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GAELLE MANN - Page 1935

  • "Ah! ça n'ira pas!"

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    Le Pavillon de la Lanterne construit en 1787
    L'endroit offre une garantie de discrétion absolue. Cinq cars de CRS, stationnés en permanence le long des murs d'enceinte, empêchent les curieux de s'approcher. Le survol en avion est strictement interdit. Le 9 juin 2007, le pilote d'un bi-moteur qui avait eu le malheur de s'en approcher afin d'éviter un autre avion, a d'ailleurs été entendu par la police de l'air et des frontières, puis condamné à payer une amende de 800 euros.

     

    La propriété elle-même est quasi invisible. En 1999, la grande tempête, qui ravagea notamment le parc de Versailles, renversa un arbre sur le mur, provoqua une brèche et permit des clichés lointains sur la maison. Quelques années plus tard, un intrépide put photographier l'ensemble, d'un hélicoptère affrété par une radio périphérique pour surveiller la circulation et qui fit un rapide et discret crochet. Mais de mémoire de photographe, jamais aucun paparazzi, même le plus acharné, n'a pu saisir sans autorisation les invités prestigieux qui jouissent de la piscine et du jardin.

    Depuis le 6 mai 2007, les riverains savent pourtant déceler lorsque Nicolas Sarközy vient à la Lanterne. Une demi-compagnie de CRS (soit une cinquantaine d'hommes effectivement mobilisés) vient alors renforcer l'effectif de sécurité sur place. Et il n'est pas rare de croiser le président, courant avec ses gardes du corps autour du grand canal, derrière le château de Versailles. Pour le reste, même les collaborateurs du chef de l'Etat ignorent qui est reçu, le week-end, dans cette résidence d'Etat située au bout du parc du château de Versailles.

    Nicolas Sarközy a fait de la Lanterne son lieu de pouvoir le plus secret. Quand il paraît chaque jour s'exposer volontiers aux caméras, il préserve en fait vie privée et rencontres politiques, à trente minutes en voiture de l'Elysée, dans ce charmant pavillon de chasse qui fut édifié à l'aube de la Révolution, à deux pas du Palais voulu par Louis XIV. Les connaisseurs ne s'y trompent pas. Etre reçu à la Lanterne, c'est un peu pénétrer dans le premier cercle du pouvoir présidentiel et peut-être dans ce qui lui reste d'intimité.

    Nicolas Sarközy avait été séduit par l'endroit, lorsqu'il y fut invité par le premier ministre de 1993, Edouard Balladur, qui y venait pourtant rarement. La Lanterne était alors mise à la disposition des chefs de gouvernement, depuis une décision du général de Gaulle en 1959, et Nicolas Sarközy avait gardé le souvenir de cigares fumés sur la terrasse, en compagnie de Charles Pasqua. Le lendemain même de son élection, il a réclamé à Dominique de Villepin, encore à Matignon, de pouvoir en disposer : il avait décidé d'en faire une résidence pour le président et non plus pour son premier ministre. Entre deux hommes qui se haïssent, la Lanterne devint le symbole humiliant de la victoire de l'un sur l'autre et Villepin dut renoncer au dernier attribut de son pouvoir déchu.

    C'est donc là, alors que la passation de pouvoirs n'avait pas encore eu lieu, que Nicolas Sarközy composa avec François Fillon son premier gouvernement. Ce fut un véritable défilé. Les amis de fraîche date préféraient la discrétion de la Lanterne, tandis que les alliés de toujours recherchaient alors la visibilité rassurante de l'Elysée. Claude Allègre vint y décliner l'offre d'un ministère, Bernard Kouchner en repartit après l'avoir acceptée.

    C'est aussi là, au milieu des roses trémières et des liquidambars, que Cécilia Sarkozy, soucieuse de fuir l'Elysée, pensa un temps s'installer. Le jeune Louis fut inscrit à Saint-Jean-d'Hulst, l'un des meilleurs établissements privés de Versailles. Les plus proches conseillers du président, convoqués pour des réunions de travail à la Lanterne, comprirent pourtant qu'elle n'y resterait pas. Très vite, on ne l'y vit plus. Pas plus que l'enfant qui, jusque-là, sillonnait les jardins sur son mono-tracteur.

    Moins de deux mois après son divorce, le chef de l'Etat y reçut aussi Carla Bruni pour un premier week-end, le 8 décembre. Et c'est encore dans les salons avec leurs canapés de chintz que l'on fêta l'anniversaire de l'ancien mannequin, le 23 décembre, avec une vingtaine d'amis du cinéma, de la musique, de la production, presque tous s'affirmant de gauche. Et aucun n'acceptant aujourd'hui d'en souffler mot.

    On y trouve fréquemment, le week-end, les "copains" et les conseillers. Le conseiller d'entreprise Alain Minc (président du conseil de surveillance du Monde jusqu'à la fin mars) vient indifféremment à l'Elysée ou à Versailles brosser sa vision de l'économie, des médias, des milieux du pouvoir. Les industriels et propriétaires de médias, Martin Bouygues et Vincent Bolloré, y ont déjeuné. La ministre de la justice, Rachida Dati, fait partie des habitués. La réforme des régimes spéciaux, celle de la Constitution, celle des universités y ont été discutées. L'été, on s'installe dehors, entre les buis taillés, piscine et tennis pour les amateurs. L'hiver, on s'y réchauffe dans les salons décorés à la façon d'un cottage anglais.

    Les politologues des plus grands instituts de sondages s'y sont succédé. Même les syndicalistes, François Chérèque (CFDT), Jean-Claude Mailly (FO) puis Bernard Thibault (CGT), ont eu droit à un verre, sur la terrasse derrière la maison, en septembre, un peu avant la rentrée sociale. Les barons de l'UMP comptent sur les doigts d'une main ceux d'entre eux qui y ont été conviés et notent amèrement le peu d'égard du président pour ceux qui lui sont attachés. Car ce sont les paradoxes de la cour : mieux vaut figurer parmi les rares invités du pavillon de chasse quand la foule se presse au Palais.

    La Lanterne est un lieu protégé des curieux, mais pas toujours des réalités. En octobre, alors que quelques travaux de restauration du mur d'enceinte étaient en cours, deux Maliens, sans papiers, ont été arrêtés sur le chantier et reconduits à la frontière sous arrêté préfectoral. Enfin, l'endroit est devenu si symbolique du nouveau pouvoir que, le jeudi 18 octobre, la fédération mines-énergie de la CGT a fait savoir que l'électricité avait été coupée pour la journée à la Lanterne en signe de protestation contre la réforme des régimes spéciaux. Le président n'y était pas. Mais à Versailles, ce genre d'action vous prend toujours une petite allure révolutionnaire...

    (LE MONDE 15.01.08.)
  • Daniel Barenboïm prend la nationalité palestienienne

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    Daniel Barenboïm, 65 ans, montre son passport palestinien
    A titre d’exemple et pour servir la cause de la paix au Proche-Orient, le pianiste et chef d’orchestre israélien Daniel Barenboïm a acquis la nationalité palestinienne.

    « C’est pour moi un grand honneur de me voir offrir un passeport palestinien », a déclaré le pianiste à l’issue d’un récital d’œuvres de Beethoven donné à Ramallah, la ville de Cisjordanie où il se bat depuis des années pour favoriser les échanges entre jeunes musiciens arabes et israéliens. « J’ai aussi accepté l’offre parce que je crois que les destinées du peuple israélien et du peuple palestinien sont inextricablement liées, a-t-il expliqué. Nous avons le bonheur – ou le malheur – de vivre ensemble. Je préfère croire le premier plutöt que le second. » Il a ajouté : « Le fait qu’un ressortissant israélien puisse recevoir un passeport palestinien peut être vu comme le signe que c’est possible dans les faits. »

    L’ancien ministre palestinien Moustapha Barghouti, qui a participé à l’organisation du concert de ce week-end, a précisé que l’octroi de la nationalité palestinienne à Barenboïm avait été approuvé par le précédent gouvernement auquel il a appartenu. Barenboïm, né en Argentine et âgé de 65 ans, est très controversé dans son pays d’adoption en raison de ses actions visant à promouvoir la musique allemande et de son opposition farouche à la politique de colonisation de la Cisjordanie.

    Il s’est félicité, en maniant l’ironie, de la condamnation ouverte par George W. Bush, lors de sa récente tournée au Proche-Orient, de l’« occupation » israélienne des territoires arabes. « Aujourd’hui, il se trouve même des personnes pas très futes-futes pour dire qu’il faut faire cesser l’occupation », a-t-il dit en lançant une pique au président américain.

