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  • Great Middle East

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    Par Ilgar Velizade, politologue (Azerbaïdjan), pour RIA Novosti

    Le vice-président américain Dick Cheney entame par l'Azerbaïdjan un voyage d'une semaine, au cours duquel il se rendra également en Géorgie, en Ukraine et en Italie.

    Certaines têtes bien faites voient dans cette tournée une occasion de se rappeler une fois de plus d'une des idées fixes de la politique étrangère américaine de ces dernières années: celle du Grand Proche-Orient (Great Middle East).

    Le Grand Proche-Orient est probablement l'une des meilleures inventions de la politique étrangère américaine de ces dix dernières années. Conçu en tant que plan de modernisation démocratique des pays d'Orient, il prévoyait l'extension de la notion politique et géographique de Proche-Orient des pays du Maghreb jusqu'au Pakistan, et des marches orientales de l'Europe jusqu'au territoire du Soudan. Cette idée avait été énoncée publiquement pour la première fois au début des années 2000 par l'administration du président américain sortant George W. Bush.

    Elle réapparaît désormais de temps à autre dans l'agenda politique, en rappelant à tout le monde la zone des intérêts vitaux des Etats-Unis, qui s'est considérablement élargie.

    Ce projet a acquis une signification particulière après l'aggravation de la situation dans le Caucase. Le fait est que le Caucase du Sud est partie intégrante du Grand Proche-Orient et même, semble-t-il, la plus importante, si l'on analyse les derniers événements qui s'y sont produits.

    Ce n'est pas par hasard que, pour la première fois de l'Histoire, cette région, et plus précisément ses deux principaux pays - la Géorgie et l'Azerbaïdjan - figure au programme d'une tournée du vice-président américain. Il faut souligner en outre qu'après sa visite à Bakou et à Tbilissi, Dick Cheney fera escale à Kiev et à Rome. On devine donc facilement que les entretiens avec les leaders des Etats postsoviétiques ne porteront pas sur les conditions atmosphériques.

    Deux semaines avant sa visite prévue à Kiev, l'influent hebdomadaire américain U.S. News & World Report a publié en une un article intitulé "La Crimée ukrainienne sera-t-elle la prochaine cible de la Russie?" Cet article a été écrit en prévision de la visite de Dick Cheney. Compte tenu du soutien sans équivoque de Kiev à la position de Tbilissi dans le conflit (russo-géorgien) en Ossétie du Sud, l'auteur de l'article expose à l'opinion américaine différentes thèses dont elle peut déduire que c'est la Crimée qui sera l'objet suivant des visées agressives de la Russie dans l'espace postsoviétique. Il est vrai, les démentis réitérés apportés à cette hypothèse par d'éminents hommes politiques russes devaient apaiser les passions autour de ce sujet, mais ce n'est pas ce qui se produit. L'hypothèse du "coup suivant" est encore politiquement séduisante.

    La Russie n'a pas l'intention d'attaquer l'Azerbaïdjan. Même les analystes occidentaux les plus déchaînés le reconnaissent. Mais cela n'a pas empêché le Moby Dick de la politique américaine, comme on surnomme M. Cheney, de commencer sa tournée par une visite à Bakou. On peut probablement l'expliquer de la manière suivante: les Etats-Unis ont toujours considéré l'Azerbaïdjan comme leur allié naturel dans la région. Il joue, avec la Géorgie, à la fois un rôle de pont, de tremplin et de tampon. Sans lui, il est impossible de jouer la carte caucasienne. La question est de savoir ce que le vice-président américain sortant va suggérer à Ilham Aliev.

    Il y a sur cette question plusieurs conjectures. Les analystes locaux supposent que Dick Cheney proposera de nouveau de s'entretenir au sujet de la sécurité régionale, entre autres, dans l'optique des récents événements. La présence de bases américaines dans la région peut être considérée comme opportune. Il se peut que l'entretien porte également sur la coopération avec l'OTAN dans un nouveau format prévoyant une coopération plus étroite avec l'Alliance. Mais, parmi les multiples sujets possibles, la politique concernant le transport de matières énergétiques, le règlement du conflit du Karabakh et l'élection présidentielle qui se tiendra à l'automne prochain en Azerbaïdjan peuvent être considérés comme les thèmes les plus prometteurs. A propos, la question de la présidentielle azerbaïdjanaise s'inscrit dans le canevas de la stratégie régionale des Etats-Unis prévoyant, entre autres, la modernisation politique des pays du Grand Proche-Orient.

    Mais les perspectives de fonctionnement du corridor de transport de produits énergétiques Asie centrale - Europe restent les plus avantageuses. Dans le contexte des propos sur l'arrêt de la coopération entre l'Europe et la Russie dans le domaine du gaz, l'examen des plans d'accélération de la construction du gazoduc Nabucco prend une nouvelle tournure. Dick Cheney, de même que d'autres hommes politiques américains, insiste sur la mise en oeuvre du projet Nabucco, en particulier du secteur qui doit passer par le territoire de l'Azerbaïdjan et de la Géorgie. C'est pourquoi on pense que cette visite relancera considérablement les efforts pratiques des parties intéressées en ce sens.

    Il ne faut pas oublier non plus que l'actuel vice-président des Etats-Unis avait dirigé jusqu'en 2000 la compagnie pétrolière américaine Halliburton, qui travaille activement et depuis relativement longtemps sur le marché azerbaïdjanais. Il n'est d'ailleurs pas exclu que Dick Cheney revienne dans cette entreprise après sa démission. Dans ce contexte, sa visite peut également être considérée comme une volonté de tâter le terrain en vue d'assurer son avenir personnel.

    En ce qui concerne la démocratie dans la région, la situation est bien plus complexe. Comme on le sait, la Géorgie et l'Ukraine sont les meilleurs élèves des Américains, et on ne peut pas en dire autant de l'Azerbaïdjan. Si Kiev et Tbilissi sont, pour ainsi dire, prêts à passer l'examen pour être admis dans la classe supérieure, Bakou en est encore aux conversations sur les avantages de l'étude du modèle de démocratie américain. Cependant, par rapport au retard absolu d'Erevan, les positions de Bakou apparaissent plus que rassurantes. L'absence d'alternative à Ilham Aliev est bien visible, même depuis les hauteurs du Capitole.

