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  • S.I.O.E. Un communiqué de Stéphane Ravier FN 13

    RASSEMBLEMENT A L’INITIATIVE DE S.I.O.E.

    (S.I.O.E: Stop Immigration OEurope)

    LE 8 DECEMBRE A MARSEILLE  CONTRE L’ISLAMISATION DE L’EUROPE ALLOCUTION DE STEPHANE RAVIER TETE DE LISTE FRONT NATIONAL AUX ELECTIONS MUNICIPALES DE MARSEILLE MARS 2008

    Je voudrais tout d’abord remercier les organisateurs de ce rassemblement, les membres de l’association S.I.O.E. qui se sont mobilisés pour mener un combat, un juste combat contre la disparition de l’Europe.

    L’Europe, notre Europe, charnelle, vivante, enracinée et qui est aujourd’hui menacée de dissolution et de disparition par le materialisme de quelques fédérastes de Bruxelles qui ne voient à travers l’Europe qu’une vaste zone commerciale sans âme, sans frontière et sans repère niant les identités, où les peuples sont destinés à devenir de simples consommateurs et de dociles citoyens du monde !

    Notre seconde Patrie, si elle est attaquée depuis longtemps par ces marchands du Temple souvent apatrides, est désormais la proie d’une menace toute aussi puissante, ce danger bien évidemment c’est l’islamisation !

    La France loin d’être épargnée par ce phénomène est sans doute la nation d’Europe la plus exposée, la plus menacée pas seulement en raison de sa situation géographique mais aussi et surtout, en raison de sa classe politique qui n’en finit pas de se renier et de plier devant les revendications des associations mahométanes ; de plier comme l’a fait Nicolas Sarkozy lui-même, en institutionnalisant l’islam par la reconnaissance du Conseil Français du Culte Musulman qui regroupe en son sein les islamistes les plus radicaux !

    Cet islam qui ne saurait être DE France, loin de sortir des caves comme on voudrait nous le faire croire, est sorti en réalité des valises des travailleurs immigrés des années 70 et de l’immigration d’assistanat des décennies 80, 90 et 2000.

    Car il ne faut pas s’y tromper, l’islam n’est pas une cause mais une conséquence de la folle et suicidaire politique d’immigration instaurée dès 1976 et jamais interrompue depuis.

    1976 marque en effet des heures bien sombres pour l’histoire de notre pays et pour toute l’Europe.

    C’est cette année là, qu’un certain Jacques Chirac alors 1er Ministre décida par le biais de sa loi sur l’I.V.G. de plonger la France dans un chaos démographique.

    Cette catastrophe, ce crime contre l’avenir de notre Nation se traduit chaque année et depuis trente ans par 200.000 berceaux français vides.

    Ces berceaux vides, Chirac les a remplacés par des bateaux pleins, pleins d’une immigration bon marché  exigée par un certain patronat.

    La loi sur le regroupement familial a elle aussi été votée en 1976, curieuse et funeste coïncidence… Trente ans plus tard, nous n’avons toujours pas fini de regrouper !

  • Pèlerinage à La Mecque

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    La Kaaba sacrée

    Des centaines de musulmans
    ont déjà quitté la France pour le pèlerinage à La Mecque pour lequel 40 000 visas devraient être accordés cette année par le consulat d'Arabie saoudite à Paris. Les départs ont commencé le week-end dernier et s'échelonneront jusqu'au 20 décembre.

  • Stop!

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  • JEAN DE BREM : "Le trésor du monde"

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    Sainte Geneviève au pont de la Tournelle
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    Porte de Brandebourg à Berlin

    "Pour moi le trésor du monde, c'est une infante de Vélasquez, un opéra de Wagner ou une cathédrale gothique. C'est un calvaire breton ou une nécropole de Champagne. C'est le romancero du Cid ou le visage hugolien de "l'enfant grec". C'est le tombeau des Invalides ou le grand aigle de Schoenbrunn, l'Alcazar de Tolède ou le Colisée de Rome, la Tour de Londres ou celle de Galata, le sang de Budapest ou le quadrige orgueilleux de la porte de Brandebourg, devenu le poste frontière de l'Europe mutilée. Pour ces pierres, ces aigles et ces croix; pour la mémoire de l'héroïsme et du génie de nos pères; pour notre terre menacée d'esclavage et le souvenir d'un plus grand passé, lecteurs, la lutte ne sera jamais vaine. Frêle Geneviève de Paris, patronne de l'Europe, seule contre les hordes de l'Est, tu symbolises notre esprit de résistance. Et toi, Alexandre, vainqueur blond au visage de dieu, Macédonien aux dix mille fidèles, toi qui conquis le monde oriental avec ta foi et ton épée, debout, dressé contre le Destin et l'Histoire, tu symboliseras peut-être un jour le triomphe de l'Europe Impériale..."

    Jean de Brem, Testament d'un Européen, 1964  (extrait)

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    Alexandre le Grand  (356-323 av. J.C.)

     

  • ADZ: Eric Breteau dénonce "l'étonnant silence" de Kouchner

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    Eric Breteau le 3 novembre 2007

    Eric Breteau a repris sa plume pour critiquer le gouvernement Sarközy.

    Dix jours après avoir défendu son action humanitaire au Tchad et nié avoir agi «clandestinement» pour évacuer 103 enfants vers la France, le président de L’Arche de Zoé s’en prend à Rama Yade.

    Dans une lettre diffusée par le site de France Info, il fustige l’«imposture» de la secrétaire d’Etat aux Droits de l’homme et ses «déclarations contradictoires et calomnieuses» qui ont «conforté les nationalistes tchadiens».
    Rama Yade avait affirmé que l’opération de l’Arche de Zoé était «illégale» et «clandestine».

    Dans cet extrait de cinq pages mis en ligne, Eric Breteau critique aussi vivement la «manipulation politique et médiatique actuelle du ministère des Affaires étrangères».

    Le président de l’Arche de Zoé vise nommément Bernard Kouchner, son «étonnant silence» sur l’affaire, lui qui avait fait du «drame du Darfour» la «priorité de son mandat».

