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En tournée à Berlin, le 6 juin 2008, Céline Dion regarde par une plaque en verre le Mémorial souterrain de Bebelplatz. Il paraît que c'est une fan de la Shoah... Auparavant elle s'était rendue au Mémorial de l'Holocauste, entre les cubes de béton gris. http://www.celinemaniacs.com/le_ultime4/Celine_inGermany_Berlin_June6_pic12.jpg
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Ingrid Betancourt libérée par l'armée colombienne
L'otage franco-colombienne Ingrid Betancourt, trois otages américains et onze militaires colombiens ont été libérés par l'armée colombienne, a annoncé mercredi 2 juillet à Bogota le ministre colombien de la Défense, Juan Manuel Santos.
Onze militaires colombiens, principalement des officiers, ont également pu retrouver la liberté lors de cette opération, selon le ministre. (AFP).
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LE GRAND RABBIN DE FRANCE
Gilles Bernheim a été élu grand rabbin de France, dimanche, à une large majorité. Il reprendra le flambeau tenu durant vingt et un ans par Joseph Sitruk, en janvier prochain.
C'est le rabbin de l'intelligentsia. Gilles Bernheim est celui dont on salue la pensée, pour mieux souligner son austérité. À 56 ans, le philosophe au regard bleu et à l'allure d'éternel étudiant accède enfin à la tête de la communauté juive de France. Alors qu'un jeune juif portant la kippa s'est fait lyncher dans le XIXe arrondissement de Paris. Alors que l'émotion se joue de la raison. Lui choisit la prudence : «Il appartient à la justice de déterminer les circonstances de l'agression et les mobiles des auteurs.» Même si «le caractère antisémite est probable, je ne dis pas certain, seulement probable».
Cette réserve tranche, dans un monde communautaire souvent à fleur de peau. Pourtant, Gilles Bernheim connaît les regards et les insultes dont souffrent certains juifs. «Avec mon chapeau et ma barbe, on m'identifie facilement. À plusieurs reprises, on m'a traité de sale juif», raconte-t-il. Comme le grand rabbin Sitruk avant lui, il conseille aux croyants d'abdiquer d'un symbole, la kippa, pour la remplacer par un couvre-chef plus anodin.
Beaucoup de Juifs portent la kippa sous une casquette de baseball de couleur foncée
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Pourquoi le Président polonais dit non à la ratification du traité de Lisbonne
Lech Kaczynski
Le président Lech Kaczynski estime que le non irlandais a rendu le traité «sans objet». Nicolas Sarközy dit ne pas pouvoir imaginer un tel scénario.
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Le président polonais Lech Kaczynski ne veut pas ratifier le traité européen de Lisbonne. Pour lui cette question est pour le moment «sans objet». Et d'ajouter, dans une interview au quotidien Dziennik que «l'affirmation selon laquelle il n'y a pas d'Union s'il n'y a pas de traité n'est pas sérieuse».
Cette défection est un sérieux coup porté au premier jour de la présidence française de l'Union, alors que Nicolas Sarkozy a souligné que sa priorité était de «circonscrire le problème aux Irlandais» et de faire en sorte que les autres pays européens «continuent de ratifier». Un objectif qui s'éloigne avec le refus polonais, qui s'ajoute au problème tchèque, où la ratification est loin d'être acquise, en raison de l'euroscepticisme d'une partie de la droite libérale au pouvoir à Prague, à commencer par le président Vaclav Klaus.
Le président tchèque soutient la décision polonaise
Le président tchèque a d'ailleurs apporté son soutien mardi à la décision de son homologue polonais. Vaclav Klaus «considère l'opinion (de Lech Kaczynski) sur le traité de Lisbonne comme très raisonnable et très proche de la sienne», a ainsi déclaré son porte-parole, qui précise que le président tchèque a lu «très attentivement» l'interview donnée par Lech Kaczynski.