    Il est évident que, quoi qu'il en soit, Bakou s'abstiendra de faire de brusques revirements. Malgré sa position ferme à l'égard de l'intégrité territoriale de la Géorgie, l'Azerbaïdjan n'acceptera pas une aggravation de ses rapports avec la Russie.

    C'est pourquoi l'avenir du GUAM (association qui regroupe la Géorgie, l'Ukraine, l'Azerbaïdjan et la Moldavie) sera probablement un autre sujet important de la visite. Il semble que les positions jadis proches des membres de cette association politique ne le soient plus aujourd'hui. Pour employer une image, on peut dire que cette organisation subit un véritable test d'efficacité. Bien que les récents événements dans le Caucase n'aient pas scindé ses rangs, ils ont mis en évidence des différences très claires dans les évaluations. Si l'Ukraine a soutenu la Géorgie presque inconditionnellement, l'Azerbaïdjan a essayé de prendre le maximum de distance par rapport à ces événements, alors que la Moldavie a laissé entendre qu'elle pourrait s'écarter de la ligne commune, si elle voyait une possibilité alternative de régler le problème de son intégrité territoriale.

    Les sponsors politiques du projet, qui se trouvent outre-Atlantique, l'ont certainement ressenti. Cependant, pourquoi Dick Cheney a-t-il choisi, en tant que dernière escale de sa tournée, non pas Chisinau, ce qui aurait été logique, mais une ville aussi éloignée que la capitale italienne?

    On dit qu'il a décidé de profiter de l'occasion pour participer au forum économique international Ambrosetti Forum sur le lac de Côme, dans le Nord de l'Italie, après quoi il se rendra dans la ville éternelle. Vraiment, tous les chemins mènent à Rome...

  • VIDEO Affaire Clavier: MAM le bouclier de... Sarközy

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    Ils peuvent rire!

    http://www.dailymotion.com/video/x6n3w4_affaire-clavier-mam-bouclier-de-lel_news

     

     

  • Dominique Rossi: "je n'ai rien à me reprocher"

    Silencieux depuis la sanction prise à son encontre, Dominique Rossi refuse de commenter la mesure dont il a fait l'objet. Mais le contrôleur général de la police, ancien coordonnateur des forces de sécurité sur l'île, a livré au Monde, mercredi 3 septembre, sa version des faits qui ont suscité sa mise à l'écart.

      Trois jours après que la décision de le relever de ses fonctions lui a été signifiée par téléphone, M. Rossi – remplacé par Gilles Leclair, ex-numéro deux de la police judiciaire – entend faire savoir qu'il n'a pas failli à sa mission. "J'ai fait mon boulot et je n'ai rien à me reprocher", nous a-t-il déclaré. Informé dans la soirée du vendredi 29 août que des nationalistes pourraient mener une action sur le site de Punta d'Oro à Porto-Vecchio (Corse-du-Sud), où s'érigent plusieurs villas luxueuses appartenant à des continentaux, dont celle de Christian Clavier, l'acteur ami du président de la République, M. Rossi assure avoir pris les mesures qui convenaient pour prévenir les risques de dérapages et éviter que la manifestation ne dégénère.

    "J'ai eu deux renseignements, dont un provenant de la direction des renseignements intérieurs à Paris, selon lesquels le rassemblement des nationalistes qui était prévu samedi matin devant la mairie de Porto-Vecchio pourrait se déplacer vers le site de Punta d'Oro et aller chez Christian Clavier", confirme-t-il. "J'ai alerté les gendarmes de Porto-Vecchio et leur ai demandé de prendre des dispositions préventives mais de n'intervenir qu'en cas d'incidents", précise M. Rossi.

    A la suite d'un bref rassemblement devant la mairie de Porto-Vecchio, samedi matin, pour protester contre le Padduc – le plan d'aménagement de la Corse qui doit être adopté en 2009 –, une cinquantaine de nationalistes se sont dirigés vers Punta d'Oro. Après s'être présentés aux portes d'une propriété voisine de celle de M. Clavier, une vingtaine de militants indépendantistes sont entrés sans effraction dans la propriété. de l'acteur.

    M. Rossi souligne que si l'intrusion était manifestement illégale, elle s'est déroulée sans destruction ni vandalisme. Ce que confirment les auditions recueillies, mardi, dans le cadre de l'enquête préliminaire ouverte par le procureur de la République d'Ajaccio.

    Aucune force de police n'a empêché le groupe d'entrer dans le domaine privé. Selon une source à la direction nationale de la gendarmerie, "il n'y avait pas de dispositif de maintien de l'ordre sur le site". Toujours selon cette source, les gendarmes de Porto-Vecchio n'auraient pas eu l'information selon laquelle une action se préparait contre la villa de Christian Clavier. Les indépendantistes ont quitté les lieux vers 14 heures. "C'est à partir de dimanche matin que l'affaire a semblé s'emballer et qu'on m'a demandé des comptes", indique M. Rossi. Ce dernier a rédigé un rapport circonstancié des faits qu'il a immédiatement transmis à sa hiérarchie.

    Policier expérimenté, en première ligne en Corse depuis 1999, Dominique Rossi a géré de nombreuses situations beaucoup plus tendues que celle de Porto-Vecchio. Notamment l'incendie, en janvier, du bureau d'Ange Santini, président du conseil exécutif de Corse, à l'issue d'une manifestation nationaliste à Ajaccio. Cet événement marqué par des actes de vandalisme et de destruction manifestes n'avait donné lieu à aucune sanction.

     

    Yves Bordenave - LE MONDE 04.09.08
  • "Nous tuerons tous les Français!"

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    Les talibans qui ont tué dix soldats français dans une embuscade le 18 août promettent le même sort à l'ensemble des troupes françaises déployées en Afghanistan, tandis que Paris s'apprête à renforcer son dispositif militaire.

    "Tant que vous resterez chez nous, nous vous tuerons. Tous", a lancé le "commandant Farouki", chef militaire taliban déniché par des reporters de Paris-Match avec 27 de ses hommes quelque part dans la province de Laghman, entre Kaboul et les zones tribales pakistanaises.

