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  • La centrale nucléaire du Tricastin: les autorités s'efforcent de minimiser le danger

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    Centrale nucléaire du Triscastin à Saint Paul-les-Trois-Châteaux (Vaucluse)

    Quelque 360 kg d'uranium se sont déversés dans l'environnement du site nucléaire du Tricastin, sur la commune de Bollène (Vaucluse), dans la nuit du 7 au 8 juillet. L'accident est survenu dans une installation de la société Socatri, filiale d'Areva, qui assure la décontamination de matériels et la récupération de l'uranium traité par l'usine d'enrichissement d'Eurodif, installée sur le même site. Les circonstances du déversement accidentel de 30 m3 de solution contenant 12 grammes d'uranium par litre restent encore à élucider.


    Pourquoi observe-t-on, au voisinage de certaines installations nucléaires, davantage de leucémies infantiles que dans le reste de la population ? En dépit de plus d'une centaine d'enquêtes épidémiologiques menées dans une dizaine de pays, les experts n'ont toujours pas de réponse à cette question. Le débat a été relancé en décembre 2007 par une étude allemande qui montrait que, parmi les enfants de moins de cinq ans ayant grandi dans un rayon de cinq kilomètres autour d'une des seize centrales nucléaires germaniques, les cancers du sang étaient 2,2 fois plus fréquents qu'au niveau national.

    Les préfets du Vaucluse et de la Drôme ont interdit, jusqu'à nouvel ordre, la consommation d'eau potable issue de captages privés sur trois communes, mais aussi la baignade et la pêche dans les cours et plans d'eau avoisinants. L'irrigation agricole est stoppée. Les effluents radioactifs se sont en effet infiltrés pour partie dans le sol à l'intérieur même de l'établissement.

     Mais une quantité mal évaluée a rejoint par le réseau des eaux pluviales les rivières de la Gaffière, puis du Lauzon qui se déverse dans le Rhône. La société Socatri, qui a immédiatement effectué des mesures, "a constaté un dépassement de la valeur préconisée par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) pour les eaux destinées à la consommation humaine d'un facteur 1000 pendant une courte période correspondant au passage du pic de pollution", indique l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN). Chargé de l'expertise en cas d'accident, cet organisme estime cependant que les "conséquences radiologiques pour les populations devraient être négligeables".

    100 FOIS LE REJET ANNUEL

    "Dans la mesure où les gens ne consomment pas l'eau de la nappe phréatique, les risques de contamination sont inexistants"
    , estime Thierry Charles, directeur de la sûreté des usines à l'IRSN. Un plan de surveillance sur 12 points de prélèvement d'eau va être mis en place pour vérifier l'évolution des teneurs dans les semaines et les mois à venir. Ces analyses permettront de déterminer à quelle échéance les mesures de restrictions pourront être levées. Elles pourraient l'être à plus faible délai dans les cours d'eau, qui assurent une dilution plus rapide, "lorsque nous serons assurés que l'uranium ne s'est pas fixé sur les sédiments", précise Charles-Antoine Louet, chef de division de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) à Lyon.

    Si les autorités se veulent rassurantes, les associations de défense de l'environnement s'inquiètent de l'ampleur de la pollution. Sortir du nucléaire évoque le risque de cancer lié aux contaminations de ce type. Bruno Chareyron, responsable du laboratoire de la Commission de recherche et d'information indépendantes sur la radioactivité (Criirad), note que "la radioactivité contenue dans ce rejet a été plus de 100 fois supérieure à la limite annuelle fixée pour cet établissement". Il ne veut pas encore se prononcer sur l'impact environnemental et sanitaire de l'accident, "attendant plus de données pour l'évaluer". Il y a quelques jours, la Criirad s'était inquiétée de l'entreposage sous un tumulus de terre de 770 tonnes de déchets radioactifs d'origine militaire au Tricastin. "Cela fait beaucoup pour un site qui est la deuxième plate-forme nucléaire française, après La Hague", note-t-il.

    (Le Monde 09 juillet 2008)

    Rassurant?

    Dernier épisode en date, la société Socatri, qui gère la centrale, précise ce midi que la fuite est finalement moins importante qu’annoncé. Au lieu des 360 kg d’uranium, soit 30 mètres cubes, il ne s’agit plus que 75 kg, soit 6,25m3.
    Plus précisément, la préfecture explique qu’il s’agit en fait de 18m3 contenant 12 g d’uranium par litre, soit 224 kg d’uranium naturel. Car 150kg d’uranium sont finalement restés sur le site...
    Tous les relevés effectués, que ce soit dans la nappe phréatique, dans les cours d’eau ou même dans des prélèvements privés, n’ont révélé aucun élément anormal, selon Socatri.

    Des inspecteurs de l’Autorité de sûreté nucléaire sont attendus sur place demain, pour en avoir le cœur net. Le ministère de l’Ecologie juge, pour l’heure, que “les risques pour l’homme sont négligeables avec les mesures de précaution prises”.

    Quoi qu’il en soit, la Criirad a annoncé son intention de porter plainte dans les prochaines semaines. Outre cette fuite, la Criirad dénonce notamment à travers cette plainte “la répétition des fuites (au Tricastin) au niveau des canalisations de rejet (avril et août 2007), des cuves de rétention (octobre 2007) et de la station de traitement de rejet (novembre 2007)”.

    (France Info 09 juillet 2008)

  • Rudy Haddad

    Cinq jeunes ont été interpellés mardi matin dans le cadre de l'enquête sur l'agression de Rudy, un jeune juif loubavitvch de 17 ans, grièvement blessé le 21 juin lors d'affrontements intercommunautaires entre bandes dans le XIXe arrondissement de Paris, a-t-on appris de sources proches du dossier, confirmant partiellement une information de RTL.
     
    Quatre d'entre eux ont été interpellés dans le XIXe arrondissement et le cinquième à Aubervilliers. Ils ont été placés en garde à vue dans les locaux de la 2e division de police judiciaire. Ils nient pour l'instant devant les policiers toute implication dans les faits.
       
