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  • Un cabinet noir pour intimider les "gêneurs"

    Fabius a avoué s'être lui aussi senti "suivi, écouté, épié...", Voynet vient d'être cambriolée...

    et Leila  Bouachera, ex-candidate à la candidature présidentielle pense à un cabinet noir à l'Elysée.

    Docteur en droit, chargée de mission au Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA), Leila Bouachera, 48 ans, avait tenté, sans succès, de se présenter à l'élection présidentielle de 2007. Inconnue du grand public, cette juriste de formation installée à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine) désignait à l'époque le candidat Nicolas Sarközy comme « un réel danger pour la démocratie ». Ex-membre du RPR puis de l'UMP, elle a été cambriolée deux fois et se dit, comme Ségolène Royal, victime d'une opération « d'intimidation ».



    En quoi votre cas ressemble-t-il à celui de Ségolène Royal ?

    Leila Bouachera. Comme elle, mon domicile a été visité à deux reprises. Le 2 décembre 2006, seul le disque dur de mon ordinateur, qui comprenait 202 promesses de signatures, m'a été dérobé. La police n'a constaté aucune trace d'effraction. Ma porte blindée trois points n'a pas été dégradée. L'alarme laser a été désactivée. Le 23 mai dernier, le mode opératoire a été le même. C'est du travail de professionnels, pas de barbouzes. Je maintiens qu'il existe un cabinet noir à l'Elysée qui s'occupe d'intimider les gêneurs.

    Pourquoi n'avoir pas déposé plainte ?

    Ça ne servirait à rien. Tout le monde tourne en ridicule Ségolène Royal. Lorsqu'une femme s'exprime pour oser dénoncer la mainmise du clan Sarközy, on la considère comme quasi folle... C'est scandaleux. Par contre, je déposerai plainte contre Nicolas Sarkozy pour détournements de fonds publics à l'époque où il était ministre de l'Intérieur. Je le ferai prochainement devant la doyenne des juges d'instruction du pôle financier du tribunal de Paris.

    Vous parlez de « cabinet noir », mais avez-vous la moindre preuve ?

    Comment pourrais-je apporter des preuves face à des professionnels qui rentrent et sortent de chez vous sans laisser la moindre trace ? Ce sont des fantômes... mais je ne craquerai pas.

  • En plein Paris, deux adolescents blessés à coups de couteau

    Deux adolescents âgés de 16 ans et 17 ans ont été agressés à coups de couteau à Paris, square Saint-Lambert dans le XVe arrondissement. Les deux victimes ont été surprises cet après-midi vers 15 heures par cinq ou six agresseurs avant de recevoir, chacune, un coup de couteau. Blessés au dos et à la tête, les deux garçons ont été rapidement transportés vers les hôpitaux parisiens de la Pitié-Salpétrière et Bichat.

    Une des victimes a été sérieusement touchée, mais ses jours ne seraient pas en danger.

    Le Parisien - 11 juillet 2008

  • Panique mondiale sur le Web

    Les géants informatiques mondiaux, dont Microsoft, Sun Microsystems et Cisco, se sont mobilisés ces derniers mois pour corriger une grave faille de sécurité qui menaçait l'internet mondial, et diffusent cette semaine à grande échelle un «patch» (logiciel de correction).

    Le spécialiste en sécurité Dan Kaminsky, de IO Active, a découvert il y a six mois cette faille qui portait sur le Domain Name System (DNS), le système central qui met en relation les adresses des sites et les pages stockées sur des serveurs, via des numéros similaires à des numéros de téléphone.

    Il a alors réuni les grands groupes internet, qui ont planché discrètement pendant des mois pour mettre au point une solution.


    Le patch est diffusé cette semaine aux entreprises et aux internautes, généralement via des mises à jour automatiques des systèmes.

    Cette faille aurait pu permettre à des pirates de rediriger n'importe quelle adresse internet vers d'autres sites de leur choix, et d'ainsi contrôler le trafic internet mondial.

    Le risque est notamment celui du «phishing», où des escrocs dirigent les internautes à leur insu vers de faux sites de banques par exemple, pour récupérer leurs numéros de cartes bancaires ou autres données sensibles. Un pirate aurait aussi pu ainsi voler des courriels ou toute sorte de données.

    «Aucune opération de sécurité n'a jamais été réalisée à cette échelle», a commenté M. Kaminsky, qui a mis en place un site (www.doxpara.com) pour permettre aux internautes de tester leur vulnérabilité à cette faille.

    «C'est un problème-clé qui gouverne toute l'architecture de l'internet», a souligné l'expert en sécurité Rich Mogull, de la société Securosis, lors d'une conférence téléphonique. En détournant les adresses «vous auriez l'internet mais pas celui que vous attendez», a-t-il expliqué.

    «Les gens peuvent être inquiets mais ne doivent pas paniquer, car nous avons gagné autant de temps que nous pouvions, afin de tester et de mettre en application le patch», a commenté M. Kaminsky.

