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  • VIDEO Eric Woerth ministre croupion

    http://www.dailymotion.com/video/x64w85_eric-woerth-ministre-croupion_news

     

    Eric Woerth est un ministre croupion", "Le rapport d'orientation budgétaire est à pleurer", "Est-ce qu'on peut nous jeter de la zone euro si vraiment on est incapable de se fixer des règles de discipline ? ".  Mais qui donc tient de tels propos en pleine préparation du budget 2009 ? François Hollande ?  François Bayrou ?  Non, tout simplement le député UMP Gilles Carrez, le rapporteur général du budget qui s'emporte face caméra contre l'explosion des dépenses l'année prochaine et donc à terme de la dette française. Il discute à Matignon avec un conseiller du Premier ministre, en attendant François Fillon.
     
    Mais qui tient la caméra ? Un journaliste qui parvient à capter une conversation privée entre députés ?  Non, tout simplement Alain Lambert, le sénateur UMP de l'Orne qui filme la scène avec son petit appareil photo numérique. Cet ancien ministre du Budget, bien connu des journalistes politiques amateurs de la toile, tient son premier scoop et n'est pas peu fier de cette vidéo qu'il a mise en ligne sur son blog.

     

     

     

  • Racine: quelques citations et extraits

    RACINE par François de TROY XXX.jpg
    Jean Racine par François de Troy

    «Allez, le temps est cher : il le faut employer.»
     Mithridate

    «L’argent ne nous vient pas si vite que l’on pense. Chacun de tes rubans me coûte une sentence.»
     Les plaideurs

    «On apprend à hurler avec les loups.»
     Les plaideurs

    «Plus l’offenseur m’est cher, plus je ressens l’injure.»
     La Thébaïde

    «Le peuple aime les rois qui savent l'épargner - il estime encore plus ceux qui savent régner.»

    «Un bienfait reproché tient toujours lieu d'offense.»
     Iphigénie

    «Si la foudre d'abord accablait les coupables ! »
     La Thébaïde

    «Ma foi, sur l'avenir bien fou qui se fiera : Tel qui rit vendredi, dimanche pleurera.»
     Les plaideurs

    «Craignez, seigneur, craignez que le ciel rigoureux Ne vous haïsse assez pour exaucer vos voeux ! »
     Phèdre

    «Le lâche craint la mort, et c'est tout ce qu'il craint.»

    «La modération n'est qu'une vertu ordinaire quand elle ne se rencontre qu'avec des qualités ordinaires.»

    «Songez-y bien : il faut désormais que mon coeur, S'il n'aime avec transport, haïsse avec fureur.»
    Andromaque

    «Toute l'invention consiste à faire quelque chose de rien.»

    «On ne peut vaincre sa destinée.»
     Phèdre

    «Le jour n'est pas plus pur que le fond de mon coeur.»
     Phèdre

    «Chercherons-nous toujours de l'esprit dans les choses qui en demandent le moins ? »

    «On peut dire que le respect que l'on a pour les héros augmente à mesure qu'ils s'éloignent de nous.»
     Bajazet

    «La terre a moins de rois que le ciel n’a de dieux.»
     Mithridate

    «Le bonheur des méchants comme un torrent s’écoule.»
    Athalie

    «Un père en punissant, Madame, est toujours père : Un supplice léger suffit à sa colère.»
     Phèdre

    «Une extrême justice est souvent une injure.»
     La thébaïde

    «Mais sans argent l'honneur n'est qu'une maladie.»
     Les plaideurs

    «Il ne faut point d'esprit pour être homme de guerre.»

    «Point d'argent, point de Suisse.»
    Les plaideurs

    «Quelques crimes précèdent toujours les grands crimes.»
     Phèdre

    «Ainsi que la vertu le crime a ses degrés.»
     Phèdre

    «Je meurs si je vous perds ; mais je meurs si j'attends.»
    Andromaque

    «Il faut se croire aimé pour se croire infidèle.»
    Andromaque

    «Vous êtes empereur, seigneur, et vous pleurez ! »
     Bérénice

    «Si je la haïssais, je ne la fuirais pas.»
    Phèdre

    «L'amour avidement croit tout ce qui le flatte.»
     Mithridate

    «Aimer un être, c'est le rendre transparent.»
     

    «L'amour, toujours, n'attend pas la raison.»
     Britannicus

    «L'amour le plus discret Laisse par quelque marque échapper son secret.»
    Bajazet

    «La foi qui n'agit point, est-ce une foi sincère ?»
    Athalie

    «Les témoins sont fort chers, et n'en a pas qui veut.»
     Les plaideurs

    «Elle flotte, elle hésite : en un mot, elle est femme.»
     Athalie

     

  • Le 26 juin 2007, à Béziers, une enfant "oubliée" par son père...

    Le parquet de Béziers (Hérault) a ordonné une autopsie et ouvert une enquête pour homicide involontaire et privation de soins à enfant de moins de quinze ans après le décès d'une fillette de 19 mois retrouvée morte la veille dans une voiture où son père l'avait oubliée en plein soleil. "Le père très choqué n'a pas été placé en garde à vue", a précisé le procureur Denis Mondon. Sous le choc, il a été hospitalisé. "Il a disjoncté", a expliqué le maire. Le procureur Denis Mondon attendait jeudi de pouvoir recueillir son témoignage. "Les résultats des auditions en cours comme ceux de l'autopsie permettront de mieux cerner les infractions pénales à imputer et le choix du type de poursuites", a précisé le procureur de la République.

