’envisager d’interdire le parti. »

    Dans ce même article, Ronald Lauder exprime la même animosité à l’égard du parti Jobbik de Hongrie, faisant pression sur les autorités hongroises pour l’interdire.

    « Comme en Grèce, les Juifs de Hongrie sont consternés parce qui se passe dans leur pays et demandent des sanctions contre les extrémistes. L’année prochaine, des élections se tiendront en Hongrie. D’ici là, il est encore temps de s’assurer que les semeurs de haine du Jobbik soient expulsés du Parlement. Comme en Grèce, cela requiert courage et détermination. Tous les démocrates doivent agir avec audace contre les personnes qui constituent une menace pour la démocratie elle-même. »

    Le 6 février 2013, Ronald Lauder a été décoré de la Légion d’honneur par François Hollande, qui a salué l’« homme de paix, de culture et d’engagement [1] ».

    Notes

  • Qui est Ian Brossat, nouvel allié d’Anne Hidalgo aux municipales ?

     

    Première sortie pour le PS et le PCF après le vote des militants du Parti communiste en faveur d’une liste commune...

    Anne Hidalgo et Ian Brossat ont officialisé devant les photographes l’union de leur liste. La candidate PS à la mairie de Paris et le chef de file des communistes parisiens ont réuni la presse ce mardi matin, dans un café parisien en face de la mairie du 17e, pour une conférence de presse commune. L’accord PS/PCF, c’était d’ailleurs le premier sujet à évacuer pour parler programme. « En 2001 et en 2008, nous étions ensemble. Nous avons créé une culture commune qui est le respect des différences et ce qui nous unit est l’intérêt des Parisiens », a vanté la candidate PS face à de nombreux médias. Pour Ian Brossat, l’exercice était un poil plus compliqué, surtout après que Jean-Luc Mélenchon a dénoncé cet accord PS/Front de gauche, jugeant avoir « le cœur en cendres » et se sentant trahi.

    S’il y a eu accord, énonce Ian Brossat, c’est qu’il faut « tout faire pour battre la droite qui est opposée à tous les progrès sociaux » et parce qu’à Paris « nous menons une vraie politique de gauche » avec l’objectif de 30 % de logement sociaux, la gratuité des premiers mètres cubes d’eau par exemple. Mélenchon « devrait être heureux qu’un grand nombre de propositions du Front de gauche seront mises en œuvre dans les six ans à venir si on l’emporte », a ajouté le jeune élu communiste. Et presque de faire la leçon au leader du Front de gauche : « Quand on fait de la politique, c’est pour être utile. »

    Lire la suite de l’article sur 20minutes.fr

      

    Lu dans Faits & Documents n°362 (15-30 septembre 2013) :

    Patron du groupe communiste au Conseil de Paris, l’ambitieux Ian Brossat a « épousé » durant l’été, à la mairie du XVIIème arrondissement de Paris, son compagnon, Brice, un professeur de mathématiques dans un lycée de la capitale.

    Brossat est le petit-fils du physicien israélien Marcus Klingberg, condamné à 20 ans de prison par la justice israélienne pour espionnage au profit de l’Union soviétique.

    E&R

  • Affaire Priebke : quand les autorités romaines rampent…

     

    Les belles âmes se sont indignées que la Fsspx (Fraternite Sacerdotale Saint-Pie X) consente à donner des funérailles ecclésiastiques privées au criminel de guerre Priebke.

    Certains ont même affirmé qu’un tel geste invalidait à lui seul les critiques que la Fsspx adresse à l’actuel pape, sans que l’on saisisse bien le rapport. Mais peut-être faut-il comprendre que le Christ s’est donné en sacrifice pour le salut de tous les pécheurs à l’exception des nazis. Dans cette nouvelle conception du catholicisme, un certain type de péchés ne peut obtenir le pardon et la miséricorde de Dieu.

    D’autres, comme le théologien italien Mgr Bruno Forte, évêque de Chieti, prétendent désormais que la contestation de la Shoah exclut tout simplement de la communion avec l’Eglise : « L’Eglise annonce le primat de la miséricorde de Dieu à laquelle tous sont confiés », mais, précise-t-il « célébrer les funérailles voudrait dire que cet homme, bien qu’étant un pécheur, était en communion avec l’Eglise. Et cela n’aurait pas de sens, ce serait une ambiguïté inadmissible : comment pourrait-on considérer en communion avec l’Eglise quelqu’un qui jusqu’au bout a nié la Shoah obstinément ? Priebke ne voulait pas être en communion dans la condamnation sans appel, répétée dans l’enseignement catholique, de la Shoah comme mal absolu, radical ».

