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GAELLE MANN - Page 1708

  • La réaction de Fillon: un préavis de 24h!

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    François Fillon a demandé un préavis de 24 heures avant toute annulation de match, lundi en marge d'un déplacement à Hem (Nord), à la suite des incidents "inacceptables" suscités à Marseille par le report pour cause de grippe H1N1 d'une rencontre OM-PSG.

    "Je demande que désormais il y ait un préavis de 24 heures avant l'annulation d'un grand match", a déclaré le chef de gouvernement. "Je demande à la ministre des Sport (Rama Yade) comment imposer un préavis de 24 heures à la Fédération lorsqu'elle décide une annulation de match", a-t-il ajouté.

    Le Premier ministre a condamné "avec la plus extrême fermeté" les violences de la veille "qui sont inacceptables".

    En décidant de reporter dimanche le match choc OM-PSG quelques heures seulement avant son coup d'envoi, alors que l'équipe parisienne était partiellement touchée par le virus H1N1, la Ligue de football professionnel (LFP) s'est retrouvée sous le feu des critiques.

    Des échauffourées ont opposé par la suite plusieurs centaines de supporteurs parisiens et marseillais et les forces de l'ordre dans le quartier du Vieux-Port et autour de la gare Saint-Charles, faisant une dizaine de blessés légers.

    26.10.09

  • Ils ont mis Marseille à feu et à sang!

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    Six des 16 jeunes interpellés dimanche à Marseille lors des incidents qui ont éclaté après le report du match OM-PSG, restaient en garde à vue lundi soir, a annoncé le procureur adjoint Christophe Barret, un autre ayant été écroué à l'issue de sa comparution immédiate.

    Les 16 personnes arrêtées, âgées de 15 à 25 ans, sont "essentiellement" originaires de Marseille mais une seule est "membre d'un club de supporteurs de l'OM", a précisé le magistrat.

    Six ont vu leur garde à vue prolongée, dont trois mineurs, tandis que cinq sont passés lundi en comparution immédiate au tribunal pour violences volontaires sur personne dépositaire de l'autorité publique.

    L'un d'eux, né en 1983, déjà condamné pour viol et violences, a été placé sous mandat de dépôt à l'issue de l'audience, et les quatre autres, inconnus des services de police, ont été libérés sous contrôle judiciaire, en attendant leur procès qui aura lieu le 16 novembre.

    Le premier a nié les faits qui lui sont reprochés, affirmant qu'il faisait son jogging, et les quatre autres ont affirmé avoir jeté des pierres sur les supporteurs parisiens et non sur les forces de l'ordre, a constaté une journaliste de l'AFP.

    En plus des cinq qui ont comparu, un mineur a été convoqué devant le juge des enfants.

    Les quatre autres personnes interpellées ont été remises en liberté, aucune charge n'ayant été retenue contre elles ou l'enquête se poursuivant dans l'attente de convocations ultérieures.

    Les trois supporteurs parisiens interpellés par la gendarmerie sur une aire d'autoroute à Peypin (Bouches-du-Rhône), où des dégradations et des vols ont eu lieu, ont pour leur part été entendus sur place et sont repartis dans l'un des bus pour Paris dimanche, selon une source proche de l'enquête.

    Neuf plaintes ont été déposées pour dégradation de véhicules et six vitrines abîmées.

    Après le report du match choc OM-PSG pour cause de grippe H1N1, des échauffourées ont opposé dimanche après-midi plusieurs centaines de Parisiens, Marseillais et forces de l'ordre, faisant une dizaine de blessés légers parmi les supporteurs. Deux d'entre eux étaient hospitalisés lundi, dont un supporteur parisien fauché par une voiture.

    "La police n'a pas été débordée, sinon il y aurait eu beaucoup plus de casse, on a évité le drame", a estimé Pascal Lalle, directeur départemental de la Sûreté publique.

    Selon M. Lalle, 750 membres des forces de l'ordre ont été mobilisés, alors qu'un dispositif de 650 hommes avait été prévu pour couvrir le match. Une douzaine d'entre eux ont été légèrement blessés, souffrant de "petits traumatismes".

    Les policiers auraient usé d'une centaine de grenades lacrymogènes au cours de ces affrontements, selon une source proche de l'enquête.

