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  • S'ils avaient pu partir ensemble!

    Après les six jours passés par le colonel Kadhafi à Paris, la presse est unanime et pousse un "ouf" de soulagement après cette visite pendant laquelle tous pensent que "Kadhafi s'est moqué de la République".

    Laurent Joffrin dans Libération n'a pas de mots assez durs pour évoquer le guide de la Révolution libyenne "Dictateur échevelé, Ubu pétrolifère, champion de la torture et de la tyrannie, Muammar al-Kadhafi a été autorisé à piétiner six jours durant la dignité républicaine autant que les valeurs du droit" s'émeut l'éditorialiste qui en vient "presque à plaindre Nicolas Sarközy pour son stoïcisme forcé" dont la "réalpolitik s'est changée en politique surréaliste." Il estime qu'il faudra "se souvenir que cet homme "habile à opprimer son peuple et à berner les autres s'est moqué de la République."

    Dans Le Dauphiné Libéré, Didier Pobel ironise "Ouf! Il lève le camp aujourd'hui avec sa tente de bédoin pliée sous le bras" et évoque les juteux marchés pour la France "y a pire comme achats de Noël pour le tiroir-caisse d'un commerçant pas trop regardant sur la morale".

    Francis Brochet du Progrès retourne en enfance et à la série des Martine qu'il voit en aventures de Mouammar. "Nous avons ainsi feuilleté les albums de "Mouammar à Marigny", "Mouammar sur la Seine", "Mouammar à la chasse", "Mouammar à Versailles", et nous avons même frôlé "Mouammar à Colombey-les-deux- Eglises"... Nous avons beaucoup ri" s'amuse-t-il avant de reprendre son sérieux: "Mais nous avons grimacé au souvenir des tortures des infirmières bulgares. Et puis, autant le dire, nous avons eu un peu honte, quand Mouammar nous a imposé une autre série: "Nicolas supervendeur", "Nicolas traité de menteur", "Nicolas en bateau"..."

    Pas tendre non plus, Patrick Fluckiger dans L'Alsace estime qu'"avec la venue du colonel Kadhafi, Nicolas Sarközy, le roi des effets de manche, a trouvé à qui parler, sur le plan de la communication!". Jugeant que Kadhafi "a pleinement réussi sa visite", il voit le bilan français "moins brillant", même commercialement où il affirme qu'en "guise de contrats, Kadhafi a surtout signé des promesses de négociations, présentées par Nicolas Sarközy comme acquises."

    Jacques Camus de La République du Centre est affirmatif: "face à Kadhafi, la France aurait gagné à se montrer plus mature. Quitte à perdre de menus contrats tout en renforçant son crédit."

    Sur la même ligne dans L'Est Républicain, Pierre Taribo avance que l'on "peut ouvrir le dialogue sans diminuer pour autant la force de ses convictions. Dans ce domaine, il appartient à la France de prendre le leadership moral pour faire entendre sa petite musique dans le concert des nations".

    Pour La Voix du Nord sous la plume d'Hervé Favre "Si Nicolas Sarközy attendait de son hôte qu'il fasse plutôt profil bas et se cantonne au rôle de client venu signer des grands contrats, c'est raté" et de se demander "de quel autre dirigeant Nicolas Sarközy aurait accepté sans mot dire qu'il lui fasse ainsi publiquement la leçon sur sa politique d'immigration et sur la situation dans nos banlieues ghetthos ?" écrit-il avant de conclure que "le bilan de cette semaine n'est à l'avantage ni de l'hôte ni de l'invité."

    Enfin dans Nice-Matin, Alain Duhamel observe que tout "cela tombe mal pour Nicolas Sarközy qui, durant sa campagne présidentielle, avait fièrement annoncé qu'avec lui, la France ne sacrifierait plus ses valeurs et ses convictions aux marchés et aux contrats".

    Rien se fait sans raison... Sarközy connaissait déjà bien le personnage cynique et vulgaire qu'est Mouammar Kadhafi. S'il l'a invité et s'est déconsidéré, c'est qu'il y avait un enjeu de taille que l'on nous cache. Sinon, cette longue visite de six jours ne s'explique pas, elle a un caractère d'absurdité qui choque. Pourquoi Sarközy a-t-il délibérement abaissé la France et la République? C'est la véritable question qui se pose.

  • BEAUTE DE LA NEIGE

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    Vallée de Servoz (Haute-Savoie) 
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    La neige est un printemps

  • Chère interview...

    Une peine de cinq mois de prison avec sursis et une amende de 10.000 euros ont été requises vendredi contre Jean-Marie Le Pen, absent de ce procès devant le tribunal correctionnel de Paris où étaient examinés ses propos sur l'Occupation allemande qu'il avait jugée "pas particulièrement inhumaine".

    Poursuivi pour complicité "d'apologie de crimes de guerre" et "de contestation de crime contre l'Humanité", le président du Front national (FN) avait tenu les propos incriminés en janvier 2005 dans le journal Rivarol.

    Sont également poursuivis le journaliste qui l'avait interviewé, Jérôme Bourbon, et la directrice de publication de l'hebdomadaire d'extrême droite, Marie-Luce Wacquez.

    En premier lieu, plusieurs associations, ainsi que la commune de Villeneuve-d'Ascq (Nord), reprochent à M. Le Pen d'avoir présenté une version choquante du massacre d'Ascq, perpétré dans la nuit du 1er au 2 avril 1944.

    Dans Rivarol, le leader politique racontait qu'"un lieutenant allemand, fou de douleur que son train de permissionnaires ait déraillé dans un attentat, causant ainsi la mort de ses jeunes soldats, voulait fusiller tout le village: il avait d'ailleurs déjà tué plusieurs civils. Et c'est la Gestapo de Lille, avertie par la SNCF, qui arriva aussitôt pour arrêter le massacre".

    Partie civile au procès, le maire socialiste de Villeneuve-d'Ascq, Jean-Michel Stievenard, a rappelé à la barre que la réalité avait été bien différente. Sa version est la suivante:

    "Un petit groupe de résistants avait bien saboté un aiguillage, faisant dérailler deux wagons, mais il n'y avait eu aucun blessé. Quant au lieutenant allemand, il avait fait rafler les hommes du village d'Ascq et en avait fait fusiller 86, avant que la gendarmerie allemande, et non la Gestapo, n'interrompe le massacre".