    La petite Noémie avait été retrouvée mercredi en fin d'après-midi manifestement morte de déshydratation dans un véhicule où elle avait été oubliée par son père dans la zone industrielle du Capiscol à Béziers. Vers 16 heures, la maman de la fillette était venue la chercher à la crèche. "N'y trouvant pas l'enfant, elle appelle le père. Celui-ci se rend compte alors qu'il a oublié de déposer Noémie à la crèche et l'a laissée dans sa voiture garée au soleil à proximité de son lieu de travail", raconte le communiqué du procureur. "Il se rend immédiatement à sa voiture et découvre l'enfant sans vie. Le décès sera constaté par un médecin à 17 heures". Mais il devait remonter à la mi-journée, selon une source proche de l'enquête.

    "Un homme très apprécié par tous"

    Selon le journal Midi Libre, des témoins ont essayé de ranimer l'enfant après l'avoir découverte inanimée tandis que le père âgé d'une trentaine d'années, fou de douleur, donnait des coups de pieds dans la voiture. Il faisait mercredi 27°C à Béziers mais la température à l'intérieur d'un véhicule garé au soleil peut être beaucoup plus élevée. Selon le quotidien Midi Libre, le corps de la fillette doit être autopsié vendredi.

    Les parents de la fillette, décrits comme un couple menant une vie normale, avaient deux enfants. Employé dans une entreprise de distribution de produits alimentaires pour professionnels de la restauration, le père y est chargé de superviser les chauffeurs. Le directeur de cette entreprise d'une centaine de salariés sur le site de Béziers, le décrit comme "un homme très apprécié par tous", "impliqué", "menant une vie normale et avait des horaires normaux". "Nous sommes totalement solidaires de la famille. Tout ce qu'on peut faire, c'est le soutenir et en particulier sa famille. L'entreprise est sous le choc, c'est un drame", a poursuivi le responsable. Une cellule d'aide psychologique y a été mise en place.

    Pour le maire de Béziers également, les parents de la fillette sont "des gens normaux, élevant normalement leurs deux enfants". "Il n'y avait pas le moindre signalement contre eux. Ils étaient sans difficulté particulière", a ajouté M. Couderc selon lequel "on ne peut pas rechercher l'explication du côté de la précarité ou de difficultés psychologiques dues à l'absence de travail". "C'est pour cela qu'on est désorienté, parce qu'on ne sait pas l'expliquer, les gens sont démunis devant un événement comme celui-ci", a constaté le maire dans les rues de sa ville. Le personnel de la crèche a aussi été placé sous assistance psychologique, "totalement démonté", selon M. Couderc.

    Source LCI.fr - 26 juin 2007

    http://tf1.lci.fr/infos/france/faits-divers/0,,3473642,00-deces-bebe-oublie-dans-voiture-enquete-.html

    Pratiquement le même scénario et  les mêmes réactions favorables au père! Comme si le père avait une sorte de droit archaïque de vie et de mort sur ses enfants dans l'inconscient collectif...

  • Drame d'Allinges: le prof des enfants tués s'est pendu

    Allinges prof s'est suicidé.jpg

    Il avait tout organisé pour l'excursion de ses élèves. Tout prévu. Sauf l'impensable, cette dramatique collision survenue le 2 juin à un passage à niveau à Allinges entre le car qui transportait ses élèves et un TER, faisant 7 morts et 25 blessés parmi les adolescents. Eric, 45 ans, professeur d'Histoire au collège de Margencel, en Haute-Savoie, n'a pas réussi à encaisser le choc. Il s'est donné la mort mercredi. "Son corps a été retrouvé pendu dans une forêt située sur la commune voisine de Fessy", explique une source proche de l'enquête. "Depuis le drame, il était très mal. Il ne prenait pas d'antidépresseurs mais était suivi par un médecin", poursuit cette source. Sa disparition avait été signalée mercredi. Aussitôt des pompiers, des gendarmes et des secouristes de montagne avaient entamé une battue pour le retrouver, mais ils avaient du stopper leurs recherches avec la tombée de la nuit. Le corps a été retrouvé ce matin.
     
    Le 2 juin, un TER assurant la liaison Evian-les-Bains/Genève a percuté le car scolaire au passage à niveau à Allinges, causant la mort des sept collégiens et faisant 25 blessés. Le chauffeur du car scolaire a depuis été mis en examen pour "homicides et blessures involontaires" et placé sous contrôle judiciaire. Cet homme de 49 ans est soupçonné d'avoir franchi le passage à niveau où s'est produit l'accident, alors que le feu était rouge, ce qu'il dément. Les analyses toxicologiques, visant à déceler la présence d'alcool ou de  stupéfiants, se sont révélées négatives. Quatre des sept familles des victimes se sont déjà constituées parties civiles, ce qui leur permet d'avoir accès au dossier et de demander des actes éventuels au juge d'instruction. Le 5 juin, trois jours après le drame, un vibrant hommage avait été rendu aux jeunes victimes, en présence du Premier ministre François Fillon.

    LCI.fr 17 juillet 2008

  • Le Pape aux JMJ de Sydney

    Pape aborigènes autraliens.jpg
    Le Pape Benoît XVI a rencontré des Aborigènes australiens - 17 juillet 2008

    Le pape Benoît XVI a rejoint jeudi les jeunes catholiques des cinq continents rassemblés à Sydney pour les Journées Mondiales de la Jeunesse, qu'il a exhortés à fuir les "fausses idoles" de la société de consommation afin de sauver la planète et l'humanité.

    Des milliers de personnes se sont massées le long des rues empruntées par la papamobile. Au moins 150.000 jeunes ont participé à la "cérémonie d'accueil" organisée en l'honneur du pape sur le môle de Barangaroo où il a débarqué après avoir remonté en bateau la baie ensoleillée.

