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  • Partie de chasse à Tuva, août 2007

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    Vladimir Poutine à Tuva (République de Tuva, en Mongolie)

  • RUSSIE UNIE FACE AU MONDE !

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    Le parti de Vladimir Poutine a remporté une victoire écrasante dimanche aux législatives russes, entachées de fraudes selon l'opposition, mais qui garantissent au chef de l'Etat de rester influent une fois parti du Kremlin en 2008.

    Russie unie a obtenu 63,1% des suffrages, selon des résultats préliminaires partiels portant sur 40% des suffrages. Le parti fait ainsi un bond phénoménal par rapport aux législatives de 2003 (37,57%) et devrait obtenir la majorité constitutionnelle (au moins 300 des 450 sièges).

    Les communistes arrivent en deuxième position, avec 11,5%, confirmant leur inexorable érosion depuis la chute de l'URSS.

    Au total, quatre partis franchissent a priori la barre des 7% requise pour siéger au Parlement: Russie unie, le PC, les ultranationalistes pro-Kremlin (LDPR) de Vladimir Jirinovski et le parti de gauche pro-Kremlin Russie juste.

    Le LDPR, confirmant son assise dans l'électorat, obtient 9,4% des voix, suivi de Russie juste, le parti du président du Conseil de la Fédération (chambre haute du Parlement) Sergueï Mironov, sur le fil du rasoir avec 7,6%.

    Fait inédit dans l'Histoire russe, le président a participé en première ligne aux législatives en dirigeant la liste de Russie unie.


    Avec un tel score, Vladimir Poutine est assuré de garder un pouvoir, en exerçant une influence sur le Parlement et sur le gouvernement à l'issue de la présidentielle de mars 2008 à laquelle il ne peut se présenter.

    "Ces élections ont été un référendum de soutien à la politique de Vladimir Poutine et on peut dire qu'il a remporté une victoire", a aussitôt déclaré le chef de Russie unie et président de la Douma sortante, Boris Gryzlov.

    Le bloc pro-Kremlin, avec 80% des voix au total, est assuré d'un raz-de-marée à la nouvelle Douma (chambre basse) avec pour seuls opposants les communistes, qui parlent fort mais contrarient rarement le président.

    L'opposition libérale, déjà inexistante dans l'assemblée sortante à l'exception de quelques députés indépendants, est une nouvelle fois laminée : Iabloko ne remporte que 1,5% et le SPS 1,1% des voix.

    Le taux de participation, un des enjeux du scrutin, s'établit à plus de 60% et dépasse celui de 2003 (55,75%), selon les premières tendances données par la Commission électorale.

    Les communistes, dénonçant fraudes et pressions sur les électeurs, ont aussitôt annoncé qu'ils allaient contester les résultats devant la Cour suprême.

    "Nous ne faisons pas confiance aux résultats annoncés et allons mener un décompte parallèle. Il est déjà clair qu'en Sibérie et dans d'autres régions, on tente d'obtenir un résultat fixé", a déclaré le leader communiste Guennadi Ziouganov, cité par l'agence Interfax.



    A l'étranger, la transparence du scrutin a aussi été mise en doute.

    Les Etats-Unis ont ainsi appelé les autorités russes à enquêter sur les accusations de violations qui auraient marqué les législatives...

  • A Champigny-sur-Marne...

    Deux jeunes, âgés de 19 et 17 ans, ont été interpellés samedi soir à Champigny-sur-Marne (Val-de-Marne) au cours d'une tentative d'incendie d'une salle annexe d'une école.

    Les deux jeunes se sont opposés à l'intervention des pompiers sur les lieux en entreposant des poubelles
    .

    L'incendie a noirci la salle mais a causé peu de dégâts.

    Une bouteille de champagne remplie de liquide inflammable a été retrouvée près de l'annexe.

    Les deux interpellés ont été placés en garde à vue au commissariat de Champigny-sur-Marne, chargé de l'enquête.

     

    (Le Parisien 2.12.07)

  • STATS COMPLETES POUR NOVEMBRE 2007

    Les stats complètes pour novembre ont été données aujourd'hui 2 décembre. 

    Stats du 1er au 30 novembre inclus:

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  • VIDEO Drogue, racaille et "culture de l'excuse"

    http://fr.youtube.com/watch?v=2D9cCzWITk8

     Un passage clé du criminologue Xavier Raufer. Le deal de drogue génère des sommes considérables, qui, dit-il, peuvent également servir à financer “la culture de l’excuse“.