    (Edition France Soir du mardi 15 janvier 2008)

  • CEZANNE

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    Baie de Marseille vue de l'Estaque

  • Lettre ouverte de Michel Lajoye à ses amis et soutiens

    Clairvaux sur Aube, le lundi 22 mai 2006.

    Chers amis,

    Par ce présent courrier, je vous fais connaître la décision qui a été rendue le 18 mai par le Tribunal de l’application des peines de Troyes, devant lequel j’ai comparu le 30 mars dernier, et cela dans le cadre de ma demande de libération déposée en novembre 2005.

    Alors, sans surprise, puisque la Licra était contre, le Tribunal de l’application des peines de Troyes (présidé par Céline Deshayes, ayant Bertrand Pagès et Caroline Kuhnmunch pour assesseurs) a rejeté ma requête. Il a en outre été stipulé dans le jugement que je ne pourrai pas déposer de nouvelle demande avant un délai de deux ans à compter de la date de rejet. Je rappelle que je suis incarcéré depuis le 12 décembre 1987, condamné à la réclusion criminelle à perpétuité pour tentative d'assassinat, acte qui n'a causé aucune victime, pas le moindre blessé, et causé des dégâts tellement insignifiants qu’ils ne purent être chiffrés/pris en compte par un assureur…

    La décision que le Tribunal de l’application des peines de Troyes vient de rendre, a été mûrement réfléchie. Cette fois, rien à voir avec une décision prise dans l’urgence comme ce fut le cas en juin 1990, lors de ma comparution devant les Assises du Calvados. Car à l’époque, après deux ans et demi de préventive, le procès n’était pas encore prévu, puis il fut inscrit précipitamment au rôle des Assises, au point que ce n’est que quatorze jours avant l’ouverture de l’audience que j’ai reçu ma convocation. La raison en était la manipulation de Carpentras et l’hystérie collective qui en a suivi. Au moins, en 1990, ceux qui m’ont condamné à perpétuité avaient l’excuse de l’atmosphère qui a suivi la carpentrasserie, mon procès avait été expéditif et le vedict rendu dans l’heure, à chaud, dans un Palais de justice « cerné » par des manifestants « antifascistes »… Cette fois, ce fut différent, car à l’issue de ma comparution devant le Tribunal de l’application des peines le 30 mars 2006, les trois juges ont eu un délibéré de sept semaines pour consulter le dossier. Par conséquent, la décision qui vient d’être rendue l’a été après consultations (reste à savoir de qui…).

    Bien entendu, une procédure d’appel est engagée. Dans quelques mois l’affaire sera examinée par la Chambre de l’application des peines de la Cour d’appel de Reims. Mais je ne vois pas ce que cela changera puisque la Licra est contre l’idée même de ma libération… Dans ces conditions, le rejet par la Chambre de l’application des peines de la Cour d’appel semble assuré ! La seule chose qui risque de changer en appel, c’est le délai durant lequel je serai empêché de déposer tout nouvelle demande de libération. Il faut savoir que le détenu qui a l’outrecuidance d’interjeter un appel se voit ajouter un an d’irrecevabilité de plus pour lui apprendre à oser contester le bien-fondé d’une décision du Tribunal de l’application des peines. Ce qui veut dire qu’en cas de rejet de mon appel, le délai d’irrecevabilité sera porté de deux à trois ans et je ne pourrai pas espérer une libération avant fin 2009, mais plus sûrement début 2010 compte tenu des délais de procédure en appel. Je serai alors dans ma 23ème année de détention, et serai âgé de 43 ans.

    Quoiqu’il en soit, ce jugement rendu le 18 mai n’est pas une surprise. A l’issue de l’audience du 30 mars, je savais déjà à quoi m’en tenir. Depuis l’entrée en vigueur d’un article de la Loi Perben II, il est d’usage de demander l’avis des victimes avant toute libération d’un détenu en conditionnelle. Dans mon cas, il n’y a aucune victime physique, et la justice n’a pas estimé utile de demander leur avis aux présents dans le bar que j’ai « plastiqué ». Mais en revanche, la même justice a consulté la Ligue des droits de l’Homme, ainsi que la Licra (pourquoi le MRAP a-t-il été snobé ?). La première a répondu qu’elle n’avait pas d’observation à formuler, mais la seconde s’est déclarée contre ma libération au motif qu’elle me dénonçait comme antisémite.

    Je rappelle que je suis condamné à perpétuité pour avoir plastiqué un bar à fréquentation maghrébine, pas pour « antisémitisme », du moins officiellement, car officieusement j’ai un doute… En effet, lors de l’audience du 30 mars devant le Tribunal de l’application des peine, il a surtout été question des juifs en général, et non des maghrébins que j’ai « plastiqué ». D’où mon interrogation sur les vrais raisons de ma condamnation, de cet acharnement rabique à mon encontre… D’ailleurs, un observateur qui aurait assisté à l’audience du 30 mars, aux vues de ce qui se disait, aurait pu penser que ce que l’on me reprochait c’était surtout d’avoir « gravement offensé » la « Communauté » à travers divers articles de presse et un lettre écrite en… 1991 !

    Dès lors, puisque la Licra est contre ma libération, et que l’on sait qui gouverne nos territoires occupés, madame More substitut du procureur auprès du TGI de Troyes, qui représentait le ministère public, s’est déclarée elle aussi contre. Tout en prenant soin de ne jamais regarder mon avocat ou moi-même lors de l’audience du 30 mars, elle a repris les propos tenus lors de ma condamnation devant la Cour d’assises du Calvados en juin 1990, savoir que je devais être condamné comme si la bombe avait tué, c’est-à-dire en l’état être maintenu en prison comme si il y avait eu mort. Les naïfs qui pesaient qu’en France les peines étaient individualisées, sauront avec cette affaire qu’il n’en est rien. Que l’on ne blesse personne, ou que l’on tue des dizaines de gens : c’est le même tarif, réclusion criminelle à perpétuité. Certes, il arrive parfois, et même souvent que l’assassinat soit puni de vingt ans de prisons, la tentative de dix ans et qu’il y ait libération à mi-peine. Mais il faut comparer ce qui est comparable : ne pas mélanger les auteurs de crimes crapuleux avec les gens dénoncés comme « antisémites » par la Licra.

    Je dois aussi préciser que lors de l’audience du 30 mars, avant l’intervention du ministère public, la parole fut donnée à l’administration pénitentiaire à qui il a été demandé ce qu'elle pensait de l’idée de ma libération. Francis Gervais, le nouveau directeur-adjoint du Centre pénitentiaire de Clairvaux, après avoir dit que le personnel n’avait rien à me reprocher dans mon attitude et mon comportement en détention, a indiqué que l’avis de la Pénitentiaire était que ma libération serait très prématurée. Or, personne, ces dernières décennies, n’a été condamné comme j’ai été condamné, et absolument personne, n’a accompli plus de dix ans pleins de détention pour une tentative d’assassinat qui n’a causé aucune victime. Dire que c’est prématuré, alors que j’en suis à ma dix-neuvième année de détention, il fallait oser ! Et dans ce cas, si c’est « prématuré » alors que je n’ai tué ni blessé personne, comment se fait-il que ces mêmes fonctionnaires donnent des avis favorables à une libération après 15/18 ans de détention pour des violeurs assassins multirécidivistes, eux aussi condamnés à perpétuité ? Là encore, le deux poids deux mesures est flagrant, selon que l’on est un « droit commun », ou un « antisémite » dénoncé par la Licra…

    Mon avocat, maître Delcroix, va continuer, via les fonds recueillis grâce à une collecte, à payer le loyer de mon logement. Cela jusqu’à la décision de la Chambre de l’application des peines de la Cour d’appel de Reims qui confirmera ou infirmera ce refus de me libérer.

    Je vous adresse mes meilleures salutations,

    Michel Lajoye

  • Michel Lajoye

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    Michel Lajoye est né le 19 avril 1967 à Dézert (Manche) dans une famille d'ouvriers agricoles

    Suite à l’audience du 22 février 2007du Tribunal d’application des peines de Troyes, celui-ci vient de décider ce qui suit :

    Michel Lajoye va bénéficier de deux permissions de sortie durant les six prochains mois, ensuite, il pourra bénéficier d’une semi-liberté probatoire d’une années. A l’issue de celle-ci, il sera en liberté probatoire pour une durée de sept ans.