    Des Aborigènes, dont les papes précédents, Paul VI et Jean Paul II, avaient pris la défense, ont exécuté pour lui des danses rituelles tandis que des centaines de drapeaux de tous les pays étaient agités par les pèlerins.

    Dans un discours musclé, le pape s'est inquiété des dégâts écologiques provoqués par une exploitation sans frein des ressources de la planète. Il a aussi mis en garde les jeunes contre la séduction des "fausses idoles" et contre le "relativisme" de la société matérialiste.

    Une semaine après le sommet des pays industrialisés du G8 qui a reconnu la nécessité de protéger l'environnement, Benoît XVI a évoqué "l'érosion, la déforestation, le gaspillage des ressources minérales et marines pour alimenter un esprit de consommation insatiable".

    La Terre, "merveilleuse création de Dieu, en vient à être perçue par ses habitants comme une réalité hostile, quelque chose de dangereux", a-t-il remarqué.

    Plusieurs milliers de participants aux JMJ de Sydney sont originaires des îles du Pacifique ou des pays asiatiques récemment frappés par des cataclysmes naturels imputés aux changements climatiques.

    L'Australie elle-même souffre depuis sept ans d'une grave sécheresse.

    Benoît XVI a lié sa défense de la planète, "création de Dieu", à celle de la vie humaine, se livrant passage à une charge contre l'avortement.

    "Comment l'espace humain le plus beau et le sacré qu'est le sein maternel a-t-il pu devenir le lieu d'une violence indicible", a-t-il lancé.

    Il a attribué les maux de la société moderne à la marginalisation de la religion et au "relativisme". "Quand Dieu est éclipsé, notre capacité à reconnaître l'ordre naturel, le but et le bien commence à s'éclipser", a-t-il dit.

    Le pape, qui avait pris trois jours de repos près de Sydney avant d'entamer sa visite, a été officiellement reçu dans la matinée par les autorités politiques, le Premier ministre travailliste Kevin Rudd - un anglican - et le gouverneur général Michael Jeffrey.

    Benoît XVI a rendu hommage à la "courageuse décision" récemment prise par le gouvernement australien de reconnaître les "injustices" subies dans le passé par les peuples aborigènes.

    Son programme à Sydney s'achèvera dimanche par une messe en plein air, précédée par une veillée samedi soir. Il doit assister vendredi - sans y participer - à un chemin de croix dans les rues de la ville, et rencontrer samedi les évêques et les séminaristes australiens.

    Il devrait à cette occasion évoquer le problème des abus sexuels commis par des membres du clergé, un dossier qui compromet l'image de l'Eglise australienne.

    Le Premier ministre, interrogé à la radio Sky News a jugé "important que l'Eglise réponde à chaque cas individuel", alors que des victimes accusent la hiérarchie catholique d'être insensible à leur souffrance.

  • RACINE

    Racine - statue Louis -Simon Boizot 1785.JPG
    Jean Racine 1639-1699
    Statue de Louis-Simon Boizot
     

  • L'enfant "oublié" par son père

    Qu'en pensez-vous? Est-il possible "d'oublier" à ce point son enfant? 

    Il avait deux ans et demi, il devait donc être profondément endormi pour ne pas se manifester lorsque son père est descendu et a refermé la portière en le laissant seul.

    Si la voiture était climatisée, toutes les vitres devaient être remontées. Mais la climatisation a cessé dès que le père a coupé le contact...  

    Il a oublié son fils de 2 ans et demi dans son véhicule par 40°C, à Pont-de-Cheruy, parce qu'il a été témoin d'un délit de fuite, s'est-il justifié.

    Que s'est-il passé ?
    Hier, mardi, un homme gare sa voiture sur un parking dans le centre-ville de Pont-de-Cheruy (Isère). Il laisse dans le véhicule son fils de 2 ans et demi. Les heures passent. Vers 17 heures, un passant aperçoit à travers la vitre le bébé qui semble mal en point. Il avertit les secours qui brisent la vitre. Malgré un massage cardiaque, ils ne parviendront pas à le réanimer.

    Il serait mort de déshydratation. Selon les pompiers, il devait faire plus de 40 °C dans la voiture.

     
    Le père avait garé sa voiture sur l'un de ses parkings rue de la République à Pont-de-Cheruy.


    Mais où était le père ?
    Il était parti travailler dans sa pharmacie. "Le père a indiqué aux services de secours, sous l'émotion, qu'il avait oublié la présence de son fils dans le véhicule", a précisé le procureur de la République de Vienne Franck Rastoul sur RTL.
    En état de choc, il a été hospitalisé à Lyon, avec son épouse.

    Entendu ce mercredi après-midi, il a donné de plus amples explications. "Il a été témoin avant 'les faits' d'un délit de fuite après un accident de la circulation. Il a relevé la plaque du fuyard pour la donner à la personne victime de l'accident. C'est dans ces conditions qu'il a oublié que son fils était dans le véhicule", a expliqué le procureur Franck Rastoul. "Il a ensuite été travailler dans (sa) pharmacie."

    Selon les premiers éléments de l'enquête, le père, qui devait déposer l'enfant dans sa famille pour le faire garder, n'avait pas l'habitude de le transporter en voiture dans l'après-midi.

    Que sait-on des parents ?
    Le père a 38 ans. Il est pharmacien à Pont-de-Cheruy. Sa voiture était garée à une trentaine de mètres de l'officine. La mère, elle, est professeur de musique. Ils n'avaient qu'un seul enfant.