    "Ces menaces n'entament aucunement ma détermination, ni celle de mes hommes", a assuré à RTL le colonel Jacques Aragonès, à la tête des 700 soldats français déployés en renfort en Kapisa (est), affirmant n'avoir "rien à répondre" à des talibans passés maîtres, selon lui, en "opérations de propagande"...

    Après avoir fait parler les armes, le commando taliban joue sur l'image et les symboles. Les photos de Paris-Match à paraître jeudi montrent en particulier deux combattants islamistes arborant des Famas, le fusil d'assaut des forces françaises pris aux soldats tombés dans l'embuscade.

    L'un d'eux porte un uniforme français quasi-complet: casque lourd, gilet pare-éclats, Famas surmonté de sa lunette de tir. Comme par défi, il arbore jusqu'au masque de protection dont ont été spécialement dotées les forces françaises en Afghanistan pour se protéger contre les éclats.

    Le commando afghan a pris soin de signer son embuscade. Il a remis aux journalistes de Paris-Match l'une de ses prises de guerre, la montre de l'un des soldats tués afin qu'elle soit restituée à ses proches.

    Ils "tenaient à remettre cet objet pour montrer qu'ils étaient de bonne volonté vis-à-vis de nous, à condition que les (soldats) français s'en aillent (d'Afghanistan) d'ici à la fin du ramadan", a expliqué à Europe 1 la photographe de Paris-Match, Véronique de Viguerie. Le ramadan prendra fin cette année le 2 octobre en Afghanistan.

    Dix jours plus tôt, le parlement français se réunira pour la première fois depuis 1991 et la guerre du Golfe afin de se prononcer sur la poursuite de l'engagement français en Afghanistan.

    A cette occasion, le Premier ministre, François Fillon, devrait annoncer les "aménagements" dans le dispositif militaire français en Afghanistan, indique-t-on de sources proches du dossier. Il devrait aussi réaffirmer le credo français, mais aussi de l'Otan, d'opérations militaires conjuguées à des actions de reconstruction.

    Le chef d'état-major des armées, le général Jean-Louis Georgelin, est arrivé mercredi sur le "théâtre des opérations" pour déterminer précisément les besoins. Et plusieurs conseils restreints se réuniront autour du chef de l'Etat et des armées, Nicolas Sarkozy, à l'Elysée.

    Trois jours après l'embuscade meurtrière tendue par les talibans, le ministre de la Défense, Hervé Morin, indiquait déjà que la France devait accroître sa "capacité de reconnaissance et renseignement" en Afghanistan, évoquant notamment les drones (avions sans pilote).

    Mais il pourrait aussi s'agir d'un ou plusieurs hélicoptères (Caracal, Super Puma, Cougar...) ou d'un retour des forces spéciales, hypothèse également avancée par le ministre.

    Les forces françaises en Afghanistan -plus de 3.000 hommes actuellement- n'ont cependant pas attendu pour "durcir" leur dispositif face à une guérilla qui s'apparente à celle des insurgés irakiens...

    AFP. 03.09.08

  • Afghanistan: vives critiques d'une cellule de renseignement française

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    Soldats français à l'est de Kaboul (31 août 2008)

    Une cellule de renseignement française déployée auprès des forces de l'Otan à Kaboul a formulé de vives critiques à l'égard de l'opération de reconnaissance tombée dans une embuscade meurtrière des talibans le 18 août, affirme Le Canard enchaîné à paraître mercredi.

    "Comment peut-on laisser se monter de telles opérations sur ce terrain sans un minimum d'observation et de surveillance en avant des unités en progression?", s'interrogeait notamment la French National Intelligence Cell (Cellule de renseignement nationale française), deux jours après les faits.

    L'hebdomadaire satirique publie plusieurs extraits d'un document de cette cellule dont l'état-major des armées a indiqué ne pas être en mesure de confirmer ou d'infirmer immédiatement l'authenticité.

    Dix soldats français ont été tués le 18 août et 21 autres blessés dans une embuscade tendue par les talibans dans la vallée d'Uzbeen, à une cinquantaine de kilomètres à l'est de Kaboul.

    "Où étaient la (ou les) armes collectives en soutien?", "où se trouvaient les sections de l'ANA (Armée nationale afghane) et les forces spéciales américaines?", "pourquoi le timing des engagements de riposte a-t-il été aussi mal géré avec si peu de matériel à disposition", sont quelques-unes des autres questions posées par les officiers de renseignement français.

    "Est-il normal que des professionnels s'engageant dans une opération de reconnaissance en profondeur de plusieurs jours (qui plus est en convoi) soient à cours de munitions dès le 1er engagement ?", ajoutaient-ils dans ce document destiné, selon le Canard enchaîné, à la Direction du renseignement militaire (DRM) et à l'état-major.

    L'hebdomadaire publie par ailleurs une liste des soldats français victimes de l'accrochage, établie par l'état-major et où apparaît en face de trois noms la mention: "corps retrouvé aligné".

    "Trois corps ont été déplacés, alignés à mi-pente et dépouillés de leurs effets militaires", a confirmé le capitaine de vaisseau Christophe Prazuck, de l'état-major.

    "Compte-tenu du fait qu'ils ont été retrouvés au milieu des combats, ils n'ont pas été extraits vivants de ces lieux (par les insurgés, NDLR) pour être exécutés", a-t-il poursuivi.

    L'état-major se refuse cependant à communiquer les circonstances précises de la mort des dix soldats, invoquant le souhait des familles.

    AFP. 03.09.08

  • Sarah Palin prête à se présenter à l'Amérique

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    Levi Johnston et Bristol Palin, John McCain , Todd et Sarah Palin -3 septembre 2008

    Sarah Palin, la colistière du candidat à la Maison Blanche John McCain, était attendue mercredi à la convention républicaine de Saint Paul (Minnesota, nord) pour passer son grand oral, alors que les médias américains n'en finissent pas de dévoiler des détails embarrassants pour la jeune gouverneure de l'Alaska.

    Les délégués républicains, remontés à bloc après les discours patriotiques et sans nuance, entendus mardi soir à la convention républicaine, devraient lui réserver un accueil triomphal.

    Des responsables féminines du parti républicain sont d'ailleurs montées mercredi au créneau pour défendre Sarah Palin, dénonçant "une campagne de diffamation scandaleuse" à l'encontre de cette femme qui dirige l'Alaska depuis deux ans.

