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Blog - Page 910

  • Y’a des choses qui me tracassent. Mais ils sortent d’où, ces Erythréens ?

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    17 octobre 2013

                            

    Bien sûr, ils sortent d’Erythrée. Enfin on suppose. Mais encore ? A Lampedusa, c’est maintenant plein d’Erythréens. Comme ils ont échappé à la mort, il ne faut pas trop les bousculer. N’empêche que leur histoire, c’est comme leurs bateaux : elle ne tient pas debout.

    Il y a une chose qui me tracasse. Et pas depuis la semaine dernière. A chaque fois qu’un rafiot accoste sur les côtes européennes, bondé de migrants soi-disant miséreux, fuyant qui la pauvreté, qui la guerre, qui la famine, qui sa belle-mère, on nous raconte que ces gens-là nous sont arrivés grâce aux passeurs, lesquels se sont bien sûr faits payer, et pas avec des grains de mil. On nous dit aussi, sans que nul ne s’interroge, qu’il y a un tarif plancher qui est de 1000 euros.

     

    On ne sait pas trop si c’est 1000 euros par tête de pipe ou par famille, encore qu’il semble peu probable que le tarif soit uniforme selon que le passager prenne une place sur le bateau ou une demi-douzaine.

    Les derniers arrivants provenaient d’Erythrée. « De l’Ethiopie, nous sommes allés au Soudan, puis en Libye. Et nous sommes arrivés ici », déclarait l’un de ces migrants en anglais compréhensible devant les caméras, sa petite mine trouvant ainsi sa justification. C’est vrai que ça fait de la route. Et des sous. En Erythrée, le revenu moyen est de 560 dollars par an. Le calcul est en dollars parce que c’est la Banque mondiale, installée à Washington, qui le livre. En monnaie bien de chez nous, ça donne 412 euros. Par an. Soit 34 euros par mois. Je divise juste par douze parce qu’il paraît que là-bas, il n’y a pas de treizième mois.

    Mais comment font-ils pour économiser autant ?

    Ainsi donc, pour venir en Europe – seul –, un Erythréen à l’agonie, n’ayant pas d’autre choix que de gagner l’Europe s’il veut survivre, est capable de débourser près de trente mois de revenus, soit deux ans et demi de gains qu’il a économisés mois après mois tout en faisant vivre – chichement, on s’en doute – sa famille ? On se fout de qui ? A titre de comparaison, c’est comme si un Français, pour passer à Londres, avait dû débourser 87000 euros, rien que pour le passeur! Pour arriver les poches vides, n’ayant même pas de quoi se payer un ticket de métro, ce qui après tout n’est pas farfelu puisque ce sont les hébergeurs qui payent tout.

    En Erythrée – ou ailleurs, en Ethiopie, en Somalie, au Soudan, etc. –, le gus qui peut sortir une telle somme n’est pas un pauvre paysan – au fait, on regarde leurs mains? – dont la récolte a péri à cause du soleil caniculaire, vous ne savez pas ce que c’est mon pôv’ monsieur. Il ferait même plutôt partie des privilégiés d’une société très inégalitaire. Des privilégiés qui, en Erythrée, ne peuvent l’être que s’ils sont bien vus par le régime à parti unique de Issayas Afewerki, un « grand frère paranoïaque et terrifiant » comme le décrivait « Le Monde » il y a quelques jours, « gardien d’un Etat mi-caserne mi-prison » et dernier maoïste en fonction sur la planète!

    Autant dire que pour gagner un peu de sous, il vaut mieux être dans ses petits papiers et que la spéculation boursière – sait-on jamais, l’Erythréen pourrait jouer en bourse pour se payer le voyage – n’est pas la spécialité locale. L’esclavage est plus courant. Le pillage aussi. L’Erythrée est un pays en guerre perpétuelle, réelle ou larvée, contre l’Ethiopie. Ça entretient le moral des troupes et la solde des combattants, ceux de l’armée ou ceux des milices. L’autre moyen de faire fortune est d’être malhonnête (non, ce n’est pas pareil). Par le marché noir, les accointances avec les mafias, tout ce qui prolifère habituellement sous une dictature.

    T’as survécu tu peux rester…

    La question du financement de la traversée des déserts puis de la Méditerranée n’étant pas résolue, il y a une deuxième chose qui me tracasse. Toute bête. Pourquoi ces échappés du naufrage, une fois arrivés sur nos côtes, ne sont-ils pas renvoyés d’où ils viennent, vu qu’on sait très bien d’où ils arrivent puisqu’ils se disent eux-mêmes Erythréens ? Un avion cargo, qui leur paraîtra le summum du luxe après ce qu’ils ont vécu et hop! direction Asmala et son aéroport. Ben non, allez savoir pourquoi, on se les garde. A croire que c’est le cadeau bonus, mieux que les Jeux panafricains qui n’ont lieu que tous les quatre ans : quiconque a survécu au concours a gagné le droit de rester en Europe!

    Au lieu de dire merci pour avoir été sauvés, les mecs, tranquilles, râlent…

    J’ai vu un reportage épatant. Les mecs râlaient. Au lieu de dire merci pour être en vie, au lieu de faire profil bas pour avoir pris la mer sans savoir nager ou pour avoir entraîné toute leur petite famille dans une traversée hautement périlleuse, les mecs, tranquilles, râlaient. Il y avait celui qui engueulait une assistante sociale italienne parce qu’il n’avait pas de nouvelles de son fils, qui avait été sauvé mais se trouvait à Malte, séparé, rendez-vous compte, de son papa et de sa sœur, mais vivant, ohé, vivant mec! Et sauvé par qui, hein? Pas par son papa il me semble!

    Il y avait celui qui râlait parce que, rendez-vous compte, il était en Europe, terre de liberté et toussa toussa, et il se trouvait dans un centre de rétention, où il n’avait strictement rien à battre qu’on le loge, qu’on le nourrisse, qu’on lui permette de téléphoner à sa famille restée au pays – tiens donc… et au fait, combien d’Erythréens ont le téléphone, hum? – sans même lui demander son passeport, et pour cause, non, il râlait parce qu’il voulait se promener et qu’on lui demandait, poliment, de bien vouloir attendre que certaines formalités soient achevées. Il y avait enfin ce lui qui, ayant des connaissances en Norvège et ayant vu à la télé ou sur une carte postale que là-bas, il y avait de belles maisons et toute sorte d’aides – si si, il l’a dit! –, voulait y partir pas plus tard que tout de suite…

    Tout ça a fini par me rappeler une vieille histoire, du temps des cours de récréation. « Pince-mi et pince-moi sont dans un bateau. Pince-mi tombe à l’eau. Qui est-ce qui reste? » Il paraît que c’est la première fois qui fait mal. Il y a juste que ce n’est pas la première fois.

