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  • Cote de confiance: en baisse comme le pouvoir d'achat!

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    La cote de confiance de Nicolas Sarkozy baisse de quatre points, à 49 %, et passe pour la première fois depuis son élection sous la barre des 50 % de Français satisfaits, dans le baromètre TNS-Sofres de décembre pour Le Figaro Magazine.

     

    Rendue publique le 29 décembre à quelques heures d'une intervention télévisée du chef de l'Etat qui devrait être en grande partie consacrée aux questions de pouvoir d'achat, l'étude montre que désormais seuls 49 % des sondés lui font "confiance pour résoudre les problèmes qui se posent actuellement en France". Ils sont exactement autant, 49 %, à ne pas lui faire confiance, contre 42 % le mois précédent. Et 2 % des sondés ne se prononcent pas.


    La cote du premier ministre, François Fillon, reste stable, à 44 %, mais 51 % des personnes interrogées disent ne pas lui faire confiance, contre 47 % en novembre. Les cotes de popularité de Rachida Dati, ministre de la justice et de Michèle Alliot-Marie, ministre de l'intérieur, dégringolent chacune de 7 points ce mois-ci. 39 % des Français souhaitent voir Rachida Dati "jouer un rôle important au cours des mois et des années à venir", 35 % dans le cas de Mme Alliot-Marie. En revanche, Xavier Darcos, ministre de l'éducation nationale, et Valérie Pécresse, ministre de l'enseignement supérieur, voient leur popularité augmenter légèrement, respectivement de 2 points à 25 % et de 3 points à 20 % d'opinion favorable.

    Le sondage, réalisé le 21 et 22 novembre auprès d'un échantillon représentatif de 1 000 personnes, souligne par ailleurs que l'ordre de priorités des Français a changé par rapport au mois dernier. Ils sont 33 % à réclamer que le gouvernement s'occupe en priorité de lutter contre la hausse des prix, contre 28 % en novembre. Le chômage, qui était leur première préoccupation dans le baromètre de novembre, recule au deuxième rang, passant de 34 à 25 %.

    (Le Monde - 29.11.07)

  • VIDEO: La preuve de vie d'Ingrid Bétancourt

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    (reçue en France le 30 novembre 2007)

    Ingrid Bétancourt apparaît très affaiblie, maigre et décharnée. Et triste. Elle ne parle pas ou bien le son a été coupé. Son poignet droit semble être ou avoir été entravé. On est en pleine jungle et l'équipement est des plus rudimentaires.

    Il y a urgence si on veut la revoir vivante. 

  • Ingrid Bétancourt est en vie, mais très affaiblie

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     BOGOTA - Le gouvernement colombien a rendu publics vendredi 30 novembre 2007 des documents - vidéos, photos et lettres - montrant que 16 otages de la guérilla colombienne, dont la Franco-Colombienne Ingrid Betancourt et trois Américains, étaient en vie.

    Sur une vidéo, retransmise sans bande sonore par les télévisions colombiennes, on peut voir Ingrid Betancourt dans un état d'extrême maigreur, les mains croisées, la tête baissée et apparemment très lasse.

    En pantalon, et portant une chemise bleue, elle reste silencieuse, ses très longs cheveux noués sur l'épaule.

    L'otage, enlevée le 23 février 2002 par les Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc - marxistes), semble se trouver dans la jungle, dans une région très chaude.

    "Cela démontre que nous devons agir rapidement pour obtenir sa libération car elle ne pourra pas tenir très longtemps en étant si maigre et si mince", a déclaré vendredi à radio Caracol (privée) M. Fabrice Delloye, le premier mari d'Ingrid, après avoir vu cette vidéo.

    Le haut commissaire colombien pour la paix Luis Carlos Restrepo qui a annoncé, de la présidence, l'existence de ces preuves selon lesquelles elle est en vie, a mentionné une lettre d'Ingrid Betancourt, datée du 24 octobre 2007, adressée à sa mère Yolanda Pulecio.


    Cette même date présente sur de nombreuses lettres saisies sur d'autres otages semble indiquer qu'elles ont été écrites après que le médiateur de l'époque, le président vénézuélien Hugo Chavez, a demandé au chef des Farc Manuel Marulanda de lui remettre des preuves montrant que les otages étaient en vie.

    Il s'agit de la première preuve de ce genre concernant la Franco-Colombienne depuis une vidéo transmise en août 2003.

    Les trois Américains otages, Marc Gonsalves, Thomas Howe et Keith Stannsen, paraissent en meilleure santé, tandis qu'on peut les voir faire de longs discours, selon M. Restrepo qui précise qu'ils adressent aussi des messages à leurs familles.

    M. Restrepo a relevé qu'une lettre de Marc Gonsalves était destinée à l'un des chefs des Farc, alias "Mono Jojoy".

    Ces otages américains, collaborateurs du département d'Etat, ont été capturés en février 2003 après que les Farc eurent abattu l'avion à bord duquel ils effectuaient une mission de lutte contre la drogue. La dernière fois qu'ils avaient été vus en vie, c'était dans une vidéo datant de septembre 2003.

    L'épouse de Thomas Howe, Mariana, une Péruvienne installée en Floride, a confié à Caracol : "pourvu que cela ne dure pas cinq ans de plus".

    "Au cours d'une opération militaire de l'armée colombienne contre les bases urbaines des Farc à Bogota, trois personnes qui étaient en possession de preuves qu'un groupe d'otages des Farc sont en vie ont été capturées", a précisé M. Restrepo.

    Les trois rebelles arrêtés à 18H00 heure locale (23H00 GMT) étaient aussi porteurs de photos d'otages, a ajouté M. Restrepo, indiquant cependant qu'il était difficile de dater certaines d'entre elles qui pourraient avoir été prises il y a plus d'un an.

    L'armée, a-t-il dit, détient aussi des preuves selon lesquels des policiers, des hommes politiques et des militaires colombiens détenus par les Farc sont en vie.

    Selon toute vraisemblance, ces guérilleros capturés désiraient remettre ces preuves à la sénatrice Piedad Cordoba dont la médiation qu'elle effectuait avec Hugo Chavez a été brusquement interrompue la semaine dernière par le chef de l'Etat colombien Alvaro Uribe.

    Paris a immédiatement réagi. "Maintenant, on sait qu'elle est vivante, il faut se battre avec acharnement pour obtenir sa libération et la fin de ce calvaire dans les plus brefs délais", a soutenu le président français Nicolas Sarkozy.