    On aimerait en savoir plus, mais ses mots sous-entendent une corruption massive de certains milieux à la fois intellectuels, politiques et médiatiques, qui seraient tout simplement achetés par l’argent de la drogue pour mentir et désinformer, répandant en particulier la thèse de plus en plus contestée du “malaise social” des banlieues par opposition à l’évidente fracture ethnico-religieuse dûe à l’immigration massive.

    (extrait de C dans l'air - 27.11.07)

    (Source: Bureau Audiovisuel Francophone)

  • LE SOLEIL D'AUSTERLITZ BRILLE TOUJOURS

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    La veillée d'armes - Alphonse LAMOTTE
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    Le soleil d'Austerlitz  - Baron François GERARD
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    Les ordres avant la bataille - Carl VERNET
    Napoléon remporte une victoire éclatante sur l'armée austro-russe commandée par Alexandre 1er et François II le 2 décembre 1805 à Austerlitz (actuel Slavkov en Moravie près de Brno - République Tchèque) . Elle fut appelée la Bataille des Trois Empereurs. La victoire mit fin à la coalition contre la France par le traité de Presbourg le 26 décembre 1805

  • Dans les banlieues le pire reste à venir - lettre de Jean Maillard, magistrat

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    Villiers-le-Bel

    Dans les banlieues, le pire reste à venir

    J’avoue que je n’aimerais pas être aujourd’hui au gouvernement. Ni d’ailleurs habiter Villiers-le-Bel. Ni moins encore être CRS. Je crains en effet que les nuits d’émeutes de Clichy-sous-Bois, il y a deux ans, ne soient que le hors-d’oeuvre de ce que nous allons déguster dans les temps prochains.

    Je ne cherche pas à mettre de l’huile sur le feu, de toute façon ces lignes n’ont heureusement aucune chance d’être lues dans le 9-3 et autres cités dont notre belle France a parsemé ses paysages sub-urbains. Mais je crois qu’il va falloir quand même appeler un chat un chat. Qu’on incendie deux écoles, une bibliothèque, un commissariat, un garage et quelques autres bâtiments dont la liste est déjà oubliée, outre quelques dizaines de véhicules par jour, nous y étions habitués. C’est devenu presque une routine.

    En revanche, la seconde nuit de Villiers-le-Bel marque une escalade dont les médias et le gouvernement ne voudront sans doute pas faire la publicité, mais qui risque d’être le point de départ d’une nouvelle étape: l’utilisation des armes à feu. A vrai dire, la surprise n’est pas que les émeutiers commencent à les sortir, mais d’une part qu’ils ne l’aient pas fait auparavant (à part un essai passé presque sous silence il y a deux ans) et d’autre part qu’ils se contentent encore de fusils de chasse et de pétoires à grenaille. Car les banlieues sont armées depuis longtemps et les caches contiennent de belles armes de guerre, bien mortelles comme il faut, auxquelles les gilets pare-balles de dotation ne résisteront pas.

    Autant dire que la situation est explosive dans tous les sens du terme. Il semble que, d’émeute en émeute, les techniques se durcissent, les méthodes se professionnalisent et que les policiers et gendarmes devront très prochainement affronter, si ce n’est déjà le cas, des experts en guérilla urbaine qui n’auront aucun scrupule à faire usage de leurs armes contre les forces de l’ordre. Avec les conséquences qu’hélas on imagine. (....)

    Le problème est, une fois de plus, qu’on aura attendu au-delà du dernier moment pour affronter une réalité devenue ingérable. Depuis des années, on a démobilisé la justice et on lui a ôté ses moyens: il paraissait plus utile de la confiner aux excès de vitesse et aux violences conjugales (Outreau a mis un frein à une autre de ses prédilections: les agressions sexuelles intrafamiliales) que de la voir s’occuper des grandes délinquances qui érodent irrémédiablement mais insensiblement notre société. Aujourd’hui, les trafics en tous genres fleurissent sous le nez de policiers et de juges consternés, qui comptent les coups et relèvent les morts après les règlements de comptes. Là, les kalachnikovs et les 38 spécial sont entre les mains des voyous, qui ne s’en servaient qu’entre eux jusqu’à présent, mais qui s’en soucie?