    "Je le connais bien. C'est un client à moi", confie au Post un boulanger voisin de la pharmacie. "Il était très gentil." "Les gens en parlent énormément. Chacun a son interprétation des choses", ajoute-t-il. "Certains se demandent pourquoi il a laissé l'enfant, d'autres disent qu'il va se séparer de sa femme. Ils n'avaient pas pu avoir d'enfant pendant longtemps. Finalement, ils l'ont eu... Surtout, on a besoin de l'épauler. "

    "J'ai eu des échos des clients. Il avait très bonne réputation", confirme un restaurateur du quartier au Post.

    L'autopsie du garçonnet est en cours. Elle devra déterminer les causes exactes de sa mort. L'enquête va se poursuivre avec notamment des auditions dans l'environnement familial et professionnel du couple.

    La mère, sortie de l'hôpital, devrait être entendue dans les prochains jours.



    (Sources: AFP, Le Post - 16 juillet 2008)
    Un infanticide parfait?
  • "Des chrétiens très spéciaux" par Christian Bouchet

    Le 20 mai dernier, Le Figaro, le plus français des journaux américains, publiait un article titré « Une offensive antichrétienne en Algérie ». Après nous avoir précisé qu’en Algérie, « les nouveaux convertis doivent vivre leur foi dans la clandestinité », un journaliste y relatait un « procès surréaliste » contre une "chrétienne" qui « interpellée en possession de bibles et d'évangiles, est accusée de pratiquer un culte non musulman, sans autorisation».

    L’article, mis en ligne sur le site du quotidien, a été très rapidement repris sur de nombreux blogs mongolo-identitaires et diffusé par de nombreuses mailing lists. Assorti à chaque fois, bien entendu, de commentaires sur le sort terrible des chrétiens en terre d’islam.

    Deux courts passages de l’article semblent avoir échappé, volontairement ou non, à tout le monde : 1, c’est une « église protestante » qui assurait la défense de l’inculpée et 2, le ministre algérien des Affaires religieuses a déclaré au sujet de ce procès : «La communauté chrétienne jouit de tous les droits ; mais nous luttons contre les sectes !»

    Pour ceux qui savent lire, l’inculpée n’était donc pas une « chrétienne arabe », elle n’appartenait pas à une des ces confessions traditionnelles qui cohabitent depuis longtemps avec l’islam. Non il s’agissait d’une évangéliste, d’un membre d’une de ces sectes made in USA qui développent depuis quelques années une propagande agressive dans les pays du tiers monde et qui y causent nombre de problèmes tant politiques que théologiques, au point qu’elles sont régulièrement dénoncées par les autorités locales des confessions chrétiennes traditionnelles (1).

    Le catholique américain Karl Keating, dans Une religion made in USA (2) a défini clairement le problème : « C’est essentiellement aux État-Unis, amour de la liberté et de la libre entreprise aidant, que les groupes appartenant à cette mouvance « évangélique » vont, d’une part, se multiplier à l’infini et, d’autre part, imprégner profondément la société américaine et, parfois, s’identifier à elle. (…) Or, aujourd’hui, le nouvel Empire, répandant jusqu’aux extrémités de la terre la civilisation de Coca Cola et de Microsoft, diffuse aussi sa religion, qu’on le veuille ou non. Que l’on en soit conscient ou pas, le fait est patent. Quel que soit le nom qu’on lui donne : « évangélisme », christianisme « vrai » ou « authentique, « fondamentalisme protestant », etc., elle étend aujourd’hui son influence à grande vitesse dans les banlieues de Kiev, de Shanghai ou de Delhi, après avoir établi des têtes de pont en Amérique latine et en Afrique. Il n’est pas déraisonnable d’imaginer qu’elle devienne la « nov-religion » du siècle commençant. »

    Si ce christianisme particulier, qui n’a rien a voir avec la religion de nos père, et dont les dirigeants d’ailleurs haïssent nos croyances ancestrales (3) se trouve en conflit avec l’islam, en quoi cela nous concerne-t-il ? Par qu’elle aberration idéologique devrions nous nous en sentir solidaires ? … A moins que ceux qui nous intime l’ordre de l’être ne le fassent pas pour des raisons religieuses mais parce qu’ils sont tout simplement de ces « croisés de l’Oncle Sam* » que mon ami Tahir de la Nive a si brillamment dénoncé !

    Cela expliquerait d’ailleurs leurs indignations sélectives:

    Qui les a entendu s’indigner de la persécution des catholiques par les bouddhistes à Ceylan (4) ?

    Qui les a vu faire de même pour la persécution des catholiques par les hindouistes en Inde (5) ?

    Qui les a entendu dénoncer ce que le quotidien israélien Maariv rapportait le mardi 20 mai, avec photos à l’appui, à savoir l’autodafé public d’exemplaires du Nouveau Testament organisé par l’adjoint au maire de Or Yehuda, une petite ville de 32 000 habitants située à 7 km de Tel Aviv ?

    Il n’est pas bien sorcier de comprendre que tous les chrétiens n’ont pas la même valeur aux yeux des mongolo-identitaires. Ceux dont la persécution permet de donner du corps à la thèse du choc des civilisations sont les bienvenus quelle que soit leur confession. Ceux dont les persécutions montrent l’inanité de celle-ci, par contre, sont abandonnés à leur triste sort, même s’il s’agit de bons catholiques.

