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  • La piste antisémite se dégonfle - agressions de jeunes juifs dans le XIXème

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    Effervescence  communautaire dans le XIXème
    La piste antisémite se dégonfle mardi dans l'agression de trois jeunes juifs, à Paris (XIXème) le 6 septembre, les enquêteurs privilégiant de "classiques tensions entre jeunes" dans cet arrondissement marqué par des violences accrues entre bandes rivales.

    Cinq jeunes étaient toujours en garde à vue mardi en fin de matinée dans le cadre de l'agression le 6 septembre de trois jeunes juifs dans le XIXe arrondissement, a-t-on appris de source policière.

    Six personnes avaient été interpellés lundi et placés en garde à vue à la 2e division de police judiciaire (DPJ). L'un d'entre eux a été libéré depuis, a-t-on appris mardi de source judiciaire. Selon des sources proches de l'enquête, le "caractère antisémite" de cette agression n'est plus "l'hypothèse privilégiée" des enquêteurs qui penchent plus pour de "classiques incidents et bagarres entre jeunes", "fréquents" dans cet arrondissement.

    Lundi soir encore, deux personnes, un jeune noir et une personne d'origine maghrébine, ont été blessés à coups de couteau peu avant 20H00, rue de Crimée, non loin de la cité Curial, théâtre de plusieurs agressions récentes, a-t-on appris auprès de la Préfecture de Police (PP). Plusieurs des suspects interpellés lundi ont nié toute agression antisémite, selon les même sources. Des confrontations sont prévues mardi afin "d'affiner l'enquête".

    Agés de 16 à 23 ans, ce sont des "jeunes du quartier". Trois sont noirs, un autre est juif, selon les mêmes sources. Ils pourraient être déférés mardi soir ou mercredi.

    Le Syndicat national des officiers de police (Snop, majoritaire) a également estimé mardi que l'agression des jeunes juifs n'était "pas antisémite". Dans un communiqué, il a relevé le "contexte difficile" du XIXème évoquant certes des "actes antisémites et racistes en progression" mais aussi un "phénomène de bandes ethniques et communautaires".

    Le 6 septembre, vers 18H30, une agression avait commencé par un tir de pistolet à billes en direction des trois jeunes qui portaient la kippa. Une discussion avait suivi et dégénéré en bagarre avec un groupe de six à sept personnes qui leur avaient porté des coups. Les autorités avaient mis en avant la possibilité d'une agression antisémite dont la ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie et le maire PS de Paris, Bertrand Delanoë.

    Le président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), Richard Prasquier, s'était déclaré "certain" du caractère antisémite de l'agression. La communauté juive du XIXè arrondissement, très importante, a manifesté depuis une profonde inquiétude et déclaré attendre des mesures concrètes des pouvoirs publics pour éviter que la situation "ne dégénère".

    La PP a promis lundi au Crif de multiplier les rondes et les caméras de surveillance. Des bagarres entre bandes rivales ont récemment eu lieu dans cet arrondissement, l'un des plus sensibles de Paris, selon la police. Dans le même quartier, un jeune homme a été tué par balles il y a une quinzaine de jours, un autre étant blessé par balles Cité Curial juste après.

    Dans un communiqué transmis à l'AFP, M. Delanoë a écrit avoir appris "avec consternation" la nouvelle agression de lundi soir. "Ce nouvel acte confirme l'aggravation manifeste du climat d'insécurité dans ce quartier", a-t-il dit. Il a souhaité "que les efforts déployés" par la PP soient "intensifiés". AFP. 16.09.08

  • Discours intégral de Bruno Gollnisch à Evian

    A propos de l’Union Soviétique européenne

    Ce titre m’a été inspiré par un vidéo clip de l’ancien dissident russe Boukovski, publié sur You Tube, et que je vous recommande particulièrement. Il se termine par ces mots prémonitoires « J’ai vécu votre futur, et ça n’a pas marché »

    Notre identité nationale, mais aussi notre souveraineté, qui est à une nation ce que la liberté est à une personne, sont attaquées sur le plan physique, par l’effet conjugué de la dénatalité et de la politique d’immigration massive. Elles le sont aussi sur le plan moral, par la négation de notre identité, ou par la véritable guerre psychologique qui se manifeste notamment au travers des exercices obligés de repentance à répétition, visant à inculquer à notre peuple, et spécialement aux plus jeunes, un sentiment diffus de dégoût de leur nation et de culpabilité collective les privant de toute réaction. Elles le sont enfin sur le plan institutionnel, par la dissolution de l’Etat français dans un ensemble supranational ouvert à tous les vents, à tous les flux migratoires, à toutes les marchandises, à tous les capitaux.

    A cet égard comme à bien d’autres, une précision s’impose. Il est fait grief aux Nationaux d’être «contre l’Europe». Il serait aussi stupide pour les patriotes d’un pays d’Europe d’être «contre l’Europe» qu’il le serait pour des Africains d’être «contre l’Afrique», comme pour des Asiatiques d’être «contre l’Asie», etc. A la vérité ils ne sont pas contre l’Europe, dans la mesure où leurs nations appartiennent géographiquement à l’Europe. Dans la mesure aussi où ils reconnaissent, par delà l’extrême diversité des caractères nationaux, un certain patrimoine commun aux peuples d’Europe. Dans la mesure encore où, dès lors que le voisinage impose des relations, ils préfèrent naturellement que celles-ci soient pacifiques, voire fructueuses, plutôt qu’agressives, voire hostiles.

    Les nationaux ne sont donc ni «contre l’Europe» en tant que réalité géographique, humaine et culturelle, ni même contre toute forme de coopération européenne. Mais ils sont résolument contre l’escroquerie qui consiste, sous le couvert de cette coopération, à édifier un Super-Etat destructeur de leurs identités particulières, de leurs souverainetés, de leurs libertés, sans même pour autant édifier un ensemble véritablement européen, mais un espace euro-mondialiste ouvert à tous les vents, à tous les flux de personnes, de marchandises et de capitaux, même quand ces personnes sont l’avant-garde d’une colonisation de peuplement venue d’autres continents, d’autres races, d’autres cultures, même quand ces marchandises ont été fabriquées à vil prix par les nouveaux esclaves des temps modernes, dans quelque pays asiatique, par des ouvriers surexploités ne disposant d’aucun droit social ou syndical, et même enfin quand ces capitaux sont des instruments de domination et de contrôle de ce qu’il nous reste d’industrie aux mains de puissances étrangères ou de fortunes anonymes et vagabondes.

    En d’autres termes, les nationaux combattent résolument les évolutions criminelles de l’Union européenne, puisque c’est d’elle qu’il s’agit. Ce refus d’un Super-Etat Eurocratique, bien éloigné des bénéfiques influences de l’Empire Romain, ou même du saint Empire médiéval dont le roi de France «empereur en son royaume» se faisait d’ailleurs l’égal, ce refus ne qualifie pas les nationaux comme anti-européens. Au contraire ! Leur attitude est conforme à la vraie tradition européenne, puisque l’Europe, cette petite péninsule située à l’extrémité de l’immense continent asiatique est l’espace qui a inventé la liberté et légalité des nations, modèle unique et sans équivalent ailleurs : ni le modèle chinois traditionnel, avec ses cercles concentriques de subordination au fils du Ciel, ni le modèle islamique du Khalifat, où se confondent pouvoir religieux et politique, ni le modèle marxiste de la domination de la « patrie des travailleurs » sur ses satellites n’en offrent d’exemples.

    Ce modèle européen de nations libres, égales, souveraines et donc indépendantes, se gouvernant librement, sans ingérence extérieure, puise comme nous l’avons dit plus haut ses plus anciennes racines dans les Cités grecques distinguant dans leur ligues et amphictionies l’hegemon du despotès, pratiquant entre elles l’arbitrage ; il est le fruit de l’émergence des Etats dotés de la summa potestas chère à Jean Bodin ; il repose sur les principes juridiques du droit des gens européen, énoncés plus haut, et sur le principe politique du justum potentiae equilibrium, : le “juste équilibre des puissances” consacré par les traités de Westphalie (1648), qui mirent fin à la guerre de 30 ans, puis par celui d’Utrecht (1715), qui mit fin à la guerre de Succession d’Espagne et ceux qui ont suivi ; principe auquel se heurteront Charles Quint, Louis XIV, Napoléon, Hitler (sans autre rapprochement entre ces divers personnages !).

    Or, ce droit international est en constant recul. L’arrogance des forces mondialistes, la substitution méthodique de la sensiblerie à la raison, et la manipulation des opinions qui en résultent, l’insertion forcée de notre pays dans cet ensemble supranational qu’est devenue l’union européenne, et beaucoup d’autres facteurs encore y concourent.

    Au plan international, les effets de cette décomposition juridique sur notre droit interne sont proprement terrifiants. C’est ainsi que l’abandon de notre souveraineté a eu pour effet la soumission de notre droit, même le plus élevé dans la hiérarchie des normes juridiques, à la réglementation bruxelloise.

