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  • Emeutes ethniques à la Réunion (D.O.M.)

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     Miss France 2008, une ravissante métisse ex-Miss Réunion 2007...
    Plusieurs dizaines de jeunes de la commune de Saint-André, à la Réunion, ont tenté cette nuit d'incendier le bureau de police de la ville, et ont mis le feu à des voitures et commerces.

    Les incidents ont démarré vers 22 heures quand des jeunes armés de bâtons et de barres de fer, ont attaqué le commissariat, fermé à cette heure-là et situé en centre-ville. Ils ont mis le feu à une poubelle poussée sous le porche, ce qui a provoqué un début d'incendie et dégradé la façade
    .
    Quand les policiers sont arrivés sur place, ils ont été accueillis à coups de pierre et ont dû battre en retraite. Les jeunes ont ensuite mis le feu aux locaux d'une agence d'assurance qui a été détruite ainsi qu'à deux voitures. Le patron d'un camion de pizza a été légèrement blessé par un coup de barre de fer.

    Après ces dégradations, la bande a quitté le centre-ville où les renforts de police et de pompiers ont commencé à arriver. Le directeur départemental de la sécurité publique Michel Clément s'est également rendu sur place.

    «Des individus ont tenté d'incendier le poste de police pour attirer les policiers sur place» a-t-il dit. Selon les premiers éléments de l'enquête, les jeunes voulaient se venger de l'interpellation d'un des leurs par la police.

    Le sénateur-maire de Saint-André Jean-Paul Virapoullé (UMP) a vivement dénoncé ces actes, estimant que le meneur est un «gangster notoire» qui «n'est pas de nationalité française». «Si la justice ne peut pas nous mettre à l'abri de ces pratiques, nous ferons régner l'ordre nous-mêmes».
    (Source le Parisien -12.12.07)
     
    Ce qu'il faut, c'est "casser" la France, partout où flotte son drapeau! Des "fauteurs d'émeutes" s'y emploient: les émeutes ne sont jamais "spontanées" comme on voudrait nous le faire croire...
    Inhabitée lorsqu'elle a été découverte par hasard par des navigateurs portugais vers 1500, l'île de la Réunion (Ile Bourbon au 17-18 èmes siècles) a été principalement peuplée d'Hindous et d'Asiatiques attirés par ses terres fertiles. Ils firent venir comme esclaves des Noirs d'Afrique orientale. La population se métissa rapidement. Les Français y étaient peu nombreux, en raison de la distance qui les séparait de la métropole, le canal de Suez n'étant pas encore percé. Vivre si loin de la France était alors considéré comme un exil.
     L'esclavage a été aboli à la Réunion en 1848. 

     

  • Ce matin, sur RTL, Lagarde taclée par J.M. Apathie

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    Jean-Michel Aphatie : Bonjour, Christine Lagarde.

    Christine Lagarde :
    Bonjour.

    Le colonel Kadhafi, invité en France pour une visite officielle, s'est exprimé, hier, devant des associations africaines qu'il avait lui-même invitées à l'UNESCO. Il y a déclaré, ceci : "Nous, Africains, avons été réduits en esclavage et déplacés comme du bétail. Après tout cela, nous sommes envoyés dans les banlieues et nos droits sont violés par les forces de police. Si dans ce pays, l'étranger, l'immigré est réprimé, brimé, alors comment ce pays peut-il surenchérir en matière des Droits de l'Homme ?" Que pensez-vous de ces déclarations, Christine Lagarde ?

    Je n'étais pas à l'UNESCO, hier soir. Je revenais d'Argentine avec le Premier ministre. Je n'ai pas la teneur...

    C'est choquant ?

    ... précise de son propos.

    C'est ça !

    Ecoutez, j'observe qu'il a eu des réunions intéressantes avec le Président de la République, que le Président de la République le reçoit à nouveau aujourd'hui. Ce que j'espère, c'est qu'il entendra ce que le Président de la République lui dit en matière de Droits de l'Homme. Je crois qu'il est important...

    Mais visiblement, non. Voyez !

    ... de se parler pour s'entendre et de s'entendre pour se comprendre.

    Les droits des immigrés "violés par les forces de police" ?

    Ah écoutez, ça fait partie des propos...

    Un chef d'Etat qui vient dire ça en France.

    ... manifestement excessifs de ce personnage.

    Ce voyage vous met-il mal à l'aise, Christine Lagarde ?

    Vous savez, pour tout ce qui concerne les contrats, en particulier, parce que je crois qu'il y a eu un peu de polémique à ce sujet, c'était des choses qui étaient annoncées depuis longtemps puisqu'à l'occasion de la visite du Président de la République, tous ces sujets avaient déjà été évoqués.

    Le fait qu'il se rende en France ça correspond tout à fait à l'approche du Président de la République qui consiste à parler à tous ceux qui sont prêts à parler, tout simplement pour les faire évoluer, pour dialoguer avec eux ; et je pense que c'est une bonne chose parce que si on ne se parle pas, eh bien il y a d'autres moyens à ce moment-là de communiquer qui sont souvent beaucoup plus graves, et je pense en particulier à des attentats récents qui ont ensanglanté l'Algérie, par exemple. Je crois que le dialogue - toujours - est préférable à d'autres moyens tels que la violence.

    "La France n'est pas qu'une balance commerciale", disait Rama Yade, au début de la semaine.

    Elle a raison. Elle a raison. La France n'est pas qu'une balance commerciale, bien évidemment.

    A votre réponse précédente, on aurait pu le croire, Christine Lagarde ?

    Mais non. Mais vous savez, le fait que d'une part, on ait un dialogue avec un certain nombre d'autres chefs d'Etat qui sont prêts à faire un chemin par rapport à un espace de violence dans lequel ils se situaient, c'est une chose. Et le dialogue me paraît, je le répète, toujours préférable à la violence. Ca, c'est une chose. Par ailleurs, il y a des relations commerciales qui se nouent entre les Etats. Je vous rappelle que c'était Montesquieu qui disait que "là où il y a du commerce, il y a de bonnes moeurs". Faire du commerce, c'est parfois une façon aussi d'aller vers l'autre.

    Il y a des bonnes moeurs avec le colonel Kadhafi ?

    Je n'ai pas dit ça. Je vous ai cité Montesquieu qui, en son temps, observait que le commerce était souvent une meilleure façon de dialoguer plutôt que de faire la guerre...

    Oui, la vie est drôle... Vous avez fait une grande partie de votre carrière Outre-Atlantique, aux Etats-Unis. Si on vous avait dit, un jour, que vous défendriez le colonel Kadhafi ?