    M. Kaminsky et 16 autres chercheurs du monde entier s'étaient retrouvés en mars sur le campus de Microsoft à Redmond (nord-ouest des Etats-Unis) pour travailler sur une parade, dans un effort de collaboration sans précédent.

    Généralement les experts en sécurité vendent aux entreprises les détails sur les failles qu'ils découvrent, mais M. Kaminsky a choisi d'agir en secret et de prévenir toute le monde en raison de l'importance de l'enjeu.

    «J'ai découvert cette faille complètement par hasard», a-t-il raconté, «en regardant quelque chose qui n'avait rien à voir avec la sécurité». «Ce problème affecte non seulement Microsoft et Cisco, mais tout le monde», a-t-il dit, en évitant toute précision technique pour éviter d'inspirer des pirates.

    Pour la première fois, les grands groupes informatiques ont décidé ensemble de lancer une diffusion massive simultanée du patch sur toutes les plate-formes informatiques, ce qui devrait protéger la plupart des internautes. Les détails techniques ne seront publiés que dans un mois, le temps d'installer le correctif.

    Le Parisien - 10 juillet 2008 

  • Raciste à 4 ans!

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    Young Rocky Smith, aged four, standing outside his school here, had been accused of racism after spitting at a black schoolmate.

     

    But Rocky's parents Sarah and Iain Smith are angry that the matter was taken so far because they say

    their son is too young to know what "racist" means.

  • PV pour non-affichage du ticket horodateur: illégal!

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    Aucun texte de loi n'oblige à afficher son ticket de stationnement, a démontré l'association 40 Millions d'automobilistes devant un juge de Versailles, qui a ordonné la relaxe d'une contrevenante. Une décision dont pourraient profiter des milliers de conducteurs.

    C'est une véritable petite bombe juridique que s'apprête à lâcher l'association 40 Millions d'automobilistes dans un communiqué publié ce matin. Une nouvelle qui va autant embarrasser les pouvoirs publics que ravir les centaines de milliers de conducteurs qui conservent dans leur boîte à gants un ou plusieurs PV pour stationnement impayé. En assurant la défense d'une adhérente, l'association a obtenu un jugement étonnant et radical, déclarant les poursuites pour non-affichage du ticket d'horodateur sans fondement légal !

    « L'administration devra changer ses modes de poursuites »

    Le 30 mai, comme l'atteste le jugement que se sont procuré « le Parisien » et « Aujourd'hui en France », la juridiction de proximité de Versailles a accordé la relaxe d'une automobiliste « contrevenante » défendue par l'association et poursuivie pour le non-paiement d'une trentaine de PV de stationnement à Montigny-le-Bretonneux (Yvelines).

    Le juge, face aux arguments avancés, n'a eu d'autre solution que de conclure à l'abandon des poursuites, reconnaissant que « l'élément légal de l'infraction n'est pas constitué ».

    « Dans un Etat de droit, seul un texte fonde les poursuites et détermine les peines, explique Rémy Josseaume, président de la commission juridique de 40 Millions d'automobilistes. C'est la règle telle que décrite dans l'article 111-3 du Code pénal. Or, dans le cas précis de notre adhérente, nous avons découvert qu'aucun texte du Code de la route, aucun article du Code pénal et aucun arrêté municipal en France n'impose à un automobiliste d'afficher son ticket horodateur. On doit régler le stationnement là où il est payant, mais le fait de ne pas afficher son ticket n'est pas une preuve du non-paiement. »

    Problème : les fonctionnaires chargés du stationnement verbalisent systématiquement toutes les infractions au stationnement payant sur le seul et unique motif de « non-affichage du ticket horodateur ». La mention est d'ailleurs inscrite, à la main ou dans certains cas en cochant une case prévue à cet effet, sur le volet du papillon de la contravention laissé sur le pare-brise des voitures jugées en infraction. Avec plus de 7 millions de contraventions délivrées chaque année en France (le parc d'horodateurs s'élève à 35 000 machines environ dont 14 000 pour la seule ville de Paris), ce sont donc plusieurs centaines de milliers de PV encore non acquittés qui peuvent profiter aujourd'hui de cette jurisprudence.

    « Pour être dans la légalité, l'administration devra changer ses modes de poursuites et ses textes, précise Philippe Yllouz, l'avocat qui a assisté la contrevenante. Jusqu'à présent, toutes les procédures engagées demeurent privées de base légale ! »

    Le Parisien- 11 juillet 2008

  • Scandaleux! Mort d'une petite fille en Corse

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    Mais dans quel monde vivons-nous?
    En Haute-Corse, le SAMU ne dispose que d'un seul hélicoptère.

    Mais à l'occasion, cet unique hélicoptère sert également au transport des personnalités...

    Il y a quelques jours, l'hélicoptère du SAMU a été appelé en urgence pour transporter à l'hôpital une fillette de 9 ans.

    Seulement, l'hélicoptère était en "mission officielle".

    Il devait ramener le préfet qui terminait une réunion de travail.