    NOTES

    1 - Ainsi dans un article publié la fin du mois d’avril dernier, le quotidien L’Orient-Le Jour, indiquait que « les chrétiens de Jordanie se disent inquiets du prosélytisme de certaines communautés dirigées par des évangélistes étrangers et réclament la fermeture de ces Églises qui, selon eux, sèment la zizanie dans le pays. (…) Les responsables de la minorité chrétienne de Jordanie ont donc salué la décision du gouvernement d’expulser le mois dernier des missionnaires étrangers, accusés de prosélytisme sous couvert d’activités caritatives. Pour Fahed Kheitan, lui aussi chrétien, éditorialiste au quotidien al-Arab al-Yom (indépendant), ces missionnaires « s’attaquent aux fondements des Églises traditionnelles jordaniennes. (…) Depuis des années nous demandons la fermeture de telles “boutiques” chrétiennes, qui n’ont rien à voir avec le christianisme et la tolérance », explique M. Kawwas qui salue le geste gouvernemental, même s’il est « tardif ». (…) En février, le Conseil des Églises de Jordanie (CEJ), regroupant toutes les communautés chrétiennes, avait accusé 40 sectes de « semer la zizanie au sein de la communauté chrétienne et entre chrétiens et musulmans ». « Ces groupes tirent profit de la pauvreté, divisent les chrétiens et, plus grave encore, diffusent des idées étrangères au christianisme », avait regretté le patriarche latin de Jérusalem Michel Sabbah, cité par l’agence officielle Petra. « Nous rejetons leurs positions politiques non avouées et nous ne voulons pas que l’image du christianisme soit déformée », avait-il poursuivi ».

    2 - Tempora, 2008.

    3 - Ainsi John Hagee, un évangéliste fort puissant aux USA n’a pas hésité à déclarer il y a peu que l’Eglise catholique est « La putain de Babylone » et que « des Croisades à la Shoah tout en passant par l’Inquisition », l’Église catholique est « cause de tous les malheurs du Monde en général et du peuple juif en particulier ».

    4 - Pourtant dénoncée 10 avril dernier, par la Conférence des évêques catholiques du Sri Lanka

    5 - Que Sandro Magister, relate dans un reportage publié dans le mensuel Mondo e Missione de l’Institut pontifical des missions étrangères de mai 2008

    * Les Croisés de l’Oncle Sam de Tahir de la Nive disponible chez librad.com :: ici

    (Source: Voxnr)

  • Mairie occupée par des Roms bulgares

    Une quarantaine de roms bulgares occupent depuis 10 heures, ce matin, le centre administratif de Bagnolet (Seine-Saint-Denis). Ils demandent un rendez-vous avec le maire afin de trouver une solution à leur problème de relogement.

    Les familles, actuellement hébérgées dans un hôtel, ont été sommées de quitter les lieux en date du 26 juillet.

    C'est la ville qui jusqu'ici prenait à sa charge la facture de l'hôtel, soit 44 euros par nuitée et par famille. La mairie ne laissera «personne sur le carreau» mais souhaite que «les familles pouvant se prendre en charge par elles-mêmes le fassent».

    Le Parisien - 16 juillet 2008

  • Un oubli criminel

    Un enfant de 2 ans et demi est décédé mardi soir après avoir été abandonné plusieurs heures par son père dans une voiture garée dans le centre ville de Pont de Chéruy (Isère), a-t-on appris de source judiciaire.

    Un passant, constatant la présence du garçonnet inanimé dans une voiture garée sur une place en plein centre ville, a prévenu les gendarmes qui ont alerté les pompiers vers 17H, rapporte le Dauphiné Libéré qui révèle les faits.

    Les secours ont tenté en vain de le réanimer, et le garçonnet est décédé en début de soirée.

     

    "Le père, en état de choc, a indiqué avoir "oublié" son fils dans la voiture, qui est restée un certain nombre d'heures au soleil", a expliqué à l'AFP le procureur de Vienne, Franck Rastoul.

    Agé de 38 ans, le père, un pharmacien connu de la ville, a été rapidement retrouvé dans le quartier où la famille réside, a-t-on appris auprès des gendarmes, qui n'ont pas pu préciser où il se trouvait exactement ni ce qu'il faisait pendant l'après-midi.

    "L'enquête devra déterminer dans quelles circonstances il a pu oublier la présence de son enfant", a indiqué M. Rastoul.

    Les deux parents, en état de choc, n'ont pas encore pu être entendus par les gendarmes de la brigade de Pont de Cheruy, à qui le dossier a été confié.

    D'après les premiers éléments de l'enquête, le garçonnet est leur fils unique, a précisé M. Rastoul.

    Une autopsie devra confirmer dans les prochains jours les causes de la mort de l'enfant et des recherches seront menées afin d'établir combien de temps il a été laissé seul dans la voiture.

    Il faisait environ 25° dans le nord de l'Isère mardi après-midi selon Météo France.

  • Rien à battre des querelles de minaret!

    Burqa et Fadela.jpg

    Le Conseil d'Etat vient de refuser la nationalité française à une Marocaine portant la burqa. Dans une interview exclusive à notre journal, la secrétaire d'Etat à la Ville, Fadela Amara, explique pourquoi elle se félicite de cette décision.

    Rarement une décision de justice n'aura provoqué une telle unanimité au sein de la classe politique. A droite comme à gauche, on s'empresse de saluer, depuis vendredi, l'arrêt du Conseil d'Etat qui a refusé de donner la nationalité française à une Marocaine portant la burqa, ce voile intégral masquant le visage. On est loin de la cacophonie ministérielle survenue au lendemain de l'annulation, au printemps, par le tribunal de Lille, du mariage d'un couple de musulmans pour non-respect de la virginité.



    Dans nos colonnes, c'est aujourd'hui Fadela Amara, secrétaire d'Etat à la Ville, qui applaudit les conclusions de la plus haute juridiction administrative, heureuse d'avoir « enfin » trouvé un appui judiciaire à ses combats. A l'heure où le religieux s'invite de plus en plus dans la société, où des mamans sont exclues des sorties scolaires parce qu'elles sont coiffées d'un voile, où des piscines municipales réservent, à certaines heures, leurs bassins à la gent féminine, où le public masculin est exclu d'un tournoi de basketteuses musulmanes, l'ex-présidente du mouvement Ni putes ni soumises y voit « un vrai tremplin pour l'émancipation et la liberté des femmes ». Elle qualifie cette décision de « capitale » dans le sens où « elle peut dissuader des extrémistes religieux d'imposer le port de la burqa à leur épouse ».