    Marc Bertric

    Article et image de l’hebdomadaire “Minute” du 16 octobre 2013, reproduit avec son aimable autorisation. Minute disponible en kiosque ou sur Internet.

       

    [cc] Novopress.info, 2013. Les dépêches de Novopress sont libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d'origine. La licence creative commons ne s'applique pas aux articles repris depuis d'autres sites [http://fr.novopress.info/]

  • La Rochelle: un SDF frappé et brûlé dans un état grave

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    Un SDF d’une cinquantaine d’années est entre la vie et la à l’hôpital de Nantes, après avoir été frappé et brûlé vif dans la nuit de mardi à mercredi en plein centre-ville de La Rochelle.

    Les médecins ont indiqué qu’il était dans un état «préoccupant, mais stable» selon le quotidien local Sud-Ouest.

    Le drame a éclaté aux alentours de 2 heures du matin. L’homme aurait été traîné sur plusieurs mètres, sous les arcades de la rue du Minage. Son ou ses agresseurs ont ensuite mis le feu à ses vêtements. Les pompiers, alertés par un passant, sont intervenus à 2h15 pour porter secours au malheureux qui souffre de graves brûlures au visage et à la .

    «Les blessures constatées ont été occasionnées par l’intervention extérieure d’un ou plusieurs tiers», a-t-on indiqué au parquet, précisant qu’il n’y avait «aucun témoin direct» de cette agression.

    Selon cette même source, l’homme était «connu des autres sans domicile fixe comme un habitué de la rue du Minage» où les sans-abri profitent de la protection des arcades.

    Sources : Sud-Ouest / France3 / Le Parisien / Le JDS

     

    Il faut être une racaille IGNOBLE pour faire ça à un pauvre homme !

  • Panorama des 30 pays les plus christianophobes

     

    L'Aide à l'Eglise en détresse (AED) dresse le tableau de la situation des chrétiens entre 2011 et 2013 dans les 30 pays les plus christianophobes. En voici une traduction (le rapport étant rédigé en anglais) :

    Les pays où les persécutions ou l'oppression contre les chrétiens sont extrêmes :

    • Erythrée : forte dégradation. Persécution reforcée début 2013 avec l'arrestation d'au moins 191 chrétiens. Entre 2 000 et 3 000 chrétiens continuent de subir torture ou mauvais traitements en prison.
    • Afghanistan : forte dégradation. La seule église officielle encore debout a été détruite en mars 2010. Les personnes engagées dans des associations humanitaires chrétiennes ont été expulsées pour prosélytisme.
    • Vietnam : forte dégradation. Le décret 92, prenant effet le 1er janvier 2013, a étendu le contrôle du gouvernement dans un pays déjà très restrictif sur le plan de la liberté religieuse.
    • Pakistan : dégradation. Des chrétiens tués et des maisons détruites à la suite d'accusations de blasphème. Les femmes issues des minorités religieuses subissent davantage de harcèlements sexuels ou d'autres abus.
    • Chine : dégradation. Le gouvernement contrôle étroitement les activités religieuses : les prêtres "officiels" qui défient l'Etat sont punis, les communautés non reconnues font l'objet de descentes de police.
    • Maldives : dégradation. En vertu de la Constitution, les non-musulmans sont privés de citoyenneté et les lois doivent être islamo-compatibles. Appels à l'application complète de la charia.
    • Corée du Nord : situation inchangée. Officiellement athée, l'Etat fait exécuter les personnes surprises en train de prier. Les prisonniers religieux subissent la torture et les pires abus.
    • Arabie saoudite : situation inchangée. Le pays reste en tête de ceux qui bafouent le plus la liberté religieuse - par exemple, une simple réunion de prière chez soi justifie une descente de police.

    Persécutions ou oppression élevées, voire extrêmes :

    • Syrie : forte dégradation. Les chrétiens ont été menacés, chassés de leurs maisons et parfois tués à cause de leur foi. Des évêques et des prêtres kidnappés, certains toujours portés disparus.
    • Egypte : forte dégradation. Exode d'au moins 200 000 chrétiens depuis février 2011. Rapts de jeunes filles, assauts, meurtres de chrétiens à cause de leur foi, destructions et fermetures d'églises.
    • Iran : forte dégradation. Augmentation des arrestations, tortures, séquestrations de croyants, mais également des raids contre les églises et des confiscations de bibles.
    • Nigeria : forte dégration. Augmentation des attaques contre les édifices religieux et les maisons des chrétiens. Depuis 2007, plus de 700 églises ont été attaquées, la plupart par des islamistes voulant imposer la charia.
    • Irak : légère amélioration. L'exode des chrétiens continue avec les attaques contre les personnes et les édifices. Mais les attaques de grande échelle qui ont marqué la période 2009-10 se sont réduites.

    Persécutions ou oppression élevées :

    • Soudan : forte dégradation. Attaques d'églises et arrestation du clergé à la suite des déclarations du président Omar al-Bachir, voulant faire du Soudan un Etat totalement islamique.
    • Ouzbékistan : forte dégradation. Raids pendant les offices et censure des publications - au moins 37 personnes ont été arrêtées pour possession de littérature religieuse illégale entre 2012 et 2013.
    • Inde : dégradation. Le gouvernement a été complice dans certains Etats de violences (mutilations faciales, destructions d'églises, profanations de tombes) perpétrées par des radicaux hindous.
    • Sri Lanka : dégradation. Probable augmentation des attaques contre les églises et les prêtres : de janvier à mai 2013, au moins 45 cas de persécutions ont été recensés.
    • Biélorussie : situation inchangée. Les communautés ont besoin d'une autorisation de l'Etat pour mener leurs activités et célébrer des offices publiquement. Non reconnues, certaines ont fait l'objet de descentes de police lors de réunions et leurs biens ont été saisis.
    • Turkménistan : situation inchangée. Très peu de communautés reçoivent un agréement, et la littérature religieuse est strictement controlée. Les chrétiens craignent les arrestations, la confiscation de leurs bibles et les fermetures arbitraires d'églises.
    • Laos : amélioration. Quelques progrès, mais les personnes accusées de blasphème sont toujours emprisonnées sans procès. Localement, les autorités ont expulsé des croyants de leur village.