  • Pouvoir d'achat : "il n'y a pas d'argent dans les caisses"

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    Avec un certain cynisme...
    Lors d'une intervention diffusée jeudi 29 novembre sur TF1 et France 2, Nicolas Sarközy a, comme prévu, annoncé une série de mesures en faveur du pouvoir d'achat, assurant qu'il organiserait une conférence réunissant les partenaires sociaux, afin de définir "l'agenda social de 2008". Parmi les annonces concrètes, le chef de l'Etat a notamment proposé que les jours de RTT puissent être payés, dans le privé comme dans le public, que le travail dominical soit "payé le double" et élargi, ou encore que le prix des loyers ne soit plus indexé sur "le prix à la construction, mais sur l'indice des prix tout court".

    Le pouvoir d'achat :
    Tout en reconnaissant qu'il existe bien "un problème de pouvoir d'achat", le chef de l'Etat a indiqué que les mesures qu'il proposait ne devaient pas être considérées comme des "cadeaux de Noël". "Les Français savent qu'il n'y a pas d'argent dans les caisses", a-t-il souligné, tout en niant que l'Etat soit "en faillite", comme l'avait affirmé François Fillon. Plus largement, M. Sarkozy a estimé que "la seule façon de répondre à cette question, c'est de permettre aux gens de travailler plus et de gagner plus et de créer les conditions de la croissance". Par ailleurs, il a annoncé son intention de créer un nouvel "indice du pouvoir d'achat qui corresponde enfin à la vie quotidienne des Français" pour qu'ils "aient le sentiment qu'on ne se moque pas d'eux". Actuellement calculé par l'Insee, le pouvoir d'achat des ménages aurait progressé en moyenne de 2 % par an depuis 2003, mais plusieurs associations de consommateurs et des syndicats estiment que ce chiffre n'est pas représentatif.

    L'agenda sociale de 2008 :
    Les organisations patronales et syndicales seront reçues à l'Elysée à "la mi-décembre", selon M. Sarkozy, afin d'élaborer l'agenda des "grandes réformes" sociales de 2008. "L'un des objets que je vais négocier avec les partenaires sociaux, c'est comment faire pour donner davantage de flexibilité aux entreprises, et en même temps donner davantage de garanties aux salariés", a-t-il indiqué.

     

    Les 35 heures : Le chef de l'Etat a proposé que les entreprises, qui rempliront les garanties requises, puissent "s'exonérer des 35 heures en échange d'augmentations de salaire". Concernant les 35 heures chez les salariés du privé, mais aussi chez les fonctionnaires, il a proposé la "monétisation", à savoir la possibilité "de les transformer en argent" lorsqu'un accord existe dans l'entreprise. "S'il y a un accord majoritaire entre les partenaires sociaux, on échangera plus de travail contre plus de salaire", s'est-il félicité, tout en se défendant de vouloir "supprimer les 35 heures". Il a également signalé que les heures supplémentaires pour les fonctionnaires seraient désormais payées au même tarif que dans le privé.

    Le prix des loyers : Autre mesure proposée par M. Sarkozy, l'indexation des loyers sur l'indice des prix en général et non plus uniquement sur celui de la construction. Il a également souhaité la fin du système des cautions et "un mois de garantie". *

    La généralisation du contrat de transition professionnelle :
    Estimant que les personnes au chômage ont "le droit à la formation", M. Sarkozy a demandé la généralisation du contrat de transition professionnelle (CTP) qui "permet à un salarié licencié pour des raisons économiques d'avoir un contrat avec l'Etat, d'avoir une nouvelle formation pour trouver un nouvel emploi". Le CTP prévoit actuellement le versement de 80 % du salaire brut pendant un an au bénéficiaire, qui s'engage à chercher un emploi.

    La réforme des universités :
    Le président a affirmé qu'il vendrait "3 % d'une grande entreprise publique française, EDF, pour faire un plan d'investissement de cinq milliards dans nos universités". L'Etat, qui détient 87 % du groupe énergétique, récupererait ainsi quelque 4,68 milliards d'euros. Cette somme serait notamment consacrée à l'amélioration des locaux dans l'enseignement supérieur et la création de logements dans les cités universitaires. Il a exclu toute "privatisation" des universités, estimant que les grèves d'étudiants et de lycéens contre la loi Pécresse relevaient d'une "curieuse conception". "Nous voulons les meilleures universités pour la France", a-t-il fait valoir.

    Les fonds de participation : Le président a souhaité "débloquer" ces fonds dans un délai de six mois "pour remettre du carburant dans la croissance française et du pouvoir d'achat", évoquant au passage un plafond de 10 000 euros. "Cela représente 12 milliards d'euros", a-t-il souligné. Lors de son passage à Bercy, M. Sarkozy avait déjà autorisé un tel déblocage, entre septembre et décembre 2004, ce qui avait permis d'injecter 5,6 milliards d'euros dans l'économie française, mais avait déplu aux professionnels de l'épargne salariale.

    Le travail dominical * : Nicolas Sarkozy a indiqué vouloir élargir les possibilités de travailler le dimanche, à condition que les salariés soient "payés le double" et sur la base du "volontariat". Dans sa lettre de mission à Bercy, le chef de l'Etat avait déjà demandé une "autorisation du travail le dimanche pour les salariés volontaires". Actuellement, les magasins doivent bénéficier d'une dérogation préfectorale pour pouvoir ouvrir le dimanche et faire travailler ce jour-là leur personnel, qui a, en théorie, le droit de refuser.

    La mise en examen de Jacques Chirac :
    Parmi les autres sujets abordés, Nicolas Sarkozy a indiqué que l'ancien président "est présumé innocent comme n'importe quel justiciable" et ne s'est pas prononcé sur la présence de M. Chirac au sein du Conseil constitutionnel. "Pour le reste, je n'ai pas de commentaire à faire, si ce n'est que c'est toujours dommage que la justice vienne si tard", a-t-il lancé. (peu élégant...)

    (Le Monde -29.11.07)

    * Les propriétaires regarderont à deux fois avant de louer leur bien et exigeront, en contrepartie de la suppression de la caution et des deux mois de garantie, une véritable enquête sur la moralité et les ressources réelles des locataires . Les bailleurs ne peuvent pas être les dindons de la farce sarkösienne: loyers impayés, ou partiellement, avec retard, et dégradations des lieux... De toute manière, cette mesure n'injectera que très peu d'argent dans le pouvoir d'achat des Français.