    Présenté initialement comme une agression antisémite, l'affaire est apparue sous un jour différent après l'enquête de police. Les investigations ont montré que
    Rudy n'avait pas été agressé alors qu'il était seul mais blessé à l'issue d'une bagarre entre deux bandes qualifiées de "communautaires", l'une formée de Juifs et l'autre de Noirs. 

    Rudy, 17 ans, avait dû être hospitalisé dans un état très grave, mais il est depuis sorti du coma artificiel. Il a déclaré aux policiers n'avoir aucun souvenir de l'affaire. Selon l'enquête, cette bagarre s'inscrivait dans la suite d'une série de heurts entre jeunes le samedi 21 juin dans ce quartier de Paris. Mais le parquet a retenu la circonstance aggravante de l'antisémitisme dans la qualification des faits.
       
    Le 25 juin, le juge d'instruction Géraldine Rigollot avait refusé la mise en examen demandée par le parquet de cinq adolescents de 14 à 17 ans interpellés quelques heures après les coups portés à
    Rudy, et les avait remis en liberté avec le statut de témoin assisté. Le jeune Rudy, un apprenti plombier résidant à Pantin, était connu de la police et sous contrôle judiciaire pour des violences commises en décembre en marge d'une réunion de mouvements "militants" à Bercy.

    LCI.fr 08.07.08
     
     

     

  • Ingrid Betancourt n'ira plus à Bogota

    Ingrid Betancourt a confirmé sa décision de rester en France, pour éviter que l'on n'attente à sa sécurité et à celle de ses proches, unanimes, qui craignent un attentat des FARC particulièrement irrités ( Source Reuters Amérique latine). Mais elle a confirmé sa visite à Lourdes où elle arrivera vendredi soir. La cité mariale est sur le pied de guerre, habituée à gérer la sécurité dans des conditions d'affluence extrême, et lors de la visite de personnalités. (Source La Dépêche). La visite chez Benoît XVI est confirmée, mais le Vatican n'a pas communiqué de date précise.

    Ingrid n'exclut pas de « servir la Colombie », même si elle ne participera pas à la marche qu'elle a organisée à Bogota le 20 juillet, soit en se présentant aux présidentielles colombiennes de 2010, soit en oeuvrant pour la Colombie depuis la France. De là à ce que Nicolas Sarközy lui propose une mission de l'Europe vers l'Amérique latine, nous ne sommes pas au bout de nos surprises.

    Rappelons que Michelle Bachelet, présidente du Chili, veut promouvoir Ingrid Bétancourt pour un prix Nobel de la Paix.

    Le Post - 08 juillet 2008

  • VIDEO Israël se prépare à attaquer l'Iran

    http://www.dailymotion.com/video/x5zhp3_iran-israel-va-bientot-frapper_news

    Voici l'extrait d'un surprenant article publié par « L’Organisation sioniste mondiale » en 1980 sur « les plans stratégiques d’Israël pour les années 80 » :

    « L’éclatement de la Syrie et de l’Irak en régions déterminées sur la base de critères ethniques ou religieux doit être, à long terme, un but prioritaire pour Israël, la première étape étant la destruction de la puissance militaire de ces États.

    Les structures ethniques de la Syrie l’exposent à un démantèlement qui pourrait aboutir à la création d’un État chi’ite le long de la côte, d’un État sunnite dans la région d’Alep, d’un autre à Damas, et d’une entité druze qui pourrait souhaiter constituer son propre État - peut-être sur notre Golan - en tout cas avec l’Houran et le nord de la Jordanie… Un tel État serait, à long terme, une garantie de paix et de sécurité pour la région. C’est un objectif qui est déjà à notre portée.

    Riche en pétrole, et en proie à des luttes intestines, l’Irak est dans la ligne de mire israélienne. Sa dissolution serait, pour nous, plus importante que celle de la Syrie, car c’est lui qui représente, à court terme, la plus sérieuse menace pour Israël

  • O.V.N.I. :un phénomène devenu banal

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    Par Ilia Kramnik, RIA Novosti

    Cela fait très longtemps que les hommes observent l'apparition de soucoupes volantes, mais également qu'ils refusent de croire en leur existence.

    Au Moyen âge, les personnes qui s'obstinaient à affirmer qu'ils avaient observé des objets non identifiés voler dans le ciel, et d'autant plus lorsqu'ils prétendaient avoir communiqué avec des représentants d'autres civilisations, risquaient d'être envoyés sous les verrous si ce n'est sur le bûcher; au XXe siècle, époque où les gens étaient davantage cultivés, ils pouvaient rapidement se retrouver sur le fauteuil d'un psychiatre (cela ne concernait pas uniquement l'URSS "totalitaire").

    Toujours est-il que le phénomène des OVNIs "existe, et il faut le prendre en compte". Les militaires sont habituellement des gens fermés et conservateurs, et ils n'aiment pas discuter de leurs contacts avec des manifestations qui ne sont pas mentionnées dans le règlement. Cependant, un nombre relativement important de témoignages de contacts "militaires" avec des objets volants non identifiés ont été recueillis au cours de la longue période d'observation des OVNIs.

    Il ne serait néanmoins pas intéressant de relater une énième fois les aventures des petits bonshommes verts de Roswell (qui auraient transmis aux Américains, selon différentes hypothèses, une multitude de technologies des plus diverses, allant des munitions thermonucléaires à la vodka russe!) ou l'expédition de Byrd (qui aurait été attaquée, d'après différentes sources, soit par les as de Göring - à bord de soucoupes volantes, soit par des bonshommes verts - à bord d'avions Ta-183 ou Ho-229). Etant donné que nous nous trouvons en Russie, essayons d'aborder le thème des contacts que l'Armée rouge aurait eus avec des civilisations extraterrestres.