    Ce qui fait qu’il ne sera pas réellement libre avant la fin de l’été 2015.

    Au total, Michel Lajoye aura donc subi à cette date une peine de 28 années pour une affaire où il n’y a eu aucun mort, aucun blessé et où les dégâts furent si insignifiants qu’ils ne furent même pas pris en compte par un assureur !

    On notera que le TAP a assorti cette mise en liberté conditionnelle de mesures qui s’appliqueront jusqu’en 2015 :

    Interdiction d’entrer en relation avec tout parti politique et/ou groupement para-militaire ou non, d’extrême-droite ou prônant la discrimination raciale ou le révisionnisme, de paraître en toute manifestation publique, de diffuser tout ouvrage ou oeuvre audiovisuelle dont il serait l’auteur ou le co-auteur qui porterait en tout ou partie sur l’infraction commise le 30 novembre 1987 et s’abstenir de toute intervention publique relative à cette infraction.”

    Sinon, retour en prison !

    (Source AMI-france)

  • La HALDE, la haine

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    La Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité (Halde) a estimé mardi que plusieurs dispositions de la loi relative à la maîtrise de l'immigration "ont un caractère discriminatoire", notamment les tests ADN.

    La Halde considère, dans un communiqué, que les dispositions en cause "méconnaissent des directives européennes ou des conventions internationales auxquelles la France est partie". Elle vise notamment "l'identification par les empreintes génétiques des enfants entrant sur le territoire dans le cadre du regroupement familial", les tests ADN.

    Dans sa délibération, la Halde, relevant que le caractère discriminatoire des tests ADN a été atténué au Sénat, souligne qu'il s'agit maintenant d'établir la filiation avec la mère. "Une fois que la filiation de la mère sera établie, le doute sur le lien entre le père et la mère demeurera", note la Halde après avoir relevé que "si l'état civil du pays d'origine est défaillant, il l'est autant en ce qui concerne la filiation qu'en ce qui concerne les actes de mariages".

    "De plus, cette procédure ne pourra être mise en oeuvre, en cas de décès de la mère, par un père, résidant régulièrement en France et cherchant à faire venir son enfant sur le territoire français", souligne-t-elle.

    "Cette mesure, concrètement peu utile, stigmatise très fortement les candidats au regroupement familial, droit fondamental, et revêt une portée discriminatoire", affirme-t-elle.

    Pour elle, "la mise en oeuvre de cette procédure porte une atteinte aux droits fondamentaux tels que le droit au respect de la vie privée de l'article 8 de la Convention européenne des droits de l'Homme (CEDH), les tests d'identification par empreintes génétiques étant réservés en France à des cas très spécifiques, notamment en matière de lutte contre le terrorisme et de délinquance sexuelle".

    Dans les autres dispositions présentant un caractère discriminatoire, la Halde cite aussi "les conditions de ressources exigées pour les personnes handicapées qui demandent le regroupement familial", "la suspension des prestations familiales en cas de non-respect du contrat d'accueil et d'intégration", "la non-motivation de la décision d'obligation de quitter le territoire français (OQTF) après un refus ou un renouvellement de titre de séjour" et "l'exigence d'une autorisation spécifique pour les étrangers résidents de longue durée souhaitant exercer une profession commerciale".

    La Halde précise qu'elle a été saisie par le Gisti (Groupe d'intervention et de soutien aux travailleurs immigrés) sur la loi relative à la maîtrise de l'immigration, à l'intégration et à l'asile, publiée le 21 novembre au Journal officiel.

    Le collège de la Halde a transmis sa délibération au Premier ministre et au ministre de l'Immigration, de l'Intégration, de l'Identité nationale et du Codéveloppement Brice Hortefeux et a demandé à être consulté sur les décrets d'application de cette loi.
    En somme, il faut que la France se mette un bandeau sur les yeux lorsqu'elle ouvre sa porte aux étrangers...
    Qu'ils restent chez eux et il n'y aura aucune discrimination...

  • Mariés ou pas mariés?

    Selon l'Est Républicain, Nicolas Sarközy, 52 ans, et Carla Bruni, 40 ans, se seraient mariés jeudi à l'Elysée lors d'une "petite cérémonie très intimiste". Le quotidien régional fonde son information sur une "source proche d'un témoin ayant assisté à leur union". Et l'auteur de l'article, Laïd Sammari, explique qu'"à partir du moment où l'on décide de publier, c'est que nous avons de bonnes raisons de le faire. Mais c'est au conditionnel car je n'étais pas personnellement à la cérémonie".

    Selon le quotidien, l'article 169 du code civil stipule qu'en cas de causes graves la publication des bans n'est pas obligatoire.  "Il suffit pour cela que le procureur de la République du ressort de la ville ou de l'arrondissement dans lequel se déroule le mariage opte pour une dispense de la publication des bans ou de l'affichage de cette publication", écrit-il. Or, selon nos informations, le procureur de la République de Paris n'a jamais été saisi d'une telle demande. Ce qui voudrait dire que si le mariage a bel et bien eu lieu, il pourrait être entaché de nullité.

    La mère de Carla Bruni pas au courant

    Par ailleurs, la mère de la chanteuse elle-même affirme ne pas être au courant de cette éventuelle union. Pourtant elle "vient juste de voir Carla", a dit Marisa Bruni-Tedeschi à l'AFP lundi soir. Egalement interrogés, le porte-parole de l'Elysée, David Martinon, ainsi que Franck Louvrier, responsable du service de presse de la présidence, ont quant à eux déclaré qu'ils n'avaient "aucun commentaire" à faire.

    Si l'information était toutefois confirmée, Carla Bruni pourrait sans problème accompagner Nicolas Sarkozy le 24 janvier lors de son voyage officiel en Inde, sans que le protocole en soit modifié. Le président, en tournée depuis  dimanche au Moyen-Orient, sans Carla Bruni, ne portait pas d'alliance lundi.

    Lors de ses voeux à la presse mardi dernier, le président avait confirmé qu'avec Carla Bruni c'était "du sérieux", mais que ce ne serait "pas le JDD qui fixera la date" du mariage. Il avait même lancé aux journalistes qu'il y avait de "fortes chances" qu'ils en soient informés "quand ce serait déjà fait". Depuis, les rumeurs courent. Jeudi, de nombreux médias s'étaient ainsi rués à la mairie du XVIe arrondissement de Paris, suite à des bruits de mariage imminent, voire en cours.

    Le même Est Républicain avait révélé la séparation après 11 ans de mariage du couple Nicolas-Cécilia Sarkozy. Et cette dernière avait accordé une interview au quotidien régional le jour de l'annonce officielle de son divorce, en octobre dernier. 

    Sarkozy et Bruni pourraient bientôt séjourner à Vérone

    Autre information : selon l'agence italienne Ansa, qui ne cite pas ses sources mais parle d'"indiscrétions", le président et Carla Bruni auraient prévu de se rendre prochainement près de Vérone, dans le nord de l'Italie, où plusieurs chambres d'hôtel auraient été réservées au nom de l'ex-mannequin. L'hôtel de charme serait situé dans la vallée vinicole du Valpolicella, à San Vito di Negrar, selon Ansa.

     

    (Source LCI.fr - 15.01.08)

  • 48% d'opinions défavorables dont 22% de très mauvaises

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    Depuis plusieurs semaines, Nicolas Sarközy baissait lentement dans les sondages mais c'est la première fois qu'il réunit plus d'opinions défavorables (48%) que de favorables (45%). Selon un sondage BVA-Orange-Express, il baisse en effet de 6 points en un mois et 10 points en deux mois. Le chef de l'Etat recueille 45% de bonnes opinions, dont 8% de "très bonnes". Les mauvaises opinions progressent de 5 points en un mois (et de 10 en deux mois) à 48%, dont 22% de très mauvaises. 7% ne se prononcent pas. A l'inverse, François Fillon voit sa cote de bonnes opinions remonter de deux points à 43%, les mauvaises opinions se stabilisant à 43% également.
     
    Les sympathisants de droite sont encore 80% à avoir une bonne opinion de l'action de
    Nicolas Sarközy, mais ils ne sont que 16% parmi les sympathisants de gauche et 42% chez les Français n'affichant aucune proximité partisane. Selon Jérome Sainte-Marie, trois secteurs de l'opinion publique sont "à l'origine de cette dépression". Il cite les catégories populaires qui manifestent leur déception sur le pouvoir d'achat, la désaffection inédite des personnes âgées (-11% de popularité), "qui peut être liée aussi bien à des considérations financières qu'à un jugement de valeur sur le style présidentiel", et "la défiance de nouveau massive des sympathisants Modem et des électeurs déclarés de François Bayrou".