     

  • Le football à Marseille !

    http://www.laprovence.com/articles/2009/10/25/947390-Region-Marseille-violents-incidents-apres-le-report-du-match-OM-PSG.php#

    25.10.2009

  • Tendinite

    Souffrant d'une tendinite aiguë au bras droit, Gaëlle Mann ne peut pas assurer la maintenance du blog jusqu'à ce que l'inflammation disparaisse. Elle prie tous ses visiteurs de l'excuser, mais elle ne peut absolument pas manipuler la souris pour le moment.

    Merci à tous de votre compréhension.

  • Quels tracts distribuait Guy Môquet?

    Guy Môquet, militant (« Pionnier ») des Jeunesses communistes, a été arrêté le 13 octobre 1940, à la Gare de l’Est, par deux policiers français et non par les Allemands. Il distribuait des tracts du Parti communiste. Quel tract précisément ce jour-là et quels tracts les jours précédents ? Il me paraît indispensable d’avoir la réponse, laquelle doit bien figurer dans l’enquête de police dont, à ma connaissance, on ne nous a livré jusqu’ici que des bribes.

      A l’époque, le Parti communiste n’était nullement entré en résistance contre les Allemands. Le plus connu et le plus représentatif de ses tracts peut se voir au Musée de la Résistance nationale de Champigny-sur-Marne, dont le conservateur est Guy Krivopissko ; il s’agit d’un texte imprimé de deux pages particulièrement denses, titré « Peuple de France ! » et signé « au nom du Comité Central du Parti Communiste Français » à la fois par Maurice Thorez, Secrétaire général, et Jacques Duclos, Secrétaire. M. Thorez, qui avait déserté l’armée française en octobre 1939, séjournait alors dans les environs de Moscou et J. Duclos vivait dans la clandestinité aux environs de Paris. Le texte du tract se trouve reproduit en annexe iconographique et aux pages 165-175 de l’ouvrage de Jean-Pierre Besse et Claude Pennetier, Juin 40, La Négociation secrète, Les Editions ouvrières / Les Editions de l’Atelier (Ivry-sur-Seine), 2006 [novembre], 208 p. Plus tard nommé « Appel du 10 juillet », le texte aurait plutôt été rédigé et distribué « dans la deuxième quinzaine de juillet » (p. 175) et aurait connu par la suite une très vaste diffusion.

     Pas un seul instant, le contenu du tract ne vise les Allemands. Au contraire, il constitue une sorte de codicille français ajouté au « Pacte germano-soviétique », pacte expressément nommé et invoqué. Implicitement il constitue une offre de collaboration directe avec les autorités allemandes par-dessus la tête des autorités de Vichy. Il dénonce les terribles conséquences des « gouvernements indignes » qui ont voulu la guerre contre l’Allemagne et qui sont responsables de la défaite et de l’occupation qui s’en est suivie. Ces responsables sont Daladier, Reynaud, Blum et Mandel qui « ont poussé la France à la guerre pour servir les intérêts des ploutocrates » [entendons : des ploutocrates anglais et français], pour « écraser le peuple et porter les armes contre l’URSS, pays du socialisme (envoi de matériel de guerre aux gardes blancs finlandais et constitution de l’armée Weygand en Syrie) ». On lit encore : « Seul, debout dans la tempête, fidèle à sa politique de paix, notre Grand Parti Communiste s’est dressé contre la guerre, comme il s’était dressé seul contre l’occupation de la Ruhr par Poincaré [1923-1924] parce qu’il a toujours été CONTRE L’OPPRESSION D’UN PEUPLE PAR UN AUTRE PEUPLE ». Le tract évoque « la France enchaînée au char » non pas de l’Allemagne hitlérienne mais « de l’impérialisme britannique » ; il vilipende « les aventuriers de Vichy », « le Parti de Blum et de Paul Faure », « les Princes de l’Eglise », « ces Messieurs du gouvernement de Vichy », les « fauteurs et profiteurs de guerre » ainsi que Pétain, Laval et « la dictature des forbans ». Il exige que les députés et sénateurs communistes, déchus et emprisonnés par Daladier à cause de leur approbation du Pacte germano-soviétique (23 août 1939), soient libérés et rétablis dans leurs droits et fonctions et aussi que reparaisse la presse du Parti communiste. (Les Allemands, eux, libéreront effectivement bien des communistes). Il conclut : « A la porte le gouvernement de Vichy ! A la porte le gouvernement des ploutocrates et des profiteurs de guerre ! » Appelant à la renaissance de la France sous le signe de la fraternité des peuples, il lance : « A bas le capitalisme générateur de misère et de guerre ! Vive l’Union Soviétique de Lénine et Staline, espoir des travailleurs du Monde ! »