    A bien le comprendre, la Shoah serait donc devenu un nouveau dogme de la foi catholique.

    Les autorités romaines se sont naturellement empressées de refuser des funérailles ecclésiastiques à Priebke, trop heureuses de pouvoir une fois de plus témoigner de leur alignement sur les exigences du monde et de nos « Pères dans la foi » (expression de Benoît XVI désignant les talmudistes).

    Depuis le grand virage de Vatican II, leur incapacité à assumer l’enseignement traditionnel de l’Eglise relatif au judaïsme talmudique croît d’année en année.

    Ramper toujours plus ostensiblement aux pieds de ses desiderata semble leur être devenu une forme de seconde nature. C’est ainsi que Jean Paul II, qui a glissé son petit billet dans le mur des Lamentations, sera canonisé en tout hâte alors que la canonisation de Pie XII, l’affreux « pape du silence », est repoussée aux calendes.

    Je connais assez bien les autorités de la Fsspx pour être certain que si Priebke n’était pas mort dans le repentir, jamais elles n’auraient écrit qu’il était mort « réconcilié avec Dieu et avec l’Église » et n’auraient consenti à ce qu’il reçoive des funérailles ecclésiastiques.

    Le vrai scandale de toute cette affaire ce n’est donc pas que la Fsspx ait été fidèle à la raison même de l’existence de l’Eglise, l’assistance aux pécheurs pour les soutenir dans leur marche vers le salut au moyen de ses rites, de ses sacrements et de son enseignement, mais que les autorités romaines ne soient plus mues par la charité par soumission à la vulgate moderne.

    E&R

  • Taubira et les singes - La caricature, une tradition

    http://ripostelaique.com/taubira-et-les-singes-pour-la-garde-des-sceaux-les-noirs-sont-ils-une-race-superieure.html

     A lire!

    Nombreuses illustrations

  • Museler et endormir les «primates» du FN…

     23 octobre 2013  

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    C’est un fait acquis, les socialistes sont très largement soudés quand il s’agit de voter les textes gouvernementaux accablant chaque jour davantage les Français de taxes,  d’impôts, de plébisciter la politique de Manuel Valls de naturalisations massives et de poursuite  de l’immigration  non européenne. Mais c’est à la fois la très anecdotique mais très symbolique et  pitoyable affaire Léonarda qui a révélé de nouveau les cafouillages gouvernementaux. Et surtout  l’étendue du désarroi d’un PS tiraillé entre son tropisme cosmopolite antinational,  clientélo-communautariste,   et les vœux d’une majorité de nos compatriotes qui ne diffèrent guère de  ceux des électeurs de gauche. Des Français qui tapés au portefeuille, dépossédés de leur souveraineté et de leur identité par  une politique euromondialiste néo- sarkozyste, ont soif de protections nationales.

     MM.  Hollande et Ayrault veulent museler les critiques émanant de l’aile gauche du PS  sur la réforme des retraites (17 députés PS se sont abstenus lors du vote à l’assemblée), le budget, le dossier Rom  en expliquant que l’étalage des divisions à six mois des élections est électoralement catastrophique.

     Pas facile.  À la sortie de la réunion de recadrage  des députés PS présidée par le premier ministre rapporte Le Figaro  «Ayrault n’a pas convaincu tout le monde. En ce moment, le pouvoir, c’est Cruchot (Louis de Funès dans Le Gendarme de Saint-Tropez) et la 7e compagnie!», s’agace (un député). Dès le matin, devant les ténors de la majorité réunis à Matignon, Ayrault avait demandé de faire bloc et ciblé (…)  Harlem Désir.(…) . Devant les députés PS, Bruno Le Roux a tenté de passer la parole à Harlem Désir, qui ne l’a pas prise, alors qu’ont fusé des non, non! des rangs socialistes. »

     Le premier secrétaire du PS, Harlem Désir est en effet sur la sellette. Ce dernier a atteint  a depuis longtemps atteint son seuil d’incompétence à la tête du parti  de l’aveu même de beaucoup de socialistes qui entendent se saisir de sa charge anti Valls au sujet de Léonarda pour l’éjecter. A moins que l’ex responsable de SOS racisme ne  se saisisse de ce différent  avec M. Valls pour claquer la porte avec les honneurs  avant d’être débarqué.