    Si, quand même: la ministre de l’Intérieur vient de créer un fichier national des armes à feu. Quand il fonctionnera, on aura une centralisation des armes détenues par les personnes qui disposent d’une autorisation. Pour celles qui sont dans les caves des cités, il faudra encore attendre. A moins qu’elles ne soient déjà sorties d’elles-mêmes et que l’irrémédiable ne soit commis.

    Je crois que ce que je vais dire va choquer, et je ne le fais pas de gaieté de cœur, ni par provocation, car l’heure me semble grave. Mais je suis persuadé que nous avons encore eu de la chance jusqu’à présent, que les voyous et futurs tueurs des banlieues n’aient pas encore osé faire usage de leur puissance de feu. J’espère que les pouvoirs publics prendront conscience de l’imminence des drames et surtout qu’ils chercheront enfin des solutions. Je ne voudrais pas être à leur place, car la marge de manœuvre, s’il en existe une, sera étroite. Certes, il faudra impitoyablement châtier, si on les arrête, les auteurs de ces événements. Mais la répression ne résout rien à long terme.

    Et il faut aussi cesser de rêver, à gauche et ailleurs: la police de proximité n’est pas non plus la panacée, car on ne greffe pas une police communautaire sur une société à ce point malade et éclatée, dont ses membres sont en rébellion ouverte avec la société. La police est un moyen, pas une solution. Les éducateurs ne seront pas plus utiles: on ne guérit pas le cancer avec un placebo. Arroser les caïds avec des subventions pour acheter la paix armée sera peut-être la voie choisie: elle ne nous donnerait qu’un court répit. Reste-t-il une autre solution? Je l’ignore, et je suis bien content de ne pas être au gouvernement

    (RUE89)

  • Un site à visiter: Avis de recherche de la Police Nationle

    Recherche de personnes disparues - photos et signalements
    Recherche d'auteurs présumés - photos et  signalements
    Signalements d'objets volés
    Restitution d'objets volés
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    Un site intéressant à visiter: la face cachée des faits-divers et des délits oubliés 

  • Funérailles d'Anne-Lorraine Schmitt à Senlis (Oise)

    Environ 1.500 personnes ont assisté samedi à Senlis aux funérailles d'Anne-Lorraine Schmitt, 23 ans, retrouvée poignardée le 25 novembre à Creil (Oise) dans le RER D.

    Environ un millier de personnes ont suivi la messe célébrée par l'évêque de Beauvais Mgr James à l'intérieur de la cathédrale de Senlis, et environ 500 autres personnes à l'extérieur du lieu de culte dans une ambiance très recueillie.

    La ministre du Logement Christine Boutin et le ministre du Budget et ancien député de l'Oise Eric Woerth étaient présents, comme de nombreux militaires -le père de la victime est officier supérieur, chargé de communication auprès du gouverneur militaire de Paris- et des délégations des scouts d'Europe, dont la victime faisait partie, ou de la Maison de la Légion d'honneur, où elle était surveillante.

    Son inhumation devait ensuite se dérouler dans l'intimité en présence de ses quatre frères et soeurs, de ses parents et de sa famille au cimetière d'Orry-la-Ville (Oise), où résident ses parents et où elle se rendait quand elle a été agressée dans le RER le 25 novembre.

    Etudiante au Celsa, Anne-Lorraine Schmitt avait également effectué des études à Sciences-Po à Lille. Elle se destinait au journalisme et avait déjà fait plusieurs stages, à Radio Notre-Dame, Arte, Valeurs Actuelles ou au quotidien régional Le Courrier Picard.

    Retrouvée grièvement blessée en gare de Creil le 25 novembre par deux voyageurs, Anne-Lorraine Schmitt était décédée peu après des suites des blessures reçues en se défendant. Son agresseur présumé, un Turc de 44 ans déjà condamné en 1996 pour une agression sexuelle sous la menace d'une arme sur la même ligne de RER, avait été retrouvé blessé, sans connaissance à la gare de Fosses, quelques stations avant celle de Creil.

    Il a été mis en examen pour homicide volontaire et tentative de viol après avoir reconnu les faits.

    Ni le Sous-Président ni l'Infraministre de la Justice n'ont trouvé le temps de se déplacer pour les obsèques d'une jeune fille chrétienne sauvagement assassinée par un immigré turc musulman, délinquant récidiviste. Senlis n'est pourtant qu'à 52 km de Paris.