    "Ces propos sont pour nous une nouvelle manière de rayer Ascq de la carte de France", a fait valoir M. Stievenard.

    La procureure de la République, Anne de Fontette, a déploré, elle, que Jean-Marie Le Pen ait transformée la Gestapo, jugée criminelle par le tribunal de Nuremberg, en "une autorité protectrice". Il est à craindre, a-t-elle dit, que "certains esprits peu enclins à la critique" ne voient ensuite dans la Gestapo "des Soldats de la Paix" ou encore "les Casques bleus des années 40". !!!

    Pour ce qui est de la "contestation de crime contre l'humanité", M. Le Pen est poursuivi notamment pour un passage où il déclare: "En France du moins, l'Occupation allemande n'a pas été particulièrement inhumaine, même s'il y eut des bavures, inévitables dans un pays de 550.000 kilomètres carrés."

    Vendredi, la directrice de Rivarol a déclaré ne pas avoir "été choquée par de tels propos". "Si l'on exclut la déportation", l'Occupation en France "a été tout de même modérée par rapport à ce qui s'est passé en Belgique et aux Pays-Bas", a affirmé Mme Wacquez. (La France était alors sous le régime de Vichy... pour rappel)

    Partie civile au procès, Serge Klarsfeld, le fondateur de l'association des Fils et filles des déportés juifs de France (FFDJF), a dénoncé "une dénaturation complète de la réalité historique", voyant en M. Le Pen "un multirécidiviste". Celui-ci a notamment déjà été condamné pour avoir vu dans les chambres à gaz "un point de détail de l'histoire de la Seconde Guerre mondiale".

    Une bonne partie de la défense de Me Wallerand de Saint-Just, l'avocat de M. Le Pen, a consisté à présenter les propos poursuivis comme "une conversation à bâtons rompus", que Rivarol n'aurait pas dû publier. Par conséquent, son client ne peut être poursuivi.

    Pour Mme de Fontette, "cette ficelle est un peu grosse". Quelques heures plus tôt, le journaliste avait confirmé que les propos faisaient bien partie de l'interview.

    La 17e chambre rendra son jugement le 8 février.

  • Suivez le Guide!

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    Le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi s'est rendu au château de Versailles, au cinquième et dernier jour de sa visite controversée en France. Il a notamment posé pour les photographes devant le trône du roi Louis XIV.

     Suivi par une centaine de personnes, M. Kadhafi s'est longuement arrêté devant la reconstitution de l'imposant trône du "roi Soleil", un instant après avoir traversé la célèbre galerie des Glaces. Il a posé pour les photographes, en observant d'un air concentré le décor chargé d'or qui l'entourait.

    Il a ensuite été conduit, à sa demande, dans la "salle du sacre de Napoléon", où il s'est intéressé à un tableau représentant la bataille d'Aboukir, remportée en 1799 par le général Bonaparte sur les troupes de l'empire ottoman.

    Demain, samedi 15, il s'envole pour l'Espagne...

  • Toulouse: les terribles aveux du violeur de la Ramée

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    Deux jours après l'interpellation du violeur présumé qui a agressé sexuellement, battu et séquestré, une femme de 40 ans, à Toulouse, dimanche dernier, le principal suspect, Madjoub B., a avoué une partie des faits, hier, lors de sa garde à vue.

    Les auditions menées par les gendarmes de la brigade des recherches du Mirail ont finalement révélé hier la face cachée de cet homme âgé de 28 ans, l'allure fluette et habitant à Fonsorbes, dans l'ouest de l'agglomération toulousaine. Père de deux enfants en bas âge et déjà connu de la justice pour des affaires de trafic de stupéfiants, le suspect avait également fait un séjour à la maison d'arrêt de Seysses, l'année dernière pour des « dégradations de biens d'autrui. »

    Selon ses proches, « rien ne laissait penser qu'il se livrerait un jour à une telle sauvagerie. » Car si le suspect reconnaît les viols, la violence et le vol de la carte bancaire de la victime, reste à définir le véritable mobile de ce long épisode criminel où durant quatre heures, dimanche matin 09.12, cet individu a fait vivre un véritable enfer à une mère qui se rendait sur son lieu de travail à 7 heures.

     Ce matin-là, lorsque la victime quitte son domicile, non loin du quartier de Basso-Cambo, au Mirail, elle est agressée dans le hall de son immeuble par un inconnu. Elle devient alors, sous la contrainte, l'otage de son tortionnaire qui la jette de force dans la malle arrière de son véhicule. Séquestrée, la victime est frappée à la tête puis violée dans deux endroits distincts, d'abord à la Ramée ensuite dans un hôtel. En fin de matinée, la victime, laissée pour morte au bord de la route, à Plaisance-du-Touch, se réfugie chez un riverain qui donne aussitôt l'alerte. Les gendarmes entendent la victime traumatisée qui fait le récit de son calvaire.

    Devant les distributeurs de billets et à l'hôtel, les images enregistrées vont parler. Des éléments exploités par les enquêteurs qui remontent rapidement la piste du suspect avant de retrouver la voiture de la victime non loin de chez elle. Des témoignages circonstanciés recueillis sur les différents lieux de passage de l'agresseur, dont une station-service, renforcent la conviction des gendarmes qui identifient très vite le suspect. Reste à éclaircir le véritable mobile. Madjoub B. devrait être présenté à la justice aujourd'hui. Le parquet devrait demander son placement en détention provisoire.

     

    (Source: La Dépêche du Midi 13.12)

  • Me Olivier Brane: "C'est horrible" !

    L'avocat grièvement blessé par le colis piégé arrivé la semaine dernière à son cabinet parisien assure que «personne» ne pouvait lui en vouloir et ne comprend pas pourquoi il a été pris pour cible.

    S'exprimant, pour la première fois, sur RTL depuis son lit d'hôpital, Me Olivier Brane a déclaré: «C'est très dur. Je suis en train de perdre un oeil et j'ai une main très abîmée. C'est horrible».