Dans cet entretien, le président polonais met en garde ses homologues européens contre une tentation d'isoler l'Irlande. «Si on brise la règle de l'unanimité une fois, elle n'existera plus jamais. Nous sommes trop faibles pour accepter ce genre de solution», a-t-il dit.
Le parlement polonais a pourtant, dès avril, approuvé la ratification du traité destiné à réformer le fonctionnement des institutions européennes. Mais, selon la Constitution polonaise, c'est le président qui ratifie en dernier ressort les traités. Aucune disposition ne l'oblige, même si le Parlement le lui a demandé.
De vieilles attitudes eurosceptiques
Paradoxalement, Lech Kaczynski refuse de ratifier un texte qu'il a lui-même longuement négocié avec son frère jumeau, Jaroslaw Kaczynski, alors premier ministre et aujourd'hui chef du plus grand parti d'opposition. Mais, depuis sa cinglante défaite aux élections parlementaires de novembre, le parti conservateur des frères Kaczynski a repris de vieilles attitudes eurosceptiques.
Ils ont ainsi accusé les libéraux, maintenant au pouvoir, de vouloir adopter à terme la Charte européenne des droits de l'Homme que la Pologne, comme la Grande-Bretagne, a eu le droit de ne pas intégrer dans le traité de Lisbonne. Un texte qui, selon les jumeaux Kaczynski, permettrait aux Allemands de réclamer des indemnisations pour des biens abandonnés sur d'anciens territoires allemands attribués à la Pologne après la Seconde Guerre mondiale ou obligerait la Pologne à reconnaître des mariages homosexuels.
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EDVIGE: le fichage des ados à partir de 13 ans
La Ligue des Droits de l'Homme (LDH) a dénoncé mercredi dans un communiqué le feu vert donné par le gouvernement à un fichage policier des enfants de 13 ans, l'imputant à une politique de surveillance des citoyens «incompatible avec l'état de droit».
«Par deux décrets publiés au Journal officiel du 1er juillet 2008, le gouvernement a accompagné la fusion des RG avec la DST d'une redoutable extension du fichage politico-policier des citoyens», estime la LDH.
«Selon le décret, le fichier, appelé Edvige, contiendra des "données à caractère personnel" concernant "des personnes physiques âgées de 13 ans et plus" avec notamment l'état civil, les adresses physiques, numéros de téléphone et adresses électroniques, ainsi que les "signes physiques particuliers et objectifs, photographies et comportement"».
Avec Edvige, il ne s'agit plus de ficher les auteurs d'infractions constatées, mais, comme pour la rétention de sûreté, de cibler ceux que l'on étiquette d'avance comme de futurs délinquants hypothétiques«, affirme la LDH qui ajoute: » Et il y a pire, désormais vont pouvoir être eux aussi tracés comme futurs délinquants présumés les enfants, dès l'âge de treize ans, que les policiers considèrent comme potentiellement dangereux«.Elle s'indigne de ce que »poursuites pénales et fichage policier préventif sont devenus une seule et même mission dans l'esprit des gouvernants français«.
Dirigeables équipés de caméras surpuissantes pour filmer les banlieues, prison préventive à vie après la fin de l'exécution d'une peine, extension massive des fichiers d'empreintes génétiques, et à présent fichage d'enfants de treize ans désignés d'avance comme futurs repris de justice, la Ligue des droits de l'Homme évoque un niveau de surveillance des citoyens, généralisée parfois, discriminatoire souvent, qu'elle estime incompatible avec l'état de droit.Le Parisien- 02.07.08
La Ligue des droits de l'homme, qui a participé à l'invasion/colonisation de notre pays par les masses immigrées, est très mal venue de dénoncer les politiques de prévention minimum face à la montée de la violence organisée et de la criminalité barbare chez les mineurs.
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Israël et le pétrole arabe...
C'est la question que posait hier, 1er juillet, le quotidien "Le Parisien/Aujourd'hui en France" à cinq passants pris au hasard un peu partout en France dans le cadre de sa rubrique-sondage "VOIX EXPRESS": Imaginez-vous vivre sans pétrole?