    Attendez, je ne suis pas en train de défendre le colonel Kadhafi. Je crois que de toute façon, il est parfaitement capable de se charger de la défense de ses propres intérêts.

    Vous avez raison ! Vous présenterez, ce matin, un projet de loi sur le pouvoir d'achat en Conseil des ministres. Rachat des RTT, déblocage de la participation, primes défiscalisées... Il n'y a rien dans ce projet de loi pour les chômeurs et les retraités. Pourquoi ?

    On est allé au plus pressé, au plus efficace et à ce qui pouvait être mis en oeuvre immédiatement. Je vous rappelle qu'il y a quatre mesures. Il y a d'une part, le déblocage de la participation pour ceux des salariés qui en disposent jusqu'à concurrence de 10.000 euros.

    Il y a une prime que les entreprises peuvent verser en exonération de charges sociales pour ceux qui ne disposent pas de participation.

    Il y a la monnétisation de la RTT et des comptes épargne temps, qui est un moyen pour les salariés de disposer de leur pouvoir d'achat.

    Et puis, il y a un quatrième moyen qui, lui, est relatif au logement et qui permet, en particulier, d'indexer les loyers sur l'indice des prix à la consommation, ce qui est beaucoup plus favorable que l'indice des prix à la construction, que l'indice composite qui existait jusqu'à maintenant.

    Donc, vous voyez, ce sont des mesures qui ont pour objet, à la fois, de remettre du pouvoir d'achat dans l'économie, d'alléger les loyers pour les locataires et puis, de remettre un peu le travail au coeur du système une fois de plus puisque c'est la logique dans laquelle nous sommes et qui permet de monnétiser, je l'ai dit, de ce qu'on appelle ces fameux RTT, qui sont du temps libre que des salariés peuvent choisir par accord avec leur employeur, de monnétiser.

    Et je le disais : rien pour les retraités, les chômeurs ! Alors que les retraités, les chômeurs ont un problème du pouvoir d'achat ?

    Non, mais je suis très contente que vous parliez de chômeurs parce que moi, je voudrais me féliciter d'un chiffre qui est le chiffre du chômage.

    Ah, je ne parlais pas pour ça !

    On est aujourd'hui à 7%...

    Je parlais du pouvoir d'achat des chômeurs !

    ... Oui, mais vous me lancez sur les chômeurs et je voudrais simplement me féliciter de ce chiffre...

    Et alors, justement, on va parler des chômeurs.

    7,9 %, c'est du jamais vu depuis cinq ans.

    D'accord ! Voilà, donc ça c'est le chiffre de baisse du chômage...

    Un chômage qui baisse de manière constante depuis plusieurs années, et de manière importante.

    Et les statistiques disent que le sous-emploi monte, c'est-à-dire 2,8 millions de personnes qui travaillent dans des conditions qui ne sont pas celles qu'elles souhaiteraient.

    Non, ce qui exact, c'est qu'il y a du temps partiel, en particulier. Et ça, c'est un sujet sur lequel nous allons beaucoup, beaucoup travaillé en 2008. Il y a le temps partiel, y'a l'emploi des seniors et y'a l'emploi des jeunes.

    Sur les jeunes, j'observe que les chiffres s'améliorent sur, à la fois, les temps partiels et en particulier les temps partiels subis. Et sur l'emploi des seniors, il faut absolument que nous travaillons et en qualité de ministre de l'Economie, des Finances et de l'Emploi je vais m'attaquer à ces questions-là.

    Alors, pouvoir d'achat des retraités et des chômeurs. Est-ce qu'on peut rien faire pour eux ?

    Ecoutez, j'observe qu'en ce qui concerne les retraités, d'abord, il va y avoir au 1er janvier une augmentation qui est habituelle et en ce qui concerne les chômeurs, une fois de plus, je crois que la meilleure façon de lutter contre le chômage, c'est d'inciter tous ceux qui cherchent du travail à avoir une démarche pro-active. Je suis en train de mettre en oeuvre la fusion entre l'ANPE et l'UNEDIC qui a précisément pour objet de mettre en place une plateforme de services où les demandeurs d'emploi trouvent un accueil, un accueil personnalisé, des propositions de formation afin de s'adapter aux emplois qui sont aujourd'hui en demande.

    Vous savez qu'aujourd'hui, M.Aphatie, il y a plus de 500.000 postes qui ne trouvent pas de salariés. Alors, nous avons un tout petit peu moins de 2 millions de personnes en recherche d'emplois. Tout l'objet de cette réforme, tout l'objet de notre démarche c'est de faire en sorte que ces 500.000 postes qui cherchent un salarié, eh bien trouvent quelqu'un et réciproquement que le plus possible de demandeurs d'emplois trouvent un emploi.

    François Fillon, Premier ministre, a indiqué aux "Echos" de lundi que pour 2008, les incertitudes sont plus fortes sur la croissance. Allez-vous revoir votre prévision de croissance ? Pour le Budget 2008, vous aviez prévu 2,25 et elle semble très optimiste en fonction de tout ce qui se passe.

    Pendant l'été, j'ai été abreuvé de commentaires sceptiques sur la croissance en 2007. On a parlé de...

    Et là, c'est le Premier ministre qui en rajoute un d'un commentaire sceptique...

    Laissez moi finir ! On m'a parlé de 1,6%, puis, on a parlé de 1,7%. Puis au fur et à mesure où les chiffres étaient finalement assez bons sur le troisième trimestre 2007 en particulier, où les intentions d'achat des industriels se précisaient, on a dit : "Ah, peut-être 1,8%, et puis maintenant, on est à 1,9%". Alors, vous savez les précisions de croissance, elles fixent des objectifs. Elles permettent de construire des budgets. Le budget 2008, il est construit sur une fourchette qui va de 2% à 2,5%, avec un point médian qui est 2,25.

    Et vous gardez cette prévision ?

    On garde cette prévision. Elle est bâtie sur des hypothèses qui nous paraissent justes ; et je ne pense pas compte tenu en particulier du sucroît de croissance que nous attendons des mesures qui ont été prises, et cet été avec les heures supplémentaires, qui marchent bien, et maintenant avec le pouvoir d'achat, je ne vois pas de raisons de les modifier.

    Et le Premier ministre a tort de parler d'incertitude ?

    Le Premier ministre n'a pas tort de parler d'incertitude. Il a raison d'évoquer un certain nombre de points qui sur le plan international en particulier, constitue des menaces mais contre lesquelles nous avons pris les mesures internes pour doper la croissance...

    Christine Lagarde, pour qui le Commerce favorise les bonnes moeurs - mais c'est Montesquieu qui l'a dit, paraît-il - était l'invitée de RTL ce matin. Bonne journée.