    Persécutions ou opression modérées, voire élevées :

    • Indonésie : forte dégradation. Forte hausse des attaques contre les églises et des pressions pour les fermer, montée du sectarisme anti-chrétien liée à l'influence grandissante de l'extrémisme islamiste.
    • Birmanie : situation inchangée. L'armée exerce des pressions sur les chrétiens pour qu'ils se convertissent au bouddhisme. Elle tente de prendre le contrôle de certaines régions, en menant une répression ethnico-religieuse.

    Persécutions ou opression modérées :

    • Mali : forte dégradation. La campagne militaire menée par Al-Qaida au Nord Mali au printemps 2012 a visé les chrétiens. 200 000 d'entre eux ont fui la région.
    • Tanzanie : forte dégradation. Des chrétiens battus, parfois tués, tandis que les évêques s'inquiètent de l'expansion du fondamentalisme musulman venu d'Arabie saoudite.
    • Bosnie-Herzégovine : dégradation. L'islamisme radical montant, notamment wahhabite, essaie de chasser les catholiques de certaines parties du pays.
    • Israël et Palestine : dégradation. Augmentation des attaques contre des édifices religieux dans certaines régions d'Israel. Peur de l'empiètement islamique dans certaines zones palestiniennes.
    • Turquie : situation stable, voire meilleure. Les commentateurs sont divisés, certains voyant quelques signes de progrès, les autres remarquant que la plupart des difficultés demeurent.
    • Cuba : amélioration. Certaines églises sont retournées dans le giron de l'Eglise catholique mais de nombreux croyants subissent des restrictions. Violentes attaques contre les chrétiens.
    • Zimbabwe : forte amélioration. Fin de la persécution contre l'Eglise anglicane. Excomunié, l'ancien évêque anglican d'Harare, Nolbert Kunonga, a reçu l'ordre de rendre tous les biens de son église, qu'il avait saisis.

    Posté le 17 octobre 2013 à 20h16 par Louise Tudy

    Le Salon Beige

  • Les mensonges du père de Leonarda


    L'affaire Leonarda prend une nouvelle tournure. De nouvelles révélations souligne que le père de la jeune collégienne "kosovare", renvoyée dans son pays le 9 octobre, après près de cinq ans de présence en France, aurait omis plusieurs informations sur sa situation.

    Selon nos informations, le père de Leonarda a admis avoir utilisé et versé à son dossier de demande d'asile un faux certificat de mariage, acheté 50 euros à Paris en 2011.

    Femme et enfants nés en Italie

    Il a également menti sur le pays d'origine de sa famille. "Toute la famille, ma femme et mes enfants, sont nés en Italie. Ils n'ont rien à voir avec le Kosovo", a déclaré Reshat Dibrani à BFMTV. En revanche, lui serait bien né au Kosovo.

    Cela expliquerait pourquoi les enfants disent ne pas parler l'albanais. "Je ne sais pas parler cette langue", a ainsi témoigné Leonarda, qui a dit "avoir peur de sortir de chez elle" et de "se perdre". Les enfants parlent français, italien et un peu rom.

    Reshat Dibrani, âgé de 43 ans, aurait quitté le Kosovo en 1973 ou 1974.

    A lire aussi

    BFM TV - 17/10.13

  • Leonarda: RESF et l'enseignante avaient donné leur accord pour son expulsion

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    Selon un compte-rendu interne de la police écrit avant la polémique, une enseignante accompagnant la sortie scolaire de la jeune Rom kosovare et un membre de RESF ont «sollicité une prise en charge discrète» de l'adolescente.

     
     

    Selon un telex interne de la police aux frontières (PAF), dont Le Figaro a eu connaissance et qui fut rédigé bien avant que la polémique sur l'affaire Léonarda n'éclate - mais avant l'expulsion de la jeune Kosovare - les fonctionnaires de la PAF du Doubs ont récupéré la jeune fille en accord avec l'enseignante encadrant la sortie scolaire du 9 octobre, mais aussi en parfait accord avec le représentant du Réseau éducation sans frontières (RESF) présent sur place, en bas du car, devant le collège Lucie Aubrac de Doubs.

    «Le professeur encadrant la sortie scolaire et un membre de RESF sollicitent une prise en charge discrète de la jeune fille par les policiers», spécifie le compte-rendu de l'affaire, accessible dans les fichiers de travail de la PAF. Un élément embarrassant pour l'association de défense des mineurs étrangers scolarisés et qui attesterait, selon les syndicats de policiers, de la «bonne foi» de leur collègues impliqués dans cette affaire.

    LE FIGARO - 17/10/13

     

    Derrière l'"émotionnisme", les immigrationistes !

     

  • Des milliers de lycéens mobilisés par l'extrême-gauche contre l'expulsion de Leonarda

    http://www.leparisien.fr/politique/affaire-leonarda-des-eleves-bloquent-leurs-lycees-a-paris-pour-protester-17-10-2013-3233873.php

    + VIDEO

     

     

  • William TURNER (1775-1851)

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    L'éruption du Vésuve - 1817

     

  • Florian Philippot invité des Echos

  • Dieudonné prépare une nouvelle pièce sur le « mariage pour tous »

     17 octobre 2013

    Sera-t-elle homophobe ?
    Bien pire que cela d’après l’humoriste, dans cette bande-annonce parodique.

    Contre-info.com

  • Léonarda : son père, un homme "violent", qui "n'a jamais travaillé"

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    JUSTICE - Alors que la polémique ne désenfle pas suite à l'expulsion de France de la jeune Rom kosovare Leonarda, les langues commencent à se délier sur le mode de fonctionnement de la famille Dibrani. Et le portrait dressé du père n'est guère reluisant.