    Carly Fiorina, ex-PDG de la société Hewlett-Packard et proche conseillère de M. McCain, Jane Swift, ancienne gouverneure républicaine du Massachusetts (nord-est) et d'autres responsables républicaines ont accusé les médias de chercher à "diaboliser et rabaisser" la colistière de M. McCain, lors d'une conférence de presse à St Paul (Minnesota, nord) où se déroule la convention républicaine.

    Mais, au-delà des délégués républicains, c'est une nation tout entière que Mme Palin doit s'efforcer de convaincre à seulement 63 jours de l'élection présidentielle du 4 novembre.

    John McCain, qui devrait être officiellement désigné candidat par acclamation dans la soirée, est arrivé en fin de matinée à Saint Paul. Il a été accueilli à l'aéroport de la capitale du Minnesota par sa femme Cindy, ses enfants et la famille au complet de Sarah Palin. Le sénateur de l'Arizona a ostensiblement salué Bristol Palin, 17 ans, la fille mineure de sa colistière, enceinte de cinq mois. La jeune fille était accompagnée de son ami, Levi Johnston, 18 ans, et le sénateur a parlé chaleureusement aux jeunes gens pendant quelques minutes.

    Les travaux de la convention débuteront vers 18H00 locales (23H00 GMT). Mme Palin doit parler après 21H00 (02H00 GMT jeudi).

    Un sondage publié mercredi pour le groupe féministe proche des démocrates Emily's List, montre qu'une majorité d'électrices demeurent favorables au démocrate Barack Obama. 52% des électrices interrogées se prononcent pour le ticket démocrate Obama-Biden et 41% pour le républicain McCain-Palin.

    Pour de nombreux Américains, Mme Palin, 44 ans, maire de la petite ville de Wasilla en Alaska (nord-ouest) au début des années 2000 et gouverneure de cet Etat depuis moins de deux ans, est une inconnue. Ces derniers jours, la presse a révélé plusieurs affaires potentiellement dangereuse pour le "ticket" républicain.

    Mme Palin est soupçonnée de délit d'influence par une commission parlementaire d'enquête de son Etat, elle a utilisé des fonds fédéraux pour des projets d'intérêt local, alors que M. McCain a fait de la lutte contre cette pratique un de ses principaux chevaux de bataille. Son mari Todd a été arrêté il y a une vingtaine d'années pour conduite en état d'ivresse et a été membre du parti indépendantiste de l'Alaska (AIP). L'expérience de Mme Palin sur les questions de sécurité nationale est quasi nulle.

    L'ancien maire de New York Rudolph Giuliani, qui devait également intervenir mercredi devant la convention, juste avant Mme Palin, a pris la défense de la colistière de M. McCain.

    Divorcé, favorable au droit à l'avortement et tolérant envers les homosexuels, M. Giuliani a demandé sur la chaîne de télévision ABC News "de laisser une chance à Mme Palin", dénonçant au passage une forme d'acharnement des médias.

    Mme Palin qui se trouvait à Saint Paul depuis dimanche sans faire d'apparition publique, a fait un repérage discret au Xcel Center vers 06H20 (11H20 GMT). Elle a passé une dizaine de minutes dans l'enceinte, alors presque vide, de la convention. Elle était accompagnée par le directeur de campagne de M. McCain, Rick Davis.

    Parmi les orateurs de la soirée, figurent outre M. Giuliani, les anciens candidats à l'investiture républicaine Mitt Romney et Mike Huckabee.

    Côté démocrate, M. Obama devait faire campagne dans l'Ohio (nord) tandis que son colistier Joe Biden était en Floride (sud-est).

    AFP.03.09.08

     

  • Sarközy: "Quel est le con qui a merdé?"

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    Comme deux frères...

    C'est ce qu'aurait dit Nicolas Sarközy en apprenant que des nationalistes corses occupaient la villa de son copain. A-t-il fait virer le chef des policiers corses ?

    Voilà une décision qui n'est pas passée inaperçue. Le chef des policiers corses, Dominique Rossi, a été muté ce mardi. Motif ? Il aurait mal géré l'occupation de la maison de Christian Clavier par des nationalistes corses.

    L'acteur a été entendu par la police mardi après-midi, ainsi que le gardien de sa villa.

    Officiellement...
    L'ordre émanerait de Michèle Alliot-Marie, la ministre de l'Intérieur.  "Monsieur Rossi n'a pas été limogé, il a été muté", insiste le porte-parole du ministère de l'intérieur. Dominique Rossi travaillera désormais à l'IGPN, la police des polices

    Mais en coulisses, la version est différente...
    Nicolas Sarkozy a-t-il eu un coup de sang ? Ça se pourrait, à en croire Le Canard Enchaîné. "Je ne supporte pas qu'on s'en prenne à mes amis parce que ce sont mes amis. C'est ce qui s'est passé pour Christian (Clavier, ndlr). "Quel est le con qui a merdé ?" : voilà ce qu'a dit le président à la police locale selon l'hebdo satirique.

    Une fois "le con qui a merdé" identifié - à savoir Dominique Rossi - le chef de l'Etat aurait demandé sa mutation. Le Canard confirme ainsi les informations d'autres médias qui visent l'Élysée.

    Plusieurs médias visent Nicolas Sarkozy
    France 3 Corse annonce mardi soir que "selon ses informations", l'ordre proviendrait de l'Elysée.

    "Dans un premier temps, le Président envisage de limoger le Préfet de Corse. Problème, celui-ci n'est pas encore entré en fonction. Tant pis, c'est le chef de la police qui sera sanctionné", affirme le journaliste, dans cette vidéo.


    Plus tôt dans la journée, Europe 1 et France Inter expliquaient que Nicolas Sarkozy aurait appelé Christian Clavier, avec qui il est très ami, pour le prévenir : "Il n'est pas question que tu payes pour notre amitié".


    Que répond l'Elysée ?
    "Il a commis une erreur, il a été sanctionné", confie un proche de Nicolas Sarkozy à RTL. Cette même source affirme que l'occupation n'a pas été si calme que le prétend la police. Les nationalistes auraient bousculé le gardien, jeté un faux coq  en plâtre (le coq gaulois?) dans la piscine et vidé la cave.