    RIP Anne-Lorraine

  • STATS DU BLOG INCOMPLETES POUR NOVEMBRE

    Par suite d'un problème que j'ignore, les stats de novembre ne comportent pas les données pour le 29 et le 30 du mois. Manquent donc deux jours.

    Voici les stats du 1er au 28 novembre 2007:

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  • C'est à la famille de ce pêcheur mort en mer que doivent aller nos pensées...

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    Au large du Touquet, durant les recherches
    Les recherches pour retrouver un marin du chalutier qui a fait naufrage vendredi dans la Manche au large du Touquet (Pas-de-Calais) ont été arrêtées samedi après-midi, a-t-on appris auprès de la Préfecture maritime.

    "Après 21 heures de recherches, le préfet maritime et le directeur du Cross Gris-Nez ont décidé de lever le dispositif de recherche", a indiqué un porte-parole de la Préfecture maritime de la Manche et de la Mer du Nord.

    Le chalutier Mon Bijou, long de 23 m et immatriculé à Boulogne (Pas-de-Calais), avait déclenché sa balise de détresse et envoyé une fusée rouge peu après 19H00 alors qu'il se trouvait à 32 km à l'ouest du Touquet. Six marins-pêcheurs avaient été récupérés sains et saufs dans un canot de sauvetage.

    Les recherches pour retrouver le septième membre de l'équipage du chalutier ont mobilisé une quinzaine de bâtiments et ont duré jusque tard dans la nuit, puis ont repris dès le lever du jour samedi matin avec le remorqueur d'intervention, d'assistance et de sauvetage Anglian Monarch et un hélicoptère des douanes.

    "Le décès de ce marin porte à 22 le nombre de morts ou disparus dans la zone depuis le 1er janvier 2007", a déclaré le porte-parole.

    "Selon les premiers témoignages des survivants, le bateau a chaviré alors qu'il était en action de pêche et qu'une lame l'a frappé sur le côté. Le marin disparu n'a pas pu s'accrocher au radeau de survie en quittant le navire", a-t-il ajouté en précisant que les conditions météo étaient mauvaises, avec des creux de 2,5 à 4 mètres et des vents soufflant à près de 70km/h. Dans une eau à 11°, un homme de forte résistance ne peut pas survivre plus de 6h.
    .............................
    Nous exprimons ici à la famille et aux proches de ce marin toute notre compassion et notre tristesse. Nos pensées vont vers eux avec notre peine. Certains pourront dire que "ce sont les risque du métier": ce métier est dangereux et nous en avons, hélas, encore la preuve, mais c'est un métier magnifique, un métier d'homme, qui doit être mis à l'honneur et recevoir toutes les aides qu'il mérite de la France.

  • L'expertise judiciaire confirme les premières conclusions

    Les dégâts de la voiture de police résultent uniquement du choc violent avec la moto.

    C'est le principal enseignement des premières constatations transmises par l'expert judiciaire à l'Inspection générale de la police nationale (IGPN). Les trois policiers et l'adjointe de sécurité qui se trouvaient à bord de la Renault Mégane Scénic ont toujours indiqué rouler à une vitesse de patrouille. « Autrement dit à moins de 50 km/h », traduit un fonctionnaire. L'expert évalue la vitesse de la Scénic à 50 km/h. Il estime l'allure de la moto à 70 km/h en fixant à environ à 200 kg le poids total du deux-roues monoplace avec son pilote et son passager. La collision a été latérale, avec un point d'impact à l'avant gauche de la Scénic. Comment expliquer que, au final, la voiture soit bien plus endommagée que la moto, dont la fourche est à peine tordue ? 


    « Les voitures modernes sont conçues pour qu'en cas de choc le maximum d'énergie soit absorbé avant qu'elle n'arrive à l'habitacle. L'objectif est de protéger les occupants », note un expert en accidents qui n'est pas surpris par la photo. « Tout l'avant s'est cassé sous la pression latérale », ajoute une source proche de l'enquête. Pour l'heure, l'état de la voiture s'expliquerait par le seul choc avec la moto. A-t-elle été endommagée par des tiers ? Certains le prétendent. « L'IGPN n'a jamais soutenu cette thèse », insiste un haut responsable policier. La police des polices va poursuivre son enquête dans le cadre de l'information judiciaire. Quant à l'équipage de la Scénic, il reste « très choqué ». « Ils ont entendu un grand choc, qui les a complètement surpris. Cet élément s'ajoute à leur traumatisme lié à la mort des jeunes », confie un policier.