    La lettre mentionne également une rencontre en juin dernier entre Eric Breteau et un proche conseiller de Bernard Kouchner, «Laurent Contini». Ce dernier aurait déclaré à l’époque: «Votre projet de sauvetage des orphelins du Darfour est intéressant, il va sans doute provoquer une crise internationale et une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU, ce qui donnera une nouvelle légitimité au ministre Kouchner de s’exprimer sur le sujet du Darfour après le fiasco du “corridor humanitaire”» que l’ex-French doctor avait évoqué.

  • Sarközy fait (Kadha)fi des grands principes

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    La France accueille lundi 10 décembre Mouammar Khadafi pour une visite de cinq jours dont le président Nicolas Sarközy espère une moisson de contrats, mais qui déchaîne les critiques de ceux accusant Paris de sacrifier les principes pour légitimer et armer le "guide" libyen.

    Le colonel Kadhafi sera reçu deux fois, lundi et mercredi, par M. Sarközy au Palais de l'Elysée. Son fils, Seif el-Islam, a annoncé que Tripoli voulait acheter pour plus de 3 milliards d'euros d'avions Airbus, un réacteur nucléaire et de "nombreux équipements militaires".

    Kadhafi arrive après une salve de déclarations tonitruantes lors du sommet UE/Afrique de Lisbonne, où il a jugé "normal que les faibles aient recours au terrorisme". A Lisbonne, M. Sarközy a assuré à M. Kadhafi qu'il était "très heureux" de le recevoir. Il s'est longuement justifié de l'avoir invité à Paris. "J'ai dit au colonel Kadhafi que j'encouragerai son retour à la respectabilité internationale", a dit M. Sarközy. "Pour le reste, il a sa personnalité, il a son tempérament, ce n'est pas moi qui vais le juger".

    M. Sarközy a souligné qu'il ne s'était rendu en Libye, en juillet, qu'une fois les infirmières et un médecin bulgares libérés, après 8 ans de détention dans les geôles libyennes. Paris a joué un rôle majeur dans ce dossier, qui était le dernier obstacle à une normalisation complète des relations avec l'Union européenne. (On ne parle plus de Cécilia...)
    La Libye avait commencé à sortir de son isolement en 2003 après avoir renoncé à son programme d'armes de destruction massive et indemnisé les victimes des attentats de Lockerbie au dessus de l'Ecosse (270 morts en 1998) et contre un DC-10 d'UTA au dessus du Niger (170 morts en 89). M. Sarközy a dit espérer que la venue de M. Kadhafi permette de "signer un certain nombre d'accords économiques", le patronat voulant profiter de l'ouverture du pays, 3e producteur de pétrole africain.

    Tripoli n'a pas caché sa satisfaction sur cette normalisation. "La visite du Guide à Paris montre que nous avons atteint le sommet de notre relation", a triomphé Seif el-Islam. M. Kadhafi sera notamment reçu à l'Assemblée nationale, même s'il ne bénéficiera pas du privilège d'une visite d'Etat. Respectant la "tradition du désert", sa tente bédouine a été plantée dans le parc de la résidence officielle de l'hôtel Marigny, résidence officielle des hôtes de l'Elysée.

    Le "Guide" libyen doit notamment rencontrer des "intellectuels", des membres de la communauté africaine, à l'Unesco, plusieurs centaines de femmes, visiter le célèbre château de Versailles et participer à une "partie de chasse". L'opposition et les associations internationales ont fustigé cette visite et une "diplomatie business". Les socialistes refuseront d'accueillir M. Kadhafi à l'Assemblée.

    Le parti sarközyste UMP a défendu la "realpolitik" de M. Sarkozy. De son côté Paris considère notamment que la question des ventes d'armes n'est plus un "tabou" depuis la levée d'un embargo de l'UE. Paris fait notamment le forcing pour vendre une dizaine de Rafale, un avion de combat de 50 millions d'euros qui n'a jamais eu de succès à l'exportation.

    Paris avait déjà conclu un accord sur le nucléaire et la coopération militaire au lendemain de la libération des infirmières. Une commission d'enquête parlementaire tente de déterminer si des contreparties ont entouré cet élargissement.

    M. Sarközy a démenti tout marchandage. Il affirme ne pas transiger avec les droits de l'Homme, tout en mettant en avant son son pragmatisme, se félicitant de ramener des contrats de l'étranger, comme lors de sa visite en Chine (20 milliards d'euros de commandes). Il veut aussi aider tous les pays voulant acquérir du nucléaire civil, notamment dans le monde arabe, ce qui inquiète certains partenaires de Paris.

  • Violentes tempêtes hivernales en Bretagne

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    Neuf conteneurs ont été perdus en mer par un navire pris dans la tempête au large des côtes Nord de la Bretagne où des rafales de plus de 110 km/h ont été enregistrées dans la nuit de samedi à dimanche, a-t-on appris auprès de la préfecture maritime de Brest.

    Un appel aux navigateurs a été lancé pour signaler la présence de ces neuf "boîtes" qui présentent un danger pour la navigation. Un vol de reconnaissance était prévu dans la matinée pour tenter de les localiser.

    "La perte des neuf conteneurs transportant des fruits frais a été déclarée en fin de nuit par un porte-conteneurs battant pavillon du Liberia, le Honduras, qui est allé se mettre à l'abri dans la baie de Saint-Brieuc", a indiqué Bertrand Hudault, porte-parole de la préfecture maritime.

    De son côté, le remorqueur de haute mer Abeille Bourbon a procédé à une première intervention sur le rail de séparation du trafic (DST) de Ouessant pour porter secours à un cargo maltais, le Krokus, victime d'une avarie de barre qui aurait pu mettre l'équipage en danger dans la tempête. Le convoi était attendu à Brest en tout début de matinée, a-t-on précisé de même source. "Il est certain que les conditions météorologiques sont pénibles pour les bateaux. Tout incident dans ces conditions a forcément un rapport avec la météorologie même si la tempête n'est pas forcément l'origine initiale de l'avarie", selon M. Hudault.