    Nous disons bien : à la réglementation et non seulement aux traités. Entrons un peu dans la technique juridique. Notre constitution comporte un article, l’article 55, qui dispose que :
    Les traités ou accords régulièrement ratifiés ou approuvés ont, dès leur ratification, une autorité supérieure à celle des lois, sous réserve, pour chaque traité ou accord, de son application par l’autre partie. Mais depuis toujours, nos tribunaux, tant de l’ordre judiciaire que de l’ordre administratif, estimaient qu’il n’était pas en leur pouvoir d’écarter l’application d’une loi française postérieure à un traité, même si elle comportait des dispositions en apparente contradiction. C’était le problème du Ministre des Affaires Etrangères ; c’était le problème du Gouvernement. Ces principes ont volé en éclats depuis les arrêts Café Jacques Vabre de la Cour de Cassation et Nicolo du Conseil d’Etat. Et depuis, les lois votées par le Parlement sont subordonnées non pas seulement aux traités eux-mêmes, mais, ce qui est encore plus inadmissible, à la réglementation européenne la plus subalterne.

    Rien ne symbolise mieux les manières à la fois pernicieuses et arrogantes de l’Eurocratie que la question du siège du Parlement européen, question mineure, au regard d’autres enjeux, et cependant révélatrice.

    Le lobby bruxellois est à l’oeuvre depuis des années pour transférer ce qui reste des activités de ce Parlement de Strasbourg à Bruxelles, où siègent déjà la Commission et le Conseil, dans le but -qui devrait être évident pour chacun- d’en faire en quelque sorte le Washington DC du nouvel Empire eurocratique. Mes collègues députés européens français, flamands, allemands de la Coordination des droites européennes furent quant à eux unanimes dans leurs défenses de Strasbourg comme Siège du Parlement Européen, au sujet duquel nous avons, avant tous les autres, tiré la sonnette d’alarme.

    Or, sous prétexte de réunion du Bureau du Parlement “étendu à tous les députés”, concept absurde et illégal, mais créé pour la circonstance, le Président socialiste Baron Crespo a réussi à imposer, en violation des traités et du règlement de cette Assemblée, des réunions plénières à Bruxelles où s’édifiait parallèlement, sur fonds privés, dans l’illégalité la plus totale, un hémicycle qui fut, une fois achevé, loué à prix d’or au Parlement aux termes d’un bail exorbitant conclu par ce même président dans les dernières heures de son mandat. De “Bureau élargi à tous les députés”, on est passé au concept de “mini-sessions” de quelques heures, puis de 24h ; puis de 48h : les “ mini-sessions ” de Bruxelles tendent à devenir des “ maxi-sessions ”, cependant que parallèlement on réduisait la durée de celles qui ont lieu à Strasbourg. Chacune de ces violations des traités et des accords internationaux aurait du trouver sur son chemin toute l’énergie des responsables politiques français, au delà des clivages partisans, à commencer par la mairesse de Strasbourg, elle-même euro-député, qui aurait du mobiliser contre de telles manoeuvres tous les députés sans exception, qui, comme nous, étaient prêts à l’épauler. Par faiblesse, par aveuglement, par complicité ou par sectarisme, personne n’en a rien fait. Le fameux compromis d’Edimbourg qui garantissait 12 sessions à Strasbourg, fruit d’une timide réaction du Gouvernement français, a été ouvertement bafoué. Jusqu’à ce que la Cour de justice en réaffirme le principe, ce qui n’a eu d’autre effet que de réduire de cinq jours à quatre (en fait, à trois) la durée des « semaines » de session. L’unique réaction a été la construction d’un quatrième hémicycle de ce Parlement, édifié à grand frais, après celui de Luxembourg, celui que nous occupions naguère à Strasbourg, et celui qui fut édifié et loué à Bruxelles dans l’illégalité totale que nous venons de décrire. Ce projet pharaonique achevé, les quatre cinquièmes des activités parlementaires européennes sont déjà passés à Bruxelles. L’effondrement hautement symbolique du toit de ce nouveau parlement fera hélas le reste.

    Mais, si cette affaire est symbolique, soit de l’incurie, soit de la collaboration volontaire, et en tous cas de la corruption des élites politiques face aux forces euro-mondialistes, abandonnant le dépôt de l’indépendance nationale qu’elles ont pourtant mission de chérir et de conserver, il est des questions beaucoup plus graves que celle du siège. Ce sont les diverses étapes par lesquelles se réalise progressivement l’Union Soviétique Européenne : ensemble dont les dirigeants ne sont pas choisis par les peuples, et souvent même totalement inconnus d’eux, qu’ils ne peuvent par conséquent ni contrôler ni révoquer, et qui cependant tendent à régir tous les domaines de la vie politique, économique, sociale, et jusqu’aux aspects les plus intimes de la vie de plus de quatre cent millions d’européens. Ensemble qui a depuis longtemps dépassé le stade de la discussion entre la forme fédérale et la forme confédérale, et qui agit désormais directement dans la vie intérieure de nos nations, à la façon d’un Etat centralisé dont la France-et les autres-, de surcroît démembrés, ne seraient plus que des collectivités locales.

    L’Eurocratie de la sorte, Parlement compris, légifère sur tout. Sur la largeur des béquilles des cyclomoteurs, sur le point de savoir si le corbeau freu, la pie grièche, le choucas des clochers, doivent ou non être protégés, par une réglementation unique applicable de l’Algarve à la Laponie et de Brest à Nicosie, sur le changement de prénom des transexuels, sur la teneur en graisse du chocolat, etc.

    Cette évolution de type totalitaire ne va pas sans rencontrer des résistances, mais celles-ci, lors même qu’elles ont le droit pour elles, sont systématiquement occultées, contournées, méprisées. Ainsi par exemple, le 29 mai 2005, par 15 millions et demi de suffrages, le peuple de France, à une large majorité, et contre la volonté politique de 90% de la classe parlementaire, disait non à la Constitution européenne, non à la disparition de la France, non au Super-Etat Eurocratique sur lequel les peuples n’auraient aucun contrôle, non aux forces obscures du mondialisme, non à la dictature des intérêts abjects de la finance anonyme et vagabonde, non aux politiques Euro-mondialistes qui ruinent nos économies, nos emplois et notre pouvoir d’achat.

    Pourtant aujourd’hui, par un incroyable camouflage qui masque le camouflet que lui a infligé sa classe politique, le même peuple s’est vu cyniquement imposer le même texte.

    Car tous les dirigeants européen qui ont encore un reste d’honnêteté intellectuelle le disent en effet, par franchise, ou par cynisme : de la chancelière allemande Angela Merkel à l’ancien Président du Conseil italien Giorgio d’Amato, du ministre des Affaires étrangères néerlandais Karel de Gucht au Premier Ministre luxembourgeois Junker, et même Valéry Giscard d’Estaing, le père de la Constitution européenne de 2005 rejetée par le peuple : le traité de Lisbonne n’est ni “mini”, ni “simplifié”. C’est la Constitution européenne bis ! Imposer sous une autre forme aux Français exactement le texte même qu’ils ont rejeté, c’est un véritable coup de force contre le peuple, et ce coup de force a lieu dans une indifférence que nous sommes les seuls à briser !

    Le Super-Etat européen comporterait : des institutions anti-démocratiques : un Président non élu qui n’aura de comptes à rendre à personne ; la Commission de Bruxelles, véritable gouvernement eurocratique mais où tous les pays ne seront plus représentés et d’où même, fait inouï, la France pourrait être complètement absente ; un Quasi-Ministre des Affaires Etrangères et de la défense , inféodé aux Etats-Unis et à l’OTAN , qui pourrait nous entraîner dans des guerres qui ne sont pas les nôtres : hier en Irak ou contre la Serbie, demain contre l’Iran ou ailleurs…

    Des décisions prises à la majorité dans presque tous les domaines (économie, social, immigration…), sans plus aucune garantie pour nos intérêts vitaux ni d’ailleurs pour ceux des autres nations. Décisions supérieures comme on l’a dit, à notre droit national et même à notre Constitution.

    La France ne sera plus qu’une collectivité locale asservie, morcelée, écartelée en Euro-Régions ou en Euro-Länder, que préfigure déjà le découpage de son territoire depuis les élections européennes de 2004. L’Eurocratie, se verrait bien en effet comme unique interlocuteur de 200 régions d’Europe en position de quémandeurs de subventions, et plus docile que des Etats-Nations qui peuvent refuser de se laisser broyer, et lui résister comme le Danemark résista à Maastricht et comme l’Irlande résiste au traité de Lisbonne.

    L’euro-mondialisme destructeur est toujours là : Un libre-échange international sans protection, facteur de concurrence déloyale, de fermetures ou de délocalisations d’entreprises. Une prétendue “libéralisation” des services, qui tirera des millions de salaires vers le bas… Une Banque centrale européenne qui commande nos finances, donc notre économie, donc notre politique sociale depuis Francfort sans aucun contrôle, ni de la part des autorités des Etats-membres, ni même, ce qui est proprement stupéfiant, de la part des institutions politiques européennes. Dans cette Europe sans frontières et sans identité, Bruxelles décidera des autorisations d’entrée dans toute l’Union Européenne, donc en France. Toutes les politiques de visas, immigration, asile, nous échapperont. Une fois admis dans un pays, tous les étrangers non-européens acquièrent le droit de s’installer librement dans les autres : en toute légalité, des centaines de milliers de clandestins régularisés par un autre Etat pourront venir vivre chez nous, sans qu’on nous demande notre avis. On refuse de définir les frontières de l’Europe, et les conditions d’adhésion presque exclusivement idéologiques et administratives sont tellement larges que demain, l’Ouzbékistan ou l’Algérie pourraient en devenir membres. Le préambule du Traité refuse de reconnaître les racines chrétiennes de l’Europe pour mieux intégrer la Turquie, dont on continue à négocier l’adhésion, quoi que prétende Sarkozy. Elle serait le pays le plus puissant de la nouvelle “Eurocratie”.