     Guy Môquet semble avoir eu beaucoup d’admiration pour son père, Prosper Môquet, ancien cheminot, membre responsable du syndicat CGTU, élu député du Parti communiste dans le quartier des Epinettes et déchu de sa fonction de député pour avoir approuvé le Pacte germano-soviétique. Il serait intéressant de savoir si le jeune Guy avait distribué ce tract de « non-résistance aux autorités d’occupation allemande » si on peut l’appeler ainsi ou encore s’il avait diffusé d’autres écrits communistes, plus virulents encore, contre celui que Jacques Duclos et Maurice Tréand appelaient avec insistance « le juif Mandel » ou contre « le défenseur des intérêts capitalistes anglais », Paul Reynaud.

     Les jeunes Français ont besoin de le savoir. Les autres Français aussi d’ailleurs, à commencer par le Président de la République.

    (Publié sous ce titre et sous ma signature dans Rivarol, 26 octobre 2007, p. 11, avec deux caricatures de Chard représentant Maurice Thorez et Jacques Duclos)

     Additif du 27 octobre 2007

     Guy Môquet officiellement NON résistant ?

     D’après une pièce administrative, depuis longtemps connue, le titre d’« Interné résistant » aurait été refusé à Guy Môquet, que partout aujourd’hui on qualifie de « résistant » ; seul lui aurait été accordé le titre d’ « Interné politique ». Datant du 7 février 1956, la pièce est à en-tête du Ministère des anciens combattants et victimes de la guerre. Il s’agit d’une « décision » « portant refus du titre INTERNE RESISTANT et attribution du titre INTERNE POLITIQUE ». Elle est adressée au père de Guy Môquet, dont l’adresse parisienne est indiquée au bas de la page. Le texte porte :

     1° La demande d’attribution du titre d’INTERNE RESISTANT concernant MOQUET Guy, né le 28 avril 1924 à Paris 18° [et] décédé le 22 août [erreur pour 22 octobre] 1941 à Chateaubriant (Loire-Inférieure) est rejetée pour le motif ci-après : Il résulte du dossier que l’intéressé ne remplit pas les conditions exigées par les dispositions combinées des articles R. 286 et R. 287 du Code des Pensions.

     

    2° Le titre d’INTERNE POLITIQUE est accordé à l’intéressé, sur avis conforme de la Commission Nationale des déportés et internés politiques. – Période d’internement prise en compte : du 13 octobre 1940 au 22 octobre 1941.

     Carte n° 130 108 900 délivrée à Monsieur MOQUET Prosper, 34 Rue Baron, PARIS 17°.

     En conclusion, s’il se confirme que ses tracts étaient de même nature que ceux que diffusait à l’époque le Parti communiste français, Guy Môquet aura été probablement pendant un an (20 juin 1940-21 juin 1941), une sorte de collabo actif, pro-allemand et anti-Vichy, avant de devenir à partir du 22 juin 1941 (rupture du Pacte germano-soviétique et entrée des troupes allemandes en URSS) jusqu’au 22 octobre 1941 (date de son exécution), soit pendant quatre mois, un éventuel résistant réduit à l’impuissance puisque incarcéré. Il a dû son exécution au fait que trois jeunes militants communistes, venus de Paris, ont assassiné un Allemand (francophile ?), le lieutenant-colonel Karl Hotz, commandant la place de Nantes, puis ont refusé de se dénoncer, provoquant ainsi de sanglantes représailles.

     NB - Sur le sujet des fusillés, on lira, de Jean-Pierre Besse & Thomas Pouty, Les Fusillés, Répression et exécutions pendant l’Occupation (1940-1944), Les Editions de l’Atelier / Les Editions Ouvrières (Paris), 2006 [octobre], 200 p. Selon ces auteurs, pendant toute la durée de l’Occupation, les Allemands auraient jugé, condamné à mort et fusillé entre 4 520 et 4 540 personnes (p. 182). On est loin des « 75 000 fusillés » du seul Parti communiste.