    Un vent de 85 km/h, avec des rafales à plus de 110 km/h, a été enregistré vers 05H30 au large de la pointe Saint Mathieu, près du Conquet, au nord de Brest, selon la préfecture. "On reste dans une tempête classique pour la période", a toutefois commenté M. Hudault. Aucun dégât significatif n'a été signalé à terre, selon le Centre opérationnel départemental d'incendie et de secours (CODIS). La sécurité routière a invité les automobilistes à éviter les axes situés en bordure de mer et demandé aux piétons d'être vigilants sur les plages et les chemins côtiers.

    La compagnie maritime Penn ar Bed a décidé de ne pas assurer ses liaisons avec les îles de Sein, Molène et Ouessant dont les habitants se trouvent ainsi isolés pour la journée de dimanche. De son côté, Brittany Ferries a annulé sa liaison Cherbourg-Poole.

    "Dimanche, la hauteur des vagues (différence entre le creux et la crête) pourrait atteindre 10 m à la côte et certainement 15 m à l'entrée de la Manche, avec des rafales dépassant les 100 km/h un peu partout", avait indiqué samedi à l'AFP André Le Moal, prévisionniste marine au centre Météo-France de Brest-Guipavas qui évoquait également une "tempête classique en hiver".

    Météo-France a émis un bulletin d'alerte orange en raison du vent fort et des averses localement orageuses attendus dans la journée de dimanche sur onze départements de l'ouest de la France. Cette tempête hivernale devait toucher les régions de Haute-Normandie, Basse-Normandie et Bretagne, ainsi que les départements de Loire-Atlantique et de Vendée.

  • MAREK HALTER LE GOLEM

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    Le Golem du ghettto de Prague a inspiré l'oeuvre de Gustav Meyrinck (1868-1932)
     

    Marek Halter est arrivé en France en 1950, à l'âge de 14 ans, accompagné de ses parents. « Sans-papier » les premières années, il est déclaré apatride. L'administration se trompe de nom et l'inscrit alors comme Aron Halter, né le 27 janvier 1932. Ce n'est qu'en 1980, l'année où il est naturalisé grâce à Simone Veil, alors Ministre de la Santé, qu'il arrive à récupérer son vrai prénom Marek.

    Marek Halter naît le 27 janvier 1936, à Varsovie, d'un père imprimeur et d'une mère poétesse yiddish.

    Les nazis occupent Varsovie en septembre 1939 et créent le ghetto de Varsovie le 10 octobre 1940. Un mois et demi plus tard, grâce aux amis catholiques de son père, imprimeurs comme lui et membres du même syndicat, il s'échappe et passe dans la partie polonaise occupée par l'armée rouge, résultat de l'accord Molotov-Ribbentrop.

    Au commencement de la guerre germano-soviétique, la famille se trouve à Moscou. Staline les envoie en Ouzbékistan. Les Halter arrivent à Kokand, ville de 300 000 habitants submergée par un million de réfugiés. Bérénice Halter, la petite soeur de Marek Halter meurt de faim. Ses parents sont frappés par la diphtérie. Il devient un « sans loi » et fait tout pour sauver ses parents.

    A la fin de la guerre, les « sans-loi » sont intégrés dans le mouvement Les Pionniers. C'est ainsi qu'à l'occasion de la première fête de la victoire sur le nazisme, Marek Halter se retrouve dans une délégation des pionniers d'Ouzbékistan qui se rendent à Moscou avec les autres délégations des Républiques Soviétiques pour remettre des fleurs à Staline. Le cinéaste Sergei Kostine a intégré cette image dans son film sur la vie de Marek Halter, « Le fils de la Bible et d'Alexandre Dumas », produit par la chaîne de télévision Rossia.

    En 1946, Marek Halter et ses parents retournent en Pologne où ils résident jusqu'à leur départ pour la France, dotés alors d'un visa collectif.

    Il se rend en Israël pour la première fois en 1951 et travaille dans un Kibboutz.

    Aspirant à devenir peintre, il s'inscrit dès son retour à Paris à l'École Nationale Supérieure des Beaux-arts. En 1954, il est lauréat du Prix International de Peinture de Deauville et lauréat de la Biennale d' Ancone. Sa première exposition a lieu à Buenos Aires en 1955.

    En 1967, il fonde et préside le Comité International pour la Paix Négociée au Proche-Orient.

    En 1976 il fait paraître son premier livre intitulé Le fou et les rois qui reçoit le Prix Aujourd’hui. Outre une vingtaine de romans, récits et essais, dont La Mémoire d'Abraham, Prix du Livre Inter 1984, Marek Halter a reçu le Grand Prix du Livre de Toulon 1996 pour l'ensemble de son oeuvre.

    Il fonde en 1991 le Collège Universitaire Français de Moscou et un an plus tard celui de Saint-Pétersbourg. Il est actuellement Président des Collèges.

    Il a réalisé un documentaire pour France 2 : Si Jérusalem m'était compté, ainsi qu'une série d'émissions sur TF1 : Les Aventures du Bien.

     Président de l’Institut Andréï Sakharov, de l’Institut international de la culture juive, cofondateur de SOS Racisme... Marek Halter jongle sans complexe avec les siècles et les continents, mais, partout et toujours, c'est à la Mémoire qu'il rend hommage. Une Mémoire dont il modifie les contours à son gré et sans toujours le dire.  Qu’il rapporte ce qu’il a vu ou raconte ce qu’il extrait de l’an 70, il rend tout si plausible qu’on oublie de demander si tout est vrai. Quand le faux est beau, qui lui demande ses papiers?Quand le vrai et le faux se couvrent de la même vraisemblance, qui songe à les séparer ? Nanti de ce redoutable pouvoir, Marek Halter en déduit que les règles classiques ne s’appliquent pas à lui".