     Ce vent de panique souffle symétriquement  à  l’UMP. Sur France 2,  la semaine dernière, Jean-François Copé expliquait que le programme du FN « parti extrémiste »,  est « absurde » ; puis il ya deux jours, il affirmait que le FN copiait le programme  de l’UMP…avant de reprendre à son compte mardi, de manière très floue, une mesure phare défendue historiquement par le Front National depuis toujours, à savoir la remise en cause du droit  du sol !

     Une fusée lancée par le député UMP  Valérie Boyer en août dernier qui, croyant citer Montesquieu mais reprenant une formule d’ Alain Sanders et de Jean-Marie Le Pen  (avant de s’en excuser platement) ,  avait tweeté  que «  Le droit du sol est l’absurdité qui consiste à dire qu’un cheval est une vache parce qu’il est né dans une étable. »

     Hier sur France Inter,  M. Copé, sur les bons conseils de Guillaume Peltier du courant dut de « la droite forte »,  a donc voulu surfer sur la pathétique affaire Léonarda et a  dragué lourdement l’électorat frontiste. Il a ainsi fait mine   de s’interroger: « Est-il normal qu’un enfant né de parents clandestins devienne automatiquement Français ? ». Le « droit du sol » fait partie « de nos totems, de nos tabous » a-t-il dit. Copé en pleine confusion freudienne, à  l’évidence !

     « Il faut qu’on arrête d’être l’un des pays les plus attractifs pour les immigrés » a poursuivi M. Copé, ajoutant qu’il fallait (se) poser « un certain nombre de questions sur l’accès au RSA. » Histoire d’ajouter à la confusion, le député filloniste Jérôme Chartier a pourtant  assuré quelques minutes plus tard qu’à l’UMP  «personne ne remet(tait) en cause le droit du sol»…

     Bruno Gollnisch, comme Marion Maréchal et Florian Philippot  l’ont aussi souligné, ne peut que constater la stratégie d’enfumage d’une UMP qui majoritaire à l’Assemblée et  au Sénat  de 2002 à 2012, n’a rien fait pour stopper une immigration qui a atteint  des niveaux records sous la présidence de Sarkzozy.

     Le chef de file des élus  socialistes à l’Assemblée ,  le député de Seine-Saint-Denis Bruno Le Roux,  a constaté l’évidence en déclarant que la saillie de M. Copé est   « une espèce de pétard lancé par l’UMP sur un sujet dont ils se sont bien gardé, dans les années où ils étaient au pouvoir, de le débattre ». « Est-ce que Jean-François Copé a fait ces propositions il y a deux ans quand il pouvait le faire? (…) . Je pense que l’UMP est dans une spirale totalement folle à vouloir mettre en œuvre des débats qui ne profitent qu’au Front National ».

     Au-delà des échecs patents de politiques menées depuis des décennies par  l’UMPS,    le vote FN se  nourrit de nombreux autres  facteurs, note de  son côté dans Marianne Marc Crapez,  chercheur en science politique à Sophiapol.

     Les  partis du Système sont   décrédibilisés   aussi par « la guerre des chefs », « les promesses non tenues »,  « la multiplication des affaires odieuses (Woerth, Cahuzac, DSK, Sarkozy, Balkany… j’en passe ». Tout aussi ravageur sont   l’arrogance, le dédain, le « paternalisme » des « élites consanguines »  vis-à-vis des Français perçus come de attardés, des « irresponsables » lorsqu’ils  réclament une politique légitime de défense de la France et des Français d’abord   de la  part  de l’Etat.