    Aujourd’hui, pour faire passer un texte aussi contraire au véritable génie de l’Europe, aucun gouvernement, sauf en Irlande, ne veut de référendum, parce que, comme l’a declaré Nicolas Sarkozy devant la conférence des Présidents de Groupe du Parlement Européen, ils savent que les peuples diront “non”. Mais en France, ce que le peuple a fait, seul le peuple peut le défaire !

    C’est pourquoi, et quelle que soit l’issue de cette procédure, les Nationaux dénient par avance à ce texte toute légitimité ; ils ne l’acceptent et ne l’accepteront pas plus que leurs pères n’ont accepté le honteux traité de Troyes qui livrait la France à l’étranger, pas plus que les Etats-Généraux n’ont reconnu le traité de Madrid par lequel le roi prisonnier François 1er abandonnait la Bourgogne à l’Empereur Charles Quint, pas plus que les Alsaciens et Lorrains de Moselle n’ont accepté le traité de Francfort qui en 1871 les abandonnait à l’Allemagne !

    C’est pourquoi, la poignée de résistants que nous sommes ne craint pas de ramasser dans le caniveau où ils l’ont jeté le drapeau lacéré de la patrie.

    C’est pourquoi, dans la grande solidarité qui doit unir les patriotes et tous ceux dont les mêmes forces obscures menacent l’identité, nous allons édifier l’union des Patriotes, avec nos amis autrichiens, bulgares, italiens, britanniques, flamands et wallons, serbes et croates, russes et ukrainiens, et beaucoup d’autres encore.

    Je veux encore faire litière d’un élément de propagande mille fois ressassé. Lorsque par exemple ils ont été placés devant la nette victoire du « NON » au projet de ratification du traité constitutionnel européen, les partisans de l’Eurocratie ont dressé un sombre tableau de la situation. Comme ils le font toujours, ils reprochaient aux nationaux d’agiter, contre la construction européenne, des peurs injustifiées. Ce sont eux en réalité qui les agitent, en laissant entendre qu’il n’y a d’autre alternative que l’Eurocratie boulimique ou le retour aux conflits passés qui ont opposé et déchiré les nations. « Si vous êtes contre la Constitution, c’est que vous voulez refaire la guerre à l’Allemagne » nous a-t-on, en substance, seriné presque dans ces termes.

    CE QUI RESTERA

    Pourtant, la nette victoire du NON n’a pas été la fin du monde. Quoi qu’on en ait dit, il n’y a pas eu de résurgence des antagonismes heureusement disparus. Ce n’est d’ailleurs pas l’indépendance nationale qui a provoqué les guerres civiles européennes que furent les conflits mondiaux ; ce sont au contraire les menaces contre l’indépendance nationale, que nos voisins n’exercent plus.

    Il doit être clair que nous sommes des gens parfaitement raisonnables, et que nos positions ne conduisent pour notre pays à la perte d’aucun bénéfice.

    Les nationaux n’entendent porter aucune atteinte à ce qui relève des perfectionnements du « droit des gens européen » que nous décrivions à l’instant, et notamment :
    - au principe de l’intangibilité des frontières,
    - à l’arbitrage pacifique des différends,
    - à la sécurité mutuellement garantie, (dont l’UEO aurait pu être le cadre si elle avait été absorbée par l’Union Européenne au lieu que cette dernière s’en remette à l’OTAN sous contrôle américain.)
    - et, pourquoi pas, à la concertation entre les délégués des peuples d’Europe, ministres ou parlementaires, notamment dans ce haut lieu chargé d’histoire et de symboles qu’est la ville de Strasbourg, siège à temps partiel, et très menacé, du Parlement.

    Ils savent, certes, que le maintien du statu quo n’est pas la solution de tous nos problèmes. Juridiquement, le Traité de Nice resterait en vigueur - dont Valéry Giscard d’Estaing nous dit aujourd’hui qu’il est le plus défavorable aux intérêts de la France que l’on ait jamais conclu. Mais Jacques Chirac et Lionel Jospin, qui l’avaient négocié, lorsqu’ils présidaient le Conseil Européen, présentaient à l’époque comme une considérable avancée.

    Nous resterons donc avec ce dispositif, susceptible de renégociations dans la pratique, comme M. Delors l’a reconnu à demi-mot.

    Que l’on ne vienne pas dire que cette perspective d’une renégociation est utopique ou que les textes ne la prévoient pas. La France a, dans le passé, pratiqué la politique dite « de la chaise vide », et elle avait obtenu le « Compromis de Luxembourg », qui lui donnait satisfaction.

    Elle peut surtout à cet égard mettre en œuvre la clause de réciprocité contenue dans l’article 55 de sa constitution, jamais invoquée jusqu’à présent. Il ne manquerait pas de motifs pour l’invoquer, ne serait-ce que les illégales manœuvres menées contre Strasbourg, en violation des traités, évoquées plus haut.

    RENOUVEAU EUROPEEN

    Les nationaux ont donc raison de vouloir empêcher le train fou qu’est aujourd’hui devenue l’Union Européenne d’aller dans le précipice. Et plus raison encore, si elle y va, de vouloir sauter du train en marche. Que l’augmentation indéfinie des domaines d’intervention, véritable machine à broyer les identités nationales, se trouve bloquée, n’a de soi, aucun caractère « négatif ». Le processus d’adhésion de la Turquie serait, au moins provisoirement, entravé. La boulimie de compétences de l’Union européenne serait enfin remise en cause. Ceci obligerait donc à recentrer la coopération sur des projets précis, chiffrés, identifiables quant à leur rapport coûts-avantages : Airbus, Ariane, le CERN (Centre Européen de Recherche Nucléaire sur la structure de la matière). Mais aussi, par exemple, les bourses d’étudiants Erasmus, ou les projets trans-européens de liaisons fluviales, ferroviaires, aériennes, le système européen de positionnement par satellite Galileo, toutes actions légitimes de coopération qui n’ont aucune raison de s’arrêter, au contraire.

    En refusant l’adhésion de la Turquie, non pas pour des motifs humiliants à l’égard de cette grande nation, mais pour la seule raison qu’elle n’est pas, ni sur le plan culturel, ni sur le plan linguistique, ni sur le plan religieux, ni même sur le plan historique, un état européen, nous sommes des défenseurs plus conscients et plus exigeants quant à l’identité européenne que nos adversaires prétendus «européistes ».

    De même, en réclamant que cet ensemble européen, à l’intérieur duquel les cloisons avaient sauté, mais qui devait en être pourvu sur ses limites extérieures, devienne un ensemble cohérent, raisonnablement protégées sur son pourtour à l’égard des flux financiers, des flux migratoires, des invasions de produits fabriqués à vil prix par les millions d’ouvriers sous-payés du tiers-monde, ce qui n’est plus le cas depuis que cet espace a été intégré dans l’Organisation Mondiale du Commerce, nous sommes à tout prendre plus soucieux des intérêts de l’Europe que nos adversaires. Et nous sommes de meilleurs défenseurs qu’eux des traditions européennes, quand nous défendons la famille, la vie, les corps intermédiaires, le droit naturel, la personne.

    Si toutefois par extraordinaire, le système de l’Union Européenne devait définitivement se bloquer, d’autres coopérations internationales seraient parfaitement concevables.

    ALLIANCE FRANCO-RUSSE

    Une nouvelle organisation internationale pourrait naître, incluant par exemple des pays et des peuples européens qui ne font pas encore partie de l’Europe (Serbie, Ukraine, Biélorussie, Russie). Nous pourrions renouer avec une tradition nationale naturelle en termes de géopolitique, qui va du mariage d’Anne de Kiev avec le futur roi de France, il y a presque mille ans, à l’Alliance Franco-Russe scellée à la fin du XIXe siècle. Il ne s’agirait pas ici comme par le passé d’une alliance défensive, mais de faire que l’Europe ainsi réconciliée surmonte sa grande division, qui remonte au partage de Théodose au IVe siècle entre Empires latin et grec, et à la séparation sous Photius du catholicisme et de l’orthodoxie. Cette ligne de partage est très exactement le méridien de Sarajevo, ligne d’affrontement de 1914 à nos jours. Refaire l’Unité de l’Occident, abroger les conséquences politiques de la division de l’Europe chrétienne, participer -à profits partagés- à la mise en valeur des richesses naturelles de ces immenses espaces ; voilà un champ d’action nouveau.

    OU UNE UNION LATINE

    Une autre piste supposerait une volonté politique nouvelle, en particulier dans les autres pays concernés. Elle requerrait la coopération des Etats latins : France, Espagne, Portugal, Italie, Roumanie, avec la mise en œuvre de leurs réseaux d’influence pour les trois premiers de ces pays, influence tenant aux liens historiques, culturels, économiques, politiques avec de nombreux pays dans le monde. Les quelques 52 Etats francophones, hispanophones, lusophones représentent une masse d’un milliard d’êtres humains. Une force culturelle capable de faire contrepoids à la domination culturelle jusqu’ici incontestée du monde anglo-saxon. Une force politique décisive dans le concert des Nations-Unies. Un terreau pour un vrai développement du tiers monde, fondé sur l’intérêt réciproque de tous les acteurs concernés.