    (Source: Laurent Laplante - Auteur, commentateur et analyste)

    Le Golem

     Le golem (גולם) est un être humanoïde, artificiel, fait d'argile, animé momentanément de vie par l'inscription sur son front d'un verset biblique. Dans la culture hébraïque, la première apparition du terme golem se situe dans le Livre des Psaumes : « Je n'étais qu'un golem et tes yeux m'ont vu » (139, 16). C'est alors un être inachevé, une ébauche. Dans la kabbale, c'est une matière brute sans forme ni contours. Dans le Talmud, le golem est l'état qui précède la création d'Adam.

    (Source: WIKIPEDIA)

  • A Villiers-le-Bel, seulement 10 mamans devant l'école incendiée!

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    Marek Halter, 71 ans, toujours à l'affût...

    Une dizaine de mamans seulement se sont rassemblées ce matin 08.12 à l'appel de l'association «Ni Putes, Ni Soumises», devant l'école de Villiers-le-Bel (Val d'Oise) incendiée durant les récents émeutes de guerilla urbaine.


    «Nous espérions une cinquantaine de personnes pour le rassemblement et une centaine pour le débat prévu à Gonesse ensuite», a reconnu Sihem Habchi, présidente de «Ni putes, Ni Soumises».

    «La mairie de Villiers était hostile à ce rassemblement», a affirmé Sihem Habchi, selon laquelle, hier, la ville de Gonesse a annulé la location de la salle où devait se tenir le débat, «sous la pression de la municipalité de Villiers».

    Le maire de Villiers, Didier Vaillant, s'est pourtant rendu sur place pour apporter son soutien à la démarche de Ni Putes Ni Soumises. Il a évoqué un «malentendu», expliquant qu'il avait compris qu'une «marche de plusieurs kilomètres serait organisée dans la ville, ce à quoi il n'était pas favorable un samedi pour des raisons de sécurité routière». On le comprend!

    Mais, a-t-il ajouté, «je suis dans une démarche d'échange, on est en train de reconstruire cette ville et bien sûr, j'ai besoin de tout le monde, d'où ma présence ici».

    L'écrivain Marek Halter est venu aussi apporter son soutien, «parce que les solutions des problèmes de Villiers se trouvent à Villiers, pas à Paris, ni dans les ministères, ni dans les colloques».

    «Elles ne sont pas nombreuses aujourd'hui, mais les mamans qui sont là, cela vaut le coup de les écouter», a déclaré l'écrivain "biblique" qui propose «des cahiers de doléances» pour les cités «comme pendant la Révolution française». «Mais avant ça, il faut valoriser les mamans. Elles ne sont pas valorisées par la société, donc pour leurs enfants, elles sont transparentes», a-t-il ajouté.

    (Source Le Parisien)

  • Trois jeunes tortionnaires vont pouvoir "se reconstruire"

    Une jeune femme de 19 ans a été condamnée vendredi à cinq ans de prison dont trois ans avec sursis par la cour d'assises des Yvelines pour avoir torturé et violé en septembre 2006 une de ses camarades dans une école pour adolescents en difficulté à Sonchamp (Yvelines).

    Aucun mandat d'arrêt n'a été prononcé à l'issue de l'audience qui s'est déroulée à huis-clos.

    Cela signifie que l'accusée qui comparaissait libre après avoir purgé neuf mois de détention provisoire, ne devrait pas retourner en prison, selon son avocate Me Vanessa Bousardo.

    «C'est une bonne décision car elle sanctionne des faits graves tout en prenant en considération la situation difficile de l'accusée».

    «Il revient maintenant à un juge d'application des peines d'aménager des solutions pour lui permettre d'échapper à un emprisonnement strict».

    Ses complices, deux adolescentes âgées de 15 et 16 ans, ont été condamnées il y a deux mois respectivement à 18 mois et un an de prison ferme par le tribunal des enfants de Versailles.

    Les trois jeunes femmes, internes dans ce centre de formation professionnelle géré par la Ville de Paris où une cinquantaine de jeunes en grande difficulté familiale sont placés par l'aide sociale à l'enfance, avaient infligé de multiples humiliations et des sévices sexuels à la victime le 4 septembre 2006, soir de la rentrée.

    La victime, par la voix de son avocate, Me Martine Véron, a fait part également de son «soulagement» face au verdict.

    «Pour elle, son agresseuse écope d'une peine réelle : elle a payé ce qu'elle a fait», a-t-elle raconté. «Ma cliente se serait également sentie coupable de renvoyer sa camarade sous les verrous : elles vont pouvoir se reconstruire».

    Concernant les deux mineures : la première condamnée à 18 mois de prison ferme a été libérée après plus d'un an d'emprisonnement et placée en novembre dans un centre éducatif fermé. Sa complice, condamnée à un an ferme, n'est pas retournée en prison.

    Il semblerait que la victime ait peur...

  • Explosion au 52 Bd Malesherbes: l'architecte a été libéré

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    Un extraordinaire déploiement policier: l'adresse de l'immeuble est "sensible"...
    L'homme de 45 ans placé en garde à vue jeudi soir à la suite de l'explosion qui a fait un mort et un blessé grave dans un cabinet d'avocats parisien, a été remis en liberté samedi soir sans charge retenue contre lui, a-t-on appris de source judiciaire.

    Sa garde à vue dans les locaux de la brigade criminelle n'a pas permis d'apporter de progrès substantiel à l'enquête, selon cette source.

    Durant les 48 heures de garde à vue, cet architecte a nié toute implication dans l'explosion du colis piégé qui a tué une secrétaire de 74 ans, Jacqueline Ben Bouali, et grièvement blessé un avocat, Me Olivier Brane, 58 ans, dans ce cabinet situé boulevard Malesherbes à Paris (VIIIe).

    Une femme mystérieuse toujours recherchée activement

    Selon une source proche de l'enquête sur le colis piégé, il n'y a pas «pour l'instant, d'autre piste» et «pas d'éléments particuliers et nouveaux qui nous permettraient d'avancer».

    «Même si on reste prudent, on n'a rien de tangible», affirmait de son côté une source judiciaire. L'engin piégé, composé de deux charges explosives de type «pipe bomb», chacune gainée dans un tube, était contenu dans une caissette en bois adressée à Me Brane.