     
    Léonarda 15 ans (à droite), et Maria Dibrani 17 ans, auraient été victimes de coups donnés par leur père, Resat Dibrani. Photo : Visar Kryeziu/AP/SIPA
  • Pour 46% des Français, Marine Le Pen est le "meilleur opposant" à François Hollande et Jean-Marc Ayrault

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    Pour 46% des Français, la présidente du Front National est la meilleure opposante au Président François Hollande selon un sondage CSA pour BFMTV.

     

    Pour près d’un Français sur deux (46%), la présidente du FN est "la meilleure opposante à François Hollande et à Jean-Marc Ayrault", selon un sondage exclusif CSA pour BFMTV publié ce mercredi 16 octobre 2013.

    La présidente du Front national devance, de très loin, François Fillon (18%), Jean-Luc Mélenchon (13%), Jean-François Copé (13%), Jean-Louis Borloo et François Bayrou (5%). Le total des deux UMP – Fillon et Copé – n’atteint que 31%.

    Pour les sympathisants de gauche, c’est sans surprise Jean-Luc Mélenchon qui arrive en tête (29%) devant François Fillon (22%). Marine Le Pen et Jean-François Copé sont à égalité (19%).

    Pour les sympathisants du FN, ils sont quasi-unanimes (93%) sur la capacité de challenger de Marine Le Pen.

    Plus étonnant, les sympathisants de droite placent Marine Le Pen devant François Fillon (32% contre 31%), et le président de l’UMP Jean-François Copé (22%).

     

    Sources : CSA / BFMTV / Youtube / Le JDS

     

  • Kosovo : quelques années après le Grand Remplacement

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    13 octobre 2013

                                                                    

     

    Kosovo, août 2013 : un étrange mélange d’absurde, d’horreur, de charme et de merveilles.

    Au Kosovo, l’intervention « occidentale » contre la Serbie, effectué au nom de la protection humanitaire des Albanais musulmans, a débouché sur l’épuration ethnique des Serbes orthodoxes. Quatorze ans plus tard, voici le témoignage d’une correspondante italienne sur la situation réelle.
    Polémia.

     


     

    L’absurdité d’un « Etat » qui naît de bombardements de civils et d’intérêts étrangers plutôt que d’une histoire et d’une volonté nationales.

    Un « pays » où le choc des civilisations se manifeste en tout : aux noms serbes barrés sur les panneaux ; aux cimetières chrétiens en ruines parce qu’il est interdit aux Serbes de s’y rendre ; aux drapeaux albanais plantés sur les milliers de maisons en construction avant même que celles-ci ne soient finies…

    Le peuple serbe, celui-là même qui baptisa les fleuves, montagnes et villages du Kosovo ; qui y construisit ses splendides monuments ; qui mit en valeur le territoire, y est aujourd’hui enfermé dans des enclaves, prisons à ciel ouvert. Dangereux d’en sortir car chaque contact entre les deux communautés, serbe et albanaise, pourrait dégénérer en un conflit qui enflammerait à nouveau la poudrière balkanique. Et de toutes façons, il n’y a rien ici pour un Serbe hors de son enclave.

    Les Serbes des autres villes et villages de ce qui était encore avant 2008 une région de la Serbie, ne peuvent toujours pas retourner dans leur maison. Ils en furent sauvagement chassés durant les pogroms de 2004 où huit d’entre eux trouvèrent la mort et une grande part de leur patrimoine religieux et architectural fut détruite (1). L’absurde est que cette chasse au Serbe se produisit devant 20.000 soldats des forces militaires internationales, immobiles et incapables de freiner la furie albanaise.

    Kosovo : Quelques années après le Grand Remplacement

    Monastère orthodoxe serbe, Granica, enclave serbe près de Pristina

    Avec le départ forcé d’environ 300.000 Serbes, la situation s’est beaucoup calmée. Pourtant, on tue encore au Kosovo. En avril 2013 un vieil homme serbe a été assassiné pour avoir revendiqué la propriété de sa maison. Oui, ici l’on meurt pour vouloir vivre sur la terre de ses ancêtres (2).

    Alors on reste dans son enclave. Cela signifie ne plus avoir de travail, être coupé du reste du monde, devoir prendre un des rares bus rigoureusement titrés « service humanitaire » pour se rendre chez le médecin… à plusieurs centaines de kilomètres : en général à Kosovska Mitrovica, cette absurde ville coupée en deux par un pont où les positions des snipers (albanais au sud, serbes au nord) sont encore aménagées et prêtes à l’emploi.

    Kosovo : Quelques années après le Grand Remplacement

    Mitsovica, panneau à l’entrée du pont de Mitsovica

    Mitrovica, une ville de la République du Kosovo pour certains, une ville de la Serbie pour d’autres.

    La contradiction de cet Etat fantoche se profile dès que l’on y pénètre, en traversant la douane kosovare d’une part (où sont toujours présents les militaires de la mission européenne Eulex) et, quelques mètres plus loin, une simple ligne administrative de la Serbie qui ne reconnaît pas l’existence de la République du Kosovo et jure qu’elle ne lâchera jamais ses citoyens restés dans le berceau de leur nation.

    Une promesse cependant peu visible dans ces enclaves : pourquoi si peu est-il fait ? Pourquoi est-ce la solidarité internationale, et souvent de petites associations de bénévoles, qui sont là pour fournir le matériel nécessaire à ce qui reste de quelque hôpital quand il y en a un ? Pourquoi sont-ce ces associations (Amici di Decani, Belove Revolution, Solidarité Kosovo) qui, avec les monastères, parviennent à porter un repas quotidien aux Serbes des enclaves les plus isolées ?

    Parce que la réalité des enclaves serbes c’est l’abandon : politique, médiatique, humain.

    En Kosovo et Métochie (3) ce ne sont pas seulement ces situations qui rappellent l’horreur de la guerre et des pogroms, c’est la suie partout visible dans les anciens quartiers serbes ; les traces de bombardements ; les établissements productifs détruits ou abandonnés ; les gravats des monastères démolis ; la présence des soldats internationaux devant chaque site chrétien…

    Et si cette horreur ne saute pas encore aux yeux, les plaques érigées en honneur des terroristes de l’Uçk s’en chargeront : tous les deux cents mètres un monument, décoré du récurrent drapeau rouge avec l’aigle noir à deux têtes. Car dans la tradition des Albanais, chaque place où a coulé le sang albanais devient terre albanaise. Une autre façon – outre la volonté de se faire identifier comme les seuls « kosovars » (4)– de légitimer leurs revendications sur ce territoire.