    «C'est incompréhensible», a-t-il ajouté.

    Me Brane a été blessé jeudi 6 décembre vers midi dans l'explosion d'un colis piégé, apporté par un coursier à son cabinet du boulevard Malesherbes à Paris (VIIIe). Une secrétaire de 74 ans, Jacqueline Ben Bouali, a été tuée sur le coup.

    Une note accompagnait l'un des paquets livrés avec le colis piégé, qui remerciait les avocats du cabinet pour «une affaire immobilière complexe».

    Et si on avait fait erreur sur la cible par suite de mauvais "tuyaux" ? Il y a eu pu avoir confusion... Il semble que la coursière n'a pas été encore retrouvée par la police. Par crainte qu'elle parle, elle a peut-être été exécutée par ceux qui ont organisé l'attentat.

  • Jen-Marie Le Pen jugé pour des propos incorrects

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    Le tribunal correctionnel de Paris jugeait ce matin, Jean-Marie Le Pen, pour ses propos à l'hebdomadaire Rivarol sur l'Occupation allemande qu'il avait, en janvier 2005, qualifiée de "pas particulièrement inhumaine".

    Absent à l'audience, Le Pen est poursuivi pour "complicité d'apologie de crimes de guerre" et "complicité de contestation de crime contre l'humanité".

     

    Sont également poursuivis le journaliste de Rivarol qui l'avait interviewé, Jérôme Bourbon, et la directrice de publication de l'hebdomadaire nationaliste, Marie-Luce Wacquez (Camille Galic). La première affaire concerne l'apologie de crime de guerre, après diverses plaintes d'associations et de la commune de Villeneuve d'Ascq (Nord). L'accusation reproche au président du Front national d'avoir présenté favorablement la Gestapo, une organisation pourtant jugée criminelle par le tribunal de Nuremberg pour son rôle dans les crimes contre l'humanité perpétrés par les nazis.

    La deuxième information, pour "contestation de crime contre l'humanité", avait été ouverte à la suite d'une plainte avec constitution de partie civile déposée par l'association des Fils et filles de déportés juifs de France (FFDJF).

    Elle vise un passage dans lequel Le Pen a notamment déclaré à Rivarol: "en France du moins, l'Occupation allemande n'a pas été particulièrement inhumaine, même s'il y eut des bavures, inévitables dans un pays de 550.000 kilomètres carrés".

    Lors de l'audience de vendredi, qui devait se poursuivre dans l'après-midi, Marie-Luce Wacquez a déclaré ne pas avoir "été choquée par de tels propos". "Si l'on exclut la déportation", l'Occupation allemande en France a été tout de même modérée par rapport à ce qui s'est passé en Belgique et aux Pays-Bas", a-t-elle ajouté devant les juges de la 17e chambre.

  • L'inflation encore plus forte en novembre

    L'Europe ruinée par l'Union européenne: quand supprimera-t-on la monnaie commune? 

    L'inflation a été encore plus forte que prévu en novembre dans la zone euro, atteignant 3,1% sur un an soit un point plus haut depuis six ans et demi ! Cette situation représente «clairement une raison de s'inquiéter», indique la Commission européenne.

    Et pour cause puisque, si la tendance se confirmait dans les semaines à venir, la Banque centrale européenne (BCE) pourrait être contrainte d'augmenter de nouveau ses taux d'intérêts. Portant un peu plus un mauvais coup sur la capacité du pouvoir d'achat dans la zone euro.

    Le mois dernier, l'inflation avait déjà grimpé à 2,6%, après 2,1% en septembre, sous l'effet du pétrole cher et de la hausse des prix des denrées alimentaires.

    En novembre, l'inflation a été de 9,7% dans l'énergie et de 4,3% pour les produits alimentaires.

    En particulier, les prix des carburants pour le transport ont augmenté de 15,1%, ceux des combustibles liquides de 22,6%, ceux du lait, du fromage et des oeufs de 9,7% et ceux des pains et céréales de 6,4%.

    L'inflation sous-jacente -hors prix de l'énergie et des aliments non transformés- s'est élevée à 2,3%, contre 2,1% en octobre.

    L'inflation dans la zone euro dépasse pour le troisième mois consécutif l'objectif de la Banque centrale européenne (BCE), qui vise une inflation en dessous mais proche de 2% sur le moyen terme.

    Cette forte inflation place la BCE face à un dilemme. La semaine dernière, elle a laissé son principal taux directeur inchangé à 4%, mais a affiché sa détermination à lutter contre la moindre menace de dérapage des prix dans la zone euro.

    Le président de la Banque centrale du Luxembourg, Yves Mersch, membre du conseil des gouverneurs de la BCE, a encore prévenu vendredi que la Banque «agira de manière résolue et en temps opportun» contre les risques de dérapage de l'inflation.

    (Source Le Parisien -14.12.07)

  • Anne-Lorraine Schmitt pour toujours dans notre coeur

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    Anne-Lorraine, 23 ans
    Ce que son meutrier a raconté aux enquêteurs. Sans un mot de regret.

    Dimanche 25 novembre 2007, une jeune étudiante en journalisme de 23 ans était poignardée dans le RER D sur la ligne de Creil dans l'Oise. Anne-Lorraine Schmitt a été frappée de plusieurs coups de couteau alors que son agresseur avait tenté de la violer. Mis en examen pour homicide volontaire et tentative de viol, Thierry Deve Oglou a raconté ce qui s'était passé aux enquêteurs. Pour RTL, Myriam Alma a pu avoir accès aux propos qu'il a tenu dans une chambre d'hôpital.

    L'homme est renfermé, un peu rustre et à la tenue négligée. Ce manutentionnaire, célibataire sans enfants, raconte qu'il était parti faire des courses, pour acheter un CD de Chopin à Goussainville pour son père. Il prend alors un verre, fume un cigare et s'apprête à rentrer en RER chez ses parents quand il aperçoit une jeune femme seule dans la rame.

    Il s'installe dans un premier temps loin d'elle jusqu'à la station Louvres où il descend habituellement. Thierry D. se dirige vers la sortie avant de se raviser et de se diriger vers la jeune femme. "J'ai eu un flash" explique-t-il. Avec son couteau Laguiole qu'il utilise dans son travail de manutentionnaire, il annonce brutalement à la jeune fille : "J'ai envie de faire l'amour avec toi."