  • Le "halo du chômage" ou comment on fait baisser les chiffres réels

    Le taux de chômage pour la France métropolitaine (hors DOM) est passé sous la barre des 8 % au troisième trimestre 2007 : il a atteint 7,9 % selon les chiffres publiés par l'Insee mardi 11 décembre. La baisse est de 0,2 point par rapport au trimestre précédent et de 1 point en un an. Ce taux, calculé selon la définition du BIT (nombre de chômeurs rapporté au nombre de personnes actives, en emploi ou au chômage), correspond au nombre de 2 203 000 personnes.

     

    Il faut remonter à la fin 2002 pour retrouver un taux inférieur à 8 %. En ajoutant les DOM, le taux de chômage au troisième trimestre est de 8,3 %.

    Cette baisse du chômage s'accompagne d'une montée du "sous-emploi". Selon l'Insee, 1 443 000 personnes sont en situation de sous-emploi, soit 5,6 % des personnes ayant un emploi. Cette catégorie du BIT recouvre notamment les "personnes qui ont un emploi à temps partiel, qui souhaiteraient travailler plus d'heures et qui sont prêtes à le faire". D'après l'Insee, la part du sous-emploi "augmente depuis le début 2006, soit depuis le début de la baisse du chômage". L'institut national indique aussi que 2 825 000 personnes "n'ont pas d'emploi et souhaitent travailler", soit 5,7 % de la population des 15 ans et plus. Cette nouvelle catégorie, appelée "halo du chômage", regroupe plus de monde que les chômeurs au sens du BIT (en "recherche active d'emploi").

    (Source Le Monde)

    Soit pour la France hors DOM: 7,9% + 5,7% = 13,6% !

  • Comme les Faucons en Israël...

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    Qu'on enlève ce drapeau français qui n'a plus aucune signification!
    Le chef de l'Etat y évoque longuement la visite du "guide libyen" en France. Expliquant que M. Kadhafi "a renoncé à l'arme nucléaire , renoncé au terrorisme , indemnisé les victimes des attentats de l'UTA et de Lockerbie", il estime qu'il "faut parler à Kadhafi". "J'ai la conviction que la France doit parler avec tout le monde en tenant fermement le discours des valeurs qui sont les siennes", explique le président.

    "Je vous rappelle que les chefs d'Etat et gouvernements du monde entier n'ont guère hésité à se rendre à Tripoli ces quinze dernières années", poursuit-il, citant par exemple les dirigeants italiens, britanniques et américains, avant de rappeler que Mouammar Kadhafi "n'est pas perçu dans le monde arabe comme un dictateur". "Il est le plus ancien des chefs d'Etat de la région et dans le monde arabe, ça compte."
    Les autres dirigeants n'ont pas invité le "Guide" dans leur pays...Et l'opinion de la France n'a pas à être celle du monde arabe!


    M. Sarközy balaye au passage les critiques qui l'accusent d'avoir adopté une "realpolitik" qui ignorerait les droits de l'homme. "J'ai été le candidat des droits de l'homme. Que peut-on mettre à mon bilan ? J'ai sorti les infirmières bulgares de leur prison. Obtenu des preuves de vie d'Ingrid Betancourt", énumère le président de la République, qui estime qu'on attend de lui "des résultats". Il conclut par une question au directeur de la rédaction du Nouvel Observateur, Jean Daniel, qui l'interroge : "Pouvez-vous me citer un mot, un fait qui prouvent que j'aurais renoncé à défendre les droits de l'homme ?"

    Enfin, répondant aux piques lancées par M. Kadhafi lors de son intervention à l'Unesco, mardi, Nicolas Sarközy a reconnu que si la France "veut porter un message exemplaire" en matière de droits de l'homme, elle doit elle-même "être exemplaire". Sur la situation des prisons, vivement critiquée par dans un rapport du Comité de prévention de la torture du Conseil de l'Europe, il reconnaît qu'il y a "des progrès à faire". "C'est à moi de faire les gestes, affirme-t-il, car de la même façon qu'en Israël, ce sont les faucons qui font la paix, en France, c'est la droite qui améliorera les libertés individuelles."

    (Source:Le Monde -12.12)

    Sarközy confond la politique d'Israël (état qui colonise) avec celle de la France (pays qui est "colonisé"). Et l'Assemblée Nationale, ce n'est pas la Knesset...

  • Montigny-lès-Metz: non-lieu requis pour Francis Heaulme

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    Patrick Dils innocenté après avoir avoué plusieurs fois 
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    Francis Heaulme: les analyses génétiques se sont révélées négatives
    La police n'a plus aucune piste...
    Vers un 4ème procès Dils? se demandent les avocats des familles des deux garçonnets de 8 ans, retrouvés le crâne fracassé à coups de pierre le long d'un talus de chemin de fer le 28 septembre 1986.

  • Kadhafi la hyène

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    Le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi a interpellé mardi les Occidentaux, et principalement la France, sur les Droits de l'Homme en leur demandant s'ils respectaient eux-mêmes ces droits à l'égard des immigrés, lors d'un discours à Paris devant des membres de la communauté africaine.
    "Avant de parler des Droits de l'homme, il faut vérifier que les immigrés bénéficient chez vous de ces droits", a-t-il déclaré, selon la traduction en français de son discours prononcé en arabe. "Nous sommes dans le pays qui parle des Doits de l'Homme. Y-a-t-il certains de vos droits qui ne sont pas appliqués?", a demandé le dirigeant libyen, en s'adressant à ses "frères africains immigrés" présents dans le grand amphithéâtre du siège de l'Unesco. "Nous sommes l'objet d'injustices. Notre continent a été colonisé, nous avons été réduits en esclavage, déplacés dans des navires comme du bétail. Aujourd'hui nous travaillons dans le bâtiment, dans la construction de routes...Après tout cela, nous sommes envoyés dans les banlieues et nos droits sont violés par les forces de police", a ajouté le colonel Kadhafi.

    "Les Africains immigrés sont considérés comme des marginaux, des nécessiteux. Ils expriment leur colère par la violence, allument des incendies", a-t-il ajouté, dans une claire allusion aux récentes émeutes dans les banlieues.  "Je réprouve la violence, mais ceux qui expriment leur mécontentement vivent des situations difficiles en Europe, cela mérite qu'on y réfléchisse".
    Kadhafi inaugure une autre forme de terrorisme: le terrorisme verbal. Car il ne s'agit, ni plus ni moins, dans ses propos, que d'incitation à la haine raciale anti-Blancs sur le territoire français. Et de provocation à la guerilla urbaine.