Une des réponses a retenu mon attention, celle d'une dame blonde, Micheline Sounigo, 67 ans, retraitée, habitant à Val-de-Fontenay (94):
"Nous ne sommes pas prêts. Hormis les Israéliens qui rêvent de voir les pays arabes perdre la puissance que leur confère l'or noir, les gens n'ont envie de l'abandonner. Dans un monde où nous sommes de plus en plus pressés, il est difficile de se passer de voiture ou d'avion. Et nous ne pouvons pas tous dépenser davantage pour acheter des produits sans pétrole."
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VIDEO Sarközy en off sur France 3
http://www.dailymotion.com/video/x5yyb9_sarkozy-en-off-sur-france-3_news
La scène se passe en mars 2007, deux mois avant son élection. Alors candidat, Nicolas Sarközy, agacé d'attendre debout dans les coulisses de l'émission «France Europe Express» son intervention, s'était alors emporté, selon le Canard Enchaîné : «Il faut virer la direction de France 3 ! Je ne peux pas le faire maintenant. Mais ils ne perdent rien pour attendre. Ça ne va pas tarder !»
Bis repetita lundi soir 30 juin, dans le studio du 19/20 à quelques minutes du début de son interview sur l'Union européenne. La séquence enregistrée n'est évidemment pas passée à l'antenne mais elle a fuité sur les plateformes de partage vidéo sur Internet et s'est retrouvée sur le site d'information Rue 89. Face à Nicolas Sarközy, le directeur de l'information de la chaîne, Paul Nahon, et les trois journalistes Audrey Pulvar, Véronique Auger et Gérard Leclerc.
'Ca va changer là"
Le président de la République est pris en charge par des techniciens et une maquilleuse de France 3. Il salue alors un technicien-son venu lui installer un micro. Ce dernier ne répond pas. Nicolas Sarközy ne semble pas apprécier. Après s'être plaint de ce manque de politesse, tout en colère contenue, il assène : "on n'est pas dans le service public, on est chez les manifestants". Et de conclure par: "Ça va changer, là." Maintenant, il peut le faire.
On remarque son extrême nervosisme, ses gestes compulsifs (veste), le fait d'enlever et de remettre sa montre Patek Philip offerte par Clara Bruni... Sa façon de suggérer une question sur Carcassonne...
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La barbarie, nouvelle culture des jeunes?
Petit-Palais-et-Cornemps (Gironde)
Les enquêteurs avouent leur effroi face au meurtre gratuit qui s'est déroulé dans la nuit de jeudi à vendredi derniers au camping le Pressoir, à Petit-Palais-et-Cornemps (Gironde). Jérémy Lepiller, qui devait fêter ses 18 ans dans quelques jours, a été frappé à mort avec une matraque par deux autres jeunes gens âgés de 16 et 22 ans. Plusieurs garçons et filles de 13 à 21 ans ont été témoins du drame à des degrés divers.
« On se trouve face à des gens complètement déconnectés de la réalité, avec de la violence gratuite, extrême, inouïe », confie le capitaine Alexandre Peruch, commandant de la compagnie de Libourne, qui a mené l'enquête.
Celle-ci a démarré lorsqu'un témoin s'est présenté au commissariat de Bordeaux pour soulager sa conscience. « Il en était malade, il pleurait, il tremblait, en état de choc vingt-quatre heures après les faits », constate le procureur adjoint de Bordeaux, Alain Benech. Lorsque les gendarmes arrivent sur les lieux, vendredi à la nuit tombée, leurs premières découvertes confirment l'horreur annoncée, à l'orée d'un bois proche du camping : une chaussette, un bracelet-montre et, surtout, indice macabre, une main.
Les enquêteurs interpellent les trois personnes qui occupaient le mobile home où le drame a débuté. D'autres participants de la soirée se manifestent spontanément. Au fil des auditions, le scénario de l'abominable nuit se met en place. « Au début, onze jeunes se retrouvent pour boire copieusement dans un mobile home occupé depuis début mai par trois d'entre eux, originaires de la région parisienne. Jérémy est présent pour la première fois, et l'idée vient de le "bizuther".