    Anne-Lorraine se met à hurler face à son agresseur. "Je ne pouvais plus supporter ses cris. Je l'ai poignardée pour la faire taire, j'ai pété les plombs" raconte-t-il. La scène dura moins de sept minutes. Sa victime au sol, l'agresseur descend blessé à la station suivante.

    Anne-Lorraine ne sera retrouvée qu'une heure plus tard, agonisante, à la gare terminus de Creil. mais, frappée en plein coeur, elle ne survivra pas à ses terribles blessures.

    ( Source: RTL J.M. avec Myriam Alma- Photo: Valeurs actuelles)

    Non, il n'a pas eu un mot de regret, il n'a manifesté aucun remords...

    RIP Anne-Lorraine  

     


  • LETTRE OUVERTE AU PRESIDENT BOUTEFLIKA

    Un professeur agrégé de médecine au Val de Grâce remet les pendules à l'heure dans une lettre ouverte sans concessions au Président de la République algérienne.

     Monsieur le Président,

    En brandissant l’injure du génocide de l’identité algérienne par la France, vous saviez bien que cette identité n’a jamais existé avant 1830.  M. Ferrat Abbas et les premiers nationalistes avouaient l’avoir cherchée en vain.

    Vous demandez maintenant repentance pour barbarie : vous inversez les rôles !


     C’était le Maghreb ou l’Ifriqiya, de la Libye au Maroc. Les populations, d’origine phénicienne (punique), berbère (numide) et romaine, étaient, avant le VIIIème siècle, en grande partie chrétiennes (500 évêchés dont celui d’Hippone / Annaba, avec Saint Augustin). Ces régions agricoles étaient prospères.
    Faut-il oublier que les Arabes, nomades venant du Moyen Orient, récemment islamisés, ont envahi le Maghreb et converti de force,
     « béçif » (par l’épée), toutes ces populations. « Combattez vos ennemis dans la guerre entreprise pour la religion….Tuez vos ennemis partout  où vous les trouverez » (Coran, sourate II, 186-7). Ce motif religieux était élargi par celui de faire du butin, argent, pierreries, trésor, bétail, et aussi bétail humain, ramenant par troupeaux des centaines de milliers d’esclaves berbères; ceci légitimé par le Coran comme récompense aux combattants de la guerre sainte (XLVIII, 19, 20) .Et après quelques siècles de domination arabe islamique, il ne restait plus rien de l’ère punico romano berbère si riche, que des ruines (Abder-Rahman ibn Khaldoun el Hadram , Histoire des Berbères,T I, p.36-37, 40, 45-46. 1382). Faut-il oublier aussi que les Turcs Ottomans ont envahi le Maghreb pendant trois siècles, maintenant les tribus arabes et berbères en semi esclavage, malgré la même religion, les laissant se battre entre elles et prélevant la dîme, sans rien construire en contre partie ?
    Faut-il oublier que ces Turcs ont développé la piraterie maritime, en utilisant leurs esclaves? Ces pirates barbaresques arraisonnaient tous les navires de commerce en Méditerranée, permettant, outre le butin, un trafic d’esclaves chrétiens, hommes, femmes et enfants. Dans l’Alger des corsaires du XVI ème siècle, il y avait plus de 30.000 esclaves enchaînés. D’où les tentatives de destruction de ces bases depuis Charles Quint, puis les bombardements anglais, hollandais et même américain…..Les beys d’Alger et des autres villes se maintenaient par la ruse et la force, ainsi celui de Constantine, destitué à notre venue, ayant avoué avoir fait trancher 12.000 têtes pendant son règne.                 

    Faut-il oublier que l’esclavage existait en Afrique depuis des lustres et existe toujours? Les familles aisées musulmanes avaient toutes leurs esclaves africains. Les premiers esclavagistes, Monsieur le Président, étaient les négriers noirs eux-mêmes qui vendaient leurs frères aux Musulmans du Moyen Orient, aux Indes et en Afrique (du Nord surtout), des siècles avant l’apparition de la "triangulaire" avec les Amériques et les Antilles, ce qui n’excuse en rien cette dernière, même si les esclaves domestiques étaient souvent bien traités.

    Faut-il oublier qu’en 1830, les Français sont venus à Alger détruire les repaires barbaresques ottomans qui pillaient la Méditerranée, libérer les esclaves et, finalement, affranchir du joug turc les tribus arabes et berbères opprimées ?                  Faut-il oublier qu’en 1830, il y avait à peu près 5.000 Turcs, 100.000 Koulouglis, 350.000 Arabes et 400.000 Berbères dans cette région du Maghreb où n’avait jamais existé de pays organisé depuis les Romains. Chaque tribu faisait sa loi et combattait les autres, ce que l’Empire Ottoman favorisait, divisant pour régner.
                     
    Faut-il oublier qu’en 1830 les populations étaient sous-développées, soumises aux épidémies et au paludisme. Les talebs les plus évolués, qui servaient de toubibs (les hakems), suivaient les recettes du grand savant « Bou Krat » (ou plutôt Hippocrate), vieilles de plus de 2.000 ans .La médecine avait quand même sérieusement évolué depuis !

    Faut-il oublier qu’à l’inverse du génocide, ou plutôt du massacre arménien par les Turcs, du massacre amérindien par les Américains, du massacre aborigène par les Anglais et du massacre romano-berbère par les Arabes entre l’an 700 et 1500, la France a soigné, grâce à ses médecins (militaires au début puis civils) toutes les populations du Maghreb les amenant de moins d’un million en 1830 en Algérie, à dix millions en 1962.

    Faut-il oublier que la France a respecté la langue arabe, l’imposant même au détriment du berbère, du tamashek et des autres dialectes, et a respecté la religion (ce que n’avaient pas fait les Arabes, forçant les berbères chrétiens à s’islamiser pour ne pas être tués, d’où le nom de « kabyle » = j’accepte).