    L’horreur, ce sont aussi les plaques des dizaines ou des centaines de Serbes victimes d’un des plus féroces trafics d’organes de l’histoire (5) ; et aussi les jeunes filles qui vendent leur corps et leur dignité pour quelques euros.

    Ce sont les conditions d’existence d’un peuple européen qui nous ressemble tant, mais qu’une situation politique empêche de vivre comme nous, la dépression qui touche les plus âgés, ceux qui ont connu une vie « normale » avant la guerre et l’indépendance.

    Voici donc le résultat de siècles de déplacements artificiels de populations et de stratégies géopolitiques étrangères.

    Le charme d’un peuple qui a maintenu son identité

    Le Kosovo c’est aussi le charme d’un peuple qui, malgré l’horreur et l’absurdité de sa situation, a maintenu vivante son identité à travers les siècles, pendant lesquels diverses forces et empires ont tenté de faire oublier son histoire et sa culture. Ottomans, Austro-Hongrois, Yougoslaves de Tito, Albanais et Américains. Non, il n’est pas si facile d’effacer l’existence des Serbes en Kosovo et Métochie !

    Une identité forte, faite de fierté et d’obstination, d’extrême hospitalité et dignité. Un des traits de caractère serbes les plus séduisants est leur haut sens de la famille, unie, harmonieuse et nombreuse. La revoilà l’obstination serbe : il vit dans un enclos dévasté mais ne connaît pas le fils unique et continue à faire des enfants !

    Kosovo : Quelques années après le Grand Remplacement

    Monastère fortifié orthodoxe serbe de Manasija

    Impossible donc de ne pas tomber sous le charme des personnes rencontrées le long du chemin : celles qui ont décidé de rester sur leur terre quoi qu’il en coûte, maintenant, et transmettant la civilisation serbe au Kosovo ; celles qui consacrent leur vie à aider cette minorité ostracisée, à améliorer le monde dans ce petit coin du continent. Une présence qui procure joie et espérance aux autochtones et qui se concrétise dans la construction de maisons pour les plus démunis, la création d’écoles, de cantines populaires, de fermes sociales, l’approvisionnement hospitalier et pharmaceutique… Une fraternité européenne touchante et… nécessaire, car tout manque ici. Du lait à la liberté.

    Et s’il y en a pour ne pas vouloir partir, c’est aussi parce que le Kosovo est le cœur historique de la Serbie, siège de l’Eglise et du patriarcat serbe orthodoxe (6). C’est en entrant dans un de ses nombreux monastères que l’on en comprend la portée : l‘émerveillement l’emporte. Le patrimoine religieux et architectural est d’une incroyable richesse : depuis les somptueuses icônes qui recouvrent chaque centimètre des intérieurs des monastères jusqu’aux reliques mystérieusement intactes du saint roi de Serbie Stefan, aux premières traces d’alphabet cyrillique reporté sur une antique croix de bois, au grandissime – par taille et importance – chandelier fait de la fonte des armes des héros tombés à la bataille de Kosovo Polje (7). Oui, c’est ici que tout cela se trouve, ici, c’est la terre sacrée des Serbes. Avec la beauté en plus.

    Ces monastères sont bien plus que des lieux de culte ou des galeries d’art. Ils font partie intégrante de la société serbe. Ils sont le refuge instinctif de la population en cas de danger, le lieu de travail de nombreux habitants des enclaves, l’autorité et la représentation pour un peuple séparé de ses institutions. Les prêtres et les moines sont en étroit contact avec la population et font preuve d’une chaleur humaine et d’un sens du réel qui souvent font défaut ailleurs. Leur fonction sociale est évidente : guides spirituels, bien sûr, mais garants d’une identité surtout.

    Pour combien de temps encore cette identité, cette culture, ces personnes résisteront-ils ?

    Audrey D’Aguanno
    8/10/2013

    Notes :

    1. Cent cinquante églises ou monastères y ont été détruits depuis la guerre de l’OTAN de 1999. Pendant la même période, quatre cents mosquées ont été bâties, grâce aux générosités d’autres pays comme la Turquie ou l’Arabie Saoudite.
    2. Après les pogroms les Albanais se sont installés dans les maisons des Serbes, qu’ils continuent d’occuper abusivement. Les archives ayant été brûlées et avec elles les cadastres, impossible pour les Serbes de prouver la propriété de leur demeure, qu’ils devraient de toute façon enregistrer auprès de l’administration ou de la police kosovare… entièrement composées de Kosovars d’ethnie albanaise.
    3. Le nom complet de la région, Kosovo et Métochie, est d’origine serbe. Le second terme faisant allusion à « la terre des monastères » il fut abandonné car témoignant de son passé serbe et chrétien. Ces mots n’ont, en revanche, aucune signification en langue albanaise.
    4. Le terme de kosovar semble désormais désigner les habitants ethniquement albanais du Kosovo, au grand dam des Serbes.
    5. La plupart des enquêtes sur le trafic d’organes (source de financement de l’Uçk) ont été ensablées par l’ONU. L’actuel premier ministre et ex-commandant de l’Uçk, Hashim Thaci, ainsi que plusieurs autres hauts fonctionnaires du Kosovo sont toujours mis en examen pour leur implication dans ce trafic.
    6. La région compte la plus grande concentration de sites sacrés chrétiens des Balkans.
    7. La bataille de Kosovo Polje a opposé, en 1389, 12.000 guerriers serbes à 50.000 soldats de l’armée ottomane. La défaite des Serbes signa le début de la conquête turque des Balkans.

    Voir aussi :
    - La grande Albanie : un projet américain contre le monde orthodoxe
    - « Kosovo : une guerre juste pour créer un Etat mafieux » de Pierre Péan

    Image en Une : Kosovo et ses enclaves serbes. Crédit des images : DR.

    Source : Polémia.

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  • Les funérailles du nazi Erich Priebke annulées en Italie

     

    Les funérailles religieuses du criminel de guerre SS Erich Priebke, qui devaient être célébrées par des intégristes catholiques près de Rome au milieu de vives protestations, ont finalement été annulées mardi soir en raison de la présence de nostalgiques du nazisme.