    Bien entendu, le pilote a dérouté son appareil pour aller chercher en urgence, un médecin.

    Quand l'hélicoptère s'est posé dans ce village, distant d'une trentaine de kilomètres de Bastia, la fillette était décédée.

    (Source: France Info - 11 juillet 2008)

  • C'est un jeune militaire qui aurait rossé Ruddy Haddad

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    Ruddy Haddad (flouté) - Foule juive sur les lieux de l'agression

    Trois hommes ont été mis en examen hier, dont deux soupçonnés d'avoir agressé le jeune Ruddy le 21 juin dans le XIXe arrondissement de Paris. Parmi eux, le présumé « agresseur à la béquille », Foued O..., 26 ans, militaire dans l'armée de l'air.

    Son crâne rasé et sa démarche claudicante suscitaient le très vif intérêt des enquêteurs de la 2e DPJ, depuis qu'un témoin de l'agression de Ruddy, 17 ans, l'avait signalé comme l'auteur des coups les plus violents, portés à l'aide d'une béquille. Avec un comparse, Foued O... a été mis en examen hier soir dans le cadre de l'agression du jeune Ruddy, pour « tentative de meurtre et violence en réunion ».

    Le mobile antisémite a été retenu, qui vient aggraver les charges à leur encontre. Un troisième jeune homme, Boubacar C..., un Malien de 27 ans, identifié par un témoin de confession juive, a, lui, été mis en examen pour « violences en réunion aggravées par leur caractère antisémite ". Il est soupçonné d'avoir participé à l'une des rixes précédentes de l'après-midi, durant laquelle une machette avait été utilisée. Hier soir, les trois hommes étaient présentés au juge des libertés et de la détention. Le parquet a requis leur incarcération.



    Mardi matin, à l'aube, les policiers, agissant sur commission rogatoire de la juge d'instruction Géraldine Rigollot, ont tiré les proches de Foued O... de leur sommeil, dans l'appartement familial du XIXe arrondissement de Paris. Ils espéraient y trouver leur « agresseur à la béquille ». En vain. C'est en fait à la base aérienne de Taverny (Val-d'Oise), qu'ils ont mis la main sur cet homme de 26 ans, un peu plus tard ; le principal suspect dans cette affaire, qui avait ébranlé la communauté juive le 21 juin dernier, est militaire. Engagé dans l'armée de l'air depuis trois ans, il y occupe le poste de MTA, militaire technicien de l'armée de l'air, avec le grade de caporal. Contacté hier, le commandement de la base aérienne n'a pas commenté l'arrestation de l'un de ses hommes, que le ministère de la Défense, lui, confirme et « déplore ». Interpellé le même jour que Foued O..., Sekou M..., 25 ans, né dans le XIXe arrondissement de Paris qui vit aujourd'hui à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), travaille, lui, comme intérimaire. Il a récemment postulé à un emploi d'éboueur.

    En compagnie de Boubacar C..., ils ont été présentés hier à la juge d'instruction en charge de l'affaire, tandis que quatre autres interpellés ont été remis en liberté après leur garde à vue. Contrairement à Sekou M..., Foued O... n'était pas particulièrement connu des services de police et de justice jusqu'alors.

    « Si deux d'entre eux admettent leur présence sur les lieux au moment de la rixe, tous nient absolument leur implication dans l'agression contre le jeune Ruddy », indiquait le parquet de Paris hier soir. Ces dénégations, les proches de Foued O... les maintiennent aussi. Contacté hier, un membre de la famille de Foued O ... n'arrive pas à croire à son implication dans ce déchaînement de violence : « Pendant son enfance, oui, il a été turbulent. Mais depuis son engagement dans l'armée, il avait trouvé une structure rigoureuse qui lui convenait, le cadrait. L'armée l'avait complètement canalisé, il s'était vraiment assagi. »

    Lorsqu'on lui demande si Foued O... avait besoin de béquilles fin juin dernier, ce proche élude, affirmant qu'il n'était pas là au moment de l'agression de Ruddy. Lui qui est né et a grandi dans le XIXe arrondissement réfute aussi la tonalité antisémite des rixes qui opposent des jeunes de différentes communautés : « C'est une lutte de territoires, à mon sens », poursuit-il, mettant par ailleurs en doute les investigations policières : « Les enquêteurs ne disposent que de clichés et d'informations floues. Faute de trouver Foued à la maison mardi matin, ils ont embarqué un autre fils de la famille, simplement parce qu'il avait les cheveux courts et que les enquêteurs cherchaient un jeune beur au crâne rasé. »

    Pour l'instant, ces trois mis en examen, tout comme les cinq premiers interpellés - aujourd'hui témoins assistés dans le dossier -, ont été mis en cause sur la foi de dépositions de témoins.

    Mais Ruddy, évidemment témoin clé de son agression, a pour l'instant totalement perdu la mémoire des moments qui ont précédé son entrée dans le coma.

    Que fait la HALDE? C'est du racisme "au faciès" que de rechercher un jeune beur!