    SURSAUT NATIONAL

    En tout état de cause, au plan national, la victoire des nationaux ne sonnerait pas seulement la fin d’une illusion, mais aussi celle d’un alibi. Celui de nos dirigeants politiques dans la constante évasion de leurs responsabilités. «C’est à cause de Bruxelles» ne pourrait plus être l’excuse de l’inaction, des promesses non tenues, des réformes en souffrance. Cette victoire peut être l’occasion d’un sursaut national, renouveau dans lequel nous ferions enfin jouer, au service de nos intérêts légitimes, les atouts réels de la France que sont :

    . Les ressources d’un territoire le plus vaste, le plus diversifié, et le plus hospitalier de l’Europe occidentale. Et qui pourrait sans difficulté héberger 100 ou 120 millions de Français, si l’aménagement du territoire était plus harmonieux, et si nos villages étaient aussi peuplés qu’au Moyen Age, quand les rendements agricoles étaient cependant vingt fois inférieurs à ce qu’ils sont aujourd’hui.

    . Les ressources d’un territoire qui a ses prolongements dans ce qui nous reste de l’acquis de nos marins, pionniers, découvreurs : les confettis d’un ancien empire répartis encore sur tous les océans : Atlantique, Indien, Pacifique, Mers Australes.

    . Un domaine maritime qui, en vertu de la Convention de l’ONU de Montego Bay sur le droit de la mer, événement majeur mais méconnu, est le troisième du monde. A l’heure où l’avenir de l’humanité se joue davantage dans les mers que dans l’espace.

    . Une influence culturelle qui peut revivre pour autant que des Français comme M. Rocard ne scandalisent pas nos collègues italiens du Parlement européen en affectant de s’exprimer en anglais (sans pour autant être d’ailleurs plus compréhensibles que lorsqu’ils s’expriment en français).

    . Un savoir faire exceptionnel de concepteurs, d’ingénieurs et de techniciens, capables de construire les meilleurs avions, les meilleurs trains, d’excellentes voitures, et beaucoup d’autres réalisations encore.

    . Un art de vivre que le monde entier nous envie et qui ne s’altère que par la progression de l’égoïsme social et de l’insécurité.

    A chacune de ces consultations populaires qui se font de plus en plus rare –et pour cause !- on a voulu faire peur aux Français en leur disant que la claque fantastique que constituerait un rejet de l’Eurocratie contre l’établissement politique qui la soutient ouvrirait une crise de régime. Mais quand le régime est pourri, la crise de régime est salutaire !

    Nous ne sommes pas chargés d’organiser la survie d’une classe politique solidaire dans la corruption financière (ainsi notamment que l’a montré, entre autres, l’affaire des lycées d’Ile-de-France), solidaire dans le reniement de ses promesses, solidaire dans le mensonge institutionnel et la duperie des Français, solidaire dans l’effroyable décadence morale, solidaire dans le trucage des modes de scrutin, solidaire dans l’instauration de la police de la pensée dans le pays autrefois le plus libre du monde.

    Nous ne sommes pas chargés de la survie du système, nous sommes chargés de la survie de la France.

    Le 29 mai 2005, lors du referendum sur la Constitution européenne, par son NON fort et clair, elle a manifesté comme un malade qui sort du coma, son premier réflexe, celui de l’instinct de conservation, celui d’un peuple qui ne veut pas mourir ! A nous de lui offrir l’occasion de sa renaissance !

    nations presse.info - 15 septembre 2008

  • Le lac Léman en automne

    EVIAN En route sur le Lac -bateau de pêche qui part.JPG
    EVIAN Petit port Evian.JPG
    EVIAN Fées du Lac Léman.JPG
    Evian le lac Léman.JPG
    Photos d'E.B. - 12 septembre 2008

  • L'offense faite au Roi Soleil

    Expo Koons à Versailles.jpg
    "Lobster" suspendu en guise de lustre dans le salon de Mars
    Exposition de l'américain Jeff Koons au Château de Versailles du 10 septembre au 14 décembre 2008

    LE FIGARO. - Pourquoi ce choix de Jeff Koons ?
    Jean-Jacques AILLAGON. - Tant qu'à inviter un artiste à ­Versailles, il fallait viser un artiste d'une notoriété absolue. Jeff Koons est l'un des plus célèbres et Versailles, l'un des monuments les plus célèbres du monde. Outre cette adéquation de notoriété, Jeff Koons est un artiste cultivé. Quand «le plus baroque des artistes néopop» regarde Versailles, il comprend Versailles. Il ne ferme pas les yeux.

    Ce que Versailles apporte à Jeff Koons est évident. Qu'apporte-t-il à Versailles ?
    Versailles lui apporte une grande joie. Il est très fier d'être le premier artiste contemporain accueilli par Versailles. Ce qu'il apporte à Versailles, c'est son regard, son intelligence du lieu et cette capacité à nous inviter à regarder Versailles, à éviter que Versailles échappe à la banalité née de l'habitude. On se rend compte de la formidable justesse de l'exercice. Balloon Flower 3 (Olive), dans la Cour royale, est une œuvre en acier qui réfléchit le décor, démultiplie l'image du château, crée une relation dynamique entre le bâtiment, le décor, les gens, les visiteurs et l'œuvre. Moon (Light Blue) dans la galerie des Glaces, c'est un mariage puissant. Malgré l'été pourri et donc pauvre en fleurs, Split Rocker éclaire le parterre de l'Orangerie. Hanging Heart (Red/Gold) trône dans l'Escalier de la reine. François Pinault a souhaité le voir aussitôt accroché.

    Jeff Koons est né en 1955 aux E.U. Il a épousé en 1991 la star du porno italienne (puis eurodéputé), La Cicciolina, née en Hongrie. Jean-Jacques Aillagon a été ministre de la Culture de 2002 à 2004.

    Cette expo incongrue pour tourner en dérision Versailles, symbole de la Monarchie française?

  • Personne n'a vu Antoine depuis le 2 septembre

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    La mère et son nouveau compagnon (casquette blanche)

    La thèse de l'enlèvement a pris le pas sur la fugue, avec l'annonce dimanche de l'ouverture d'une information judiciaire pour "enlèvement et séquestration de mineur", après la disparition d'Antoine, 6 ans et demi, du domicile de sa mère à Issoire (Puy-de-Dôme).

    Les perquisitions effectuées dimanche soir à Issoire , notamment dans l'appartement qu'avait occupé le concubin de la mère d'Antoine, 6 ans et demi, disparu depuis jeudi, sont restées infructueuses, a-t-on appris lundi auprès du parquet.

    "Cela n'a rien donné de probant", a déclaré à l'AFP le procureur de la République de Clermont-Ferrand, Jean-Yves Coquillat, ajoutant: "pour l'instant on en est exactement au même point, les heures passent et c'est très inquiétant". Cette perquisition dans l'appartement, toujours occupé par l'ancien colocataire du nouveau compagnon de la mère d'Antoine, s'est déroulée en présence du couple.

     Les enquêteurs ont également inspecté le camion appartenant au patron du bar-restaurant où travaillait la jeune femme. "On vérifie tous les véhicules de l'entourage d'Antoine, toutes les personnes qui peuvent fréquenter le couple", a souligné le procureur, qui a ouvert dimanche une information judiciaire pour "enlèvement et séquestration de mineur".

    Par ailleurs, les gendarmes poursuivaient leurs recherches lundi matin dans le secteur autour du domicile de l'enfant, dans le centre-ville d'Issoire, selon un porte-parole de la gendarmerie. La mère d'Antoine avait déclaré que son fils avait disparu de son domicile, jeudi soir, alors qu'elle l'avait laissé seul pour dîner au restaurant avec son compagnon. L'hypothèse d'une fugue était alors privilégiée.

    Antoine n'est pas allé à l'école depuis le 2 septembre, en raison d'un gastro entérite, selon sa mère, et depuis cette date il n'y a "aucun témoignage crédible de personnes qui auraient vu l'enfant", selon le procureur.

    Personne n'avait été placé en garde à vue dimanche soir. Agée de 23 ans, la mère d'Antoine a affirmé aux enquêteurs qu'elle était sortie dîner au restaurant avec son nouveau concubin, jeudi soir vers 20H00. A leur retour, vers 21H15, ils avaient constaté la disparition de l'enfant.

    Aucune trace d'effraction n'avait été relevée dans l'appartement situé au premier étage d'un immeuble ancien dans le centre d'Issoire, accréditant dans un premier temps la thèse d'une fugue du petit garçon, décrit comme "très débrouillard" et "au caractère affirmé". D'autant que, selon sa mère, Antoine aurait emporté quelques biscuits dans son sac de sport. Serveuse dans un bar-restaurant d'Issoire, la jeune femme a été entendue à deux reprises par les enquêteurs et a maintenu ses déclarations, selon le procureur.

    Selon elle, Antoine, qui avait fait sa rentrée scolaire le 2 septembre, n'était plus retourné à l'école dès le lendemain, car il souffrait d'une gastro-entérite.