    Ces dernières semaines, le président de la République était en baisse dans tous les
    sondages. Selon le baromètre Ifop-Paris Match publié le 7 janvier, il perdait 4 points sur décembre avec 53% des sondés approuvant son action, 46% (+3) la désapprouvant.  Selon un sondage LH2-Libération rendu public le 6 janvier Nicolas Sarkozy conservait une opinion positive auprès de 54% des Français, mais perdait deux points par rapport à décembre. Il obtenait 44% d'opinions négatives.

    Selon le baromètre CSA pour i-Télé/Le Parisien-Aujourd'hui en France rendu public le 5 janvier,
    Nicolas Sarkozy accusait, à 48%, un recul de 7 points de sa cote de confiance sur un mois, 45% (+8) ne lui faisant "pas confiance". Parmi les personnalités politiques, celles de gauche sont toutes en hausse sensible. La maire de Paris Bertrand Delanoë arrive en tête du baromètre (49% souhaitent qu'il ait plus d'influence, +3) mais Ségolène Royal (44%) progresse fortement (+8) chez les sympathisants de gauche.
     
    Le
    sondage BVA a été réalisé en face à face du 10 au 12 janvier auprès d'un échantillon national de 1.051 personnes âgées de 18 ans et plus (méthode des quotas). Notice détaillée disponible auprès de la Commission des sondages.

    (LCI.fr)

  • Globalement chiffré...

    La population est estimée à 63,753 millions d'habitants (+ 361.000 en un an) au 1er janvier 2008 en France, où les naissances hors mariage sont devenues pour la première fois majoritaires en 2007, selon l'enquête Insee de recensement 2007 présentée aujourd'hui.

    L'année dernière, les naissances hors mariage ont ainsi représentées 50,5% des naissances contre 48,4% en 2006, selon l'Institut de statistique. L'âge moyen de la maternité continue de s'élever et se rapproche année après année des 30 ans: il est établi à 29,8 ans en 2007.

    En 2007, le nombre de naissances a atteint globalement 816.500 (dont 33.000 dans les départements d'outre-mer), un nombre en baisse de 1,7% par rapport à 2006 (830.900), mais qui demeure à un niveau nettement supérieur à celui enregistré depuis les 25 dernières années).

    La stabilité du nombre des décès (526.500), associé au nombre qui reste très élevé de naissances permet un excédent naturel de 361.000 habitants, qui reste le plus fort depuis 30 ans, après celui de 2006.

    Conformément aux prévisions, la part des personnes âgées de 65 ans et plus augmente et atteint 16,3% de la population (10,3 millions), contre 15% en 1994.

    30 ANS D'IMMIGRATION !

  • Les nouvelles méthodes de la police française!

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    La police emploie les grands moyens. Samedi soir 12 janvier 08, elle a décidé de réquisitionner une rame de RER pour ramener à Fontenay-sous-Bois ou Val-de-Fontenay (Val-de-Marne) - et non Meaux comme précédemment indiqué - des dizaines de jeunes considérés comme «à risque».

    Les forces de l'ordre craignaient un affrontement entre bandes rivales à Torcy (Seine-et Marne). Elle a donc fait embarquer une partie des jeunes en gare de Lognes après les avoir interpellés (et fait descendre les autres voyageurs pour leur faire de la place! Sur RTL ce matin).
    Des armes blanches, une carabine à plomb, des marteaux et des matraques ont été retrouvés.

    Contacté par 20minutes.fr, le ministère de l'Intérieur ne souhaitait pas communiquer davantage, une enquête étant toujours en cours.

    20Minutes.fr, éditions du 15/01/2008

    dernière mise à jour : 15/01/2008 - 16h29

    Est-il possible de descendre plus bas dans la lâcheté et la démission? On ne paye pas la police pour qu'elle soit la nounou des racailles!

  • MONET

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    Les coquelicots -1873
    "La couleur est mon obsession quotidienne, ma joie et mon tourment."
                                           Claude Monet 

  • La proposition de loi relative à la reconnaissance du génocide vendéen

    Document

    mis en distribution

    le 10 mai 2007

     

    N° 3754

    _____

    ASSEMBLÉE NATIONALE

    CONSTITUTION DU 4 OCTOBRE 1958

    DOUZIÈME LÉGISLATURE

    Enregistré à la Présidence de l’Assemblée nationale le 21 février 2007.

    PROPOSITION DE LOI

    relative à la reconnaissance
    du
    génocide vendéen de 1793-1794,

    (Renvoyée à la commission des affaires culturelles, familiales et sociales, à défaut de constitution d’une commission spéciale dans les délais prévus par les articles 30 et 31 du Règlement.)

    PRÉSENTÉE

    PAR MM. Lionnel LUCA, Hervé de CHARETTE, MME Véronique BESSE, MM. Louis GUÉDON, Joël SARLOT, MME Hélène TANGUY, MM. Bernard CARAYON, Jacques REMILLER et Jérôme RIVIÈRE,

    députés.

    EXPOSÉ DES MOTIFS

    Mesdames, Messieurs,

    La définition du terme « Génocide » établie par le tribunal international de Nuremberg est la suivante : « On appelle crime de génocide la conception ou la réalisation partielle ou totale, ou la complicité dans la conception ou la réalisation de l’extermination d’un groupe humain de type ethnique, racial ou religieux ».

    Notre code pénal (art. L. 211-1) en donne quant à lui la définition suivante : « constitue un génocide le fait, en exécution d’un plan concerté tendant à la destruction totale ou partielle d’un groupe national, ethnique, racial ou religieux, ou d’un groupe déterminé à partir de tout autre critère arbitraire, de commettre ou de faire commettre, à l’encontre de membres de ce groupe, l’un des actes suivants : atteinte volontaire à la vie ; atteinte grave à l’intégrité physique ou psychique ; soumission à des conditions d’existence de nature à entraîner la destruction totale ou partielle du groupe ; mesures visant à entraver les naissances ; transfert forcé d’enfants. »

    Ces définitions correspondent parfaitement aux actions menées par la convention à partir du premier août 1793. À ceux qui ne manqueront pas de rétorquer que la population de la Vendée militaire ne constituait pas à proprement parler un groupe ethnique, signalons que l’adjudant général Hector Legros considérait en l’an III que « le pays que nous appelons Vendée est formé de la presque totalité de la Vendée, de la moitié des Deux-Sèvres et du Maine-et-Loire et d’une grande partie de la Loire-Inférieure » 

    Deux lois furent votées par la Convention en préparation du « génocide vendéen » : celle du 1er août 1793 : « Anéantissement de tous les biens… » et celle du 1er octobre 1793 : « Il faut que tous les brigands de la Vendée soient exterminés avant la fin du mois d’octobre : le salut de la Patrie l’exige ; l’impatience du peuple français le commande ; mon courage doit l’accomplir ».

    Le point de départ du génocide est le décret du 1er août 1793 voté sur proposition de Barrère de Vieuzac après un discours incendiaire : « Ici, le Comité, d’après votre autorisation, a préparé des mesures qui tendent à exterminer cette race rebelle, à faire disparaître leurs repaires, à incendier leurs forêts, à couper leurs récoltes et à les combattre autant par des ouvriers et des pionniers que par des soldats. C’est dans les plaies gangreneuses que la médecine porte le fer et le feu, c’est à Mortagne, à Cholet, à Chemillé que la médecine politique doit employer les mêmes moyens et les mêmes remèdes. L’humanité ne se plaindra pas; les vieillards, les femmes et les enfants seront traités avec les égards exigés par la nature. L’humanité ne se plaindra pas; c’est faire son bien que d’extirper le mal; c’est être bienfaisant pour la patrie que de punir les rebelles. Qui pourrait demander grâce pour des parricides… Nous vous proposons de décréter les mesures que le comité a prises contre les rebelles de la Vendée; et c’est ainsi que l’autorité nationale, sanctionnant de violentes mesures militaires portera l’effroi dans les repaires de brigands et dans les demeures des royalistes. » 

    Le décret du 1er août 1793 relatif aux mesures à prendre contre les rebelles de la Vendée stipulait dans son article 1er que : « Le ministre de la guerre donnera sur le champ les ordres nécessaires pour que la garnison de Mayence soit transportée en poste dans la Vendée… » Article VI : « Il sera envoyé par le ministre de la guerre des matières combustibles de toute espèce pour incendier les bois, les taillis et les genêts. » Article VII : « Les forêts seront abattues ; les repaires des rebelles seront détruits ; les récoltes seront coupées par les compagnies d’ouvriers, pour être portées sur les derrières de l’armée et les bestiaux seront saisis. » Article VIII : « Les femmes, les enfants et les vieillards seront conduits dans l’intérieur. Il sera pourvu à leur subsistance et à leur sûreté, avec tous les égards dus à l’humanité. » Article XIV : « Les biens des rebelles de la Vendée sont déclarés appartenir à la République ; il en sera distrait une portion pour indemniser les citoyens qui seront demeurés fidèles à la patrie, des pertes qu’ils auraient souffertes. » 

    Ce décret, malgré une déclaration de bonne conduite (« avec tous les égards dus à l’humanité »), était un véritable appel au meurtre, au vol institutionnalisé et à la déportation des non-combattants, ce que l’on pourrait qualifier de nos jours d’« épuration ethnique ».