    * Quant à la monétisation des RTT et au travail dominical, nous pensons que ces mesures ne sont que de vilains emplâtres sur un mal plus profond: la ruine progressive de la France par les charges énormes de l'immigration/invasion.

     Quand les Français auront-ils le droit de souffler? D'avoir quelques loisirs mérités et de voir leur famille, leurs enfants? Le travail dominical, qui sera dans nombre de cas pratiquement obligatoire, attaque directement les liens familiaux, la vie socialeet culturelle, et le repos physique et mental nécessaire, tout simplement.  

     

     

     

     

  • Le gouvernement sera représenté aux obsèques d'Anne-Lorraine Schmitt

    La cathédrale de Senlis ne sera sans doute pas assez grande pour accueillir tous ceux qui pleurent Anne-Lorraine Schmitt. Les obsèques de la jeune fille, âgée seulement de 23 ans, seront célébrées samedi à 14 heures.

    La disparition de la jeune habitante d'Orry-la-Ville a choqué le pays entier. Et hier matin, les discussions concernant son enterrement passaient d'un cabinet ministériel à l'autre. De hauts représentants de l'Etat devraient être présents samedi dans la cité royale. On évoque même le nom du président Sarközy lui-même. Michèle Alliot-Marie pourrait également être présente. La ministre de l'Intérieur avait appelé les parents d'Anne-Lorraine le soir même du drame.

    Mais les emplois du temps des politiques semblent pour le moment compromettre leur venue dans l'Oise.

    Seule certitude, Eric Woerth, le ministre du Budget, sera bien là pour la cérémonie religieuse. Le maire de Chantilly pourrait bien être mandaté par le président pour représenter le gouvernement.

    (LE PARISIEN 29-11)

    On ose espérer qu'assister aux obsèques d'Anne-Lorraine ne représente pas une corvée pour ce gouvernement ...

  • Marie Humbert

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    «Je le connais, ce kiné. Il s'est occupé cinq mois de Titi, à raison d'une fois par semaine - et pas deux ans comme il le prétend - et durant tout ce temps je n'ai rien eu à lui reprocher. Lorsque je lui disais que Titi avait mal, il me donnait de la pommade pour le masser... Mais après la mort de mon fils, il a commencé à m'attaquer, notamment dans des revues catholiques. »

    La diffusion prochaine du DVD d'Hervé Messager ne fait pas peur à Marie Humbert. Stoïque et sûre d'elle, elle a accepté sans hésiter de répondre point par point aux accusations de l'ancien kiné de son fils. Selon elle, la différence qu'il établit entre « tétraplégie » et « double hémiplégie » afin de démontrer que Vincent souffrait de troubles neurologiques affectant son discernement ne tient pas. « Dès le début, certains ont mis en doute la santé mentale de Titi. Ils ont dit qu'il n'avait pas toute sa tête, qu'il aurait été dépressif et qu'il n'avait pas vraiment envie de mourir. Ce n'est pas un argument nouveau. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle le président Jacques Chirac avait demandé au Comité consultatif national d'éthique de faire une expertise sur Vincent. Les scientifiques ont conclu qu'il était en pleine possession de ses facultés mentales. J'ai les documents. Lorsqu'il me disait qu'il voulait mourir il savait ce qu'il disait. » 



    A-t-elle travesti, en l'aggravant, la réalité sur l'état de santé de son fils, dans le but de justifier son acte comme l'affirme le kiné ? Selon Hervé Messager, Vincent pouvait regarder la télé et bouger « en pince » les cinq doigts de la main droite. « C'est faux. Pendant deux ans il n'a rien pu voir car il avait les yeux cousus. Lorsqu'on lui a décousu les paupières, Titi pouvait apercevoir des ombres, et la différence entre le jour et la nuit. En aucun cas, il ne pouvait regarder la télé. On la laissait allumée pour le son. De même, sa main gauche ne bougeait plus du tout. Pour la main droite, il pouvait faire des mouvements avec le pouce et, lorsqu'on l'aidait, avec l'index et le majeur. Il était incapable d'attraper, ni tenir quelque chose, pas même un stylo. Il pouvait simplement changer de chaîne avec son pouce. Des experts de Lille ont conclu que ses yeux étaient irrécupérables. Là aussi j'ai les documents. »

    Aucune des attaques du kiné ne semble la toucher. Sauf celle de la surmédiatisation de son histoire. Deux livres et un film, était-ce vraiment nécessaire ? La voix se met alors à trembler, elle éclate en sanglots. « Si j'étale ainsi ma vie privée, c'est pour tous les autres Vincent. Le combat a commencé dans son lit d'hôpital. Il n'est pas terminé. Moi je suis toujours dans mon petit studio de Berck où je continue de me battre avec mon association. En ce moment, j'héberge deux mamans qui vivent ce que j'ai vécu. » Elle veut obtenir un amendement autorisant l'exception à l'euthanasie pour les cas comme Vincent. D'ailleurs, elle devrait prochainement demander au président Sarkozy de la recevoir. « Certains ont peur du film qui sera diffusé lundi, conclut-elle. C'est pour cela qu'ils montent au créneau. Mais qu'ils se rassurent. Le but de ce film n'est pas de régler des comptes mais de faire comprendre aux gens ce que j'ai vécu. »

  • Les parents de Laramy et de Mouhsin reçus à l'Elysée

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    Ils ont été emmenés vers l'Elysée par trois voitures spécialement dépêchées à Villiers-le-Bel (Val-d'Oise). Quatre jours après la mort de Mouhsin et de Laramy lors d'une collision avec une voiture de police, les parents des deux adolescents, quelques-uns de leurs proches, les avocats des familles ainsi que le maire ont été reçus hier matin par le président de la République, Nicolas Sarközy.

    Sans attendre l'annonce du parquet, le chef de l'Etat les a informés de l'ouverture d'une information judiciaire contre X pour « homicides involontaires ». La procureure de Pontoise, Marie-Thérèse de Givry, l'a confirmée vers midi en désignant un juge d'instruction chargé désormais d'éclaircir les circonstances du drame.