    Naturellement, il n'existe pas en Russie, tout comme aux Etats-Unis d'ailleurs, de contacts "officiellement confirmés" avec les extraterrestres. Mais on trouve sur Internet et dans les médias toutes sortes de descriptions de rencontres surnaturelles (plus ou moins dramatiques), dont des récits dignes d'une superproduction cinématographique avec des stars hollywoodiennes de premier plan. En voici un exemple:

    28 août 1991. Un radar installé dans la péninsule de Mangychlak repère un objet de grandes dimensions qui apparaît comme par miracle presque au centre des écrans de contrôle. Les appareils indiquent que l'objet fait 600 mètres de long et 110 mètres de diamètre. L'objet passe légèrement au nord-ouest du radar, au-dessus de la mer Caspienne, se dirige d'ouest en est à une altitude de 6.600 mètres et avec une vitesse de croisière de 960 km/h. Il ne répond pas aux signaux du système d'identification ami/ennemi.

    Quatre minutes après, à 04h46, les opérateurs se renseignent auprès des employés du polygone de Kapoustine Yar afin de savoir si des lancements extraordinaires ont été effectués. Les employés indiquent qu'aucun lancement exceptionnel n'a eu lieu mais qu'ils ont également repéré l'OVNI.

    Ces informations sont ensuite transmises à l'état-major de la zone de défense antiaérienne transcaspienne. Deux MiG-29 effectuant un vol au-dessus de la ville de Chevtchenko (Aktaou) ainsi que deux autres avions sont alors chargés d'intercepter cet objet.

    Les pilotes reçoivent l'ordre d'identifier l'objet, de le faire atterrir sur un aérodrome et en cas de refus d'obtempérer, d'ouvrir le feu et de le détruire. La côte ouest de la mer d'Aral est choisie comme point d'interception potentiel. La confrontation a lieu à 05h12. Les pilotes observent l'objet et le suivent sur les écrans de leurs radars, mais celui-ci ne réagit pas aux signaux et aux ordres qu'on lui donne, notamment à celui de perdre de l'altitude et de suivre l'avion guide.

    Cet OVNI est décrit comme un dirigeable gigantesque sans aucun détail saillant, brillant faiblement au soleil; son côté non exposé aux rayonnements semble être en inox gris. Sur le devant de chaque bord de l'objet se trouvent deux "hublots" ronds dont le diamètre correspond à un sixième de sa hauteur. L'objet n'entreprend aucune démarche agressive.

    Le commandant de l'escadrille contacte alors le poste de commandement à terre et propose que deux chasseurs s'approchent autant que possible de l'objet, procèdent à des tirs de sommation pour, en le bloquant, l'obliger à atterrir.

    A 05h14, deux MiG effectuent la manoeuvre, s'approchent de l'objet à une distance de 800 mètres de chaque côté. L'opération d'interception du "dirigeable" se termine néanmoins très vite. Alors qu'ils tentent d'ouvrir le feu, les systèmes d'armement de tous les chasseurs se bloquent, et les moteurs et appareillages font de même lorsque les avions s'approchent à moins de 600-500 mètres de l'OVNI.

    L'objet lui-même, en procédant à plusieurs courtes manoeuvres horizontales et verticales en zigzag, se met à augmenter rapidement sa vitesse, d'abord jusqu'à 3.200 km/h, puis atteint, très vite, 5.400 et 6.800 km/h. Il est suivi par les radars de Baïkonour, Alma-Ata, Sary-Chagan, Sverdlovsk et d'autres encore. La poursuite prend fin. L'objet continue de progresser vers l'est, après être descendu à 4.500 mètres d'altitude, en traversant la zone aérienne d'Alma-Ata. Les aiguilleurs du ciel préviennent tous les avions de ligne et militaires du danger de collision avec un immense OVNI, mais rien de tel ne se produit. A 05h27, l'objet disparaît des écrans de tous les radars à une altitude de 4.400 mètres, au-dessus du lac Issyk-Koul.

    Fin septembre 1991, les ufologues auraient reçu des informations selon lesquelles un grand OVNI s'était écrasé dans les montagnes à l'est de la ville de Prjevalsk (aujourd'hui Karakol). Des militaires y auraient été envoyés pour récupérer les débris. On aurait dit aux soldats qu'il s'agissait d'un bombardier soviétique secret. Plusieurs matières inconnues auraient été découvertes sur le site, dont des isotopes magnétiques de silicium.

    La Toile déborde de récits similaires, et il est très difficile de déceler les histoires un tant soit peu véridiques. De nombreux passionnés, dont des militaires, se consacrent à recueillir des informations éparses sur ce thème. La célèbre pilote soviétique Marina Popovitch est par exemple l'un des ufologues amateurs les plus connus de l'espace post-soviétique. Cette détentrice de 102 records aériens mondiaux affirme avoir à plusieurs reprises observé des objets volants non identifiés.

    Il est difficile de contester ou d'approuver de manière univoque la véracité des informations concernant les contacts avec les OVNIs. Mais comme l'univers ne possède aucune limite et qu'il comprend un nombre illimité de mondes, les civilisations extraterrestres existent sans doute, si l'on s'en tient à la théorie des probabilités. Leur découverte est juste une histoire de temps.

  • Vieux oubliés dans l'incendie: 4 morts

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    L'incendie qui s'est produit dimanche soir à l'hôpital de Pfastatt (Haut-Rhin) a fait une quatrième victime, une femme de 85 ans décédée mardi soir, a indiqué mercredi le procureur de la République du tribunal de Mulhouse Régis Delorme.

    (Le Parisien 09 juillet 2008)

    L'incendie qui s'est déclenché au centre hospitalier de Pfastatt a fait trois morts, vingt-cinq blessés dont deux graves, pour l'heure dans un état stationnaire, parmi les pensionnaires du pôle gériatrie de l'établissement. Selon la préfecture et la police, trois membres du personnel sont également blessés. Le feu a pris dimanche soir vers 19 heures dans le local où sont entreposés les serviettes de toilette et les draps.