    Ce décret sera suivi par celui du 1er octobre 1793 – décliné sur le mode du discours de Caton auprès du Sénat romain (« delenda est Carthago ») : « Détruisez la Vendée, Valenciennes et Condé ne sont plus au pouvoir de l’Autrichien. […] Enfin chaque coup que vous porterez à la Vendée retentira dans les villes rebelles, dans les départements fédéralistes. La Vendée et encore la Vendée, voilà le charbon politique qui dévore le cœur de la République française; c’est là qu’il faut frapper. » 

    Après la prise de Laval le 23 octobre, et la défaite républicaine d’Entrammes, le 26 octobre 1793, un nouveau décret daté du onzième jour du deuxième mois, portera que « toute ville de la République qui recevra dans son sein les brigands ou qui leur donnera des secours sera punie comme ville rebelle. En conséquence, elle sera rasée et les biens des habitants seront confisqués au profit de la république » 5 

    Les mesures préconisées furent appliquées à la lettre par les représentants en mission auprès des armées et dans les départements.

    Le 9 frimaire an II (29 novembre 1793), le représentant Fayau écrit aux administrateurs du département de la Vendée : « Vous savez comme moi citoyens que les brigands appelés de la Vendée existent encore quoique on les aie tués plusieurs fois à la tribune de la Convention. […] Je vous engage à prendre les mesures les plus promptes et les plus énergiques pour que les armées catholiques et royales dans le cas où elles rentreraient dans la Vendée n’y trouvent plus qu’un désert. […] Il serait bon, citoyens, que des commissaires nommés par vous se transportassent de suite dans toutes les parties de votre département pour en faire retirer toutes les subsistances et pour faire arrêter tous les citoyens qui ont pris part directement ou indirectement aux troubles de la Vendée. Il faut purger la Patrie… » 

    Le représentant Francastel n’est pas en reste. Le 25 décembre 1793, il écrit au Comité de salut public : « Je fais débarrasser les prisons de tous les infâmes fanatiques qui s’étaient échappés de l’armée catholique. Pas de mollesse, que le torrent révolutionnaire entraîne tout ce qui lui résiste scandaleusement. Purgeons, saignons jusqu’au blanc. Il ne faut pas qu’il reste aucun germe de rébellion… » 7

    En novembre 1793, le général Turreau est nommé commandant en chef de l’armée de l’Ouest avec la charge de faire appliquer le décret du 1er août. L’ordre de départ est donné le 21 janvier 1794, cette première phase sera appelée « la promenade militaire » alors qu’à cette date la Grande Armée catholique et royale n’est plus qu’un nom. Turreau divise l’armée en six divisions de deux colonnes chacune, qui ont pour mission de ratisser le territoire et d’exterminer la population. Ce sont les « colonnes infernales » qui vont se livrer au génocide des Vendéens. L’ordre du jour du général Grignon, commandant la 2e division est très clair : « Je vous donne l’ordre de livrer aux flammes tout ce qui est susceptible d’être brûlé et de passer au fil de l’épée tout ce que vous rencontrerez d’habitants. » Les rapports des généraux républicains commandant les Colonnes sont aussi particulièrement explicites : « Nous en tuons près de 2000 par jour. […] J’ai fais tué (sic) ce matin 53 femmes, autant d’enfants. […] J’ai brûlé toutes les maisons et égorgé tous les habitants que j’ai trouvés. Je préfère égorger pour économiser mes munitions… »

    Le général Westermann, dans sa lettre à la Convention du 23 décembre 1793, suite à l’extermination des Vendéens ayant survécu à la virée de galerne à Savenay, précisait que : « Il n’y a plus de Vendée, citoyens républicains, elle est morte sous notre sabre libre, avec ses femmes et ses enfants. Je viens de l’enterrer dans les bois et les marais de Savenay. Suivant les ordres que vous m’avez donnés, j’ai écrasé les enfants sous les pieds des chevaux, et massacré les femmes qui, au moins pour celles-là, n’enfanteront plus de brigands. Je n’ai pas un prisonnier à me reprocher. J’ai tout exterminé. »

    Lequinio, représentant du peuple dans la Charente et la Charente-Inférieure, est encore plus explicite dans sa lettre du 8 ventôse an II (26 février 1794) : « Je crois que si par séduction, argent, violence ou autrement, on avait pu s’emparer des chefs, il serait possible de n’exterminer que les étrangers, car quoique l’on puisse en croire, ce sont les hommes du pays même qui sont le moins dangereux ; ils seraient réduits à l’instant s’ils étaient laissés à eux-mêmes; mais ce sont les prêtres, les nobles, les étrangers et les déserteurs mêlés au milieu de nous qui rendent leur réduction impossible. Il faut donc nécessairement les égorger tous. C’est le parti que facilite l’arrêté que mes collègues Garrau, Hentz et Francastel viennent de prendre, en faisant retirer dans l’intérieur de la république tous les réfugiés de ce pays, réduits au désespoir, ainsi que le sont les habitants de ce pays pervertis par les scélérats étrangers qui sont au milieu d’eux et qu’il n’eut pas été possible d’en séparer. Il est impossible maintenant qu’on use envers eux des moyens que l’on pouvait employer autrefois de concert avec la poursuite des étrangers. Il faut donc se décider à tout massacrer. » 8

    Le décret du 2 ventôse an II (20 février 1794) ordonnait la déportation des innocents et des bons citoyens de manière à ne plus laisser dans les pays révoltés que « les rebelles que l’on pourra plus aisément détruire ».9 

                                                     *

    La République française reconnaît, à travers plusieurs lois, les différents événements qui ont marqué l’histoire internationale : Shoah, esclavage, génocide arménien... Ces lois mémorielles permettent de mettre en exergue les souffrances subies par des peuples.

    Les exemples cités supra montrent la volonté incontestable de la Convention d’anéantir une population; ce qu’explique en 1794 Gracchus Babeuf dans un pamphlet, Du système de dépopulation ou La vie et les crimes de Carrier, dans lequel il dénonce les exactions commises par Jean-Baptiste Carrier lors de sa mission à Nantes, dont il affirme qu’elles renvoient à un système de dépopulation qu’il nomme « populicide ».

    Comme le mot « génocide », forgé par Lemkin en 1944, il est employé pour désigner une forme de crime dont l’appréhension est inédite, le meurtre de masse visant un peuple dont le seul tort est son origine ethnique, raciale, religieuse ou politique. Pierre Chaunu, historien et membre de l’Académie des sciences morales et politiques depuis 1982, n’a pas hésité à parler de génocide franco-français dans l’avant-propos du livre de Reynald Secher 10 qu’il a signé : « Nous n’avons jamais eu l’ordre écrit de Hitler concernant le génocide juif, nous possédons ceux de Barrère et de Carnot relatifs à la Vendée. »

    Les moyens utilisés pour ce faire, rapportés notamment par Reynald Secher (cf. ouvrage cité supra), ou par Michel Ragon (1793, L’insurrection vendéenne et les malentendus de la liberté, Albin Michel, Paris, 1992), ont été nombreux : épuration par mutilation sexuelle, création du premier camp d’extermination de l’histoire moderne à Noirmoutier, premiers essais de gazage de masse (insuccès, dû au gaz employé et à l’absence de confinement), premières crémations avec les fours à pain et les églises (exemple de l’église des Lucs-sur-Boulogne où furent brûlés vifs 563 villageois), noyades collectives avec les « noyades des galiotes » ou en couples avec les « mariages républicains dans la Loire, création au Ponts-de-Cé d’ateliers de tannage de peau humaine – peau dont se vêtissent les officiers républicains – et d’extraction de graisse par carbonisation des corps des villageois massacrés à Clisson. À force de tueries, des municipalités, pourtant républicaines, et des représentants du Comité de salut public finissent par s’émouvoir. Turreau est relevé de ses fonctions en mai 1794, puis décrété d’arrestation en septembre. Jugé en décembre 1795, il est acquitté à l’unanimité.