Après des moqueries, cinq individus entraînent le jeune homme dans le bois. Il reçoit un premier coup violent de tonfa sur la tête et s'effondre. Les deux principaux auteurs s'acharnent sur lui, alors que les autres, très choqués, repartent en courant au mobile home », explique le procureur Benech. Les deux meurtriers, couverts de sang, reviennent se laver au bungalow, puis repartent agresser leur victime, devant deux témoins, qui s'éclipsent rapidement. Les bourreaux déshabillent le cadavre du jeune homme. Dans la nuit, ils vont jeter la matraque dans la rivière l'Isle, à quelques kilomètres de là. Le lendemain matin, avec les deux autres occupants du mobile home, ils se débarrassent des vêtements à un autre endroit, puis du corps, dans un petit ruisseau, à Gours. Seuls les témoignages permettront aux enquêteurs de retrouver la dépouille de Jérémy.
Dimanche soir, les deux auteurs principaux ont été mis en examen et écroués pour homicide volontaire avec préméditation. Il s'agit d'un mineur de 16 ans originaire de Rouen, pensionnaire comme la victime d'un foyer d'accueil de Lormont (Gironde). Le second jeune homme, âgé de 22 ans, est d'Aubervilliers (Seine-Saint-Denis). Une jeune fille de Mantes-la-Jolie (Yvelines), âgée de 21 ans, et un jeune homme de Meulan (Yvelines), âgé de 20 ans, ont été aussi écroués, mis en examen pour non-assistance à personne en danger, dissimulation de preuves et recel de cadavre. D'autres mises en examen pour non-assistance à personne en danger sont possibles. Des expertises psychologiques et psychiatriques vont être ordonnées.Le Parisien- 01.07.08
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Cambrai: un enfant de 5 ans échappe à une tentative d'enlèvement
Un enfant de 5 ans a échappé à une tentative d'enlèvement dimanche soir à Proville, près de Cambrai (Nord), alors qu'il jouait devant son domicile avec un ami, a-t-on appris mardi de source policière.
Vers 21h, «une voiture est arrivée, un homme s'est saisi de l'enfant qui s'est mis à hurler. Sa mère est alors sortie et a crié à son tour.L'agresseur a relâché l'enfant et s'est enfui», a indiqué cette source à l'AFP, confirmant une information du site internet de La Voix du Nord.
La tentative d'enlèvement, «avérée», ne serait pas due à «un drame familial» mais à une «agression extérieure», selon les premiers éléments de l'enquête, confiée au commissariat de Cambrai, a-t-on ajouté de même source.Le Parisien- 01.07.08
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Tentative d'attentat aux rayons X contre le président iranien
Mahmoud AhmadinejadTEHERAN, 30 juin 2008 - RIA Novosti. Une tentative d'attentat au rayonnement intense X a eu lieu contre le président iranien Mahmoud Ahmadinejad lors de sa visite à Rome, a déclaré lundi l'ancien ambassadeur de la République islamique en Italie Abolfazl Zohrevand.
M. Ahmadinejad s'est rendu à Rome pour prendre part à la Conférence internationale sur la sécurité alimentaire tenue au siège de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture du 3 au 5 juin derniers.
"A la veille de son arrivée dans la capitale italienne, nous avons effectué, à l'aide d'un appareil spécial, un contrôle radiologique des locaux où il devait s'installer", a confié M. Zohrevand à l'agence d'information IRNA.
"Nous avons constaté que le niveau de rayonnement dépassait la normale et continuait de croître, atteignant 1.000 roentgens au moment de l'arrivée du président", a ajouté le diplomate.
Les spécialistes de l'ambassade ont d'abord pensé que le compteur était en panne et ont décidé de le remplacer, mais le nouveau compteur a affiché les mêmes paramètres.