    Présente à Pfastatt hier, la ministre de la santé, Roselyne Bachelot, a exprimé sa « compassion ». Sonja Loos, vice-procureur du tribunal de Mulhouse, a déclaré que la cause de l'incendie serait « plutôt accidentelle », même si « toutes les hypothèses sont possibles à ce stade de l'enquête ». En attendant, la Direction départementale de la sécurité publique (DDSP) se penche sur les causes du drame. Une autre enquête est diligentée pour savoir si toutes les mesures de sécurité ont été respectées dans l'établissement, notamment à propos des évacuations urgentes.

  • Sarközy de mauvais poil au G8

    Il est arrivé bon dernier et déjà agacé par le long trajet en avion : le chef de l'Etat ne fait rien pour cacher que cette réunion des pays les plus riches ne l'intéresse guère. Heureusement, Bouteflika lui a annoncé sa venue à Paris le 13 juillet.

    Comme il paraît loin le sommet du G 8 d'Heiligendamm (Allemagne) de juin 2007 où Nicolas Sarközy, un mois après son élection, était au centre de tous les regards... Depuis, l'effet de surprise s'est émoussé. Arrivé hier au Japon pour le sommet annuel du G 8, le président français n'était plus qu'un dirigeant parmi d'autres.

    Sa journée avait fort mal commencé. Arrivé à l'aéroport de Sapporo à 11 heures (4 heures du matin à Paris), la mine chiffonnée par dix-sept heures d'avion, il apprend une mauvaise nouvelle : à cause de la pluie battante, pas question de prendre l'hélicoptère pour rejoindre le luxueux hôtel Windsor de Toyako, transformé en forteresse, où se tient la réunion. Il faudra faire une heure quarante de route ! Il espérait faire un footing, c'est raté... Grognon, le président boude une fillette japonaise qui lui tend des tournesols sur le tarmac et s'engouffre dans sa voiture. Arrivé bon dernier à l'hôtel et déjà en retard, Sarkozy file aussi sec au déjeuner de travail des dirigeants du G 8 et des sept chefs d'Etat africains invités. Même pas le temps de défaire ses valises.

    Venu sans son épouse, Carla - en promotion à Paris pour son nouvel album -, Sarközy se retrouve souvent à l'écart parmi les grands de ce monde. Cette année, la star, c'est George W. Bush, qui participe à son dernier G 8. Chef de la petite meute de dirigeants, il assure le show. Autre sujet de curiosité, le nouveau président russe, Dmitri Medvedev, 42 ans, détonne sur la photo de famille avec son costume bleu électrique. Le président français, lui, s'ennuie ferme. Il tente bien quelques accolades avec son camarade sud-africain Thabo Mbeki, bavarde avec Angela Merkel et Gordon Brown dans les couloirs, offre deux serre-livres en cristal en forme de chevaux à Bush, mais le coeur n'y est pas. Et cette journée qui n'en finit pas...

    Seule embellie, son tête-à-tête de l'après-midi avec Abdelaziz Bouteflika. Mais après un autre entretien, avec le Russe Medvedev, Sarkozy doit endurer un interminable spectacle japonais sous des trombes d'eau, abrité sous un parapluie. Arrive enfin l'heure du dîner avec les conjoints. Las ! Obligé de retirer ses chaussures à l'entrée, coutume oblige, le président se retrouve coincé à table entre Sarah Brown et l'épouse du Premier ministre japonais. Mal à l'aise, il regarde le plafond... Après la cérémonie du thé et le repas, il ne s'est pas éternisé : il a rapidement regagné sa suite au huitième étage du palace, à deux pas de celle de Brown, avec une vue spectaculaire sur un lac volcanique. Pas de chance : avec la brume, on n'y voyait pas à 50 mètres...

    Le Parisien - 08.07.08

  • Vacances

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    Plage des Lecques (Var) par temps de mistral - 07 juillet 2008
    (photo: Gaëlle Mann)

  • Après l'huile frelatée, les fromages pourris recyclés!

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    11 000 tonnes de fromage avarié ou périmé ont été utilisées ces dernières années pour l'élaboration de mozzarella, gorgonzola, ricotta, feta et d'autres fromages fondus vendus dans toute l'Europe. Le rapport des enquêteurs cite notamment la marque Galbani.

    11 000 tonnes de fromage avarié ou périmé dont se débarrassaient des sociétés laitières italiennes mais aussi européennes ont été "recyclées" pour ensuite être intégrées à des nouveaux produits fromagers, selon une enquête publiée par La Repubblica vendredi.

    Au lieu de détruire leurs produits périmés ou avariés, une quarantaine de grandes entreprises -italiennes mais aussi britanniques, allemandes et autrichiennes- s'en débarrassaient auprès de quatre sociétés, trois basées en Italie et une en Allemagne, gérées par un "homme d'affaires" sicilien.

     Les fromages pourris -certains contenant des vers, des crottes de souris ou même des résidus du plastique les ayant emballés et l'encre des étiquettes- étaient "recyclés" en étant mélangés à des produits fromagers "frais", une base ensuite utilisée dans la fabrication de mozzarella, gorgonzola et d'autres fromages fondus vendus dans toute l'Europe.

    Certaines des entreprises qui cédaient leurs produits non consommables rachetaient également la pâte recyclée, La Repubblica indiquant que le rapport des enquêteurs cite notamment la marque Galbani, principal exportateur italien de fromage dans le monde: "ils étaient les principaux fournisseurs. Et aussi des clients".

    Un total de 11 000 tonnes de fromages ont ainsi été "retravaillées" au cours de ces deux dernières années et les quatre entreprises de recyclage auraient réalisé un chiffre d'affaires de quelque 10 millions d'euros.

    La vente des nouveaux produits confectionnés à partir des anciens auraient au total rapporté des centaines de millions d'euros, selon La Repubblica.