    C'est aussi « la conviction » d'Hanifa Chérifi, ex-médiatrice de l'Education nationale chargée de résoudre les conflits liés au port du voile à l'école. « En plus de se prononcer sur la demande de naturalisation, le Conseil d'Etat a clarifié une question, à savoir jusqu'où peut-on accepter des tenues visant à l'enfermement des femmes et qui vont à l'encontre des principes républicains ? Il permet d'éclairer l'opinion sur ce qui renvoie à des formes d'exclusion, à des formes de non-respect de la dignité. C'est un message politique positif en direction des femmes. On vient de leur dire : La République vous protège ! La communauté musulmane sait aussi qu'il y a des limites à ne pas dépasser », martèle-t-elle.

    Le président du Conseil français du culte musulman (CFCM), Mohamed Moussaoui - bottant en touche quand il s'agit de commenter l'arrêt -, préfère, lui, mettre en garde contre les risques d'une « mise à l'index » de la pratique de l'islam.

    Le Parisien - 16 juillet 2008

    Ce qui importe à la France, à la république française laïque, c'est l'immigration de masse musulmane, et non ces querelles de minaret qui ne sont pas les nôtres!

  • Européens de racine et Européens de souche

    GUERRE CULTURELLE - Guerre des mots

    Les mots ne sont pas innocents, ce sont des armes : nommer et donner un sens aux choses, aux gens, aux notions et aux concepts, puis imposer l’emploi de ces noms et ces sens est un acte capital pour guider la pensée. La Résistance identitaire se doit alors de forger ses propres outils linguistiques.

    Parmi les premières propositions, nous suggérons de différencier l’emploi des expressions « Européen de racine » et « Européen de souche » en s’appuyant sur la différence qui existe entre la racine qui est vivante et véhicule l’énergie de la sève et la souche qui représente le résidu, frappé à mort, d’un arbre coupé.

    Par « Européens de racine » nous désignons les Européens de race blanche pour qui la tradition culturelle et morale de leur peuple reste une réalité vivante et consciente, donc une source d’inspiration pour la pensée ou la création et un guide pour l’action.

    Par « Européens de souche » nous désignons à l’inverse les Européens de race blanche qui ont perdu le contact avec leur tradition culturelle et morale. S’ils possèdent encore le substrat biologique sans lequel il serait vain de les considérer comme Européens, ils sont démunis de l’élément spirituel qui seul peut donner un sens à leur existence. « L’Européen de souche » se confond alors volontiers avec le zombi occidental dans lequel on reconnaît aisément le « dernier homme » prophétisé par Nietzsche.
      JPA - 14 juillet 2008

     (Source: Terre et Peuple)

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    Arbres en hiver par C.D. Friedrich

     

  • La voix des peuples, quantité négligeable

    Editorial - Samedi, 12 Juillet 2008

     

    Le NON irlandais au replâtrage baptisé pompeusement « Traité de Lisbonne » a mis en émoi les gens qui, à Bruxelles et à Strasbourg, ont confisqué l’idée, la belle idée, européenne au profit du Système en place, dont ils sont les bénéficiaires. Leurs réactions ont été révélatrices : pour les uns, il faudra faire revoter les Irlandais (après leur avoir promis, sans doute, monts et merveilles en matière de subventions, pour les acheter ?) ; pour les autres, il faut purement et simplement s’asseoir sur le vote irlandais (ce qu’ont dit, avec leur cynisme habituel, les Anglais – qui, eux, n’ont rien à faire en Europe puisqu’ils sont les agents de Washington).

    Autrement dit, la voix des peuples est quantité négligeable. Pire, elle est dangereuse. Belle illustration de l’immense duperie que constituent les couplets habituels sur la démocratie. Mais, nous assure cette grande conscience démocratique qu’est le journal Le Monde, prendre l’avis des peuples n’est jamais que « tentations démagogiques ». C’est en tout cas ce qu’affirme Daniel Vernet, envoyé spécial de son journal en Autriche, et qui rend compte, avec la réprobation qui convient, d’une initiative du chancelier autrichien Alfred Gusenbauer. Celui-ci, appuyé par son ministre des infrastructures Werner Faymann, qui doit le remplacer à la tête du Parti social-démocrate (SPÖ), vient de se prononcer en faveur d’un référendum, chaque fois que des traités concernent les intérêts de l’Autriche.

    Or c’est là, note, scandalisé, Le Monde, « une vieille revendication des populistes ». Bref, l’horreur absolue. D’autant que la prise de position du chancelier a été publiée dans le quotidien Kronen Zeitung, très hostile aux institutions actuelles de l’Europe et qui (hélas, hélas !) « est lu chaque jours par 3 millions d’Autrichiens, soit plus de 40 % de la population en âge de lire un journal » . Ce qui en fait « rapporté à la population, le plus grand quotidien du monde ». Ajoutons que, si le Parlement de Vienne a ratifié le traité de Lisbonne, il n’y a que 23 % des Autrichiens pour s’en dire satisfaits… Autant dire que les résultats d’un référendum sont prévisibles.