  • Un jeune violeur gérontophile

    INFO LE PARISIEN. En Seine-Saint-Denis, un jeune de 20 ans est soupçonné d'avoir agressé une douzaine de femmes âgées.

    Un habitant de Sarcelles (Val-d'Oise) âgé de 20 ans vient d'être interpellé par la police judiciaire de Seine-Saint-Denis.

    Il est soupçonné d'avoir agressé sexuellement, l'hiver dernier à Pierrefitte (Seine-Saint-Denis), une douzaine de femmes âgées de 60 ans à plus de 80 ans. La plupart de ses victimes ont subi des attouchements, certaines ont été violées.


    Le suspect, déjà fiché pour des affaires de vols, a été confondu par son ADN. Durant sa garde à vue, il aurait reconnu une partie des agressions.

  • La cambrioleuse de 2006 identifiée en 2008 par une empreinte

    La police scientifique s'est activée...

    Une femme de 23 ans, originaire de l'ex-Yougoslavie, a été identifiée par les services de police comme un possible auteur du cambriolage du domicile de Ségolène Royal le 16 août 2006, a-t-on appris jeudi auprès du ministère de l'Intérieur.

    Son identification, réalisée le 30 juin 2008, a été faite à partir d'une empreinte digitale retrouvée par les enquêteurs en août 2006, a-t-on ajouté de même source.

    L'identification de cette empreinte n'avait rien donné auparavant de sorte que le dossier avait été clos en mars 2007.


    Cette empreinte appartient, a-t-on précisé au ministère de l'Intérieur, à une femme originaire d'ex-Yougoslavie, connue pour avoir commis de nombreux cambriolages.

    Le Parisien - 10 juillet 2008

  • Double crime de Londres: encore un "blanc"

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    Daniel Sonnex, dit Dano, 23 ans
    AFP. 10.07.08.

    La police britannique a interpellé jeudi soir un nouveau suspect "dangereux" dans le cadre de l'enquête sur le meurtre de deux étudiants français fin juin à Londres, tandis qu'un homme sans domicile fixe a été formellement inculpé pour meurtre et écroué dans la matinée.

    Vers 18H00 locales (17H00 GMT), Scotland Yard avait lancé un appel "urgent" pour toute information concernant un homme de 23 ans "considéré comme dangereux": Daniel Sonnex, également connu sous le nom de "Dano", était "décrit comme blanc, 1m83, cheveux courts bruns et yeux marrons".

    A peine une demi-heure plus tard, l'homme a été arrêté dans un logement de Peckham (sud-est de Londres), a annoncé ultérieurement la police qui avait diffusé sa photographie.

    Il s'agit de la cinquième interpellation depuis la découverte du drame le 29 juin.

    Un jeune homme de 21 ans, arrêté samedi, avait été libéré le lendemain sans inculpation.

    Puis un homme de 33 ans, Nigel Edward Farmer, s'était livré lui-même à la police lundi matin, dans un commissariat du sud de Londres. Il avait été arrêté puis immédiatement hospitalisé pour des brûlures aux bras et aux mains, avant de pouvoir être interrogé par la police.

    Au cours d'une brève audience jeudi matin, un juge a formellement inculpé Nigel Farmer, un chômeur sans domicile fixe, qui a été écroué dans l'attente d'une prochaine audience, fixée au 16 octobre devant le tribunal criminel de l'Old Bailey à Londres.

    Nigel Farmer, cheveux courts et barbe de quelques jours, vêtu d'un jogging blanc, n'a pris la parole que pour confirmer son identité, sa date de naissance et son absence de domicile.

    Le juge lui a signifié son inculpation pour meurtres, pour incendie volontaire et tentative d'entrave à la justice pour avoir essayé de détruire des preuves sur une scène de crime.

    Par ailleurs, les enquêteurs ont poursuivi jeudi l'interrogatoire de deux autres suspects, un homme de 35 ans et une femme de 25 ans, qui avaient été arrêtés mercredi soir à Streatham (sud de Londres).

    Selon des informations de presse, la police a toujours pensé que ce double meurtre, l'un des plus violents de ces dernières années en Grande-Bretagne, n'avait sans doute pas été commis par un seul homme.

    La loi britannique impose désormais aux médias de ne plus diffuser d'information sur Nigel Farmer qui pourrait lui être préjudiciable lors de son futur procès.

    Scotland Yard a d'ailleurs soigneusement évité de confirmer s'il correspondait au portrait-robot du meurtrier présumé qu'elle avait diffusé dimanche: un homme à "la peau blanche, entre 30 et 40 ans, plutôt mince et portant une casquette de base-ball de couleur claire avec un haut sombre, un jean bleu et des chaussures de sport blanches".

    Cet homme avait été aperçu en train de s'enfuir peu après une explosion dans le studio loué par Laurent Bonomo à Sterling Gardens, dans le quartier populaire de New Cross, dans le sud-est de Londres. Son ami Gabriel Ferez lui avait rendu visite le soir du drame.