    L'enquête des policiers spécialisés a duré deux années et trois personnes ont été arrêtées, tandis qu'une dizaine de personnes sont au total visées par les enquêtes.

    "L'altération et la contrefaçon de substances alimentaires laitières et fromagères les ont rendues dangereuses pour la santé publique", écrit Francesco Messina, le juge en charge de l'affaire.

     

    Dans un communiqué diffusé à Paris par son propriétaire le géant laitier français Lactalis, "la société Galbani tient à préciser qu'elle est complètement étrangère aux faits contestés".

    Elle reconnaît toutefois qu'elle a eu "dans le passé des relations avec cette affaire".

    L'Express - 08.07.08

  • 3 VIDEOS Sauvetage en Colombie- Liens de la Colombie avec Israël

    http://www.dailymotion.com/video/x61jhn_loperation-echec-mat-liberation-din_news

    http://www.dailymotion.com/video/x61rau_liberation-dingrid-betancourtsousti_news

    http://www.dailymotion.com/video/x610xn_betancourt-israel-et-la-colombie_news

     

     

  • Un Plan B pour les glandeurs des banlieues

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    Fodé Sylla
    Pendant que les vieux de France touchent des retraites misérables, font les poubelles des hypers pour manger, ou meurent oubliés de tous dans les hôpitaux, on prépare un Plan B pour les jeunes des banlieues...

    Quelques semaines après le gouvernement, le Conseil économique et social dévoile ce matin ses propositions en faveur des banlieues , que nous vous présentons en avant-première. Idée-force, rendre les jeunes plus mobiles.

    Au Conseil économique et social (CES), certains affirment que c'est  "le plan B pour sauver les banlieues", le « plan A », celui de Fadela Amara, secrétaire d'Etat à la Ville, n'ayant pas encore fait ses preuves. L'institution indépendante, chargée de conseiller les pouvoirs publics, présente aujourd'hui un rapport sur l'emploi des jeunes des quartiers populaires. Six mois de travail exposés par l'un de ses membres, Fodé Sylla, Monsieur Diversité chez le géant du nucléaire Areva, et ex-président de SOS Racisme.

    Parmi ses propositions, que nous vous révélons en exclusivité, beaucoup visent à sortir de leurs cités ces milliers de jeunes qui finissent par se replier sur les dalles faute d'être accueillis ailleurs.

    Des parrains pour les jeunes sans relations. Selon le CES, la difficulté des jeunes des quartiers à décrocher un emploi est en partie liée « à leur absence de réseaux relationnels dans le milieu de l'entreprise ». Il voit dans le parrainage une « réponse pertinente » à ce manque de relations, voire de pistons. Une méthode déjà pratiquée par quelques associations qui permettent aux jeunes d'être épaulés dans leurs démarches par un cadre supérieur détenteur d'un bon carnet d'adresses.

    Des incitations fiscales pour toutes les entreprises. Aujourd'hui, une firme qui s'installe dans la zone franche urbaine (ZFU) d'une banlieue bénéficie d'exonérations fiscales, à condition que son personnel vienne en partie des tours voisines. Pour que les sociétés des beaux quartiers embauchent, elles aussi, davantage de forces vives de Corbeil-Essonnes ou de Mantes-la-Jolie, le CES préconise un système de « ZFU inversée » : toute entreprise, quel que soit son lieu d'implantation mais qui emploie un ou plusieurs salariés en provenance de cités, aurait droit à des réductions d'impôts.

    Une formation gratuite au permis de conduire. Elle reste « peu accessible aux jeunes des quartiers populaires, en raison de son coût élevé », relève le rapport. Le Conseil économique et social envisage que « toute ou partie de la formation soit effectuée au cours de la dernière année de lycée ou avant l'âge de la majorité » et qu'elle soit gratuite pour la jeunesse des quartiers populaires.

    Pas de photo sur les CV. Pour le CES, il serait « judicieux de faire évoluer le modèle type de recrutement », qui repose actuellement sur le duo lettre de motivation et CV. Parmi les bonnes pratiques à développer, il salue celle de la banque HSBC, qui ne demande plus de photos aux postulants « afin de favoriser l'égalité de traitement des candidatures ». En revanche, il n'est pas favorable au CV anonyme.

    Créer un label diversité. Le CES milite pour la création d'un « label diversité », dont les critères et l'attribution aux entreprises seraient définis par l'Etat. Il permettrait aux entreprises concernées « de communiquer sur leur action avec un outil reconnu par tous ».

    Inscrire dans la loi les discriminations liées à l'adresse. Dans la loi, le lieu de résidence n'apparaît pas comme un critère de discrimination, contrairement aux origines. « Pour éviter qu'un CV ne soit écarté du seul fait de l'adresse du candidat habitant dans un quartier stigmatisé », le CES veut inclure dans la législation ce motif de rejet. Il souhaite aussi que les entreprises ayant fait l'objet d'une condamnation pour discrimination ne puissent plus prendre part aux appels d'offres des marchés publics « pendant un certain délai ».

    (Le Parisien - 07.07.08)

    Pas de photo sur les CV... mais le nom et prénom significatif des origines du postulant? Il faudrait envisager des changements d'identité, voire des pseudonymes...

    Les entreprises doivent rester libres de leurs choix

  • Les mystères de l'opération Jaque...

    opération Jaque - Colombie.jpg
    Extrait vidéo - 2 juillet

    Une rançon a-t-elle été versée ? La libération des otages a-t-elle été mise en scène ? Trois jours après le dénouement, la polémique continue malgré les démentis colombiens. Pendant ce temps, Ingrid Betancourt peut enfin se reposer.

    «LES médecins m'ont comblée de bonnes nouvelles. J'avais pendant toutes ces années une série d'inquiétudes. Là, bonheur total » : Ingrid Betancourt, hier soir sur France 3, a assuré que ses examens médicaux étaient satisfaisants.