    Faut-il oublier qu’en 1962 la France a laissé en Algérie, malgré des fautes graves et des injustices, une population à la démographie galopante, souvent encore trop pauvre  - il manquait du temps pour passer du moyen âge au XXème siècle -,  mais en bonne santé, une agriculture redevenue riche grâce aux travaux des Jardins d’Essais, des usines, des barrages, des mines, du pétrole, du gaz, des ports, des aéroports, un réseau routier et ferré, des écoles, un Institut Pasteur, des hôpitaux et une université, la poste… Il n’existait rien avant 1830. Cette mise en place d’une infrastructure durable, et le désarmement des tribus, a été capital pour l’Etat naissant de l’Algérie.

    Faut-il oublier que les colons français ont asséché, entre autres, les marécages palustres de la Mitidja, y laissant de nombreux morts, pour en faire la plaine la plus fertile d’Algérie, un grenier à fruits et légumes, transformée, depuis leur départ, en zone de friche industrielle ?
    Faut-il oublier que la France a permis aux institutions de passer, progressivement, de l’état tribal à un Etat nation, et aux hommes de la sujétion à la citoyenneté en construction, de façon, il est vrai, insuffisamment rapide. Le colonialisme, ou plutôt la colonisation a projeté le Maghreb, à travers l’Algérie, dans l’ère de la mondialisation.

    Faut-il oublier qu’en 1962, un million d’européens ont dû quitter l’Algérie, abandonnant leurs biens pour ne pas être assassinés ou, au mieux, de devenir des habitants de seconde zone, des dhimmis, méprisés et brimés, comme dans beaucoup de pays islamisés. Il en est de même de quelques cent mille israélites dont nombre d’ancêtres s’étaient pourtant installés là, 1000 ans avant que le premier arabe musulman ne s’y établisse. Etait-ce une guerre d’indépendance ou encore de religion ?

    Faut-il oublier qu’à notre départ en 1962, outre au moins 75.000 Harkis, sauvagement assassinés, véritable crime contre l’humanité, et des milliers d’européens tués ou disparus, après ou avant, il est vrai, les excès de l’O.A.S., il y a eu plus de 200.000 tués dans le peuple algérien qui refusait un parti unique, beaucoup plus que pendant la guerre d’Algérie. C’est cette guerre d’indépendance, avec ses cruautés et ses horreurs de part et d’autre, qui a fondé l’identité algérienne. Les hommes sont ainsi faits !

     Monsieur le Président, vous savez que la France forme de bons médecins, comme de bons enseignants. Vous avez choisi, avec votre premier ministre, de vous faire soigner par mes confrères du Val de Grâce. L’un d’eux, Lucien Baudens, créa la première Ecole de médecine d’Alger en 1832, insistant pour y recevoir des élèves autochtones. Ces rappels historiques vous inciteront, peut-être, Monsieur le Président, à reconnaître que la France vous a laissé un pays riche, qu’elle a su et pu forger, grâce au travail de toutes les populations, des plus pauvres aux plus aisées - ces dernières ayant souvent connu des débuts très précaires -.
    La France a aussi créé son nom qui a remplacé celui de Barbarie. Personne ne vous demandera de faire acte de repentance pour l’avoir laissé péricliter, mais comment expliquer que tant de vos compatriotes, tous les jours, quittent l’Algérie pour la France ?

    En fait, le passé, diabolisé, désinformé, n’est-il pas utilisé pour permettre la mainmise d’un groupe sur le territoire algérien ? Je présente mes respects au Président de la République, car j’honore cette fonction.

    Un citoyen français,
    André Savelli,

    Professeur agrégé de médecine au Val de Grâce.

  • La paillassonne

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    Les nouvelles déclarations de la secrétaire d'Etat contraste avec les propos qu'elle avait tenus avant l'arrivée, lundi 10 décembre, du dirigeant libyen en France. Rama Yade avait alors déclaré "le colonel Kadhafi doit comprendre que notre pays n'est pas un paillasson sur lequel un dirigeant, terroriste ou non, peut venir s'essuyer les pieds du sang de ses forfaits". "La France ne doit pas recevoir ce baiser de la mort", avait ajouté la secrétaire d'Etat aux droits de l'homme, qui avait aussitôt été convoquée à l'Elysée, où Nicolas Sarközy l'avait personnellement rappelée à l'ordre.

    Revirement ultra-rapide de la Franco-Sénégalaise: elle lui décoche son plus beau sourire!

  • LA "FECALPOLITIK" DE SARKÖZY

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    Kadhafi et Roland Dumas le 28 février 2007 en Libye...
    Il manquait un ministre des affaires étrangères pour recevoir le colonel Kadhafi ? Roland Dumas s'y est collé. "Profonde et cordiale bienvenue" : c'est ainsi que l'ancien occupant du Quai d'Orsay, sous François Mitterrand, a accueilli, mardi 11 décembre, dans un des salons de l'hôtel Ritz, place Vendôme, à Paris, le Guide de la révolution libyenne.
    (Le Ritz appartient à Mohamed Al-Fayed, dont le fils Dodi a été tué avec Lady Diana dans l'accident du pont de l'Alma)Le socialiste, qui avait dénoncé, la veille, sur LCI, la "double lâcheté" de Bernard Kouchner, celle de "ne pas être là, et de ne pas donner de raison", a rendu service à Nicolas Sarközy en accueillant chaleureusement, avec le député (UMP) des Hauts-de-Seine Patrick Ollier, président de la commission économique de l'Assemblée nationale, un Mouammar Kadhafi que les députés avaient boudé. Ici, au Ritz, les messieurs à rosette se lèvent tous pour applaudir l'hôte de la France, malgré son heure de retard : "Vous n'avez ici que des amis, Excellence", le rassure Roland Dumas.

    Pour la "grande rencontre culturelle en présence du Guide", comme disait - en vert - le bristol d'invitation, le salon du palace accueillait une centaine de personnes. Certains, comme l'écrivain Philippe Sollers, avaient décliné l'invitation. Mais l'ancien ministre (UDF) des affaires étrangères Hervé de Charette, le directeur de l'Institut du monde arabe, Dominique Baudis, le journaliste Jean Bothorel, l'écrivain chiraquien Denis Tillinac, Me François Gibault, auteur de la biographie en trois tomes de Louis-Ferdinand Céline, de nombreux diplomates et quelques éditeurs avaient accepté l'invitation au palace. Alexandre Adler, grippé, s'était dit désolé d'avoir dû garder le lit.