     22, 27 octobre 2007

    Nicolas D.

  • Chez les militants UMP, l'affaire Jean Sarkozy est l'affaire de trop...

    Jean sarkozy Le Post.jpg
    Après deux semaines de polémique, Jean Sarkozy a annoncé jeudi soir qu'il renonçait à briguer la présidence de l'Etablissement public d'aménagement de la Défense (Epad). Ce vendredi matin, le fils du chef de l'Etat s'est quand même fait élire au conseil d'administration de l'Epad par le conseil général des Hauts-de-Seine.

    Pour beaucoup, le recul du fils du chef de l'Etat est
    "un échec pour Nicolas Sarkozy" lui-même. Ce dernier serait d'ailleurs d'une "humeur de chien" à cause de cette histoire.

    Pendant quinze jours l'affaire a fait grogner dans les rangs de la majorité. Chez les députés UMP, comme chez les sénateurs, et un ministre a même été hué à l'Assemblée.

    Et les militants, dans quel état d'esprit sont-ils?

    "La candidature de Jean Sarkozy à la tête de l'Epad n'a pas forcément été bien comprise dans nos rangs", confie un militant du parti majoritaire au Post.fr.

    Avant d'expliquer: "En fait, il y a deux types de militants. Les mécontents mais modérés, qui pensent que cette affaire commence à faire beaucoup. Ils pensent qu'il ne faudrait pas que ce genre de polémique se renouvelle avant 2012. C'est une sorte de sursis accordé à la majorité de la part de ses militants, qui se disent qu'il ne faut pas trop tirer sur la corde car elle risquerait de céder..."

    "Et puis, il y a les autres militants qui pensent que cette affaire est carrément de trop et qu'il fallait que Jean Sarkozy abandonne", ajoute-t-il.

    "Certains amis m'ont dit: 'Je ne renouvelerai pas ma carte à l'UMP'"

    "Après les affaires Hortefeux, Polanski, Frédéric Mitterrand, j'ai entendu des militants dire: 'L'affaire Jean Sarkozy, c'est l'affaire de trop'", explique ce militant.

    "Avec cette affaire, on a perdu des militants, c'est sûr. Au mieux, on va perdre ceux qui ne vont pas renouveler leur adhésion...", enrage-t-il.

    "Certains amis m'ont dit: 'Je ne renouvelerai pas ma carte à l'UMP, cette affaire autour de Jean Sarkozy ne correspond pas à mes valeurs."

    "Dans un parti qui prône le mérite, l'effort, le travail", l'affaire Jean Sarkozy "ne véhiculait pas forcément les valeurs défendues par l'UMP", explique Mathieu Soliveres, membre du Post.fr et conseiller national des Jeunes Populaires.
    Le Post - 24 octobre 2009

  • Mitterrand se dit "endurci"

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    Frédéric Mitterrand veut garder "quand même une certaine liberté de pensée qui lui semble absolument nécessaire et qui est la raison" pour laquelle il été choisi, selon lui, comme ministre.
    "Je ne veux pas devenir un monstre administratif", a-t-il dit. "Je revendique la capacité d'une part d'émotion. Que cela m'ait entraîné à commettre des erreurs, sans doute, mais on peut s'améliorer, surtout qu'on apprend très vite dans ce domaine", a-t-il déclaré.
    Fort de cette règle, le ministre n'a pas souhaité réagir à chaud à l'interdiction préfectorale d'un spectacle que devait donner dimanche l'humoriste très controversé Dieudonné à Grenoble.
    "Voilà bien des domaines où une réaction émotive est inappropriée", a dit le ministre qui découvrait la nouvelle. "Il faudrait en savoir plus", a déclaré  M. Mitterrand, qui indique que pour sa part il n'ira "jamais voir" un spectacle de Dieudonné.
    Le Figaro - 24.10.09
    Aurait-il peur de se faire mettre la quenelle ?

  • La BBC fait bondir le BNP!

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    Le parti d'extrême droite britannique BNP bondit dans les sondages après le passage controversé de son chef Nick Griffin dans une émission politique de la BBC jeudi soir, a indiqué une enquête d'opinion publiée ce matin dans le quotidien Daily Telegraph.