    (Le Parisien- 01.12.07)

  • L'Afrique noire bombe à sida

    STOP AU SIDA

    STOP A L'IMMIGRATION/CONTAGION

    Dire "Stop au sida" et s'impliquer dans la lutte contre la pandémie qui continue à tuer plus de 5.700 personnes chaque jour: c'est le mot d'ordre de la Journée mondiale de samedi, alors que plus de 6.800 nouvelles contaminations quotidiennes sont enregistrées, selon l'Onusida. Evénement

    Il n'est pas question de baisser la garde, selon l'agence de l'ONU, qui a revu ses chiffres à la baisse à la suite d'un changement dans ses méthodes de calcul.

    Dans le monde, quelque 33,2 millions de personnes sont séropositives ou malades du sida, selon le dernier bilan publié en novembre par l'Onusida qui avait, un an plus tôt, estimé leur nombre à plus de 39 millions.

    Le sida (syndrome immuno-déficitaire acquis), qui a tué plus de 25 millions de personnes depuis l'apparition de la maladie en 1981, continue de faire des ravages, particulièrement en Afrique subsaharienne où les femmes paient un tribut démesuré à la pandémie.

    L'Afrique subsaharienne concentre les deux-tiers des nouvelles contaminations, même si leur nombre a diminué à 1,7 million contre 2,2 millions en 2001. Dans cette région où plus de 22 millions de personnes vivent avec le VIH/sida, près de 61% des adultes infectés sont des femmes.

    En 2007, 2,5 millions de personnes, dont 420.000 enfants de moins de 15 ans, ont été infectées par le virus du sida (VIH) et 2,1 millions de malades - dont 330.000 de moins de 15 ans - sont morts du sida dans le monde , selon l'Onusida. L'agence de l'ONU a souligné que les nouveaux calculs, révisant les estimations à la baisse, "ne changent rien à la nécessité d'une action immédiate et de financements accrus".

    "Stop sida. Tenons nos promesses": le slogan pour la journée mondiale contre le sida met plus précisément cette année l'accent sur la nécessité d'un "leadership".

    "Depuis le début de l'épidémie, l'expérience démontre clairement que les avancées significatives de la réponse au VIH ont été accomplies sous les auspices d'un leadership fort et engagé", souligne la World Aids Campaign (WAC) dont le comité directeur définit les thèmes de la Journée mondiale de lutte contre le sida.

    Faisant état de progrès et de signes d'espoir, l'Onusida a relevé dans son récent rapport que la prévalence de l'infection par le VIH chez les jeunes femmes enceintes a reculé dans 11 des 15 pays du monde les plus touchés. Elle a aussi fait état de "changements favorables" dans les comportements des jeunes de plusieurs pays d'Afrique (Botswana, Cameroun, Tchad, Kenya, Malawi, Togo, Zambie, Zimbabwe), signe d'une efficacité des campagnes de prévention.

    La réduction depuis deux ans de la mortalité due au sida est attribuable "partiellement" aux progrès dans l'accès aux traitements antirétroviraux (ARV), souligne aussi l'Onusida.

    Dans les pays "à revenu faible ou intermédiaire", le nombre de malades bénéficiant d'une trithérapie a augmenté de 54% entre fin 2005 et fin 2006, passant de 1,3 à 2,015 millions. En Afrique subsaharienne, plus de 1,3 million de malades du sida étaient sous ARV fin 2006, contre seulement 100.000 en 2003.

    Malgré ces progrès, seulement 28% des malades ayant besoin d'un traitement d'urgence pour survivre y avaient accès dans les pays pauvres, selon un bilan publié en avril par l'Onusida, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et le Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef).

    D'importants obstacles sont à surmonter, selon les experts, pour atteindre l'objectif mondial d'accès universel, d'ici à 2010, à la prévention, au traitement et aux soins: cela impliquerait d'assurer une trithérapie à 9,8 millions de personnes dans les pays en développement d'ici trois ans.

    Il faut savoir qu'il n'existe plus aucune contrôle sanitaire aux frontières, ni dans les ports ni dans les aéroports.

    Or, parmi les immigrés africains du "regroupement familial" se trouve forcément une certain nombre d'hommes, de femmes et d'enfants séropositifs qui soit ignorent qu'ils sont malades, soit le cachent.

    Le sujet est tabou.