    L'université Paris-IV était bien représentée, avec Edmond Jouve, professeur de science politique à la Sorbonne, qui a interrogé le Guide dans Le Concert des nations (Archipel, 2004) et dirigé la thèse d'Aïcha, la fille du colonel, et André Laronde, professeur d'histoire grecque et directeur des fouilles françaises en Libye depuis 1981. On croise aussi Marie Dabadie, journaliste et secrétaire de l'Académie Goncourt, Arnaud d'Hauterives, secrétaire perpétuel de l'Académie des beaux-arts, et le producteur Tarek Ben Ammar.

    "Vous êtes à Paris pour quelques jours - d'aucuns se plaignent que c'est trop long..." Ce n'est pas l'avis de Roland Dumas qui, devant les "amazones" libyennes en treillis et derrière les bouquets d'orchidées violettes et de renoncules blanches, fait mine de s'interroger, avec coquetterie, "pour savoir ce qui me vaut l'honneur de recevoir le colonel Kadhafi. Peut-être parce ce que je suis le doyen de cette assemblée, peut-être en raison d'une amitié de vingt-cinq ou vingt-six ans ?".

    L'ancien ministre des affaires étrangères a rappelé que, il y a deux mois, le colonel Kadhafi l'avait encore reçu à Sebha, à mille kilomètres de Tripoli : "Nous avons moins parlé du passé - le passé, c'est le passé - que de l'avenir."

    Un "docteur" se lève au fond de la salle : professeur de philosophie contemporaine à Tripoli, ami personnel du colonel, c'est lui qui, avec sa question - la seule -, va ficeler l'ordre du jour. Le désordre mondial, les peurs, le réchauffement de la planète, et... "la mort de la gauche française". L'invité n'aura pas le temps d'honorer cette dernière commande, mais se livre, dans un silence d'église et d'une voix monocorde, à un tour d'horizon géopolitique, pesant ses mots. "Je pense que le monde à venir ne sera pas bipolaire, commence-t-il. Le monde sera multipolaire, et l'Europe sera un de ces pôles."

    Le chef de la révolution libyenne salue "le sacrifice fort consenti par les Européens en renonçant à leurs monnaies". Ce faisant, explique-t-il, "l'euro a mis fin à l'hégémonie du dollar, interrompant une litanie d'échanges économiques qui a spolié tant d'Etats". Comme "tous les empires qui ont l'ambition d'"occuper" le monde, les Etats-Unis peuvent s'effondrer". A tout le moins "se retrouveront-ils dans l'incapacité de financer des programmes militaires", et, "un jour ou l'autre, on verra les pays européens reposer la question de la présence américaine sur leur sol, un danger pour l'Europe et qui n'a plus de justification aujourd'hui".

    M. Kadhafi donne ensuite un coup de chapeau à la Chine, "rempart contre les Etats-Unis. L'intelligence et le talent des Chinois tient en leur "soft power", leur souplesse à pénétrer les marchés avec des produits à bas prix. Il y a déjà 600 entreprises chinoises en Afrique, alors que la manière américaine - militaire - est rejetée là-bas".

    Petit point militaire, ensuite. Le colonel s'anime un peu. "Pourquoi certains pays auraient-ils le droit de posséder des armes de destruction massive ? Il faut qu'elles soient interdites à tous ou permises à tous. La Libye a mis fin à son programme nucléaire, c'est une grande contribution à la paix et l'exemple d'une nation responsable. Mais je vous livre solennellement ce message : la convention d'Ottawa, signée par un certain nombre de pays en 1997, visait à interdire la production de mines antipersonnel. Tous les pays qui ont signé ce traité doivent revenir sur leur signature. La mine antipersonnel est une arme défensive, pas offensive. C'est le moyen de défense le plus simple. Si on l'interdit, qu'est-ce qui nous reste : les couteaux, les haches, les marteaux ? Tout cela est burlesque."

    Le Guide procède à une lecture "islamique" de l'histoire: "On assiste à une certaine fièvre nationaliste, idéologique et religieuse dans le monde. L'erreur qui est commise aujourd'hui, c'est de penser que l'islam, c'est la religion de Mahomet. Non : c'est celle de Jésus, de Moïse et celle de Mahomet, le dernier des prophètes. Croire en Dieu, ses anges, ses prophètes, c'est ça l'islam. Jésus n'a pas été envoyé à l'Europe, mais aux fils d'Israël, pour corriger la loi de Moïse. Ils ont essayé de tuer Jésus, mais comme le dit le Coran, ce n'est pas Jésus, c'est un autre qui a été crucifié. La croix que vous portez n'a aucun sens, comme vos prières n'ont aucun sens." L'Unesco l'attend, mais le Guide tient à sa séance de dédicaces. Du Livre vert à ses biographies autorisées en passant par ses romans et ses poèmes, les ouvrages ont été entourés d'un ruban doré pour les invités. Ambassadeurs, admirateurs, éditeurs, on se rue sur la petite table où Kadhafi signe ses oeuvres.

    Thérèse de Saint Phalle, cousine de Valéry Giscard d'Estaing, est ravie de "l'amitié" que le colonel lui a couchée sur papier. Gracieusement offerts eux aussi, des tapis de souris frappés du site Internet du Guide, pour lire ses discours : www.algathafi.org, "quand Kadhafi parle", traduit-il.

    Kadhafi se moque de la France, lui fait affront sur affront, et c'est à Sarközy que nous devons ces injures. Ce n'est pas seulement pour les contrats d'armement que les "initiés" lui font tant de courbettes et de ronds-de-jambe, certainement pas... Le Guide a peut-être promis sa neutralité ou même son alliance dans le conflit avec l'Iran? Ou bien encore de prendre la défense d'Israël dans le monde arabe ?