    C'est dans ce studio que les secours avaient découvert les corps des deux jeunes Français, qui avaient été ligotés, bâillonnés et lacérés de plus de 240 coups de couteau au total sur le cou, le dos, le torse et la tête.

    Leur appartement avait ensuite été incendié au moyen d'un produit inflammable a priori apporté par le ou les agresseurs.

    Le mobile du meurtre reste à ce jour inconnu, même si les enquêteurs semblent pencher pour un cambriolage qui aurait dégénéré en déchaînement de violence.

    Parmi les pistes avancées figure celle d'une séance de torture pour extorquer aux deux victimes le code de leurs cartes bancaires, qui ont disparu le soir du drame tout comme deux consoles de jeux.

  • Des cambriolages sans vol avec mise en scène

    Les policiers chargés d'enquêter sur le cambriolage de l'appartement de Ségolène Royal à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine) évoquent une «mise en scène» et une absence de vol, ont affirmé mercredi des sources proches du dossier.

    «L'appartement a été visité, le terme de mise à sac peut être utilisé», a expliqué une source proche du dossier, en confirmant que le procès verbal d'un précédent cambriolage (août 2006) a bien été «déchiré et mis en évidence à dessein, de façon à ce que ce soit repérable». «Il y a eu effraction, mais il n'y a pas eu vol» , selon cette même source, qui a ajouté que les enquêteurs ne «privilégiaient aucune piste».

    Selon une autre source proche de l'enquête, il s'agit du troisième cambriolage au domicile de Mme Royal depuis trois ans.

    Son appartement situé en rez-de-chaussée a effectivement été déjà «visité» en juillet et août 2006. Le cambriolage d'août 2006 avait fait l'objet d'une plainte, «classée sans suite pour auteur inconnu en mars 2007», a confirmé le parquet de Nanterre à l'AFP.

    De plus, en novembre 2007, le fils de Mme Royal, Thomas, avait mis en fuite des individus qui tentaient de pénétrer dans l'appartement. Mardi soir sur France 2, la présidente PS de la région Poitou-Charentes a déclenché une polémique en faisant «un rapport» entre «la mise à sac» de son appartement le vendredi 27 juin 2008 et ses attaques contre M. Sarközy, s'étonnant d'«une drôle de coïncidence». L'enquête a été confiée au Service départemental de police judiciaire (SDPJ) des Hauts-de-Seine.

    Le Parisien 10 juillet 2008

    Pourquoi ne fait-elle pas installer une alarme?

  • SOPHIE GERMAIN OU LE GENIE DES MATHEMATIQUES

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    Sophie Germain  1776-1831

    Bien peu de femmes ont marqué l’histoire des mathématiques. Par l’importance de ses travaux, Sophie Germain est l’une des plus remarquables de ces femmes mathématiciennes.

    Marie-Sophie Germain est née le 1er avril 1776 à Paris et est décédée le 27 juin 1831. Elle était issue d’une famille de commerçants aisés (son père devint directeur de la Banque de France). Elle ne reçut pas de formation particulière en mathématique. Elle peut être considérée comme autodidacte à ce point de vue, se formant toute seule par la lecture d’ouvrages de la bibliothèque familiale.

    Il semble que sa vocation pour les mathématiques lui soit venue très jeune, à l’âge de treize ans, à l’occasion de la lecture d’un livre consacré à Archimède (287-212 avant JC). Elle fut impressionnée par sa mort. On sait qu’Archimède, esprit scientifique puissant et novateur, mourut tragiquement. Il contribua efficacement à la défense de Syracuse lors de son siège par les Romains.  Quand les Romains finirent par l’emporter, Archimède fut massacré par les vainqueurs malgré les ordres donnés par le consul Marcellus, qui plein d’admiration pour un tel adversaire, avait voulu qu’il fût épargné. La légende veut qu’Archimède, plongé dans l’étude de figures géométriques, ne répondit pas au soldat romain qui lui demandait s’il était Archimède, afin de l’épargner.  Concluant qu’il ne s’agissait pas de lui, il le tua. Certes, il est permis de penser que, plus probablement, il le tua pour s’emparer de ses objets scientifiques qu’il croyait précieux. Cependant, Sophie pensa que les mathématiques devaient être extraordinairement captivantes pour absorber à ce point l’attention de quelqu’un.  

    La France était alors en pleine période révolutionnaire et Sophie restait enfermée dans la demeure familiale à cause de la Terreur. D’abord ses parents virent d’un mauvais œil cette inclination pour les mathématiques, qui ne leur paraissait pas offrir un bel avenir, surtout pour une jeune fille, et rêvant d’un autre destin pour elle. Ils cherchèrent à la priver de ces lectures, mais elle lisait la nuit en cachette. S’en étant aperçu, ils lui enlevèrent les bougies. Mais elle réussit à en dissimuler et reprit ses lectures nocturnes. Finalement, ses parents, comprenant que cette passion était incurable, cédèrent et la laissèrent étudier les mathématiques, la soutenant moralement et financièrement. C’est ainsi qu’elle apprit toute seule les arcanes de l’arithmétique et du calcul infinitésimal en lisant Newton, Euler, etc. Elle resta toute sa vie à la charge de sa famille, ne s’étant pas mariée, ni ayant cherché à obtenir un poste susceptible de lui assurer l’indépendance financière.