    « Maintenant, la bataille judiciaire commence »

    « On voulait un juge d'instruction, on a eu satisfaction », rapporte sobrement la soeur aînée de Laramy. « Le président a montré sa compassion. Nous avons le sentiment d'avoir été entendus car il va y avoir une véritable enquête », confirme l'un des oncles de l'adolescent. « Les familles des victimes vont enfin pouvoir faire valoir leurs droits ! » s'est félicité l'un de leurs avocats, Me Emmanuel Tordjman, qui a annoncé leur intention de se constituer partie civile dès aujourd'hui. « Cette décision a peut-être contribué à apaiser la tension sur place, jauge-t-il. C'est une première victoire. Maintenant, la bataille judiciaire commence. » Le versement au dossier de la vidéo amateur tournée par un habitant juste après l'accident de dimanche  est « l'un des premiers actes » que les défenseurs des familles entendent solliciter du magistrat. « C'est une pièce capitale », estime Me Tordjman.

    Le maire de Villiers-le-Bel, Didier Vaillant, a décidé de laisser tous les bâtiments publics de la ville éclairés toute la nuit. Et d'ouvrir des « points de rencontre » dans les maisons de quartier afin de « permettre à ceux qui le souhaitent de venir dialoguer ». A l'issue d'une nouvelle soirée plutôt calme (la préfecture ne signalait « que » quelques feux de poubelles et de voitures), la ministre de l'Intérieur est revenue à Villiers-le-Bel, comme la veille, pour témoigner son soutien aux policiers et aux pompiers.

    En repartant pour Paris, Michèle Alliot-Marie a constaté, vers 23 heures, que quatre véhicules étaient en feu sur le parking de la concession Toyota de Pierrefitte (Seine-Saint-Denis). (Normal!)

    Une cérémonie en hommage à Mouhsin a lieu ce matin. Une autre sera organisée vendredi pour Laramy.

    Le parquet de Pontoise a ouvert hier une enquête de flagrance pour tentative d'homicide sur deux policiers blessés par des tirs de plomb lundi à Villiers-le-Bel. L'enquête a été confiée au service régional de police judiciaire (SRPJ) de Versailles (Yvelines). Elle vise les blessures par plomb de deux policiers, des « éléments » en possession des enquêteurs pouvant « permettre de retrouver la trace ou d'identifier avec précision les auteurs » de ces faits...

    Qui paye ces avocats? L'aide juridictionnelle? Peut-être ne se font-ils pas payer, la publicité leur suffisant comme honoraires "médiatiques" ? Ou bien est-ce l'Elysée... Tout est possible...

  • Le droit à l'euthanasie: un kiné accuse la mère de Vincent Humbert

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    Hervé Messager, 56 ans, kinésithérapeute
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    Vincent Humbert avait écrit au président de la République pour lui demander "la permissionde mourir"

     

    HERVÉ MESSAGER, masseur-kinésithérapeute, s'occupe de patients « cérébro-lésés » depuis trente-quatre ans.

    Qui étiez-vous pour Vincent ?

    Hervé Messager. J'étais son masseur-kinésithérapeute. Je le voyais une heure par jour, cinq fois par semaine. Je m'en suis occupé pendant près de deux ans. Et à la fin, je ne le voyais que deux fois par semaine, le mardi et le jeudi.

    Vincent Humbert est mort il y a plus de quatre ans. Pourquoi vous réveiller maintenant ?

    Depuis 2003, j'ai essayé de parler, d'écrire à droite à gauche dans les journaux locaux mais je n'étais pas entendu parce que je crois que j'étais à contre-courant. Avec le téléfilm qui sort lundi, je veux que l'on dise enfin la vérité sur l'affaire Humbert, même si elle n'est pas belle.

    Quelle est cette vérité, selon vous ?

    Les gens qui n'ont jamais connu Vincent imaginent un pauvre gamin paralysé à vie, complètement aveugle, souffrant le martyre, qui ne communique que par un pouce, nourri par perfusion... Il y a du vrai, mais tout ça est exagéré. En fait, Vincent n'était pas tétraplégique, il n'a jamais eu de lésion de la moelle épinière. Il avait ce qu'on appelle une double hémiplégie. Alors, bien sûr, pour le commun des mortels, ça se ressemble. Dans les deux cas, on est allongé, paralysé. Mais attention, dans l'un des cas, le tétraplégique a toute sa tête et dans l'autre, comme Vincent, il y a des troubles neuropsychologiques, le raisonnement est perturbé.

    « On l'a forcé... »

    Ça se manifestait comment pour Vincent Humbert ?

    Les patients comme Vincent, quand ils ont une idée en tête, ils ne l'ont pas ailleurs. C'est ce qu'on appelle le syndrome frontal. Lui par exemple, avant chaque séance de rééducation, ne voulait pas prendre tel ascenseur. C'était une fixation. C'était à moi de lui dire « quelle importance Vincent, ou bien, l'autre est en panne » et ça passait. Marie, sa mère, disait toujours : « Titi, il a toute sa tête. » Elle était en plein déni.

    Quelle autre contre-vérité sur son état de santé avez-vous notée ?

    Vincent n'était pas aveugle, même s'il voyait très mal. Il pouvait regarder la télé assis en fauteuil : à la fin, il changeait de chaîne sur la télécommande tout seul avec sa main droite. Et il savait très bien qui avait marqué un but dans un match, je vous le garantis ! Enfin, il ne souffrait pas du tout physiquement, j'en suis sûr. Moralement, c'est autre chose...

    Vous a-t-il confié son envie de mourir ?

    Quand on lui a annoncé qu'il devait quitter l'hôpital et partir dans un long séjour, toujours à Berck, il a eu peur car Vincent avait peur de tout changement. Je me souviens qu'il m'a dit : « Puisque je dois partir d'ici, autant que ça s'arrête là. » Mais, je faisais une blague et, trente secondes après, c'était oublié. Si on rentre dans le jeu de ses patients, on s'en sort pas. Profondément, je ne crois pas qu'il avait envie de mourir. On l'a forcé... (NDLR : Hervé Messager a les larmes aux yeux). La veille du geste de sa mère, le 23 septembre, on blaguait encore tous les deux. Il y a beaucoup de patients qui demandent un jour à mourir. Alors, on discute, on apaise et on n'en entend plus parler pendant six mois. Alors, évidemment, la vie de Vincent Humbert, c'était pas une vie, je le reconnais, mais si on commence à accepter ça, il faut fermer l'hôpital et remettre en cause toute réanimation.

    Avez-vous vu des gens extérieurs à l'hôpital venir aider Marie ?