  • Les Droits du Terroriste

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    Le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi a été reçu mardi avec les honneurs à l'Assemblée nationale à Paris et, au deuxième jour d'une visite déjà controversée, a contredit le président Nicolas Sarközy sur la question particulièrement sensible des Droits de l'Homme. 

    Mouammar Kadhafi a affirmé ne pas avoir évoqué le sujet des Droits de l'Homme, alors que le chef de l'Etat avait insisté la veille sur le fait qu'il avait demandé au dirigeant libyen de "progresser" sur ce dossier.

    "Tout d'abord nous n'avons pas évoqué, moi et le président Sarkozy, ces sujets", a-t-il dit dans un entretien à la chaîne de télévision publique France 2. "Nous sommes des amis assez proches, nous coopérons", a-t-il ajouté.

    M. Sarkozy a bien "parlé" des Droits de l'Homme avec son hôte, lors d'un entretien lundi et du dîner officiel, a immédiatement répliqué Claude Guéant, secrétaire général de la présidence. "J'en ai été témoin", a-t-il dit.
    QUI MENT?

    Ces déclarations risquaient d'attiser la polémique sur la venue du dirigeant libyen en France , la première depuis 34 ans.

    En fin de matinée, Kadhafi a été reçu avec les honneurs à l'Hôtel de Lassay, résidence officielle du président de l'Assemblée, où avait été déroulé le tapis rouge et où il a été salué par la garde républicaine, conformément au protocole prévu pour les chefs d'Etat.

    L'opposition de gauche a boycotté la rencontre dans un lieu aussi symbolique, ainsi que certains élus de la majorité.

    Le chef du parti socialiste, François Hollande, s'est demandé "ce que venait faire" le colonel Kadhafi à l'Assemblée nationale, et le député socialiste Pierre Moscovici a critiqué la venue d'un "dictateur" dans le "temple (maçonnique) de la démocratie".

    M. Kadhafi n'a toutefois pas pu s'adresser, comme il l'avait souhaité, aux élus réunis dans l'hémicycle, un honneur auquel avaient eu droit des chefs d'Etat comme l'Américain Bill Clinton ou l'Algérien Abdelaziz Bouteflika.

    Il a été reçu par le président de l'Assemblée nationale, Bernard Accoyer, avant de s'adresser à des parlementaires.

    Prenant la communauté internationale à rebrousse-poil, le leader libyen a alors rejeté toute "internationalisation" du dossier du Darfour.

    "Si nous laissons les habitants du Darfour se débrouiller eux-mêmes, la crise du Darfour se terminera d'elle-même", a-t-il affirmé, au moment où l'ONU s'apprête à déployer sa plus importante mission de paix dans cette province du Soudan, une stratégie qu'appuie Paris.

    Il a aussi affirmé qu'il fallait "un seul Etat démocratique" israélo-palestinien, jugeant "pas faisable de séparer" les Israéliens et les Palestiniens.  Aïe!

  • Le tabac qui tue

    Strasbourg (Bas-Rhin)

    Le drame a eu lieu dimanche, en début d'après-midi, à Buhl (Haut-Rhin).

     Des adolescents discutent dans une rue jouxtant un petit immeuble. Jonathan est l'un d'entre eux. Vers 14 heures, ce jeune homme de 17 ans, accompagné de sa petite amie, est pris à partie par un autre ado, qu'il connaît. La raison : une cigarette que le premier aurait refusée au second. Bientôt, le ton monte, les deux garçons se bousculent. Selon un témoin, l'agresseur s'éloigne, rentre chez lui, puis revient un couteau à la main, qu'il plante dans le coeur de Jonathan. Rapidement sur place, les pompiers ne sont pourtant pas parvenus à ranimer le garçon, domicilié à Mulhouse et qui passait le week-end à Buhl, chez son beau-père. Les gendarmes ont interpellé, non loin du lieu du drame, le meurtrier "présumé", qui fêtera ses 17 ans dans dix jours. (On espère qu'il ne fêtera rien ! "Il aura 17 ans", c'est tout)

    « Les faits ne sont pas établis de façon claire, assurait hier Carine Greff, substitute du procureur de Colmar. Il y a eu une altercation entre la victime et l'auteur, qui a frappé le coup fatal. On essaie de comprendre ce qui s'est passé exactement. » C'est pourquoi la garde à vue du suspect - réputé irascible et violent, selon le maire de Buhl - a été prolongée. Il sera présenté au parquet aujourd'hui.

     

  • VIDEO: A TOULOUSE, LE MÊME JOUR, IL SE PASSAIT CECI... ET AUCUN MEDIA N'EN A PARLE!

    http://www.dailymotion.com/video/x3o70f_video-accident-police-toulouse-vill_news

    Les médias ne parlaient que de l'accident de Villiers-le-Bel, mais à Toulouse, le même jour, une voiture de  police était percutée à 180 km/h dans la cité de La Reynerie...

  • La fin d'une utopie?

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    Et si nous assistions à la fin d'une dangereuse et pitoyable utopie: celle de la Déclaration universelle des Droits de l'Homme?
    L'Homme in abstracto n'existe pas. Ce sont des hommes, des femmes et des enfants qui existent, des créatures de chair et de sang. Sur celles-ci, au nom des Droits de l'Homme et de la Démocratie, on n'hésite pas à déverser des bombes et des missiles hyper-sophistiqués, dernier cri de la technique militaro-industrielle.
    Est-ce la Déclaration des Droits de l'Homme ou bien celle des Droits du Cadavre?
    En dépit cette vibrante Déclaration, qui hésite à serrer la main sanglante d'un terroriste? Personne... Sarközy ne fait
    pas exception!
    Et l'on voit Rama Yade "sortir des ses gonds", mais ne pas prendre la porte comme son honneur l'y obligerait!
    Que de crimes commis en Irak, en Afghanistan, en Palestine, et partout dans le monde au nom de cette Déclaration qui ressemble à un sépulcre blanchi...

    Une ministre  au bord de la démission, des dissensions au sein de la majorité et une opposition déchaînée, l'arrivée du leader libyen à Paris le jour anniversaire de la Déclaration universelle des Droits de l'Homme provoque un profond malaise...

    Une ministre qui sort de ses gonds, un concert de protestations venues de la gauche, mais aussi d'une bonne partie de la majorité, des contrats, en particulier trois milliards pour Airbus, et un accord de coopération pour le nucléaire civil : tel est le bilan de la première journée de la visite à Paris du colonel Mu'ammar al-Kadhafi. Et dire qu'il ne repart que samedi... Avant même que le leader libyen ne se pose à Orly hier en début d'après-midi, la polémique avait redoublé d'intensité après l'interview accordée à notre journal par la secrétaire d'Etat aux Droits de l'homme, Rama Yade.