     Et M. Crapez d’évoquer aussi ce scandale : « pourquoi les écologistes ou les communistes, qui pèsent à peine plus de 2% chacun, ont-ils plus d’élus que le FN, qui atteint presque 20% ? (…).  Les gens ne le comprennent plus et ne l’admettent pas. Il faut donc remédier à ce sentiment d’iniquité en introduisant une dose de proportionnelle pour faire une place au FN. En démocratie, il faut que (presque) chaque voix compte. Le jeu démocratique ne peut demeurer durablement faussé. »

      Les  « gens » ne supportent pas non plus les indignations sélectives de la caste. Il ya  certes une certaine logique à ce que des officines anti FN comme la   LICRA et le  MRAP aient manifesté,  sous couvert de lutte contre le racisme, leur soutien à Christiane Taubira,   en proposant de poursuivre l’ex candidate FN Anne-Sophie Leclère devant les tribunaux.

     Mais force est de constater que nos grandes consciences sont restées en revanche totalement  muettes lorsque  le député UMP Jean-Claude Goasguen  affirmait que « le FN est un parti de primates. »  Elles  ont gardé le même mutisme quand Alain Bousquet, un des responsables du Parti de Gauche de Jean-Luc Mélenchon   en Gironde, conseiller municipal de Villeneuve d’Ornon,  a  écrit en mai dernier sur son blog qu’il fallait « briser les os » de Marine Le Pen ,  la comparant à une « truie ».

     Rien d’étonnant peut-être de la part de vertueux républicains célébrant les mannes du calamiteux homme de gauche  Léon Blum qui  déclarait qu’il était du devoir des «races supérieures   d’imposer la civilisation aux autres races ». Dans le rôle de la race inférieure  à rééduquer souligne Bruno Gollnisch,  nos « élites consanguines » ont aujourd’hui la tentation d’englober tous les Français qui ne pensent pas dans les clous et refusent le monde gris du mondialisme, sans racines  ni autres repères que celui d’un matérialisme triomphant et délétère.

     

    Bruno Gollnisch

  • Franck Margain rappelle au communiste Ian Brossat que le Sacré-Coeur est inscrit à l'UNESCO

    21 octobre 2013

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Basilique_du_Sacr%C3%A9-C%C5%93ur_de_Montmartre

     Franck Margain, Conseiller régional Ile-de-France, revient sur la propositions de Ian Brossat de “remplacer” le Sacré-Coeur :

    “L’alliance des communistes et de Madame Hidalgo est décidément porteuse d'idées nouvelles qui répondent au besoin des Parisiens ! Ian Brossat veut remplacer le Sacré Coeur par un “espace de solidarité” : M. Brossat est-il déjà entré dans ce lieu, ou son anticléricalisme épidermique ne lui a t-il jamais permis de le faire ? Le Sacré-Coeur fait partie des monuments les plus visités et est inscrit au patrimoine mondial de l‘UNESCO. Sa mission, l’atmosphère qui y règne participent grandement à son attractivité. D’ailleurs, ce monument, ouvert à tous, permet de profiter de magnifiques richesses culturelles et de trouver des temps de repos et de paix : n’est-il pas déjà un espace de solidarité ? Les églises ne sont-elles pas des lieux les plus accueillants pour les sans-abris, les prostituées, les personnes en difficulté ? Combien de cryptes sont ouvertes en hiver pour qu’elles ne restent pas dehors la nuit, combien de repas chauds sont servis dans les paroisses par des bénévoles ? Les Parisiens sont aujourd'hui dans l'insécurité, ils se battent contre le chômage, ils sont inquiets pour leur famille, ils souffrent de solitude ; ils veulent retrouver un vivre ensemble, ils ne demandent pas que la municipalité détruise leurs églises.

    En terme de solidarité, le diocèse n’a pas de leçons à recevoir de M. Brossat et je lui recommande de transformer le siège du Parti Communiste à Paris en lieu d’accueil et d’ouverture à l’autre. Son mépris des croyants, sa stigmatisation d'une partie des Parisiens ne font qu'accentuer le refus de la différence, la fermeture et l'intolérance, valeurs à combattre particulièrement en cette période de crise économique et morale. M. Brossat et ses amis de gauche veulent éradiquer une part de notre culture et notre histoire, ils s’attaquent à des lieux symboliques et heurtent ainsi toute une partie de la population parisienne qui voit dans l'héritage chrétien l’un des fondements de la solidarité de notre Nation. Une telle attitude aura des conséquences désastreuses pour les Parisiens, pour notre capitale, pour la cohésion sociale. J’appelle les Parisiens à refuser d’être représentés par des personnes sectaires, intolérantes, qui refusent d'assumer les racines de notre pays et en particulier celles de Paris."