    Quelle idée, aussi, de demander aux peuples leur avis sur ce qui constitue leur avenir ? Imaginez un seul instant qu’un référendum soit organisé, en France et chez ses voisins, sur l’immigration ? On sait à l’avance quel en serait le résultat. Donc, pas question. La voix des peuples n’a d’intérêt que lorsqu’elle va dans le « bon sens » (celui défini par les maîtres, officiels et officieux, du pouvoir). La gigantesque escroquerie qu’est le système « démocratique » va-t-elle survivre indéfiniment ? Peut-être, si les « veaux » (comme disait de Gaulle) ne sont motivés, indéfiniment, que par leur mangeoire. Mais même les veaux, sait-on jamais, peuvent devenir enragés. Surtout si la mangeoire commence à se vider.

    Et puis le mépris souverain qu’affiche un Sarkozy à l’égard de ceux qui lui ont permis d’être élu commence à fatiguer certains. Les media, si décisifs pour être élu (et réélu), semblent las d’être traités en paillassons. La magistrature aussi. Et cette « grande muette » qu’est l’armée française pourrait bien se mettre à donner de la voix. Et à mordre ? Certes, je sais trop – y compris par expérience personnelle – ce qu’est devenue l’armée à partir de 1962, d’autant que le postulat multiethnique l’a transformée…de façon multicolore. Mais certains signaux se mettent au rouge. L’étrange, très étrange affaire de Carcassonne, a été l’occasion (qui tombait vraiment à pic… Vous avez dit hasard ?) de sabrer une armée décidément peu encline à accepter de se faire sepuku. La « réforme » (c’est à dire l’enterrement de première classe) organisée par l’Elysée a suscité la réaction, mesurée dans la forme mais très vive quant au fond, du mystérieux groupe d’officiers généraux et supérieurs autobaptisé « Surcouf ». Lequel, malgré les ordres de flicage de Sarkozy, n’est toujours pas identifié. Comme si les services compétents faisaient preuve d’un zèle disons…très mesuré.

    Tout cela devrait alerter un pouvoir politique lucide. Mais la lucidité suppose la prise en compte des réalités. Des réalités qu’à l’évidence l’actuel locataire de l’Elysée a choisi de mépriser. Jusqu’à quand ? Car l’ennuyeux, avec les réalités, c’est qu’elles ont la peau dure.

    Pierre VIAL
  • Près de 600 voitures incendiées par les jeunes!

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    Ils aiment ça, foutre le feu aux voitures!

    295 véhicules ont été incendiés cette nuit, et 297 dans la nuit du 13 au 14 juillet.

    Sur les 295 véhicules brûlés en France dans la nuit du 14 au 15 juillet, 150 l'ont été en Ile-de-France et 145 en province ce qui, par rapport aux chiffres enregistrés la nuit précédente, marque une augmentation en province et une diminution en région parisienne. Pour la nuit du 13 au 14 juillet, sur les 297 véhicules incendiés en France, la majorité -211- l'avait été en Ile-de-France.

    Dans la nuit du 14 au 15 juillet, selon le ministère de l'Intérieur, 98 personnes ont été interpellées et 58 placées en garde à vue pour toute la France, dont 48 personnes interpellées et 29 placées en garde à vue en Ile-de-France.

    La nuit précédente au niveau national, 121 personnes avaient été interpellées, dont 102 en Ile-de-France, et 72 placées en garde à vue, dont 52 en Ile-de-France.

    Les incendies de voitures constatés lors des nuits du 13 au 14 juillet et du 14 au 15 juillet «constituent un pic» lié au 14 juillet, indique-t-on au ministère de l'Intérieur». A titre d'exemple, on précisait que dans la nuit du 12 au 13 juillet, seuls 33 véhicules ont été incendiés en France dont 5 en Ile-de-France.

    Selon le Ministère de l'Intérieur, on a enregistré au premier semestre 2008 une diminution des incendies de voitures de l'ordre de 20%.

    Alors tout va bien!

    (Source Le Point.fr)

         
  • Le jeu des "7 familles" de dictateurs

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    Depuis quelques semaines, les Allemands peuvent jouer à une version un peu particulière du jeu des 7 Familles... Ils doivent avoir la famille Hitler, Mussolini ou Staline au complet et ils ont gagné! C'est la version le jeu des "7 familles de dictateurs!"

    En fait, pour être plus précis, le jeu comporte huit familles de despotes qui sont entrés dans l'histoire depuis l'antiquité jusqu'à l'époque contemporaine. Chaque carte indique l'âge auquel les dictateurs sont entrés en fonction et ont quitté le pouvoir, la cause de leur décès, sans oublier divers traits de leur personnalité.

    Pour l'éditeur , c'est "un moyen ludique" d'appréhender les chapitres sombres de l'histoire". Et d'ajouter : "il ne faut pas prendre ça trop au sérieux!". Quant aux règles du jeu, elles sont assez simples, il n'y en a pas: "En amour comme à la guerre, tout est permis comme chacun sait et celui qui capitule, perd".

    Mais ce nouveau jeu ne fait pas rire tout le monde, loin de là : les historiens sont inquiets. Arnulf Baring met en garde une "minimisation" de ces périodes de l'histoire. "Plus le Troisième Reich s'éloigne dans le temps, plus la réflexion sur ce sujet devient bizarre", affirme-t-il. En outre, il reproche au jeu de cartes de "mettre les scélérats sur le même rang" alors que "comparé à Hitler, Mussolini est un homme d'honneur". D'autres estiment que le "commerce avec Hitler est une évolution positive car c'est un jalon vers la normalisation."
    Le Post -15 juillet 2008

  • Tony Blair annule sa visite à Gaza

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    Gaza dans l'obscurité...
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    Après un raid sur Gaza
    GAZA, 15 juillet 2008- RIA Novosti. Israël est responsable de l'annulation de la visite de Tony Blair, représentant du "quartette" des médiateurs internationaux pour le Proche-Orient, à Gaza, a déclaré mardi Tahar al Nunu, porte-parole du gouvernement du mouvement islamiste Hamas dans la bande de Gaza.