L'ancien ambassadeur s'est gardé de révéler d'autres circonstances de l'attentat, soulignant que les informations supplémentaires, y compris sur ses auteurs, seraient publiées en temps opportun.
La semaine dernière, les médias italiens ont cité Ali Zabihi, conseiller du président iranien, qui avait fait part, lui aussi, de l'attentat manqué contre M. Ahmadinejad lors de sa visite à Rome.
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VIDEO Frédéric Chopin- Alfred Cortot
http://www.youtube.com/v/IJnZ2BI-WWk&hl=fr
Ballade n°4 in F minor, opus 52, enregistrée à Londres en 1933
Fréréric Chopin (1810-1849)
Chopin révéla très tôt de grandes dispositions pour la musique. Il montra immédiatement un grand sens musical et faisait preuve d'une sensibilité exceptionnelle à la musique. Il commença donc son éducation musicale à six ans (1816) et composa sa première œuvre, la Polonaise en sol mineur, à l'âge de sept ans (1817). Il fit sa première apparition sur scène à huit ans, dans un salon aristocratique de Varsovie (1818).
À partir de ses dix ans, le jeune musicien est amené régulièrement dans la résidence du grand-duc Constantin, frère du Tsar Nicolas 1er. Le grand homme, redouté de tous pour son caractère exécrable et ses redoutables colères, aura le privilège d’écouter le très jeune Chopin des heures durant et trouvera plus d’une fois la paix ainsi.
(Extrait - Wikipédia)
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VIDEO Hymne national polonais
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La Pologne dit non à la ratification du traité de Lisbonne
Sarközy et le président Lech KaczinskyNicolas Sarközy a pris mardi 1er juillet les rênes de l'Union européenne dans un climat de crise alourdi par le refus du président polonais de ratifier le traité de Lisbonne.
"Je ne peux pas imaginer que le président, qui a lui-même signé en bas du document, à Bruxelles d'abord, à Lisbonne ensuite, puisse remettre en cause sa propre signature", a déclaré M. Sarközy en fin d'après-midi après un entretien avec le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso.
"C'est une question morale, c'est une question d'honnêteté", a-t-il dit, indiquant qu'il prendrait "contact" avec son homologue polonais.
M. Sarközy s'est également efforcé de minimiser ses "désaccords" avec le commissaire européen au Commerce Peter Mandelson, qu'il avait accusé la veille de vouloir sacrifier l'agriculture européenne.
"C'est parce qu'en Europe, on ne débat pas assez qu'on n'arrive pas à faire comprendre les enjeux", a-t-il assuré.Un peu plus tôt, le commissaire européen avait jugé "fausses" et "injustifiées" ces attaques, qui, selon lui, nuisent à l'unité européenne dans les négociations à l'Organisation mondiale du commerce (OMC).
M. Mandelson a néanmoins fait le voyage de Paris avec les autres membres de la Commission. Il a participé à un déjeuner suivi d'une réunion de travail de trois heures avec le Premier ministre François Fillon et le gouvernement, mais s'est fait excuser pour le dîner prévu à l'Elysée.
La présidence française aura fort à faire, une quinzaine de jours après le rejet irlandais d'un texte censé sortir l'UE de la crise institutionnelle provoquée par les non néerlandais et français à la Constitution de 2005.
D'autant que le refus du président polonais s'ajoute au problème tchèque, où la ratification est loin d'être acquise. Le président tchèque a d'ailleurs apporté son soutien à M. Kaczynski.
Or, M. Sarközy entendait "circonscrire le problème" à l'Irlande, tablant sur une poursuite de la ratification dans les autres pays. Il se rendra à Dublin le 21 juillet, et non le 11 comme prévu, pour cause d'"emploi du temps surchargé".
"Nous abordons cette présidence avec gravité parce que la situation est difficile et que les défis s'accumulent", a déclaré François Fillon.