    L'emballage du colis laissait penser qu'il contenait une bouteille de whisky, selon une source proche du dossier. Un mot * qui l'accompagnait a été retrouvé par les enquêteurs, avait indiqué vendredi soir une source judiciaire.

    Grièvement blessé aux mains et à un oeil, Me Brane a subi une intervention chirurgicale jeudi. Toujours hospitalisé à La Pitié-Salpêtrière, il a reçu la visite samedi après-midi de la ministre de la Justice, Rachida Dati qui lui «a manifesté son soutien ainsi qu'à l'ensemble» de son cabinet, selon un communiqué du ministère.

    Entendu vendredi soir par les enquêteurs, Me Brane n'a pas été en mesure d'expliquer pourquoi il était le destinataire du colis piégé. «Il ne se connaît pas d'ennemis, il ne voit pas d'où ça peut venir», a confié une source judiciaire. Il n'a pas non plus fourni d'éléments sur le coursier qui a déposé le colis piégé. Ce coursier, «une femme jeune et de petite taille» coiffée d'un casque, selon une source proche de l'enquête, était toujours activement recherchée samedi. Elle avait déposé le colis piégé à la réception du cabinet d'avocat jeudi peu avant 12h50.

    Elle avait également remis deux autres paquets qui n'étaient pas piégés, l'un adressé à Me Gouet-Jenselme, l'autre aux deux avocats. Les enquêteurs ont établi que l'explosion avait été «quasiment automatique et concomitante» avec le départ de la jeune femme. (Elle aurait pu sauter avec, comme un kamikaze?)

    Le cabinet visé ne traite pas de dossiers sensibles mais plutôt de conflits liés aux assurance, de divorces ou encore de dossiers immobiliers, que les enquêteurs passaient au crible. Les scellés posés par les enquêteurs après l'explosion ont été levés samedi matin et plusieurs des avocats associés du cabinet ont repris le travail. L'immeuble du Bd Malesherbes était quant à lui sous protection policière ainsi que les domiciles des deux avocats.

    Voir les vidéos YOUTUBE en lien concernant Me Olivier Brane

    Le mot qui accompagnait l'un des paquets livrés avec le colis piégé, remerciait les avocats du cabinet pour "une affaire immobilière complexe", a-t-on appris dimanche de source proche du dossier. Sur cette note manuscrite était inscrit : "En remerciement d'une affaire immobilière complexe", selon cette source, confirmant une information du Journal du dimanche. Selon le Journal du dimanche, le mot était contenu dans une enveloppe qui accompagnait une boîte de chocolats adressés "au personnel du cabinet". Un second paquet contenant du champagne était adressé à Me Catherine Gouet-Jenselme. Le colis piégé était quant à lui adressé à Me Olivier Brane, qui a été grièvement blessé dans l'explosion. L'emballage laissait penser qu'il contenait une bouteille de whisky, selon une source proche du dossier. (09.12)

     

     

  • L'Amérique des culs-bénits

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    Mike Huckabee
     A un mois du début des primaires américaines, les candidats républicains qui aspirent à décrocher l'investiture du parti pour briguer la Maison Blanche ont déplacé leur centre d'intérêt. Ils se sont trouvé une nouvelle cible : Dieu. C'est lui, ou du moins son évocation constante, qui a permis à l'ex-gouverneur de l'Arkansas, Mike Huckabee, quasi anonyme il y a deux mois, de rattraper son retard et même de devancer ses concurrents à l'approche du premier "caucus" (vote après débat) qui, le 3 janvier dans l'Iowa, ouvrira les primaires.

    Jusque-là au coude à coude avec le richissime homme d'affaires et ancien gouverneur du Massachusetts, Mitt Romney, Mike Huckabee écraserait désormais son rival mais aussi tous ses adversaires, si l'on en croit un sondage de l'hebdomadaire Newsweek, publié vendredi 7 décembre. Cette enquête d'opinion le situe, en effet, à 39 % d'intentions de vote, contre 17 % à M. Romney. Les autres sont loin, Rudy Giuliani, ex-maire de New York, tombant à 9 %.

    Mais, il est vrai, M. Giuliani ne fait pas la chasse aux voix des chrétiens intégristes - dont beaucoup le détestent, parce que catholique et deux fois divorcé. Il mise non sur les "valeurs" mais sur la sécurité, sur le plan intérieur comme en politique étrangère. Et il attend les primaires dans les grands Etats américains, où il espère l'emporter. Ces Etats pèsent lourd sur la désignation du candidat du parti.

    Mike Huckabee et Mitt Romney, eux, tentent de régénérer la stratégie qui a si bien réussi à George Bush en 2004 : coaliser l'électeur républicain traditionnel, le néoconservateur et le fondamentaliste.

    Seul cet amalgame reconstitué, dans une situation où l'image de la Maison Blanche est détériorée, peut les faire gagner, estiment-ils. Sur ce terrain, M. Huckabee, ancien pasteur baptiste à l'allure sudiste prononcée, dispose d'un avantage. Et M. Romney déploie des efforts considérables pour surmonter son handicap : il est mormon. Autant dire, qu'aux yeux d'une bonne part des évangéliques, il est quasiment l'incarnation du démon.

    Dans ses débats de campagne, la question lui revient sans cesse au visage : "La Bible est-elle, oui ou non, la vérité révélée dans chacun de ses mots ?" Ce n'est pas la position de l'Eglise des Saints des Derniers Jours, à laquelle M. Romney appartient. Celle-ci "révère" le Livre, mais estime qu'il contient "des erreurs". Et elle vénère aussi trois ouvrages de son fondateur, Joseph Smith.

    De guerre lasse, M. Romney a fini, jeudi, par prononcer au Texas un grand discours fondateur. "Je crois que Jésus est le fils de Dieu et le sauveur de l'humanité", mais "la liberté a besoin de la religion comme la religion de la liberté". Il n'abandonnera donc pas sa foi. Et s'il est élu, "aucune autorité de mon Eglise, ni d'aucune Eglise, n'exercera jamais aucune influence sur les décisions présidentielles".