    En 1795, elle réussit à se procurer les cours de mathématiques de l’Ecole Polytechnique, nouvellement créée, en particulier le cours d’analyse de Joseph-Louis Lagrange (1736-1813). Cette école, en tant qu’école militaire, n’admettait que des garçons. Sophie Germain écrivit à Lagrange pour lui soumettre des remarques sur son cours. Mais elle le fit sous le nom de « Leblanc, élève à l’Ecole Polytechnique », craignant, dit-elle plus tard, le ridicule qui s’attache au nom de « femme savante ». Impressionné par ce travail, Lagrange voulut rencontrer son auteur. C’est ainsi qu’il découvrit la supercherie, mais conçu une profonde admiration pour cette courageuse jeune-fille. Il en devint l’ami et en fit son élève.

    Mais son premier grand travail de recherche allait porter sur la théorie des nombres où elle devait fournir une importante contribution. Elle étudie un ouvrage que venait de publier C.F. Gauss (1777-1855)[1] : « Disquisitiones Arithmeticae », considéré comme son chef-d’œuvre .

    Elle entreprit en 1804, une correspondance scientifique avec Gauss, toujours sous le nom d’emprunt de Leblanc, correspondance qui devait durer jusqu’en 1808, lorsque Gauss se tourna vers l’astronomie et la mécanique céleste.

    Gauss apprit la véritable identité de Leblanc par suite d’une circonstance exceptionnelle. En 1807, les troupes napoléoniennes occupèrent la ville de Göttingen où vivait Gauss. La jeune fille, hantée par la fin tragique d’Archimède, écrivit au commandant des troupes françaises, le général Pernety, pour lui demander de prendre Gauss sous sa protection . Celui-ci, grand ami de la famille Germain, s’empressa de lui communiquer la missive. Gauss, touché par cette délicate et naïve attention, et découvrant la véritable identité de son correspondant, n’en conçu que plus d’estime pour la jeune mathématicienne.

    Elle entretint également une longue correspondance avec le mathématicien Adrien-Marie Legendre (1752-1833), échanges qui se transformèrent en collaboration.

    Ses recherches arithmétiques sont relatives à un des problèmes les plus difficiles des mathématiques : le célèbre « dernier théorème » de Fermat (1601-1665). On sait que ce dernier l’avait énoncé, sans démonstration, dans la marge d’un livre de Diophante (325-409). Fermat affirmait être en possession d’une démonstration merveilleuse de cette proposition, mais que la marge du livre était trop petite pour la contenir. Plusieurs démonstrations de cet énoncé avaient été données, mais elles étaient toutes fautives. Le mystère demeurait entier et peu de mathématiciens osaient s’y attaquer tant le problème paraissait difficile. Sophie eut ce courage et obtint des résultats majeurs, qui marquèrent une étape importante dans la démonstration du théorème de Fermat, ouvrant une nouvelle méthode d’attaque, au moins pour des cas particuliers. En même temps elle définit une famille particulière de nombres premiers qu’on appelle depuis « les nombres premiers de Sophie Germain ».

     

    Puis elle se tourna vers l’étude des surfaces élastiques. Ce qui suscita son intérêt pour ce sujet fut le concours lancé par l’Académie des sciences dont l’objet était de trouver l’explication mathématique du phénomène des vibrations des surfaces élastiques qu’un physicien allemand, Ernst Chladni, avait mis en évidence. Elle envoya un premier mémoire en 1811, qu’elle remania à deux reprises, avec l’aide de Lagrange, et finalement obtint le grand prix des sciences mathématiques de l’Académie en 1816, malgré quelques insuffisances mathématiques et surtout la concurrence du grand physicien-mathématicien Denis Poisson (1781-1840). Celui-ci était à la fois juge et partie, étant membre du jury ! Cependant les idées de Germain étaient supérieures à celles de Poisson pour expliquer les formes observées par Chladni ! Elle devint alors l’amie de Joseph Fourier (1768-1830), secrétaire perpétuel de l’Académie des sciences. Grâce à Fourier, elle fut la première femme à être admise à assister aux séances de l’Académie. Elle poursuivit ses recherches sur l’élasticité qui devinrent fondamentales pour l’étude des matériaux. On lui doit ainsi la notion de « courbure moyenne » d’une surface, restée classique depuis lors.

    Sophie Germain s’intéressa aussi à la philosophie ; ses pensées furent réunies et publiées dans ses œuvres Philosophiques. En 1830, à l’initiative de Gauss, l’université de Göttingen lui décerna un diplôme honorifique. Mais elle n’eut pas le temps de le recevoir, car elle décéda prématurément, d’un cancer.

    La France l’a honorée en donnant son nom à une rue et à un lycée de Paris.