    22% des 1.314 spectateurs interrogés ont dit "envisager sérieusement" de voter pour le parti d'extrême droite après la prestation de son leader, selon le sondage YouGov. 4% des sondés voteront "sans aucun doute" en sa faveur tandis que 3% le feront "probablement". 15% d'entre eux disent qu'il est "possible" qu'ils élisent quelqu'un du BNP.

    Plus de la moitié des personnes interrogées estiment que le BNP a raison de "parler en faveur des Britanniques Blancs", thème privilégié de la formation.

    Nick Griffin, chef du British National Party et député européen, est apparu pour la première fois jeudi soir dans l'émission politique "Question Time", enregistrée en public. Plus de huit millions de personnes ont regardé l'émission, soit environ trois fois plus que de coutume. Le leader du parti a dénoncé un "lynchage", accusant la BBC d'avoir sélectionné l'assistance, souvent hostile.

    Mais, outre l'effet dans les sondages, l'émission semble avoir également dopé le nombre de personnes désirant devenir membres du BNP. Le parti affirme samedi sur son site que neuf mille électeurs ont déclaré leur intérêt à rejoindre la formation depuis l'émission politique de la BBC.
    "C'est exactement ce que je craignais", a déclaré le ministre pour le Pays de Galles, Peter Hain, un militant anti-apartheid qui a été à la tête de la campagne pour tenter d'empêcher le passage de Nick Griffin à la BBC.

    "La BBC a servi sur un plateau le cadeau du siècle au BNP et nous en voyons maintenant les conséquences", a-t-il accusé.
    Le BNP avait provoqué un électrochoc lors des élections européennes de juin dernier en réussissant à faire élire ses deux premiers eurodéputés. Le parti reste cependant toujours absent du Parlement britannique, ne recueillant que 0,7% aux dernières législatives, en 2005. Mais il promet de traduire en députés l'élan dont il bénéficie actuellement, lors des élections générales qui doivent avoir lieu d'ici fin mai.
    Le Figaro - 24.10.09

  • Perruques et pancartes contre l'élection de Jean Sarközy comme administrateur de l'EPAD

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    Jean S. Touche pas à mon pote.jpg
    (Cliquez sur les photos pour les voir en totalité)

    En costumes du XVIIIe siècle ou munis de simples pancartes, des militants de gauche ont dénoncé vendredi matin, devant le conseil général des Hauts-de-Seine, la gouvernance de ce département et l'accession de Jean Sarközy au poste d'administrateur de l'Epad, qu'ils jugent principalement due à son nom.

     Affublés de perruques blanches à boucles anglaises, chapeaux à plumes, robes de marquises, ou masque de Jean Sarkozy, les militants du collectif "Sauvons les riches" se sont réjouis d'avoir "en partie sauvé" le fils du chef de l'Etat, qui a annoncé jeudi soir renoncer à sa candidature au poste de président de l'Etablissement public d'aménagement de la Défense (Epad).

    Ils lui ont décerné un "diplôme de fils à papa", avec mention "Balkany", reproduit sur une banderole. Leur slogan: "touche pas à mon népote".

    Julien Bayou, membre du collectif, ironise: "aller sur le plateau de France 3 pour annoncer sa candidature, puis sur celui de France 2 pour annoncer qu'il n'est pas candidat, ça n'est pas possible. Il est un peu le Paris Hilton de la vie politique française".

    En robe verte, derrière le diplôme géant de fils à papa, Ophélie Latil, membre de "Sauvons les riches", ajoute que Jean Sarkozy "est un génie politique, puisqu'il est fils de génie politique. La filiation marche bien, regardez les Dassault, Bouygues, Hilton".

    Plus tôt dans la matinée, des militants et élus de l'opposition de Courbevoie (Hauts-de-Seine) étaient arrivés, les uns également costumés, les autres avec une pancarte.

    Plus sobres, les militants du Mouvement de la jeunesse socialiste (MJS) arborent des CV sur des pancartes. Alexia Lallier, responsable fédérale des MJS 92, précise que "21 ans, 2e année de droit, femme de ménage", est son véritable parcours.

    Sans perruque non plus, les élus de gauche des Hauts-de-Seine s'inquiètent surtout du devenir des communes autour de La Défense, premier quartier d'affaires d'Europe.

    "Derrière l'affaire Jean Sarkozy, il y a surtout une façon de prendre des décisions pour ce quartier", dénonce Jean-André Lasserre, conseiller municipal PS de Courbevoie.