    L'ex-otage a passé plusieurs heures hier à l'hôpital militaire du Val-de-Grâce à Paris, afin d'y subir un check-up approfondi, en particulier des bilans sanguins. Si Ingrid, âgée de 46 ans, paraît en pleine forme depuis sa libération mercredi, affiche un sourire radieux et fait preuve d'une intense activité, il ne faut pas oublier qu'elle vient de passer six ans et quatre mois aux mains de la guérilla des Farc, en pleine jungle amazonienne.

    Personne n'a oublié les photos, rendues publiques en novembre, de l'otage émaciée et visiblement à bout de forces, qui avaient fait craindre le pire. En début d'année, des informations très alarmantes avaient circulé sur son état de santé et des maladies graves, comme une hépatite B, une amibiase et une leishmaniose avaient été évoquées, rumeurs qui avaient entraîné l'envoi par la France, début avril, d'un avion médicalisé en Colombie.

    Le contraste est aujourd'hui saisissant. A mettre au compte de l'euphorie qui caractérise bien l'état des ex-otages dans les heures et les jours qui suivent leur libération ? Car il n'y a pas que les séquelles physiques à redouter, de possibles traumatismes psychologiques dus à des années de traitements humiliants sont également à craindre.

     Reste à élucider les conditions exactes de la libération de la Franco-Colombienne. Hier soir, le ministre colombien de la Défense, Juan Manuel Santos, a révélé que l'opération Jaque (qui signifie Echec et Mat) avait été avancée de dix jours par crainte de fuites. En réponse aux accusations de versement d'une rançon de 20 millions de dollars et de mise en scène, évoquées très précisément par la Radio suisse romande, Bogota dément formellement et riposte en diffusant des extraits d'une vidéo réalisée par un membre des commandos spéciaux de l'armée colombienne lors de l'opération. Les images correspondent exactement - trop peut-être - à la version officielle. On y voit les « humanitaires » arriver, un bref échange avec César, le commandant en charge des otages. Les captifs, dont Ingrid, sont menottés et entraînés vers l'hélicoptère. Bousculade dans l'appareil, explosion de joie des prisonniers. Ingrid laisse couler ses premières larmes...

    Le quotidien suisse « le Temps » affirme dans son édition d'hier que César, comme son second, Enrique, ont trahi. Et que Doris Adriana, la compagne du « commandante », arrêtée en février et emprisonnée dans une prison de Bogotá, aurait été la cheville ouvrière du retournement des deux guérilleros. Autres indices : Juan Carlos Lecompte, l'époux actuel d'Ingrid, s'attendait, depuis quelques semaines, à une « bonne nouvelle » rapide. Par ailleurs, la sénatrice colombienne Piedad Cordoba, ancienne médiatrice entre la guérilla et le président vénézuélien Hugo Chávez, affirme tranquillement et publiquement qu'il s'agit d'une « opération de remise d'otages pour laquelle une rançon a été versée ».

    Le Parisien- 07.07.08

  • Ingrid pense aux otages restés dans la jungle

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    Ingrid Betancourt et son ami Dominique de Villepin

    Rassurée sur son état de santé par les médecins à Paris, l'ex-otage Ingrid Betancourt a tenté dimanche de prendre un peu de temps pour elle, avec ses amis et sa famille, mais elle a du mal à s'extraire du tourbillon médiatique déclenché par sa libération.

     Désireuse de se "déconnecter un petit peu", la Franco-Colombienne a déjeuné dans un restaurant parisien avec l'ancien Premier ministre Dominique de Villepin, son ami et ancien professeur à Sciences-Po Paris.

    Ce dernier, qu'elle avait remercié après sa libération mercredi, n'avait participé à aucune réception officielle en l'honneur de l'ex-otage depuis son arrivée à Paris vendredi.

    "Cette joie, si je voulais la partager avec quelqu'un, c'est évidemment avec lui", a déclaré Ingrid Betancourt, avant d'aller prier dans l'église Saint-Sulpice, non loin du restaurant.

    Elle désirait assister à une messe au Sacré-Coeur de Montmartre, mais elle a dû y renoncer et rentrer, épuisée, à l'hôtel Raphaël où elle a encore répondu aux sollicitations de plusieurs médias.

    Mais dans la soirée elle s'est finalement rendue au Sacré-Coeur avec ses enfants, Mélanie et Lorenzo. Entrés par l'arrière de la basilique, ils ont discrétement visité le déambulatoire pendant la fin de la messe et sont restés environ une heure avant de ressortir, entourés d'une forte présence policière.

    Dans la matinée, Ingrid Betancourt avait tenu à s'adresser aux otages toujours détenus par les Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc) dans la jungle.

    Elle s'exprimait en direct sur radio Caracol, dans l'émission que les otages peuvent entendre de minuit à cinq heures du matin et grâce à laquelle elle a pu recevoir quotidiennement, durant six ans et quatre mois de captivité, des messages de sa mère.

    Ingrid Betancourt affirme désormais vouloir passer plus de temps "toute seule" avec ses enfants, Mélanie, 22 ans, et Lorenzo, 19 ans. "On a soif d'être ensemble pour avoir des heures devant nous, à nous raconter plein de choses", a-t-elle déclaré.

    Déclarations publiques, multiples interviews, réceptions officielles: depuis qu'elle a quitté la jungle grâce à une opération de l'armée colombienne, l'ex-otage ne cesse de raconter sa détention, sa joie face à la liberté retrouvée, et de remercier ceux qui l'ont soutenue.

    "Je voulais dire aux Français combien je les aime, pouvoir physiquement être là avec eux. J'en avais besoin, tout autant que de repos", a-t-elle confié.

    Les médecins, qui l'ont examinée samedi à l'hôpital militaire du Val-de-Grâce à Paris, lui ont fortement recommandé de se reposer. Pour le reste, ils "m'ont comblée de bonnes nouvelles", a assuré Ingrid Betancourt.