     

    La cérémonie a été d’abord suspendue en fin d’après-midi quand la préfecture de Rome a constaté qu’y participaient des extrémistes de droite qui n’étaient ni des amis, ni des parents de l’ex-SS.

    Puis l’avocat de Priebke, Paolo Giachini, proche de ces milieux, a réagi en annulant purement et simplement ces obsèques religieuses privées.

    Environ 500 manifestants antifascistes ont protesté tout l’après-midi devant le séminaire de l’Institut Pie X, siège en Italie de la communauté fondée dans les années 80 par Mgr Marcel Lefebvre, a constaté un photographe de l’AFP.

    La foule, qui chantait Bella Ciao et scandait « nous sommes antifascistes », s’est agitée à l’apparition d’un groupe d’une dizaine de néofascistes.

    Dérapages

    La police est intervenue pour éviter des dérapages. Les autorités étaient particulièrement vigilantes, ces incidents intervenant à la veille de la célébration des 70 ans de la déportation d’un millier de juifs de Rome.

    Les funérailles religieuses de Priebke auraient dû consister en « une messe en latin, à huis clos, seulement pour les amis intimes et les parents », selon l’avocat Giachini.

    La tension était déjà forte dans l’après-midi quand l’arrivée du corbillard avait été huée aux cris d’« assassin », ou d’« Emmenez-le à la décharge ». Certains protestataires ont donné des coups de pied et de poing au corbillard. Un prêtre a été bousculé par la foule à son entrée dans le couvent.

    De leur côté, les militants d’extrême droite, environ une trentaine rassemblés près du séminaire, ont fait le salut nazi et entonné des chants fascistes. « Nous sommes ici pour célébrer sa mémoire parce qu’il fait partie de notre monde », a expliqué aux journalistes Maurizio Boccacci, chef du mouvement d’extrême droite Militia.

    Priebke, l’un des responsables du massacre des Fosses ardéatines à Rome en 1944 (335 civils tués dont 75 Juifs), est mort vendredi dernier à l’âge de 100 ans. Il vivait depuis près de 15 ans dans la capitale italienne, assigné à résidence au domicile de l’un de ses avocats, après avoir été condamné à la réclusion à perpétuité.

    Chrétien catholique, soldat fidèle

    Interrogé par Radio 24, un prêtre italien lefebvriste le père Floriano Abrahamowicz, a pris la défense de Priebke en assurant qu’il était « son ami ». « Je le considère comme un chrétien catholique, un soldat fidèle », a-t-il déclaré, assurant que « Priebke avait été persécuté en Italie ».

    Mgr Lefebvre avait créé la Fraternité Pie X pour s’opposer aux ouvertures du Concile Vatican II (1962-1965) sur le monde moderne. L’un des quatre évêques de la Fraternité Saint Pie X, l’évêque britannique Richard Williamson, a été condamné en appel fin septembre en Allemagne pour avoir nié l’existence des chambres à gaz et contesté le nombre de juifs morts dans les camps de concentration.

    Le maire d’Albano Laziale, Nicola Marini, qui avait tenté d’empêcher le passage du convoi funèbre dans sa commune, s’est dit « choqué » par la cérémonie dont il n’avait pas été averti. Cet élu du centre gauche a évoqué le passé antifasciste de sa ville de 50 000 habitants située au cœur des Castelli Romani.

    Pendant la Seconde Guerre mondiale, « la bande des Castelli » dirigée par le juif Pino Levi Cavaglione avait participé à des actions de sabotage contre les nazis, dont la destruction de la voie ferrée entre Roma et Cassino, en décembre 1943, provoquant la mort d’environ 400 soldats allemands partant au front.

    Le corps de Priebke devrait rester pendant la nuit dans le séminaire, mais le lieu de sa probable crémation puis de sa sépulture reste indéterminé. En effet, ni l’Allemagne, son pays natal, ni l’Argentine où il a vécu caché pendant plus de 40 ans, ni Rome ne veulent de la dépouille de l’ex-capitaine SS.

    E&R

     

  • « Vivre ensemble » : « qu’est-ce que c’est la France? » Par Bruno Gollnisch

     

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    François Hollande était en début de semaine en voyage d’Etat en Afrique du Sud,  flanqué de sa concubine Valérie Trierweiler, invitée  à le suivre en contradiction totale avec les usages, les règles protocolaires et surtout le moindre respect des contribuables français.

     La psychologie, la compréhension du ressenti du peuple français  n’est décidemment pas le fort de la caste au pouvoir…Interrogé sur la victoire du FN à Brignoles, le chef de l’Etat a expliqué que c’est le rebond  qu’il attend de la reprise ( ?) économique aux Etats-Unis qui fera baisser le FN dans les urnes. «La seule obligation que nous avons, c’est d’obtenir des résultats, sur l’emploi, la croissance, la sécurité. Obtenir des résultats, c’est une obligation». «L’action du gouvernement (doit) être entièrement tournée vers ces objectifs: la lutte contre le chômage, l’amélioration encore de la sécurité de nos concitoyens, la recherche de plus de justice et de solidarité » a-t-il  encore expliqué.

     Une grille de lecture bien débile (au sens étymologique du terme) qui a été dénoncée par Claude Bartolone, président PS de l’Assemblée, en marge d’un déplacement à Bondy (Seine-Saint-Denis)  avec le Premier ministre Jean-Marc Ayrault. «Si on est là simplement pour dire on va améliorer la situation économique et on en reste là, ça ne suffit pas», a déclaré M. Bartolone.

     Le bulletin d’André Noël  le rappelait de son côté fort justement,   M. Hollande « oublie que, dans ce domaine, le bilan de Lionel Jospin, alors premier ministre, était enviable -toute chose relative par ailleurs, NDLR. En 1997, son gouvernement se trouvait devant un chômage record (près de 3,2 millions de demandeurs d’emploi) ; quatre ans plus tard, il fêtait son million de chômeurs en moins. Certes, tout y avait contribué, notamment un redémarrage de la croissance mondiale dont la France allait tirer profit au point de bénéficier de 3 % de croissance moyenne durant les années 1997-2001. Ce bilan flatteur n’a pourtant pas empêché Jospin d’être battu par Jean-Marie  Le Pen en 2002… ».