     Michel Janva

     Le Salon Beige

     

     

  • Droit du sol, droit du sang: comment fon t les autres pays développés ?

    Atlantico : L’affaire Leonarda a paradoxalement réveillé parmi d’autres questions autour de l’immigration et du droit qui la régit en France et en Europe, celle du droit du sol et d droit du sang. Comment se définissent ces deux concepts ? Sont-ils opposés et/ou complémentaires ?

    Maxime Tandonnet : Dans la tradition française, ils sont complémentaires. Le droit du sang bénéficie dès la naissance à toute personne dont l’un des deux parents au moins est français. Le droit du sol est plus compliqué. Il s’applique grosso modo à une personne née en France et y ayant résidé 5 ans, soit par déclaration anticipée à l’âge de 16 ans, ou de 13 ans avec l’accord des parents, soit automatiquement à la majorité de 18 ans. 30 000 jeunes obtiennent chaque année la nationalité française par ce biais.

    Quelles sont en France les pratiques quant à l’attribution de la nationalité française ? Parmi ces pratiques, certaines sont-elles typiquement françaises, et si oui comment l’expliquer ?

    L’acquisition de la nationalité française s’effectue pour l’essentiel par la naturalisation, sans rapport avec le droit du sol, et qui bénéficie chaque année à environ 80 000 personnes en moyenne avec des écarts d’une année sur l’autre. Cette forme d’acquisition de la nationalité s’obtient par décision du gouvernement. Le décret de naturalisation est conditionné à certains critères : 5 ans de résidence légale, assimilation, connaissance du français, respect de l’ordre public, absence de commission d’infraction grave. Ensuite, le gouvernement est à peu près libre de l’accorder ou non. La troisième manière d’acquérir la nationalité française pour un étranger – après le droit du sol et la naturalisation –  est par mariage avec un Français (30 000 par an).

    Qu’en est-il chez nos voisins européens et américains ?

    Aux Etats-Unis coexistent comme en France le droit du sang et le droit du sol. Les Etats-Unis, comme la France, ont aussi une pratique étendue des naturalisations soumises à différentes conditions : 5 ans de statut de résident permanent, connaissance de l’anglais et de l’histoire et des institutions américaines. Le système allemand se distingue des deux précédents par le fait qu’il s’est longtemps limité au droit du sang. Depuis 2000, il s’est ouvert partiellement au droit du sol : peut devenir allemand une personne de nationalité étrangère née en Allemagne dont l’un parent est aussi né en Allemagne. Enfin, la procédure de naturalisation est soumise à un test de connaissance de langue et de civilisation allemande.

    A quoi sont dues ces variations dans les pratiques ? Que disent-elles du rapport des pays à leur immigration et de leur image d’eux-mêmes ?

    Les modes d’acquisition de la nationalité sont profondément liés à la conception que la nation a d’elle-même. Le poids de la naturalisation en France exprime l’image du contrat social : on devient national par un accord de volonté entre l’Etat et le ressortissant étranger. Le droit du sol aux Etats-Unis  correspond à un pays qui s’est constitué par des vagues successives d’immigration. En Allemagne, l’importance classique du droit du sang et la limitation des autres formes d’acquisition de la nationalité reflète la conception d’une souche d’origine d’où sont censés être issus les Allemands, mais comme on l’a dit, cette sensibilité a beaucoup évolué depuis 25 ans dans le sens de l’ouverture.

     


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  • VIDEO - Grèce: "Maria" forcée à danser dans un camp de Roms (septembre 2013)

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    De nombreuses spéculations entourent le sort de cette petite fille retrouvée dans un camp rom de Farsala, dans le centre de la Grèce. A tel point qu'une enquête internationale a été lancée par Interpol. La fillette apparaît sur certains clichés diffusés par la police vêtue d'un jogging froissé, fines nattes dans une coiffure désordonnée. Sur une autre photo, chevelure peignée, elle esquisse un léger sourire. Au sein de sa famille rom, elle s'appelait "Maria", selon Kostas Giannopoulos, président de l'organisation caritative "Le sourire de l'enfant", à laquelle elle a été confiée.