    Un jour, on a vu un journaliste dans la chambre de Vincent. Un journaliste du coin, de « Montreuil Hebdo ». Je demande à Marie qui c'est. Elle me dit : « C'est un grand ami de Vincent. » Ça m'a intrigué, alors j'ai demandé à Vincent : « Tu le connais bien ? » Il m'a dit : « Non, je ne l'ai jamais vu, c'est la première fois que je le vois. » Après, un autre journaliste, Frédéric Veille (NDLR : le journaliste auteur du livre-testament), est venu une fois un dimanche et je ne l'ai plus jamais revu. Puis Marie s'est mise à poser des questions à son fils et notait tout sur un petit calepin : « Titi, tu penses ci, tu penses ça. » Il n'aurait jamais pu dicter un texte pareil car il ne communiquait qu'avec le pouce, lettre après lettre. Si c'est lui qui avait écrit ce livre, il y serait encore, le pauvre... Je sais que six mois avant sa mort, tout était déjà prévu. Un jour où j'étais en désaccord avec Marie sur un détail, elle m'a dit texto : « De toute façon, dans six mois, vous n'entendrez plus parler de nous... »

    « Je n'ai jamais vu une mère aussi seule avec son fils »

    Pourquoi, selon vous, Marie Humbert s'est-elle lancée dans cette aventure... ?

    Marie, ce qui lui a fait du mal, c'est d'être seule, isolée. Elle était là tous les jours, elle travaillait la nuit et elle passait tous les après-midi là. Il y a des jours, elle saturait. Je crois qu'elle a accepté l'idée de la mort de son fils parce qu'elle savait qu'elle ne pourrait pas vivre comme ça encore vingt ans. Or, Vincent était en excellente santé physique et aurait pu vivre longtemps dans cet état. En plus, elle n'était pas aidée... Je me souviens de la grand-mère qui est venue une semaine et qui disait : « Ah, laissez-le mourir... » Le père de Vincent, je ne l'ai vu qu'une fois, un lundi ; le frère de Vincent qui est passé partout à la télé, je ne l'ai vu que trois fois en trois ans, il vivait en Guadeloupe. Le peu d'aide qu'elle avait, c'était la marraine de Vincent. Je ne lui en veux pas, à Marie, elle était très seule puis elle a été manipulée par des associations.

    Mais comment font les autres familles dans l'hôpital ?
    Marie était-elle un cas ?


    En trente-quatre ans, je n'ai jamais vu une mère aussi seule avec son fils. J'ai vu des patients dont la famille ne vient plus du tout. J'ai vu des familles qui se relaient. Marie et Vincent, c'était comme un couple. Tous les deux, toujours dans la chambre. La dernière année, elle ne le sortait même plus. On a proposé plusieurs fois à Marie d'aller voir la psychologue de l'hôpital. Elle refusait. Moi, si j'avais été le père de Vincent, j'aurais pas laissé la mère faire ça, je l'aurais sortie dehors, je l'aurais secouée un peu... Merde, il avait plein de choses à vivre encore.

    Le DVD qui contient votre témoignage a été financé par l'association SOS Fin de vie. On peut aussi vous accuser d'être récupéré par des associations catholiques militantes contre l'euthanasie...

    Premièrement, moi, je fais ce témoignage pour moi. Je n'avais pas les moyens ni les connaissances techniques pour faire ce DVD. Je m'en fous que ce soit les cathos qui m'aient aidé. Ça ne changera pas mes convictions, je ne me suis pas marié à l'Eglise, mes enfants ne sont pas baptisés. Mais il fallait que je parle !

    Quelle est votre position sur l'euthanasie ?

    Je suis contre l'euthanasie active, c'est très clair. Mais je suis contre l'acharnement thérapeutique. Quand un patient est en fin de vie, qu'il souffre, il faut le soulager, quitte à ce que la mort vienne.

    Avez-vous peur que Marie Humbert vous attaque ou bien que vous receviez des pressions de votre hôpital ?

    Marie ne peut pas m'attaquer, tout ce que je dis est vrai. Ça sera sa parole contre la mienne. J'ai prévenu ma hiérarchie à l'hôpital de mon initiative.

    Vous avez regretté le non-lieu dont elle a bénéficié ?

    Oui ! Pour moi, il n'y a pas non-lieu. Il y a lieu. Ça m'intéresse pas de voir Marie Humbert en prison mais j'aurais voulu un vrai procès avec un débat.

    Allez-vous regarder le film sur TF 1 lundi prochain ?

    Ah oui, et je suis sûr qu'il va faire pleurer dans les chaumières. Ça va être sûrement très réussi. Mais il y aura des mensonges ici ou là que je ne pouvais plus laisser passer.

    (Interview du PARISIEN - 28.11.2007)

    Il y a quelque chose de profondément répugnant dans ce témoignage si tardif , qui coïncide avec le film sur TF1... Personnellement, je ne crois pas à la bonne foi d'Hervé Messager. Pourquoi torturer encore Marie Humbert ? N'a-t-elle pas déjà assez souffert? Elle a donné à son fils la plus grande des preuves d'amour.

  • DGS est "aux confins de l'éthique et du pénal" !

    Le président démissionnaire de l'UIMM, Denis Gautier-Sauvagnac, a quitté librement ce jeudi en fin de matinée les locaux de la brigade financière où il a été gardé à vue pendant 48H00 par les enquêteurs dans le cadre d'une enquête préliminaire ouverte le 25 septembre par le parquet de Paris.

    Une information judiciaire sera «rapidement ouverte» dans l'enquête sur les retraits suspects en liquide des caisses de l'UIMM (patronat de la métallurgie), a annoncé ce jeudi à la presse le procureur de Paris, Jean-Claude Marin.

    La chef comptable de l'UIMM, Dominique Renaud, également entendue durant deux jours par les policiers, est aussi repartie libre des locaux de la brigade financière, a-t-on appris de source judiciaire.

    «J'ai demandé à récupérer le dossier très rapidement pour en faire une analyse factuelle et juridique avant de pouvoir saisir un juge d'instruction d'une qualification crédible», a ajouté M. Marin.

    Marin, en faisant état de difficulté pour qualifier certains faits qui se situeraient "aux confins de l'éthique et du pénal."

    La formule est admirable!

  • Le voyage en Algérie : dérapage antisémite

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    Mohamed Cherif Abbes
    A quelques jours de la visite de Nicolas Sarközy en Algérie, un ministre de Bouteflika a tenu des propos antisémites, accusant le chef de l'Etat d'avoir été porté au pouvoir par « le lobby juif ».  Cette sortie soulève l'indignation en France.