    Des propos qui ont valu à la benjamine du gouvernement (31 ans) une convocation dès potron-minet à l'Elysée.

    Rama Yade tancée, mais toujours ministre. Nicolas Sarközy a même pris soin, plus tard dans la journée, de réaffirmer publiquement son soutien à l'une de ces figures qu'il a érigées en symbole de la France du XXIème siècle. Et qu'il avait d'ailleurs été tout fier de présenter à Kadhafi lors de sa visite à Tripoli en juillet dernier ! Voir débarquer à Paris, le jour du 59ème anniversaire de la Déclaration universelle des Droits de l'Homme, un leader qui a longtemps parrainé le terrorisme international et retenu en otages des infirmières bulgares, a quelque chose de choquant. De là à penser que cette visite en grande pompe, valant réhabilitation internationale pour Kadhafi, est le prix payé par l'Elysée en échange de la libération des Bulgares, il n'y a qu'un pas... que beaucoup franchissent. Comme si, aux yeux de Nicolas Sarközy la signature de contrats propres à doper les commandes des grands groupes, et donc l'emploi, valait décidément quelques entorses aux « valeurs » de la pseudo-France.


    Dans les années 1970, déjà, Pompidou et Giscard vendaient à Kadhafi des Mirage. Aujourd'hui, Sarkozy - selon les mots d'un de ses conseillers - accorde à un Kadhafi qui a (officiellement) renoncé au nucléaire et au terrorisme le bénéfice de la « rédemption ».

    (Source: Le Parisien - 11.12.07)

  • ATTENTATS A ALGER

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    Deux attentats à la voiture piégée, de loin les plus meurtriers de ces dernières années en Algérie, ont fait au moins 62 morts mardi matin dans les hauteurs d'Alger, devant des bâtiments officiels dont des locaux de l'ONU.

    Les deux attentats ont fait 62 morts et des dizaines de blessés, parmi lesquels "plusieurs étrangers", selon des sources hospitalières.

    Dix collaborateurs algériens du Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) et du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) ont péri dans l'un des deux attentats, perpétré devant les locaux de ces organisations dans le quartier résidentiel et diplomatique de Hydra, a indiqué un haut responsable de l'ONU à Alger.

    L'autre attentat, perpétré non loin de là, avait démantelé un peu plus tôt un bus de transport d'étudiants bondé, faisant de nombreuses victimes à son bord.

    Les attentats, qui n'avaient pas été revendiqués en fin de matinée, ont été perpétrés avec "des voitures piégées, dont une avec un kamikaze à bord", a indiqué à la presse le ministre algérien de l'Intérieur, Yazid Zerhouni, qui s'est déplacé immédiatement sur les lieux.

    L'organisation de ces deux attentats simultanés rappelle ceux du 11 avril dernier, revendiqués par le Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) algérien, devenu la Branche du réseau Al-Qaïda au Maghreb islamique (BAQMI): deux voitures piégées avaient explosé, l'une visant le Palais du gouvernement, l'autre un commissariat de banlieue. On avait dénombré au moins 30 morts et plus de 200 blessés.

  • Toujours le CRIF: Rencontre judéo-catholique...

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    Le CRIF, en association avec le Congrès juif européen et le Service national des Evêques de France pour les Relations avec le judaïsme, organise un colloque sur le thème : « Dix ans après la Déclaration des Evêques de France à Drancy : quel dialogue pour l'avenir ? ». Le CRIF vous invite à cette rencontre judéo-catholique qui se tiendra le mardi 11 décembre à 19h30 à l'Hôtel de Ville de Paris (Entrée 3 rue Lobau 75004).

    Les différents sujets abordés seront :
    - Hommage à Jean-Marie Lustiger
    - Le rôle pionnier de la France dans le dialogue judéo-catholique
    - Dix ans après Drancy, où en est le dialogue entre Juifs et Catholiques ?
    - Transmission de l'enseignement de l'estime aux jeunes générations

    Ce colloque se déroulera, entre autres, en présence de :
    - Anne Hidalgo, Adjointe au maire de Paris
    - Richard Prasquier, Président du CRIF, vice-président du CJE et de la Commission interreligieuse du CJE
    - Joseph Sitruk, Grand rabbin de France
    - André Vingt-Trois, Cardinal archevêque de Paris et Président de la Conférence des Evêques de France
    - Norbert Hofmann, Secrétaire du Conseil pontifical pour la promotion de l'unité des Chrétiens, représentant le Saint-Siège
    - Jean-Pierre Ricard, Cardinal archevêque de Bordeaux, vice-président de la Conférence des Evêques européens
    - René-Samuel Sirat, Grand rabbin du Consistoire
    - Pinchas Goldschmidt, Grand rabbin de Moscou, vice-président de la Conférence des rabbins européens
    - Gilles Bernheim, Grand rabbin de la synagogue de la Victoire
    - Patrick Desbois, Directeur du Service national des Evêques de France pour les Relations avec le judaïsme

    Pour participer à ce colloque, inscription obligatoire au CRIF: 01 42 17 11 11

    Les entrées se feront en fonction du nombre de places disponibles dans la salle.

    (Source: News Press - dessin de VOUTCH)

  • Le Lingam hindou, symbole de vie

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     Lingam flottant sur le Gange
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    Très ancienne statue de Ganesh en bronze
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    Offrandes au Lingam à Bénarès
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    Offrande d'encens au Lingam ( Haridwar)

  • A Naples, la chaise "miraculeuse" !

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    NAPLES (AFP) - Des couples sans enfant accourent du monde entier au sanctuaire de Sainte Marie-Françoise des Cinq plaies à Naples (sud de l'Italie), où une chaise miraculeuse est réputée pouvoir exaucer leur voeu le plus cher en leur donnant un enfant.

    Chaque jour, des femmes font la queue dans l'appartement où vécut Sainte Marie-Françoise (1715-1791), situé au-dessus de l'église qui lui est consacrée, pour s'asseoir quelques instants sur sa chaise en bois et demander à la Sainte d'intercéder auprès de Dieu pour être enceinte. Elles viennent seules ou en couple. Une religieuse trace alors un signe de croix sur leur ventre avec une croix en bois renfermant les reliques de la sainte, c'est-à-dire des cheveux et une vertèbre.

    "Des couples viennent de toute l'Italie mais aussi de Suisse, d'Allemagne et même du Japon", a affirmé, enthousiaste, Soeur Elisa, qui vit dans le couvent de Sainte Marie-Françoise, situé dans un vieux quartier populaire de la ville, où les croyances populaires sont toujours très ancrées. "Nous recevons aussi des appels et des lettres de personnes nous demandant de prier la sainte pour eux".