    La République sera d’autant plus forte qu’elle saura reconnaître ses faiblesses, ses erreurs et ses fautes. Elle ne peut continuer de taire ce qui est une tâche dans son histoire. Elle doit pour cela reconnaître le génocide vendéen de 1793-1794, et témoigner à cette région – qui dépasse l’actuel département de la Vendée – dont la population a été victime de cette extermination, sa compassion et sa reconnaissance pour avoir surmonté sa douleur et sa vengeance en lui donnant des hommes aussi prestigieux que Georges Clemenceau ou Jean de Lattre de Tassigny qui servirent la Patrie et défendirent la République.

    PROPOSITION DE LOI

    Article unique

    La République Française reconnaît le génocide vendéen de 1793-1794.

  • Le génocide vendéen (1793-1794)

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    Henri du Vergier, comte de La Rochejaquelein
    (30 août 1772- mort au combat le 28 janvier 1794, à 21 ans)
    A la fin de la précédente légis­lature, une dizaine de députés signaient la proposition de loi déposée par Lionnel Luca ten­dant à reconnaître le géno­cide vendéen perpétré par la Convention en 1793 et 1794 en Vendée Militaire. Hervé de Charette, député des Mauges s'était joint à eux. La propo­sition est à nouveau déposée sur le bureau de l'Assemblée nationale le 30 décembre 2007.

    L'exposé des motifs reprend in extenso la définition du terme « Génocide » établie par le tri­bunal international de Nurem­berg : « On appelle crime de gé­nocide la conception ou la réa­lisation partielle ou totale, ou la complicité dans la conception ou la réalisation de l'extermination d'un groupe humain de type eth­nique, racial ou religieux ». Et celle du code pénal (art. L. 211-1) : « Constitue un génocide le fait, en exécution d'un plan concerté tendant à la destruction totale ou partielle d'un groupe national, ethnique, racial ou reli­gieux, ou d'un groupe déterminé à partir de tout autre critère arbi­traire, de commettre ou de faire commettre, à rencontre de mem­bres de ce groupe, l'un des actes suivants : atteinte volontaire à la vie, atteinte grave à l'intégrité physique ou psychique, soumis­sion à des conditions d'existence de nature à entraîner la destruc­tion totale ou partielle du groupe, mesures visant à entraver les nais­sances, transfert forcé d'enfants. » Selon la proposition de loi, « ces définitions correspondent parfai­tement aux actions menées par la Convention à partir du premier août 1793 [...] L'adjudant général Hector Legros considérait en l'an III que le pays que nous appelons Vendée est formé de la presque totalité de la Vendée, de la moitié des Deux-Sèvres et du Maine-et-Loire et d'une grande partie de la Loire-Inférieure ».

    Deux lois d'extermination
    Deux lois furent votées par la Convention en préparation du « génocide vendéen » : celle du 1er août 1793 : « Anéantis­sement de tous les biens... » et celle du 1er octobre 1793 : «II faut que tous les brigands de la Vendée soient exterminés avant la fin du mois d'octobre : le salut de la Patrie l'exige ; l'impatience du peuple français le commande ; mon courage doit l'accomplir ».

    Ne plus se taire
    « La République sera d'autant plus forte qu'elle saura reconnaître ses faiblesses, ses erreurs et ses fautes. Elle ne peut continuer de taire ce qui est une tâche dans son histoire. Elle doit pour cela reconnaître le génocide vendéen de 1793-1794, et témoigner à cette région - qui dépasse l'actuel département de la Vendée - dont la population a été victime de cette extermina­tion, sa compassion et sa recon­naissance pour avoir surmonté sa douleur et sa vengeance en lui donnant des hommes aussi pres­tigieux que Georges Clemenceau ou Jean de Lattre de Tassigny qui servirent la Patrie et défendirent la République » conclut la proposi­tion de loi.

    (Source: Henry Renoul - Vendée Matin du 30/12/2007)

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    Le député UMP des Alpes-Maritimes Lionnel Luca vient de déposer une proposition de loi  pour que la République française reconnaisse le génocide vendéen programmé par la Convention républicaine, entre le 1er août 1793 et la chute de Robespierre en 1794.

     Ce n'est pas la première fois que des élus, des historiens, ou associations pour le devoir de mémoire, demandent cette reconnaissance, comme le département de la Vendée à partir de 1989, à l'occasion du bicentenaire de la Révolution. Evidemment, quand le nom du principal instigateur des massacres civils de l'Ouest de la France (le général Turreau) est gravé sur l'Arc de Triomphe à Paris, et que cette page de la Terreur reste la honte de la Révolution française, la reconnaissance "officielle" est difficile.

    Le général républicain Turreau, qui prit alors la tête des "colonnes infernales" chargées de raser la Vendée, a résumé (comme ses collègues Grignon ou Westermann) les directives de la Convention à l'encontre de cette province d'alors : "Tous seront passés au fil de la baïonnette. Les villages, métairies, bois, landes, genêts et généralement tout ce qui peut être brûlé seront livrés aux flammes." On sait aujourd'hui que même les habitants y furent livrés parfois, au fil des massacres, quand ils n'étaient pas noyés en masse dans la Loire sous les ordres du sinistre Carrier, et que l'un des premiers camps d'extermination - dit l'Entrepôt - fut mis en place à Nantes (Loire-Atlantique).

    Les historiens n'hésitent plus à parler du génocide vendéen, recensant pour certains quelque 170.000 victimes martyrisées, hommes, femmes et enfants de tous âges. "C'est un massacre délibéré et gratuit de la population civile sans raison militaire", définit Alain Gérard, universitaire et spécialiste de la Révolution française. "Les Vendéens se sont soulevés aussi pour des raisons morales, contre la destruction du peuple au nom du peuple. Ils ne se sont pas révoltés contre la Révolution, mais contre la dérive terroriste de la Révolution. "

    L'Assemblée nationale ne manque pas d'éléments historiques irréfutables pour prendre enfin une décision qui se fait attendre depuis des décennies, la reconnaissance officielle du génocide vendéen : "Un grand pas sera fait quand cette page d'histoire sera inscrite dans les ouvrages scolaires", a déclaré Alain Gérard avec d'autres.

  • Vous y croyez, vous ?

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    Michèle Alliot-Marie, ministre de l'Intérieur, hélas!

    Pour élaborer votre « plan sécurité » à vocation nationale, vous avez mené plusieurs rencontres de concertation en Seine-Saint-Denis. Qu'en ressort-il ?

    Michèle Alliot-Marie. En Seine-Saint-Denis, les taux de criminalité et de délinquance sont élevés, mais en même temps on sent une vraie envie de progresser, une créativité et un potentiel énormes. Pour cela, il faut assurer la sécurité, qui ne relève pas uniquement de la police. C'est une chaîne à laquelle participent les élus locaux, la justice, l'Education nationale, les associations... Tous doivent travailler ensemble, mais chacun dans son rôle. A partir de l'exemple du 93, je compte trouver des solutions originales pour les départements qui connaissent les mêmes problèmes. La Seine-Saint-Denis doit être le laboratoire d'excellence de la police moderne. Une police qui bénéficie des moyens les plus novateurs mais qui connaît aussi parfaitement son environnement, ses habitants, ses commerçants...

    C'est le retour de la police de proximité ou de l'îlotage...

    Ce qui compte, ce n'est pas le nom, c'est le contenu. Je ne veux pas d'une fausse proximité ou d'une mission ambiguë, ni d'une police qui joue le rôle des associations. Je veux une police qui soit proche des gens. Les policiers doivent avant tout assurer leur mission : protéger les citoyens contre les délinquants et lutter contre les trafics. Mon plan prévoit des équipes localisées sur un secteur, formées à l'activité en milieu difficile, assurant une présence permanente, active, visible et dissuasive. Cette expérimentation menée dans des quartiers de Saint-Denis, La Courneuve et Clichy-Montfermeil pourra ensuite être étendue.

    Cela suffira-t-il à rétablir la confiance entre la population et la police ?