    L'arrivée de Nicolas Sarközy (qui ne serait pas accompagné de Macias) lundi à Alger, est précédée d'une de ces polémiques dont les Algériens raffolent. Lundi dernier le très lu quotidien arabophone « El Khabar » a publié un entretien incendiaire du ministre algérien des Moudjahidin (anciens combattants) : Mohamed Cherif Abbes, membre du RND - un parti de l'alliance gouvernementale -, y accuse le président français d'être à la solde du « lobby juif », les « véritables architectes de l'arrivée au pouvoir de Sarközy ».

    Hier, ce ministre a mollement récusé l'interprétation donnée à ses propos...

  • Vladimir Poutine s'adresse aux Russes

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    Garry Kasparov
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    Le président Vladimir Poutine
    Le président russe Vladimir Poutine a appelé jeudi les Russes à choisir entre son parti et le retour à "l'humiliation" et à la "désintégration" aux législatives de dimanche qui "donneront le ton" pour l'élection du "nouveau président" en 2008.

    Un des chefs de file de l'opposition russe, Garry Kasparov *, légende des échecs , a été libéré après cinq jours de prison pour manifestation illégale et a aussitôt dénoncé les dérives "dictatoriales" du président Vladimir Poutine.
    "Je vous appelle à aller voter et à voter pour Russie unie. Je crois en votre soutien", a déclaré le président, tête de liste de ce parti aux législatives, dans un message diffusé sur les chaînes de télévision publiques Rossia et Pervyï Kanal.

    "Le résultat des élections parlementaires va, sans aucun doute, donner le ton pour l'élection d'un nouveau président" en mars 2008, a ajouté M. Poutine dans un court message de trois à quatre minutes, interpellant ses concitoyens d'un "Chers amis !". "De fait, le pays entre dès à présent dans une phase de renouvellement complet des pouvoirs législatif et exécutif", a-t-il répété.

    M. Poutine a ainsi une nouvelle fois suggéré qu'il partirait du Kremlin en 2008, mais n'a fait aucun commentaire sur son successeur potentiel ni sur ses propres intentions, pendant que les appels pour qu'il reste le "leader national" se multiplient dans le pays.

    Jusqu'à son message télévisé, les spéculations allaient bon train sur une possible démission du président ou l'annonce du nom de son dauphin à la présidentielle.

    Après les législatives, M. Poutine devra décider s'il reste président jusqu'au printemps 2008 ou s'il démissionne du Kremlin pour entrer au Parlement, où il pourrait alors endosser les habits de chef de la majorité parlementaire.

    D'autres scénarios sont aussi évoqués pour son maintien au pouvoir : Premier ministre ou chef de Russie unie, un parti surpuissant - avec plus de 60% des intentions de vote aux législatives - qui choisirait le chef du gouvernement et le président.

    Agitant le spectre de la déstabilisation, tandis que les Russes restent traumatisés par le choc économique consécutif à la chute de l'URSS, M. Poutine a mis en garde contre le retour au pouvoir des libéraux (les affairistes mondialistes), aux commandes dans les années 90 sous la présidence de Boris Eltsine.
    * Il faut savoir que Kasparov est en Russie "l'homme" des Américains ": les Etats-Unis voient en effet d'un mauvais oeil s'affirmer la puissance de la Russie et son indépendance sous le présidence de Vladimir Poutine. Garry Kasparov, natif de Bakou, est soutenu dans sa propagande par de petits groupes de "nationaux-bolcheviks" nostalgiques du passé.

  • Il ya 3 mosquées à Villiers-le-Bel ...

    VILLIERS LE BEL
    - 3 Mosquées -

    1-Salle de prière
    Adresse: 1 place Mule du pape
    95400 VILLIERS LE BEL
    Tél.: :
    Accès:  Gare du nord Direction Creil
    Remarque: 
    2-Salle de prière
    Adresse: Ancienne bibliothéque place des 9 Arpents
    95400 VILLIERS LE BEL
    Tél.: :
    Accès: 
    Remarque: 
    3-Association Islamique des Français de l'Inde et de
    Adresse: 3 Allée Derrière les Murs, Bp.05
    95400 VILLIERS LE BEL
    Tél.: :
    Accès:  RER D - Villiers Le Bel Bus 268 - Marcel Pagnol
    Remarque: 

  • NOSTRADAMUS : une nouvelle biographie de Pierre-Emile Blairon

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    Parution le 29 novembre 2007

    Figure bifrons du Janus qui possède la science du passé et celle de l'avenir, Nostradamus assurait tenir ses connaissances des Indiens, des Babyloniens et de ses ancêtres ; il laisse une postérité qui entretiendra le mythe d'un homme ayant reçu, et c'est incontestable, des dons divins.
    Son œuvre magistrale, Les Centuries, continue de faire le bonheur des cruciverbistes, le malheur d'interprètes imprudents et la fortune de quelques exégètes. Ses quatrains sont un ensemble apparemment incohérent de mots constamment croisés et de rébus énigmatiques à plusieurs niveaux de compréhension. Une auberge espagnole où les commentateurs ont trouvé ce qu'ils ont apporté : une manière de faire parler d'eux à travers un personnage illustre.


    Dans ce Qui suis-je ?, Nostradamus, l'auteur nous présente le médecin, "astrophile", comme il se définissait lui-même, le pharmacien grand connaisseur des "simples", avec lesquelles il combattra les épidémies de peste, mais aussi le bon vivant (mort de la goutte), l'auteur d'almanachs et de recettes culinaires pour les ménagères du XVIe siècle, bref, une espèce d'auteur de "best-sellers", un homme plein d'humour qui, en des temps dangereux, sut masquer des idées non conformistes. Averti du retour cyclique des choses, plus que prédire, Nostradamus s'employait à déduire ce qu'il savait que la roue du temps allait produire.

    Nostradamus de Pierre-Émile Blairon, aux éditions Pardès, 12 euros,  128 pages, en librairie à partir du jeudi 29 novembre 2007

    Passionné de mythologie, de sagesse traditionnelle et de philosophie orientale, originaire d'Aix-en-Provence, Pierre-Emile Blairon est un journaliste et un écrivain spécialiste de biographies. Il dirige la revue Hyperborée, déjà recommandée sur ce blog.