     Son nom a aussi été donné à un cratère de la planète Vénus.



    [1] Voir la note du 10 juin 2007 : http://gaelle.hautetfort.com/archive/2007/06/10/c-f-gauss-1777-1855.html

     

    Nous remercions vivement "ABAD" pour ce bel article qui contribue à l'enrichissement du blog mais aussi et surtout à celui de la mémoire française

     

  • La nuit, tous les chats sont gris...

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    Les Maîtres Chats

  • KONK

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  • Les moines de Tibéhirine: un haut fonctionnaire occidental accuse l'armée algérienne...

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    L'enlèvement des religieux a eu lieu dans la nuit du 26 au 27 mars 1996. Il avait été revendiqué en avril de la même année par le Groupe islamique armé (GIA). Crédits photo : AFP

    Un haut-fonctionnaire occidental accuse l'armée algérienne d'avoir joué un rôle actif dans l'enlèvement et la mort de sept trappistes français en 1996.

    Les sept moines français du monastère algérien de Tibéhirine, assassinés en 1996, ont-ils été victimes d'une bavure de l'armée algérienne ? C'est ce qu'affirme «un haut fonctionnaire d'un gouvernement occidental» dans un entretien publié dimanche par le quotidien italien La Stampa (la traduction française sur le site Algeria Watch). Selon les explications de cet homme, un temps posté à Alger, «une personne très solide, pas quelqu'un de l'ombre» selon les termes du journaliste Valerio Pellizzari, les sept moines ont été «séquestrés par un groupe islamique infiltré par la sécurité militaire» (un service algérien de renseignements militaire, ndlr) et «tués depuis un hélicoptère de l'armée algérienne». Ses propos ont été repris mercredi dans les colonnes du quotidien régional Ouest-France. Le haut-fonctionnaire en question se dit désireux de briser «le mensonge d'État».

    L'enlèvement des religieux a eu lieu dans la nuit du 26 au 27 mars 1996. Il avait été revendiqué en avril par le Groupe islamique armé (GIA). Un second communiqué avait ensuite annoncé que les moines avaient été assassinés le 21 mai. Leurs têtes avaient été retrouvées quelques jours plus tard dans la région de Tibéhirine.

    Tués par les tirs d'un hélicoptère

     

    Les circonstances de ces assassinats n'ont jamais été véritablement élucidées. Si la responsabilité du GIA ne semble pas contestée, deux thèses s'affrontent : une manipulation des services de renseignements algériens ayant mal tournée ou un massacre perpétré par les islamistes sans aucune intervention extérieure. À l'appui de la première hypothèse, les témoignages d'anciens militaires algériens affirmant que le GIA était infiltré par l'armée algérienne. Ces témoignages avaient été évoqués dans la plainte contre X déposée en décembre 2003 par Me Patrick Baudouin au nom de la famille de l'un des moines et de l'ancien procureur général de leur ordre. Une plainte pour «enlèvement, séquestration et assassinat». Une information judicaire avait été ouverte le 10 février 2004.

    Le témoignage cité dimanche par La Stampa conforte l'hypothèse d'une manipulation des services de sécurité algériens. Objectif de ce faux-enlèvement, explique Ouest-France, «montrer le danger que représentait la déferlante islamique». La bavure intervient dans un second temps. Alors que l'enlèvement - au cours duquel les ravisseurs islamistes n'auraient été que des hommes de main - devait se conclure par la libération des otages, un hélicoptère de l'armée aurait pris pour cible le campement où étaient rassemblés les trappistes, croyant viser des intégristes. «Les corps des moines étaient criblés de balles. C'est pour cela qu'au moment des funérailles, il n'y avait que les têtes qui furent déposées dans les cercueils», explique le haut-fonctionnaire. Pour lui, le décès, deux mois après, de Mgr Claverie, évêque d'Oran, serait «un prolongement de l'affaire».

    Dès le dépôt de la plainte par Me Beaudouin, fin 2003, la thèse d'un dérapage des services algériens a été récusée par l'ancien archevêque d'Alger, Mgr Henri Teissier. Pourtant, un ancien membre de la Sécurité militaire algérienne avait aussi évoqué l'implication de son ancien service dans l'enlèvement. Celui-ci aurait mal tourné en raison des rivalités internes au GIA.

    Ce nouveau témoignage intervient quelques jours avant la visite en France d'Abdelaziz Bouteflika. Le chef de l'État algérien participera dimanche à Paris au lancement de l'Union pour la Méditerranée.

    (Le Figaro international - 09 juillet 2008)

  • Iran: démonstration de force contre toute attaque d'Israël ou des Etats-Unis

    Iran missile à longue portée de tir dans le désert iranien.jpg
    Missile en position de tir quelque part dans le désert iranien (09 juillet 2008)
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    Les Gardiens de la révolution, l'armée d'élite du régime islamique de Téhéran, ont tiré mercredi un missile capable d'atteindre Israël, provoquant l'inquiétude internationale au moment où Américains et Israéliens n'écartent pas l'option militaire dans la crise du nucléaire iranien.