  • La "libérateur des femmes" au Pavillon Gabriel

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    Au Pavillon Gabriel
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    Les "Amazones" de Kadhafi au Louvre
    Bienvenue à son excellence !" Il y avait des boubous, beaucoup de voiles et des drapeaux verts, mercredi 12 décembre, au pavillon Gabriel, près des Champs-Elysées. Derrière le président (UMP) du groupe d'amitié France-Libye à l'Assemblée nationale, Patrick Ollier, mille "associatives" venues de tout l'Hexagone écoutent Mouammar Kadhafi débattre de "la situation des femmes dans le monde".

     

    Le "Guide" avait suggéré à l'organisatrice de la rencontre, son amie Khadidja Khali, présidente de l'Union française des femmes musulmanes et soutien public de Nicolas Sarközy pendant la campagne présidentielle, de demander aux "femmes françaises de se lever". Elle ne peut rien lui refuser. Pour l'accueillir, elle a d'ailleurs loué, pour une jeune Vendéenne de 18 ans, chargée ce soir de recevoir l'hôte de la France, un costume de reine : "Le colonel adore Louis XIV."

    L'assemblée est invitée à poser des questions, mais prévenue qu'"il ne faudrait pas fâcher" le dirigeant libyen. Youyous pour l'orateur lorsqu'il défend "la femme africaine, victime d'injustice, qui élève ses enfants quand l'homme se marie à plusieurs reprises et les abandonne". Applaudissements moins vifs quand il critique : "Les conditions tragiques de la femme européenne, obligée de faire parfois un travail dont elle ne veut pas. Je voudrais sauver la femme européenne qui se débat."

    "Il admire les femmes, il les a libérées et promues. En Libye, il y a des femmes colonels, par exemple, s'enthousiasme l'écrivain Calixthe Beyala après la rencontre. Ça peut déplaire à l'Occident, mais la réalité, c'est que l'Afrique l'aime, parce qu'il lui a donné sa fierté." Venue en curieuse, la présidente de Femmes et libertés, Catherine Chastenet, s'interroge : "Comment peut-on dire qu'il a fait beaucoup pour les femmes dans le monde alors qu'il a torturé les infirmières bulgares ?" Mais Mme  Khali, niant l'évidence, est formelle : "Je suis allée voir ces infirmières. Je le dis en mon âme et conscience, elles n'ont pas été torturées."

  • La planète des singes ?

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    Mantes-la-Jolie (Yvelines)

    Un nouveau pas a été franchi dans les violences visant le personnel de l'Education nationale. Lundi soir, une surveillante d'un collège de Mantes-la-Jolie a été victime d'une agression sexuelle, commise à la sortie de l'établissement. Les agresseurs , âgés de 12 à 15 ans, ont été arrêtés hier matin, au sein même de l'établissement, par les policiers de Mantes-la-Jolie. Ces onze adolescents doivent être présentés aujourd'hui au parquet de Versailles pour agression sexuelle. Lundi, vers 17 h 30, la surveillante, une jeune femme d'une vingtaine d'années, termine sa journée. Elle se dirige vers l'arrêt de bus proche du collège. Une douzaine d'adolescents la repèrent.

    Arrivés à sa hauteur, ils l'encerclent. Pendant quelques minutes, en pleine rue, ils se livrent alors à des attouchements, n'hésitant pas à lui caresser la poitrine, les parties intimes et les fesses à travers les vêtements. Prise au piège, effrayée, la jeune femme proteste vainement. A l'arrivée du bus, ses agresseurs prennent la fuite. Malgré la violence de l'agression, elle parvient à retenir leurs visages et leurs noms. Ils sont tous élèves au collège Paul-Cézanne.

    Interpellés hier, les adolescents - « certains sont de vrais gamins », rapporte un proche du dossier - sont inconnus des services de police. Ils habitent tous le quartier sensible du Val-Fourré. Au cours de sa garde à vue, l'un d'entre eux s'est excusé.

    La moitié des enseignants a 25 ans

    Avec ses 544 élèves, le collège Paul-Cézanne se trouve confronté depuis des années à des actes de violence. En septembre, des collégiens avaient lancé des bombes artisanales dans la cour et sur les murs de l'établissement. Les syndicats avaient alors pointé du doigt la gestion du personnel par l'administration : la moitié des enseignants a 25 ans et l'équipe dirigeante a été entièrement renouvelée cette année.

    (Source: Le Parisien 13-12)

     

  • Le désert des Sodomites

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    (Cires au musée de Dubaï)

    Un tribunal de Dubaï a condamné mercredi deux des trois Emiratis, dont l'un est séropositif, accusés du viol d'un jeune Franco-Suisse en juillet dans cette ville-émirat du Golfe à des peines de 15 ans de prison

    La mère de la victime a estimé la condamnation insuffisante et son avocat a indiqué qu'il ferait appel.

    Le troisième accusé, un mineur, est jugé séparément devant un tribunal pour enfants.

    "Quinze ans de prison, c'est rien pour quelqu'un qui savait qu'il avait le sida", a déclaré à l'AFP la mère de l'adolescent, Véronique Robert.

    Elle faisait allusion au fait que l'un des deux hommes condamnés mercredi est porteur du virus du sida, une information qui n'avait été portée à la connaissance de la victime et de sa famille que plusieurs semaines après les faits.

    L'avocat de Mme Robert, Me Hussein Al-Jaziri, a déclaré à l'AFP qu'il ferait appel.

    "Ma cliente estime que c'est peu", a-t-il dit à propos du verdict. "De toute façon, ce n'est qu'un premier pas et nous allons faire appel".

    On ne disposait pas de réactions des avocats de la défense.

    Le ministère public avait requis la peine maximale contre les deux accusés adultes. Dans le code pénal émirati, la peine maximale, qui est laissée à la discrétion du juge, peut aller jusqu'à la peine de mort.

    Pour protester contre la manière dont l'affaire a été instruite par la justice de l'émirat, Mme Robert, une journaliste, a lancé une campagne appelant à boycotter Dubaï, en s'appuyant notamment sur un site internet ouvert le 23 octobre, www.boycott.dubai.com, où elle demande le soutien du public et de personnalités à plusieurs demandes.

    Mme Robert exige principalement des autorités de l'émirat qu'elles créent un centre de traitement spécial pour les mineurs victimes de viol.