Pour donner de l'éclat à sa présidence, la France compte surtout sur le lancement de l'Union pour la Méditerranée (UPM), le 13 juillet. Ont été conviés les dirigeants des pays riverains de la Méditerranée mais aussi, à la demande pressante de Berlin, l'UE dans son ensemble.
Si ce rendez-vous européen est un test politique et diplomatique majeur de son quinquennat, M. Sarkozy n'entend pas paraître délaisser des Français qui, à en croire les sondages, le boudent obstinément.
"En m'occupant d'Europe", a-t-il assuré, "je m'occuperai d'eux".
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La police française n'a plus droit de cité
La moto-cross percutée à Villiers-le-Bel: mort de 2 jeunes imprudentsL'armée, la police... Il ne restera bientôt plus aux Français qu'à constituer des milices d'auto-défense. Qui seront aussitôt interdites...Pour l'avocat des familles de 2 ados renversés en moto en novembre 2007, le véhicule de police est en cause. Rapport d'expertise à l'appui.
7 mois après les faits, l'enquête sur la collision entre un véhicule de police et une moto, qui avait causé la mort de 2 ados, en novembre 2007, à Villiers-le-Bel, dans le Val d'Oise, avance enfin.
Et les déclarations de Jean-Pierre Mignard, l'avocat des familles des 2 jeunes victimes, font tâche d'huile...
Pour lui, c'est tout sauf un "banal accident", contrairement à ce qu'avait déclaré après la collision le directeur général de la police nationale Frédéric Péchenard, qui avait décrit "un banal et tragique accident de la route".
Me Mignard cite le rapport d'expertise, ordonné par la juge d'instruction, qui semble clairement mettre en cause la police:
-le véhicule de police roulait à 64,3 km/h au moment du choc (alors que les policiers ont toujours déclaré avoir circulé entre 40 et 50 km/h, la vitesse limite en agglomération)
-le véhicule de police était en phase d'accélération au moment de la collision: selon l'expert, le véhicule est passé de 59km/h à un peu plus de 64km/h sur les 16 derniers mètres avant le choc, d'où l'absence de visibilité au carrefour qui a probablement empêché les policiers pour voir le deux-roues arriver.
-les policiers roulaient sans gyrophare
-l'analyse des trajectoires et des dégâts sur les deux véhicules montre que c'est la voiture qui a percuté la moto de plein fouet alors que celle-ci arrivait par la gauche à une vitesse de 66km/h. (L'avocat précise toutefois qu'à ce stade, "aucune indication ne montre que les policiers auraient volontairement percuté la moto". )
Jean-Pierre Mignard conteste aussi l'affirmation de la police selon laquelle le véhicule ne se trouvait pas en intervention au moment de la collision.
Que savait-on de la nature du déplacement de la police?
Selon les éléments révélés par Le Monde le 20 février, le centre d'information et de commandement avait appelé une voiture de la BAC à se diriger vers un quartier où un vol de GPS venait d'être déclaré. Entendant le message à la radio, le chef de bord du véhicule avait alors fait part de sa volonté de se "rapprocher des lieux".
Que dit aussi l'avocat?
Concernant la vitesse de la voiture de police, il parle d'une "faute pénale qui légitime, à posteriori, l'ouverture d'une information judiciaire."
Que dit la police?
Elle n'est pas d'accord: "L'enquête, en cours, ne laisse pas apparaître une responsabilité des policiers. Mais si, comme je l'ai toujours dit, les policiers ont fait une erreur et que la procédure le démontre, ils seront sanctionnés" a-t-il déclaré au Monde ce mardi.Avant d'ajouter "Cela ne justifie en rien les scènes d'émeute, de pillage et de violence contre les policiers" qui ont suivi l'accident.Le Post - 01.07.08
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Mon opinion... par Jean-Dominique Merchet
SECRET DEFENSEun blog de Libération par J.-D. MerchetRéagissant au drame de Carcassonne, le président de la République a utilisé aujourd'hui des mots d'une rare vigueur. Cette violence vis-à-vis de l'institution militaire laisse sans voix.