    Cela dit, il pouvait ensuite pourfendre "la religion laïque", source de tous les maux. Patelin, M. Huckabee a reconnu qu'effectivement la religion d'une personne ne peut constituer "une barrière" à sa candidature. Car devenir président "n'a aucun rapport avec la foi". "Il s'agit de savoir si la personne est cohérente avec sa propre foi..."

    L'Amérique est-elle repartie pour "Les sorcières de Salem"?

  • Pour MAM, un "colis piégé"à prendre avec des pincettes

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    MAM fait face!

    La garde à vue de l'architecte soupçonné a été prolongée vendredi soir de 24 heures, a-t-on appris de source judiciaire. Les raisons qui ont présidé à la prolongation de sa garde à vue n'ont pas été précisées alors qu'aurapavant, on avait indiqué de même source qu'il devait être remis en liberté dans la soirée...

    "C'est l'une des pistes" explorées par les enquêteurs, indiquait vendredi une source proche de l'enquête.

    Me Catherine Gouet-Jenselme, 40 ans, a été entendue jeudi, quelques heures après l'explosion dans le cabinet d'avocats situé boulevard Malesherbes à Paris (VIIIe) du colis piégé qui a tué une secrétaire de 74 ans (une source avait indiqué dans un premier temps qu'elle en avait 60) et blessé l'avocat avec qui elle travaillait, Me Olivier Brane, 58 ans.

    Le colis était adressé nominativement à Me Brane, a-t-on appris vendredi de source judiciaire. 
    L'avocate a indiqué aux enquêteurs qu'elle avait déposé plainte en 2005 pour harcèlement contre un architecte. Depuis ce dernier avait obtenu un non lieu, décision contre laquelle l'avocate avait fait appel.

    C'est tout naturellement que les policiers de la brigade criminelle ont donc interpellé jeudi soir l'homme âgé de 45 ans à son domicile d'Antony (Hauts-de-Seine) avant de le placer en garde à vue dans les locaux de la brigade criminelle.

    Deux perquisitions menées chez lui et dans son cabinet d'architecte n'ont rien donné, selon une source proche de l'enquête, qui a précisé qu'il "réfutait" sa participation à cet attentat.

    Mais au-delà de l'interrogatoire de ce suspect, les policiers, qui ont a priori écarté "la piste politique", ne privilégient aucune piste particulière.

    Ils recherchent activement le coursier, "une femme jeune et de petite taille", coiffée d'un casque, qui a déposé le colis piégé à la réception du cabinet d'avocat jeudi 6 peu avant 12H50 -avec deux autres paquets non piégés contenant l'un du champagne et l'autre des chocolats- avant de repartir et qui ne s'est pas manifestée depuis...
    (Le 6 décembre est le jour de la saint Nicolas

    Les enquêteurs ont établi, après l'audition de plusieurs témoins, que l'explosion avait été "quasiment automatique et concomitante" avec le départ de la jeune femme qui fait l'objet "de toutes les investigations" des policiers.

    Mais ils attendent également beaucoup des analyses de l'engin explosif effectuées par les experts du laboratoire scientifique de la police parisienne "qui peuvent prendre du temps", selon une source proche de l'enquête.

    Enfin l'audition de Me Olivier Brane grièvement blessé à un oeil et à une main et hospitalisé à l'hôpital parisien de la Pitié-Salpetrière devrait apporter des éléments essentiels à l'enquête, alors que les experts tentent de reconstituer l'étiquette de la caissette en bois pulvérisée par l'explosion. Le cabinet visé ne traite pas de dossiers sensibles mais plutôt de conflits liés aux assurance, d'affaires de divorces ou encore de dossiers immobiliers, que les enquêteurs vont passer au crible
    Pour rappel: Au 4ème étage, porte droite, sur le même palier que le Cabinet d'avocats apparemment visé, est installé le Siège de la Fondation pour la mémoire de la Shoah.
    Au premier étage du 52 Bd Malesherbes (8ème), est situé le Cabinet d'avocats Arnaud Claude et associés cofondé par Nicolas Sarközy: celui loue actuellement les actions qu'il possède à Me Arnaud Claude. 

  • Aux assises des mineurs d'Aix-en-Provence, un jury bien indulgent...

    Des peines de trois à neuf ans de prison ont été prononcées vendredi par la cour d'assises des mineurs d'Aix-en-Provence à l'encontre de cinq adolescents jugés pour l'incendie d'un bus qui avait failli coûter la vie à une jeune femme, Mama Galledou, en octobre 2006 à Marseille. Le parquet avait demandé des peines de cinq à quinze ans. Un sixième a été acquitté.

  • Les assises de la Nièvre ont rendu le verdict qu'on attendait

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    Thierry Duchemin, martyr de 4 ans
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    Christian Beaulieu, son assassin et violeur, 57 ans
    AFP. Christian Beaulieu, 57 ans, a été condamné vendredi par la cour d'assises de la Nièvre à Nevers à la réclusion criminelle à perpétuité pour avoir violé et tué Mathias, 4 ans, en mai 2006, à Moulins-Engilbert (Nièvre).

    L'avocat général Christian Gongora avait, dans ses réquisitions, demandé à la cour et au jury de "protéger définitivement la société des ravages de Christian Beaulieu", un "pervers constitutionnel", "prédateur d'enfants".

    Christian Beaulieu, condamné à la réclusion criminelle à perpétuité réelle, ne pourra bénéficier d'aucune mesure d'aménagement de peine avant 30 ans. L'avocat général avait requis une période de sûreté de 22 ans. La cour a ordonné un suivi socio-judiciaire sans limitation de durée.

    L'ancien ouvrier agricole, dont le procès pour meurtre accompagné de viol sur mineur de 15 ans s'était ouvert lundi, a reconnu une partie des faits. Mercredi, il avait affirmé que son "côté méchant" l'avait "poussé à faire tout ça".

    Il a reconnu être allé, le 6 mai 2006 au soir, près la salle des fêtes de Moulins-Engilbert où était organisé un dîner dansant. Des enfants jouaient dehors et, à un moment, l'un d'eux, Mathias, s'est retrouvé seul.