    L'Elysée reconnaît que le chef de l'Etat a téléphoné à Christian Clavier pour qu'il lui raconte les événements. Toutefois, l'Elysée refuse de voir un lien entre leur amitié et le limogeage.

    François Fillon se défile... L'opposition mitraille...
    "Le gouvernement décide des fonctions des hauts-fonctionnaires et ne rend pas de comptes sur ces questions", a déclaré le premier ministre.

    François Bayrou dénonce "le fait du prince".

  • VIDEOS L'affaire Christian Clavier

    http://www.dailymotion.com/video/x6mtxn_villa-clavier-sarkozy-serait-interv_news

    http://www.dailymotion.com/video/x6mqq4_laffaire-christian-clavier_news

     

     

  • Medvedev: Saakachvili est un "cadavre politique"

    Pour nous, le régime actuel géorgien a fait faillite. Le président Saakachvili n'existe plus pour nous. Il est un 'cadavre politique'", a déclaré, mardi 2 septembre dans la soirée, le président russe, Dmitri Medvedev, dans une interview à la chaîne de télévision italienne RAI.

    M. Medvedev répondait à une question sur la participation éventuelle de la Russie à la conférence sur le Caucase prévue en novembre à Rome, à laquelle doit participer M. Saakachvili.  C'est la première fois qu'un dirigeant russe tient des propos aussi durs à l'encontre du numéro un géorgien, qui est dans le collimateur de Moscou depuis le début du conflit entre les deux pays. 

     
    Les propos de M. Medvedev ont aussitôt été fustigés à Tbilissi. "Il est extrêmement regrettable que le dirigeant d'un grand pays utilise des méthodes inacceptables pour un monde civilisé dans ses efforts pour miner le gouvernement légitime géorgien", a déclaré le secrétaire du Conseil de sécurité géorgien, Alexandre Lomaïa. "Le président russe a perdu le contrôle parce que ses efforts en vue de renverser le gouvernement géorgien ont échoué", a ajouté M. Lomaïa.

    "NOUS N'AVONS PEUR D'AUCUNE EXCLUSION DU G8"

    Par ailleurs, M. Medvedev a appelé les Etats-Unis à "revoir" leurs relations avec Tbilissi et estimé que l'OTAN "perdrait plus" à rompre ses relations avec la Russie que Moscou. Il a souligné que la Russie était prête à parler avec la communauté internationale "de toutes sortes de questions, dont le règlement post-conflictuel dans la région" du Caucase. "Mais nous voudrions que la communauté internationale se rappelle qui a commencé l'agression et qui est responsable de la mort des gens", a ajouté le président russe, en référence à l'offensive militaire lancée le 8 août par la Géorgie dans sa république séparatiste d'Ossétie du Sud. L'opération a été contrée par une intervention massive de l'armée russe en territoire géorgien.

    En outre, le dirigeant russe a assuré que Moscou ne craignait pas d'être exclu du G8, réagissant à certaines déclarations appelant à une telle exclusion. "Les appels qui se font entendre, je les explique exclusivement par la tactique électorale américaine pour faire monter une cote de popularité sur fond de conflit", a déclaré M. Medvedev.

    Le candidat républicain à la Maison Blanche, John McCain, a affirmé dimanche que la Russie était devenue une "autocratie" et qu'il fallait l'exclure du G8, forum qui regroupe les huit pays les plus industrialisés du monde. "Nous n'avons peur d'aucune exclusion du G8", a insisté M. Medvedev. De plus, "nous estimons que le G8 actuel n'est pas capable de résoudre les problèmes sans faire appel à d'autres Etats", a-t-il observé. "Mais il ne faut pas se faire d'illusions. Nous avons besoin les uns des autres", a conclu le président russe.

    LE MONDE - 03.09.08

  • Les dégénérés

    Ce sont des promeneurs qui ont averti, samedi, les gendarmes.

    Ils venaient de découvrir, sur la plage de Wissant, dans le Pas-de-calais, une fillette de sept ans en train de faire une fellation à son père.

    L'homme qui a été interpellé a reconnu les faits en précisant qu'il avait été pris d'une « pulsion » qui ne s'était jamais produite avant.

    Le père de la fillette, un ressortissant belge, a été mis en examen pour « viol par ascendant ».

    La mère qui était présente au moment des faits n'aurait rien vu de la scène.

    Placée en garde à vue dans un premier temps, elle a été laissée libre.

     

    (Source: La Libre Belgique)

  • Christian Clavier est un ami intime de Sarközy

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    Plus que des "amis de vacances"!

    Christian CLAVIER a pris les devants. Se doutant que le limogeage du Monsieur Sécurité en Corse allait le placer au coeur de la tourmente, le comédien a donné dès hier matin des consignes claires à son agent artistique : « Dis que je suis absolument injoignable ! » L’agent a fait passer le message. Impossible de connaître l’opinion de Christian Clavier sur l’éviction de Dominique Rossi.

    Cette affaire illustre en tout cas les liens extrêmement proches entre l’artiste et Nicolas Sarközy. Une amitié vieille de plus de quinze ans.


    Leur rencontre remonte à l’époque où Christian Clavier vivait à Neuilly (Hauts-de-Seine), ville alors administrée par Nicolas Sarkozy.
    « C’est quelqu’un que j’ai rencontré à un moment très douloureux de mon existence, lorsque j’ai perdu mon père, confiait Christian Clavier à VSD en avril 2007. Il a toujours été fidèle, attentif et gentil. » Si l’acteur apprécie l’homme, il adhère aussi à ses idées politiques, insistant souvent sur « l’extraordinaire capacité d’écoute » de son ami.
    Comme Jean Reno, Didier Barbelivien et d’autres célébrités du spectacle, Christian Clavier n’a jamais caché son admiration pour Sarkozy. Depuis des années, il lui apporte un soutien sans faille, un engagement plus personnel que militant. Le comédien ne signe jamais de pétition mais apparaît régulièrement au côté de Sarkozy, en tant que membre du premier cercle d’amis. Les deux hommes ont une passion commune pour la Corse où ils passent parfois des vacances ensemble.
    On les a vus en short et tee-shirt, posant avec Jean Reno devant un bateau. Au fil des ans, l’artiste et l’homme politique sont devenus intimes. Christian tape sur l’épaule de Nicolas, en vieux complice. Le conseiller de l’Elysée Pierre Charon, qui a assuré par ailleurs la promotion des films de Clavier « l’Enquête corse », « les Bronzés 3 » et « l’Auberge rouge », est un maillon précieux dans cette relation très forte.