    "Nous n'acceptons pas que des décisions autoritaires soient prises, alors qu'il y a un cadre démocratique pour les opérations d'aménagement et d'urbanisme", renchérit Marie-Laure Meyer, conseillère municipale (PS) de Nanterre et conseillère régionale d'Ile-de-France, membre du conseil d'administration de l'Epad.

    Christophe Grébert, élu (MoDem) de Puteaux, qui avait lancé une pétition sur internet contre la candidature de Jean Sarkozy, fait état du "sentiment de malaise" ressenti hier face à la présence du fils du président sur France 2: "N'importe qui ne vient pas au 20 heures de France 2, cela me choque que l'on donne autant d'importance à cette personne".

    AFP. 24.10.09

  • Dieudonné interdit à Grenoble par la préfecture

    Le spectacle que l'humoriste controversé Dieudonné M'Bala M'Bala devait donner le 25 octobre à Grenoble a été interdit par arrêté préfectoral, a annoncé samedi dans un communiqué la préfecture de l'Isère, qui craint des "troubles à l'ordre public".

      La préfecture explique sa décision par les "prises de positions extrêmement controversées" de l'humoriste au cours de ces dernières années, qui "ont amené le Crif (Conseil représentatif des institutions juives de France), la Licra (Ligue Internationale Contre le Racisme et l'Antisémitisme) et SOS-racisme Grenoble-Isère" à appeler "les démocrates, élus et citoyens, à se mobiliser pour exprimer leur indignation et s'opposer au spectacle".

    "Ce rassemblement significatif, confronté à de nombreux spectateurs, ne manquera pas de provoquer de graves troubles à l'ordre public", ajoute le communiqué.

    En conséquence, le préfet de l'Isère a pris la décision d'interdire cette représentation.

    L'humoriste devait jouer son nouveau spectacle, "Sandrine", dimanche à l'espace Saint-Martin de Grenoble.

     Le 22 septembre dernier, un an de prison avec sursis et 10.000 euros d'amende ont été requis à l'encontre de Dieudonné par le tribunal correctionnel de Paris pour "injures raciales" pour avoir remis sur la scène du Zénith "le prix de l'infréquentabilité" à l'historien révisionniste Robert Faurisson. Le jugement a été mis en délibéré au mardi 27 octobre.

    L'humoriste a déjà été condamné à plusieurs reprises pour ses provocations. La cour d'appel de Paris avait ainsi confirmé le 26 juin 2008 sa condamnation pour avoir assimilé en 2005 la mémoire de la Shoah à de la "pornographie mémorielle".

    La cour d'appel l'avait également condamné le 15 novembre 2007 pour avoir tenu en 2004 des propos où il comparait les "juifs" à des "négriers".

    AFP. 24.10.09

     

  • Guy Môquet: les enseignants rappelés sévèrement à l'ordre!

    "Les enseignants ont un devoir, leur devoir c'est de faire leur métier et donc d'obéir aux directives". Henri Gaino, conseiller spécial de Nicolas Sarkozy, s'était montré ferme: la lettre de Guy Môquet devait absolument être lue hier, jeudi 22 octobre, dans tous les lycées de France.

    Cette déclaration faisait suite à la polémique autour d'une directive de 2007 prévoyant la lecture de la dernière lettre de Guy Môquet, jeune résistant communiste fusillé par les nazis.

    Ce texte, défendu par Nicolas Sarkozy, avait provoqué à l'époque un tollé chez les enseignants.

    On croyait depuis le sujet clos. Selon le Syndicat national des enseignements de second degré (Snes), de nombreux enseignants avaient choisi de "faire l'impasse" sur la lettre.

    Mais le ministre de l'Education nationale Luc Chatel s'est montré bien décidé à faire rentrer les réfractaires dans le rang. Il a demandé à Jean-Louis Nembrini, directeur général de l'enseignement scolaire, d'adresser une lettre aux recteurs, "les intimant de rappeler leurs ouailles à l'ordre", comme le note Ladepeche.fr.

    "Le métier d'enseignant n'est pas une profession libérale, mais une profession de fonctionnaire", a de son côté insisté Henri Gaino. "Il n'est pas indigne, au regard des lois de la République et des grands principes qui nous gouvernent, de lire la lettre de Guy Môquet".