    Or depuis cette date, il n'y a "aucun témoignage crédible de personnes qui auraient vu l'enfant", a souligné M. Coquillat. L'enfant "n'a pas vu de médecins, il n'y a pas de certificat médical", a encore relevé le magistrat, pour qui "rien ne corrobore" la version de la mère, elle-même en arrêt maladie pour une raison indéterminée. La jeune femme, en outre, n'a jamais "répondu aux appels du directeur de l'école qui s'inquiétait de l'absence de l'enfant", a ajouté le procureur, regrettant que ce dernier n'ait pas alors alerté la gendarmerie.

    Tout comme son nouveau concubin âgé de 29 ans, la mère d'Antoine est "connue des services de gendarmerie". En 2003, elle avait été condamnée en correctionnelle à Clermont-Ferrand, à 18 mois de prison, dont 12 avec sursis pour trafic de stupéfiants, selon le procureur.

    Dimanche, une trentaine de gendarmes ont ratissé le secteur autour du domicile de l'enfant avec l'"espoir de le retrouver vivant". "On procède à des vérifications sur des endroits où on est déjà passé, notamment des hangars", a expliqué le lieutenant-colonel Pascal Palayer, officier de communication de la Région de gendarmerie d'Auvergne.

    De nombreuses personnes ont été auditionnées, et plusieurs lieux d'Issoire perquisitionnés, dont un appartement fouillé par les gendarmes en présence de la mère d'Antoine et de son compagnon, située à 500 mètres environ du domicile et du lieu de travail de celle-ci.

    AFP. 15.09.08

  • La finance américaine s'enfonce dans la crise

    Les marchés boursiers du monde entier essuyent de fortes pertes depuis lundi, après l'annonce de la faillite de la banque d'affaires américaine Lehman Brothers. Avec Merrill Lynch avalé par Bank of America et la Réserve fédérale à la rescousse du secteur bancaire, la finance américaine est plus que jamais engluée dans la crise.

    Video : "Quand les banquiers sautent par la fenêtre..."
    Video : Comptoir-Express: Avez-vous peur de la crise bancaire ?
     
     

    Le placement de Lehman Brothers sous la protection de la loi sur les faillites (Chapitre 11), officialisé lundi, a donc fait plonger les places financières mondiales. Le total de ses dettes s'élevait à 613 milliards de dollars au 31 mai.

     

    La Banque centrale européenne (BCE) et la Banque d'Angleterre (BoE) ont toutefois tenter de calmer les marchés en apportant des liquidités, (respectivement 30 milliards d'euros et 5 milliards de livres).  A New York, Wall Street qui piquait encore du nez en matinée, semble tout de même limiter les dégâts.

    «C'est un choc», a déclaré la ministre française de l'Economie Christine Lagarde. C'est «un événement qui se produit une fois tous les cinquante ans, probablement une fois par siècle», a renchéri Alan Greenspan, l'ancien président de la Réserve fédérale américaine (Fed).
    Le candidat démocrate à l'élection présidentielle américaine, Barack Obama, parle lui de crise «la plus grave depuis la Grande dépression».

    Pour Elie Cohen, professeur d'économie à Sciences Po Paris et directeur de recherche au CNRS, «on est en plein saut dans l'inconnu car c'est la première fois qu'on voit une banque majeure faire défaut».

    On est «dans un scénario catastrophe au ralenti depuis plus d'un an», vu la quasi paralysie du marché interbancaire, constate Michel Aglietta, professeur d'économie à l'Université de Nanterre. «Si on laisse dans le désordre se dénouer une faillite» comme celle de Lehman, «l'ensemble du système financier entrera dans le chaos», prévient-il. Les risques d'effondrement du système financier mondial «existaient déjà après le sauvetage de la banque Bear Stearns», explique-t-il.



    Dix grandes banques américaines et internationales ont par ailleurs pris l'initiative de mettre en place un fonds de 70 milliards de dollars, dans lequel elles pourront puiser si elles se retrouvent à court de liquidités.
    Le Prix Nobel d'Economie Joseph Stiglitz juge quant à lui que si la Fed et le Trésor américain ont décidé de ne pas financer sur les deniers publics un sauvetage de Lehman Brothers, c'est qu'il n'y a pas de «risque systémique à court terme».

    Laurent Quignon, économiste de BNP-Paribas, estime lui aussi que le risque d'effondrement du système financier «est assez modéré».
    «On peut difficilement imaginer que les autorités américaines laissent se multiplier les faillites», dit-il, présageant que si les discussions avec le secteur privé n'aboutissent pas pour recapitaliser Lehman, une nationalisation sera envisagée.
    «On a déjà eu des crises bancaires colossales au Japon, en Suède ou en Norvège, et la solution a été la nationalisation», rappelle-t-il. 

    Joseph Stiglitz s'attend toutefois dans les prochaines semaines à une détérioration des marchés boursiers et immobiliers. «Nous disposons aujourd'hui d'outils en matière de politique fiscale et monétaire pour éviter une autre Grande Dépression», et l'on peut donc attendre un «fort ralentissement» à l'échelle mondiale mais pas de cascade de faillites bancaires. 

  • Sarah Palin récite sa leçon mondialiste contre la Russie

     

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    A Fairbanks en Alaska, au cours d'une cérémonie militaire le 12 septembre 2008

    La trêve entre John McCain et Barack Obama pour l'anniversaire du 11 Septembre n'était pas le seul événement politique du jour. Jeudi a aussi été marqué par la diffusion de la première grande interview télévisée de la colistière du candidat républicain, Sarah Palin, sur la chaîne américaine ABC.

    Assises en tailleur noir et marron, jambes croisées et cheveux relâchés, la gouverneure de l'Alaska a tout d'abord balayé les critiques sur ses aptitudes à devenir numéro 2 de la Maison-Blanche, et éventuellement présidente des Etats-Unis. «Je suis prête», a-t-elle répondu au journaliste vedette d'ABC, Charlie Gibson, dans un entretien enregistré quelques jours plus tôt à Fairbanks, en Alaska. «Je n'ai pas hésité (à accepter le poste, ndlr), parce ce que j'ai confiance dans le fait que je suis prête».

    Sarah Palin, critiquée pour son manque d'expérience en matière de politique étrangère, a prôné la fermeté vis-à-vis de la Russie, n'excluant pas la possibilité d'une guerre en cas d'agression sur un membre de l'Otan.

    Interrogée sur le fait de savoir si les Etats-Unis devaient essayer de «restaurer la souveraineté géorgienne», elle a répondu : «Nous devons garder un œil sur la Russie. Car le fait que les Russes aient envahi un petit pays démocratique, sans provocation, est inacceptable».

    «Les droits aliénables, un don de Dieu»

     La candidate à la vice-présidente, désignée le 29 août par John McCain, a appelé à l'entrée de la Géorgie et de l'Ukraine dans l'Otan. Elle n'exclut pas d'entrer en guerre si l'un des deux pays est la cible d'une invasion russe. «Peut-être. C'est la règle lorsque vous êtes un membre de l'Otan, a-t-elle affirmé. Si un autre pays est attaqué, vous devez vous attendre à être appelé pour aider (…) Nous ne pouvons pas répéter la guerre froide».

    Pour Sarah Palin, il faut «mettre la pression sur l'Iran». Les armes nucléaires entre les mains du gouvernement de Mahmoud Ahmadinejad «sont extrêmement dangereuses pour tout le monde sur la planète», a-t-elle martelé.

    Quant à la légitimité pour les Etats-Unis de frapper des terroristes de l'autre côté de la frontière afghane, au Pakistan, Sarah Palin a estimé qu'il fallait «faire tout ce qui est en notre pouvoir, et ne pas ciller pour stopper les extrémistes islamistes, ces terroristes qui chercheraient à détruire l'Amérique, et nos alliés.»

    Interrogée sur ses récentes déclarations, selon lesquelles les soldats américains en Irak, dont son fils va bientôt faire partie, étaient envoyés en mission pour Dieu, la mère de famille a répondu : «Je pense qu'il y a un grand espoir et un grand potentiel pour que chaque pays puisse vivre et être protégé avec des droits inaliénables dont je pense qu'ils sont un don de Dieu... et je pense que ces droits sont les droits à la vie, à la liberté et à la poursuite du bonheur», a-t-elle dit.

    Jeudi, Sarah Palin a justement participé à la cérémonie organisée pour le départ de son fils Track, engagé dans l'armée l'an dernier, à 18 ans. Cérémonie au cours de laquelle elle a qualifié la guerre en Irak de «cause juste».

    Le Figaro

         
  • VIDEO Betancourt, l'amie d'Israël

    http://www.dailymotion.com/video/x6pud3_betancourt-lamie-disrael_news

    Après être allée à Lourdes, après avoir rencontré le pape, la marionnette Betancourt s’agite maintenant autour de la captivité du soldat Gilad Shalit. « Le monde entier devrait se mobiliser pour sa libération » a-t-elle déclaré aux médias israéliens. Et puis quoi encore ?

    Mais pas un mot sur le sort des Palestiniens, dont bon nombres sont détenus sans motifs dans les geôles de l’Etat juif. Pas un mot sur la politique israélienne d’épuration ethnique du peuple palestinien. Pas un mot sur les femmes et les enfants flingués à bout portant par tsahal.

    Ceux qui avaient encore un doute savent maintenant pour qui roule Betancourt.