    "Je lui ai dit 'viens mon titi', je voulais le ramener à l'intérieur, mais mon côté méchant m'a dit de pas faire ça", a raconté Christian Beaulieu qui n'a exprimé aucun remord.

    Il a reconnu avoir violé le petit garçon et avoir enfoui son corps sous un amas de feuilles et de boue, à 300 m de la salle des fêtes. Il s'est refusé à évoquer sa mort, par asphyxie. "La motivation du meurtre était purement utilitaire", a assuré l'avocat général.

    "Une rencontre fortuite, en une demi-seconde, a fait basculer la vie d'un enfant et d'une famille", a affirmé Christian Gongora. Le corps de l'enfant avait été découvert le lendemain matin. Sa mort avait suscité beaucoup d'émotion.

    "C'était pas le meurtre du petit Mathias, c'était celui de l'enfant de tout le monde : face à un prédateur, n'importe quel enfant peut y passer", a témoigné vendredi matin le père de Mathias, Philippe Duchemin, 39 ans, un bras passé autour de son épouse Bérangère, en pleurs.

    Philippe Duchemin a demandé que "le gouvernement fasse évoluer les lois", estimant qu'"un pédophile récidiviste doit être enfermé à vie dans une structure". Il a également demandé une prévention, avec "une mise en garde d'une heure par des professionnels", dans les écoles et les collèges.

    Christian Beaulieu avait fait l'objet de deux procédures pour des agressions sexuelles sur six enfants au total, dont son fils de 6 ans, en 1982 et 1998. Il a reconnu spontanément à l'audience avoir agressé sexuellement "au moins sept" autres enfants, au début des années 70, à Corancy (Nièvre), où il a longtemps vécu. Il n'a jamais fait l'objet d'un suivi.

    "C'est un véritable prédateur d'enfants, depuis longtemps", a affirmé l'avocat général. "Tout le monde le savait à Corancy, mais cette information n'est pas passée dans le canton voisin, à Moulins-Engilbert, à 25 km".

    "Quand on a appris les faits, tout le monde est venu dire : ben oui, on se doutait que c'était Christian Beaulieu", a plaidé son avocate, Me Marie-Christine Châtaignier. Elle a insisté sur "la pauvreté" intellectuelle, matérielle, sociale et sexuelle de son client...

    L'ex-concubine de Christian Beaulieu, Marie-Jeanne Hoffmann, 49 ans, a été condamnée à deux ans d'emprisonnement pour non-dénonciation de crime. Un an de prison avait été requis.
     

    Repose en paix Mathias, tu as reçu le baptème du sang.



     
  • LA REINE-MERE

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    On savait que l'élection de son fils ne lui avait rien enlevé de son naturel. "Dadou", Andrée Mallah Sarközy, a donné une interview à l'hebdomadaire Point de Vue dans laquelle elle évoque sans complexe la vie sentimentale de son président de fils. "Vous savez, à ce poste, il ne peut qu'avoir l'embarras du choix. Mais j'espère que personne ne se remariera ! J'en ai marre des mariées !", déclare-t-elle moins de deux mois après l'annonce du divorce de Nicolas et Cécilia Sarkozy.
     
    La mère du chef de l'Etat âgée de 80 ans revient aussi sur ses rapports avec l'ex-première dame de France et ses deux filles, Judith et Jeanne-Marie. "Elles sont distantes. Très froides, un peu comme leur maman. Moi j'avais de bons rapports avec Cécilia. Mais avec ses filles un peu moins", raconte-t-elle.
     
    Envers ses 3 fils, elle "avait 3 règles"
     
    Andrée Mallah Sarközy avait accompagné le président de la République lors de sa visite d'Etat en Chine, le mois dernier. "On s'est beaucoup amusé avec les filles du gouvernement avec lesquelles je suis assez copine. Rachida (Dati, la ministre de la Justice, ndlr), je ris beaucoup avec elle", confie-t-elle. Mais "il y en a une qui m'épate par son allure, c'est madame Lagarde (la ministre de l'Economie, Christine Lagarde)", dit-elle. "Elle est brillante !"
     
    Andrée Mallah dit n'avoir "jamais été sévère" avec ses trois fils. "Mais j'avais trois règles : qu'ils travaillent, ne me racontent pas de crack (sic) et fassent du sport", ajoute-t-elle.

    «Il ne raconte pas de salades» dit-elle de Nicolas. D’ailleurs de ces fils, c’est le président de la République qui lui ressemble le plus. «Nicolas est le plus proche de moi. Il a toujours été intéressé par la politique. A 14 ans il aimait parler avec mes amis médecins et avocats» se souvient Andrée Sarkozy qui salue le sens politique de son cadet. «Je le trouve très raisonnable dans ses décisions.» Et si le poids de la fonction élyséenne l’inquiète, le « principal c’est que Nicolas soit content» conclut-elle, mère avant tout.

    (Source LCI.fr)

  • Un journaliste censuré et mis en examen

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    Guillaume Dasquié
    Le Syndicat national des journalistes (SNJ) a dénoncé vendredi la mise en examen du journaliste Guillaume Dasquié pour compromission du secret défense et "l'organisation d'une censure moderne qui se caractérise par la criminalisation de l'enquête journalistique".

    Guillaume Dasquié a été mis en examen dans la nuit de jeudi à vendredi pour "compromission du secret de la défense", soupçonné d'avoir divulgué des éléments provenant de rapports de la DGSE relatifs au terrorisme dans un article du Monde du 17 avril 2007.

    Il a été interpellé mercredi 5 décembre 07 à son domicile parisien par six policiers de la DST qui ont effectué une perquisition.

    Le SNJ, premier syndicat de la profession, "refuse que les journalistes et les citoyens de notre pays soient les victimes de l'organisation d'une censure moderne qui se caractérise par la criminalisation de l'enquête journalistique afin de priver le public des informations qu'il est en droit de recevoir".