    "Aucune épisode de sa vie ne permet d'établir un lien avec la fertilité, mais sa chaise a toujours attiré les femmes désireuses d'avoir un enfant", décrit Soeur Elisa. "Le nombre de visiteurs a nettement augmenté ces derniers mois, probablement à cause du bouche à oreille et des témoignages sur internet".

    "Nous voulions un enfant depuis huit longues années. Je me suis rendue au sanctuaire et je me suis assise sur la chaise. Quelques mois plus tard, j'étais enceinte: mon gynécologue était abasourdi car scientifiquement une grossesse était impossible", témoigne sur un site internet dédié au sanctuaire une femme venue du nord de l'Italie.

    Sainte Marie-Françoise des Cinq plaies devint franciscaine à l'âge de 16 ans, consacrant sa vie aux pauvres et aux malades. Après une vie mystique intense, elle mourut en 1791, accablée de souffrances, et fut canonisée en 1867.

    Pratiques païennes connues depuis la plus haute Antiquité: s'asseoir sur un pierre de "fertilité" ou se frotter le ventre contre un arbre sacrée, ou encore un lingam...

  • A signer! Pétition nationale contre les numéros surtaxés

    Pétition à l'attention de Monsieur le Président de la République:

    Monsieur le Président,

    Je souhaite attirer votre attention sur la pratique des « numéros surtaxés » qui n'a aucune légitimité, hormis l'intérêt financier pour ses initiateurs au détriment des citoyens français.

    Ce qui est grave, c'est sa propagation aux services et organismes dits sociaux (Sécurité Sociale, Allocations Familiales, hôpitaux, ASSEDIC), pénalisant des populations déjà vulnérables. C'est contraint, presque piégé, que l'on est amené à composer ces numéros, avec un temps d'attente dont la finalité se devine (Tous nos conseillers sont en ligne...) et l'éventuelle gratuité de ce temps d'attente ne résout rien : il subsiste toujours un surcoût inacceptable à l'issue de ce temps d'attente ! Tout le monde ne peut avoir recours à l'internet et même dans ce cas, on constate, de toute façon, que le courrier électronique n'a pas de réponse ou que l'on est invité à... composer un numéro surtaxé!

    La plupart des abonnements téléphoniques incluent aujourd'hui un certain nombre d'heures de communications prépayées. Or même lorsqu'ils ne sont taxés que l'équivalent d'un appel local, ces numéros en 08 font toujours l'objet d'une facturation hors abonnement. Ils sont donc facturés en plus de l'abonnement même lorsque l'utilisateur a déjà payé pour des communications qu'il n'a pas utilisées.
    De plus, ces numéros surtaxés ne sont pas joignables hors de France, ce qui est une aberration.

    Ce sont encore et toujours les plus modestes qui sont les victimes de cette pratique, qui s'apparente à de la vente forcée ou à un nouvel impôt.
    Les numéros d'appels à tarification normale devraient être accessibles à tous sans restriction pour tous les organismes utilisant des numéros surtaxés.

    C'est parce que vous êtes l'ultime garant de la justice et de l'égalité dans notre pays que je me tourne solennellement vers vous afin de demander au législateur d'interdire cette pratique des numéros surtaxés et de revenir à une tarification normale, s'agissant notamment des organismes sociaux et d'intérêt public.

    Je vous remercie vivement de m'avoir lu et vous prie de croire, Monsieur le Président en l'expression de ma haute et respectueuse considération.

    http://www.geonumbers.com/fr/search.php

  • Le CRIF de Marseille Provence va débattre du Procès de Nuremberg au tribunal de Commerce

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    Rudolf Hess (1894-1987) emprisonné à vie, retrouvé "suicidé" dans sa cellule de la prison militaire de Spandau qui sera démolie en 1987
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    Procès de Nuremberg (20 nov. 1945 au 10 oct. 1946) organisé par les Vainqueurs de l'Allemagne
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    Hermann Göring (1893-1946) s'est empoisonné au cyanure pour échapper à la pendaison
    Le CRIF de Marseille Provence organise un colloque sur le crime contre l’Humanité, à Marseille, les 12 et 13 décembre 2007

     

     
    Question : Quel but le CRIF Marseille Provence poursuit à travers le colloque qu’il organise les 12 et 13 décembre au tribunal de commerce de Marseille (*) « Le crime contre l’Humanité : De Nuremberg à nos jours » ?
    Isidore Aragones, Président du CRIF Marseille Provence : Ma position est claire, je souhaitais évoquer les enseignements du procès de Nuremberg dans un cadre pluridisciplinaire et la justice étant concernée, je voulais avoir le soutien et le concours de tout le corps judiciaire du département des Bouches-du-Rhône. C’est ainsi que nous avons pu obtenir un accord pour que le colloque se déroule dans la plus belle salle du Tribunal de Commerce de Marseille, avec l’appui du Premier Président de la Cour d’Appel d’Aix en Provence, du Procureur Général, de la Présidente du Tribunal de Grande Instance (TGI) de Marseille et du Procureur de la République. L’Ordre des Avocats et son bâtonnier, se sont beaucoup investis aussi, ils ont travaillé avec huit collèges du département, qui participeront aux travaux de synthèse, en évoquant plusieurs cas différents. Notre but est donc de mener une action purement citoyenne dans la Cité.
    Question : Quels sont les intervenants ?
    Réponse : Les intervenants sont l’historienne Renée Dray-Bensoussan, qui a dirigé les travaux des collégiens ; Charles Villeneuve, Producteur et présentateur de l’émission Le Droit de Savoir sur TF1, Renaud Donnedieu de Vabres, ancien ministre de la Culture et de la Communication, dont le propre père participa au procès de Nuremberg en  tant que magistrat ; Chantal Bussière, Présidente du TGI de Marseille ; Jacques Beaume, Procureur de la République. Ils évoqueront trois thèmes centraux : le crime contre l’Humanité, les crimes de guerre et les crimes contre la paix. Dans un deuxième temps, nous aurons l’historien Serge Klarsfeld, Président des Fils et Filles des Déportés Juifs de France (FFDJF) qui évoquera les autres procès qui se sont déroulés en France ; un très haut magistrat, ayant participé au Tribunal Pénal pour l’Ex-Yougoslavie ; Madame Denise Toros-Marter, Présidente de l’Amicale des Déportés d’Auschwitz. La dernière partie sera consacrée aux travaux réalisés par les collégiens et les lycéens du département et leurs enseignants. Tout ceci, en présence des plus hautes autorités politiques de la région.
    Question : Finalement qu’est ce que vous attendez de ce colloque ?
    Réponse : Nous attendons une véritable prise de conscience de chacun, avec la volonté réelle d’en tirer les enseignements qui s’imposent.
    Propos recueillis par Marc Knobel
    * Tribunal de Commerce de Marseille, 2 rue Emile Pollak, 13006 – Marseille 
  • Anne-Lorraine: une journaliste a refait dimanche matin le même parcours dans le RER D

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    La jeune journaliste d'"Aujourd'hui en France", qui a effectué dimanche 9.12 le même trajet qu'Anne-Lorraine dans le RER D n'a pas vu passer dans son wagon la moindre patrouille de police. Récit.