     Une donnée que  le président socialiste de l’Assemblée a bien intégré  lorsqu’il indique que «La République française a besoin de résultats économiques, sociaux et environnementaux, mais a toujours besoin que l’on renforce la règle du jeu qui permet le vivre ensemble».

     «On n’est pas là simplement pour être les mécaniciens de la chose économique». «Il ne faut pas exagérer ce que représente la victoire (du FN à Brignoles, NDLR),  mais il ne faut pas la sous-estimer non plus». «Au-delà des buts que nous devons marquer aux niveaux économiques et sociaux, il y a qu’est-ce que c’est la France?».

     C’est en effet LA bonne question qui est posée ici par M.  Bartolone. Il  y répond implicitement en soulignant   qu’en Autriche, «on constate que l’extrême droite est à 30%, alors que le chômage doit être à 4%». Un   constat qu’il aurait pu étendre à la très prospère  Norvège ou les « populistes », sur une ligne dure anti-immigration, sont même au pouvoir dans le cadre d’une coalition.

     Bien sûr nous ne minorons pas l’importance des problématiques sociales et  économiques comme facteur déclenchant du vote FN.  C’est sur la faillite des partis euromondialistes, sur leur incapacité structurelle  à assurer la prospérité et  de notre peuple,  que les solutions alternatives  prônées par l’opposition nationale  rencontrent un écho grandissant   au sein de l’électorat. Marine Le Pen le  répétait encore hier,   comme l’union soviétique, l’Europe mondialiste bruxelloise  est vouée à s’écrouler sur elle-même.

     Mais si le Front National conquiert chaque jour davantage le cœur des Français,  c’est bien  aussi parce qu’il répond à cette fameuse  question du vivre ensemble  en donnant sa définition de ce qu’est la France.

     A savoir la nécessité de préserver l’essence de notre nation, son génie particulier  menacée comme jamais dans son identité physique, culturelle    par l’entreprise  de démolition de nos valeurs fondatrices,  de nos repères, des piliers de notre civilisation helléno-chrétienne.   Le tsunami    migratoire que nous subissons  est bien  la  conséquence directe de l’idéologie antinationale de la caste au pouvoir.

     Ceux qui s’inquiètent,  souvent   à juste titre, du prosélytisme des fous d’Allah dans nos banlieues,  seraient d’ailleurs aussi bien inspirés  de voir que les racailles qui pourrissent la vie des Français dans les zones de  non droit,  ne se comportent pas  tant comme de «pieux  musulmans » respectueux des « valeurs de l’islam », même s’ils  revendiquent ce  marqueur identitaire, que  comme des voyous qui ont intégré tous les codes  de la sous-culture des ghettos américains.

     Ce constat s’est vérifié chez nos voisins. Les émeutes ethniques qui ont embrasé  Londres et d’autres villes anglaises   en août  2011 furent  le fait de gangs de voyous  originaires des Antilles britanniques et non de musulmans en provenance du sous-continent indien…

     Il n’existe pas de sociétés multiculturelles qui ne soient pas multiconflictuelles.  Sociétés qui même en l’absence de conflits ouverts, fonctionnent   implicitement sur une forme d’apartheid social plus ou moins hypocrite,   et  un communautarisme plus ou moins assumé -bien  étranger au modèle républicain français-, que ce soit aux Etats-Unis où  au Brésil, en Afrique du Sud où au Liban,  et maintenant dans  de nombreuses   villes des pays  de l’Union européenne.

     C’est  l’immigration-invasion qui empêche mécaniquement la nécessaire assimilation sur de nombreux pans de notre territoire, insécurise,  tiers-mondise, paupérise, fragilise, déstabilise, la France et les Français. Un  phénomène dont sont aussi victimes les Français d’origine non européenne,  qui veulent se fondre  dans notre communauté nationale.

     Une assimilation qui ne peut aussi  fonctionner que si la France ne se vautre pas dans la repentance, la honte de soi, le masochisme anti-français. D’où la nécessité d’un  Etat qui aurait   la volonté de porter avec force nos valeurs,  de les revendiquer et d’en être fiers. C’est aussi cela  la révolution patriotique prônée par le Front National.

     Loin d’être un facteur d’enrichissement,  la babélisation de nos sociétés décrite comme une évolution nécessaire, indépassable  sur la route du  progrès  peuplée de citoyens du monde,  est un des défis les plus mortels auquel est confronté la France depuis sa longue existence.

     Stopper l’immigration permettra ce « vivre ensemble » dont se gargarise le PS et une large fraction de l’UMP. C’est un impératif que  le FN est le seul à défendre dans son programme. Cette certitude affirme Bruno Gollnisch,   explique aussi l’adhésion croissante de nos compatriotes aux thématiques du FN, crédité là aussi d’avoir vu juste.

  • Viktor Orbán : pour sauver l’Europe, il faut des politiques familiales courageuses, pas des politiques d’immigration

    Ecrit le 15 oct 2013 à 8:02 par Olivier Bault  

     
     « Ce qui a lieu aujourd’hui en Europe, c’est une attaque ouverte rouge-verte contre les valeurs traditionnelles : contre l’Église, contre la famille, contre la nation ».

    Le premier ministre hongrois a clos sa visite officielle au Royaume-Uni le 9 octobre par un discours devant le think-tank de politique étrangère Chatham House dans lequel il demande aux leaders européens de changer de politique et de revenir aux valeurs qui ont fondé l’Europe. « La démocratie en Europe est fondée sur le christianisme. La racine anthropologique de nos institutions politiques, c’est l’image de Dieu qui exige un respect absolu de l’être humain. Pour les familles, il faut dire les choses clairement. Une communauté qui ne peut se maintenir biologiquement est vouée à la disparition. L’immigration n’est pas une réponse. C’est un piège, un leurre. Nous devons reconnaître les politiques familiales motivées par la démographie comme essentielles et légitimes », a lancé Viktor Orbán aux personnes réunies pour l’occasion.