    Début 2007, l’acteur a assisté au congrès de l’UMP puis a soutenu Sarkozy en campagne présidentielle. Au soir de la victoire, le 6 mai, il faisait partie des proches invités par le nouveau président au Fouquet’s.
    Même au musée Grévin, leurs statues de cire se trouvent proches l’une de l’autre… L’incident de Porto-Vecchio a, semble-t-il, confirmé l’étroitesse de leurs liens.
    Le Parisien - 03.09.08

     

  • Hommage à Marcel Leroux

    Avez-vous entendu parler de Marcel Leroux ? Il y a peu de chances. Savez-vous qu'il est mort il y a tout juste une semaine, le 12 août 2008, à Marseille ? Il y a encore moins de chances que vous le sachiez. Pourquoi ? Parce qu'il était un véritable climatologue, parce qu'il ne s'en laissait pas conter et parce qu'il ne fallait surtout pas lui donner la parole dans les media. Sa mort est pour eux une bénédiction. Elle leur permet, croient-ils, de l'ensevelir dans un silence absolu et définitif.


    Pourquoi donc ce silence à son propos, davantage encore maintenant qu'il est mort que quand il était vivant ? Parce qu'il n'était pas climatologiquement correct. En effet il s'opposait, arguments scientifiques à l'appui, aux fantasmagories du GIEC et de son fabuleux réchauffement climatique, menace brandie par tous ceux qui veulent asservir l'humanité et la priver de libertés, au nom d'une culpabilité parfaitement et opportunément inventée, à la faveur d'une peur parfaitement et médiatiquement organisée.

    Marcel Leroux n'était pas n'importe qui et c'est bien ce qui gênait les pseudo-scientifiques du GIEC stipendiés par leurs gouvernements, les vrais scientifiques l'ayant quitté les uns après les autres. Il était professeur émérite de climatologie de l'Université Jean Moulin (Lyon III), directeur du LCRE (Laboratoire de climatologie, risques et environnement) du CNRS, membre de l'American Meteorological Society et de la Société Météorologique de France. Une petite pointure…comme vous pouvez le constater, qui a écrit notamment ce pavé qu'est Global Warming - Myth or reality ?

     Global Warming - Myth or Reality ?
    The Erring Ways of Climatology
    Springer Press (24 juin 2005)

    En scientifique digne de ce nom, il s'en tenait aux observations du réel et non pas à des projections purement virtuelles produites par des ordinateurs, nourris humainement de paramètres limités et insuffisants pour rendre compte de la réalité. Ces observations lui permettaient de contredire les articles du credo climatique actuel dont tous les gouvernements de la planète, à quelques exceptions près, se sont fait les chantres, car il leur permet d'imposer leur volonté et d'asseoir leur pouvoir sur les dindons de cette farce coûteuse.

    Ainsi pour Marcel Leroux (j'emploie le présent à dessein) il n'y a pas de réchauffement global - la température du globe augmente à certains endroits du globe et diminue à d'autres -; le CO2 est une conséquence de l'augmentation de température et non pas l'inverse (l'activité humaine n'est responsable que d'une infime partie : voir mon article La note discordante de Jacques Lévy sur le réchauffement ); de plus la concentration de CO2 est favorable à la végétation; l'effet de serre est dû essentiellement à la vapeur d'eau; la glace se renforce en Antarctique etc.

    Marcel Leroux disait qu'il n'y avait pas d'autre choix pour l'humanité que de s'adapter quand le climat change, ce qui n'a jamais cessé de se produire. Les pseudo-scientifiques du GIEC et leurs émules proposent eux de taxer ou d'inciter, de manier la carotte ou le bâton, pour atteindre des buts qu'ils se sont fixés arbitrairement. Il y a quelque chose d'inquiétant et d'affligeant à la fois à voir l'orgueil de ceux qui prétendent tout savoir et en tirer argument pour diriger et contraindre les autres.

    Les travaux de Marcel Leroux ne seront pas ensevelis. Il y a de plus en plus de scientifiques qui se rebellent contre le totalitarisme climatique. Comme tous les dissidents leur voix, étouffée dans un premier temps, finit toujours par être entendue dans un second. Le 5 mars 2007 l'exposé de Marcel Leroux à l'Académie des Sciences ( ici ) avait ébranlé plus d'un académicien, englué jusqu'alors dans des préjugés. Quoiqu'on fasse la vérité sort finalement un jour de son puits et c'est elle qui rend libre comme le rappelle Saint Jean l'évangéliste.

    Source : Le Blog de Francis Richard

    PS. Sur Dailymotion une vidéo de Marcel Leroux est disponible ( ici ). Elle est pour tous publics…

    Lien vidéo: http://www.dailymotion.com/video/x33184_marcel-leroux-climatologue-non-peop_tech

  • Face au Mont Blanc, des empreintes de dinosaures

    Empreintes de dinosaure sur dalle des grès rose.jpg
    Dalles de grès ocre-rose - empreintes d'un troupeau de dinosaures
    Empreintes descente vers le lac du vieux-Emosson.jpg
    Descente vers le lac du Vieux Emosson
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    Le Mont Blanc dans toute sa splendeur, vu du col de la Terrasse
    Empreinte de dinosaure Bruno.jpg
    Une magnifique empreinte dans le rocher
    Il existe près de Chamonix - mais en Suisse -, dans la combe du Vieux Emosson, à 2 450 mètres d’altitude, des dalles de grès ocre où des dinosaures ont laissé des traces. Une balade dans la lumière du massif du Mont-Blanc, au-dessus du barrage d’Emosson, vers les empreintes géantes...

    La Terre, l'air pur, la faune et la flore…, Yves Paccalet, ancien compagnon de route du commandant Cousteau, connaît tout cela par cœur.

    Guide hors pair, conteur de talent, il nous invite à suivre son pas sur les chemins du monde, à s'immerger dans la nature, pour partager quelques balades choisies.