    "Israël a exercé des pressions importantes pour obtenir l'annulation de la visite de M.Blair dans la bande de Gaza. M.Blair pourrait constater l'ampleur de la tragédie provoquée par le blocus dans la bande de Gaza et voir les crimes commis par les militaires israéliens contre les civils", a indiqué Tahar al Nunu.

    M.Blair a annulé mardi, à la dernière minute, sa première visite à Gaza pour des raisons de sécurité, selon sa porte-parole Ruti Winterstein. L'Agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) s'est déclarée surprise par cette décision de M.Blair, a indiqué le porte-parole de l'agence Adnan Abu-Hasna.

    Selon les médias étrangers, Tony Blair avait l'intention de rencontrer le chef de l'UNRWA à Gaza John Ging et les représentants d'ONG et organisations humanitaires palestiniennes, ainsi qu'inspecter plusieurs écoles pendant sa visite de trois heures.

    Cette visite d'un représentant du "quartette" des médiateurs internationaux depuis la prise de contrôle de l'enclave par le mouvement Hamas en juin 2007 aurait été la première.


  • Oh! le vilain nain!

    Nicolas Sarközy, président en exercice de l'Union européenne, a estimé mardi à l'Elysée, devant les députés UMP, que «les Irlandais devront revoter» sur le traité européen après la victoire du non au référendum du 13 juin, selon plusieurs participants à la rencontre.

    «Les Irlandais devront revoter et je mettrai le veto à tout élargissement (de l'Union européenne) tant qu'il n'y aura pas de nouvelles institutions», a-t-il déclaré lors d'une réception à l'Elysée avec les députés UMP.

    Le chef de l'Etat a une nouvelle fois évoqué les chantiers européens qu'il entendait faire avancer à l'automne: pacte européen de l'immigration et plafonnement de la TVA sur le pétrole.

  • Sublime Arletty

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    Hôtel du Nord

    Hôtel du Nord est un film français réalisé par Marcel Carné, sorti sur les écrans le 10 décembre 1938.

    Arletty, de son vrai nom Léonie Bathiat , est née le 15 mai 1898 à Courbevoie et décédée à Paris (16e) le 23 juillet 1992.

    Elle est la fille de Michel Bathiat, chef du dépôt des tramways de Courbevoie et de Marie Dautreix, blanchisseuse. Elle a un frère cadet, Pierre. Elle fait de bonnes études dans une institution privée, puis entreprend d'étudier la sténographie chez Pigier. La guerre de 1914 fauche sur le champ de bataille son premier amour qu'elle surnommait « Ciel », à cause de la couleur de ses yeux. En 1916, son père meurt, écrasé par un tramway. Arletty, son frère et sa mère se trouvent expulsés du dépôt.

     

  • EDITORIAL DE CHRISTIAN BOUCHET

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    Le Franco-Palestinien Salah Hamouri et la Franco-Colombienne Ingrid Betancourt: pas le même poids dans la balance franco-israélienne! 
    Ce qui m’a le plus marqué dans la libération de la franco-colombienne Ingrid Betancourt, c’est la conclusion de la déclaration officielle de Nicolas Sarközy : “Je voudrais que mes derniers mots soient pour le soldat Gilad Shalit et pour ses parents. Nous ne l’oublions pas. La France est toujours prête à se mobiliser quand quelqu’un est injustement retenu”.

    On pourrait, somme toute, se féliciter que notre président soit si attentif à la situation des Français possédant une double nationalité. Cela ne pourrait qu’être à son honneur, si cette attention n’était pas sélective…

    Pourquoi en effet Gilad Shalit – qui n’est rien d’autre qu’un soldat fait prisonnier – et pas Salah Hamouri, jeune étudiant franco-palestinien emprisonné depuis plus de 3 ans dans les geôles israéliennes pour délit d’opinion (il est sympathisant du FPLP) et condamné à y rester encore 7 ans ?.

    Pourquoi ? Oui, pourquoi ?

    Tout simplement parce que certains Français le sont plus que d’autres dès qu’ils appartiennent à une « communauté » bien particulière ou à la caste des possédants qui nous dirigent.

    Cela étant écrit, on peut s’interroger sur certaines déclarations de l’otage bling-bling des Farc. Elle aurait porté des chaînes 24h sur 24 pendant trois ans et fait 300 km à pied par an en moyenne. En bref, elle aurait été traitée comme "un chien" par ses geôliers.

    Pour quelqu’un qui a subit un tel traitement, l’égérie des bobos est bien pimpante et en apparente fort bonne santé.

    On comparera utilement les photos prises après sa libération à celles de Sami Al-Hajj ce caméraman d'Aljazeera, arrêté en Afghanistan fin 2001 et transféré au camp de Guantanamo début 2002, pour y rester jusqu'au 2 mai 2008. Sa détention a donc quasiment eu lieu pendant la même période et pour la même durée qu’Ingrid Betancourt. Mais lui était l'hôte de la plus grande démocratie du monde dans un camp où « les conditions de détention des prisonniers y sont meilleures qu'en Belgique » selon un rapport de l'OSCE. En voyant les images d’Ingrid Betancourt en parfaite santé, et de Sami Al-Hajj porté par des militaires US sur une civière et quittant Guantanamo pour entrer dans un hôpital, on ne peut que penser que les geôliers des Farc n’étaient peut être pas si mauvais que ça, en tous les cas moins que les GI’s US !
    Christian Bouchet
    VOXNR