    La perquisition et la mise en examen "résument toute la question posée par la protection des sources (...). Il y aurait des révélations autorisées et d'autres pas", ajoute le SNJ.

    Le SNJ "apporte tout son soutien" à M. Dasquié et "rappelle que depuis avril 2005 où il a déposé un texte de proposition de projet de loi pour harmoniser le droit français avec la jurisprudence européenne, les différents gardes des Sceaux n'ont pas suivi, en dépit de toutes leurs promesses et de l'engagement écrit du candidat Sarközy".

  • LES RECORDS FRANCAIS SOUS SARKÖZY

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    Le déficit du commerce extérieur de la France s'est creusé en octobre, à 3,637 milliards d'euros – un record historique –, contre 3,215 milliards en septembre, ont indiqué les douanes vendredi 7 décembre. Sur les douze derniers mois, le déficit cumulé atteint 35,22 milliards d'euros. C'est également un record absolu dans l'histoire hexagonale.

     

    Selon l'économiste Marc Touati, le constat est sévère et pessimiste : "La dégradation du commerce extérieur français s'explique principalement par la perte de parts de marché des producteurs nationaux au profit des produits importés. Les importations ont ainsi encore augmenté de presque 500 millions d'euros, à 37,722 milliards [contre 37,226 milliards en septembre], encore un record absolu. A l'inverse, nos exportations ont quasiment stagné en octobre à 34,085 milliards [34,011 milliards en septembre], soutenues presque exclusivement par nos ventes d'Airbus. En outre, si les exportations à destination de la zone euro sont restées stables, celles à l'extérieur de l'Euroland commencent à refluer, subissant par là même les débuts de l'effet de l'euro fort, qui devrait donc encore s'intensifier dans les mois à venir."
     

    S'agissant du déficit budgétaire de la France, il s'est creusé à 52,17 milliards d'euros au 31 octobre, contre 48,22 milliards d'euros à la même date en 2006, a annoncé vendredi le ministère du budget. Le gouvernement est néanmoins optimiste pour 2007...

    "Le solde général d'exécution devrait nettement s'améliorer d'ici à la fin de l'année, en lien notamment avec le recouvrement des impôts locaux qui permettra un retour proche de l'équilibre du compte d'avances aux collectivités territoriales, conformément aux prévisions présentées dans le cadre du projet de loi de finances rectificative pour 2007", indique le ministère.

    (Source Le MONDE 07.12.07)

     

     

  • Les "broyeurs spéciaux" du Dr Morin, avorteur espagnol

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    Bébé in utero de 33 semaines
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    Bébé in utero au 8ème mois de grossesse
    Dans les quatre cliniques du docteur Carlos Guillermo Morin, à Barcelone, des femmes pouvaient se faire avorter sans souci des délais. Si l'on en croit la presse espagnole – la juge saisie du dossier a décrété le secret de l'instruction –, des grossesses y ont été interrompues à tous les stades d'avancement, y compris jusqu'au huitième mois, lorsque le bébé est viable depuis plusieurs semaines.

     

    Ces établissements profitaient des particularités de la loi espagnole, qui date de 1985. L'IVG y est autorisée dans trois cas : viol, graves malformations fœtales ou danger pour la vie ou la santé physique ou psychologique de la mère, certifié par un médecin. Dans les deux premiers cas, les IVG ne peuvent être pratiquées qu'avant un certain terme : douze semaines de grossesse pour le viol, vingt-deux semaines pour les malformations.

    En revanche, aucune limite n'est associée au troisième motif d'avortement. Or c'est sur lui que se fonde l'immense majorité des interruptions de grossesse en Espagne. Et c'est à lui que recourraient les équipes du docteur Morin.

    Les cliniques Ginemedex montaient des dossiers truqués pour que les interventions illégales n'attirent pas l'attention de l'administration. Les échographies étaient trafiquées pour que les fœtus y apparaissent plus petits qu'ils n'étaient, de fausses expertises psychologiques étaient glissées pour accréditer l'état mental des femmes.

    Les établissements avaient été équipés de broyeurs spéciaux, branchés sur les canalisations ordinaires, pour faire disparaître les corps les plus encombrants. Les praticiens n'auraient pas eu les qualifications requises pour exercer. Guillermo Morin aurait opéré sous de faux noms.

    La réputation des cliniques du docteur Morin avait dépassé les limites de la Catalogne. On y venait des autres provinces espagnoles mais aussi de toute l'Europe. Les deux tiers des étrangères qui viennent avorter en Catalogne sont françaises. Les dirigeants de ces établissements avaient constitué des réseaux de prospection de clientèle dans plusieurs pays.


    Deux médias avaient attiré l'attention sur le singulier docteur Morin. En 2004, le Sunday Telegraph britannique avait publié un reportage dénonçant les avortements illégaux pratiqués dans ses cliniques et le fait qu'elles drainaient une clientèle européenne. En septembre 2006, une télévision danoise avait diffusé le reportage d'une journaliste enceinte de vingt-six semaines qui, munie d'une caméra cachée, avait rencontré le docteur Morin, lequel avait accepté de l'avorter en falsifiant le rapport psychiatrique.

    A la suite de ces informations, les autorités sanitaires catalanes avaient diligenté une inspection qui ne s'était conclue que par une amende de 3 000 euros pour des irrégularités administratives. L'ordre des médecins de Barcelone n'avait rien trouvé de contraire à la déontologie. En janvier, une association catholique anti-avortement, e-Cristians, a porté plainte.

    Renseignée par une ex-employée, la police a arrêté le médecin, le 30 novembre, et l'a placé en détention provisoire, ainsi que sa femme et quatre collaborateurs. Des femmes ayant avorté en dépit d'une grossesse avancée ont été entendues. Le docteur Morin exerçait à Barcelone depuis plus de vingt ans. En 1989, alors qu'il pratiquait à Alicante, une première enquête pour avortements illégaux l'avait brièvement conduit en prison, mais le procès s'était soldé par un non-lieu.

    Il ne s'agit plus d'avortements à ce stade d'avancement de la grossesse, mais d'infanticides