    Je veux créer un véritable pacte de confiance entre la police et la population, grâce à des mesures concrètes et ambitieuses. Cela exige un comportement exemplaire des policiers et impose aussi de mieux expliquer leur action. La police ne fait pas la loi, son rôle c'est de la faire respecter. Les métiers de la sécurité sont trop méconnus des jeunes de ces quartiers. Ils représentent pourtant un champ de promotion professionnelle et sociale. Je trouve anormal qu'il n'y ait pas davantage d'officiers et de commissaires de police issus des quartiers. Un partenariat avec l'Education nationale permettra de mieux faire connaître ces métiers. 



    De nombreux policiers se plaignent d'être noyés sous des tâches éloignées de leur mission. Comment comptez-vous remédier à ce problème ?

    Les policiers se sont engagés pour travailler à la sécurité des habitants sur le terrain, pas pour être bloqués à des tâches administratives dans les commissariats. En deux ans, 100 policiers en seront libérés pour rejoindre le terrain en Seine-Saint-Denis. Sur toute la France, ce sont au total 3 500 policiers qui retrouveront ainsi leur coeur de métier.

    Que proposez-vous pour fidéliser les policiers dans les quartiers difficiles ?

    De nombreux jeunes policiers affectés en Seine-Saint-Denis veulent partir dès que leur ancienneté le leur permet, pour rejoindre leur région d'origine. Je veux aller vers un concours régionalisé. Ainsi, les candidats postuleront pour la région parisienne, et auront vocation à y rester entre huit et dix ans. Ils auront naturellement des contreparties. Leur encadrement aussi sera renforcé par des policiers d'expérience.

    Quelles seront ces contreparties ?

    En travaillant dans des quartiers difficiles, les policiers acquièrent une qualification particulière qui doit être reconnue. Je pense par exemple à des promotions plus rapides. Nous mettrons aussi en place des mesures, en liaison avec les communes, pour faciliter leur vie quotidienne : logement, garde d'enfants... Avec ces mesures, la Seine-Saint-Denis disposera de policiers plus expérimentés, au comportement exemplaire, et d'une police vraiment proche des habitants.

    Ce n'est pas la police qu'il faut changer!

  • Rachida Dati "n'était pas informée"...

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    Nouveau rebondissement dans l'affaire de la fondation Hamon, du nom de ce musée qui n'a jamais vu le jour mais pour lequel des millions d'euros de subventions semblent s'être volatilisés. Me Guméry, l'avocat du mécène éponyme Jean Hamon, a demandé vendredi dernier au tribunal de grande instance de Versailles l'audition de plusieurs responsables du conseil général des Hauts-de-Seine ayant eu vent du dossier. Parmi eux, Rachida Dati, adjointe du directeur général des services au conseil général en 2004 et 2005. Le juge d'instruction en charge de l'affaire a désormais un mois pour donner suite ou non à cette demande.
     
    Le musée d'art contemporain aurait du voir le jour sur l'Ile-Saint-Germain, à Issy-les-Moulineaux. 192 toiles données au conseil général par le riche promoteur et mécène Jean Hamon devaient y être exposées. Si la création de ce musée n'a finalement jamais eu lieu, quelque 7 millions d'euros de subventions ont, elles, bel et bien été versées par un syndicat mixte, créé fin 2000. La justice s'interroge notamment sur une somme de 750.000 euros versée à Jean Hamon. Mais d'autres sommes astronomiques sont parties en pure perte pour frais d'études et de chantier. La SEM 92 aurait ainsi reçu 3,8 millions d'euros, note le Journal du Dimanche dans sa dernière édition. 

      
    "Nous n'avons pas été informés de cette demande d'acte", a réagi le  porte-parole de Mme Dati, Guillaume Didier, interrogé par l'AFP. Alors que Guillaume Didier affirme que "l'information judiciaire porte sur des faits antérieurs à l'arrivée de Mme Dati au Conseil général des  Hauts-de-Seine", Me Guméry est d'un tout autre avis. Se basant sur le réquisitoire rédigé par le parquet général, l'avocat affirme en effet que les faits examinés par la juge "ne s'achèvent pas en 2003, mais pourraient être étendus jusqu'en 2007".
      
    Après quatre ans d'enquête, la juge versaillaise a clos son instruction en octobre. A ce jour, 12 personnes ont été mises en examen, parmi lesquelles André Santini et Charles Pasqua, à l'époque président et vice-président de la SEM 92, pour "détournement de fonds publics, prise illégale d'intérêts, faux et usage".

    (LCI.fr 14.01.08)

     
  • Ils ont convolé!

    Selon une source proche d'un témoin ayant assisté à leur union, le Président de la République Nicolas Sarközy et l'ex- mannequin chanteuse Carla Bruni se seraient mariés jeudi dernier à l'Elysée. Interrogé cet après - midi alors qu'il accompagne le Président Sarközy dans le Golfe, son conseiller en communication Franck Louvrier a déclaré: " cette information relève de la vie privée de Nicolas Sarközy et je n'ai aucun commentaire à faire ".

    De retour de ses escapades romantiques au pied des pyramides d'Egypte et à Petra en Jordanie, Nicolas Sarközy avait affirmé et répété que son histoire d'amour avec Carla Bruni était " une affaire sérieuse ". Mardi dernier, lors de la première conférence de presse de son quinquennat devant six cents journalistes à l'Elysée, le président questionné sur sa vie sentimentale et sur l'éventualité d'un mariage avec l'ex mannequin Carla Bruni, avait répondu  que " ce ne serait pas le Journal du Dimanche qui fixerait la date et qu'il y aurait de grandes chances pour que les medias l'apprennent après ". Selon de très bonnes sources émanant d'un proche d'un témoin qui aurait assisté à une petite cérémonie très intimiste, le Président de la République Nicolas Sarközy et l'ancien mannequin vedette devenue chanteuse à succès Carla Bruni auraient convolé en justes noces jeudi dernier à l'Elysée.

    L'article 169 du code civil stipule qu'en cas de causes graves, la publication des bans n'est pas obligatoire. Il suffit pour celà que le Procureur de la République du ressort de la ville ou de l'arrondissemente dans lequel se déroule le mariage opte pour une dispense de la publication des bans ou de l'affichage de cette publication. C'est vraisemblablement ce qui s'est produit dans le cas présent. La tranquillité du Président de la République et la sérénité requise pour le bon exercice de sa fonction auraient été considérés comme suffisants pour amener le représentant du Ministère public à privilégier cette opportunité.

    A la veille d'un déplacement de trois jours en Arabie Saoudite, dans les Emirats et les pays du Golfe, Nicolas Sarkozy aurait semble - t - il décidé de pousser les feux de l'amour pour prouver l'ampleur de son sentiment envers Carla Bruni, couper court aux rumeurs et libérer les pays hôtes de ses voyages des affres du protocole. Rappelons que Nicolas Sarkozy s'apprête à rejoindre l'Inde le 24 janvier prochain pour un voyage officiel très attendu lors duquel il  devrait signer un certain nombre de contrats importants dont l'achat par l'armée indienne de 197 hélicoptères. Le Président Sarkozy devrait également participer aux cérémonies du Jour de la République pour l'anniversaire de l'entrée en application de la Constitution indienne en 1950. Dans son édition du 9 janvier, le Washington Post évoquant le déplacement de Nicolas Sarkozy et de sa petite amie en Inde avait rappelé les modalités de comportement très strictes des autoritrés indiennes en avançant que celles - ci se trouvaient confrontées à un vrai casse - tête.

    Férus de cinéma bollywoodien, les Indiens qui se délectent de la romance entre la belle jeune femme et le président français s'interrogeaient pour savoir comment et avec quels fastes Nicolas Sarkozy et sa belle pourraient être accueillis dans leur pays. " La top modèle ne peut pas recevoir les mêmes égards que le président puisqu'une petite amie n'est pas considérée comme sa femme ou son épouse " soulignait récemment le quotidien Indian Express, auteur de l'interview d'un fonctionnaire du ministère des Affaires Etrangères. " C'est la première fois que nous sommes confrontés à une telle situation " expliquait un responsable du protocole au ministère en assurant " que des discussions sur le sujet se déroulaient entre Paris et New Dehli.