    Hier matin dimanche, 9 h 58. Le RER D vient de quitter la gare du Nord. Les rames se sont peuplées de femmes et d'hommes d'origine africaine avec de jeunes enfants. Un parfum de gaieté flotte dans l'air. Des éclats de voix, des rires réchauffent cette matinée froide et venteuse. Le train est bondé. Ma voisine immobile regarde droit devant elle, son petit garçon observe silencieusement la banlieue nord qui défile. Le RER D arrive déjà à la station Saint-Denis. Il est 10 h 5. Les portes du train se décompressent et soudain les femmes s'engouffrent vers la sortie.

    « Il y a un culte africain à Saint-Denis », me précise un voyageur. Tout le monde descend. Ou presque. Il reste encore la voisine et son fils. Elle serre son sac sur ses genoux. Et quelques couples sur leur 31. Le bruit sourd du train sur les rails berce les voyageurs. Aucun haut-parleur n'annonce les gares. Les contrôleurs sont au repos. Une équipe de la police ferroviaire monte à bord, mais elle se dirige vers la queue du train.

    Durant mon trajet de quarante-cinq minutes, installée dans l'une des deux premières rames, je ne les verrai jamais. La jeune femme confie qu'elle n'est plus tranquille « depuis ce qui s'est passé ». « Meurtre, coups de couteau, étudiante poignardée » : elle esquive ces mots qui la mettent mal à l'aise. C'est à Saint-Denis précisément que Anne-Lorraine Schmitt, 23 ans, est montée, il y a tout juste deux semaines. Elle s'est calée sur un siège au rez-de-chaussée contre la vitre. Elle a peut-être ouvert un livre ou pensé à sa famille qui l'attendait à la petite gare de la Borne-Blanche, à la limite du Val-d'Oise et de l'Oise.

    Il a fallu une heure pour la retrouver

    De larges créoles aux oreilles, Aminata a presque son âge, 25 ans. Elle parle : « Avant, je m'en foutais. Je n'avais même pas l'idée qu'une chose pareille puisse arriver. Maintenant, je cherche un wagon où il y a du monde. Si je devais rester seule, je descendrais du train et j'attendrais le prochain. » Il est 10 h 32. En baissant la tête, j'aperçois le panneau Louvres. La rame est déserte.

    Comme il y a quinze jours, Louvres, cité résidentielle, est encore engourdie. De rares voyageurs errent sur le quai. C'est ici qu'est monté, dimanche 25 novembre, Thierry Dève-Oglou, meurtrier présumé d'Anne-Lorraine. Il n'a pas mis longtemps pour repérer l'étudiante. Sa blondeur, ses yeux clairs. Elle est seule. La suite ressemble à un film d'horreur.

    Un vigile qui découvrira en gare de Creil l'état du wagon racontera : « Du sang sur les vitres, partout dans la travée. La jeune fille était assise entre deux sièges ». Impossible pour l'étudiante de s'échapper. Elle est prise dans une nasse : les portes sont verrouillées, les rames ne communiquent pas entre elles. Elle peut hurler après chaque coup de couteau, se débattre, tenter de retourner courageusement l'arme contre son agresseur. Le conducteur, seul à bord, est loin devant. Le bruit du train lancé à vive allure pose un couvercle sur ce huis clos insoutenable.

    Sept minutes plus tard, le train arrive à Survilliers. Sept petites minutes pendant lesquelles Dève-Oglou aura massacré sa victime de plusieurs dizaines de coups de couteau. Puis il s'échappera du train, laissant Anne-Lorraine agonisante. La blessure au coeur sera fatale. La Borne-Blanche, où le père d'Anne-Lorraine la guettait de la passerelle, défile. Orry-la-Ville, où habite sa famille, passe. Pas un voyageur n'entre. Terminus Creil.

    Il est 10 h 50. Les portes s'ouvrent. Une heure plus tard, ce RER repartira vers Paris avec de nouveaux passagers. « Ce qui m'a choqué, c'est ce délai d'une heure mis pour la retrouver, s'exclame Olivier, médecin. La seule personne qui aurait pu la voir, c'était le conducteur. Mais elle était trop loin, dans la deuxième rame. » Avant de quitter le RER, un autocollant accroche le regard : « Soyons vigilants ensemble. »

    (Source: Aujourd'hui en France 10.12.07 - Nathalie Revenu)

    Nous n'oublierons jamais le martyre qu'a subi Anne-Lorraine, 23 ans, qui s'est défendu héroïquement contre le viol et la mort.

    Ce témoignage est très important. Il restitue l'ambiance de peur qui règne dans ces rames désertes, où ne passe aucune patrouille de police. Dimanche 10 décembre, rien n'avait changé malgré le meurtre sanglant d'une jeune fille, quinze jours auparavant.

  • C'était bien Me Brane qui était visé

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    Me Olivier Jean Brane

    «En remerciement d'une affaire immobilière complexe. » Glissé avec un sac contenant des chocolats, ce petit mot manuscrit n'avait aucune raison d'alerter Me Olivier Brane. Ce message revêt aujourd'hui un caractère machiavélique. Ces « remerciements » accompagnaient le colis piégé adressé jeudi dernier à Me Olivier Brane, blessant grièvement cet avocat de 58 ans et tuant une des assistantes du cabinet où il exerce au 52, boulevard Malesherbes à Paris (VIII e arrondissement). « Ce message et les étiquettes mentionnant les destinataires ont été écrits de la même main », indique une source proche de l'enquête. L'envoi de ce mot, révélé hier par « le Journal du Dimanche », renforce la thèse selon laquelle M e Brane était la cible de l'attentat.

    C'est du reste ce spécialiste du droit immobilier qui a découvert par hasard un grand sac déposé, jeudi en milieu de journée, sur le seuil du cabinet. Il a rentré les paquets, les posant sur le comptoir du hall où se trouvait Jacqueline Ben Bouali, 74 ans, assistante d'un autre avocat.