    Le Snes, principal syndicat enseignant, ne comprend pas "cette sortie". Un représentant syndical s'indigne dans les colonnes de La Dépêche du Midi: "Pour nous, c'est de la provocation. Nous avons du mal à imaginer quel dispositif peut s'organiser en 24 heures pour honorer cette commémoration. Et nous reposons la question: pourquoi cette lettre, plutôt qu'une autre?"

    AFP. 23.10.09

  • JEUX - Les mégots

    Un clochard se fait une cigarettes avec 3 mégots. Un jour, il ramasse 10 mégots. Combien de cigarettes peut-il fumer avec ces 10 mégots ?

  • JEUX - Charade 4

    Mon premier est un grand écrivain de l'Antiquité

    Mon second se trouve chez les gens heureux

    Mon troisième a besoin de jambes pour se rendre utile

    Mon quatrième est une lettre de l'alphabet

    Mon tout est un grand écrivain français contemporain

  • JEUX - Charade 2

    Mon premier est un prénom féminin

    Mon second se trouve chez un empereur japonais

    Mon troisième est un instrument dont les femmes ne se servent plus

    Mon tout est un roman

     

  • VIDEOS Vaccins toxiques, effets secondaires identifiés

    http://robertofiorini.blog4ever.com/blog/lire-article-84180-1482999-vaccins_toxiques__effets_secondaires_identifies__q.html

  • "Il nous aurait tous tués"

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    La maison du professeur à Juvignac

    Que s’est-il passé lundi soir ?

    Vers 22h30, le professeur a entendu que quelqu’un essayait d’actionner la poignée de sa porte d’entrée. Il est sorti et a aperçu, dans le jardin, un homme cagoulé et armé.

    Ce dernier a foncé sur lui en criant: "Bouge pas!" Il l’a poussé dans la maison et lui a dit, ainsi qu'à sa femme, de se coucher au sol, face contre terre, selon MidiLibre.

    Il a répété à la femme de se coucher complètement et d’écarter les jambes. "J’ai tout de suite pensé qu’il voulait la violer", raconte le professeur au Midi Libre.

    Toujours selon le témoignage du professeur, l'agresseur a ensuite fait descendre le fils de 11 ans du couple qui se trouvait à l'étage. "L'homme n'arrêtait pas d'insulter ma femme", précise t-il encore au MidiLibre.

    L'agresseur voulait de l'argent. Il a aspergé d'essence les trois membres de la famille et a menacé: "J’ai un briquet. Si vous bougez, je vous brûle." Puis, il a commencé à sortir des cordes de son sac.

    La femme s'est alors relevée, mais l'individu lui a envoyé un violent coup de pied dans la tête, toujours selon MidiLibre.

    Le professeur s'est rué sur lui, a saisi le poignet droit dans lequel il avait son arme. "Je l’ai fait tomber et je l’ai immobilisé. Dans la lutte, son pull est remonté sur sa tête, par-dessus sa cagoule. Il n’y voyait plus rien. Je l’ai maintenu à terre, allongé sur le dos", précise encore le professeur au journal.

    A cet instant précis, sa femme en a profité pour appeller de l'aide.

    L'homme s'est débattu et a appelé à plusieurs reprises le professeur par son nom.

    "Je commencais à perdre prise, le sol couvert d'essence était glissant. Contrairement à ce qu’on a pu dire, je ne l’ai pas étranglé: à aucun moment je n’ai serré sa gorge avec mes mains. Je n'ai pas voulu le tuer", affirme le professeur au MidiLibre.

    "Ensuite, les gendarmes sont arrivés, mais ils ne sont pas intervenus tout de suite car ils ne savaient pas qui, de nous deux, était l’agresseur. Puis ils sont rentrés, m’ont mis face à terre, m’ont menotté. J'ai expliqué que j'étais le propriétaire. Et là, les gendarmes m’ont dit que l’homme était mort" confie-t-il au MidiLibre.

    Avant d'ajouter: "Je pense qu'il nous aurait tué tous les trois. Il était extrêmement déterminé ".

    Pourquoi l'agresseur a-t-il fait ça?

    Concernant leur agresseur, le professeur pense qu'il peut s’agir d'un étudiant qui était venu le voir en 2008.