    Mais l'emploi du temps d'Ingrid Betancourt, qui pense "rentrer en Colombie dans quelques jours", devrait rester chargé. Elle pourrait être reçue rapidement à l'Assemblée nationale. Elle a également émis le souhait de se rendre la semaine prochaine au Vatican et d'aller au site marial de Lourdes.

    L'ex-otage a aussi été conviée par le président Nicolas Sarközy à assister au défilé du 14 juillet. Elle devrait être décorée ce jour-là de la Légion d'Honneur.

    A plus long terme, Ingrid Betancourt assure vouloir en priorité "lutter pour faire libérer les otages en Colombie et dans le reste du monde".

    Enfin, la chaîne de télévision colombienne a annoncé dimanche qu'un réalisateur colombien, Simon Brand, allait tourner un film sur l' opération militaire qui a permis la libération de la Franco-Colombienne et de 14 autres otages. De son côté, Mme Betancourt pense écrire une pièce de théâtre sur ses six ans de captivité. (AFP.07.07.08)

    Ingrid Betancourt loge dans une suite à l'hôtel Raphael, un des plus beaux palaces de Paris, 17 avenue Kléber dans le 16ème arrdt. Au 7ème étage, son restaurant panoromique en terrasse, Les Jardins Plein Ciel, offre une vue admirable sur la capitale.

     

  • Crime de junkies?

    Petit à petit, l'unité de quarante policiers de Scotland Yard mobilisée sur cette enquête parvient à reconstruire ce qui s'est passé dimanche dernier au soir dans le petit studio qu'occupait Laurent Bonomo à Sterling Gardens, près de New Cross.

    « Pour nous, il ne fait aucun doute que le ou l'un des meurtriers est l'homme qui avait cambriolé l'appartement de M. Bonomo une semaine auparavant », confie une source policière. Lundi 23 juin, soit six jours seulement avant que les deux Français ont été massacrés, un homme avait en effet pénétré par la fenêtre entre 5 heures et 6 heures du matin, pendant que l'étudiant de 23 ans prenait sa douche, et avait volé un ordinateur portable et probablement une paire de clés, ce qui expliquerait pourquoi il n'y a pas eu d'effraction le soir des meurtres.

    « Il y a aux alentours des quartiers difficiles et du trafic de drogue »


    Scotland Yard a confirmé que la thèse du cambriolage était la plus sérieuse piste. Le fait que les deux jeux Sony PSP neufs que possédaient les deux Français, ainsi que leurs téléphones portables et leurs cartes bancaires aient disparu confirme que le ou les meurtriers venaient avant tout pour dépouiller le locataire. Il est aussi clair désormais que les deux hommes, ligotés sur des chaises, ont été torturés pour révéler les codes de leurs cartes de crédit qui, selon plusieurs sources, auraient été utilisés pour retirer de l'argent liquide dans les jours qui ont suivi.

    Grâce au travail de la police scientifique dans l'appartement incendié par les meurtriers pour effacer d'éventuelles traces, les policiers possèdent également plus de détails sur les homicides : les deux hommes ont été bâillonnés, torturés et poignardés au torse, au cou et à la tête, 196 fois pour Laurent Bonomo, dont 80 fois après son décès, et 51 fois pour Gabriel Ferez. La police n'exclut pas d'ailleurs que ce massacre ait été perpétré par un ou deux junkies en manque de drogue qui se serai(en)t acharné(s) sur les victimes.

    Laurent Bonomo et son ami Gabriel étaient venus à Londres pour trois mois dans le cadre de leurs études d'ingénieurs en biochimie. Le studio loué par Laurent Bonomo près de New Cross, dans le sud de Londres, est situé dans une impasse plutôt paisible. Mais depuis plusieurs semaines, les habitants du quartier avaient constaté des actes violents inhabituels. L'une des voisines, qui par peur de représailles préfère rester anonyme, a elle aussi été cambriolée récemment : « Je ne suis d'ailleurs pas la seule dans ce cas. On ne se sent plus tranquille ici. Il y a aux alentours des quartiers difficiles et du trafic de drogue », explique-t-elle, décrivant Laurent comme « un jeune homme charmant et bien élevé ».

    Une semaine après la découverte du drame, les familles des deux jeunes gens restent en état de choc. « Nous sommes complètement dévastés. Gabriel est, était le plus intelligent, le plus affectueux, le plus merveilleux fils dont on puisse rêver. Et maintenant, tout est fini », a déclaré Olivier Ferez, le père de Gabriel, hier dans le « Daily Mail » après être venu à Londres identifier le corps de son fils.

    Le Parisien 6 juillet 2008 

  • LONDRES: portrait-robot de l'homme "blanc"

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    Scotland Yard a diffusé dimanche après-midi le portrait-robot d'un homme qui aurait été aperçu par plusieurs témoins prenant la fuite au moment d'une explosion dans un appartement où deux étudiants français ont été tués la semaine dernière.

    Les témoins ont décrit cet homme comme ayant «la peau blanche, entre 30 et 40 ans, plutôt mince et portant une casquette de base-ball de couleur claire avec un haut sombre, un jean bleu et des chaussures de sport blanches», a précisé la police dans un communiqué.

    D'autre part, l'homme de 21 ans arrêté samedi dans le cadre de l'enquête, a été libéré.

    Il s'agissait de la première interpellation depuis le meurtre le 29 juin des deux étudiants français de 23 ans, Laurent Bonomo et Gabriel Ferez, qui ont été ligotés, bâillonnés et poignardés à plusieurs centaines de reprises au total avant que le studio, situé au rez-de-chaussée, où ils se trouvaient ne soit incendié.

    Scotland Yard a lancé depuis jeudi plusieurs appels à témoins pour tenter de retrouver cet homme que des témoins ont dit avoir vu partir en courant juste avant l'explosion, puis l'incendie du studio où ont été retrouvés le 29 juin les corps sans vie de deux étudiants français de 23 ans.