    Selon la chaîne de télévision iranienne en arabe Al-Alam, neuf missiles ont été lancés dans le cadre de manoeuvres, notamment un "Shahab 3"  équipé d'une charge conventionnelle, d'un poids d'une tonne et d'une portée de 2.000 km", soit deux fois la distance séparant la frontière ouest de l'Iran d'Israël.

    La chaîne iranienne en anglais Press-TV a diffusé des images du lancement du Shahab 3 dans une zone désertique non identifiée d'Iran.

    Selon l'agence Fars, le missile emportait une "tête à fragmentation" permettant d'effectuer "une sorte de bombardement des bases militaires, des lieux de regroupement des soldats et des navires ennemis".

    Le Shahab 3 avait été testé pour la première fois en novembre 2006 mais ces nouveaux tirs interviennent dans une période de tension croissante avec l'Occident alors que Téhéran refuse de suspendre son programme d'enrichissement d'uranium soupçonné de servir des ambitions militaires.

    Du sommet du G8 au Japon, les Etats-Unis ont demandé la fin du programme balistique de Téhéran.

    "La production de missiles balistiques par l'Iran constitue une violation des résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU et est totalement incompatible avec les obligations de l'Iran" envers la communauté internationale, a déclaré un porte-parole de la Maison Blanche, Gordon Johndroe.

    "Les Iraniens devraient arrêter immédiatement le développement de missiles balistiques, qui peuvent être utilisés comme vecteur militaire pour une éventuelle arme nucléaire", a-t-il ajouté.

    Israël, assurant ne rechercher "ni le conflit ni les hostilités avec l'Iran", a exprimé ses inquiétudes. "Personne au sein de la communauté internationale ne devrait rester indifférent aux programmes nucléaire et balistique iraniens", a déclaré le porte-parole du Premier ministre Ehud Olmert, Mark Regev.

    La France a accueilli "avec préoccupation" l'annonce du tir du missile iranien, estimant que ces essais ne "peuvent que renforcer les inquiétudes de la communauté internationale". Le gouvernement allemand a pour sa part appelé Téhéran à renoncer à "toute tentative d'intimidation". Berlin a regretté un "geste de mauvaise volonté" de l'Iran alors que les grandes puissances examinent la réponse iranienne à une offre de coopération en échange de la suspension de ses activités nucléaires les plus sensibles.

    "Nos missiles sont prêts à être lancés n'importe où, n'importe quand, vite et avec précision", a déclaré mercredi le commandant des forces aériennes des Gardiens Hossein Salami, cité par Al-Alam.

    Des navires britanniques et américains avaient de leur côté achevé mardi cinq jours de manoeuvres dans le Golfe visant à protéger des installations pétrolières, selon la 5e flotte américaine basée à Bahreïn.

    Le chef d'état-major de l'armée iranienne avait averti samedi que son pays fermerait le détroit d'Ormuz, à l'entrée du Golfe, par où transite environ 40% du pétrole mondial, si ses intérêts étaient en jeu.

    Mardi, l'Iran avait menacé de "mettre le feu" à Tel-Aviv et à la flotte américaine dans le Golfe en cas d'attaque contre ses installations nucléaires.

    Washington a minimisé ces menaces et répété mardi vouloir régler le conflit par la voie diplomatique. Mais les Etats-Unis, comme Israël, n'ont pas exclu un recours à la force pour empêcher l'Iran d'acquérir la bombe atomique. AFP.09.07.08

  • L'affaire Grégory relancée

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    Jean-Marie et Christine Villemin

    L'espoir de savoir un jour qui a tué le petit Grégory Villemin en 1984 renaît. Selon nos informations, le parquet général de Dijon (Côte-dOr) a pris des réquisitions ce matin en faveur de la réouverture de ce dossier qui avait été clôturé en avril 2001. Officiellement saisie, c'est désormais à la chambre d'instruction de la cour d'appel de Dijon de se prononcer.

    Cette décision fait suite à une demande formulée à l'été 2007 par Jean-Marie et Christine Villemin, parents du garçon de 4 ans retrouvé noyé pieds et poings liés dans la Vologne le 16 octobre 1984.

    Les époux Villemin motivaient leur requête sur les progrès des techniques en matière de recherches d'ADN. Un expert national a alors été désigné pour savoir s'il était envisageable de retrouver des traces génétiques sur les scellés constitués au début de cette affaire criminelle. Le scientifique a répondu que de telles investigations étaient faisables.

    Conforté par cet avis, le parquet général de Dijon a donc estimé que cette possibilité offerte par la science constituait un nouvel élément utile à la manifestation de la vérité. Officiellement saisie, c'est désormais à la chambre d'instruction de la cour d'appel de Dijon de se prononcer. Elle peut décider de rouvrir ou non ce dossier qui reste l'un des plus grandes énigmes criminelles de l'histoire.

    "C'est elle, c'est la mère, forcément", disait à l'époque Marguerite Duras.