    L'affaire a connu un retentissement énorme dans la presse internationale, notamment américaine, provoquant l'embarras des autorités des Emirats arabes unis en général et de celles de Dubaï en particulier.

    Ville-émirat en pleine expansion économique, Dubaï, qui ambitionne de devenir un centre mondial du tourisme et des affaires et accueille chaque année des millions de touristes, en majeure partie européens, est très soucieuse de son image.

    Selon l'acte d'accusation, le 14 juillet, l'adolescent, âgé de 15 ans, et un autre jeune Français du même âge, sortaient d'un centre commercial huppé de Dubaï quand un jeune Emirati qu'ils connaissaient leur a proposé de les raccompagner chez eux en voiture.

    Dans le véhicule se trouvaient deux autres Emiratis âgés de 18 et 36 ans. La voiture a alors changé de direction et pris la route du désert, où l'adolescent a été violé sous la menace d'un couteau et d'une canne de billard.

    Les avocats de la défense avaient soutenu que les accusations contre leurs clients étaient fondées sur de "fausses déclarations", qu'il s'était agi d'une relation sexuelle "consentie et non imposée" et que la victime était un "menteur".

  • EL KADHAFIGARO, EX-QUOTIDIEN FRANCAIS...

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    Après s'être acheté Sarkozy, Kadhafi se paie Le Figaro

    En visite en France, Kadhafi use de son pouvoir d'achat sur le Président comme sur Le Figaro, où il a publié une publicité pour son site. Bon commerçant, le quotidien lui réserve un traitement de faveur.



    Après avoir appris que cinq jours de location de Nicolas Sarközy coûtaient 10 milliards d'euros, Mouammar Kadhafi a prouvé ce mercredi que celle du Figaro pour une journée revenait à 40 000 euros. Il s'agit environ du prix net de l'espace publicitaire que le « Colonel » s'est payé en page 10 du quotidien (63 000€ brut), suivant les tarifs de sa régie publicitaire, Publiprint. Renseignement pris, aucun des trois principaux quotidiens généralistes (Libération, Le Monde et Le Parisien/Aujourd'hui en France) ne se sont vus proposer l'encart contenant le « Message d'Al-Gathafi », en fait une simple présentation du site du dirigeant libyen assorti d'un extrait de discours.


     En bas à gauche de la page 10 du Figaro du 12 décembre 2007.

    Libye, pays de Cocagne
    Dans toutes les régies publicitaires, y compris celle du Figaro, on assure que « les pubs à caractère politique ou polémique sont systématiquement soumises à la rédaction pour validation. » Une responsable du Parisien note même que « les annonces politiques sont presque automatiquement refusées : le journal ne veut pas prendre parti. » Le Figaro a pour sa part pris la voie d'un engagement qu'il assume jusque dans ses pages Débats, où une tribune de Calixhe Beyala dénonce « l'anathème » français sur Kadhafi. Elle y vante un pays de Cocagne où chacun se voit offrir un appartement tout équipé dès 25 ans et où les femmes bénéficient d'un traitement remarquable pour un pays musulman. Tout bien réfléchi, la dernière information n'a rien de nouveau : le « Colonel » aime tant les femmes qu'il en a fait commander 200 dès sa descente d'avion à Orly !

    La fabuleuse disparition de l'opposition
    Selon Publiprint, l'annonceur, en l'occurrence l'ambassade de Libye, s'est manifesté la semaine dernière et ne souhaitait promouvoir que le site Internet du chef d'Etat. Curieuse coïncidence : depuis samedi, le traitement de la visite de Kadhafi dans Le Figaro a été d'une confondante bienveillance. Mardi 11 décembre, point de « Malaise » comme dans Le Parisien, et pas d'alarmisme quant au « Silence », comme dans Libération. Non, Le Figaro, lui, ne gâche pas la fête : les critiques des Bayrou, Royal, et autre opposant bruyant, sont condensés en trois petites colonnes en pied de page. Des choix éditoriaux francs qui attisent l'inquiétude de certains journalistes de la rédaction, déjà soucieux de l'arrivée d'Etienne Mougeotte à la direction. Selon le service publicité, c'est précisément au nouveau patron du journal qu'a été soumise la demande d'autorisation pour l'annonce concernant le site Internet du « Colonel ». Au moment où nous écrivions ces lignes, ni lui, ni le directeur adjoint Jean-Michel Salvator, n'était disponible pour répondre à nos questions.
    (Source: Marianne2)
     
    A quand Le FIGARO
    -FATMA ?
     Nous pensons aux familles des victimes des attentats terroristes, aux opposants politiques pendus haut et court, et à ces malheureuses infirmières bulgares emprisonnées et torturées pendant 8 ans dans ce pays de Cocagne... Libérées mais toujours coupables pour la Justice libyenne!

  • Fête de la Lumière en Suède le 13 décembre

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    En Suède, après le couronement de Sainte Lucie
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    A l'église suédoise de Paris
    Chaque année en Suède, les célébrations de la Sainte-Lucie, comptent parmi les plus importantes de l'année.
    Au coeur de l'hiver et de la nuit noire surgit une lumière.
    Une à deux semaines après le premier avent, la fête de Saint Lucie se situe au coeur des fêtes de Noël qui commence 4 semaines avant Noël et finissent treize jour après Noël lors de l'Epiphanie.
    La Sainte Lucie était déjà fête au moyen-âge. A cet époque, le calendrier Julien était en vigueur et la Sainte Lucie était la plus longue nuit de l'année. Pour se protéger des forces maléfiques qui reignaient à l'extérieur, les hommes se tenaient éveillés en mangeant et festoyant toute la nuit.
    Les célébations modernes de Santa Lucia datent de 1927 lorsque le journal Stockholms Dagblad organisa le premier cortège de la Sainte Lucie

  • VIDEO Interview de Kadhadi sous sa tente à Paris

    http://www.dailymotion.com/video/x3qi2g_interview-du-colonel-kadhafi_news

    Lire le commentaire en-dessous de la vidéo. Kadhafi dit en substance aux immigrés africains: "Si vous êtes maltraités en Europe, il faut rentrer en Afrique. Je prépare un plan pour vous aider à rentrer chez vous."