    (Le Parisien 6 juillet 2008)

    La rédaction de l'article est imprécise: l'homme "blanc"  a-t-il été vu prenant la fuite ou se mettant à courir "au moment de l'explosion" (ce qui serait normal!) ou bien "juste avant"? Ces témoins multi-ethniques selon ce que l'on a dit du quartier "défavorisé" de New Cross ont peut-être simplement vu un homme faisant son jogging! Il portait une casquette de base-ball, un jean et des chaussures de sport blanches: tenue banale mais qui évoque celle d'un joggeur ou d'un passant ordinaire. 

    Quant au visage, ce portrait-robot semble être celui d'un extraterrestre sorti tout droit d'un feuilleton télévisé...

  • L'Italie a commencé à ficher ses nomades

    A côté des empreintes digitales et de la photo, les cases "ethnie" et "religion". Le fichage des habitants des campements nomades voulu par le gouvernement Berlusconi a débuté avec des questions qui rappellent à beaucoup de mauvais souvenirs. Dans une copie du document utilisé par les autorités, remise aux journalistes par la communauté catholique de Sant'Egidio, jeudi 3 juillet, un homme a déclaré être "Rom de Serbie" et "orthodoxe".


    La fiche a été établie à Naples où le recensement a débuté ces jours-ci, comme à Milan. Le 10 juillet, ce sera au tour de Rome. Dans ces trois villes, le gouvernement considère que la présence des Roms crée des troubles. Le 30 mai, leurs préfets respectifs avaient été nommés commissaires à "l'urgence nomade". Dimanche 29 juin, ils ont été convoqués au ministère de l'intérieur pour mettre au point les détails de l'opération.

    Annoncé le 25 juin, le recensement a provoqué un tollé dans le pays, et alerté l'Union européenne ainsi que des organisations internationales comme l'Unicef et Amnesty international. Mercredi 2 juillet, des députés européens ont dénoncé le projet du gouvernement italien, estimant "inconcevable dans un état membre de l'Union européenne qu'un groupe social spécifique soit visé par une mesure de collecte d'empreintes digitales".

    Malgré les polémiques, le ministre de l'intérieur Roberto Maroni, à l'origine du projet, déclare ne pas vouloir "reculer d'un millimètre". Selon ce haut responsable de la Ligue du Nord, mouvement populiste et xénophobe, le recensement est indispensable pour connaître la situation des camps et des nomades qui vivent en Italie, adultes et enfants. Selon lui, "il ne s'agit pas d'un fichage ethnique", mais d'"une garantie supplémentaire pour la protection des droits des occupants des camps nomades". Ceux qui auront le droit de rester en Italie vivront dans des conditions décentes, les autres seront renvoyés chez eux, promet le ministre.

    Contrairement à ce qui avait été annoncé, les empreintes des enfants n'ont pas été relevées. M. Maroni, qui espérait pouvoir appliquer le fichage aux mineurs, a dénoncé l'"hypocrisie" des réactions à ce sujet : selon lui, ceux qui disent vouloir défendre les mineurs ne se préoccupent pas des conditions dans lesquelles ils vivent. Les empreintes, a-t-il défendu, devaient ainsi servir à vérifier s'ils étaient envoyés mendier par leurs parents. Dans ces cas-là, les enfants auraient pu être retirés à leur famille.

    Dimanche 29 juin, la conférence épiscopale italienne avait fait part de sa "forte préoccupation". L'opposition qualifie le fichage de "raciste". Dans les camps, certains lancent : "Pourquoi pas une étoile jaune !", comme du temps du nazisme. Amos Luzzatto, ancien président des communautés juives, a déclaré que cette décision ravivait en lui le souvenir de ce qu'il a vécu lors de la proclamation des lois raciales de 1938 par Mussolini.

    Lundi 7 juillet, une association de gauche va promouvoir un fichage "volontaire" et "de masse" de tous ceux qui veulent protester contre la décision du gouvernement.

    Le Monde 5 juillet 2008

  • KONK

    Konk_173038 Homos droit à l'avortement.JPG

  • Ingrid Betancourt a-t-elle toujours la nationalité française malgré son divorce?

    2. L’acquisition de la nationalité française :

     par déclaration, notamment :

    - à raison du mariage avec un(e) Français(e) :
    Depuis le 26 juillet 2006, les conditions de recevabilité des déclarations de nationalité à raison du mariage (article 21-2 du code civil) sont les suivantes :

    • le mariage doit être valide et non dissous
    • l’acte du mariage célébré à l’étranger doit obligatoirement avoir fait l’objet d’une transcription sur les registres de l’état civil français
    • le déclarant doit être étranger ou apatride au moment du mariage et au jour de la souscription
    • le conjoint du déclarant doit être français à la date du mariage et avoir conservé cette nationalité sans interruption entre la date du mariage et la date de la souscription
    • la déclaration peut être souscrite après un délai de 4 ans à compter de la date du mariage à condition que la communauté de vie tant affective que matérielle n’ait pas cessé entre les époux depuis le mariage.

    Ce délai de communauté de vie est de 5 ans si le postulant n’a pas résidé en France de manière ininterrompue et régulière pendant trois ans à compter du mariage ou si le conjoint français n’a pas été inscrit sur le Registre des Français établis hors de France pendant la communauté de vie à l’étranger. A la date de la déclaration, la communauté de vie tant affective que matérielle ne doit pas avoir été interrompue depuis la date du mariage. Elle ne doit pas être réduite à une simple cohabitation.

        Avant le 26 juillet 2006, que disait le Droit?

  • Le culte Betancourt: censure sur les commentaires

     Lu dans 20minutes.fr:

      "Nous sommes obligés de fermer les commentaires de cet article car certains internautes noient, par leurs remarques d'un extrême mauvais goût, les commentaires pertinents des autres."

    http://www.20minutes.fr/article/240922/France-Le-medecin-a-dit-qu-il-fallait-absolument-qu-elle-se-repose.php