     

     

  • Extension du "bonus-malus" écologique se confirme

     Lundi, Le Figaro dresse une liste de 19 familles de produits qui aurait été entérinée la semaine dernière par le gouvernement, parmi lesquels les réfrigérateurs et les téléphones portables, même si Jean-Louis Borloo affirme sur RTL que celle-ci n'est pas encore "définitive". Le principe du "bonus-malus" consiste à taxer les produits néfastes à l'environnement et à accorder des primes à l'achat des produits "vertueux". 
     
    Sur RTL, Jean-Louis Borloo s'est cependant refusé à confirmer tout accord définitif. "Il faut que ça soit indiscutable Nous ne sommes pas définitivement prêts, ça n'a pas été définitivement arbitré", a dit le ministre. "On ne le fera qu'au fur et à mesure de la totale pertinence en s'assurant qu'on va bien réorienter la consommation et la production", a-t-il ajouté. "L'idée ultime est que les producteurs améliorent les produits", assure-t-il. "Il faut être précautionneux, il s'agit de ne le faire que quand on est certain, de l'annoncer le jour même, de façon à ce qu'il n'y ait pas d'effet rétention sur le marché et qu'on n'ait pas de licenciements", a-t-il expliqué. Le système devra également être neutre budgétairement, explique Jean-Louis Borloo.

    Instauré pour l'automobile, le "bonus-malus" était censé être neutre sur le plan budgétaire mais s'est avéré coûteux pour l'Etat avec l'automobile, avec une facture la première année de 140 millions d'euros pour l'Etat, si bien que Bercy se montre réticent à son extension. Jean-Louis Borloo a aussi confirmé l'instauration d'une taxe "pique-nique", visant les couverts et assiettes en plastique ou en carton non recyclable. Il n'y aura pas dans ce cas de "bonus" correspondant sur d'autres produits. La taxe sera de 0,9 euro, a-t-il précisé. Le gouvernement doit transmettre, en début de semaine, au Conseil d'Etat le  texte de loi "Grenelle 2" qui concerne la mise en oeuvre technique des mesures  arrêtées par le Grenelle de l'environnement sur le logement, le transport et  l'énergie notamment.

    D'après agence

    La liste des produits selon Le Figaro 

    Electroménagers : réfrigérateurs et congélateurs, lave-linge, lave-vaisselle
    High-Tech : Téléviseurs, ordinateurs, écrans d'ordinateur, téléphones portables
    Mobilier : meuble en bois, lampes et équipements sanitaires
    Produits d'entretiens : peintures, vernis, nettoyants, liquides vaisselle, détergents, lessives, piles et accumulateurs
    Transports : pneus, bus et car, véhicules utilitaires légers, véhicules motorisés à deux ou trois roues

  • La taxe "pique-nique", Borloo jetable

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    Après le bonus-malus écologique appliqué à l’automobile, le gouvernement s’apprête à instaurer la taxe "pique-nique". L’idée? Etablir une imposition sur les produits jetables: les sacs et la vaisselle en plastique (gobelets, assiettes, couverts), les films aluminium, etc. Le ministre de l'Ecologie Jean-Louis Borloo aurait déjà obtenu l’accord de Matignon.

    Cette taxe reprend le nom de l’initiative belge dont elle s’inspire. Elle sera inscrite dans le projet de loi de finances pour 2009 et présentée au Conseil des ministres fin septembre.

    Le prélèvement repose sur le modèle de l’éco-participation déjà appliquée sur les produits électriques et électroniques depuis deux ans. Une taxation de quelques centimes sur cette gamme de marchandises permet de financer, notamment, la collecte et le recyclage des téléviseurs et ordinateurs hors d’usage.

    La liste française des produits concernés par la nouvelle taxe n’est pas encore arrêtée, pas plus que le taux (autour de 20%).

    Tout ce qui est jetable
    Une chose est sûre pourtant, le gouvernement aimerait étendre la taxe "pique-nique" à tous des produits qui vont des sacs de supermarchés aux briquets en passant par les rasoirs et les adhésifs. Tous les produits "jetables" pourraient même être peu à peu concernés par la taxe pique-nique.

    "On pourrait imaginer ça sur d'autres types de produits, tout ce qui est jetable", a confirmé Nathalie Kosciusko-Morizet. La secrétaire d’Etat à l’Ecologie cite l’exemple des couches pour bébés, préconisant l’usage des couches lavables. "Une des solutions pour réduire les pollutions c'est de faire de la fiscalité environnementale sur les produits concernés", a-t-elle enfin souligné.

     Suffit-il de taxer les produits polluants pour préserver l’environnement? La taxe "pique-nique" permettra-t-elle réellement de financer des opérations de recyclage? Une telle mesure peut-elle faire l’économie d’une prise de conscience?
    Une nouvelle imposition!

  • La poupée Sarah Palin portera-t-elle bonheur à John McCain?

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    Des poupées à l'effigie de Sarah Palin, la colistière du candidat républicain à la Maison Blanche John McCain, se vendent comme des petits pains sur internet, au point que leur fabricant prétend pouvoir prédire la victoire des républicains à la présidentielle du 4 novembre.

    "Elle fait un tabac !", affirme Emil Vicale, patron de l'entreprise Herobuilders.com qui depuis 2002 personnifie figurines historiques, sportives ou politiques.

    Frange rebelle sur le front, lunettes d'écaille et rouge à lèvres, la figurine articulée en mini-jupe de Sarah Palin, déguisée en écolière ou en "action-figure", "se vend par dizaines de milliers d'exemplaires sur l'internet", affirme son créateur.

    Le corps fabriqué en Chine mais "la tête moulée et peinte aux Etats-Unis", la poupée est vendue au prix de 30 dollars et son succès dépasse de loin les figurines du candidat démocrate Barack Obama et de John McCain.

    "Au cours des deux dernières élections, on a prédit le vainqueur avec justesse en se basant sur nos chiffres de ventes. Je peux vous dire et vous pouvez le publier: cette fois-ci, ce sera McCain et Palin, pour sûr, et par un raz de marée !", a assuré à l'AFP Emil Vicale.

  • Delanoë: "Joyeux Ramadan!"

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     Paris capitale de la dhimmitude?

    Illustration concrète du communautarisme et de l'islamophilie institutionnalisés à Paris par Bertrand Delanoë et son équipe municipale socialo-bobo-écolo-communiste

    Le blog du Front National d’Auvergne (FN 63) dénonce l’attitude sectaire et partisane du maire socialiste de Paris, Bertrand Delanoë, vis à vis du pape Benoît XVI.

    Bertrand Delanoë a indiqué sur Europe 1, qu’il assisterait à la réception du pape à l’Elysée, à laquelle il a été convié, mais pas aux cérémonies religieuses. “En tant que maire de Paris, parce que Benoît XVI est une personnalité importante, je le verrai, et à l’Elysée où je suis convié et au collège des Bernardins (où le pape doit prononcer un discours devant 700 représentants du monde la culture), mais je ne participe pas aux cérémonies religieuses”, a-t-il expliqué.

    Il s’agit de rester “dans la courtoisie et dans l’esprit de la République laïque, c’est-à-dire qu’il n’y a pas de vérité religieuse officielle”, a affirmé le maire de Paris.

    Il a souligné que les discours de Nicolas Sarkozy “aussi bien à la Basilique Saint-Jean-de-Latran qu’à Ryad” ne correspondaient “absolument pas à sa conception de la laïcité”.

    "Notre Dame de Paris" fait de la lèche à d'autres cultes...

  • JEAN-MARIE LE PEN A EVIAN

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    "Brandissons fièrement l'étendard de la renaissance!"

    Il est 15 heures, debout, les universitaires frontistes acclament Jean-Marie Le Pen dans une salle pleine à craquer. Nombreux sont les militants qui n’ont pu y accéder faute de place. Avant d’entamer son discours, le Président du Front national a pris soin d’adresser d’abord la bienvenue au Pape Benoit XVI au nom du mouvement des patriotes français.

    Puis, après avoir remercié les différents intervenants de cette extraordinaire Université d’Été, dont Jean-Richard Sulzer, Bruno Gollnisch, Olivier Martinelli, et Jean-Claude Martinez, mais aussi Marine Le Pen, Hubert de Beaufort, Jean-Michel Vernochet et le régional de l’étape Dominique Martin, le Président Le Pen évoque alors l’histoire des 36 ans du parti des nationaux et rappelle, que le Front National s’est toujours battu pour le peuple de France “tête haute et mains propres !”

    Il a ensuite fustigé Nicolas Sarközy qui avait un peu vite enterré le FN, puis a expliqué les raisons des difficultés financières et les solutions proposées pour remettre en état le mouvement. “L’adversité a au moins une vertu, celle de révéler les caractères des hommes” lança-t-il sous les applaudissements. Puis de poursuivre : “comme le Paquebot avait de l’eau dans ses cales, mouillant les bottes de ceux qui s’activaient aux pompes pour sauver le bateau, les rats quittaient le navire et couraient sur le quai en s’agitant dans l’espoir de s’embarquer sur un autre navire”.