    Pour le leader du Fidesz, aucune politique économique et fiscale ne pourra sortir l’Europe de la crise sans s’appuyer sur les États-nations et sans un retour aux valeurs traditionnelles et à l’honnêteté. « Sans honnêteté, non seulement nous ne pourrons pas vaincre la crise mais nous ne serons même pas en position de soulever les bonnes questions. » « Nous ne pouvons pas continuer à vivre au-dessus de nos moyens », a martelé Orbán dans une allusion aux politiques d’assistanat en faisant remarquer que l’endettement des 28 États de l’UE atteint désormais 11 000 milliards d’euros, et que ces 28 pays s’endettent chaque jour de 1,2 milliard d’euros supplémentaires.

    En présentant sa vision de l’avenir de son pays et de l’Europe, le Premier ministre hongrois a précisé que, contrairement à de nombreux Britanniques, il ne souhaite pas sortir de l’Union européenne mais la réformer de l’intérieur. Pour le leader conservateur, la Hongrie est aujourd’hui un véritable laboratoire de solutions fondées sur les valeurs traditionnelles. Et force est de reconnaître que la Hongrie qui était dans un état catastrophique à l’arrivée du Fidesz au pouvoir a beaucoup amélioré sa situation en quelques années (voir l’article : La Hongrie dit adieu au FMI).

    Viktor Orban in The Telegraph

    Dans un entretien avec le Telegraph, Viktor Orbán explique que le problème en Europe, c’est que contrairement aux nazis les communistes n’ont jamais été complètement vaincus. Le communisme a toujours voulu encourager les gens à ne pas accepter le monde tel qu’il est et à essayer de le détruire. Il a aussi inculqué aux Européens une croyance en des droits acquis indépendants des efforts de chacun et il a détruit de manière délibérée la notion de responsabilité personnelle. Pour l’ancien dissident hongrois, il y a des liens de parenté directs entre le communisme bolchevique de l’ancien bloc de l’Est, la « génération 68 » à l’Ouest et les bureaucrates de Bruxelles et les médias d’aujourd’hui. Orbán perçoit clairement l’héritage communiste dans l’idéologie actuelle de la gauche libertaire radicale, dans la doctrine européenne des droits de l’homme et dans les efforts de la Commission européenne pour imposer une uniformité culturelle et juridique aux États membres.

    Dans les colonnes du Telegraph, Viktor Orbán vante le patriotisme et il appelle les conservateurs de tous les pays à s’impliquer au niveau européen pour permettre à notre continent à la dérive de redresser le cap.

    Photo en Une : capture d’écran de l’interview du Telegraph 

     

    NOUVELLES DE FRANCE

  • Leonarda: " Je me suis ouvert les veines"

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    La jeune collégienne kosovare, remise à la police lors d'une sortie scolaire, s'est confiée aux médias français. L'adolescente de 15 ans souhaite revenir en France pour retourner à l'école et «se construire un avenir».

    «Je me suis ouvert les veines». A mesure que la jeune Leonarda se confie auprès de différents médias, l'ampleur de sa détresse se dessine. La jeune fille, dont l'expulsion crée la polémique, aurait donc fait une tentative de suicide, à en croire son témoignage au micro de RTL. «C'est rien de grave, précise-t-elle toutefois. Le médecin m'a vue. Il m'a donné des cachets»,. Leonarda, explique avoir commis ce geste parce qu'elle ne «supportait pas de venir ici (au Kosovo, ndlr)».

    «Maintenant, avec ma famille, je dors sur un banc à Mitrovica, au Kosovo. Je n'ai même pas le droit d'aller à l'école parce que je suis rom», avait-elle expliqué plus tôt dans l'après-midi à France Inter. «C'est un cauchemar, ici. Je n'arrive pas à dormir», a-t-elle ajouté sur BFM-TV. Avec le phrasé et les intonations de nombreux adolescents de son âge, la jeune fille a raconté l'humiliation qu'elle a vécue quand la police est venue la chercher lors d'une sortie scolaire.

    «Mon pays, c'est la France»

    Le 9 octobre, «à sept heures et demie, j'ai eu un appel, c'est l'ancien maire de Levier (localité où résidait la famille de Leonarda) qui m'a appelée, il m'a demandé où j'étais», a-t-elle expliqué à  France Inter. «J'ai amené le téléphone à la prof, il a parlé avec elle, je suis descendue du bus avec la prof, j'étais dans les bras de la prof en train de pleurer», a-t-elle poursuivi, expliquant que cela lui faisait «mal au cœur d'abandonner (ses) amis, l'école, tout le monde».

    «J'avais honte, parce que la police est venue devant mes camarades. Ils me disaient :“qu'est-ce que tu as fait, tu as volé?”.» La jeune fille aspire à revenir en France avec sa famille. «Tout ce que je veux, c'est recommencer mes cours pour avoir un avenir. Le truc le plus important, c'est l'école.» La jeune fille était en France depuis quatre ans. «Ici, on ne parle pas la langue et on ne connaît personne», a-t-elle également indiqué à RTL. «Mes amis, mes professeurs, mon copain, j'ai tout là-bas. (...) Mon pays, c'est la France.» Leonarda faisait l'objet avec ses parents et ses cinq frères et soeurs d'une obligation de quitter le territoire après le rejet des demandes d'asile formulées par la famille.

    LE FIGARO  - 16.10.13

     

     

  • Italie : des heurts pendant les funérailles d'un officier de la SS

     

    Aujourd'hui, 15:52                                      

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    Par La Voix de la Russie | Les funérailles de l'Hauptsturmführer de la SS Erich Priebke décédé vendredi à Rome à l'âge de 100 ans ont provoqué une bagarre dans la ville d'Albano dans le Latium.

     Mardi soir quelque 200 manifestants se sont rassemblés devant la chapelle où le convoi funéraire a pu accéder sous la protection de la police anti-émeute. Les manifestants ont asséné au cercueil des coups de pied proposant de le jeter à la poubelle la plus proche. Un groupe de néo-nazis est arrivé faire ses adieux à l'ex-SS ce qui a provoqué des heurts. La police a utilisé du gaz lacrymogène.

     Erich Priebke a été accusé d'avoir participer au massacre des Fosses Ardéatines, le 24 mars 1944 à Rome.
     http://french.ruvr.ru/news/2013_10_16/Italie-des-heurts-pendant-les-funerailles-dun-officier-de-la-SS-5609/