Il y a eu l'erreur d'un homme - un sergent - qui, à l'heure où j'écris ces lignes, doit être personnellement effondré. Il n'y a eu - par miracle - aucun mort. Soyons clairs : quelque chose, dans l'institution militaire, n'a pas fonctionné selon les règles. La justice essaiera de comprendre quoi, et d'ici là espérons que la médecine parvienne à soigner les blessés, vers lesquels vont toutes nos pensées.
Sans faire de procès d'intention, ce que le président de la République a montré aujourd'hui, c'est ce qu'il pense vraiment de l'armée. Il ne la comprend ni ne l'aime. La grogne des militaires lui reste manifestement en travers de la gorge. L'imagine-t-on, un instant, tenir les mêmes propos de la police ? L'antimilitarisme de droite est-il un fantasme ?
Je rappelle que le régiment-frère du 3ème RPIMa de Carcassonne, le 8ème RPIMa de Castres est arrivé ce matin même en Afghanistan. Envoyé par ce même président de la République sur un théâtre de guerre.
Sur leur VAB, les paras du 8 devront servir leur mitrailleuse de 12,7 mm sans protection. Les blindés AMX-10 RC, envoyés pour les soutenir, ont un plancher en aluminium, évidemment à l'épreuve de toutes les mines ! Rappellons-nous cette phrase, prononcée aujourd'hui par le chef des Armées : "Il y a eu des négligences inacceptables. Elles devront être sanctionnées"...
30 juin 2008
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Carcassonne: le scénario de la fusillade
Un chargeur avec des balles réelles. L'accident s'est déroulé dimanche, alors que les journées portes ouvertes à la caserne touchaient à leur fin. En fin d'après-midi, pour la sixième fois du week-end, les militaires exécutent une simulation de libération d'otages. Le scénario prévoit l'irruption d'un ennemi fictif et la riposte des militaires. Sauf que, cette fois, les balles qui s'échappent du fusil-mitrailleur d'un des soldats ne sont pas à blanc, comme elles auraient dû l'être, mais bien réelles. Les coups partent en rafales, et les victimes s'effondrent. « Pour une raison qui reste à déterminer, le soldat avait conservé sur lui un chargeur de balles réelles, décrypte le procureur de Montpellier qui s'appuie sur le visionnage d'un film amateur. Le malheur a voulu qu'il choisisse par réflexe ce mauvais chargeur au moment de recharger son arme. La scène dure un dixième de seconde. » La justice s'intéresse également au scénario de l'exercice et à la présence de la foule dans l'axe de tir.
Un drame « théoriquement impossible ». Selon l'armée, les protocoles en vigueur excluent le déroulement d'un tel drame : le soldat n'aurait jamais dû avoir de balles réelles en sa possession. Selon les premiers résultats de l'enquête, le sergent avait conservé ces munitions à l'issue d'un exercice de tir réalisé autour du 20 juin. « Les procédures sont pourtant très strictes, réagit le colonel Le Testu, du Sirpa-terre (service d'information de l'armée de terre). Quand ils ont fini leurs activités de tir, les soldats doivent restituer toutes les munitions non utilisées. » L'enquête devra donc déterminer les raisons pour lesquelles le sergent fautif avait conservé ces balles-là. « C'est une hypothèse, mais le sergent a peut-être complété ce chargeur avec des balles à blanc sans se rendre compte qu'il restait à l'intérieur des balles réelles », nous confiait le procureur dans l'après-midi. Les deux projectiles n'ont pourtant rien à voir.
Un soldat sans histoires. Engagé depuis huit ans, le soldat mis en cause était un « militaire expérimenté et très bien noté », selon le ministre de la Défense, Hervé Morin. « Il estime être le seul responsable de la faute, souligne le procureur. Il se rend compte qu'il a commis un acte qui aura des conséquences irrémédiables sur beaucoup de personnes, qui en conserveront de lourdes séquelles. » Les tests d'alcoolémie du sergent se sont révélés négatifs et ceux de recherche de stupéfiants sont en cours.L'identité de ce sergent n'a pas été révélée.