    “Hélas pour les YA KA et les FAUT QU’ON, souvent plus vrais que nature, il n’y avait pas de bateau à l’horizon, non plus d’équipage, seulement des candidats capitaines qui en venaient déjà aux mains.” a-t-il dit, avant d’ajouter que ceux qui, encouragés par certains dissidents passés à l’ennemi depuis longtemps, certains même de ces déserteurs cessaient de reverser au Front la petite part de leur indemnité d’élu, comme ils s’y étaient engagés. Ceux-là seront exclus et leurs adhérents informés de cette trahison ! “

    Cela étant, ce qui est blessant, mais non mortel, ne nous empêche pas de continuer à nous battre pour notre cause” ajouta-il avant d’indiquer “que les temps qui viennent seront durs et la France va avoir besoin de nous, menacée qu’elle est dans sa substance par une immigration massive, par la crise financière et économique dont les conséquences sociales vont faire souffrir nos concitoyens.”

    Il s’en est pris ensuite à “Sarko” le “furet du bois mesdames” qui organise une véritable débauche de médias, et d’argent public, pour annoncer l’organisation de plus de 500 évènements, soit 2 par jour. Cela coûtera 190 millions d’euros aux contribuables, soit trois fois plus cher que la précédente présidence française en l’an 2000 ! Et tout au long de son intervention le Président Le Pen rappela longuement toutes les erreurs, les taxes, y compris la “taxe pique nique” sur les verres et les couverts en plastique, les promesses non tenues, tout ce qui avait fait que certains, y compris chez les électeurs frontistes, avaient fait confiance au candidat Sarközy. Il a insisté sur le fait qu’avec “Nick Sarko” tout est verbal, tout est virtuel et non vertueux. L’immigration est toujours là. Et d’évoquer l’affaire des réfugiés de Cachan. “Sarkozy a commencé dans le tricolore, il finira dans le plus politiquement correct de gauche, dans la droite ligne de Jacques Chirac.” “Sarkozy est un partisan de l’entrée de la Turquie parce que ses maîtres américains sont pour !”

    En guise de conclusion, Jean-Marie Le Pen insista sur le fait que “notre pays n’est pas militairement occupé, mais qu’il est mentalement asservi, moralement épuisé et, par-dessus tout, trahi par ses élites et par ses chefs. Toute l’histoire montre que la volonté des hommes est le moteur des grands changements historiques.” “Alors sortons de notre réserve. Portons haut l’étendard de nos valeurs ! Portons haut les couleurs de la France éternelle ! Portons haut la flamme du Front National, pour qu’à nouveau la passion française dévore d’un feu ardent l’âme de notre jeunesse ! Brandissons fièrement l’étendard de la renaissance !” a-t-il lancé aux frontistes présents survoltés. Debout encore une fois et applaudissant à tout rompre pendant de très longues minutes… Le Pen Président !

    Jacques Vassieux, en direct d’Evian pour NPI - 14 septembre 2008

  • Bruno Gollnisch: "Le Pen ne se remplace pas"

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    Bruno Gollnisch vice-président du FN

    INTERVIEW - Alors que le Front national organisait ce week-end son université d'été à Evian, le vice-président du FN Bruno Gollnisch réagit pour Lefigaro.fr au retrait annoncé de son président en 2010 et affirme ne «pas être en guerre» avec sa fille Marine.

    LE FIGARO.FR - Jean-Marie Le Pen l'annonce dans Valeurs actuelles : il faudrait «des circonstances exceptionnelles» pour qu'il soit à nouveau candidat à l'élection présidentielle de 2012, laissant entendre qu'il se retirera lors du prochain congrès en 2010. Quelles conséquences directes pour le Front national ?

    Bruno GOLLNISCH - Le Front national peut assumer la succession de son fondateur, qui est en même temps une personne dont l'autorité, le charisme, le vécu, sont tout à fait exceptionnelles. Réussir ce passage constituera une preuve de pérennité et de maturité pour notre parti. Mais on ne remplace pas Jean-Marie Le Pen. Après lui, ce sera autre chose. Non pas dans les idées, mais dans le style.

    Il évoque des «circonstances exceptionnelles». Lesquelles ?

    Par exemple si l'avion qui emmène Marine, moi-même et l'ensemble du bureau politique, se crashe et qu'heureusement il en réchappe, la veille de l'élection ! (rires) Plus sérieusement, c'est à lui qu'il faut poser la question !

    Regrettez-vous que Jean-Marie Le Pen, qui vous a toujours présenté comme son successeur légitime, plaide désormais en faveur de sa fille ?

    Il a parfaitement le droit de changer d'avis. Je n'ai absolument pas la prétention de l'empêcher de donner son opinion et encore moins de le museler, à supposer que j'en ai la possibilité, ce qui n'est pas le cas ! Je ne lui dénie pas du tout le droit d'intervenir dans la course à la succession et de soutenir une autre candidature que la mienne. Toutefois, je préférerais qu'il se prononce en ma faveur. Mais peut-être que finalement, Jean-Marie Le Pen choisira d'être un arbitre neutre au-dessus de la mêlée.

    Marine Le Pen a-t-elle les qualités pour assumer la présidence du Front national ?

    J'ai été le premier à dire que sa candidature était naturelle et légitime. J'arrive certes à chaque fois en tête des votes au comité central du FN, mais je ne tire pas de cette constatation une sorte de droit acquis faisant de moi le candidat unique à la succession de Jean-Marie Le Pen. Rien n'est joué. Je ne suis pas en guerre contre Marine. Je le dis très clairement : à l'heure actuelle, j'envisage toujours d'être candidat à la succession de Jean-Marie Le Pen.

    Comment relancer la dynamique au Front national, attirer des adhérents, séduire de nouveaux électeurs ?

    Beaucoup d'électeurs sont déçus de Nicolas Sarközy. Ils comprennent maintenant que surfer sur nos thèmes n'entraîne pas la mise en œuvre de nos solutions. Nous avons un travail de remobilisation à faire vis-à-vis de gens découragés, démobilisés, écœurés de surcroit par le fait qu'ils sont marginalisés, traités comme des parias dans leur propre pays. Ils ne sont même pas représentés dans les assemblées !

    Serez-vous tête de liste dans la grande région Est pour les prochaines élections européennes, en juin 2009 ?

    Je ne peux pas confirmer tant qu'il n'y a pas de décision officielle, mais il serait logique de défendre sa circonscription. Même si nous récusons cet éclatement de la France en «euro-landers» sur le modèle allemand, sous le prétexte qu'avait trouvé Brice Hortefeux à l'époque de rapprocher élus et électeurs. Un élu a déjà du mal a arpenter sa circonscription législative qui fait 108 000 habitants, alors des circonscriptions qui en font 10 millions… C'est tout à fait ridicule ! Ça été fait dans le but de minorer la représentation du Front national.

    Que pensez-vous du projet de fichier Edvige, qui recense les personnes «ayant sollicité, exercé ou exerçant un mandat politique, syndical ou économique ou qui jouent un rôle institutionnel, économique, social ou religieux significatif», donc potentiellement vous-mêmes ?

    Je crois qu'il y a beaucoup d'hypocrisie dans la réaction des socialistes, quand on voit que François Mitterrand avait fait mettre illégalement sur écoute plus de 3 000 personnes ! Ces gens-là ont le culot phénoménal de venir nous donner des leçons. Ce qui soulève mon indignation, ce sont les atteintes à la liberté d'expression qui se multiplient en France. Mais regardez : la police tsariste (au début du XXe siècle en Russie, NDLR) avait à l'époque le système de documentation le plus élaboré au monde et ça n'a pas empêché la révolution d'arriver !

  • Il y a toujours eu des Juifs en Arménie

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    par Hasmik Hovhannisyan

    (traduction Georges Festa)

    Comment les Juifs arrivèrent en Arménie

    « Au 1er siècle avant J.-C., le roi d’Arménie Tigrane II le Grand (95-55 av. J.-C.) assiégea Cléopâtre à Ptolémaïde pour venger son père, Artavazde II, mais il dut abandonner ce siège, lorsque Lucullus attaqua l’Arménie. Le roi Tigrane repartit et installa les Juifs qui avaient été capturés dans les villes helléniques à Armavir et sur les rives du Kasakh. »

    Ce passage de L’Histoire de l’Arménie en trois volume de Moïse de Khorène constitue le premier témoignage de la présence juive en Arménie. La seconde vague d’immigration juive en Arménie, selon les historiographes du Moyen Age, eut lieu lorsqu’il y eut deux prétendants au trône de Judée, Antigonos et Hyrcanus, et que les Arméniens décidèrent de soutenir le premier. Antigonos l’emporta et le roi Tigrane décréta que les Juifs capturés lors de cette campagne seraient installés à Shamiram (Van).

    Selon certaines sources, leur nombre était alors estimé à 300 000. Ces territoires furent par la suite rachetés par la dynastie marchande de Shimon Pokrat et devint le site d’une communauté juive, qui se développa rapidement. Encore maintenant, certains affirment que ceux qui viennent de Van sont les descendants de ces Juifs, bien que cette affirmation n’ait jamais été prouvée.

    Khorène écrit qu’à l’époque du légendaire roi Hrachya, il y avait un marchand juif appelé Shambat qui vivait en Arménie, et que la famille royale des Bagratides était en fait constituée des descendants de Shambat.

    Telle est l’histoire, aussi succincte qu’elle puisse être, de l’établissement de la présence juive en Arménie. Aucun ancien lieu d’habitation juif n’a été conservé. Toutefois, un cimetière juif remontant aux 11e et 13e siècles, une minoterie et quelques meubles ont été récemment découverts dans le village de Yeghegis, dans le marz de Vayots Dzor. Des spécialistes de l’université de Jérusalem travaillent actuellement sur ces découvertes. On ne sait pas encore clairement de quelle manière les Juifs parvinrent là, ni s’ils étaient les descendants de ceux qui furent amenés par Tigrane II le Grand ou s’ils sont arrivés plus tard.