    Les autorités grecques l'ont découverte mercredi lors d'une perquisition de routine dans un camp de Roms de la ville de Farsala où la fillette se trouvait au domicile du couple qui s'est révélé, après examens ADN, n'avoir aucun lien de parenté avec elle. Ce sont ses caractéristiques physiques qui ont attiré l'attention de la police, alors qu'elle jouait parmi quatre autres enfants au teint mat dans le préfabriqué où loge la famille, raconte le quotidien grec Ethnos.

    Mais à en croire le Daily Mail, la petite fille ne faisait pas que jouer au sein du camp. Selon le journal, la fillette était forcée à danser afin de ramener de l'argent. Une vidéo, tournée il y a trois semaines, montre en effet la petite Maria en train de se trémousser le teint pâle, les yeux hagards. Toujours selon le Daily Mail, la fillette aurait déclaré à la police être traitée comme un "ours" et être forcée de mendier. Depuis, le couple chez qui Maria a été retrouvée a été arrêté pour enlèvement. Il doit comparaître ce lundi devant la justice.

     

     

    "Il n'y a eu aucun enlèvement, aucun vol, aucun trafic. Ils n'ont pas acheté l'enfant", a certifié  Me Konstantinos Katsavos l'avocat de ce couple. "Il s'agit d'une femme qui ne pouvait pas élever cet enfant et qui par l'intermédiaire d'une tierce personne l'a confiée au couple en 2009 peu après sa naissance", a affirmé sa consœur Me Marietta Palavra. Cette femme, de nationalité "étrangère" ont ajouté les avocats sans plus de précision, est actuellement recherchée par les autorités grecques pour confirmer la version du couple interpellé.Toujours selon le Daily Mail, plus de 8 000 appels dont huit qualifiés de "prometteurs" ont été reçus par les forces de l'ordre. Les plus intéressants proviennent des Etats-Unis (4), un de France, un de Pologne, un de Suède ou encore du Canada.

    Mais ce qui intrigue le plus les forces de l'ordre grecques, c'est que le couple a donné plusieurs version sur la provenance de la fillette. Après avoir expliqué qu'elle était née d'un père canadien, rencontré en Crète par la femme de 40 ans, ils ont affirmé l'avoir trouvée abandonnée à l'extérieur d'un supermarché puis, dans une autre version, qu'il l'avait obtenue par sa mère, une Bulgare, explique ainsi la presse grecque. Selon la police, le couple rom a berné la mairie d'Athènes en la faisant inscrire à son nom sur les registres d'état-civil.

     

    Lu sur le Daily Mail


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    Atlantico

    Yahoo!Actualités - 23/10/13

  • Leonarda: sa soeur prête à l'accueillir

    Si elle le souhaite, la jeune Leonarda pourrait être accueillie par sa soeur aînée vivant dans le département de la Meuse en situation régulière, révèle Le Point.fr.

    La plus âgée des filles Dibrani, Emina, vit à Contrisson, un petit village de la Meuse, au sein d'une famille de réfugiés kosovars, les Azjavi. Elle pourrait accueillir Leonarda si elle choisit de revenir en France pour sa scolarité.

    Les Azjavi sont arrivés en France en 2002, ont obtenu un titre de séjour en 2003. Ils sont installés dans le village depuis 2006. Les Azjavi y sont bien acceptés.

    "Nous sommes en situation régulière depuis plus de dix ans. On veut vivre tranquilles. Ce qui arrive à la famille Dibrani est injuste", affirment le compagnon d'Emina dont elle a un enfant et le père de celui-ci au Point.fr. La famille Azjavi est prête à accueillir la jeune fille si elle le souhaitait, même si elle estime que Leonarda ne veut pas se séparer de sa propre famille.

    De son côté, la préfète a cependant affirmé qu'une venue de Leonarda n'est "abolument pas à l'ordre du jour. Ce dossier est géré directement par le ministère de l'Intérieur. Rien n'est envisagé. De toute façon, il faudrait que Leonarda fasse une demande officielle à l'ambassade de France avec une autorisation parentale." Ce qu'a confirmé Christian Namy, président UDI du conseil général de la Meuse, ajoutant qu'il n'a pas été sollicité.

    LE FIGARO - 23/10/13