(Source: Le Parisien - 01.07.08)
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Démission du chef d'état-major de l'Armée de terre
Bruno Cuche, chef d'état-major de l'Armée de terre, et Hervé Morin en novembre 2007 à PauAFP.01.07.08. Le chef d'état-major de l'armée de terre, le général Bruno Cuche, a payé mardi au prix fort la bavure sanglante de Carcassonne, par sa démission, annoncée laconiquement par l'Elysée.
Dix-sept personnes, dont quinze civils et des enfants, ont été blessées dimanche, certaines grièvement, par des tirs à balles réelles lors de ce qui devait être une démonstration de libération d'otages par le 3e Régiment de parachutistes d'infanterie de marine (RPIMa) dans une caserne de Carcassonne."Le président de la République, chef des armées, a accepté la démission que lui a présentée le général d'armée Bruno Cuche, chef d'état-major de l'armée de terre", a déclaré la présidence dans un communiqué.
Parlant d'un "geste fort" mais sans rendre hommage au général Cuche, figure respectée des armées, l'Elysée a souligné une nouvelle fois que le président suivait "avec attention les différentes enquêtes en cours".
"Il entend que les armées en tirent toutes les conséquences quant à leur organisation et leur fonctionnement", a réaffirmé aussi la présidence.
La démission du général Cuche a été annoncée alors que le ministre de la Défense Hervé Morin lui avait demandé le matin même de prononcer à "titre conservatoire" des "sanctions immédiates" dans l'affaire de Carcassonne, "sans attendre les conclusions des enquêtes judiciaire et de commandement".Juste avant de démissionner, le général Cuche a du reste suspendu le sergent de 28 ans auteur des coups de feu. Toujours en garde à vue mardi, celui-ci devait être mis en examen dans la journée pour "blessures involontaires", la justice privilégiant l'hypothèse d'une "erreur humaine" et d'"un acte involontaire".
Le général Cuche s'est refusé à toute déclaration publique mais à fait adresser un "message d'information" aux 130.600 civils et militaires de l'armée de terre. Ce message confirme sa décision de démissionner, "assumant jusqu'au bout la plénitude de ses responsabilités".
Commentaire d'un officier interrogé sous couvert de l'anonymat par l'AFP: "le chef de l'Etat s'en prend à la hiérarchie, c'est une crise de confiance entre l'Elysée et l'institution militaire".
"Le général Cuche a été extrêmement marqué par les propos du président de la République lundi à Carcassonne", a ajouté cet officier.
De sources proches du dossier, le président SarkÖzy aurait exprimé lundi son "fort mécontentement" au général Cuche, accouru à Carcassonne dès dimanche soir.
Nicolas Sarközy avait manifesté publiquement sa colère à deux reprises lundi, sur place et sur France 3, où il s'était dit "accablé" par une affaire qui "ne peut rester sans conséquences".
Le général Cuche, 60 ans, devait quitter prochainement ses fonctions. Il était pressenti pour occuper ensuite les fonctions prestigieuses de gouverneur des Invalides. L'interim à la tête de l'armée de terre sera assuré par son bras droit, le général Elrick Irastorza.
"C'était quelque chose qu'il avait en tête parce que c'est un très grand militaire, parce que c'est un homme qui a conscience de ses responsabilités, qui a conscience de l'image de l'armée de terre", a souligné Hervé Morin.
L'affaire de Carcassonne intervient au moment où ce dernier s'apprête à annoncer les restructurations de la Défense qui, pour l'armée de terre, se traduiront par une réduction de 17% des effectifs. La suppression d'une vingtaine de régiments serait envisagée.
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STATS JUIN 2008
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VIDEO Carcassonne inversion des balles
http://www.dailymotion.com/video/x5ypbu_inversion-des-balles-tirs-sur-la-fo_news