    A partir de 1840, il y avait deux communautés juives dans la province de Yérévan, originaires d’Europe, principalement de Pologne (ashkénazes), mais aussi de Perse (sépharades). Les deux communautés étaient représentées par leurs chefs religieux et possédaient leurs lieux de culte, une shul pour les ashkénazes et une synagogue séparée qui appartenait aux Juifs persans, appelée Sheikh Mordechai, qui fut préservée jusqu’en 1924.

    Cependant, à partir des années trente, il ne restait plus que quelques dizaines de Juifs en Arménie.

    La plupart des Juifs qui vivent aujourd’hui en Arménie proviennent de différentes républiques de l’ancienne URSS. Les premiers immigrants arrivèrent au milieu des années trente ; puis, pendant la Seconde Guerre mondiale, des Juifs furent déportés en Arménie, principalement depuis l’Ukraine.
    Une arrivée suivante massive de Juifs en Arménie eut lieu au début des années 70, lorsque l’antisémitisme devint une politique tacite de l’Union Soviétique. La persécution des Juifs était organisée non par des pressions directes, mais par des moyens plus « civilisés » : on leur refusait des emplois, on leur fermait l’entrée des écoles et des universités. Beaucoup d’entre eux tentèrent donc de quitter leur patrie historique ; la plupart se voyaient refuser des visas et devinrent des « otkazniks » (refusés).

    Beaucoup partirent en Arménie. Pourquoi en Arménie ? Parce que, selon les membres de la communauté, les Juifs y étaient bien accueillis et qu’il n’y avait pas le problème de l’antisémitisme.

    Pendant la perestroïka, la majorité des gens qui étaient arrivés en Arménie dans les années 70 partirent en Israël.

    La vague suivante d’émigration de masse des Juifs et des membres arméniens de leurs familles eut lieu en 1992-1993, au moment du blocus de l’Arménie pendant la guerre du Karabagh.

    Le Grand rabbin d’Arménie, Gershon Meir Burstein, nous a appris que la plupart de ceux qui partirent à cette période ne l’auraient pas fait dans des conditions normales, ces gens avait réussi socialement : médecins, ingénieurs, hommes d’affaires, spécialistes en nouvelles technologies.

    La communauté juive

    Parmi les « otkazniks » qui partirent en Arménie, se trouvaient d’actives familles qui organisèrent le regroupement des Juifs sur leur habitat. A la fin des années 80, un groupe de militants créa Arev, une organisation culturelle juive arménienne, dont le but était de rassembler intellectuels arméniens et juifs. Ce groupe mit en place la Communauté juive d’Arménie en 1991, avec Gerson Burstein et Igor Ulanovsky comme coprésidents. Comme les ONG ne peuvent s’engager dans des activités religieuses, la Communauté juive religieuse d’Arménie (CJRA), présidée par Burstein, fut enregistrée en 1992 par le Conseil aux Affaires religieuses.

    Actuellement, entre 800 et 900 Juifs vivent en Arménie. Ils résident essentiellement à Yérévan et Vanadzor ; avant le tremblement de terre de 1988, ils vivaient aussi à Gyumri. Il existe aussi une communauté à Sevan de Russes, adeptes du judaïsme. C’est maintenant une petite communauté, principalement composée de gens âgés.
    La communauté juive reçoit l’aide d’organisations américaines de soutien et des dons privés. Une ONG appelée Ensemble, avec l’aide de la CJRA, met en œuvre différents projets caritatifs pour apporter de la nourriture et une assistance médicale aux personnes âgées, soutenir l’enfance, et autres services. L’organisation Sokhnut aide les Juifs qui veulent partir en Israël.

    99 % des Juifs vivant en Arménie sont des familles mixtes ; ce sont principalement les femmes qui sont juives et les maris qui sont arméniens.

    La présidente de l’ONG Communauté Juive Religieuse d’Arménie, Rima Varzhapetyan, est arrivée d’Ukraine en Arménie en 1970 et a épousé un Arménien.

    Valeria Karlinskaya-Fljyan est issue d’une famille de Juifs polonais déportés à Tbilissi avant la révolution d’Octobre 1917. Son grand-père fonda deux usines qui produisaient du halva et de l’huile d’olive. Après la révolution, les usines furent nationalisées, ainsi que la maison familiale. On peut encore voir le nom de Karlinsky sur la façade de ces deux édifices historiques. Valeria se souvient de la maison familiale à Tbilissi, où différentes nationalités vivaient côte à côte, ignorant toute inimitié. Diplômée d’une université française, Valeria Karlinskaya épousa un Arménien, Donald Fljyan, et s’installa à Yérévan.

    Bien qu’il y ait beaucoup de ressemblances entre Juifs et Arméniens, certaines traditions sont différentes. Par exemple, les Arméniens déterminent la nationalité d’un enfant par celle de son père, alors que les Juifs prennent en compte celle de la mère. Nous avons posé la question pour les familles juives arméniennes.

    « Nous avons un consensus dans nos familles à ce sujet. » se félicite Adelina Livshits, qui est arrivée d’Odessa en Arménie et a épousé un Arménien.

    « Nous considérons nos enfants comme Juifs et nos maris arméniens les considèrent comme Arméniens. A dire vrai, nos enfants peuvent décider pour eux à l’âge de 18 ans. Ma fille, par exemple, vit en Israël et plus le temps passe, plus elle se sent Arménienne. »

    (Source: Yevrobatsi)

  • VIDEO La nouvelle star de la Dalle d'Argenteuil

      http://videos.leparisien.fr/video/iLyROoafYF-W.html

    Après une réunion de quartier dans la ville, Nathalie Kosciuscko-Morizet, secrétaire d'Etat chargée de l'Ecologie, et Rachida Dati se sont rendues sur la dalle d'Argenteuil... où Nicolas Sarközy, alors ministre de l'Intérieur, avait prononcé le mot "racaille". La ministre de la Justice y a été reçue avec chaleur...

    La "vraie" France! De quoi rire!

     

     

  • La disparition d'Antoine devient de plus en plus inquiétante

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    Antoine - Plongeurs dans l'Allier

    AFP. 14.09.08. La thèse de l'enlèvement a pris le pas sur la fugue, avec l'annonce dimanche de l'ouverture d'une information judiciaire pour "enlèvement et séquestration de mineur", après la disparition d'Antoine, 6 ans et demi, du domicile de sa mère à Issoire (Puy-de-Dôme).

     
    "Plus le temps passe, plus l'hypothèse de la fugue perd de la consistance et je ne suis pas très optimiste", a déclaré le procureur de la République de Clermont-Ferrand, Jean-Yves Coquillat, au cours d'une conférence de presse au palais de justice de Clermont-Ferrand.

    "Il y a des choses que je peux vous dire et d'autres que je ne peux pas vous dire car c'est une enquête très difficile, (et) je ne peux pas prendre le risque de la compromettre", a ajouté le magistrat d'une voix grave.

    Agée de 23 ans, la mère d'Antoine a affirmé aux enquêteurs qu'elle était sortie dîner au restaurant avec son nouveau concubin, jeudi soir vers 20H00. A leur retour, vers 21H15, ils avaient constaté la disparition de l'enfant.

    Aucune trace d'effraction n'avait été relevée dans l'appartement situé au premier étage d'un immeuble ancien dans le centre d'Issoire, accréditant dans un premier temps la thèse d'une fugue du petit garçon, décrit comme "très débrouillard" et "au caractère affirmé".

    D'autant que, selon sa mère, Antoine aurait emporté quelques biscuits dans son sac de sport.

    Serveuse dans un bar-restaurant d'Issoire, la jeune femme a été entendue à deux reprises par les enquêteurs et a maintenu ses déclarations, selon le procureur.

    Selon elle, Antoine, qui avait fait sa rentrée scolaire le 2 septembre, n'était plus retourné à l'école dès le lendemain, car il souffrait d'une gastro-entérite.

    Or depuis cette date, il n'y a "aucun témoignage crédible de personnes qui auraient vu l'enfant", a souligné M. Coquillat.

    L'enfant "n'a pas vu de médecins, il n'y a pas de certificat médical", a encore relevé le magistrat, pour qui "rien ne corrobore" la version de la mère, elle-même en arrêt maladie pour une raison indéterminée.

    La jeune femme, en outre, n'a jamais "répondu aux appels du directeur de l'école qui s'inquiétait de l'absence de l'enfant", a ajouté le procureur, regrettant que ce dernier n'ait pas alors alerté la gendarmerie.

    Tout comme son nouveau concubin âgé de 29 ans, la mère d'Antoine est "connue des services de gendarmerie". En 2003, elle avait été condamnée en correctionnelle à Clermont-Ferrand, à 18 mois de prison, dont 12 avec sursis pour trafic de stupéfiants, selon le procureur.

    Dimanche matin, une trentaine de gendarmes ratissaient toujours le secteur autour du domicile de l'enfant avec l'"espoir de le retrouver vivant".

    "On procède à des vérifications sur des endroits où on est déjà passés, notamment des hangars", a expliqué à l'AFP le lieutenant-colonel Pascal Palayer, officier de communication de la Région de gendarmerie d'Auvergne.