     

     

     

  • Une vidéo amateur anonyme contredirait la version de la police

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    Les deux ados victimes de l'accident mortel
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    La voiture de police vandalisée après le choc  par des jeunes... ou photographiée telle quelle après la collision?
    Une vidéo amateur contredit l'une des affirmations de l'inspection générale de la police nationale (IGPN) sur l'accident entre un véhicule de police et une mini-moto, dimanche 25 novembre à Villiers-le-Bel, qui est à l'origine des deux nuits d'émeutes.

    Selon l'IGPN, chargée d'enquêter sur les circonstances de la collision, les images parues dans la presse montrant le véhicule avec l'avant défoncé et le pare-brise étoilé ne traduisaient pas la violence du choc mais s'expliquaient par des dégradations commises à coup de barres de fer après l'accident.

    Cet élément est un des arguments avancés par la police pour appuyer la thèse d'une voiture circulant à faible allure et percutée par la mini-moto à l'avant gauche.

    Une vidéo, que Le Monde a pu visionner une première fois dimanche 25 novembre, vers 20 h 30, puis à nouveau, en détail, mardi 27 novembre, met à mal cette hypothèse.

    Les images tournées quelques minutes après l'accident montrent un véhicule sérieusement endommagé, ce qui correspond aux photos publiées dans la presse. Elles vont dans le même sens que les déclarations de témoins qui disent avoir protégé le véhicule de toute exaction pour faciliter l'enquête.

    L'auteur du film, que nous avons rencontré, souhaite rester anonyme(Pourquoi?) Désireux de faire la lumière sur l'accident, il a néanmoins transmis le document à Yassine Belattar, animateur sur la radio Générations 88.2, proche des familles des victimes, qui nous a autorisé à le copier pour pouvoir l'analyser.

    Le cinéaste amateur dit avoir été averti "quelques minutes après les faits". Il est aussitôt descendu de son appartement situé à proximité immédiate des lieux. Il dit avoir commencé à filmer "très peu de temps" après l'accident, signalé aux pompiers à 17 heures, selon l'horaire communiqué par la procureure de Pontoise, Marie-Thérèse de Givry. Il dit avoir commencé à filmer entre 17 h 15 et 17 h 20.

    La vidéo, de qualité correcte, montre des habitants qui regardent les pompiers en intervention. Ces derniers prodiguent des massages cardiaques aux deux victimes. Des policiers sont présents.

    Après quelques minutes, on voit arriver un véhicule du SMUR de Gonesse. Or, selon le SAMU du Val-d'Oise, averti de l'accident à 17 h 03, le camion d'intervention médicale est parti à 17 h 08 de l'hôpital de Gonesse qui se trouve à 5 kilomètres du lieu de l'accident, soit à 10 minutes environ en respectant les vitesses maximales. Selon nos calculs, le SMUR serait donc arrivé vers 17 h 18.

    A cet instant, la position du véhicule, à cheval sur la chaussée et sur le trottoir, correspond très exactement à celle observée sur les photos de presse. La vidéo, qui montre le véhicule à de nombreuses reprises et sous plusieurs angles, permet de constater très clairement que le véhicule se trouve dans le même état que sur les premières photos publiées.

    Dans les deux cas, le capot, tordu, remonte sur la partie droite, le pare-brise avant est étoilé et enfoncé vers l'intérieur du véhicule, le pare-chocs avant est arraché, ainsi que le phare avant droit.

    LE POMPIER CONFIRME LA VERSION DE L'IGPN

    Reste l'hypothèse de dégradations commises entre le moment de l'accident et le début de la vidéo. Or, les policiers affirment que les victimes n'ont jamais été laissées seules : présents sur place, ils auraient donc signalé d'éventuelles dégradations sur leur véhicule, ce qu'ils n'ont pas fait. Des dégradations survenues à ce moment supposeraient aussi que des jeunes se soient munis de barres de fer dans ce laps de temps et qu'ils s'en soient pris à la voiture alors que les deux adolescents gisaient au sol à proximité. (Ce qui fort possible dans leur colère contre les policiers)

     La tension semble monter vers la fin de la vidéo, mais ne se traduit pas par des actes de violence.

    Interrogés par Le Monde, la police et le ministère de l'intérieur maintiennent la version de l'IGPN selon laquelle, "probablement", le véhicule de police a été volontairement dégradé après l'accident. L'enquête ne cite pas de témoins directs de ces coups éventuels portés contre la voiture, mais s'appuie notamment sur le témoignage d'un major-pompier de Villiers-le-Bel, le premier responsable à être intervenu sur les lieux de l'accident.

    Ce dernier a été entendu lundi soir par la police. Joint par Le Monde, il n'a pas souhaité donner son nom mais réitère sa déposition : "La première réflexion que je me suis faite quand j'ai vu les photos de la voiture de police parues dans la presse, c'est qu'elle n'était pas aussi dégradée quand je suis intervenu. Elle n'était pas dans l'état que j'ai vu sur ces photos. Le capot était certes abîmé, le pare-brise et la calandre gauche aussi mais du côté droit, ça tenait encore."

    Le sapeur-pompier insiste : "Le véhicule ne ressemblait pas aux images, ça n'avait rien à voir. Quand je les ai vues, j'ai été choqué." L'expert technique mandaté pour déterminer le point exact de l'impact, lui, n'a pas encore rendu ses conclusions.

    (LE MONDE -28.11.2007)

    C.Q.F.D. : "Les policiers sont coupables et ont menti, la preuve en est apportée par un vidéaste anonyme qui souhaite le rester - pour le moment.C'est pourquoi Sarközy veut faire toute la lumière sur les circonstances de l'accident".

    Il y a comme un fort relent de racisme(anti-blanc) dans toute cette histoire de vidéo qui surgit opportunément, après que 130 policiers ont été blessés, dont certains grièvement, par des tirs de fusil.

  • VIDEO Colère après les premières émeutes à Villiers-le-Bel

    http://www.dailymotion.com/video/x3latj_colere-apres-les-evenements-de-vill_politics

  • Le premier souci de Sarközy: "faire toute la lumière sur l'accident"!

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    Sitôt rentré de Chine, Nicolas Sarközy a annoncé mercredi 28 aux familles des deux adolescents tués à Villiers-le-Bel l'ouverture d'une information judiciaire pour élucider les circonstances de leur mort, a rapporté à la presse Jean-Pierre Mignard, l'avocat des familles qui venaient d'être reçues à l'Elysée.