    Olivier Brane a ouvert le ballotin de chocolats adressé au personnel du cabinet. Il en a offert un à Jacqueline Ben Bouali, espérant en plaisantant qu'ils ne soient pas empoisonnés. Puis, persuadé d'avoir reçu des cadeaux pour les fêtes, l'avocat s'est emparé d'une petite caisse en bois portant son nom et censée contenir du whisky. Son ouverture a déclenché les deux charges explosives.

    La jeune femme vêtue en motard qui a livré les colis les a déposés à la va-vite. « Un coursier classique se serait présenté à la réception du cabinet. Cette personne avait peut-être reçu des consignes de discrétion », note un enquêteur.

    L'expéditeur du paquet piégé a-t-il recruté un livreur occasionnel ? S'agit-il d'un complice ? Cette mystérieuse jeune femme reste introuvable. Quant au mot de remerciement à l'ironie malsaine, il oriente les investigations sur les dossiers qui ont été traités par Me Brane.

    Ce dernier ne voit pas d'où ça peut venir. « Techniquement, toutes les affaires sont complexes. Olivier est un excellent avocat et un homme d'une grande qualité de coeur. On ne lui connaît pas d'ennemi », insiste Me Jacqueline Bergel qui collabore parfois avec lui.

    Dès ce matin, les policiers pourraient se plonger dans les dossiers de l'avocat, en la présence obligatoire d'un représentant du bâtonnier. « Une personne qui fabrique une bombe est forcément capable de beaucoup de perversité. Ce mot a peut-être été écrit pour brouiller les pistes », tempère une relation de Me Brane dont la police protège le domicile.

    Une affaire de plus en plus opaque et troublante... Saura-t-on jamais la vérité?

    (Source Le Parisien -10.12)

     

  • Rama Yade: la France n'est pas un paillasson!

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    Ni Bernard Kouchner ni Rama Yade n'assisteront ce soir au dîner donné par Nicolas Sarkozy à l'Elysée en l'honneur du colonel Kadhafi. A l'occasion de la Journée mondiale des droits de l'homme, la secrétaire d'Etat chargée des Affaires étrangères et des Droits de l'homme préfère participer au dîner de la FIDH (Fédération internationale des droits de l'homme). Façon de bouder le Guide libyen, dont la visite lui inspire des sentiments mitigés.

    Fallait-il recevoir Kadhafi aujourd'hui en France ?

    Rama Yade. Je ne partage pas l'indignation automatique de ceux qui excluent tout dialogue avec la Libye. Mais je ne peux pas dire non plus que je suis heureuse de cette visite. Parce qu'elle coïncide avec la Journée mondiale des droits de l'homme. Le choix de cette date est un symbole fort, je dirais même scandaleusement fort. Il y a tellement de jours dans une année, pourquoi avoir choisi justement celui-là ?


    Qui a choisi la date ?

    Je ne sais pas.(mais si, vous le savez!) Ce doit être un oubli... Il serait indécent en tout cas que cette visite se résume à la signature de contrats ou... d'un chèque en blanc. Peut-on accorder une confiance absolue à celui qui demande d'être traité comme n'importe quel chef d'Etat et qui, avant même d'être arrivé sur le sol français, affirme que le terrorisme est légitime pour les faibles ? Notre pays ne tire pas seulement son prestige de sa puissance économique, mais aussi des principes et des valeurs qui font que la France est un pays semblable à nul autre. Le changement, oui, l'oubli, non. Nous n'avons pas non plus à le remercier d'avoir libéré les infirmières et le médecin bulgares, car ces gens étaient innocents. Le colonel Kadhafi doit comprendre que notre pays n'est pas un paillasson, sur lequel un dirigeant, terroriste ou non, peut venir s'essuyer les pieds du sang de ses forfaits. La France ne doit pas recevoir ce baiser de la mort. La seule façon de sortir par le haut, puisque maintenant Kadhafi accepte de rentrer dans le jeu international normal, c'est d'aller jusqu'au bout de cette démarche, en faisant en sorte que les droits de l'homme soient respectés dans son pays.

    Que doit-il faire ?

    Il y a des disparus dans son pays, dont on ne sait pas ce qu'ils sont devenus. La presse n'est pas libre. Des détenus sont torturés. La peine de mort a été supprimée pour les Libyens, mais elle est encore appliquée pour les Africains sub-sahariens. Un comble de la part de quelqu'un qui affirme être le champion des Etats-Unis d'Afrique ! Qu'il évite aussi toute provocation par rapport aux infirmières et au médecin bulgares. Sans oublier les gestes forts indispensables pour les 170 victimes de l'attentat du DC-10 d'UTA. La réintégration du colonel Kadhafi passe aussi par le respect des droits de l'homme.

    Kadhafi demande réparation pour la colonisation...

    Qu'il aille au bout de sa logique et accorde aussi réparation pour l'esclavage intra-africain, qui a des conséquences encore aujourd'hui sur les relations entre Etats africains du nord et du sud du Sahara. 


    Ni Mitterrand ni Chirac n'ont reçu Kadhafi. Sarkozy l'accueille aujourd'hui. Ça ne vous gêne pas d'appartenir à ce gouvernement ?

    Le Kadhafi d'aujourd'hui n'est pas celui de Mitterrand ou de Chirac. Il était alors complètement en marge du système international. Aujourd'hui, il a accepté de s'y conformer, notamment en renonçant au nucléaire militaire. Dont acte. Moi, ce qui me dérange, c'est qu'il arrive un jour de célébration des droits de l'homme. Je serais encore plus gênée si la diplomatie française se contente de signer des contrats commerciaux, sans exiger de lui des garanties en matière de droits de l'homme. C'est un devoir : la France n'est pas qu'une balance commerciale. (mais avec les lourdes charges imposées par l'immigration, elle va être obligée de le devenir!)

    Beaucoup de contrats ont été signés en Chine et peu de chose dites sur les droits de l'homme...

    Je regrette de ne pas y avoir été.

    Cela aurait-il changé quelque chose ?

    C'est symbolique. Pourquoi cacher la secrétaire d'Etat aux Droits de l'homme ? Il ne faut pas que Nicolas Sarkozy tourne le dos à la diplomatie des valeurs. Si on y met le couvercle, je risque le chômage technique !
    (Source Le Parisien -10.12.07)
    Il n'y a pas que Kadhafi qui doit comprendre que la France n'est pas un paillassson! A ceux qui ne le comprennent pas, on compte sur la charmante Franco-Sénégalaise pour leur donner toutes les explications nécessaires...

  • Que la Bretagne est belle...

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    Saint-Malo dans la tempête