    Émotions sur l'Emosson : sur la piste des dinosaures suisses!
    "Je plisse les yeux. Dans la combe du Vieux Emosson, je domine le lac homonyme, en forme de lune bleu-vert. Je regarde de longues dalles de grès ocre rose, creusées d’empreintes de pieds. J’ai l’impression que je délire.

    Des traces de dinosaures… Les grands reptiles ont marché ici, parmi les plus anciens de la lignée. Je plonge 220 millions d’années en arrière. Il me semble que je les vois avancer dans la vase, parmi les prêles géantes, les ginkgos et les conifères, dans une lagune tropicale marine que les spasmes du plissement alpin hisseront, à l’ère tertiaire, à plus de 2 000 mètres.

    Certains courent. D’autres arpentent le sol lourdement sur leurs pattes de derrière. J’en aperçois des grands et des petits. Les plus puissants mesurent 4 mètres de hauteur et pèsent plus d’une demi-tonne. Les "lézards terribles"…

  • Dati bientôt maman

    Dati - 27 août 08.jpg
    Le 27 août 2008

    La grossesse de la ministre de la Justice promet un emballement médiatique.

    C'est la nouvelle politico-people de la rentrée : Rachida Dati est enceinte. Si la ministre de la Justice n'avait pas encore rendu publique sa grossesse le 1er septembre, elle a informé l'Elysée de sa situation. Voici et Closer se sont déjà emparés en Une, sans point d'interrogation, de l'"événement", avec des photos du Conseil des ministres de rentrée du 21 août. C'est là que le ventre de Rachida Dati, invisible cet été, a sauté aux yeux de ses collègues et des journalistes.

    « Elle n'est pas du genre à s'économiser »

    Avant la garde des Sceaux, trois autres femmes ont vécu au gouvernement pareille expérience. Ségolène Royal a ouvert la voie en 1992, suivie, quelques jours plus tard, de Frédérique Bredin et, en 2000, de Florence Parly. Toutes ont choisi de mener de front leur activité ministérielle et leur maternité. Rachida Dati, 42 ans, sans enfant, devrait être la première à faire de même dans un gouvernement de droite. "Elle n'est pas du genre à s'économiser", prédit un conseiller de l'Elysée.

    Autre particularité : l'engouement médiatique et populaire que suscite l'ancienne protégée de Cécilia, au parcours si romanesque, est tel que son histoire promet, dans les mois à venir, de faire couler beaucoup d'encre. Une question suscitera notamment la curiosité : celle de la paternité. "La jolie brune a eu la confirmation (de sa grossesse) lors de somptueuses vacances dans un grand hôtel marocain sur la côte atlantique, proche de Casablanca, écrit Closer dans son numéro du 30 août. La ministre n'a pas pu attendre pour annoncer à son père l'heureuse nouvelle."

    L'express.fr

     

     

     

     

  • Ramadan: toujours plus jeunes!

    Ils ont décrypté les données astronomiques, se sont focalisés sur la position de la Lune et l’apparition de la première lueur de son nouveau croissant. Ils ont délibéré et puis tranché. Hier soir, vers 20 heures, les représentants du Conseil français du culte musulman (CFCM) ont solennellement annoncé que le ramadan débuterait le 1er septembre 

    Parmi les quatre des cinq millions de musulmans de l’Hexagone qui s’apprêtent à respecter le mois du jeûne, de plus en plus de jeunes, toujours… plus jeunes ! « Il y a une massification de la pratique chez la jeunesse et de plus en plus d’enfants qui tentent l’expérience », observe Abderrahim Hafidi, universitaire et présentateur de l’émission dominicale « Islam », sur France 2. Les raisons de ce phénomène ? « C’est presque un effet de mode, un rite initiatique assuré par les parents, les grands frères, les soeurs, les copains ou les copines. Il s’agit d’un moyen d’insertion, d’une reconnaissance identitaire. On est dans une appartenance, une affirmation à un groupe », analyse-t-il.


    En principe, le Coran exempte les enfants qui n’ont pas atteint l’âge de la puberté. « Les théologiens sont extrêmement clairs. Aucun fidèle ne doit se lancer dans un mois de jeûne s’il n’a pas l’âge, celui de la puberté, ni les capacités de le faire », souligne-t-il. Cela n’empêche pas certains préadolescents sous pression familiale ou non de découvrir l’un des cinq piliers de l’Islam.

    Kawther, 11 ans et demi, qui va faire sa rentrée en sixième dans un collège de Marseille, a bien l’intention de ne pas manger ni boire, du lever au coucher du soleil. « L’année dernière, quand j’étais en CM 2, il y avait 15 ou 16 élèves de ma classe, sur 23, qui le faisaient. Moi, c’était juste le week-end à la maison. Mais cette fois-ci, ce sera tous les jours. C’est fatigant mais j’arriverai à tenir », assure la demoiselle. « Je ne l’ai absolument pas obligée. Je lui ai dit : Tu es libre », enchaîne sa maman, Malika, d’origine algérienne. Cette mère de famille s’est déjà « arrangée avec le principal » de l’établissement de sa fille. « Le premier mois, on ne paiera pas la cantine », confie-t-elle.

    Une rentrée associée, pour cette version 2008, à une période de jeûne qui aura des répercussions dans certaines salles de classes. « Le ramadan a forcément des effets sur la condition physique des gamins. Cela se traduit par des retards en cours et, en fin d’après-midi, par un manque d’attention et une envie de dormir. L’avantage, c’est que pendant ce temps, on a la paix ! Durant le mois de jeûne, il y a moins d’indiscipline », sourit Rachid Djouadi, professeur de gestion à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis).

    Pour le chrononutritionniste Alain Delabos, chroniqueur sur la radio Beur FM, il est important que l’adolescent pratiquant s’inflige une « discipline alimentaire stricte » en avalant, notamment, un solide petit-déjeuner, alimenté d’une soupe orientale ou d’un plat de viande vers 5 heures. Sinon gare aux complications, aux malaises ou aux risques de déshydratation ! « Le ramadan tombe cette année à une époque où il peut faire très chaud. L’organisme, prévient-il, va devoir puiser davantage dans ses réserves et avoir besoin de plus d’énergie et d’eau. »

     

     

  • Russie: Sarközy ne veut pas "montrer les biceps"!