     Le mariage qui aurait été célébré jeudi dernier à l'Elysée lèverait ainsi toute équivoque en facilitant l'application du protocole Indien dans le respect des spécificités liées aux caractéristiques strictes et rigoureuses de la société indienne. Dans ce cas de figure, le voyage du nouveau couple Sarkozy en Inde pourrait se charger de tous les agréments de la symbolique orientale et de ses mugnificences. Quel voyage de noces féérique au pays des Maharadjas... Une photographie de la chanteuse à succès Carla Bruni et du Président de la République Nicolas Sarkozy devant le mythique et charmant Taj Mahal devant lequel ont posé tant de célébrités dont la regrettée princesse Diana atteindrait un sommet de  pipolisation planétaire ! 

    (Source L'Est Républicain 14.01.08) 

  • CLAUDE MONET (1840-1926)

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    Meules -1890

  • Nuages...

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    Nuages gris
    enfants du ciel
    joufflus de pluie...
    Gaëlle Mann  

  • Seul en Arabie saoudite... Allah akbar!

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    Le roi Abdallah et notre Président... 13  janvier 2008

    Nicolas Sarközy, en tournée pour quelques jours dans les pays du Golfe, a atterri seul au royaume des Saoud dimanche après-midi. Ou du moins en célibataire.

    Un diplomate saoudien a expliqué la semaine dernière que son pays ne souhaitait pas, «pour des mesures religieuses», que le chef de l'Etat français vienne en compagnie de sa nouvelle compagne, Carla Bruni.

    Information confirmée dimanche au figaro.fr par l'Elysée. Si plusieurs ministres, dont Rachida Dati, Xavier Darcos, Christine Lagarde ou Hervé Morin font partie du voyage, Carla Bruni n'est pas sur la liste de la délégation française.

    Il faut dire que sa présence aurait été pour le moins déplacée dans la monarchie des Saoud. Dans le cadre de la stricte interprétation de la loi islamique appliquée en Arabie saoudite, un homme et une femme qui ne sont pas mariés ou n'appartiennent pas à la même famille ne peuvent pas être laissés seuls ensemble et partager la même chambre.

    Ce qui semble d'ailleurs indiquer que le chef de l'Etat n'a pas épousé sa nouvelle compagne en secret comme plusieurs rumeurs tendaient à le faire croire en fin de semaine.

    La loi religieuse s'applique à tous, même aux Infidèles!

    (Source Le Figaro 13.01.08)
  • "Je suis du système..." Pauvre déclaration!

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    Rama Yade-Zimet
    Après David Martinon, à Neuilly-sur-Seine, et Rachida Dati, dans le VIIe arrondissement de Paris, c'est au tour de Rama Yade d'annoncer sa candidature aux prochaines élections municipales. La secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères et aux Droits de l'homme se présentera sur la liste UMP dans la ville où elle a grandi, Colombes.

    Serez-vous candidate à Colombes aux municipales?
    J'ai demandé à Nicole Goueta, la maire UMP de Colombes, si elle me ferait l'honneur de m'accepter sur sa liste aux municipales.

    Pourquoi là?
    Colombes est un choix de coeur avant tout. Quand je suis arrivée du Sénégal, à l'âge de 9 ans, c'était dans cette ville. J'y ai vécu jusqu'à 25 ans. D'abord dans un secteur résidentiel, puis au seizième étage d'une tour dans le quartier des Fossés-Jean. J'y ai passé mon enfance, mon adolescence et les débuts de l'âge adulte. Pour moi, la vie française a commencé par la vie colombienne. Je ne me voyais donc pas candidate ailleurs. Home sweet home, comme diraient les Anglais.

    Vous avez encore des liens avec la ville?
    Ma mère et mes petites soeurs vivent toujours à Colombes. Moi, je suis partie quand je suis devenue administrateur du Sénat. J'ai dû vivre à Paris par commodité car le Sénat tient souvent des séances la nuit. Cela a été un crève-coeur. Depuis deux mois, j'habite le 18e. Mais tous les week-ends, je retourne voir ma famille et mes amis.

    Ségolène Royal a fait 54% à Colombes, l'UMP peut-elle gagner?
    Ce n'est pas facile, c'est vrai. Mais ce que j'aime en politique, c'est aller chercher une victoire avec les dents. Quand je vois comment Nicolas Sarkozy a pris Neuilly à 28 ans, pour moi c'est exemplaire. Colombes mérite qu'on se batte pour elle. Et Nicole Goueta a fait un travail formidable. En 2001, elle a pris la ville aux communistes, à la surprise générale.

    Un élu MoDem évoque votre venue comme une "opération de sauvetage à maire en danger"...
    Personne ne m'a demandé de me présenter à Colombes, c'est moi qui l'ai proposé. Donc on ne peut pas dire qu'on m'envoie là pour sauver une liste. Nicolas Sarkozy m'a dit: "Il faut aller là où tu le sens." J'ai demandé: "Et si c'est risqué?" Il m'a répondu: "A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire."

    Nicole Goueta a 70 ans. Pourriez-vous lui succéder en cours de mandat?
    Cela ne m'a pas traversé l'esprit. J'ai revu Nicole Goueta cette semaine. Elle tient très bien les rennes de sa ville. Moi, j'ai 30 ans, je suis secrétaire d'Etat, et je ne suis pas pressée. Songer à être maire d'une ville de 80 000 habitants, c'est un peu prématuré.

    Si vous êtes élue, serez-vous vraiment présente en mairie?
    Je ne souhaite pas devenir maire, ni première adjointe. Je vais y aller avec modestie et sérieux. Par ailleurs, dans le gouvernement, des ministres importants arrivent très bien à être aussi maires de grosses villes.

    Pourriez-vous devenir adjointe?
    Je ne cherche pas à briller mais à faire un travail de laboureur. En tant que secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères, je suis en charge de questions internationales, globales. Mais je ressens aussi le besoin d'une assise locale. Pour moi, la noblesse de la politique, c'est aussi d'être choisi par les électeurs. J'ai exprimé le souhait d'être élue conseillère municipale. Si, après, on me propose d'être maire adjoint, je serai réaliste. Je ne prendrai pas une délégation que je ne pourrais pas assumer. Je suis membre d'un gouvernement, et je veux pouvoir faire les deux choses bien.

    Dans cette campagne, quelles sont les mesures prioritaires?
    C'est à Nicole Goueta de dévoiler son projet. Je ne peux pas me placer en tête de liste. Je pense simplement qu'il faut faire rêver Colombes. C'est une ville qui change. Quand je suis arrivée, elle était divisée en deux, avec une zone résidentielle et des quartiers difficiles. Aujourd'hui, des classes moyennes quittent Paris pour venir y vivre. C'est important de maintenir l'équilibre entre ces différents types de population. Moi, je me retrouve dans cette diversité, c'est aussi pour cela que j'y vais.

    Certains jugent que Nicole Goueta a mené une politique trop sécuritaire (couvre-feu pour les mineurs, vidéosurveillance...). Vous vous reconnaissez dans ce type de politique?
    Mais je ne suis pas socialiste, ni communiste. Parfois on me pose des questions comme si j'étais un ministre d'ouverture ou un transfuge de la gauche. Je suis de droite. Et je souhaite participer à la mise en oeuvre du programme de l'UMP. La sécurité n'est pas seulement une réponse à l'inquiétude des Français de souche, elle concerne tout le monde.

    Quelles sont les autres villes que l'on vous a proposées?
    Les deux propositions sérieuses que l'on m'a faites, c'est Corbeil-Essonnes et le 20e arrondissement de Paris. Pour Corbeil, j'ai réfléchi longtemps. C'était un honneur que l'on me propose d'y aller, apparemment comme tête de liste. Mais je veux m'engager pour une ville avec laquelle j'ai une histoire.

    David Martinon se présente à Neuilly, Rachida Dati dans le 7e, c'est plus facile?...
    Ils font leur choix, et c'est respectable. Moi, je veux aller à la bataille politique, avec les risques que cela suppose.

    Et si Nicole Goueta est battue?
    Alors ce sera pour une prochaine fois. Qui pourra me reprocher d'avoir eu l'idée d'y aller? Le courage en politique, c'est important. Je n'ai pas envie de séduire, mais de convaincre. La séduction, c'est la notoriété. C'est: "Vous êtes une minorité, vous êtes noire, racontez-nous ce que cela vous fait!" C'est paraître dans les pages de Gala et témoigner sur sa vie en permanence. C'est insupportable. Certains croient que je débarque de la cité, qu'on m'a mise là pour faire joli. Pas du tout. Je suis du système: j'ai fait Sciences po, j'ai été administrateur du Sénat. On me regarde comme si j'étais un animal exotique alors qu'en fait, ma seule différence, c'est ma couleur de peau.
    (Source: JDD 13.01.08)