    Le chef de l'Etat a "partagé le souci que nous avons exprimé que toute la vérité soit faite dans cette affaire et il a notamment indiqué qu'une information judiciaire serait ouverte et qu'un juge d'instruction serait désigné", a déclaré Me Mignard à l'issue de la rencontre qui a réuni autour de M. Sarkozy les parents des victimes et leurs avocats.

    "C'est donc une décision juste que nous saluons comme telle de la part du président de la République, puisqu'elle permettra aux victimes, aux parents des victimes, à leurs avocats de participer activement à la connaissance de la vérité", a-t-il poursuivi.

    Dès son retour de Pékin, Nicolas Sarkozy a souhaité reprendre l'initiative. A 07H30, il s'est rendu au chevet du commissaire blessé avant de présider à l'Elysée "une réunion sur la sécurité" en présence de françois Fillon.

    Il a affirmé mercredi à Eaubonne (Val-d'Oise) que ceux qui ont "pris la responsabilité de tirer sur des fonctionnaires se retrouveront devant la cour d'assises", dans une déclaration à la presse retransmise par France Inter.

    "Ceux qui ont pris la responsabilité de tirer sur des fonctionnaires se retrouveront devant la cour d'assises". Les faits commis "portent un nom, c'est tentative d'assassinat", a déclaré le chef de l'Etat à sa sortie de l'hôpital d'Eaubonne, où il s'est rendu au chevet du commissaire divisionnaire grièvement blessé lors de la première nuit de violences à Villiers-le-Bel (Val-d'Oise).

    "Tirer sur des fonctionnaires, c'est parfaitement inacceptable", a martelé M. Sarkozy. "Nous retrouverons les tireurs. On mettra les moyens qu'il faut, mais ceux qui en ont pris la responsabilité auront à en rendre compte devant la justice de notre pays", a-t-il promis. " 
    Sur des centaines d'émeutiers armés, il y a eu seulement 22 arrestations...

  • Le meurtre d'Anne-Lorraine

    SUR LE BLOG 2007 DE VALEURS ACTUELLES:

    Au nom d'Anne-Lorraine

    Le 27 novembre 2007 par Frédéric Pons - Rédacteur en chef-Monde

    "Bouleversé par le meurtre sauvage de notre chère Anne-Lorraine, 23 ans, cet ami m’a appelé : « On devrait manifester, brûler des mosquées turques... ». Je le comprends. Le meurtrier du RER D est un criminel sexuel récidiviste d’origine turque. Il était en liberté, malgré une précédente condamnation ! Faut-il brûler, manifester ? Laissons cela aux Turcs, aux Egyptiens, aux Indonésiens, aux Soudanais, aux Algériens qui martyrisent leurs compatriotes chrétiens et brûlent leurs églises. Laissons cela à nos voyous des cités barbares qui profitent en ce moment de l’impunité scandaleuse que leur offrent des années de laxisme et de démagogie. Oui, la mort atroce d’Anne-Lorraine est révoltante. A Valeurs Actuelles, nous sommes dans la peine : elle fut stagiaire chez nous. Dans la colère aussi. Une nouvelle fois, la peine de mort a été appliquée par un loup qui n’aurait pas dû se trouver en liberté. On sait pourtant que les délinquants sexuels sont très difficiles à réintégrer, voire impossibles. Le doute est toujours présent, les risques immenses. Mais dans le doute, qui faut-il privilégier ? Le criminel ou la future victime ? N’est-ce pas la responsabilité de la société – les politiques à défaut des juges - d'éliminer ses éléments les plus dangereux ? La peine de mort est abolie, sauf pour les victimes innocentes. Il faudra faire le compte un jour des dégâts irréparables commis par tous ces malfaisants remis en liberté. Au nom de la courageuse Anne-Lorraine qui a résisté à son agresseur, réussissant à le blesser (ce qui a permis de l’arrêter), avant de mourir sous les coups. Quand ressortira-t-il de prison ce violeur au couteau ? 8, 10, 15 ans ? Notre société doit avoir le courage de l’éliminer définitivement de la circulation, lui et tous les tueurs et violeurs d’enfants. C’est sa responsabilité. Si elle ne le fait pas, des pères, des frères, des oncles le feront. Au nom de la légitime violence. Cela, je le comprendrais. Au nom d’Anne-Lorraine, jeune fille de France martyrisée, dont le sourire enthousiaste de cheftaine et d’étudiante en journalisme ne me quitte plus."

    Qui, ce soir, n'a pas dans son coeur une pensée émue pour Anne-Lorraine?

    Elle est morte à 23 ans, dans le pays où elle était née, sous les coups d'un immigré turc qui cherchait une nouvelle proie.

    Une jeune vie a été détruite. Détruites aussi celles de ses parents et de ses frères et soeurs, et celles aussi des enfants qu'elle aurait pu avoir. Plusieurs vies ont été volées par cet assassin répugnant qui doit être emprisonné à vie puisque la peine de mort a été bannie de notre Constitution.

     

       

  • Ils ont brûlé la bibliothèque Louis-Jouvet

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    La bibliothèque Louis-Jouvet en train de brûler

    Lors des affrontements entre jeunes et forces de l’ordre dans la nuit du 26 au 27 novembre 2007, la bibliothèque Louis-Jouvet a été entièrement détruite par un incendie.

    Au lendemain de la mort de deux ados dans une collision entre leur mini-moto de cross et un véhicule de police à Villiers-le-Bel (95), les affrontements entre jeunes et forces de l’ordre ont duré de 19 h 30 à 1 heure du matin, pendant la nuit du 26 au 27 novembre, dans six villes du département du Val d'Oise : Villiers-le-Bel, mais aussi Sarcelles, Garges-lès-Gonesse, Cergy, Ermont et Goussainville.

    A Villiers-le-Bel, des incendies ont détruit plusieurs bâtiments dont la bibliothèque Louis-Jouvet et deux écoles.

    La bibliothèque Louis Jouvet, qui assurait près de 30 000 prêts de documents par an, était un des trois équipements de proximité de la ville. C’était même « la bibliothèque la plus fréquentée dans le vieux Villiers-le-Bel, précise la responsable Isabelle Walet. Elle accueillait enfants et adultes chaque jour ». Le bâtiment de 280 m2 est entièrement détruit. « Avec mon équipe, nous sommes désorientés et tristes, dit Isabelle Walet, nous nous investissions beaucoup dans les relations avec les habitants et, en une nuit, ce service public a entièrement disparu. »