    Moscou - Sarkozy y retourne.jpg

    Des sanctions?, quelles sanctions ? Face à une Russie plus déterminée que jamais à imposer ses vues dans le Caucase, les Européens, réunis hier à Bruxelles pour un sommet extraordinaire chargé d’étudier les conséquences de la crise géorgienne, ont adopté une position relativement prudente.
    Condamnant certes l’attitude de Moscou, tout en prenant bien soin de laisser la porte du dialogue ouverte.

    « Oui, c’est de la realpolitik, soupirait un diplomate français à l’issue du sommet.
    Mais quel autre choix avons-nous ? Depuis le début, Poutine affiche une détermination de fer sans presque rien concéder. Il faut bien en tenir compte. »
    Les négociations sur un partenariat renforcé ajournées. Les Vingt-Sept ont annoncé le report des prochaines réunions prévues avec Moscou pour négocier un accord de partenariat renforcé. Une décision réclamée par la Grande-Bretagne et certains ex-pays du bloc soviétique, qui souhaitaient afficher un minimum de fermeté vis-à-vis du duo Poutine-Medvedev. « Tant que le retrait des troupes sur les positions antérieures au 7 août n’aura pas été réalisé, les réunions sont reportées », a annoncé José Manuel Barroso, président de la commission de Bruxelles. Mais cette décision est plus symbolique qu’autre chose : l’UE et la Russie sont déjà liées par un partenariat depuis 1997. « L’Union restera vigilante, le Conseil européen demande au conseil, avec la commission, d’examiner attentivement et en profondeur la situation et les différentes dimensions de la relation UE-Russie, dans la perspective du prochain sommet prévu le 14 novembre à Nice », ajoute le texte approuvé par les Vingt-Sept.
    Sarközy retourne à Moscou et à Tbilissi le 8 septembre. Accusé d’avoir fait cavalier seul au tout début de la crise, le président français retournera en Russie et en Géorgie, lundi prochain, avec cette fois-ci, dans ses bagages, José Manuel Barroso, Javier Solana (le haut représentant de l’UE pour les relations extérieures) et Bernard Kouchner. Objectif : poursuivre le dialogue et obtenir enfin le retrait définitif des forces russes du territoire géorgien. Ce qui est loin d’être gagné d’avance. Car sur le terrain, les blindés de Moscou occupent encore certaines positions stratégiques, notamment autour du port de Poti, sur les bords de la mer Noire. A ce stade, cependant, Nicolas Sarkozy exclut toute sanction formelle contre la Russie. « Ne lançons pas une guerre froide comme cela, ne montrons pas les biceps, les démonstrations de force, les rodomontades, les sanctions, les contre-sanctions, cela ne servira personne, a-t-il expliqué en conférence de presse. Si ce moment vient, je prendrai mes responsabilités, mais ce moment-là n’est pas venu. »
     
    La Russie, puissance énergétique et militaire. Dans cette crise, Poutine et Medvedev ont un atout de taille à faire valoir : la Russie est l’un des principaux fournisseurs en énergie de l’UE.
     Près de 25 % de la consommation en gaz et en pétrole des Européens vient de l’Est, une dépendance qui ne fera que s’accroître : selon une étude récente, 50 % des besoins énergétiques des Vingt-Sept seront couverts par la Russie d’ici à une vingtaine d’années. Sur le plan militaire, aucun pays pas même les Etats-Unis ne peut s’aventurer à défier Moscou.
    Un double constat parfaitement résumé, hier, par l’Italien Silvio Berlusconi : « La Russie est un pays qui croît à un taux de 7-8 % par an. C’est un pays qui a du pétrole et du gaz, qui a un potentiel nucléaire capable de détruire dix fois la population du monde. » Un pays qui n’a pas à redouter grand-chose, en somme.

     

     

  • L'UE condamne la Russie sans adopter de sanctions

    BRUXELLES, 1er septembre - RIA Novosti. L'UE a condamné lundi la Russie qui avait reconnu l'indépendance de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud (républiques autoproclamées sur le territoire géorgien), mais elle n'adoptera pas de sanctions, a déclaré lundi à Bruxelles le président français Nicolas Sarközy.

    L'Europe ne veut pas suspendre son partenariat avec la Russie.

    Elle condamne la réaction disproportionnée de la Russie mais juge nécessaire de poursuivre le dialogue avec elle, a indiqué M.Sarkozy lors d'une conférence de presse consacrée aux résultats du sommet extraordinaire de l'UE sur la Géorgie.

    La Russie a reconnu l'indépendance de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud le 26 août dernier. La population de ces deux républiques autoproclamées a demandé de reconnaître leur souveraineté politique après que la Géorgie eut effectué, du 8 au 12 août, une opération militaire contre l'Ossétie du Sud.

    L'armée géorgienne a pratiquement rayé de la carte la capitale Tskhinvali et de nombreuses autres localités, tuant plusieurs centaines de civils selon les autorités sud-ossètes.


  • VIDEO Le Christ de Bombay

    http://www.youtube.com/v/IzpaCS3N0oI&hl=en&fs=1

    L'Eglise catholique de Bombay, dans l'ouest de l'Inde, a nié dimanche qu'un portrait du Christ exsudait du sang, comme le racontaient depuis deux mois de nombreux fidèles catholiques, mais aussi des hindouistes et des musulmans.

    Des foules de croyants s'étaient précipités le 27 juin dans l'église Saint-Michel du centre de Bombay, la capitale économique indienne, après avoir appris que le Christ représenté sur un tableau "saignait" du coeur.

    L'archevêque de Bombay, le cardinal Oswald Gracias, s'était immédiatement rendu sur place et avait ordonné une analyse scientifique de la peinture.

    "Les examens ont été effectués et il est attesté qu'il n'y a aucune trace de sang dans les rayons rouges sortant du coeur de Jésus Christ dans cette représentation de la Miséricorde divine", a-t-il assuré dans son bulletin d'informations hebdomadaire publié dimanche.

    Le cardinal Gracias, qui a autorité sur un demi-million de catholiques à Bombay, n'a pas pu dire pourquoi tant de gens avaient cru à un "miracle" ce jour-là.

    Vendredi 29 août, l'image du Christ, qui est placée derrière une vitre, s'est remise à "saigner".

    Il s'agirait d'un effet de moississure due à la mousson.

    AFP. 01.09.08