    A l’époque, l'enseignant était responsable d'un diplôme de licence. L'étudiant voulait qu'il lui valide une ou plusieurs disciplines pour lesquelles il avait eu des notes médiocres.

    "J'ai refusé. Alors, il m’a posé alors la main dans le dos en disant : 'Mon ami, on peut toujours trouver une solution.' Je lui ai répondu : 'Oui il faut repasser l'examen.' Il m’avait paru énervé et menaçant", raconte t-il.

    Contrairement à ce que nous a déclaré le procureur-adjoint de Montpellier, qui nous rapportait que cet élève "n'avait pas eu de réaction particulière."

    Depuis l'agression, le professeur confie au journal: "Depuis cette nuit-là, cet homme hante notre vie et notre maison. Nous ne sommes plus trois, mais quatre."

     Le Post- 22 octobre 2009

  • Pour Saïd, la justice se met en quatre

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    Saïd, l'étudiant de 27 ans
    Publié ce matin à 7 h - Remis à jour à 16 h 24 - Lundi, l’étudiant en sociologie est mort en agressant son ancien professeur chez lui. « Il est quand même un peu tôt pour se prononcer sur des notions juridiques aussi complexes que la légitime défense. Et il reste encore bien des éléments qui méritent d’être éclaircis ».

    Hier, Me Jean-Charles Teissèdre s’est constitué partie civile pour le compte de la famille de Saïd, cet étudiant de 27 ans tué par le professeur de sociologie qu’il est allé agresser à son domicile, lundi soir, à Juvignac (Hérault).

    « On nous a dit, dans un premier temps, qu’il était mort par strangulation, ce qui n’est pas le cas. Le rapport d’autopsie n’est d’ailleurs pas encore versé au dossier », poursuit
    l’avocat montpelliérain. « Il sera important d’établir à quel moment cette mort a eu lieu, et si elle pouvait être évitée. » Pour la famille de l’étudiant, l’objectif est d’avoir accès à l’enquête, voire de demander des actes au juge chargé de cette instruction ouverte pour « homicide volontaire ». « Il est bien difficile de sonder les esprits malades », estime Me Teissèdre. « Le procureur de la République a parlé d’une volonté de saucissonner ces gens, ce que rien ne permet de dire. Dernier point à éclaircir, selon Me Teissèdre : « Comment fait-on pour tuer à mains nues une personne alors qu’on n’est pas un spécialiste des sports de combat ? ».

    Pour Me Jean-Robert Phung qui défend le professeur mis en examen, « il est normal qu’il y ait une enquête, car il y a eu mort d’homme, et qu’on n’est pas obligé de croire mon client sur parole ». Mais l’avocat a tenu à redire, hier, sa conviction : « Je suis certain que ce garçon qui avait trois litres d’essence n’était pas venu pour cambrioler. Le réflexe qu’a eu mon client et qui s’est terminé par un drame en a évité un autre encore plus atroce : il a sauvé sa vie, celle de son épouse et de son fils. Mais avoir enlevé la vie à quelqu’un est une chose dont il ne se relèvera sans doute jamais ».

    Le Midi libre.com - 23 octobre 2009



  • JEUX - Les nénuphars

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    Un nénuphar double de taille tous les jours. Un étang a été entièrement recouvert par un nénuphar en 30 jours. Combien de jours auraient mis 2 nénuphars identiques à celui-ci pour recouvrir cet étang ?

  • Bulgarie: maman à onze ans

    Une fillette de 11 ans, d'origine tzigane, a donné naissance hier en Bulgarie à un bébé de 2,5 kilogrammes.
    La très jeune maman a demandé à quitter l'hôpital dès ce vendredi afin de pouvoir se marier avec le père du bébé, âgé de 19 ans.
    Les naissances précoces, notamment au sein de la minorité rom, ne sont pas rares et inquiètent les médecins. Il n'existe cependant pas de statistiques des naissances de mères âgées de moins de 15 ans dans le pays.
    Des conseillers municipaux à Bourgas (est) ont proposé récemment des mesures d'urgence pour combattre la natalité précoce. Ainsi les hôpitaux de la ville doivent rapporter de tels cas à la police car les relations sexuelles avec des mineurs sont interdites par la législation.
    Le cas de Sliven fera l'objet d'une enquête judiciaire pour ces mêmes raisons.
    Le Figaro - 23 octobre 2009